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Terrorisme réactionnaire, Européisme impérialiste, Internationalisme communiste

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Cinéma

Léon Moussinac, un intellectuel communiste

Léon Moussinac (1890-1964) est un des intellectuels communistes français majeurs de la première moitié du XXe siècle. Critique de théâtre, de cinéma, des arts décoratifs, ses réflexions s'inscrivent dans le courant de l'Art social. Après avoir endossé des responsabilités éditoriales dans nombre de revues, puisqu'il est secrétaire de rédaction d'Art et Décoration, rédacteur en chef de Comoedia illustré, il crée la rubrique cinématographique du Mercure de France puis celle de l'Humanité. Aux côtés d'Henri Barbusse et de Paul Vaillant-Couturier, il s'engage dans des actions de démocratisation culturelle et artistique, tels les Amis de Spartacus, premier ciné-club de masse, ou l'Association des Ecrivains et des Artistes Révolutionnaires, organisation qui prélude au rassemblement des intellectuels contre le fascisme. Arrêté pour ses opinions politiques en 1940, libéré en 1941, il entre en Résistance. Aux lendemains de la Guerre, devenu directeur d'écoles supérieures (l'IDHEC et l'EnsAD), Moussinac poursuit une œuvre personnelle, publiant des recueils de poésies, des romans ou nouvelles, des ouvrages consacrés aux arts décoratifs, au cinéma et au théâtre.Cet ensemble, dirigé par Valérie Vignaux, avec la collaboration de François Albera, associe un volume d'études et une anthologie de textes. Il a l'ambition et l'originalité d'aborder sans hiérarchie les différents domaines dans lesquels Moussinac a oeuvré.

02/2015

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Histoire de France

Un instituteur communiste en Algérie

En 1936, Gaston Revel entre à l'Ecole Normale d'Alger, où l'on est censé lui apprendre à "éduquer l'indigène". C'est aussi l'époque où il commence à s'intéresser à la politique : il est attiré par le Front Populaire, puis par l'anarchisme espagnol, qu'il cite en exemple de réussite sociale. Au cours de son service militaire, enfin, il approche pour la première fois le communisme. De 1940 à 1955, il enseigne en Algérie, dans le bled, puis à Bougie. Il rentre en Europe en raison de la guerre et débarque en Provence en septembre 1914, à la suite des Alliés. C'est à Bougie, en 1945, qu'il franchit le pas et s'engage résolument, en militant déterminé, au Parti Communiste Algérien : en 1953, il se présente aux élections municipales dans le second Collège (réservé aux Algériens) et il siège aux côtés des musulmans. En 1955, au début de la guerre, il doit contre son gré quitter l'Algérie. Mais, ainsi que des milliers d'autres "pieds rouges", il y revient en 1962 et reprend son métier d'enseignant. Il rentre définitivement en France en 1965. De toutes ces années, il a laissé un témoignage finit et très engagé, beaucoup de lettres, de carnets, et d'articles de presse : ces textes remarquablement écrits, présentés et annotés par Alexis Sempé, permettent de percevoir ces années algériennes de l'intérieur, à travers l'engagement et les combats d'un instituteur de la République, adversaire résolu de la colonisation, horrifié qu'il est par la misère et l'exploitation d'un pays qu'il aime profondément. Gaston Revel était également photographe amateur. Ce livre est donc très largement illustré : près de 250 photographies jusqu'ici inédites jalonnent ce parcours de trente années, de l'Algérie à la France, à l'Allemagne, à l'Europe de l'est, puis de nouveau à l'Algérie.

04/2013

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Littérature étrangère

J'ai épousé un communiste

Le maccarthysme a beau déferler sur l'Amérique au tournant des années cinquante, Ira Ringold se croit à l'abri de la chasse aux sorcières. Non seulement parce que son appartenance au Parti communiste est ignorée même de ses amis, mais surtout parce que l'enfant des quartiers pauvres de Newark, l'ancien terrassier au lourd passé, s'est réinventé en Iron Linn, vedette de la radio, idéale réincarnation de Lincoln, et heureux époux de Eve Frame, ex-star du muet. Mais c'est compter sans la pression du pouvoir, sans les aléas du désir et de la jalousie, sans la part d'ombre que cachent les êtres les plus chers. Car si Ira a changé d'identité, Eve elle-même a quelque chose à cacher. Et lorsqu'une politique dévoyée contamine jusqu'à la sphère intime, les masques tombent et la trahison affecte, au-delà d'un couple, une société tout entière. Ne reste alors aux témoins impuissants, le frère d'Ira et son disciple fervent, le jeune Nathan Zuckerman, qu'à garder en mémoire ces trajectoires brisées, avant enfin, au soir de leur vie, de faire toute la lumière sur une page infâme de l'Amérique. A l'instar de Pastorale américaine, J'ai épousé un communiste rend justice à ces individus détruits par la tourmente des événements et décrit avec une rare puissance comment l'Histoire ébranle la trame même de nos existences.

05/2001

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BD tout public

Le manifeste du Parti communiste

A l'occasion des 200 ans de la naissance de Marx, une adaptation remarquable du célèbre Manifeste, par le grand dessinateur éditorialiste du "Guardian".

09/2018

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BD tout public

Je suis communiste Tome 1

Après 36 années passées en prison, Young-Chul est enfin libéré. Perdu dans un monde qu'il ne connaît plus, le vieil homme courbé doit réapprendre les codes. Ses premiers désirs : remercier les associations qui ont aidé à sa libération et retrouver sa maison. Mais la surveillance ne cesse jamais : Young-Chul subit régulièrement des interrogatoires, durant lesquels on lui pose cette question : " Qui a le meilleur régime ? Le Nord ou le Sud ? " Adaptation du récit autobiographique de Hur Young-Chul, prisonnier politique en Corée du Sud, Je suis communiste e st u ne bande dessinée (manwha) exigeante et nécessaire. Son récit, de l'enfance à la libération, retrace en filigrane l'histoire de la Corée du Sud au XXe siècle, alternant de magnifiques séquences de dessin au trait - pour figurer le temps de la narration - et d'autres, d'un style plus naïf, proche de la linogravure - évoquant, eux, les nombreux flash-backs.

10/2014

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Marx

Le Manifeste du parti communiste

Le Manifeste du parti communiste (en allemand : Manifest der Kommunistischen Partei) est un essai politico-philosophique commandé par la Ligue des communistes (ancienne Ligue des justes), et rédigé en allemand par Karl Marx (qui intègre dans le texte certains passages écrits antérieurement par Friedrich Engels). Ecrit fin 1847 et début 1848 et publié en février 1848, il a été diffusé à l'origine sous le titre Manifest der kommunistischen Partei (Manifeste du parti communiste, bien qu'il n'existât alors aucun Parti communiste ; le terme "parti" désignait à l'époque l'ensemble des courants partisans du communisme), et il a ensuite été republié sous le titre Manifeste communiste. Contexte et portée Une commande de la Ligue des communistes A la fin des années 1840, la Ligue des justes représente la principale organisation du mouvement ouvrier. Si son évolution témoigne d'un dépassement des conceptions ouvriéristes des débuts et d'un besoin d'une conception scientifique de la révolution, sa doctrine demeure surtout inspirée par la philosophie allemande et un socialisme abstrait, ne fournissant pas de compréhension solide des structures économiques. En 1846, un Comité de correspondance communiste est créé à Bruxelles, notamment par Marx et Engels, afin d'établir un lien entre les différents groupes et de propager la conception matérialiste de l'histoire. Il finit par remporter l'adhésion de la majorité de la Ligue des justes. Lors du congrès tenu du 2 au 9 juin 1847, l'ancienne organisation se transforme en Ligue des communistes et adopte comme devise la future exhortation finale du Manifeste, "Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! " A l'issue de ce premier rassemblement, la Ligue ne rallie pas encore entièrement le socialisme scientifique mais encourage à la propagation des idées communistes, ce qui tranche avec les pratiques conspiratrices antérieures2. Au sortir du congrès de juin, la Ligue diffuse un Projet d'une profession de foi qui prend la forme de 22 questions-réponses et invite les membres à en discuter. A la suite d'une proposition édulcorée de Moses Hess, Engels rédige un brouillon qui prend la forme d'une véritable profession de foi, Principes du communisme, dans lequel il expose plusieurs idées reprises dans le Manifeste, comme la conception du prolétariat et les conséquences de la révolution industrielle. Dans une lettre du 23-24 novembre adressée à Marx, il suggère d'abandonner la forme catéchistique et propose le terme de manifeste4. Lors du second congrès de la Ligue, qui se tient à Londres du 29 novembre au 8 décembre 1847, Marx et Engels emportent l'adhésion générale et sont chargés de la rédaction. Engels n'étant pas présent en même temps que Marx à Bruxelles, c'est surtout ce dernier qui élabore le texte. Néanmoins, au regard de leur collaboration, il est admis qu'ils en sont tous deux auteurs5. Il paraît de manière anonyme durant le mois de février 1848, dans le contexte des mouvements révolutionnaires à Paris, après l'interdiction d'un banquet républicain le 22 février 1848. Les auteurs en reconnaissent la paternité dans une réédition de 1872, sous le titre Manifeste communiste.

02/1998

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Littérature française

Mon enfance en Chine communiste

"Raconter mon enfance, c'est raconter une autre Chine, la Chine d'il y a 50 ans. C'est raconter pourquoi la révolution culturelle a été un évènement structurant dans ma vie, en tant qu'elle a forcé mes parents à se marier en dehors de tout sentiment amoureux, juste parce que c'était la solution politiquement la plus correcte. C'est raconter la pauvreté dans laquelle vivait la majorité des Chinois à cette époque, et le traitement que la tradition réservait aux filles. C'est raconter enfin le communisme, tel que je l'ai vécu. Non pas simplement une propagande instillée dès le plus jeune âge à l'école, mais une réalité du quotidien, où l'on traquait les grossesses illégales et où la parade des condamnés à mort était un spectacle". Avec ses yeux d'enfant, Yun Wang brosse un portrait sans concessions de la Chine communiste des années quatre-vingt.

11/2023

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BD tout public

Je suis communiste Tome 2

Lorsque Hur Young-chul revoit enfin la lumière après trente-six années perdues dans les geôles sudcoréennes, il a peine à croire à ce qui lui arrive : heureux de respirer l'air vif du dehors, il n'en est pas moins perdu dans un monde qui lui est devenu étranger. Dans le premier tome, le dissident part à la recherche de ceux qui ont forgé son destin. Au fil de cette quête affleurent les réminiscences : enfance à la campagne, mariage déçu, naissance de son engagement politique... Interrompu au déclenchement de la guerre civile, le récit retrace dans ce deuxième volume les horreurs de cette guerre fratricide en même temps que l'engagement d'un homme qui a tout sacrifié pour ses idées. Les mots et les souvenirs deviennent alors pour ce vieillard courbé par la vie carcérale, la solitude et la torture l'unique moyen de continuer son combat.

09/2015

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Histoire internationale

Un communiste d'Algérie. Vies de Jules Molina (1923-2009)

Ce livre raconte l'histoire d'un inconnu : Jules Molina. Né en 1923 en Algérie dans une famille communiste d'immigrés espagnols, Molina ne quittera l'Algérie qu'à contre coeur, en 1989. Il s'installe alors en France où il mourra vingt ans plus tard, après avoir transmis ses mémoires à ses enfants et petits-enfants. Croisant des réflexions historiques et offrant dans leur matière brute des témoignages écrits et oraux passés et récents, ce livre raconte alors au moins deux histoires. La première est algérienne. Elle est celle d'un communiste qui fut tout à tour un soldat du contingent colonial, un anticolonialiste torturé par l'armée française puis un français naturalisé algérien et participant à la construction du pays. Faisant voler en éclat les visions simplificatrices de l'histoire, le parcours de Molina nous fait découvrir une expérience coloniale parfois faite d'hommes moraux dans un contexte immoral, puis une Algérie indépendante et socialiste portée par le FLN mais aussi par des communistes, lesquels sont d'ailleurs, parfois, des " étrangers ". L'intérêt des mémoires de Jules Molina s'étend également bien au-delà du cas algérien. Car elles racontent aussi, ou peut-être surtout, une histoire des identités militantes contemporaines. Emmenée par un communisme indépendantiste et nationaliste mais toujours internationaliste, la vie de Jules Molina signale combien, pour lui, ses camarades et sa famille, l'engagement social relevait et relève encore de l'humanisme au sens commun du terme : un combat permanent pour un monde au visage humain, ainsi que le déclarait Henri Alleg en 2009 lors de l'enterrement de son ami le plus proche, qu'il appelait encore Julot.

10/2020

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Policiers

Style, grâce et terrorisme

Quel point commun y a-t-il entre l'enlèvement d'un minable proxénète à sa sortie de prison, le vol d'une comptabilité occulte, le décès du comptable qui en était responsable et un attentat contre une raffinerie dans l'estuaire de la Loire ? Pourquoi une sorte d'épidémie de guigne s'est-elle abattue sur un réseau criminel de Toulouse ? Une traductrice, un Dominicain défroqué, un vidéo-jockey, une ancienne prostituée et un restaurateur de kebab détiennent, sans le savoir, les clés d'une forme de conjuration pilotée de main de maître par un jeune transfuge des services secrets russes, décidé à exfiltrer par tous les moyens possibles un de ses compatriotes établi à Nice, qui dispose d'un secret génétique bien gardé.

07/2015

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Droit pénal

Femmes, mineurs et terrorisme

Si les recherches sur le terrorisme et la radicalisation se sont multipliées en réaction à l'actualité criminelle, peu s'intéressent spécifiquement au cas des femmes et mineurs terroristes. Ils demeurent une minorité peu étudiée. Quelles sont les spécificités de la réaction sociale, dans son aspect répressif et préventif, à l'égard des femmes et mineurs radicalisés et/ou terroristes ? L'oubli en la matière n'est-il qu'apparent ? Ces populations particulières font-elles l'objet d'un traitement judiciaire et pénitentiaire différencié, soit parce que la loi l'exige (pour les mineurs), soit parce que la pratique se l'impose (pour les femmes) ? Ce traitement différencié interroge quant à son existence et son efficacité : le terrorisme ne serait-il pas un phénomène extraordinaire qui devrait appeler une réponse judiciaire ordinaire, y compris pour les femmes et les mineurs ? Ce livre est issu de deux journées de recherche organisées les 5 et 6 décembre 2018 par l'Institut François Gény (EA 7301) à la Faculté de droit, sciences économiques et de gestion de Nancy (Université de Lorraine), portant sur Les femmes, les mineurs et le terrorisme. Les actes de cette manifestation tentent d'apporter des réponses à ces questions importantes pour le droit comme pour notre société.

03/2021

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Terrorisme

Terrorisme et infraction politique

Nos travaux consacrés à la "guerre contre le terrorisme" ont révélé les limites épistémologiques de l'exclusion du terrorisme du domaine de l'infraction politique. Y remédier imposait une étude pluridisciplinaire. Les contributions rassemblées en première partie de l'ouvrage exposent l'appréhension par les sciences juridiques, politiques et sociales du rapport entre ces notions, mal définies par le droit, et établissent la pérennité d'une question qui travaille les sciences criminelles depuis le XIXè siècle et les imperfections des justifications et des réponses juridiques apportées. La seconde partie propose de redéfinir l'infraction politique comme une expression du droit de la démocratie de se défendre, y compris contre le terrorisme.

06/2021

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Sciences politiques

Une histoire du terrorisme

Véritable contre-histoire des soixante dernières années, ce livre donne pour la première fois la parole aux terroristes et à ceux qui les ont traqués. Du fondateur des Black Panthers à l'un des chefs du Hamas, en passant par le compagnon de route de Carlos, cette enquête révèle les coulisses du terrorisme moderne depuis ses origines, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, jusqu'à la mort d'Oussama ben Laden. A travers des entretiens menés dans le monde entier, elle dévoile les passerelles insoupçonnées qui unissent des organisations, en apparence isolées. Elle met aussi en lumière les filiations qui démontrent que le phénomène n'est pas près de s'arrêter.

02/2012

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Sciences politiques

Combattre le terrorisme islamiste

Contre l'esprit munichois et défaitiste de certains milieux occidentaux, contre le pragmatisme économique et la complaisance qui régissent nos relations avec l'Islam, contre la démagogie des politiques français qui cherchent à ménager le million d'électeurs musulmans, et face à l'échec des politiques d'intégration, Mohamed Sifaoui tire la sonnette d'alarme.

03/2007

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Sciences politiques

Terrorisme, islamisme et sacrifice

Le terrorisme, phénomène complexe, se définit désormais dans le cadre de la transnationalisation du crime. Avec les nouvelles technologies, les agents de la terreur jouent des frustrations sociales et identitaires pour contester la hiérarchie mondiale. Paradoxalement, à l'heure de la technologie toute-puissante, cette guerre redonne à l'humain toute sa centralité. Dans cette guerre des valeurs, l'islam s'est affirmé comme l'opposant le plus virulent à l'hégémonie occidentale. Apôtres de la violence absolue, ils offrent un spectacle tout aussi extrême, où la mort s'offre le premier rôle.

12/2016

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Critique littéraire

Camus et le terrorisme

"J'ai toujours condamné la terreur. Je dois condamner aussi un terrorisme qui s'exerce aveuglément dans les rues d'Alger par exemple, et qui peut un jour frapper ma mère ou ma famille. Je crois à la justice, mais je défendrai ma mère avant la justice". En condamnant la terreur comme système politique et arme de guerre, Camus est devenu le bouc émissaire de l'intelligentsia. La fameuse apostrophe par laquelle il honnit le terrorisme a été souvent déformée ; elle lui est toujours reprochée. A ses yeux, le terrorisme est le fléau de notre époque. L'organisation terroriste, parce qu'elle s'attaque à des civils innocents, parce qu'elle postule la diabolisation de l'adversaire et met en avant l'idée de responsabilité collective, reproduit ce qu'elle voulait abolir : l'arbitraire. Elle joue toujours contre la justice. Camus a distingué le terrorisme révolutionnaire et le terrorisme d'Etat, mais pressenti qu'on pouvait passer de l'un à l'autre. "Quelle que soit la cause que l'on défend, elle restera toujours déshonorée par le massacre aveugle d'une foule innocente". Comme l'écrivit La Bruyère, il apparaît de temps en temps sur la surface de la Terre des hommes rares. Tel fut Albert Camus. Ennemi du terrorisme d'Etat, ennemi du terrorisme tout court, il fut la voix de ceux que l'on privait de parole. Pour lui, l'axe fondamental de l'action politique devait être de ne pas consentir au Mal et de ne pas légitimer le meurtre. Une leçon qui ne sera jamais perdue.

09/2013

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Philosophie du droit

Terrorisme et droits fondamentaux

La problématique du sort des djihadistes français et de leur famille, partis combattre sur le territoire syrien au soutien de l'Etat islamique, est sans aucun doute le sujet le plus sensible pour notre société démocratique protectrice des droits de l'Homme des cinq dernières années. Pour autant, après la destruction de Daech, l'hydre djihadiste reste tapie dans l'ombre et menace directement : c'est souvent lorsqu'on s'y attend le moins que les attentats ressurgissent. Quid alors de la Justice ? Entre prévention et répression, quelle place pour les droits fondamentaux ?

11/2023

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Sciences politiques

Le financement du terrorisme

S'il est un sujet d'actualité, le financement du terrorisme est également un sujet controversé. Qu'un consensus se fasse autour de la nécessité de lutter contre ce fléau - notamment sous l'angle du financement -, c'était une certitude après les attentats du 11 septembre. Aujourd'hui, depuis l'émergence du terrorisme low cost, c'est une certitude qui tend à se relativiser. Les questions et les problèmes affleurent. Comment adopter un corps de règles, efficaces - non liberticides ? -, face à des comportements totalement hétérogènes, mais tous visant à financer le terrorisme ? Quid de ces opérations qui ont le parfum de la vie courante sur le plan judiciaire ? Comment prouver ? Comment juger ? Comment empêcher ? Autant de questions - et bien d'autres - qui firent l'esprit des 7e journées franco-belges de droit pénal. Les échanges entre universitaires belges et français, entre praticiens et chercheurs, sans oublier les politiques, se sont avérés riches et féconds.

07/2019

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Histoire de la pensée économiq

L'impérialisme, passé et présent. Un essai

Impérialisme. Très usité jusqu'aux années 1970, le vocable se rencontre moins souvent depuis. L'actualité incite à le revisiter, autant comme concept que comme phénomène historique. L'accélération de l'intégration de l'économie mondiale, les mutations qu'elle traverse, l'unipolarité géopolitique et sa contestation, enfin les heurts internationaux, obligent à chercher des cadres d'intelligibilité en renouant avec un concept fécond. Ce livre est une synthèse mettant en dialogue la théorie et l'histoire afin de fournir un panorama explicatif des formes prises par l'impérialisme. Abordant l'impérialisme par une approche historienne, il tient de la fresque historique et de la démarche théorique. Il établit une typologie des régimes liant les économies nationales et les régimes de contrôle impérialiste. L'ouvrage innove par l'effort de dégager l'unicité du phénomène, tout en l'ancrant dans la spécificité des conditions dans lesquelles il s'inscrit. Il met l'accent sur la relation impérialiste et sa conceptualisation au cours des périodes moderne, contemporaine et actuelle. Il se démarque par la démonstration que l'impérialisme, n'appartenant pas au seul passé, est toujours de notre temps. Il atteint aujourd'hui une forme plus prégnante, prend une extension plus large et repose sur des mécanismes originaux. Mettant en évidence la continuité historique de l'impérialisme, le livre rappelle sa valeur analytique et rend à ce concept son opérationnalité.

02/2023

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Ouvrages généraux

L'école républicaine ou l'histoire manipulée. Une dérive réactionnaire

Dans cet ouvrage incisif, souvent surprenant, toujours érudit et accessible, Claude Lelièvre, l'un de nos plus grands historiens de l'éducation, dérange allègrement bien des certitudes et des fausses évidences. Il démasque ainsi une des manipulations les plus puissantes de notre époque et restitue à l'école républicaine son vrai visage, travail nécessaire si l'on veut construire une école enfin conforme aux enjeux démocratiques d'aujourd'hui et de demain.

02/2022

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Revues

Kometa N° 1, automne 2023 : Impérialisme

Kometa, une nouvelle revue tournée vers l'Est pour comprendre le monde Ils sont dans le numéro 1 : Emmanuel Carrère, Christophe Boltanski, François-Henri Désérable, Iegor Gran, la poétesse ukrainienne Luba Yakimchouk, Mishka Assayas, Milan Kundera. Nouvelle revue trimestrielle née du choc de l'invasion russe en Ukraine, Kometa a pour ambition de bousculer notre regard et de comprendre cette planète mouvante en mettant l'Est au centre de la carte. Elle met l'emphase sur le récit littéraire et les échanges épistolaires pour raconter des histoires hors normes. Kometa, c'est... Une collection conçue pour décrypter le monde, née en à cheval entre la France et la Suisse208 pages de récits littéraires, photographie d'auteurs, débat d'idées, échanges épistolaires, cartes et recommandations culturelles, pour saisir ce monde d'une incroyable complexité. De grands auteurs connus en France, et des plumes de l'Est à découvrirUne revue indépendante, sans publicité, qui soutient des auteurs en exil ou qui résistent de l'intérieur Numéro 1 - Impérialisme En envahissant l'Ukraine, Vladimir Poutine applique la forme d'exercice du pouvoir la plus commune dans l'Histoire. Kometa voyage au coeur de cet impérialisme qui inverse la réalité en prétendant mener une guerre de libération aux visées anti-impérialistes. Inédit : un long récit d'Emmanuel Carrère, parti en Géorgie sur les traces de sa cousine Salomé Zourabichvili, présidente de ce petit pays du Caucase tiraillé entre la Russie et l'Europe. Exclu Kometa : Le premier Russe condamné pour s'être opposé à la guerre nous écrit clandestinement de prison. Avocat, militant des droits humains et élu, il avait cru à la politique. Mais ça, c'était avant Poutine. Depuis sa cellule, il raconte. Iegor Gran, auteur du roman à succès Z comme zombie (2022), plonge au coeur d'un réseau social orthodoxe de 40. 000 mères et épouses qui prient pour leurs soldats. Fille d'un mineur de charbon et d'une ouvrière, la poétesse ukrainienne Luba Yakymtchouk raconte comment un soldat russe dort dans sa maison. Kometa ce sont aussi des pages idées, avec le théoricien du postcolonialisme Achille Mbembe ; livres, avec François-Henri Désérable ; musique avec Michka Assayas... L'équipe Cinq cofondateurs issus de l'édition, du journalisme, du mécénat : Serge Michel, Léna Mauger, Grégory Rozières, Perrine Daubas et Paola Woods. Une comité éditorial, qui rassemble des personnalités comme Pierre Haski, Anna Colin Lebedev, Emmanuel Carrère, Christophe Boltanski (...) Une équipe cosmopolite de maquettistes, de journalistes, de photographes. Infos clefs Sortie le 11 octobre 208 pages 22 euros

10/2023

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Sciences politiques

Impérialisme, guerre, paix et syndicalisme. 0

Prolongeant les écrits de syndicalistes d'Ukraine parus dans un livre de la collection "Coup pour coup" , cette vingtième édition des Utopiques s'ouvre sur des témoignages de syndicalistes confronté·es à la guerre déclenchée par le pouvoir russe, impliqué·es dans la résistance populaire et toujours en lutte pour la défense des droits des travailleurs et travailleuses dans le pays. Les participantes et participants aux convois syndicaux vers l'Ukraine, organisés depuis le printemps 2022, complètent ce chapitre. Qu'est-ce que l'impérialisme, les impérialismes ? Au sein de la gauche, syndicale et politique, cette question a été au coeur du soutien, ou non, à la résistance ukrainienne. Plusieurs auteurs et autrices reviennent sur ces réalités, sans ignorer l'actualité de l'impérialisme français, de la Kanaky à l'Afrique, en passant par les Antilles. Le syndicalisme a déjà dû se positionner vis-à-vis de révolutions et/ou de guerres : Espagne 1936, ­résistance française, guerre d'Algérie, Palestine, Pays basque, Irlande, Afrique du Sud, Bosnie, Kurdistan, autant d'exemples traités par plusieurs militants et militantes de Solidaires, mais aussi de la CGT. Les femmes sont particulièrement victimes des guerres : le viol utilisé comme arme de guerre, la traite des humains et l'exploitation des ­mères-porteuses (GPA) ukrainiennes sont ici traités. D'autres articles portent sur la cyberguerre, la production et la vente d'armes, les possibles reconversions d'usines d'armement, la place des budgets militaires dans l'économie mondiale, les luttes contre l'institution militaire...

12/2022

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Economie

Mondialisation ou impérialisme à grande échelle ?

Qu'est-ce que la mondialisation, et surtout, est-elle un phénomène nouveau ? Non, dit l'auteur de ces pages, même si de nos jours les nouvelles et jolies expressions pour la faire accepter sans discussion sont du genre " village planétaire ", etc. La première chose à retenir est que la mondialisation n'a aucun caractère démocratique, mais plutôt impérialiste, s'identifiant parfaitement au capitalisme sauvage. La seconde est que la mondialisation est aussi vieille que le monde capitaliste qui naît avec elle chez les Grecs, plus de 1000 ans avant Jésus-Christ... On peut ainsi énumérer jusqu'à sept mondialisations à travers l'histoire de l'humanité. La troisième chose enfin est que tout impérialisme n'est pas mondialisation. Par contre la mondialisation désorganise les sociétés, crée le chômage, sème la misère et l'indigence. Elle a fini de s'aliéner les institutions financières et commerciales internationales. Elle est en voie de tuer l'Afrique subsaharienne avec ses ajustements structurels et autres OHADA, sans que les dirigeants, supposés être défenseurs de leurs peuples, lèvent le petit doigt. C'est pourquoi cette réflexion s'adresse en priorité aux jeunes des villes et des villages, des écoles, des lycées, des collèges, des universités et des grandes écoles. Aidés des patriarches, ils peuvent entreprendre et réussir à " réinventer l'avenir ", la rénovation et la renaissance de l'Afrique.

03/2010

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Philosophie

L'Impérialisme. Les Origines du totalitarisme

C'est en Afrique, à la fin du siècle dernier, que l'impérialisme fit son entrée sur la scène mondiale. Voici venu le temps de l'expansion comme but politique suprême, de la race comme fondement du corps politique, de la bureaucratie comme principe de domination. Aucune considération éthique n'est autorisée à entraver la progression de la domination blanche - française, britannique ou allemande - et, déjà, l'usage impitoyable de la terreur. L'expansionnisme continental des pays qui n'avaient pu prendre part à la soudaine expansion des années 1880, l'éveil des minorités, les mouvements de réfugiés consécutifs à la Première Guerre mondiale achèvent de saper l'Etat-nation et portent un coup sévère aux droits de l'homme. Mépris de la loi, justification de l'illégalité, éclatement des partis et des structures politiques : l'Europe travaille avec acharnement à l'avènement du système totalitaire.

07/2010

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Sciences politiques

Crise de l'ordre et pandémie séculaire

En quel sens peut-on parler de "crise de l'ordre" , en tant que crise de l'équilibre mondial entre les puissances et des institutions et alliances qui le représentent ? La question, c'est la Chine. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale impérialiste, il n'y a jamais eu une puissance ascendante unique, ou du moins qui ne soit pas insérée dans le système d'alliances dominant, ayant une force économique comparable à celle de la première puissance, les Etats-Unis, et voulant accompagner sa montée en puissance par la construction d'une force militaire comparable. [... ] La crise de l'ordre : la crise de l'équilibre entre les puissances, provoquée par le changement colossal des rapports de force entraîné par l'irruption de la Chine. C'est le début d'une nouvelle saison de l'interventionnisme et du capitalisme d'Etat, car il faut répondre aux grands groupes chinois en Europe et aux Etats-Unis, sur le terrain des hautes technologies et de la bataille électrique et numérique. C'est aussi un cycle de réarmement, déclenché par les plans de Pékin pour une force militaire "de classe mondiale" dans les quinze prochaines années et alimenté en conséquence par la réaction des autres puissances. Il y a une conclusion à méditer : un fait crucial est que la crise de l'ordre et ses luttes mondiales ébranlent et mobilisent en même temps l'idéologie dominante. Dans les vieilles puissances, le déclin atlantique a montré la "fragilité" de l'idéologie libérale face au défi de l'Asie ; à Pékin, la bataille pour un nouvel ordre dans lequel la Chine serait reconnue se revêt des mythes nationalistes d'un impérialisme montant. De nouveaux venins de la mobilisation impérialiste se répandent, dans un crescendo quotidien, dans les vieilles et nouvelles puissances. Voilà pourquoi nous avons continué à étudier, ces dernières années, le développement et les contradictions de l'impérialisme unitaire. L'irruption de l'Asie est une confirmation scientifique extraordinaire pour la science marxiste, qui part des thèses de Marx et Engels dans le Manifeste du parti communiste, passe par la stratégie révolutionnaire de Lénine et est restaurée dans les "Thèses de 1957" d'Arrigo Cervetto. Cependant, cette victoire scientifique serait stérile si elle restait repliée sur elle-même, si elle ne devenait pas une arme pour la défense de classe : ces nouveaux venins de l'idéologie dominante doivent être compris pour être combattus. Chaque crise, chaque guerre, chaque collision sociale est devenue le front d'une bataille internationaliste ; récemment, la lutte contre la pandémie séculaire a révélé des énergies inattendues, disponibles à réfléchir sur les contradictions de classe que le virus a également mises à jour.

10/2021

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Littérature française

Le petit terroriste

Omar Youssef Souleimane dit ici adieu à son enfance, celle d'un petit Syrien élevé dans une famille salafiste "normale", c'est-à-dire, comme la plupart des garçons autour de lui, en petit terroriste. Adieu à la Syrie gangrenée par l'état tyran. Adieu à la langue arabe par la mise au monde d'une écriture littéraire française. Adieu à l'Orient par la description minutieuse - comme pour ne rien oublier - des événements qui l'ont conduit à adopter puis à rejeter son éducation, à devenir dissident, sur le long chemin des réfugiés vers la France. Ce monde-là qu'il dépeint n'est pas occidentalisé, il est pétri d'Islam, de sensibilité et d'humour. C'est le livre d'un voyage : entre deux pays, deux civilisations, deux langues. Le livre d'un Français.

01/2018

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Littérature française

Le terroriste noir

Tout commence en lisière de la forêt des Vosges, un jour de 1940, quand un père et son fils partis cueillir des champignons tombent par hasard sur un "pauvre nègre" endormi au pied des arbres. Conduit au village, ce jeune Guinéen adopté en France à l'âge de 13 ans, à la fois austère et charmeur, y fera sensation. Il saura enflammer les coeurs, s'attirer des protections. Mais ce n'est qu'un début : en 1942, il entre en contact avec la Résistance et crée un des premiers maquis de la région. Lancés sur ses traces, les Allemands l'appelleront "le terroriste noir" . Qui a trahi Addi Bâ ? Une de ses nombreuses amantes ? Un collabo professionnel ? Ou tout simplement la rivalité opposant deux familles aux haines séculaires ? A travers cette figure fascinante, c'est tout un pan méconnu de notre histoire qui défile : ceux que l'on appelait les tirailleurs sénégalais. C'est aussi la vie quotidienne de la population des Vosges, évoquée par Tierno Monénembo avec une verve irrésistible... comme s'il s'agissait d'un village africain.

01/2022

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Littérature française

Les âmes des communistes

En 1965, Robert Lemesurier, ancien prêtre défroqué maintenant en couple avec une femme, Nicole, espère faire oeuvre utile en se rendant à Bali au printemps de cette année-là comme coopérant. Il souhaite peut-être se délivrer de complexes de culpabilité, que lui a inculqués l'Eglise catholique. Il ne part que pour quelques mois et jure à Nicole de lui demeurer fidèle, de lui faire confiance. Nicole accepte, sûre de son honnêteté. Mais celle-ci est une notion à géométrie variable. Là-bas, Robert collabore avec un groupe de communistes, tombe sous le charme de Dewa une militante communiste appartenant à une famille de notables qui voit évidemment d'un très mauvais oeil l'engagement politique de leur fille et sa liaison avec un étranger. Toujours est-il qu'ils ont un enfant, que Robert prénomme Jacques. Pris dans la tourmente d'événements violents, Robert est contraint par la famille de Dewa de l'assassiner s'il veut sauver Jacques. Mais grâce au soutien de l'ambassadeur canadien à Jakarta, il parvient à s'en sortir et à regagner le Québec avec le poupon. Nicole est bien entendu surprise et choquée par la tournure qu'a prise la situation, mais après des hésitations, elle accepte de s'occuper de Jacques, de lui servir de mère. En 1985, l'enfant devenu jeune adulte décide de se rendre à Bali pour découvrir toute la vérité sur ses origines. En effet, Robert a été un père aussi dévoué que discret ; même Nicole ignore bien des choses de son séjour tourmenté à Bali. Alors que Robert agonise à l'hôpital, Jacques s'envole pour "l'île enchanteresse" avec la complicité de Nicole. Bien des surprises alors attendront le jeune homme, pour le meilleur et pour le pire... En 1965, Robert Lemesurier, ancien prêtre défroqué maintenant en couple avec une femme, Nicole, espère faire oeuvre utile en se rendant à Bali au printemps de cette année-là comme coopérant. Il souhaite peut-être se délivrer de complexes de culpabilité, que lui a inculqués l'Eglise catholique. Il ne part que pour quelques mois et jure à Nicole de lui demeurer fidèle, de lui faire confiance. Nicole accepte, sûre de son honnêteté. Mais celle-ci est une notion à géométrie variable. Là-bas, Robert collabore avec un groupe de communistes, tombe sous le charme de Dewa une militante communiste appartenant à une famille de notables qui voit évidemment d'un très mauvais oeil l'engagement politique de leur fille et sa liaison avec un étranger. Toujours est-il qu'ils ont un enfant, que Robert prénomme Jacques. Pris dans la tourmente d'événements violents, Robert est contraint par la famille de Dewa de l'assassiner s'il veut sauver Jacques. Mais grâce au soutien de l'ambassadeur canadien à Jakarta, il parvient à s'en sortir et à regagner le Québec avec le poupon. Nicole est bien entendu surprise et choquée par la tournure qu'a prise la situation, mais après des hésitations, elle accepte de s'occuper de Jacques, de lui servir de mère. En 1985, l'enfant devenu jeune adulte décide de se rend

12/2019

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Littérature française

Le génie du communisme

Tout le monde ne peut pas être Rimbaud, pourquoi ? Voyez la soirée des Proust d'Or présentée par Guillaume Durand et Ariel Wizman. Qu'est-ce que le communisme du cœur? Un message secret de Jack Kerouac. Pourquoi la Révolution française est-elle entièrement à refaire ? Nos esclaves de banlieue répondent au téléphone portable d'André Breton. Quels sont les rapports entre Karl Marx et Guy Debord ? Deux grandes histoires d'amour pour le prix d'une, et, preuve jointe, la suprême connerie du dalaï-lama. Dans la forme comme dans le fond, Le Génie du communisme est un roman communiste. Woody Guthrie : " Je n'ai jamais été communiste de ma vie, mais j'ai toujours été dans le rouge. " Nous y sommes. A.V.

09/2004

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Droit

Le crépuscule du communisme

Depuis que le mur de Berlin est tombé et que le drapeau rouge ne flotte plus sur le Kremlin, la plupart des analystes ont conclu à la disparition du communisme. Cependant, les allers et retours, par des voies démocratiques, des ex ou néo-communistes dans certains pays de l'Est européen invitent à s'interroger sur le sens et le contenu de ce qui est plus une métamorphose qu'un effacement. Revanche posthume de la Deuxième Internationale ou vitalité d'une idéologie qui sut s'adapter et tirer les leçons des erreurs du passé ? Pour répondre à la question, l'auteur se livre à une étude parallèle des programmes, projets, thèses de ces partis d'aujourd'hui ; elle dresse le portait de ces nouvelles élites politiques et en évalue l'électorat : entre les nostalgiques de l'ancien régime et les jeunes déçus par le libéralisme outrancier, le tout-marché et la criminalité rampante. S'agit-il d'un éternel retour ou d'un renouveau en profondeur d'une idéologie messianique ? Si le communisme transformé n'a plus rien à voir avec les idéaux originels, il a échoué à être le moteur de la transition : on assiste au crépuscule d'une force impuissante à offrir un projet salutaire pour le présent mais qui laisse pour l'avenir l'inconnue d'une nouvelle conversion.

06/1997