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Siobhan Curham

Extraits

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Policiers

Le dernier train

Novembre 1898 Un tueur en série rôde à Darlington, dans le comté de Durham, en Angleterre. Sa particularité ? L'arme du crime. Chacune de ses victimes a été attachée au rail et a péri écrasée par un train. John Goodman, chef de la police ferroviaire, est en charge de cette affaire qui se révèle plus complexe qu'il n'y paraît. Il doit en effet veiller sur la gare de Bank Top dirigée par Nolan Fielding, un amateur d'intrigues policières ; et celle de North Road, régulièrement menacée de fermeture et contrôlée par le caractériel Edward Nokleby. Les choses se compliquent singulièrement avec l'assassinat d'un Lord venu de Londres. L'intervention de Scotland Yard qui reprend l'enquête, pousse Goodman à faire alliance avec Lawrence Thirlwell, le responsable de la police locale, afin de mener une toute autre investigation : le chef de gare de North Road est la victime de menaces de plus en plus violentes, trouvant leur source dans un passé dont il refuse de parler. Lorsqu'Edward Nokleby devient à son tour la cible du tueur en série, Goodman, Thirlwell et Scotland Yard doivent faire front commun pour découvrir les secrets du chef de gare. Ils sont loin de se douter que le point commun entre toutes les victimes se trouve dans les origines du chemin de fer...

03/2014

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Littérature anglo-saxonne

Au large

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, du haut de ses seize ans, Robert fuit le destin qui l'attend à la mine et s'élance à travers la campagne anglaise avec une seule idée en tête : voir la mer. De ferme en ferme, il échange chaque soir le gîte et le couvert contre de menus travaux, jusqu'à ce que ses pas le mènent au cottage de Dulcie, perdu dans les herbes folles et la vigne vierge. Bohème et indépendante, à l'aube de la cinquantaine, elle y vit seule. Alors que tout les oppose, l'amitié qui naît entre eux modifiera profondément leurs destins. Si Dulcie fait découvrir à Robert la littérature, la gastronomie et un monde d'idées dont il ignorait l'existence, ce dernier l'amène doucement, en exhumant un manuscrit oublié, à affronter les drames de son passé. Dialogue subtil entre deux classes sociales et deux générations, roman d'apprentissage d'une délicatesse rare, Au large est une ode à la nature, à l'art et à la liberté. Traduit de l'anglais (Grande-Bretagne) par Madeleine Nasalik Benjamin Myers est né à Durham en 1976 et vit aujourd'hui dans la campagne du Yorkshire, dont il a fait le décor de prédilection de ses romans, essais et recueils de poésie. Au large est son troisième livre traduit en France. "Intense et évocateur". The Observer "Un livre plein de chaleur et de bonté... Magnifique". Max Porter "L'une des voix les plus singulières, émouvantes et cruciales de notre époque". David Peace

03/2022

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Romans historiques

Joujou

Vous êtes en Russie polonaise, à l’hiver 1741. Tombée dans la misère à la suite du suicide de son mari, une mère de famille vend son fils à une amie fortunée. Comme jouet vivant. A neuf ans, Joseph mesure cinquante centimètres, mais il ne ressemble en rien aux nains difformes connus jusqu’alors. Il est parfaitement proportionné, blond, les yeux bleus, les traits fins. Ravissant. C’est une "réduction humaine", un lilliputien. Doué d’une intelligence exceptionnelle. Un prodigieux caprice de la nature. Un monstre parfait. A l’époque où il naît, son espérance de vie est de vingt ans, et le sort qui l’attend au mieux celui d’un animal de compagnie, au pire celui d’une bête de foire. "Joujou" va vivre centenaire, être reçu dans toutes les cours d’Europe, jouer du violon pour des rois et pour des putains, séduire des femmes, rouler dans la boue, exciter la convoitise des savants, devenir une légende. A cheval entre les fastes, l’Ancien Régime et les débuts de la révolution industrielle, il sillonne l’Europe en fête, en deuil, à feu et à sang. Il perd son pucelage entre les cuisses d’une actrice qui fait de lui la risée de Varsovie. Il épouse malgré elle une Française ravissante qui le comble et le crucifie. Il se console dans les bras d’une courtisane qu’il quitte sans avoir compris qu’elle l’aimait. Le hasard et la passion lui donnent trois filles. Toutes trois de taille normale. Il est contraint de vendre la première comme lui-même a été vendu. La deuxième n’est pas de lui, mais il donnerait sa vie pour elle. Il n’apprend l’existence de la troisième qu’à quatre-vingt dix-huit ans. Ces trois femmes se retrouvent à Durham, près de Londres, pour un enterrement. La première est allemande, la seconde française, la troisième anglaise. Aucune ne sait ce qui la lie au défunt qu’on vient d’inhumer dans un cercueil d’enfant à l’entrée de la cathédrale.

10/2014