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Somnambule

Extraits

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Littérature française

Karma

"Ah, le Karma ! " une exclamation facile, une réponse toute faite, une incitation à tout accepter ? à continuer d'avancer en somnambule, avec l'impression de ne pas être là ? Vient le moment de comprendre, et si le réel se dérobe, l'imaginaire fera l'a aire. L'auteure avance sur deux plans parallèles, une introspection attentive à ses perceptions, ses émotions, aux souvenirs qui remontent, et un récit où elle se représente la vie de son père à partir des maigres éléments à sa disposition. Au midi de sa vie, vingt ans après la mort subite de son père, il lui faut reprendre pied, se relever de ses chocs, surmonter l'inceste et les non-dits. A partir du dossier de pupille quasiment vide de l'enfant abandonné qu'a été son père, elle crée un personnage de ction. Un père funambule, en équilibre précaire entre réel et imaginaire. Un père d'émotions. Un père de réparation.

06/2021

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Littérature portugaise

Cahiers de Bernfried Järvi

Bernfried Järvi est employé de bureau, à Aix-la-Chapelle. Insomniaque, nihiliste et fantasque, il erre dans les rues de la ville et fréquente le Ceuta, l'Aviz et le Piolho, trois cafés mythiques de la ville de⦠Porto. Il est aussi un écrivain qui ne parvient pas à écrire. Alors, à défaut de concrétiser son rêve, il prend en note son quotidien, où le vide le dispute à l'ennui. Bernfried évoque souvent ses compagnons de bistro, personnages oisifs et désÅuvrés, aux caractéristiques et comportements étranges, inattendus. Il évoque, dans des passages d'une grande sensualité, l'idylle aussi intense qu'éphémère qu'il vit avec Else. Un amour qui semble l'éloigner du spleen et lui donnera, peut-être, enfin, la force d'écrire. Déambulation existentielle et somnambule, ces cahiers, dépourvus d'intrigues, de rebondissements et autres péripéties, n'en regorgent pas moins d'histoires étonnantes et poétiques, qui font écho, de façon drôle et ingénue, à nos propres existences.

09/2021

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Science-fiction

La clef des ombres

"Admettons que dans les profondeurs vous trouviez des richesses". Au milieu des années 70, à la manière d'un rêve, Jacques Abeille s'engageait dans l'exploration d'un monde imaginaire en écrivant un roman : Les Jardins statuaires. Depuis, de livre en livre, s'élabore l'univers extraordinaire des Contrées, avec ses règles, ses fantasmagories et ses vices. La Clef des ombres est le troisième roman du Cycle. Nous voici à Journelaime, ville provinciale de l'Empire. de Terrèbre, dans les pas d'un homme sans qualités : Brice est un modeste fonctionnaire, simple d'esprit et au physique ingrat, un rêveur qui mène sa vie d'archiviste avec rigueur et monotonie... Mais son existence prend une autre tournure lorsqu'il se rend compte que chaque nuit, au jardin de la sous-préfecture, tel un somnambule, il converse avec un inconnu qui lui confiera une mission pour lutter contre le totalitarisme montant de Terrèbre.

02/2020

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Policiers

Instant crucial. Les stupéfiants rendez-vous du hasard

Qui n'a connu au moins une fois dans son existence un événement brutal, inattendu, où les certitudes s'effondrent, où tout bascule ? Cet instant crucial qui marque le tournant d'une vie est sur notre chemin à tous, hommes ou femmes, humbles ou puissants, heureux ou malheureux. Peut-être le destin - ou le hasard ? - transformera-t-il un jour notre ordinaire en extraordinaire, comme il le fit pour cette femme retrouvant seize ans plus tard son fils qui aurait dû périr en mer, pour cet enfant qui attira toutes les polices de France au chevet de sa mère endormie ou pour ces "charpentiers du diable" qui n'étaient probablement qu'un ouvrier somnambule. Avec ses habituels complices et son talent inimitable, Pierre Bellemare nous raconte ces 75 histoires incroyables, comme celles qui se disaient autrefois à la veillée, auxquelles on a parfois du mal à croire mais qui pourtant arrivent à nos voisins, à nos amis, et, qui sait ? , pourraient nous arriver...

05/2012

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Poésie

Rêve en carton

Rêve en carton est un essoufflement salutaire, incandescent. Pour sauvegarder l'impossible et la chair partie en fumée. Reste cette partie cramée par les bombes et ébréchée par les lames des pluies diluviennes. Trois parties constituent ce recueil, Les derniers mots de ma mémoire (1995), La Nuit infinie (2017), Utopie (2019). Des mots ramassés dans la cendre après que l'auteur a tout perdu dans les flammes de ce qu'il appelle pudiquement les événements, des mots empilés les uns sur les autres, scalpant l'infinitude du monde, et enfin des rêves ressassés avec l'art du phénix, comme il sied après les feuilles brûlées et la mémoire jetée aux pourceaux. Rêve en carton est un cri organique, jeté sur un rail, entre deux infinis où le funambule est le somnambule. /DANS/ L'OSMOSE DES MONDES/ Utopie-Corps-Vents-Frontières/ Se croisent des temps-imperceptibles-indéfinis-espèce de toutes sortes - Ressac-Flux-Diversité-Corps-Langues-Reflux/ Nous inventons des chimères pour augmenter la vie/

09/2021

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Musique, danse

Pour Dalida

" La voix de Dalida est dans ma chambre, elle se pose maintenant sur mes cahiers, sur mon lit, sur l'ordinateur. L'odeur de ses robes, la main qu'elle passe devant ses yeux, ses hanches, ses jeux de cheveux, son rire. Mais n'oublie pas que ce sera toi qui conduiras ce soir chez moi, ga-arde bien-en la dernière danse pour moi. On ne peut pas prétendre raconter sa vie, ni chercher à l'expliquer, tout est tellement plus vaste et plus secret qu'un simple récit, on avance presque toujours en somnambule, les yeux grand ouverts, on croit à chaque fois résoudre des rébus, éclaircir des zones d'ombre ou retrouver de vrais élans de bonheur et voilà que tout est déjà fini. On a tourné la tête un peu trop vite, on ne s'est aperçu de rien: en une brassée de secondes le monde s'est éloigné. Vie chansonnette. "

03/2010

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Poésie

T'ang l'obscur. Mémorial de l'encre

T'ang Haywen (1927-1991), calligraphe de l'invisible d'origine chinoise, ayant vécu à Paris dés 1948, recréait inlassablement le monde d'un pinceau à la fois délicat et puissant. Ce fut un prince en exil voyageant incognito et ne possédant que son mil de phénix pour édifier un univers d'encre et de merveilles. Ainsi élaborait-il d'éblouissantes cosmogonies dans son modeste atelier de Montparnasse. C'est là que je lui rendais visite, au seuil des années soixante, tout au bonheur de le regarder peindre avec des mines de chat somnambule. Notre amitié dura jusqu'à son décès survenu à 64 ans. "La mort, m'avait-il confié avec un sourire énigmatique, ne met pas fin à nos rêves". En effet, depuis sa disparition, son oeuvre, de plus en plus visible à travers le monde, fait peu à peu de lui l'un des artistes marquants de la modernité aux côtés de Zao Wou-Ki et de Chang Dai-Chien.

03/2019

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Théâtre

L'Arrestation

Dans le hall désert du vieux palace d'une petite ville d'eaux de province, débarquent un soir un homme déjà usé par la vie, et un jeune homme qu'il a rencontré à la gare, distante de quelques kilomètres, et qui l'a invité à partager avec lui l'unique taxi qui attendait le train du soir. Il y a aussi, dans cet hôtel, un petit garçon à demi somnambule qui vient s'endormir chaque soir, dans des fauteuils du hall, pour ne pas rester seul dans la chambre que sa mère, une musicienne de l'orchestre, déserte chaque nuit pour aller retrouver son amant... Et si ce petit garçon, le jeune homme et cet homme vieilli n'étaient qu'un seul et même personnage, dont l'homme agonisant dans un fossé, après une embardée de sa voiture, poursuivie par celle de la police, revoit la pauvre vie, dans les quelques secondes qui précèdent sa mort ?

10/1986

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Littérature anglo-saxonne

Je ne suis pas encore morte

Un cri de douleur. De révolte et de rage. Un uppercut. Telle une somnambule, une jeune femme sort d'un immeuble. Elle monte dans sa voiture, prend la direction du commissariat. Kidnappée, violée, menacée de mort, Lacy vient d'échapper à son bourreau. Qui n'est autre que son ex-compagnon, un homme violent, et manipulateur dont l'emprise, comme un étau, s'est peu à peu refermée sur sa vie. A travers un kaléidoscope de souvenirs, d'impressions et de réflexions, Lacy M. Johnson nous raconte son histoire. Refusant la position de victime, elle pulvérise tous les stéréotypes dans ces pages d'une humanité vibrante. Témoignage porté par une poésie brute et une énergie hors du commun, récit d'une reconstruction impossible : ce livre est nécessaire et d'une actualité brûlante. " Une réflexion sur la mémoire, l'amour et sur la manière dont les griffes du traumatisme marquent la chair et l'âme. " Elle.

04/2022

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Théâtre - Pièces

L'invasion

Au fin fond de la campagne, retranchés dans leur maison transformée en bunker improbable, Luca, ses enfants Galilei le lunatique et Maria le garçon manqué, ainsi que Mattei, personnage velléitaire qu'ils hébergent, armés jusqu'aux dents, défendent leur bastion face à un ennemi invisible. Mattei courtise Maria qui le rabroue à coups de taloches, Galilei joue au somnambule, Luca règne en maître sur ce petit monde qui attend à longueur des jours, des mois, des années l'arrivée de l'envahisseur. Un jour, enfin, les collines alentour se couvrent de monde. Les envahisseurs sont là ! Hristo Boytchev a d'abord été ingénieur en mécanique, puis dramaturge autodidacte aux débuts fulgurants, et on l'a même retrouvé candidat (satirique) à l'élection présidentielle de 1996. L'auteur du Colonel-oiseau, pièce culte créée par Didier Bezace au Festival d'Avignon en 1999, est aujourd'hui un écrivain de renommée internationale, dont les textes sont joués sur quatre continents. Préface de Jordan Plevnes.

05/2022

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Littérature française

Le très-bas

L'enfant partit avec l'ange et le chien suivit derrière. Cette phrase convient merveilleusement à François d'Assise. On sait de lui peu de choses et c'est tant mieux. Ce qu'on sait de quelqu'un empêche de le connaître. Ce qu'on en dit, en croyant savoir ce qu'on dit, rend difficile de le voir. On dit par exemple : Saint-François-d'Assise. On le dit en somnambule, sans sortir du sommeil de la langue. On ne dit pas, on laisse dire. On laisse les mots venir, ils viennent dans un ordre qui n'est pas le nôtre, qui est l'ordre du mensonge, de la mort, de la vie en société. Très peu de vraies paroles s'échangent chaque jour, vraiment très peu. Peut-être ne tombe-t-on amoureux que pour enfin commencer à parler. Peut-être n'ouvre-t-on un livre que pour enfin commencer à entendre. L'enfant partit avec l'ange et le chien suivit derrière.

01/1995

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Littérature tchèque

La nuit de Walpurgis

Prague, 1917 : au coeur de la ville mystérieuse, d'étranges événements se préparent. Dans le château du Hradschin, un somnambule fait son apparition, le visage en sang, au beau milieu d'un dîner aristocratique ; pendant ce temps, de l'autre côté du Pont de pierre, dans la tour de la Faim, la jeune comtesse Polyxena assiste en secret à l'assemblée des membres des bas-quartiers de Prague. Parmi eux se trouve l'homme qu'elle aime, Ottokar, un bâtard à qui une prostituée en haillons a prédit qu'il deviendrait un jour "empereur du monde" . Pour empêcher la révolution qu'ils fomentent, elle tente d'exercer contre eux l'aweysha, ce terrifiant pouvoir par lequel les morts influent sur les vivants. La Nuit de Walpurgis, celle qui déchaîne les fureurs et les spectres, est proche - bientôt, les personnages seront emportés vers leur tragique destinée... Voici, dans la lignée du Golem, le chef-d'oeuvre du fantastique pragois.

04/2024

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Poches Littérature internation

Amour, Prozac et autres curiosités

" Trois sœurs - sortes de Brontë d'Almodovar carburent aux antidépresseurs. Cristina, la nympho "affamée de tendresse", croque les hommes et avale de l'ecstasy avec la boulimie du désespoir. Rosa, la directrice financière, ressemble aux personnage de Bret Easton Ellis : bardée de marques de luxe, le vice et la folle en moins. Ana, enfin, la mère de famille rangée, ne supporte son existence naphtalinée qu'en somnambule de la vie, droguée aux somnifères. Pas de quoi se tordre de rire. Et pourtant. Dans un style où l'humour se déguste comme un sushi, cru et épicé, la signora Etxebarria, encensée par la critique hispanique, réalise une radioscopie sardoniquement pessimiste mais émouvante de la société de l'après-movida. On s'amuse comme dans un Dorothy Parker, on s'enthousiasme toujours de suivre les aventures de ce trio "brétéchien". Ça vous touche avec la justesse de banderilles plantées là où ça fait mal. " Laurence Haloche, Madame Figaro.

05/2005

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Littérature étrangère

Visages de l'Inde et autres rêves

" Je suis venu ici retrouver l'arôme piquant de toutes les fleurs et de toutes les saveurs, et le croassement des corbeaux de l'antique Goa, le fantôme des églises reconstruites, et les processions zébrées de vert et d'or, la respiration des puits qui attire la mort, les buffles somnambules qui avancent lentement dans les rizières, lointains émissaires du rêve d'un de ces demi-dieux guerriers des sagas du Sud de l'Inde. Dans l'éclair bleu de cette fin d'étape, éblouissant écran, je trouve tes lèvres de corail et d'éternel sourire, toujours si fraîches. J'y puise à longs traits émus la gloire de la vie, blotti dans cette chaleur qui enveloppe la terre et dit adieu dans un murmure. "

10/2009

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Science-fiction

L'amicale des jetteurs de sorts

Et si un simple baladeur pouvait déterminer l’avenir ? Pourquoi un homme se passionnerait-il pour un couple de siamois somnambules et télépathes ? Des accros au fast-food peuvent-ils créer à leur insu une nouvelle forme de magie ? Les bonnes actions guérissent-elles le cancer ? Tous les magiciens ne portent pas des chapeaux pointus, certaines sorcières se passent aisément de baguette ou de balai. Ils sont parmi nous, et les courants de magie serpentent dans les endroits les plus banals, s’invitent dans les objets de tous les jours et peuvent même sillonner l’espace intersidéral. Vingt-quatre auteurs ont relevé le défi et vous invitent à les rencontrer. Ils ont promis-juré de ne pas changer un seul lecteur en crapaud.

02/2013

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Littérature française

Paris la nuit

A Paris, tout peut arriver. Savions-nous qu'il y existe chaque semaine un jour secret ? Qu'à minuit un petit train remplace le bus et vous emporte bien loin ? Qu'on fête des fiançailles dans une gare désaffectée ? Qu'une alouette monte le matin d'un jardin au Marais ? Vous ignoriez sans doute que le toit de la Grande Arche est un point de rencontre pour toutes sortes de naufragés et que l'île Saint-Louis peut dériver en pleine mer... Dans la Ville Lumière, vous pourrez rencontrer la nuit un voleur de sourires, un cosmonaute tombé en panne, un marin échoué, des somnambules écoeurés, une ombre révoltée... Comme nos rêves, ces histoires extraordinaires révèlent des vérités autrement cachées. Racontées avec gravité, poésie ou humour, elles montrent que l'espoir est toujours possible.

06/2019

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Cinéma

Le Rêve de ma mère

" ... J'attrape la corde lisse, je lâche le trapèze. Je ne sais pas que c'est la dernière fois que je risque ma vie, là-haut, à quinze mètres de hauteur, sans sécurité. J'enroule ma jambe autour de la corde, je commence à glisser... Dans quelques semaines, je rencontrerai un homme. Je glisse le long de la corde, un extatique sourire aux lèvres... Nous vivrons, travaillerons ensemble, il me convaincra de faire des enfants. Je glisse encore le long de la corde, je touche le sol, je salue... La somnambule a atterri. Il était grand temps que je descende sur terre. " Anny Duperey Dans son livre Le Voile noir, Anny Duperey raconte qu'elle avait presque 9 ans lorsqu'elle trouva ses parents morts, tous deux asphyxiés dans leur salle de bains. Quels avaient été les rêves de sa jeune mère, presque inconnue et si tôt disparue ? Comment nos morts vivent-ils en nous ? La puissance de leurs rêves inaccomplis peut-elle nous influencer obscurément, et mener notre vie sans même que l'on s'en rende compte ?

11/2017

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Littérature étrangère

Un fleuve appelé temps, une maison appelé terre

Récompensé par le Prix Virgilio Ferreira et le Prix Union latine de Littératures romanes, l'écrivain Mia Couto est le plus talentueux représentant de la littérature de l'Afrique lusophone. Renouant avec la veine libre et poétique de son premier roman, Terre somnambule, il poursuit sa quête des racines et d'une identité mozambicaine perdues, symbolisées par une langue métissée et un univers fantastique qui finit toute l'originalité de son œuvre. Un étudiant revient, sur son île natale pour assister aux obsèques de sors grand-père. Entre la ville et l'île, le fleuve marque ce qui sépare, de manière concrète et symbolique, les temps nouveaux des temps anciens. Témoin, dans la maison familiale, d'étranges révélations, le jeune homme découvre peu à peu les mystères de la terre de ses ancêtres, en même temps qu'il clarifie les zones d'ombre de sa propre histoire... On retrouve dans ce roman, outre sa verve de conteur, les thèmes chers à Mia Couto : les ravages de la nécessaire décolonisation et le lent accouchement de l'indépendance du Mozambique.

10/2008

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Poches Littérature internation

Justine

En Grèce, sur une île des Cyclades, un homme se souvient de ka ville d'Alexandrie. Avec une mémoire d'archiviste, il raconte ce qu'il a vécu là-bas avant la Seconde Guerre mondiale. Narrateur anonyme, Anglo-Irlandais entre deux âges, professeur par nécessité, il classe ses souvenirs, raconte son amour pour Justine, une jeune pianiste séduisante, un peu nymphomane et somnambule ; il évoque sa liaison avec l'émouvante Melissa, sa maîtresse phtisique. D'autres personnages se dessinent. D'abord Nessim, le mari amoureux et complaisant de Justine, Pombal, le Français, Clea, l'artiste-peintre, Balthazar, le médecin philosophe. Mais Justine, d'abord Justine, est au cœur de ce nœud serré, complexe, étrange, d'amours multiples et incertaines... En achevant le premier tome de son fameux Quatuor d'Alexandrie (Balthazar, Mountolive et Clea succéderont à Justine et seront publiés entre 1957 et 1960), Lawrence Durrell (1912-1990) en donna à son ami Henry Miller une définition devenue célèbre : " C'est une sorte de poème en prose adressé à l'une des grandes capitales du cœur, la Capitale de la mémoire... "

05/2000

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Romance historique

Le Bois de la nuit

Robin Vote, jeune Américaine somnambule hantée par une légère folie, fascine son entourage. Le baron Félix Volkbein, un juif autrichien érudit qu'elle épouse et à qui elle donne un fils, Guido, enfant retardé qu'elle abandonne en quittant le foyer. Nora Flood, raffinée, douce et ardente, dont elle s'éprend puis qu'elle délaisse au profit de la richissime Jenny Pethridge. Et le docteur Matthieu O'Connor, un désemparé hypersensible, qui recueille les confidences de chacun. Dans un style hautement poétique, Djuna Barnes met en évidence la part sombre de l'être, le mal auquel les personnages sont asservis. Djuna Barnes (1892-1982), née dans l'Etat de New York, illustratrice, journaliste, dramaturge et romancière, fréquente le cercle des expatriés de la rive gauche du Paris des années 1920, avant de s'installer en 1931, en Grande-Bretagne, où elle écrit Le Bois de la nuit (1936). De retour aux Etats-Unis en 1939, elle vivra les jours difficiles d'une "inconnue célèbre" . Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Pierre Leyris

09/2022

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Critique littéraire

Mozambique : littératures et sociétés contemporaines

Dans ce volume, six articles sont consacrés à la littérature mozambicaine contemporaine et mettent en valeur la société pluriethnique, plurilinguistique et pluriculturelle du Mozambique, à travers Vozes Anoitecidas (Les Baleines de Quissico) et Terra Sonâmbula (Terre somnambule) de Mia Couto, le roman Niketche, uma historia de poligamia (Niketche : le parlement conjugal) de Paulina Chiziane et les contes Nos Matamos o Cao-Tinhoso (Nous avons tué le chien teigneux) de Luis Bernardo Honwana. Les auteurs français, brésiliens et portugais, attentifs aux champs linguistique, sociologique, anthropologique, artistique et philosophique, montrent comment la littérature est porteuse des valeurs, des aspirations et de l'imaginaire de la société contemporaine mozambicaine. A travers le roman, le conte et l'estoria, l'oralité et la diversité des langues et des écritures, les écrivains mozambicains font entendre les voix des provinces du Sud et du Nord, des traditions et de la modernité, celles du féminin et du masculin, de la gémellité et des figures du double, du corps et de la danse, voix du Mozambique, échos de l'Afrique, de l'océan Indien et du monde.

06/2013

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Littérature française

L'homme de neige. Première partie

Il n'est aucun de nous qui, vivement frappé de certaines situations, ne se soit trouvé plongé dans une de ces étranges rêveries où le moment présent nous apparaît simultanément double, c'est-à-dire reflété dans l'esprit comme un objet dans une glace. On s'imagine qu'on repasse par un chemin déjà parcouru, que l'on se retrouve avec des personnes déjà connues dans une autre phase de la vie, et que l'on recommence en tous points une scène du passé. Cette sorte d'hallucination de la mémoire devint si complète chez Christian, qu'il lui sembla avoir déjà entendu clairement cette langue dalécarlienne, tout à l'heure inintelligible pour lui, et qu'en écoutant machinalement la parole douce et grave du danneruan, il se mit en lui-même à achever ses phrases avant lui et à y attacher un sens. Tout à coup il se leva, un peu comme un somnambule, et, raidissant sa main sur l'épaule du major : Je comprends ! s'écria-t-il avec une émotion extrême ; c'est fort étrange,... mais je comprends !

06/2012

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Critique littéraire

En compagnie d'Antonin Artaud. Suivi de Poèmes

Jacques Prevel arrive à Paris durant l'occupation. Autour de Saint-Germain-des-Prés, il connaît l'isolement et la misère car il renonce à toute situation pour écrire. Il publie à ses frais trois recueils de poèmes. En 1946, la rencontre d'Antonin Artaud est son illumination. De ce jour jusqu'à la mort d'Artaud, en 1948, il écrit le roman de sa vie, la quête quotidienne de nourriture, de drogue, de poésie, recueillant les paroles d'Artaud, les textes qu'il lui dicte, les lettres qu'il lui écrit. "L'intensité de sa vie me faisait entrer dans un absolu, le sien. J'étais pris dans un tourbillon. Je le suivais comme un somnambule. Et quand je le quittais à Jussieu ou quelque part dans la nuit, je revenais ivre, étrangement obsédé par ses paroles, par les chants qu'il psalmodiait, par son visage unique." Epuisé par la tuberculose, Jacques Prevel meurt cinq ans jour pour jour après sa première rencontre avec Artaud, laissant un journal qui ne sera publié à titre posthume qu'en 1974.

11/2015

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Romans policiers

Un crocodile sur un banc de sable. Suivi de La Malédiction des Pharaons

Un crocodile sur un banc de sable : L'indomptable Amelia Peabody, qui fait ici ses premiers pas sur la Terre des Dieux, se laissera-t-elle abuser par les facéties d'une momie somnambule ? Saura-t-elle soustraire sa protégée aux entreprises d'un chasseur de dot cynique et langoureux ? Parviendra-t-elle à dissiper les mystères qui jalonnent sa route, en digne émule de Sherlock Holmes et d'Indiana Jones ? La Malédiction des pharaons : C'était bien l'intention de sir Henry de poursuivre ses fouilles à Louxor jusqu'aux fondations de l'édifice pour s'assurer que la sépulture n'avait pas été découverte lors de la précédente expédition. Mais il est retrouvé dans son lit, rigide et sans vie, le visage déformé par l'épouvante. Sur son front, grossièrement dessiné avec du sang, un uraeus, le cobra sacré des anciens Egyptiens, le symbole divin des pharaons. Une fois encore, l'impavide Amelia Peabody, son mari, l'éminent égyptologue Radcliffe Emerson, et leur fantasque rejeton, le jeune Ramsès, devront affronter le mystère et conjurer la malédiction des pharaons.

06/2022

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Littérature française (poches)

Tout sauf un ange

"J'étais la seule à ne pas m'amuser dans la salle. Je voyais qu'il était pâle et qu'il transpirait. Il parlait de plus en plus bas. "Ces histoires de chute, grommelait-il, sont la base du théâtre. La scène nous montre des êtres qui vont tomber. Et nous aussi nous avançons en somnambules sur un toit...". Georgio Vilanovitch, metteur en scène et dramaturge, tyrannise avec talent son entourage: Cora, une actrice, devenue son assistante; Jean-Simon, son ami d'enfance, qui renonce à jouer la comédie. Georgio est tout sauf un ange, il fascine et exaspère. A travers lui, entre cruauté et féerie, gloire et poussière, c'est au monde fragile et ardent du théâtre que Jean-Pierre Milovanoff rend hommage. Roman cocasse et poignant, Tout sauf un ange nous montre l'envers du décor.

11/2008

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Littérature anglo-saxonne

Ecoutez-moi jusqu'à la fin

"Nous ne sommes que des somnambules. Vous voulez que je vous dise ? Je veux me re?veiller." Blandine Watkins est une jeune femme a? part. Sa beaute? e?the?re?e et son intelligence aigue? dressent une barrie?re entre elle et les autres. Elle partage un appartement avec trois garc?ons qu'elle ne comprend ni n'appre?cie, mais sur lesquels elle exerce une e?trange fascination. Tous viennent de foyers brise?s et ta?tonnent pour trouver leur place dans le monde. Pour ne pas se blesser au contact des autres, Blandine se re?fugie dans le mysticisme. Comment devenir adulte dans cette ville de?labre?e, dans ce monde qui n'a que faire des fragilite?s de la jeunesse ? Soudain, dans la chaleur de juillet et sous une pluie diluvienne, un geste de violence inexplique? survient.

03/2023

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Policiers

INSTANT CRUCIAL. Les stupéfiants rendez-vous du hasard

A tout moment, des milliers d'entre nous vivent un instant crucial, une seconde où leur vie bascule. Qui n'a connu, au moins une fois dans son existence, un événement brutal, inattendu, où les certitudes s'effondrent, où tout bascule ? Cet instant crucial qui marque le tournant d'une vie est sur notre chemin à tous, hommes ou femmes, humbles ou puissants, heureux ou malheureux. Peut-être le destin - ou le hasard ? - transformera-t-il un jour notre ordinaire en extraordinaire, comme il le fit pour cette femme retrouvant seize ans plus tard son fils qui aurait dû périr en mer, pour cet enfant qui attira toutes les polices de France au chevet de sa mère endormie ou pour ces "charpentiers du diable" qui n'étaient probablement qu'un ouvrier somnambule. Avec ses habituels complices et son talent inimitable, Bellemare nous raconte ces 75 histoires, images de la vie dans sa diversité, parfois généreuse, quelquefois douloureuse, souvent cocasse et toujours imprévisible. 75 histoires stupéfiantes, comme celles qui se disaient autrefois à la veillée, auxquelles on a parfois du mal à croire mais qui pourtant arrivent à nos voisins, à nos amis, et, qui sait ? , pourraient nous arriver...

05/1997

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Littérature française

Tout ça n'a pas d'importance. Le temps qu'il fait

"Le sentier est étroit. Se rétrécit. Le brouillard s'épaissit et s'accroît mon sentiment d'urgence. Alors que ne l'éprouve plus mon compagnon qui avance en somnambule, sûr de son pas, au bord de l'abîme. Compagnon de route depuis soixante-deux ans. Cheminant ensemble, l'un soutenant l'autre, lorsque l'élan venait à faiblir sur le redoutable, l'éblouissant, le ténébreux, le luxuriant, le désertique chemin que fut le nôtre. Côte à côte ou l'un derrière l'autre qui le guidait. Pas à pas. À tâtons parfois, chacun poursuivant et découvrant au fur et à mesure de ce long cheminement son rêve intérieur en perpétuelle formation". Cécile Reims poursuit ici la méditation débutée avec Peut-être, interroge obstinément le sens d'une existence exceptionnelle, rude et belle, vouée à l'art en total partage avec l'écrivain et dessinateur Fred Deux, dans l'ombre comme dans la lumière. Quand lui a quitté les états ordinaires de la conscience, elle voudrait retenir quelques repères, un semblant de maîtrise sur l'ultime écoulement de la vie - dans la conscience, pourtant, la plus aiguë qui soit, du nécessaire et salutaire détachement.

04/2014

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Littérature Allemande

Le retour de Casanova

"Il était plus de minuit quand, après avoir brièvement pris congé de ses nouvelles connaissances, Casanova traversa seul la vaste place déserte sur laquelle pesait un ciel lumineux et sans étoiles. Guidé par une sorte d'instinct, comme un somnambule, et sans avoir bien conscience qu'il refaisait ce chemin pour la première fois depuis un quart de siècle, il se dirigea vers sa sordide auberge, par d'étroites ruelles, entre des murs sombres, et en franchissant des passerelles sous lesquelles des canaux noirâtres coulaient vers les eaux éternelles. Il dut frapper plusieurs fois pour se faire ouvrir la porte peu hospitalière. Quelques minutes après, dans sa chambre, une fatigue douloureuse engourdissait tous ses membres sans les détendre ; il sentait un arrière-goût amer monter du plus profond de son être jusqu'à ses lèvres. Enfin, encore à moitié habillé, il se jeta sur son mauvais lit pour y chercher, après vingt-cinq années d'exil, le premier sommeil dans sa ville natale, ce sommeil si longtemps désiré, qui, profond et sans rêves, finit, vers le point du jour, par avoir pitié du vieil aventurier." – Arthur Schnitzler.

04/2024

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Poésie

Laps

Rencontre avec l'image, la nature, ses éléments, du petit matin au petit matin, en passant par midi et la nuit, traversée par des impressions serrées. Laps, semble toucher, par la pupille, ce qui lui parvient, sans pour autant l'atteindre (pour reprendre les termes de l'auteur). Aussi, peut-on voir le temps, ici, comme une parenthèse, une tentative d'exprimer la vacance d'un instant. Ce qui ne le suspend pas puisque l'instant se transforme, que ce soit par des mouvements de lumière, ceux du vent, des couleurs ou des sensations. Jusqu'à la nuit somnambule qui semble résister au rythme cardiaque de la pendule temporelle. L'auteur écrit (fait) corps avec tu, ce corps terrestre, le feu, le sang, le trouble, la rupture, l'eau, la paix, le mariage (la vraie vie est ailleurs ? , A Rimbaud). Par-là, même, cette langue réalise-t-elle la part belle à une beauté, ressentie chez l'auteur, fidèle au poète qui par ses mots désire élever ses aspects les plus sensibles (avec toutes les limites que suppose le langage mais qui sans elle ne pourrait exister). Damien Paisant, Ecrivain, 19/06/18

10/2018