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Vladimir Arseniev

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Histoire internationale

Le Roman du Kremlin

Dressant ses murailles au cœur de Moscou, symbole du pouvoir absolu des tsars puis des dirigeants communistes, le Kremlin n'a cessé de fasciner et d'inquiéter. C'est qu'il est, depuis toujours, un lieu de mystères. Ses palais fastueux, ses sanctuaires, ses souterrains ont été les témoins des cruautés et des orgies d'Ivan le Terrible. Après la longue parenthèse de Saint-Pétersbourg, capitale à l'européenne voulue par Pierre le Grand, il incarne la dictature totalitaire et la paranoïa stalinienne. Jusqu'aux années 1990, il reste le point de mire des journalistes, diplomates et " kremlinologues ", soucieux de décrypter les luttes de pouvoir derrière le masque impavide des Brejnev et des Andropov... Se fondant sur des archives et des témoignages inédits, fort de sa connaissance des arcanes politiques de son pays (il fut diplomate durant la période des grands bouleversements à l'Est), Vladimir Fédorovski fait revivre des ombres shakespeariennes : Lénine affaibli et quasi prisonnier, Dzerjinski déchaînant la terreur révolutionnaire, Beria éliminé par Khrouchtchev... Du célèbre agent double Kim Philby à Vladimir Poutine, chef du KGB devenu président, il nous montre comment l'histoire russe, obstinément, se constitue autour du couple paradoxal que forment le tsar et l'espion. Et ce passionnant récit d'histoire, couronné par le prix Louis-Pauwels 2004, est aussi le plus précieux des guides pour qui veut visiter Moscou.

09/2005

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Poches Littérature internation

La défense Loujine

De tous mes livres russes, " La défense de Loujine " est celui qui contient et dégage la plus grande " chaleur " - ce qui peut paraître curieux, sachant à quel suprême degré d'abstraction les échecs sont supposés se situer. En fait, Loujine a paru sympathique même au gens qui ne comprennent rien aux échecs et/ou détestent tous mes autres livres. Il est frustre, sale, laid - mais comme ma jeune fille de bonne famille (charmante demoiselle elle-même) le remarque si vite, il y a quelque chose en lui qui transcende aussi bien la rudesse de sa peau grise que la stérilité de son génie abscons. Vladimir Nabokov.

04/2001

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Poches Littérature internation

La vraie vie de Sebastian Knight

Deux mois après la mort du célèbre romancier Sebastian Knight, son jeune frère entreprend d'écrire sa biographie, de démêler le vrai du faux d'une destinée hors du commun. Qui était Sebastian Knight ? L'écrivain respecté, salué par ses pairs, ou l'homme secret profondément marqué par deux étranges histoires d'amour ? Sous la forme d'une enquête haletante, le premier roman que Nabokov signa en anglais constitue une réflexion amère sur l'impossibilité de parvenir à connaître la vraie vie d'un autre être, fût-ce du plus proche.

05/1979

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Policiers

L'attrait de l'opprimé. Un intermède

Amarantha et son amant Walter, éditeurs au sein de la maison américaine Munchin and Munchin, rencontrent d'importantes difficultés dans leur entreprise. Ils peinent à dénicher le manuscrit qui fera enfin leur renommée et les tirera de cette mauvaise passe. La situation paraît insoluble, jusqu'au jour où Walter apprend que son ami Chirpie, patriote convaincu et excellent tireur, vient d'être enrôlé par deux hommes mystérieux pour perpétrer un assassinat politique en France. D'abord très sceptique, Walter finit par voir dans cette affaire l'occasion rêvée de mettre un terme à tous ses ennuis. Il va lui-même écrire un livre qui relatera l'événement de l'intérieur, grâce aux précieuses informations fournies par Chirpie... Il pourra ainsi faire prendre à l'Histoire le tour qui lui conviendra le mieux, et rédiger le best-seller tant attendu Mais en s'engageant au coeur de l'action, Walter ignore que nombre d'imprévus l'entraîneront bien au-delà du simple rôle d'écrivain auquel il se destinait... Avec un humour noir acéré, Vladimir Volkoff dépeint en profondeur une palette de personnages cyniques et sans scrupules, pris dans le tourbillon qu'ils ont eux-mêmes engendré pour satisfaire leur cupidité et leurs ambitions les plus perfides. Un récit haletant entre Paris et les Etats-Unis, des bas-fonds de la société jusqu'au coeur de l'élite, où se mêlent raffinement et corruption.

03/2013

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Poches Littérature internation

Invitation au supplice

Cincinnatus C..., condamné à mort, est détenu dans une prison extraordinaire, nantie d'un personnel non moins bizarre. Importuné par d'étranges visiteurs qui viennent le tourmenter dans son cachot, chacun à sa manière, rongé par la peur du supplice dont il ignore la date, le détenu ne cesse de ruminer son cas : " Il n'est pas comme les autres : il reste imperméable à la lumière. " A la suite d'un ultime cauchemar, sonne l'heure du supplice. Mais, avant que le bourreau n'ait achevé son geste fatal, Cincinnatus se relève du billot, descend les marches de l'échafaud et se dirige du côté " où se tiennent les êtres semblables à lui ".

02/1980

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Littérature étrangère

Nouvelles complètes

Ecrits en russe, puis en anglais avec l'aide de son fils Dmitri, les 64 chefs-d'oeuvre retenus par Nabokov pour l'édition de ses Nouvelles complètes. Les premières parurent dans les revues de l'émigration, d'autres furent réunies en recueil dès que Nabokov eut gagné un vaste public, d'autres enfin furent publiées dans de grands journaux américains. Autobiographiques - comme "Premier amour" , la plage de Biarritz inchangée depuis l'impératrice Eugénie, des femmes en col de satin perle aux ombrelles volantées, un amoureux transi de sept ans et un début d'enlèvement -, imprégnées de la mélancolie de Russes déracinés et viveurs, ou récits de passion brûlante comme "Un Léonard" , toutes ces nouvelles d'une grande intensité poétique révèlent la variété d'un talent qui donne ici, dans des récits concis, le concentré du génie que déploiera Nabokov dans ses romans.

04/2010

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Littérature étrangère

Roman

Le roman de Vladimir Sorokine s'ouvre sur des pages marquées au coin de la grande littérature russe du XIXe siècle. Au fil du récit et de l'action, l'auteur revisite, tour à tour, Pouchkine, Tolstoï, Tourgueniev et bien d'autres. La Russie des profondeurs, intemporelle, apparaît riche, chaleureuse, drôle, émouvante, aimant le bon boire et le bien manger. La maestria de Sorokine est ici éblouissante. Mais imperceptiblement le tableau se déconstruit et emporte brutalement le héros vers un destin contemporain et un dénouement stupéfiant qui laisse le lecteur effaré. Connu dans les milieux non-conformistes depuis la fin des années soixante-dix, Vladimir Sorokine devient un écrivain russe majeur après l'effondrement de l'Union soviétique. Ses romans, nouvelles, récits et pièces de théâtre sont de véritables événements, suscitant louanges, critiques acerbes, contestations, indignation. Ecrit dans les années 1985-1989, Roman est un des chefs-d'œuvre de l'auteur.

02/2010

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Poches Littérature internation

Les deux soeurs ou l'art d'aimer

En 1772, Catherine de Russie offre à son jeune amant le comte Zadonski un traité rédigé de sa main, De l'art d'aimer et d'être aimé. Un siècle et demi plus tard, Lev Zadonski, sa femme et ses deux filles fuient la Russie bolchevique, emportant avec eux le précieux manuscrit transmis de génération en génération. D'Odessa à Istanbul, du Caire à Paris et à Londres, le destin des Zadonski va se mêler à celui de l'émigration russe, avec ses misères, ses grandeurs, ses métamorphoses. Epouse d'un noble anglais, Antonina Zadonski partagera les combats de Churchill et de la France libre. Anastasia, sa sœur, ne résistera pas à l'appel du pays natal et connaîtra les horreurs du stalinisme. Mais, par-delà les tempêtes du siècle, le sésame de leurs destinées et de celle de cent autres personnages autour d'elles - demeurera ce livre de l'art d'aimer. Ecrivain, journaliste et diplomate russe, Vladimir Fédorovski a retrouvé, pour nous conter cette saga de notre temps, le souffle d'un Pasternak et de son inoubliable Docteur Jivago.

06/1999

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Philosophie

La justification du bien. Essai de philosophie morale

A l'occasion du centenaire de la publication de l'ouvrage majeur du grand philosophe russe, cette nouvelle édition de la traduction française parue en 1939 et maintenant épuisée, s'impose d'autant plus qu'il est devenu un auteur de référence dans les pays de l'ancienne URSS. Vladimir Soloviev peut donc à nouveau tenir son rôle de penseur oecuménique. On peut même dire que cette vocation va maintenant prendre toute sa dimension et l'on observe la création de Sociétés V. Soloviev aussi bien en Russie, qu'en France, en Suisse et aux Etats-Unis. Sept ouvrages de Soloviev, dont on trouvera ci-après la liste, sont actuellement disponibles en français et La justification du bien va ainsi compléter cette importante bibliographie. Il faut espérer que l'oeuvre de ce grand philosophe ne sera pas réservée aux spécialistes de la pensée religieuse russe, mais prendra toute l'importance qui lui revient parmi les classiques de la philosophie moderne. La spécificité de la philosophie morale de V. Soloviev est évoquée dans l'introduction de ce volume et son originalité ne le cède en rien à celle d'un Schopenhauer, d'un Kierkegaard ou d'un Nietzsche, qui ont trouvé une si remarquable diffusion dans la philosophie contemporaine, comme en témoignent à leur manière les manuels d'histoire de la philosophie. Il faut aussi souhaiter cette ratification universitaire de ]'oeuvre du grand penseur russe, qu'un auteur comme Urs von Balthazar a été jusqu'à mettre en parallèle, pour l'Orient chrétien, avec l'imposante thèse thomiste pour l'Occident.

03/1997

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Histoire internationale

La volupté des neiges. Les grandes amoureuses russes

La Russie éternelle est au coeur de l'oeuvre de Vladimir Fedorovski. Tsarines redoutées, égéries exaltées ou femmes de l'ombre, l'auteur du Roman de Saint-Pétersbourg évoque aujourd'hui les grandes amoureuses de son pays, leur destin, leurs secrets, et révèle les clés de leurs coeurs. Amours de la Grande Catherine et du beau Potemkine, de la flamboyante Katia Dolgorouki et du tsar Alexandre II, relations orageuses de Sophie et Léon Tolstoï, passion folle de madame Hanska pour Honoré de Balzac, ou encore d'Olga Knipper pour Anton Tchekhov... Des ors du Kremlin aux steppes enneigées de Sibérie, d'Odessa à Iasnaïa Poliana, le grand roman de ces âmes en quête d'absolu, en proie à tous les excès.

04/2015

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Histoire internationale

Les Tsarines. Les femmes qui ont fait la Russie

En Russie, l'influence des femmes en politique a pris racine dans une étonnante tradition historique devenue un véritable phénomène de civilisation. Celles que l'on a coutume d'appeler les " Tsarines ", même lorsqu'elles n'ont aucun lien avec la famille impériale, voient leur pouvoir prendre corps au XVIIIe siècle, où les femmes régnèrent sans interruption. Le XIXe siècle est celui des Tsarines de l'ombre. Des palais de Saint-Pétersbourg aux souterrains du Kremlin, les égéries occultes d'Alexandre Ier et Alexandre II, Mme de Krüdener et la célèbre Katia Dolgorouki, eurent une influence politique notable. Sans oublier la femme de Nicolas II et son redoutable directeur de conscience, Raspoutine. L'époque contemporaine a perpétué cette tradition, de l'égérie secrète de Brejnev, dont très peu connaissent l'histoire, à Raïssa Gorbatchev, qui joua lors de la perestroïka un rôle de premier plan. Tatiana, la fille de Boris Eltsine, releva le défi de ces Tsarines qui, encore aujourd'hui, règnent dans l'ombre.

03/2006

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Histoire internationale

Poutine de A à Z

La tension internationale, la crise ukrainienne, le retour à une nouvelle guerre froide, la crise syrienne et, dernièrement, l'élection de Donald Trump, ont porté la personnalité de Poutine au pinacle. Depuis son arrivée au pouvoir suprême, en 2000, son aura n'a cessé de croître. Par-delà les appréciations, ce livre propose de déchiffrer ce phénomène par le biais de multiples clefs et analyses : la psychologie de Poutine, sa carrière de leader politique, mais aussi la géographie et l'histoire de son pays. Poutine devient ainsi un refl et de la Russie, avec sa force et ses faiblesses, ses fantasmes et ses hantises. Mais c'est aussi un livre de révélations sur un personnage hors normes, sur son entourage, son système, sa vie personnelle et ses méthodes. Bousculant les idées reçues et l'esprit politiquement correct, Poutine de A à Z dessine le portait inattendu de l'homme fort de la Russie.

03/2017

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Littérature étrangère

Les Cinq

C'est en 1935, après avoir sillonné l'Europe et la Palestine, que Vladimir Jabotinsky entreprend un voyage imaginaire dans la ville d'Odessa qui l'avait vu naître quelque cinquante-cinq ans plus tôt. Il est alors l'un des leaders de l'Organisation sioniste mondiale, mais aussi l'auteur de feuilletons littéraires qui passionnent les lecteurs des Nouvelles d'Odessa. Publié à Paris dans la revue de l'émigration Rassviet, en 1936, mais jamais traduit en français, Les Cinq est un hymne élégiaque à l'Odessa de sa jeunesse, qu'il ne reverra jamais. Il dépeint le monde perdu des juifs dans toute sa couleur et sa vitalité, sa vulnérabilité historique et son éternel optimisme. L'histoire de la famille Milgrom au tournant du siècle se confond avec le destin de sa ville. Les cinq frères et sœurs, pris dans la tourmente, vivront, chacun à sa manière, la confusion et la décadence de ce monde qui disparaîtra bientôt dans les secousses de l'Histoire. Rarement l'amour d'une ville et le présage de sa fin se sont mariés de manière aussi poignante que dans ce merveilleux roman, dont certaines pages comptent parmi les plus belles de la littérature russe. La langue savoureuse et subtile, aux tournures baroques et aux emprunts du yiddish, du polonais ou de l'ukrainien, rattache Jabotinsky aux grands écrivains odessites, tels Isaac Babel ou Valentin Kataïev ; et Les Cinq nous apparaît ici comme un chef d'œuvre de la littérature européenne.

03/2006

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Poches Littérature internation

Journée d'un Opritchnik

Moscou, 2028. Une oligarchie sanguinaire exerce sur la Russie un contrôle totalitaire absolu. Equipés d'une technologie ultra-moderne, les opritchniks plongent le pays dans un féodalisme sanglant. Parmi eux, Komiaga, qui, entre deux séances de prière ou d'orgie, liquide un aristocrate, détourne des fonds à la frontière chinoise ou enquête sur un poème calomniant le gendre du souverain...

02/2010

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Economie

Souvenirs d'un chef d'escale Belge juif polyglotte, en Flandre ou ailleurs (récits)

Dans ce récit, le narrateur, ancien mécano, reçoit un manuscrit composé d'une douzaine de récits qui de Ténérif à Hambourg, de Majorque à Moscou, de Sidney à Ostende ou Marseille, le font voyager dans l'univers si particulier des stations managers. Les vieilles tiges de nos compagnies aériennes tout comme les rampants se retrouveront dans ces pages et tout utilisateur de nos lignes, nostalgique du temps où prendre l'avion était avant tout une suite de rencontres, une belle aventure humaine.

07/2014

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Littérature étrangère

La Vénitienne et autres nouvelles. Précédé de Le rire et les rêves et de Bois laqué

Ce recueil réunit les premiers textes de prose écrits en anglais par l'auteur de Lolita mais également des nouvelles russes restées inédites, ou bien n'ayant pas refait surface depuis leur publication, au début des années vingt, dans différents journaux émigrés de Berlin. Dans ces nouvelles, il flotte un air de nostalgie et de haute poésie, et comme la prémonition que le rire et le lyrisme désenchanté sont les grandes figures de style d'une littérature de l'exil. Les protagonistes sont pour la plupart des artistes ou de jeunes expatriés, partagés entre plusieurs lieux de résidence, Berlin, l'Angleterre, Zermatt, un port du sud de la France ou bien les anciens domaines d'une enfance russe. Invariablement, la mémoire, sinon son reflet poétique, apaise comme un baume réparateur les plaies encore ouvertes de l'expatriation. Ainsi, dans Le lutin, un esprit des forêts russes vient rendre visite au narrateur dans son pays d'adoption. Dans Bruits, évocation admirable d'une liaison de jeunesse en Russie, Nabokov paraît trouver le secret de son art : rendre l'ordinaire extraordinaire. Dans Un coup d'aile, Kern voit sa vie comme "une suite mouvante de paravents multicolores". Dans La Vénitienne, Nabokov installe les trompe-l'oeil et les pièges de son oeuvre future. Littéralement fasciné par un portrait de dame de Sebastiano del Piombo dans un château anglais, un étudiant de Cambridge pénètre dans le tableau puis se fige et disparaît dans la réalité de l'art. Comme dans Bois laqué et Le rire et les rêves, deux essais qui ont valeur de manifeste littéraire, Nabokov s'interroge sur le pouvoir de transfiguration de la littérature et paraît ouvrir ici une large fenêtre sur la mise en abîme de ses univers secrets.

03/1991

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Sciences politiques

Le roman vrai de la manipulation

La manipulation est partout : de l'empoisonnement d'ex-espions russes à Londres à l'affaire de l'immixtion des amis du Kremlin dans l'élection de Donald Trump, en passant par le détournement des données de Facebook. Elle est devenue une obsession de ce début de XXIe siècle, relayée et amplifiée par les réseaux sociaux et les nouveaux médias. Familier des arcanes du Kremlin, Vladimir Fédorovski a mené pour nous une enquête d'une brûlante actualité, nourrie de témoignages originaux et d'archives inédites. On y croise des personnages envoûtants, maîtrisant à la perfection l'art de la manipulation : un James Bond soviétique influençant le président Kennedy, des agents de la CIA qui intriguent pour la réélection de Boris Eltsine, un jeune agent du KGB nommé Poutine qui manoeuvre pour s'imposer au Kremlin. Vladimir Fédorovski nous livre aussi le manuel de séduction du KGB au masculin et... au féminin. Un ouvrage fascinant pour apprendre, auprès des plus grands manipulateurs de ce siècle, à devenir irrésistible. Dans ce monde en miroir, la réalité dépasse souvent la fiction et les faits historiques sont parfois dignes des plus grands romans policiers.

11/2018

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Poches Littérature internation

Roi, dame, valet

"J'ai retenu trois figures, toutes de coeur, tandis que j'écartais une partie de moindre importance. Les deux nouvelles cartes qui m'ont été distribuées pouvaient justifier la manoeuvre, car j'ai toujours eu la main heureuse au poker. Discret, furtif, pointant à peine à travers la fumée piquante du tabac, le bord d'une carte se fraye un chemin sous mon pouce. As de cœur, qu'on appelle coeur de grenouille en Californie. Et les grelots du joker ! Il ne me reste qu'à espérer que mes bons vieux partenaires dont les jeux regorgent de quintes et de mains pleines penseront que je suis en train de bluffer". Vladimir Nabokov.

04/2017

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Philosophie

L'ironie

Qu'est-ce que l'ironie ? Quelles en sont les formes ? Quels en sont les pièges aussi ? Autant de délicates questions auxquelles l'auteur répond, non sans ironie lui-même, avec l'aide d'une infinité d'exemples qui montrent son immense culture, musicale aussi bien que philosophique. Sommairement, qu'est-ce que l'ironie, sinon la conscience, mais une bonne conscience joyeuse, ce en quoi elle se distingue de l'hypocrisie ? Pas d'humour sans amour, ni d'ironie sans joie. L'ironie, en somme, sauve ce qui peut être sauvé. Elle est mortelle aux illusions ; partout elle tisse les toiles d'araignée où se prendront les pédants, les vaniteux et les grotesques. " Ironie, vraie liberté ! ", s'écrie Proudhon au fond de sa cellule de Sainte-Pélagie. L'ironie remet tout en question ; par ses interrogations indiscrètes elle ruine toute définition, dérange à tout moment la pontifiante pédanterie prête à s'installer dans une déduction satisfaite. Grâce à l'ironie, la pensée respire plus légèrement quand elle s'est reconnue, dansante et grinçante, dans le miroir de la réflexion.

01/2011

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Littérature étrangère

Adieu aux illusions. Une vie entre la Russie et l'Amérique

Dans Adieu aux illusions, Vladimir Pozner, éminent journaliste russo-américain, revient sur sa vie et sur sa désillusion face au pouvoir soviétique. Né à Paris, Vladimir Pozner grandit à New York de parents russes émigrés, qui décident de retourner vivre...

04/2015

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Littérature étrangère

Adieu de nulle part

Adieu à qui ? A l'enfant que Vlad Samsonov a été, adieu aux siens, morts ou expatriés qu'il a perdus. Adieu de nulle part ou de partout, comme on voudra : c'est un adieu clamé sur le ton prophétique durant des années par le jeune Maximov dans ce roman-ci, entièrement autobiographique. Ballotté entre des parents mal accordés dans un pays en guerre, livré aux tourments du stalinisme et aux désordres de l'exode, commettant de menus larcins qui le mèneront de prison en prison à travers la Russie, la Sibérie, le Caucase, l'Asie centrale, un petit truand s'achemine vers sa vocation d'écrivain. Le vaste cadre de ses tribulations, l'infinité des microcosmes qu'il traverse, la rapidité des changements de tableau rendent la lecture de ce livre très attachante et d'autant plus vivante que son langage recouvre une vaste palette passant par le parler des campagnes, le jardin des prisons et la langue propre de l'auteur, très belle.

04/1977

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Littérature étrangère

Les coeurs des quatre

Une jeune championne de tir au pistolet qui ne se prive pas d'exercer son talent ; un jeune garçon qui s'émancipe de ses parents au point de prendre part à leur assassinat ; un vieux qui, tout en participant au gigantesque jeu de massacre, assure que l'innocence et la morale ne lui sont pas étrangères ; et le chef, solide, peu loquace, doué d'une volonté de fer qui conduit le groupe à la réussite d'une mission mystérieuse... Tout dans ce roman est parodique et déroutant. Parodique, au premier chef, car cette abracadabrante histoire tient à la fois du roman d'espionnage et du roman socialiste. Déroutant, car cette parodie est détournée de toutes les façons par l'absurdité et que le mystère général qui entoure les personnages, leur mission, leurs actes, génère une impression d'irréel, une sorte d'implosion de la réalité.

05/1997

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Littérature étrangère

Le prisonnier du Caucase. Et autres nouvelles

Quelle place la beauté peut-elle trouver au milieu de la guerre ? Qui, des deux adversaires, est le prisonnier de l'autre, dans un conflit comme celui du Caucase ? Telles sont les questions abordées par Makanine dans la nouvelle titre de ce recueil, à travers l'histoire d'un soldat russe fasciné par son jeune prisonnier caucasien. Si la toile de fond du récit - l'enlisement militaire russe dans le Caucase - est d'une actualité politique brûlante, " Le prisonnier du Caucase " est avant tout une magistrale leçon de littérature, un texte d'une force visionnaire indiscutable, reconnu comme tel dès sa publication. Dans " La lettre A ", Makanine revient sur le passé soviétique du pays, en décrivant la lente décomposition d'un camp du goulag en Sibérie. " L'antileader " quitte le terrain politique ou historique des deux premières nouvelles pour raconter une guerre plus intime : celle que mène Kourenkov, un brave plombier, contre ses propres démons, la jalousie et la violence. " Une bonne histoire d'amour ", qui clôt le recueil, brosse le portrait d'un couple cynique et arriviste qui, après avoir subi de plein fouet les bouleversements de l'Histoire russe, cherche à se faire une place dans la nouvelle société... Ces nouvelles composent une brillante radioscopie de la Russie d'aujourd'hui, mais nous interrogent aussi sur la place que nous accordons à la beauté et aux sentiments dans nos vies. Vladimir Makanine, un des grands maîtres de la littérature russe contemporaine, fait une nouvelle fois la preuve de l'étendue de son immense talent.

02/2005

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Critique littéraire

Béni soit l'exil ! Propos d'un éditeur engagé

Béni soit l'exil ! Un titre énigmatique pour un livre-confession retraçant le parcours de Vladimir Dimitrijevic (1934-2011), fondateur des éditions L'Age d'Homme, passeur de culture et, avant tout, homme engagé et visionnaire. De 1996 à 2011, année de sa mort accidentelle, Vladimir Dimitrijevic et Gérard Conio ont eu de longs entretiens qu'ils ont décidé d'enregistrer. Leurs discussions à bâtons rompus portaient sur le coeur de leur métier et de leur vie, la littérature, mais aussi sur la vision du monde très particulière de Vladimir Dimitrijevic. Fuyant la Yougoslavie communiste, Vladimir Dimitrijevic arrive en Suisse en 1954. Après avoir été ouvrier d'usine puis libraire, il fonde en 1966 les éditions L'Age d'Homme. Ses premières publications dessineront la colonne vertébrale de son métier d'éditeur : Aimé Pache, peintre Vaudois de Charles-Ferdinand Ramuz, et Pétersbourg d'Andreï Biely. Orient et Occident, racines et avant-garde. Ces entretiens abordent des sujets aussi variés que le phénomène communiste, la crise de la société occidentale, le rôle fondamental du livre dans le combat pour la liberté. Grâce à sa vision du métier d'éditeur, nourri à la source vivifiante de la littérature universelle, Vladimir Dimitrijevic a offert aux lecteurs une vision radicalement différente, voire révolutionnaire, de l'écriture, développant une pensée condensée que Gérard Conio, par ses questions et ses réflexions, a permis de formuler. Bien plus qu'un livre d'entretiens, Béni soit l'exil ! est un témoignage sur l'oeuvre des écrivains publiés par Vladimir Dimitrijevic (Alexandre Zinoviev, Milos Tsernianski, Paul Florensky, Vladimir Volkoff, Georges Haldas, Stanislaw Witkiewicz, Ivan Gontcharov et tant d'autres), sur la représentation des chimères du monde contemporain, sur les engagements d'un homme qui, se consacrant corps et âme au métier littéraire, a marqué par son univers riche et multiple des générations de lecteurs en leur faisant découvrir le vaste archipel de la littérature slave et de l'orthodoxie.

03/2017

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Critique littéraire

Littératures. Volume 2, Gogol, Tourguéniev, Dostoïevski, Tolstoï, Tchekhov, Gorki

" La littérature, la vraie littérature, ne saurait être avalée d'un trait comme une potion bienfaisante pour le coeur ou le cerveau. La littérature doit être émiettée, disséquée, triturée ; vous devez sentir son parfum délicieusement âcre dans le creux de votre main, vous devez la mastiquer, la rouler sur votre langue avec délices ; alors, et seulement alors, vous apprécierez son incomparable saveur à sa juste valeur, et ces fragments, ces miettes redeviendront un tout dans votre esprit, révélant la beauté d'une unité à laquelle vous avez donné un peu de votre propre sang. " Vladimir Nabokov est né en 1899 à Saint-Pétersbourg, dans une famille aristocratique et libérale. Exilé en 1919, il vécut d'abord à Cambridge, où il acheva ses études, puis en Allemagne et en France, qu'il quitta en 1940 pour s'installer aux Etats-Unis. Il y enseigna pendant près de vingt ans, à Wellesley College (1941-1948) et à Cornell University (1948-1958). Après l'immense succès de Lolita, il se retira à Montreux, en Suisse, où il mourut en 1977.

12/1985

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Musique, danse

L'histoire secrète des Ballets russes. De Diaghilev à Picasso, de Cocteau à Stravinsky et Noureev

Quel est le point commun entre le tsar Nicolas II, Staline, Picasso, Apollinaire, Cocteau ou Stravinsky ? Tous ces personnages, qui ont si profondément marqué l'histoire politique et artistique du XXe siècle, furent de fervents amateurs des Ballets russes. Nombreux y rencontrèrent la femme ou l'homme de leur vie. Loin d'être de simples aventures, ces liaisons furent de véritables passions et marquèrent leurs destins. L'amour de Nicolas II pour la célèbre ballerine Matilda Kchessinskaia, reflète les vicissitudes de sa politique ; la fin des purges coïncide avec la rencontre entre Staline et une étoile du Bolchoï ; le style de Picasso change lorsqu'il épouse Olga Khokhlova, danseuse du ballet Diaghilev... S'appuyant sur des documents secrets et des témoignages inédits de Noureev, Chagal ainsi que d'autres artistes et hommes politiques, l'auteur jette un regard insolite sur les coulisses des Ballets, à l'époque où le KGB utilisait les ballerines pour l'espionnage, et où Montparnasse était le lieu de rencontre des artistes. Il raconte ainsi l'histoire du métissage culturel entre la Russie et la France, scellé par l'arrivée des Ballets russes à Paris vers 1909.

02/2002

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Critique littéraire

Littératures

Littératures réunit l'ensemble des conférences données par Vladimir Nabokov entre 1941 et 1958 dans plusieurs universités américaines où il enseignait la littérature européenne. On y trouve, outre deux essais, " Bons lecteurs et bons écrivains " et " L'art de la littérature et du bon sens ", des réflexions et analyses originales et percutantes consacrées aux oeuvres de Jane Austen, Dickens, Flaubert, Stevenson, Proust, Kafka, Joyce, ainsi qu'à celles de ses compatriotes russes Gogol, Tourgueniev, Dostoïevski, Tolstoï, Tchekhov et Gorki. Ce volume propose enfin une longue étude, tout aussi iconoclaste, du Don Quichotte de Cervantès. Balayant la plupart des idées admises concernant ces chefs-d'oeuvre, Nabokov affirme avec superbe, humour et ironie sa propre conception de la littérature : rejet des approches historique, sociologique ou psychologique (Freud, le " charlatan viennois ", est constamment la cible de ses sarcasmes), suprématie de la structure, du style, du détail et de l'agencement des détails entre eux. " Caressez les détails, les divins détails ", tonitrue-t-il de sa chaire. Et encore : " La littérature est invention. La fiction est fiction. Appeler une histoire "histoire vraie", c'est faire injure à la fois à l'art et à la vérité. Tout grand écrivain est un grand illusionniste. " Préfacière de la présente édition, Cécile Guilbert écrit : " Ce que Nabokov dispense a priori avec largesse à ses étudiants ? Pas moins que la crème de la littérature, les moyens critiques de la reconnaître et d'en jouir. Un don au sens du "talent" comme de " l'offrande ", généreux et forcément aristocratique. "

02/2010

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Littérature étrangère

Ma découverte de l'Amérique

En 1925, Vladimir Maïakovski (1893-1930), figure majeure de la littérature soviétique, se rend en Amérique pour y donner une série de conférences. Après une traversée en paquebot qui le mène à La Havane, il arrive aux Etats-Unis par le Mexique. Fasciné par la modernité qu'il découvre à New York, Detroit, Chicago, par l'avant-garde artistique et les avancées techniques, il trouve sur le continent américain une illustration de son attirance pour le futur et la technologie. L'acier, le fer, le béton, le verre des mégalopoles et des usines sont les étendards de cette beauté moderne chère au poète futuriste. Mais Maïakovski n'en oublie pas pour autant ses préoccupations politiques et est frappé par les injustices sociales engendrées par le capitalisme insensible qui règne en maître. Ma découverte de l'Amérique offre au lecteur du XXIe siècle le portrait d'un pays en pleine croissance, mais à l'aube d'un bouleversement historique : la Grande Dépression. Il s'y dessine aussi une critique de l'Amérique, qui, comme le souligne Colum McCann dans sa préface, "continue de faire sens aujourd'hui – et peut-être plus encore depuis les événements de ces dernières années". Publié en 1926 en Russie, ce texte n'avait jamais été édité en français dans son intégralité.

01/2017

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Romans historiques

Sur tes cils fond la neige. Le roman vrai du Docteur Jivago

Tout le monde a vu Le Docteur Jivago, l'un des films emblématiques du cinéma hollywoodien. Connaît-on aussi bien l'oeuvre éponyme de Boris Pasternak dont il est l'adaptation ? Pour ce "roman vrai" du Docteur Jivago, Vladimir Fédorovski s'appuie sur le destin de son auteur qui le guide à travers les aléas de l'histoire du XXe siècle, où la cruelle réalité dépasse la fiction. Tel un Faust, Pasternak releva tous les défis : les passions absolues comme les tragédies sans nom, les coups de foudre comme les amours platoniques, sans parler des démons de la jalousie dans la grisaille de l'ère soviétique ou de l'ambiguïté des rapports de l'écrivain avec Staline. Dans l'ombre du Docteur Jivago et de l'attribution du prix Nobel de littérature, une bataille féroce fut cyniquement menée par la CIA et le KGB, entraînant l'auteur dans la tourmente et les intrigues les plus folles au sommet de l'Etat. Mystère, amour, évasion : la vie de Boris Pasternak est un roman, celui que Vladimir Fédorovski retrace dans ces pages.

10/2019

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Littérature étrangère

Avant et Pendant

Un écrivain atteint de troubles de la mémoire est recueilli dans une clinique pour gâteux qui se trouve avoir été, dans les glorieuses années 20, un centre d'études créé par le pouvoir soviétique afin de " développer le génie humain ". L'un des pensionnaires de l'endroit, rescapé de cette haute époque, lui explique que la célèbre révolution d'Octobre, loin d'être l'œuvre de trublions barbichus ou moustachus d'obédience marxiste, serait le fruit des amours d'une dame d'antan : rien de moins que Germaine de Staël, artificiellement maintenue en vie jusqu'à nos jours, engrossée sur le tard par un prince géorgien, et mère illégitime d'un gamin promis au plus bel avenir - Joseph, fils de Staël, autrement dit Joseph Staline... Bref, on est en Russie, où tout se passe soit Avant soit Pendant - entendez avant et pendant l'indispensable cure révolutionnaire... Que l'histoire des hommes soit une histoire de fous, nous le pressentions déjà. Que le drôle de roman intitulé Avant et Pendant (1995), malgré son étourdissante érudition, soit une œuvre de haute fantaisie... soit. Méfions-nous pourtant de cette fantaisie-là : il lui arrive d'aller plus près du vrai qu'elle n'en a l'air.

03/2005