Recherche

Sur les états de cause. Edition bilingue français-grec ancien

Extraits

ActuaLitté

Critique littéraire

Argonautiques. Tome 3, Chant IV, Edition bilingue français-grec ancien

"Je rappellerai les exploits de ces héros d'autrefois qui, par la bouche du Pont et à travers les roches Kyanées, sur l'ordre du roi Pélias, menèrent vers la toison la solide nef Argô", tels sont les premiers vers des Argonautiques d'Apollonios, sans doute l'auteur épique le plus célèbre après Homère. Le poème d'Apollonios relate le fameuse histoire de Jason, "cest celui-là qui conquit la toison", grâce à Médée, la sorcière de Thrace, et à Athéna, la déesse qui le protège depuis la proue de l'Argô. Si le mythe est connu, la vie du poète nous est plus obscure. D'Apollonios nous savons qu'il naquit, non pas à Rhodes, mais à Alexandrie, en 295 avant J-C, qu'il fut le récepteur de Ptolémée III Evergète, et sans doute qu'il devint le directeur de la bibliothèque d'Alexandrie. Il dut s'exiler à Rhodes, mais les raisons de cet exil ne nous sont pas connues. Ce grand érudit ne se cantonna pas à la poésie épique et écrivit des ouvres philologiques dont un Contre Zénodote et un commentaire d'Hésiode, ainsi que des récits étiologiques. Mais sa plus grande oeuvre est sans nul doute Les Argonautiques, long poème épique réussissant à mêler à la tradition homérique l'érudition qui charmait le public de la période alexandrine. Notre édition rassemble en trois volumes les quatre chants des Argonautiques. L'introduction générale du tome I présente en détail la vie et l'oeuvre d'Apollonios, et fait notamment le point sur son éventuelle querelle avec un autre bibliothécaire célèbre, Callimaque. Les sources du poème, comme par exemple les poèmes hésiodiques et les mystérieux Naupactiques, sont analysées, de même que la tradition manuscrite. Chaque chant est en outre précédé d'une notice qui lui est propre. Des notes accompagnent la lecture et sont développées, en fin d'ouvrage, par des notes complémentaires et des notes additionnelles.

01/1981

ActuaLitté

Critique littéraire

Opuscules rhétoriques. Tome 2, Démosthène, Edition bilingue français-grec ancien

Si la postérité a fait de Démosthène (384-322) l'un des plus grands orateurs attiques, celui-ci eut des émules dès l'Antiquité. Parmi eux, Denys d'Halicarnasse (54 avant J-C -8 après J-C) lui consacre une longue partie de ces Opuscules Rhétoriques. D'abord admirateur de Lysias, Denys, qui prône la pureté de l'atticisme contre le style emphatique et excessif de l'asianisme, ne tarde pas à se tourner vers l'auteur des Philippiques. Derrière l'admiration se lit le projet pédagogique de Denys : proposer aux étudiants des modèles rhétoriques. Or, connaître Démosthène et ses procédés stylistiques dispense de toute autre étude puisqu'en lui sont rassemblés, de par sa position moyenne, tous les styles et toutes les harmonies, en une synthèse aussi brillante qu'originale. Autant qu'un hommage le texte est un modèle qui ravira les lecteurs tant de Démosthène que de Denys. Notre édition présente en un volume distinct l'opuscule consacré à Démosthène. La notice introductive fait le point des connaissances sur ce texte à la composition complexe : mutilé en son début, le traité aurait été rédigé à des périodes distantes de la vie de l'auteur. Les trois types de style, élevé, simple et mixte sont éclairés et illustrés, tandis que sont proposées les informations nécessaires à la bonne intelligence du propos. Les comparaisons, dont le texte abonde, entre Démosthène et les grands auteurs, Lysias, Isocrate, Platon et Thucydide, font l'objet d'une étude rigoureuse. L'histoire de la tradition manuscrite est brièvement rappelée. Des notes accompagnent la lecture et sont développées, en fin d'ouvrage par des notes complémentaires. L'ouvrage est en outre enrichi d'un Index Nominum ainsi que d'un Index locorum et operum.

01/1988

ActuaLitté

Critique littéraire

Fragments. Tomes 1 et 2, Edition bilingue français-grec ancien

Les peintres anciens ont fixé sur la céramique la douce amitié qui unit les deux grands poètes de Lesbos, Sappho et Alcée. De ce dernier, nous n'avons conservé que des fragments des dix livres établis par les Alexandrins. A la fois poète et homme d'action, Alcée s'est largement inspiré de l'histoire politique de Lesbos en critiquant violemment le tyran Pittacos qui le contraint, semble-t-il, à l'exil. L'oeuvre d'Alcée frappe par sa variété : en plus des poèmes relatifs à la stasis ( guerre civile) et des hymnes (à Apollon, aux Dioscures, à Hermès), Alcée aurait aussi écrit des poèmes d'amour et des chansons de banquets. La présente édition a pour ambition de s'approcher au plus près de ce qu'a pu être l'édition alexandrine, grâce notamment aux dernières découvertes papyrologiques : dans ces deux volumes sont rassemblés les fragments transmis par voie indirecte et les fragments du poète ou relatifs à lui, transmis au cour des siècles. Le tome I propose une riche introduction retraçant la tradition manuscrite et regroupe les témoignages ainsi qu'une partie des fragments. Le tome II contient la suite des fragments, toujours abondamment commentés. L'ouvrage est enrichi d'un index des noms propres et d'une précieuse table de concordances.

01/1999

ActuaLitté

Philosophie

Contre les professeurs. Edition bilingue français-grec

Les six petits traités de Sextus Empiricus proprement appelés Contre les professeurs sont traduits et présentés en français pour la première fois. Les Esquisses pyrrhoniennes (données par Pierre Pellegrin dans la même collection en 1997) ont pour cible la philosophie telle qu'elle s'est organisée en système à l'époque hellénistique. Ici, en revanche, Sextus s'attaque à des disciplines en tout ou en partie extérieures à la philosophie, pour lesquelles il utilise l'expression consacrée de " cycle des études ". Il s'agit d'exercer sur les opinions et les théories enseignées un examen sceptique. Chaque traité constitue donc une source d'informations essentielles sur les savoirs de l'époque, mais contient aussi une mine d'arguments, formulés avec une rigueur logique frisant parfois la caricature, exemplaires des " exercices intellectuels" proposés aux apprentis philosophes. Le lecteur français aura donc enfin accès à l'un des versants essentiels du scepticisme antique sous sa forme sextienne, la seule pour laquelle nous ayons des textes suivis.

10/2002

ActuaLitté

Critique littéraire

Le Roman de Chairéas et Callirhoé. Edition bilingue français-grec ancien

Longtemps présenté comme un auteur tardif, Chariton est aujourd'hui considéré comme le premier auteur de roman dont nous aurions conservé le texte. Homme de lettres, il serait originaire d'Aphrodisias et aurait vécu au IIème siècle. Le Roman de Chairéas et de Callirhoé est la seule ouvre que nous lui connaissons et relate, selon le style sobre, simple et plein d'humour de l'auteur, "une histoire d'amour qui est arrivée à Syracuse". Ce pathos erotikon est le prétexte à un voyage dans tout le monde méditerranéen, de Syracuse jusqu'à Babylone en passant par Milet et l'Euphrate. La présente édition offre une étude approfondie de ce genre protéiforme et complexe qu'est le roman, et plus encore le roman grec. L'introduction fait en outre le point sur les connaissances relatives à Chariton, et notamment ses dates. Une analyse du roman, sous la forme d'un tableau, met en relief les passages qui se répondent, tandis que sont proposées de nombreuses pistes pour le commentaire littéraire. La tradition du texte et les principes de l'édition sont amplement détaillés, et assortis d'un index, en grec, des noms propres et des principaux thèmes, ainsi que d'une carte retraçant les périples de Callirhoé et de Chairéas.

11/2002

ActuaLitté

Critique littéraire

Opuscules rhétoriques. Tome 1, Les orateurs antiques, Edition bilingue français-grec ancien

Si Denys d'Halicarnasse est passé à la postérité pour ses Antiquités Romaines, il n'en fut pas moins toute sa vie professeur de rhétorique. Cette activité s'est prolongée par la rédaction de courts traités de rhétorique ou de critique littéraire composés soit spontanément pour mettre au point une question qu'il était en train de travailler plus particulièrement, soit à la demande de ses amis, notamment les membres du cercle de Tubéron. Vouant une hargne féroce aux tenants de l'asianisme, Denys prend la défense des grandes figures de l'atticisme comme Lysias ou Démosthène et donne des conseils d'éloquence aux jeunes orateurs au travers des biographies de ses illustres prédécesseurs et d'une fine analyse de leurs procédés. Les Orateurs antiques occupent le premier tome de notre édition des Opuscules Rhétoriques. Ce traité est constitué de la réunion tardive de deux opuscules qui ont circulé séparément, le Lysias d'abord, l'Isocrate ensuite, auxquels a été ajouté un troisième texte relatif à Isée. L'introduction générale fait le point des hypothèses relatives à l'auteur et offre un panorama pittoresque et complet de la Rome du Ier siècle avant J-C et des fréquentations de Denys, dont le rhéteur Caelius de Calé-Acté. La notice présente de manière plus spécifique le Prologue où Denys explique ses théories en matière de rhétorique, ainsi que les trois autres textes. L'histoire des manuscrits est relatée en détail. Des notes accompagnent la lecture, et sont développées, en fin de volume, par des notes complémentaires. L'ouvrage est en outre enrichi d'un Index Nominum et d'un Index Locorum.

01/1978

ActuaLitté

Critique littéraire

Les Dionysiaques. Tome 10, chants XXX-XXXII, Edition bilingue français-grec ancien

Les chants XXX à XXXII des Dionysiaques, épopée composée par Nonnos de Panopolis à la fin du quatrième siècle de notre ère, sont organisés autour de la thématique de la démence de Dionysos. Selon une tradition ancienne, c'est Héra qui a frappé le dieu de folie au cours de son enfance. Dionysos, dans son égarement est voué à parcourir le monde. Nonnos modifie cette chronologie et place la crise de folie à l'intérieur de l'épisode de la guerre des Indes. Cet épisode fait suite à l'aristie de Dériade, l'ennemi du dieu, dont le récit fait écho à la diomédie homérique. Le poète s'inspire librement d'Homère en reprenant l'épisode de Zeus berné. Héra se rend aux Enfers auprès de Perséphone pour solliciter l'aide de l'Erinye Mégère. C'est cette dernière qui suscitera la folie de Dionysos pendant qu'Héra séduira Zeus parée du ceste d'Aphrodite. Le chant XXXII se clôt ainsi par la déroute de l'armée de Dionysos face aux indiens secondés par Arès, dont l'intervention rappelle celle de Poseidon dans l'Iliade. Nonnos, dans son récit, s'essaie ainsi à plusieurs genres tels que l'imitation d'Homère (dans le récit des manoeuvres d'Héra) ou le portrait (dans l'évocation de la figure fantasmagorique d'Arès), pour donner lieu une épopée au ton héroï-comique. L'édition des chants XXX à XXXII des Dionysiaques dans la Collection des Universités de France comprend le texte grec du poète alexandrin accompagné de la traduction en français de Francis Vian. Chacun des chants est précédé d'une notice qui en résume le contenu tout en en précisant les enjeux littéraires.

01/1997

ActuaLitté

Critique littéraire

Les dionysiaques. Tome 11, Chants XXXIII-XXXIV, Edition bilingue français-grec ancien

Si le poète des Dionysiaques affectionne particulièrement la veine guerrière, il ne néglige pas pour autant la poésie amoureuse. En effet, l'essentiel des chants XXXIII à XXXV est consacré aux amours contrariées de Morrheus, l' " Achille indien " et de Chalcomédé, la " Bacchante au coeur d'airain ". Dionysos est parti à la conquête des Indes, pays des confins et limite du monde pour les Grecs. A sa suite, une armée féerique, faite de Bacchantes et de Ménades en furie, affronte sans relâche les soldats indiens. Parmi eux, Morrheus, chef glorieux dont le poète réalise une véritable aristie, comme le fit jadis Homère pour Achille et Diomède. Mais le valeureux guerrier est vaincu par une flèche à la blessure incurable, celle d'Amour. Nonnos mêle à merveille poésie érotique et guerrière dans ce récit original qui tient autant du roman grec tel que nous le connaissons, par exemple, chez Achille Tatius, que de la poésie épique la plus pure. Notre édition, qui poursuit le long travail de publication des Dionysiaques, rassemble en un volume les chants XXXIII et XXXIV. La liste des éditions ainsi que des ouvrages cités est donnée au début du volume, qui contient en outre une étude détaillée des amours de Morrheus et de Chalcomédé. Les sources possibles de l'épisode sont proposées, tandis que les parallèles avec le roman grec sont longuement discutés. Un plan général est fourni et assorti de judicieuses pistes de lecture. Chaque chant est précédé d'une notice qui lui est propre ainsi que d'un sommaire permettant de circuler aisément dans le poème. Des notes accompagnent la lecture et sont développées, en fin d'ouvrage, par des notes complémentaires. Trois études, " les jeux de l'amour ", le " racisme " de Nonnos et " de la virginité des Bacchantes " sont données en appendice, ainsi qu'un Index Rerum notabilium en français et en grec. Texte établi et traduit par Bernard Gerlaud.

05/2005

ActuaLitté

Critique littéraire

Les Dionysiaques. Tome 15, Chants XLI-XLIII, Edition bilingue français-grec ancien

De retour de ses péripéties indiennes, Dionysos fait escale à Beyrouth. La beauté de la ville, longuement décrite, n'a d'égale que celle de la nymphe Béroé que le dieu tente de séduire. Dionysos frappé, à nouveau, par l'amour, est tour à tour timide et audacieux, sentimental et brutal, mais toujours entreprenant. En vain : la chaste Béroé n'a que faire de ses brûlantes déclarations pas plus que de celles de son rival, Poséidon. Derrière la conquête amoureuse, se cache un enjeu politique : en gagnant Béroé, le vainqueur deviendra la divinité tutélaire de la riche et verdoyante Beyrouth. Zeus tranche en faveur du dieu des mers : le chant XLIII s'achève sur les noces de la nymphe et de Poséidon, tandis que Dionysos retourne vers l'Europe. Les Chants XLI à XLIII occupent le tome XV de la belle édition entreprise par Francis Vian. La totalité des trois chants est consacrée à l'épisode de Beyrouth, qui frappe par son unité tant de lieu que d'action. Tous les chants sont précédés d'une notice qui lui est propre, fournissant de précieux renseignements, notamment sur la mythologie locale et la composition mythographique à l'oeuvre dans ses chants. Un sommaire est placé à l'orée de chaque chant et permet de circuler aisément dans le texte. Des notes accompagnent la lecture, et sont développées, en fin d'ouvrage, par des notes complémentaires. L'ouvrage est en outre enrichi par un Index, en grec et en français.

02/2006

ActuaLitté

Critique littéraire

Les Dionysiaques. Tome 6, Chants XIV-XVII, Edition bilingue français-grec ancien

Panopolis, actuelle Akhmîm en Haute-Egypte, était à la fin du IVe siècle de notre ère un centre imprégné d'hellénisme, souvent ardent à défendre le paganisme contre la propagande chrétienne. C'est là qu'est né le poète Nonnos, qui vécut par la suite à Alexandrie. Bien que chrétien, Nonnos fut certainement influencé par les cercles intellectuels de la capitale de l'Egypte, qui furent l'un des derniers bastions du paganisme dans l'orient Romain. Cela peut expliquer qu'il ait composé une grande épopée à la gloire de Dionysos. Les Dionysiaques sont ainsi animées par une vraie foi païenne, faisant une place importante à l'orphisme, aux mystères, à la magie et à l'astrologie. Les chants XIV à XVII du poème, contenus dans le présent volume, relatent une partie de la campagne de l'armée de Dionysos contre les Indiens, guerre qui sert de prototype mythique à celle d'Alexandre. Nonnos adopte dans son récit une esthétique baroque où des épisodes à thématique érotique et bucolique sont insérés dans le récit militaire. Ainsi, le chant XIV s'ouvre sur la fin du catalogue de l'armée de Dionysos et se conclut par le récit de la bataille du lac Astacide où les Indiens boivent l'eau miraculeusement changée en vin. Le chant XVII est quant à lui centré sur la bataille du Taurus. Entre ces récits à tonalité épique, Nonnos intercale l'évocation de la passion d'Hymnos pour la Nymphe Nicaia au chant XV et l'amour de Dionysos pour la même Nymphe au chant XVI. Nicaia, après avoir rejeté et tué Hymnos, succombe à l'ivresse du vin et s'unit au dieu dans son sommeil. Ces épisodes amoureux ne sont pas sans rappeler Ovide ou Apollonios de Rhodes. L'édition des chants XIV à XVII des Dionysiaques dans la Collection des Universités de France comprend le texte grec de Nonnos accompagné de la traduction en français de Bernard Gerlaud. Chacun des chants est précédé d'une notice qui en résume le contenu tout en en précisant les enjeux littéraires.

02/1994

ActuaLitté

Critique littéraire

Les Dionysiaques. Tome 7, Chants XVIII-XIX, Edition bilingue français-grec ancien

Ces deux chants racontent la réception de Dionysos chez Staphylos (littéralement : La Grappe), roi d'une Assyrie qui correspond à l'actuel Liban. La mort inopinée de l'hôte fournit le prétexte à des Jeux funèbres musicaux qui s'achèvent sur la métamorphose d'un Silène en fleuve. Plusieurs développements notables s'y rencontrent : une version de la Titanomachie et d'abondantes indications sur la pantomime. Le commentaire, souvent détaillé, s'attache à éclairer ces textes.

01/1992

ActuaLitté

Critique littéraire

Les Dionysiques. Tome 3, Chants VI-VIII, Edition bilingue français-grec ancien

Les trois chants des Dionysiaques publiés dans ce volume forment un ensemble capital pour la connaissance de l'art de leur auteur, de la civilisation de l'Antiquité tardive et de la mythologie antique. Les thèmes astrologiques et orphiques brassés dans le chant VI, l'explosion sensuelle et mystique des amours de Zeus et de Sémélé aux chants VII et VIII, la puissante vision du destin de l'Univers qui s'exprime dans l'ensemble, font la qualité de ces trois chants et assurent leur originalité au sein du poème lui-même. Ce volume, le sixième publié dans notre collection après les tomes I-II, IV, VII et IX, présente les mêmes qualités que les autres volumes : sûreté de l'établissement du texte, qualité de la traduction française, grande richesse des préfaces et des notes. Cette édition est, à l'heure actuelle, sans équivalent.

01/1992

ActuaLitté

Critique littéraire

Les Dionysiaques. Tome 9, Chants XXV-XXIX, Edition bilingue français-grec ancien

Les chants XXV à XXIX forment le début du second tome de l'épopée monumentale que Nonnos écrivit au Ve siècle après J-C consacrée à la geste de Dionysos. La narration reprend avec la dernière année de la guerre des Indes : cette "Indiade" apparaît donc comme une réplique de l'Iliade, et Nonnos se présente constamment en rival d'Homère. La diversité des thèmes illustre l'esthétique aux multiples facettes de cette curieuse épopée à la fois savante et barbare parfois héroïcomique. Elle permet de comprendre l'art poétique de l'auteur et ses procédés de composition, souvent méconnus pour avoir été jugés selon les normes de l'épopée traditionnelle.

01/1990

ActuaLitté

Critique littéraire

Tragédies. Tome 6, 1e partie, Oreste, Edition bilingue français-grec ancien

L'histoire tragique des Atrides s'achève par celle d'Oreste. Pour venger le meurtre de son père Agamemnon, Oreste, à l'instigation de sa soeur, Electre, tue sa mère Clytemnestre et l'amant de celle-ci, l'usurpateur Egisthe. Une fois son forfait accompli, Oreste est poursuivi par les odieuses déesses du remord, les Erinyes. Celles-ci pardonnent au criminel et deviennent les Euménides, les bienfaisantes. Voilà pour le mythe, tel qu'il fut relaté, entre autres, par Eschyle et Euripide lui-même, dans une autre pièce Electre. L'angle d'approche choisi par le dramaturge est, dans Oreste, joué probablement en 408, bien particulier : l'action commence après le crime, alors qu'Oreste est en proie à la folie et n'a pas encore été absout ni par les dieux, ni par lui-même. La tension dramatique est maintenue tout au long de la pièce, que ce soit lors du procès qui condamne Oreste, Pylade et Electre, ou lors de l'enlèvement d'Hermione. Seule l'arrivée impromptue d'Apollon apporte le dénouement à une action que l'auteur rechigne à apaiser. L'intensité de la tension dramatique, sa violence psychologique ont fait d'Oreste un des plus grands succès du dramaturge dès l'Antiquité. Oreste constitue, avec Les Bacchantes, le VIème tome des Tragédies d'Euripide. Notre édition ayant choisi de rassembler ces deux pièces consacrées à la folie. La notice introductive replace le texte dans la vie de l'auteur et dans la période historique : le long éloge de la paix par Apollon prenant toute son importance dans le contexte des guerres contre Sparte. Les sources littéraires, Eschyle bien sûr, mais aussi Sophocle, sont analysées en détail et assorties de judicieuses pistes de lecture. L'ouvrage enfin est accompagné de notes qui donnent tous les renseignements, notamment mythologiques, nécessaires à la lecture. Tome VI. 1ère partie.

01/1999

ActuaLitté

Critique littéraire

Eschyle Tome 2. Agamemnon. Les Choéphores. Les Euménides, Edition bilingue français-grec ancien

Eschyle est l’«inventeur» de la tragédie attique telle que nous la connaissons : en introduisant un deuxième acteur sur scène, Eschyle bouleverse la scène tragique jusqu’ici réservée à un dialogue entre l’acteur et le choeur. Cependant la vie du «père de la tragédie» ne nous est guère connue. Il serait né aux alentours de 525 à Athènes, dans une famille d’Eupatrides. Eschyle a donc vécu successivement la domination des Pisistratides et les réformes de Clisthène, d’où sans doute son goût pour la question de la justice. Citoyen exemplaire, il a participé aux batailles de Marathon et de Salamine, dont il fait le récit dans Les Perses. Pour des raisons qui nous sont restées ignorées, il quitte Athènes et s’exile à la cour de Hiéron, tyran de Sicile. Ses succès furent nombreux, autant que ses pièces (la tradition lui prête plus de 73 oeuvres), dont malheureusement seules 7 nous sont parvenues. L’édition de Paul Mazon présente en deux volumes les tragédies d’Eschyle. Chaque pièce est précédée d’une notice qui lui est propre. Celle-ci fournit, tous les éléments mythologiques, historiques et philologiques, nécessaires à la bonne compréhension de ces pièces parfois lacunaires. Des notes accompagnent la lecture.

01/1997

ActuaLitté

Religion

SUR LA PAQUE ET FRAGMENTS. Edition bilingue français-grec

L'homélie " Sur la Pâque " est éditée avec des fragments d'autres ouvrages. Grâce à deux papyrus grecs du IVe siècle, qui se complètent heureusement, le texte entier de cette homélie a pu être reconstitué et édité sur une base solide ; une importante tradition indirecte (latine, syriaque, copte et géorgienne), attestant d'une large diffusion de l'homélie, a également été prise en compte. En paraphrasant le récit de l'Exode et l'institution de la Pâque juive, Méliton en dégage la portée typologique, la passion et la résurrection du Christ réalisant ce qu'annonçait la figure. Ecrite dans un style plein d'enthousiasme prophétique et poétique, riche en répétitions et rimes, elle s'apparente aux hymnes byzantines.

10/1966

ActuaLitté

Critique littéraire

VIE DE PLATON. Edition bilingue français-grec

Sans Diogène Laërce (IIIe siècle de notre ère), que saurions-nous de la vie des plus grands philosophes de l'Antiquité ? C'est de lui que viennent quelques-unes des anecdotes les plus célèbres les concernant ainsi qu'un grand nombre de renseignements empruntés à des sources maintenant perdues. Nous présentons ici la biographie de Platon (427-347 av. notre ère), accompagnée d'un abondant appareil de notes destiné à éclaircir les multiples allusions de ce texte.

03/1999

ActuaLitté

Religion

EPITRE DE BARNABE. Edition bilingue français-grec

La " Barnaba Epistolè " est un recueil de différentes traditions que l'auteur anonyme a rassemblé pour des communautés pagano-chrétiennes. Il réunit des arguments apologétiques contre le Judaïsme, des prophéties de la passion et de la résurrection, des commentaires dans la tradition du midrasch juif des textes bibliques et finalement une copie presque littérale d'un manuel de morale d'origine juive. Avec ces textes, on est très proche au christianisme primitif du premier siècle.

04/1971

ActuaLitté

Photographie

Terres de Crète. Edition bilingue français-grec

Si le tourisme est la grande occupation de l'Occident, Maddalena Rodriguez-Antoniotti a pris le parti de tourner le dos aux images "de rêve" du marketing touristique pour regarder la Crète dans l'ordinaire de son territoire. Après la Corse, elle s'est ainsi intéressée à une autre montagne dans la mer et à des paysages façonnés de main d'homme, ceux-là mêmes qui, aux yeux de l'écrivain Nikos Kazantzakis, expriment l'essentiel avec les plus simples moyens. Terre de Crète témoigne de la grandeur de ces lieux dont on oublie trop souvent qu'ils font qu'un pays est un pays.

10/2017

ActuaLitté

Religion

LE BANQUET. Edition bilingue français-grec

Ecrit durant la petite paix de l'Eglise (vers 260-290), l'ouvrage de Méthode est une imitation du " Banquet " de Platon. Par sa technique littéraire, il s'agit de " mélanges " sur la chasteté. Pourtant, ce n'est pas purement un ouvrage pédagogique, une exhortation à la chasteté, mais un manuel de doctrine chrétienne, une instruction dans la tradition catéchétique, et même un manuel pratique de psychologie et d'anatomie (certains passages expliquent la physiologie de l'accouchement). La présente édition reprend un choix des notes de l'édition de Musurillo dans " Ancient Christian Writers " avec une introduction en grande partie nouvelle. Le texte critique et la traduction sont nouveaux.

10/1962

ActuaLitté

Littérature étrangère

Destins brisés. Edition bilingue français-grec

Avec le temps, ils étaient devenus plus qu'amis. Nikos s'était laissé pousser une petite moustache qui lui seyait bien. L'après-midi, à son retour de tournée, il remettait à M. Garyfallos les recettes de la journée et tous deux emplissaient les registres. Puis, quand il faisait sombre, ils descendaient sur la plage, prenaient une glace à l'Astoria, en haut dans la véranda, ou se rendaient au club de l'Association des amis des sports et de la musique, et jouaient au trictrac, aux échecs. Ils échouaient souvent pour finir dans une petite taverne un peu à l'écart, fréquentée par quelques copains, surtout des jeunes, et là Nikos, au premier petit verre, devenait gai, se levait et dansait le zeïbékiko ou racontait des histoires tirées de sa vie...

03/1997

ActuaLitté

Philosophie

Esquisses pyrrhoniennes. Edition bilingue français-grec

Diogène Laërce rapporte l'opinion selon laquelle le premier des sceptiques était Homère ; il dit ainsi, avec ses mots de doxographe, que le scepticisme suit la philosophie " comme l'ombre suit le corps ". Or le seul exposé complet de cet envers du rationalisme grec à nous être parvenu est celui de Sextus Empiricus, et les " Esquisses pyrrhoniennes ", petite somme de philosophie sceptique du IIe siècle de notre ère, sont l'une des clefs du penser antique. Lorsque les " Esquisses " furent traduites par Henri Estienne en 1562, on y reconnut immédiatement l'un des références de la pensée nouvelle. De cette œuvre, trop dédaignée des spécialistes jusqu'à une date récente (il n'en existait même plus en librairie de traduction française), on donne ici le texte intégral accompagné d'un glossaire philosophique.

10/1997

ActuaLitté

Religion

CONTRE HIEROCLES. Edition bilingue français-grec

On sait que, dans l'Antiquité, la persécution de Dioclétien fut une des plus violentes qu'aient eu à subir les chrétiens, mais aussi qu'elle se termina par la reconnaissance officielle de leur religion. La " grande persécution " était en quelque sorte l'ultime combat du paganisme dans un monde pour une large part christianisé. Ces circonstances expliquent sans doute la tournure singulière que prend alors la polémique antichrétienne. Les persécuteurs eux-mêmes se joignent aux polémiste : ainsi Sossianus Hiéroclès, gouverneur de Bithynie et préfet d'Egypte pendant la persécution, se dit l'" Ami de la Vérité " pour démontrer aux chrétiens leurs erreurs. Bien plus, apologiste du paganisme, il exalte, en face du Christ et des récits évangéliques, l'" homme divin " dont Philostrate avait écrit la vie et auquel certaines villes d'Asie rendent un culte : Apollonius de Tyane. C'est contre cet aspect persuasif de la polémique antichrétienne que réagit vigoureusement Eusèbe de Césarée, et il met, au service d'une cause qui prend une importance particulière en Orient, un style incisif auquel nous avait peu habitués l'auteur de l'Histoire ecclésiastique ou de la Préparation évangélique. Au moment où l'Eglise sort victorieuse du combat qu'elle soutenait depuis ses origines - mais où il lui reste beaucoup à faire pour extirper des esprits la croyance dans les pouvoirs des divinités païennes - le Contre Hiéroclès reflète le conflit, toujours actuel, entre les séductions du monde et la Révélation divine.

12/1986

ActuaLitté

Poésie

Sur des airs anciens. Edition bilingue français-chinois

Li Qingzhao est à juste titre considérée comme la meilleure poétesse de la Chine. Comme Sapho, elle doit sa gloire à un nombre restreint de textes qui nous dévoilent le cours de sa vie en nous faisant partager sa présence au monde. Par-delà les siècles, ses "poèmes à chanter" nous font entendre la voix singulière d'une musicienne du silence.

09/2019

ActuaLitté

Collection Budé

Commentaire sur le Parménide de Platon. Tome 7 : Livre VII, Edition bilingue français-grec ancien

Ce volume, septième et dernier, du commentaire de Proclus sur le Parménide de Platon contient le commentaire de la fin de la première hypothèse, dans laquelle Parménide démontre que l'hypothèse de l'existence de l'Un implique un certain nombre de négations, dont la dernière est la négation de l'existence de l'Un elle-même. Chef-d'oeuvre de la métaphysique et de la théologie de l'Antiquité tardive, le commentaire de Proclus, et en particulier la fin de la première hypothèse, démontre la transcendance absolue de l'Un qui ne peut être le sujet d'aucun discours. Toute connaissance du Premier, qu'elle soit sensible ou intellective, cède la place à une sorte d'union mystique qui se réalise dans le silence.

02/2021

ActuaLitté

Critique littéraire

Commentaire du Parménide de Platon. Tome 2, Edition bilingue français-grec ancien

De l'avis d'un connaisseur aussi averti que J Trouillard, le néoplatonisme est né du jour que les platoniciens se mirent à chercher dans le Parménide le secret de la philosophie de Platon : de dialogue logique, le Parménide devenait la source même de la métaphysique néoplatonicienne. Au lieu de lire dans ce texte des spéculations abstraites, les néoplatoniciens y découvriront une déduction impeccable de la totalité du monde, tant des mondes divins que des êtres intermédiaires ou même des formes matérialisées. Les bases de cette interprétation, qui régnera jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, sont jetées dès le IIIe siècle par Plotin, Porphyre ou Jamblique, mais il faudra attendre le Ve siècle pour que cette intuition trouve sa pleine expression dans le Commentaire de Proclus. Ce dernier sera, à son tour, soumis à une critique impitoyable de la part de Damascius (vers 460-530 de notre ère) dans son Commentaire sur le Parménide de Platon. Ce monument suprême de la philosophie grecque reçoit aujourd'hui, pour la première fois, une édition digne de son importance, où l'acribie philologique se conjugue avec la pénétration philosophique. On trouvera, en particulier dans la préface une histoire sommaire de l'interprétation du Parménide dans le néoplatonisme, qui montre bien l'importance de ce texte. Le premier volume ne couvre qu'environ la moitié de la deuxième hypothèse. Le Commentaire sera publié en quatre volumes.

01/1997

ActuaLitté

Critique littéraire

Commentaire du Parménide de Platon. Tome 1, Edition bilingue français-grec ancien

De l'avis d'un connaisseur aussi averti que J Trouillard, le néoplatonisme est né du jour que les platoniciens se mirent à chercher dans le Parménide le secret de la philosophie de Platon : de dialogue logique, le Parménide devenait la source même de la métaphysique néoplatonicienne. Au lieu de lire dans ce texte des spéculations abstraites, les néoplatoniciens y découvriront une déduction impeccable de la totalité du monde, tant des mondes divins que des êtres intermédiaires ou même des formes matérialisées. Les bases de cette interprétation, qui régnera jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, sont jetées dès le IIIe siècle par Plotin, Porphyre ou Jamblique, mais il faudra attendre le Ve siècle pour que cette intuition trouve sa pleine expression dans le Commentaire de Proclus. Ce dernier sera, à son tour, soumis à une critique impitoyable de la part de Damascius (vers 460-530 de notre ère) dans son Commentaire sur le Parménide de Platon. Ce monument suprême de la philosophie grecque reçoit aujourd'hui, pour la première fois, une édition digne de son importance, où l'acribie philologique se conjugue avec la pénétration philosophique. On trouvera, en particulier dans la préface une histoire sommaire de l'interprétation du Parménide dans le néoplatonisme, qui montre bien l'importance de ce texte. Le premier volume ne couvre qu'environ la moitié de la deuxième hypothèse. Le Commentaire sera publié en quatre volumes.

01/1997

ActuaLitté

Critique littéraire

Anthologie grecque Tome 13 : Anthologie de Planude. Edition bilingue français-grec ancien

Texte établi et traduit par R. Aubreton avec le concours de F. Buffière. VIII-480 p. Index. (1980) 2e tirage.

11/1980

ActuaLitté

Poésie

Poésies. Edition bilingue français-ancien français

La poésie de François Villon est double : à côté d'une philosophie optimiste et d'un rire tout rabelaisien se déploie la satire grinçante d'un homme que le désespoir menace. Oscillant entre sa vision carnavalesque de l'existence et son obsession de la mort, cet excellent artisan du vers use d'un mélange de bouffonnerie et de gravité, d'ironie et de pathétique, de grossièreté et de délicatesse. Il rit, il pleure. Cette ambiguïté rend compte de l'incertitude du monde : à ses yeux, il est quasiment impossible d'appréhender la réalité, les êtres humains et le langage, qui gardent leur opacité. Face à ces apparences trompeuses, le texte littéraire devient le lieu de la métamorphose du réel : masques, changements de rôles et animalisation des hommes bouleversent les normes et triomphent des angoisses. Pour autant, Villon n'est pas dupe : le rire libère, mais il ne dure pas ; la fête est là, mais la fête finira.

ActuaLitté

Critique littéraire

Cligès. Edition bilingue français-ancien français

Rédigé vers 1176, après Erec et Enide, avant Yvain, Lancelot et Perceval, Cligès n'est pas, contrairement à ces quatre récits, un roman arthurien : les deux héros, Alexandre et son fils Cligès, sont Grecs et vivent à Constantinople. Chrétien les fait évoluer entre Constantinople, leur patrie, et la Bretagne du roi Arthur, en un va-et-vient perpétuel entre l'Est et l'Ouest, entre l'Occident et l'Orient, réunis en la personne de Cligès, petit-fils de l'empereur de Constantinople et petit-neveu du roi Arthur. Dans ce cadre oriental, Chrétien entrelace une histoire d'amour calquée sur la légende de Tristan et Iseut et le conte de la fausse morte qui abuse son mari pour fuir avec son amant, en exploitant très ostensiblement toutes les ressources de la rhétorique. Les meneurs du jeu ne sont pas les amants, Cligès et Fénice, mais leurs serviteurs, Thessala la magicienne et jean l'architecte, deux maîtres dans l'art de l'artifice et de l'illusion, dont les talents peu communs sont à l'image des pouvoirs quasi magiques de la création littéraire.

04/2006