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antoine leiris

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Thrillers

Le signal. Divisionnaire Antoine Delcourt

Une série d'événements choquants secoue Paris, allant du viol dans le métro à une agression brutale dans un parking, en passant par un massacre sur les Champs-Elysées. Rien ne semble être lié, jusqu'à ce que le commissaire divisionnaire Antoine se retrouve impliqué et réalise que ces incidents sont plus interconnectés qu'il ne le pensait. Alors que même la présidence de la république est visée, il comprend qu'il affronte un ennemi redoutable et inconnu. Déterminé à découvrir la vérité, Antoine Delcourt risque sa vie dans ce thriller palpitant, mêlant suspense, humour et une dose d'originalité captivante.

04/2024

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Romans de terroir

La Marmite de l'Antoine

Un hymne à l'immortelle beauté des Cévennes L'Antoine vit heureux en quasi ermite dans son mas au flanc de la montagne cévenole entre la culture de ses " faïsses " et Sylvette, la belle épicière. Jusqu'au jour où il découvre une marmite pleine de pièces d'or. Alors commencent les questions auxquelles il va tenter de répondre avec l'aide du fantôme de Samuel, son lointain ancêtre camisard. La venue de Marylin, sa volcanique cousine, va compliquer la situation.

07/2019

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Critique littéraire

Les Mal Nommés. Duras, Leiris, Calet, Bove, Perec, Gary et quelques autres

On connaît moins : Poquelin, Arouet, Beyle, Labrunie, Dudevant, Kostrowitsky, Léger, Destouches, Grindel, Bobovnikoff, de Crayencour, Poirier, Donnadieu, Kacew, Joyaux, Thomas, etc. On se souvient mieux de : Molière, Voltaire, Stendhal, Nerval, Sand, Apollinaire, Saint-John Perse, Céline, Eluard, Bove, Yourcenar, Gracq, Duras, Gary, Sollers, Houellebecq, etc. Pour accompagner la rentrée littéraire Claude Burgelin ne boude pas son plaisir en nous livrant plusieurs hypothèses surprenantes : il décrypte la relation entre le nom propre de l’écrivain et l’oeuvre qu’il a engendrée. Il fait le constat suivant : certains auteurs se sentent « mal nommés ». Une façon classique de ruser avec ce malaise est de gommer ou d’embellir son nom par la grâce ou le coup de force d’un pseudonyme. Parfois en profitant de ce pied de nez à l’état civil pour tenter un lifting ou un changement de prénom. Parfois en jonglant avec les pseudonymes et les identités narratives façon Gary-Sinibaldi-Ajar, etc. Le pseudonyme crée des jeux de dédoublement infiniment interprétables : le faux nom introduit entre soi et ce double, entre fiction de soi et vérité de soi, mille postures possibles de masquage ou de démasquage. L’invention d’un pseudonyme devient ainsi l’instant premier de la création littéraire, quand l’auteur de fiction commence par transformer son nom en une fiction. Premier acte d’une création de soi-même comme auteur (et de la liquidation du nom de l’auteur de ses jours ?). Et façon de se donner un atout pour réussir son entrée sur la scène littéraire ?

10/2012

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Littérature française (poches)

Nuits sans nuit et quelques jours sans jour

Qu'est donc le rêve ? Si quelques-uns, sans être dupes, puisent dans leurs rêves une mythologie et, sans être des savants, prennent soin de scrupuleusement les noter, c'est que le rêve - mirage qui scintille sur un fond de ténèbres - est essentiellement poésie. Tel est (s'il en faut) le mot clé de cette suite de récits, tantôt d'événements rêvés, tantôt d'événements réels, qui semblent au narrateur avoir projeté par instants sur sa terne silhouette un même éclairage de seconde vie.

03/2002

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Littérature française

Haut mal

Ce volume contient Failles, poèmes de 1924 à 1934, La Néréide de la mer Rouge (1934-1935), Abanico para los toros et La rose du désert (1939-1940).

11/1990

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Ethnologie

Contact de civilisations en Martinique et en Guadeloupe

"L'enquête dont les résultats font l'objet du présent ouvrage a été confiée à M. Leiris en vertu de la résolution 3. 22 du programme de l'Unesco pour 1952. Celle-ci prévoyait "un inventaire critique des méthodes et des techniques employées pour faciliter l'intégration sociale des groupes qui ne participent pas pleinement à la vie de la communauté nationale, du fait de leurs caractéristiques ethniques et culturelles ou de leur arrivée récente dans le pays". Le choix des Antilles françaises comme terrain de recherche répondait à l'orientation que l'Unesco s'est efforcée de donner aux études faites, sous ses auspices, dans le domaine des relations raciales. Les travaux qui ont été poursuivis dans différents pays ont un caractère commun : le désir d'apporter une contribution positive à la solution du problème racial". (Extraits de la préface.)

02/1987

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Littérature française

La Course de taureaux. Suivi de calendrier et de Souvenirs taurins

Destiné, comme on dit d'une musique, à accompagner La Course de taureaux - film à caractère documentaire de Pierre Braunberger -, le commentaire de Michel Leiris date de 1951. Ce film est, pour les amateurs des premiers cercles, les aficionados, un film de référence : non seulement parce qu'il donne à voir les toreros et les épisodes les plus célèbres du siècle, mais parce qu'il les donne à voir avec une intelligence (ce qui ne saurait suffire, on le sait, en matière de tauromachie), avec une sensibilité (ce qui pourrait être désastreux) et une justesse de ton - historique, esthétique - sans précédent et sans suite. Dans un bel effort de rigueur et d'intransigeance, dans un mouvement d'humilité lavé de tout lyrisme, de tout effet poétique, le sens même et la portée de la tauromachie sont ici clairement rendus. F. M.

06/2006

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Littérature française

Journal. 1922-1989

"Un livre qui ne serait ni journal intime ni oeuvre en forme, ni récit autobiographique ni oeuvre d'imagination, ni prose ni poésie, mais tout cela à la fois. Livre conçu de manière à pouvoir constituer un tout autonome à quelque moment qu'il soit interrompu, par la mort s'entend. Livre, donc, délibérément établi comme oeuvre éventuellement posthume et perpétuel work in progress" (Journal, 26 septembre 1966). C'est par ces mots que Michel Leiris évoque son journal, qu'il a tenu presque sans interruption de 1922 à 1989, et qui deviendra la pierre angulaire de ses écrits à ta fois poétiques, autobiographiques et ethnographiques. Prises sur le vif, composées au fil des jours, suivant les événements, au gré des humeurs, des voyages, des rencontres ou des discussions, les notations consignées reflètent le mouvement des pensées et des inventions de leur auteur. Procédant par touches et retouches, il a cherché non seulement à se peindre à la manière des clairs-obscurs flamands, mais à épouser la marche du monde, au risque de n'y suivre que des fantômes ou de n'y percevoir que des braises. Comme une conversation "à bâtons rompus" avec soi-même, ce Journal fait voir "du dedans" les attraits - les déconvenues aussi - que Leiris a eus pour le surréalisme, la psychanalyse, l'existentialisme... ou pour les luttes prolétariennes, les révoltes anticolonialistes et tes prises de position tiers-mondistes qui ont marqué tout le XXe siècle. Presque trente ans après sa première publication, cette nouvelle édition, entièrement revue à l'aune des études et découvertes récentes, place désormais l'auteur au premier rang du monde des arts, des lettres et des idées.

01/2021

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Littérature française

La règle du jeu Tomes 1, 2, 3 et 4 : Biffures ; Fourbis ; Fibrilles ; Frêle bruit. Coffret en 4 volumes

"Je me propose de définir ce qui pour moi st la "règle du jeu", plus pompeusement : mon art poétique et le code de mon savoir-vivre que j'aimerais découvrir fondus en un unique système, ne voyant guère dans l'usage littéraire de la parole qu'un moyen d'affûter la conscience pour être plus - et mieux - vivant". Juin 1948. .

01/2021

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Poésie

Glossaire, j'y serre mes gloses. Suivi de Bagatelles végétales

Ethnologue, prosateur, poète, Michel Leiris fut également avec Langage tangage et A cor et à cri un explorateur de l'univers, souvent mystérieux et cocasse, des mots. De ce qu'ils disent, de ce qu'ils suggèrent ou révèlent, de ce qu'ils cachent, mais aussi de ce qui se joue entre eux. Avec Glossaire j'y serre mes gloses, Leiris propose ce qu'il nomme une "espèce de lexique" et, par ordre alphabétique, aligne des définitions en rafale qui ont vertu de catapultes mentales. Ainsi : académie macadam pour les mites ambigu entre l'ambre et la ciguë caresse qu'elle reste escarpée ! fureur feu rare. Et ainsi de suite, jusqu'à Yseut ses yeux d'Asie et d'adieu... Avec Bagatelles végétales, Leiris amplifie le procédé, il piège les discours, dénoue les tournures toutes faites et les envoie s'entremêler autrement, à la manière des lianes ou de branches, constituant ainsi une jungle langagière pour aller à l'aventure, s'égarer joyeusement et "aimer le mets des mots, méli-mélo de miel et de moelle".

03/2014

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Littérature française (poches)

Le ruban au cou d'Olympia

" Que le nu peint par Manet atteigne à tant de vérité grâce à un détail minime, ce ruban qui modernise Olympia et, mieux encore qu'un grain de beauté ou qu'un semis de taches de rousseur, la propose plus précise et plus immédiatement visible, en faisant d'eIle une femme pourvue de ses attaches de milieu et d'époque, là qui prêtait à réflexion, si ce n'est à divagation ! " Dites-vous bien, lecteur ou lectrice, ou dis-toi bien (car à me tu deviendras de mes proches) que si je dis ici, c'est plus pour dire que pour dire quelque chose. "

04/2006

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Pléiades

L'Age d'homme. Précédé de L'Afrique fantôme

Trois textes plus un : autant de façons de pratiquer l'écriture de soi, autant d'épisodes d'une quête autobiographique. Le premier en date n'aboutit pas tout de suite A un livre. En 1930, Michel Leiris rassemble "des souvenirs d'enfance et d'extrême jeunesse touchant tous A l'érotisme". Il leur destine déjA la place centrale d'un ouvrage plus vaste. Intitulée Lucrèce, Judith et Holopherne, cette "confession" sera reprise, remaniée (autocensurée), dans L'Age d'homme. On en révèle ici, en ouverture, la version originelle. Mais Leiris est las de la vie littéraire. Il accepte de participer A la mission ethnographique Dakar-Djibouti (mai 1931-février 1933). Le voyage n'est-il pas une "expérience poétique" ? Leiris tient un carnet de route. Rapidement, il donne A ses notes un tour personnel ; il ne raconte que les événements auxquels il a lui-même assisté et mêle aux observations ethnographiques des préoccupations plus intimes : rapports avec les autres, sentiments, obsessions érotiques, rêves... A sa publication, en 1934, le livre - L'Afrique fantôme - témoigne d'une pratique de l'autobiographie infléchie par l'expérience ethnologique. Puis Leiris rouvre le dossier de L'Age d'homme. Il révise (adoucit) le texte de 1930. Il y ajoute des souvenirs - les vacances espagnoles de l'été 1935 sont A l'origine de pages sur la tauromachie - et compose un livre de "confessions" qui va du "chaos miraculeux de l'enfance" A l'Age "cruel de la virilité". Sous l'influence de la psychanalyse, L'Age d'homme entend dire "toute la vérité" : nouveau renouvellement dans la pratique autobiographique. A peine achevé, A la fin de 1935, le livre est accepté par Gallimard. Seulement il ne paraît pas. Tout était prêt, mais le public attendra 1939 pour découvrir L'Age d'homme. Entre-temps, en 1938, Leiris est revenu sur la corrida dans Miroir de la tauromachie : la tauromachie est "plus qu'un sport" ; c'est un "art tragique", qui a partie liée avec l'érotisme et le sacré. Et avec l'écriture de soi. Comment tauromachie et autobiographie communiquent-elles ? par la confluence des risques. En 1935, les pages sur la tauromachie de L'Age d'homme ne prennent pas encore en compte l'extension A la littérature d'une esthétique du risque. Mais dans le prière d'insérer joint A l'édition originale en 1939, cette idée est centrale. Et quand Leiris réédite son livre en 1946, il y ajoute une préface intitulée "De la littérature considérée comme une tauromachie" : écrire sur soi, se mettre A nu dans un livre, y confesser déficiences ou lAchetés, c'est créer un objet non pas semblable, mais équivalent A "ce qu'est pour le torero la corne acérée du taureau".

11/2014

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Littérature française (poches)

LA REGLE DU JEU. Tome 1, Biffures

Mesures pour rien, appels du pied, galop d'essai : telles m'apparaissent aujourd'hui ces Biffures rédigées en majeures partie durant l'époque de l'Occupation. L'on n'y trouvera, quant au cadre historique dans lequel ce livre s'inscrit, que les plus vagues et rapides allusions ; c'est à la cantonade que les évènements se déroulent et presque rien n'y vient distraire de sa recherche un auteur qui - fidèle à une habitude tendant à devenir manie - écrit surtout pour voir plus clair en lui-même. Confrontation de souvenirs empruntés à diverses périodes de ma vie mais plutôt à l'enfance (par goût de la cosmogonie autant que par penchant sentimental) ce tome est le premier d'un ouvrage décentré sur des faits de langage et au moyen duquel je me propose de définir ce qui pour moi est " la règle du jeu ", plus pompeusement : mon art poétique et le code de mon savoir-vivre que j'aimerais découvrir fondus en un unique système, ne voyant guère dans l'usage littéraire de la parole qu'un moyen d'affûter la conscience pour être plus - et mieux - vivant. A ce premier dégrossissement d'un premier stock de matériaux succédera un second volume, plus difficile et plus ambitieux. C'est, en effet, à travers les pages futurs de ces Fourbis qu'à la lumière d'autres expériences j'essayerai d'aboutir à une conclusion, souhaitant parvenir à ce terme assez tôt pour la mettre en exercice avant que la vieillesse m'ait biffé du monde ou m'ait trop fourbu.

09/1991

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Pléiades

La règle du jeu

La Règle du jeu constitue une vaste entreprise autobiographique. Tout en étudiant sur le terrain les phénomènes du merveilleux et du sacré, Leiris devient son propre terrain d'observation. En explorant ses souvenirs d'enfance, en faisant son autoportrait, il interroge ce qui le fait écrire et ce que signifie écrire sur soi. Faut-il tout dire ? Comment ne pas fausser la vérité ? Quelles conséquences pour la vie réelle ? Biffures, Fourbis, Fibrilles, Frêle bruit : de 1948 à 1976, Leiris, déclinant sa série des b, f, r, a tendu aux lecteurs ce piège phonétique dans lequel lui-même aime à tomber. La langue qui « fourche » est un outil d'expérimentation du langage. Et l'apprentissage du langage est un domaine à explorer pour l'autobiographe. La mémoire en est un autre, dont la présente édition donne, en appendice, le matériel : les textes qui ont accompagné la genèse et la publication du cycle, et, pour la première fois, l'intégralité du « Fichier de La Règle du jeu », réservoir de souvenirs consignés sur des fiches.

10/2003

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Littérature française (poches)

A cor et à cri

Crier. Parler. Chanter. Tels sont les trois thèmes qui guident ici Michel Leiris. " Obscénité du cri qui, déchirant le voile du silence, semble mettre à nu toute l'horreur. " Paroles : fondement des échanges humains ou clapotis sans lequel il n'y aurait qu'eau morte ? " Quand cela chante à notre oreille ou sur nos lèvres c'est que - fût-ce en les heures les plus noires - un vent fait frémir notre mâture. " De l'inventaire des cris, en deçà de la parole, Leiris s'élève jusqu'au chant. Du cri qui troue le calme plat à la parole qui tresse un lien, puis à l'ivresse du chant, il fait suivre au lecteur l'itinéraire capricieux d'une chasse à la poésie, qui est aussi une lutte contre les déprédations de l'âge ainsi qu'une quête de justification.

09/2000

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Littérature française (poches)

La règle du jeu Tome 4 : Frêle bruit

Avec Frêle bruit, Michel Leiris clôt La règle du jeu. Il a consacré trente-cinq ans à la rédaction d'un ouvrage dont le premier propos est de lier des données tirées de sa vie intime. Ce chercheur obstiné à se regarder lui-même peut affirmer qu'il voulait procéder, pour l'usage de quelques autres autant que pour le sien, à une mise en lumière aussi poussée que possible, à partir de l'échantillon humain qu'il est. Et ce n'est pas seulement par goût mais jugeant qu'en l'espèce l'investigation rationnelle ne pouvait faire plus qu'écarter des ombres que, sans vergogne, il a laissé la poésie primer l'enchaînement logique. Dans ce livre-ci, construit presque musicalement, se mêlent donc à des souvenirs proches ou lointains, et à des idées soit anciennes soit venues chemin faisant, des tentatives plus ou moins expresses d'arriver à des moments de transparence en manipulant le langage pris en soi plus que comme instrument d'un commerce. Aspiration au merveilleux, volonté d'engagement dans la lutte contre les iniquités sociales, désir d'universalisme qui l'a porté à des contacts directs avec des cultures autres que la sienne, telles sont les couleurs qui semblent dominer dans le jeu de cet écrivain, amené par sa conscience aigüe de la marche du temps à essayer maints moyens de conjurer l'horreur dont l'a empli très tôt la perspective de son anéantissement.

03/2001

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Critique littéraire

Operratiques

Operratiques est l'un des importants manuscrits inédits que Michel Leiris a laissés après sa mort. Ce titre est construit à partir d'une juxtaposition de deux termes - opéra et erratique - qui forment ce que l'on appelle un "mot valise" , il place cet ouvrage sous le signe de ce que Michel Leiris lui-même appelait l'une de ses "aficion" - l'autre étant la tauromachie - avec, comme il se doit, ses emportements, ses retraits, ses manies et ses égarements, ses injustices et ses repentirs, avec ses interrogations aussi : celles d'un écrivain pour qui toute réflexion sur l'opéra paraissait être de nature à résoudre quelques-uns des problèmes esthétiques qu'il se posait, entre autres ceux de la "présence" , du "merveilleux" , de la "modernité" ou, plus généralement, du "langage" , en l'occurrence chanté. L'ouvrage est composé de trois mouvements. Le premier aborde l'opéra d'un point de vue objectif, parfois sociologique et même ethnographique, que ce soit par les thèmes de l'exotisme, de l'érotisme, du fantastique, de la pataphysique ou de l'engagement politique dans l'opéra sur lesquels Michel Leiris s'interroge. Le second, le plus important et de nature plus subjective, propose une réflexion sur l'esthétique et sur la dramaturgie de l'opéra, l'auteur évoquant ses souvenirs d'oeuvres vues ou entendues, justifiant ses attirances (Mozart, Verdi), exprimant ses réserves, voire ses répugnances (Wagner surtout), manifestant l'un de ses plus célèbres remords (Puccini), faisant appel à son expérience d'ethnographe et de voyageur (opéra chinois, vaudou), traitant l'opéra comme une fête, comme un plaisir de dilettante, mais aussi, empruntant l'expression d'Antonin Artaud, comme "théâtre de la cruauté" . Le dernier mouvement est surtout consacré aux chanteurs ("monstres sacrés"), à la mise en scène, aux théâtres d'opéra, aux rituels des représentations.

03/1992

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Littérature française (poches)

La règle du jeu Tome 2 : Fourbis

Avide de formuler (au terme d'une recherche basée sur l'expérience vécue) un "savoir-vivre" où poétique et éthique se trouveraient fondues, Michel Leiris poursuit ici l'inventaire de souvenirs qu'il avait commencé dans Biffures, tome premier d'un ensemble intitulé La règle du jeu. Apprivoiser la mort, agir authentiquement, rompre le cercle du moi, tels sont les thèmes majeurs de Fourbis. Paris et ses environs, divers points du sud de la France, l'Afrique, les Antilles, tels sont les lieux où s'agite le meneur de ce jeu. Par échappées, on le voit à son retour des îles s'émouvoir du malaise de notre civilisation occidentale, puis s'unir à ceux qui s'efforcent d'instaurer un ordre plus équitable, mais en définitive n'en pas rabattre d'une exigence à laquelle ne pourrait satisfaire un pragmatisme ennemi de tout abandon à la gratuité de ce qui est pure séduction. L'ouvrage dont fait partie ce livre au titre indicatif d'une persistante incertitude est non seulement un essai autobiographique mais l'historique même de cet essai, car celui qui en est le pivot s'attache à ne jamais perdre de vue le temps triple de sa vie qui s'écoule, du monde qui bouge et des feuillets.

09/1991

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Littérature française (poches)

Aurora

Comme jadis Rome vouait le supplicié à l'escalier des Gémonies, dans ce tumultueux roman d'amour la langue soumet le narrateur, entre l'avant-dernière marche et la rampe-cordelière, la panoplie et la gravure désuète, le souvenir des livres et la profondeur énigmatique d'un corps, à la libre sauvagerie du nom de l'héroïne.

05/1977

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Littérature française (poches)

L'âge d'homme. Précédé de De la littérature considérée comme une tauromachie

Dans la période de grande licence qui suivit les hostilités, le jazz fut un signe de ralliement, un étendard orgiaque aux couleurs du moment. Il agissait magiquement et son mode d'influence peut être comparé à une possession. C'était le meilleur élément pour donner leur vrai sens à ces fêtes, un sens religieux, avec communion par la danse, l'érotisme latent ou manifesté, et la boisson, moyen le plus efficace de niveler le fossé qui sépare les individus les uns des autres dans toute espèce de réunion.

08/1973

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Critique littéraire

Journal (1922-1989)

Tenu d'octobre 1922 à novembre 1989, le journal de Michel Leiris n'est intime qu'en raison d'une classification commode. Tout au long de ces pages, c'est sur le sens autant que sur la fonction d'une telle entreprise que Leiris s'interroge, s'attachant à y " projeter son propre reflet d'une manière absolument concrète ", c'est-à-dire sans retouches ni ornements. Notées au jour le jour, avec des interruptions allant parfois jusqu'à des mois, voire des années - périodes où il se trouve en voyage ou en mission ethnographique, mais qu'il a retracées dans des carnets jusqu'à présent inédits -, les observations et réflexions sont plutôt celles d'un journal d'enquête dont soi-même serait devenu à la fois l'objet, l'informateur et l'interlocuteur. Ni Mémoires, ni chroniques, ni " confessions " donc, mais journal à bâtons rompus comme cela peut se dire d'une conversation, qui confère de la présence, donne de la voix à ce document publié ici dans son intégralité. En même temps qu'il éclaire sous divers angles, à différents moments d'élaboration, une oeuvre qui s'est voulue essentiellement autobiographique, ce journal réfléchit les mouvements de pensée et de création qui, de notre modernité, ont cherché à se porter à la pointe non sans parfois la contester, et auxquels Michel Leiris a adhéré : du surréalisme à l'existentialisme, en passant par la psychanalyse et l'ethnologie.

09/1992

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Ethnologie

Cinq études d'ethnologie

Qui sont ces gens que nous appelons " les sauvages " ? Comment réagissent-ils par rapport à nous ? Sommes-nous certains de les " voir " et de les comprendre ? Là réside l'essentiel de la recherche ethnologique de Michel Leiris. Elle le conduit à s'interroger sur le colonialisme et sur le racisme, sur le sens de la culture, à montrer la pluralité des civilisations. Comme chez Montaigne, la quête d'un homme total se situe au centre de son œuvre littéraire. Ses écrits ethnologiques en sont l'indispensable complément.

08/1988

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Littérature française

La règle du jeu Tome 2 : Fourbis

Apprivoiser la mort, agir authentiquement, rompre le cercle du moi, tels sont les thèmes majeurs de Fourbis. Paris et ses environs, divers points du sud de la France, l'Afrique, les Antilles, tels sont les lieux où s'agite le meneur de ce jeu. Par échappées, on le voit à son retour des îles s'émouvoir du malaise de notre civilisation occidentale, puis s'unir à ceux qui s'efforcent d'instaurer un ordre plus équitable, mais en définitive n'en pas rabattre d'une exigence à laquelle ne pourrait satisfaire un pragmatisme ennemi de tout abandon à la gratuité de ce qui est pure séduction.

09/1955

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Littérature française

FIBRILLES

Avec Fibrilles, l'auteur constate que son vrai problème a toujours été celui-ci : comment devenir intégralement un poète, sentant, parlant et agissant comme tel ? Au bout de multiples recherches, épisodes réels et épisodes rêvés, voyages à travers maints pays (y compris la Chine et les marais infernaux), le voilà revenu à son point de départ. Il sait seulement que la question vitale qu'il se posait ne peut recevoir de réponse... A moins que jouer une semblable partie - quitte à gravement s'y brûler - ne soit, précisément, cette réponse.

09/1966

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Poésie

Haut mal. suivi de Autres lancers

"N'ayant jamais eu de facilité pour écrire, nous confie Leiris, "à tel point que, pendant longtemps, l'idée ne me serait pas venue que je puisse être un jour ce qu'on appelle un écrivain", il a d'abord considéré l'inspiration poétique comme "une chose tout à fait rare, un don momentané du ciel, qu'il s'agissait pour le poète d'être en état de recevoir, au prix d'une absolue pureté, et en payant de son malheur le bénéfice fortuit de cette manne". C'est donc en triomphant de toutes ces difficultés, et conscient de cette résistance qu'elles opposaient à sa volonté d'entrer dans l'univers de la transe et de la possession médiumniques, que Leiris est devenu l'auteur des poèmes de Haut mal, et de tous ceux qui ont suivi". Alain Jouffroy.

02/1969

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Beaux arts

Francis Bacon, face et profil

Michel Leiris traque dans l'art de Francis Bacon la hantise de la part de l'animalité en l'homme, dans ses différentes phases qui vont amener l'artiste à "peindre le cri plutôt que l'horreur" , à violenter sa peinture plutôt que l'image de l'humanité. Après une enfance maladive et une formation d'autodidacte à l'école de la bohème, entre Paris et Berlin, le peintre Francis Bacon s'impose à partir de 1945, au lendemain de la guerre, avec une peinture de l'horreur : corps crucifiés, chairs exsangues torturées par sa palette et un style à la fois sauvage, expressionniste et raffiné.

06/2015

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Critique littéraire

Roussel and Co.

Michel Leiris aura au moins laissé une oeuvre inachevée : la biographie que, depuis la mort de Raymond Roussel, il avait envisagé de consacrer au " plus grand magnétiseur des temps modernes " (André Breton) dont le timbre de la voix (dans son enfance) puis le style d'écriture (plus tard) l'avaient littéralement fasciné. Dans une lettre à André Schaeffner du 8 mars 1935, le ton est donné, le programme en quelque sorte fixé ; il projette de mener cette enquête en parallèle à celle qu'il entend conduire sur lui-même, escomptant peut-être un effet de miroir : " Quant à moi, note-t-il, je prépare un travail sur Raymond Roussel et ai repris, en l'amplifiant beaucoup, un ancien essai autobiographique " (qui deviendra L'Age d'homme). De ce souci, mais aussi de cet échec, témoigne le Cahier Roussel retrouvé dans les papiers de Leiris par Jean Jamin qui en a établi le texte publié ici pour la première fois. Commencé probablement à son retour de la mission Dakar-Djibouti et poursuivi sa vie durant, ce cahier contient bien sûr la matière de ses différents écrits sur Roussel mais surtout ce qu'il n'a pas voulu transmettre ou n'a pas su dire autrement que dans ces notes. Et particulièrement un ensemble de considérations sur les Nouvelles Impressions d'Afrique révélant combien la radicalité de la démarche de Roussel aura hanté Leiris, bien au-delà du langage. Du coup, c'est l'oeuvre et même la vie de Leiris qui demandent à être reconsidérées à cette lumière, comme le montre Annie Le Brun dans la présentation et les annotations à ce volume, rassemblant non seulement la totalité des textes sur Roussel (articles, notes ou extraits d'ouvrage) publiés de son vivant par Leiris mais encore la correspondance, en partie inédite, que l'un et l'autre ont échangée entre 1915 et 1933.

11/1998

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BD jeunesse

Antoine et la fille trop bien

Comme chaque année, les vacances d'éte ont commencé dans la grande maison familiale. Antoine, adolescent fluet, s'ennuie un peu. Il traîne, maussade, dans un short trop grand, avec son petit frère qui le colle. Heureusement, la jolie Adèle, fille d'une amie de sa mère, est là...

01/2021

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Religion

Vie de Saint Antoine de Padoue

"La vie que nous allons écrire n'est qu'une série de merveilles : merveilles dans son enfance, merveilles dans sa jeunesse, merveilles dans son apostolat. Tous les miracles des apôtres, comme une nouvelle Pentecôte. Des extases presque continuelles, des visions célestes, des entretiens sublimes avec Marie, la Reine du ciel qui, elle-même, venait placer dans ses bras son divin Enfant : le ciel entr 'ouvert et contemplé par avance ! " Pour écrire, ou lire, une biographie de saint Antoine de Padoue, il ne faut pas avoir peur du surnaturel car sa vie entière de saint de tous les miracles, du saint le plus populaire dans le monde, plonge dans le surnaturel. On sait que le P. Marie-Antoine y est lui-même à l'aise, sans le moindre respect humain ni crainte de mettre les points sur les i. En témoigner, pour lui, c'est rendre justice à Dieu de son amour pour les hommes. Et c'est convaincre les hommes de la douce espérance d'être follement aimés, et entendus, de Dieu. C'est être missionnaire. Saint Antoine est l'ami des pauvres et des enfants, ajoute-t-il. "Ce divin Enfant qu'il tient dans ses bras est à la fois Créateur et Rédempteur. Par sa puissance, Dieu vient au secours des êtres qu'il a créés ; par sa souffrance, il rachète l'homme qui l'a offensé." D'où son appel aux riches de ce monde. "Dieu, lui fait-il dire, vous donne la gloire de participer à sa puissance. Vous l'exercez en venant au secours du pauvre. Et il donne aux pauvres et aux éprouvés la gloire, plus grande encore, de participer à ses souffrances ; par elles, ils font la conquête du Paradis dont ils vous ouvrent, si vous faites la charité, les portes éternelles." C'est par la charité, concrétisation de l'amour, qu'au-delà de tout clivage, se cimente l'unité à venir, signe annonciateur du retour du Christ prédit par l'Ancien comme le Nouveau Testament. En ce sens, saint Antoine de Padoue est appelé à être, plus que jamais, le saint du monde.

05/2020

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Littérature française

Aventures et mésaventures d'Antoine Leroi

C'est l'histoire vraie d'un homme qui a vécu plusieurs vies en une seule : pilote, musicien, acteur, entrepreneur... Vous allez découvrir un élève peu studieux, mais qui a laissé libre cours à sa jeunesse. Perte de contrôle, perte de moteur, perte de position, expérience de mort imminente : vous allez voir comment Antoine a plusieurs fois croisé la mort, pour finalement retomber sur ses pattes sain et sauf, les deux pieds sur terre. Vous allez finalement faire connaissance, au travers de ce recueil de tranches de vie, avec un personnage à la destinée extraordinaire et au verbe haut. L'ennui n'a qu'à bien se tenir ! Comme son personnage, inspiré d'Antoine de Saint-Exupéry, Richard Landreville a vécu plusieurs vies en une seule. Dès 15 ans, il a vu la mort de près à plusieurs reprises. A 16 ans, il entame des études pour devenir pilote d'avion. Cinq ans plus tard, il change de vie, pour devenir musicien et comédien, en France et en Amérique du Nord. A 28 ans, il revient à ses premières amours, volant aussi bien sur des petits bimoteurs que sur les Jumbo-jet des lignes internationales, parcourant l'Amérique, l'Europe et l'Afrique. Alors pilote vérificateur sur Airbus 330, sa carrière s'arrête brusquement à 54 ans, à cause d'un accent cérébral. Commence alors une longue convalescence pour réapprendre à parler, lire et à écrire, trajet conclu par ce récit autofictif convoquant magnifiques aventures et petites mésaventures.

02/2021