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Rwanda, l'éloge du sang. Les crimes du Front patriotique rwandais

Extraits

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Sciences politiques

La justice transitionnelle. De l'Afrique du Sud au Rwanda

Justice transitionnelle ? Connais pas. Pourtant c'est désormais, dans les relations internationales, une "recette" devenue comme une norme qui s'appliquerait à tout pays sortant d'une dictature ou d'une guerre et aspirant à une vie politique et civique pacifiée. Les pays concernés sont aujourd'hui légion : Afrique du Sud, Rwanda, Sri Lanka, Ouganda, Libye, Côte d'Ivoire, Égypte, Tunisie, Guinée, Maroc, sans oublier nombre de pays latino-américains et européens - ceux autrefois dominés à l'Est par les régimes communistes, ou l'Espagne hantée par les fosses communes du régime franquiste. Dans tous les cas, il a été question de "commissions Vérité et Réconciliation", de guérison des atrocités du passé par l'expression publique des victimes et d'éventuelles réparations financières ou symboliques, voire de la "fonction sociale" des procès de dictateurs et de tortionnaires. Or la culture démocratique ne se forge pas d'emblée dans ces normes cathartiques et la démocratie politique ne peut surgir de situations d'inégalités sociales et économiques iniques (l'Afrique du Sud et le Maroc le prouvent à l'envi). La justice transitionnelle n'a de chance de devenir réalité que si, au-delà de l'expression publique, trop souvent contrôlée, des victimes, celles-ci se transforment en authentiques acteurs de la démocratie grâce à la satisfaction de normes et d'attentes que sont la reconnaissance, la dignité, la tolérance, la confiance et l'autonomie. Voici la philosophie politique mise au défi de la réalité la plus crue, partout, maintenant.

11/2012

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Littérature érotique et sentim

Lieutenant Eve Dallas : Crimes et chaos. Tome 31.5, L'ombre du crime ; Tome 33.5, Dans l'enfer du crime ; Tome 37.5, Crimes pour vengeance

Depuis sa troublante rencontre avec une vieille dame à l'agonie, le lieutenant Dallas est habité par d'étranges visions. Pour s'en libérer, une seule solution : retrouver l'arrière-petite-fille disparue de la victime. Mais si répit il y a, celui-ci sera de courte durée car Eve doit aussi remonter la piste d'un criminel qui découpe ses victimes au scalpel... et sauver deux jumeaux de sept ans des griffes de leur ravisseur. Prise dans un tourbillon de sang, il lui faudra allier perspicacité et rapidité pour que les morts cessent enfin de la hanter.

11/2017

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Littérature française

L'Éloge de la violence : les affres des guerres du Congo

Lors de la première guerre du Congo, une adolescente de treize ans perd les traces de son amoureux. Deux ans plus tard avec la seconde guerre, elle est sauvagement violée par une bande de rebelles. Mais si grâce à un médecin surnommé Réparateur des femmes, elle recouvre son intégrité physique, elle se retrouve enceinte. Ulcérée, elle se détache du monde et verse dans la misanthropie, tolérant juste la présence des siens, comme les autres mâles la frappent d'ostracisme, l'accusant d'avoir collaboré avec l'ennemi. Mais très vite, son introversion inhibe sa féminité et l'accule à fantasmer avec la scène de son viol pour se sentir femme. Stigmatisée dans l'Est du pays, elle émigre à Kinshasa où ses parents s'occupent de son fils pour lui permettre de reprendre ses études. Etudiante en médecine, elle croise en cours de route un homme qui lui fait remuer les entrailles. Mais, se demande-t-elle, qui est cet étranger qui vient de réveiller en elle sa libido longtemps inhibée ? Le reverra-t-elle un jour pour vérifier si, réellement, la proximité de ce bel inconnu l'a guérie de sa frigidité treize ans après son viol ? Alors, si telle est la condition pour amorcer un nouveau départ dans la vie, elle se lance à la recherche de cet homme qu'elle perçoit déjà comme son âme soeur.

09/2022

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Littérature française

Les nouvelles du front (1914-1918)

Un recueil de huit nouvelles, au travers desquelles Thierry Bonneyrat aborde avec beaucoup d'humanité de nombreuses thématiques de la Première Guerre Mondiale : la peur et l'horreur des tranchées, bien entendu, ou les rapports entre combattants, mais également des aspects plus méconnus tels que la participation des troupes coloniales, l'emploi des travailleurs chinois, les missions des sapeurs, l'utilisation des aérostats, ou les relations épistolaires avec "l'arrière". Une véritable réflexion sur la nature de l'Homme en temps de guerre, qui se veut aussi un hommage rendu aux combattants et victimes, et qui nous touche d'autant plus que toutes ces nouvelles sont basées sur des faits parfaitement authentiques.

06/2013

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Droit constitutionnel

Société patriotique et populaire de Metz

Société patriotique et populaire de Metz Date de l'édition originale : 1833 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

09/2021

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Critique littéraire

Eloge de la danse. Suivi de Eloge du parasitisme et Eloge de la mouche

L' " Éloge de la danse " est l'écrit le plus complet que nous a légué l'Antiquité sur un art que manifestement elle a toujours tenu en haute estime. Un auteur comme Lucien donne le meilleur de lui-même dans ce texte, où l'érudition se mêle à des considérations morales, enrichies d'anecdotes savoureuses. Dans l' " Éloge du parasite ", dialogue entre un parasite, Simon, et l'un de ses amis, Lucien prend plaisir à rappeler que les philosophes semblent toujours préoccupés par ce qu'ils vont trouver dans leur assiette, et que, au fond, ils ne rêvent que de devenir eux-mêmes parasites. Quant à l' " Éloge de la mouche ", il s'agit de l'un de ces discours que les sophistes prononçaient devant un public de connaisseurs, où le sujet compte moins que la manière dont on le traite.

06/2007

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Histoire internationale

Rwanda, 1994. La couleur d'un génocide

Les maisons et les rues survivent aux guerres et aux génocides. Les endroits et les édifices deviennent, avec le temps, des monuments et des témoignages pour l'histoire. Les personnes, elles, sont massacrées. Elles disparaissent. On les oublie. Mais quelle couleur à le génocide ? Dans la culture rwandaise "couleur" se traduit par ibara. Ce dernier mot signifie aussi "calamité", "malheur extrême". Le génocide est sans "couleur", il est ibara : une tragédie diaphane que l'homme inflige à l'homme. Dans cet ouvrage, Diogène Bideri retrace le récit familial à travers les témoignages des membres de sa famille qui ont survécu au génocide perpétré contre les Tutsi en 1994 au Rwanda. La somme des tragédies individuelles, celle de l'auteur, celles des autres victimes, est la couleur du génocide : une visite à l'intérieur du crime des crimes.

04/2019

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Histoire internationale

Sur la piste des tueurs rwandais

Ils sont soupçonnés du pire des crimes au Rwanda. Ils ont refait leur vie en France. Un couple se bat pour qu'ils soient jugés. Mais cette quête de vérité est souvent fragile, parfois périlleuse. Reims, avril 1994: Dafroza et Alain Gauthier assistent à distance à la descente aux enfers d'un petit pays d'Afrique. Elle est d'origine rwandaise, il est français, ils se retrouvent spectateurs impuissants du génocide. En 2001, ils décident de créer le Collectif des parties civiles pour le Rwanda (CPCR). Ils partent alors au Rwanda à la recherche des derniers témoins du drame. En France, ils demandent à la justice de se saisir de ces dossiers, souvent explosifs. En remontant le fil du passé, ils croisent des personnages ambivalents, tragiques, mais parfois héroïques et exemplaires. Un voyage au coeur de l'âme humaine.

10/2012

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Sciences politiques

Eloge du libéralisme

Y a-t-il encore un libéral dans la salle ?? Le libéralisme n'a pas, aujourd'hui, bonne presse. Il est vrai qu'il est soumis à rude épreuve entre ceux qui l'utilisent pour justifier leurs lâches abandons et ceux qui s'en servent pour déconsidérer leurs adversaires en le réduisant à l'économie. Or dans un monde de plus en plus complexe et soumis au diktat de l'immédiateté, il n'a jamais autant été une idée neuve. Jamais il n'est autant apparu comme le meilleur des remèdes au cynisme politique, aux passions extrémistes, au politiquement correct et aux folies identitaires. Riche de rappels et d'explications, d'événements et de portraits, Joseph Macé-Scaron rappelle avec érudition comment la liberté individuelle a construit la France moderne et combien elle est apte à édifier celle de demain. Loin de tout esprit de système, le libéralisme nous apprend enfin, dans un monde où l'irrationnel règne, qu'on peut être modéré avec passion.

11/2019

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Philosophie

Eloge du conflit

Dans les sociétés occidentales hyperformatées, l'idée même du conflit n'a plus de place. Les conceptions de la vie commune tendent vers l'intolérance à toute opposition. Le minoritaire doit se soumettre à la majorité et, de plus en plus, contestataires et dissidents semblent relever de l'"anormal". Dans cet essai iconoclaste, Miguel Benasayag et Angélique del Rey explorent les racines et les effets délétères de cette idéologie. Analysant les différentes dimensions du conflit - entre nations, dans la société ou au sein même de l'individu -, les auteurs mettent au jour les ressorts profonds de la dérive conservatrice des sociétés postmodernes. Ils démontent aussi bien les illusions de la "tolérance zéro" que celles de la "paix universelle" : nier les conflits nés de la multiplicité, ceux dont la reconnaissance fait société, c'est mettre en danger la vie. Le refoulement du conflit ne peut conduire qu'à la violence généralisée, et l'enjeu auquel nous sommes tous confrontés est bien celui de l'assomption du conflit, "père de toutes choses" selon Héraclite.

02/2012

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Actualité et médias

Eloge du blasphème

Après l'immense émotion qui a suivi l'attentat contre Charlie Hebdo, Caroline Fourest - qui a travaillé pendant six ans dans ce journal, vécu l'affaire des caricatures de 2006 et qui est arrivée très tôt sur les lieux du drame où elle ne comptait que des amis et des proches - revient sur ces voix dissidentes qui, au nom de la "responsabilité", de la peur "d'offenser" ou du soupçon d'"islamophobie" n'ont pas voulu "être Charlie". De la presse anglo-saxonne qui a censuré la couverture de Luz à une certaine gauche qui s'est pincé le nez en passant par le président d'honneur du Front national plutôt "Charles Martel" et un Dieudonné plutôt "Charlie Coulibaly".Dans cet essai poignant, vif et sans concessions, elle recadre les débats sur la liberté d'expression, alerte sur les dangers d'une mondialisation de l'intimidation, tout en clarifiant la ligne de fracture entre laïcité et négationnisme, droit au blasphème et incitation à la haine, entre rire du terrorisme et rire avec les terroristes.

04/2015

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Critique littéraire

Eloge du paraître

Le paraître est du côté de la civilisation. C'est le moins qu'il puisse faire, puisque c'est lui qui l'a créée. L'homme est sorti de la barbarie le jour où il a commencé à se soucier du regard de l'autre sur lui, et de l'opinion qu'on pouvait entretenir à son sujet, en face. L'homme est sorti de la barbarie le jour où il s'est vu dans un miroir, ou dans le cours, Narcisse, d'une onde claire. L'homme est sorti de la barbarie le jour où il est sorti de l'être : il voulait voir un peu de quoi l'être avait l'air, vu de l'extérieur. Nous appellerons paraître cette légère couche de paranoïa qui a inventé la ville et même la cité, la civilité, la convention, l'art, la morale, la littérature et le geste inutile. Jeune, c'est par vanité qu'on se regarde dans les miroirs ; plus tard c'est par prudence, ensuite par politesse, et finalement par modestie.

05/2000

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Littérature française

Eloge du mensonge

"Où finit le mensonge ? Où commence la vérité ? Ce sont les deux figures d'une même monnaie". Auteur de soixante-dix livres traduits en vingt-cinq langues, Gérard de Cortanze a obtenu le prix Renaudot 2002 pour son roman Assam. Mon grand-père, qui avait lu Alphonse Daudet, affirmait qu'il ne mentait mais se trompait, parce qu'il était un "homme du midi" . En somme qu'il ne disait pas toujours la vérité mais qu'il croyait souvent la dire. Que son mensonge à lui, ce n'était pas du mensonge, mais une espèce de mirage, de fée électricité, de brouillard. Un arrangement avec la vérité. Personnage de Pagnol, mon grand-père me faisait penser à maître Panisse, l'un des personnages de la fameuse trilogie Marins, Fanny, César. Alors qu'on le croit à l'article de la mort, le prêtre au chevet du mourant lui demande à voix basse s'il lui est arrivé de mentir. Et celui-ci de répondre : "Tout le temps !" Auteur de soixante-dix livres traduits en vingt langues, dont Assam (Prix Renaudot 2002), Gérard de Cortanze est membre de l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique. Il dirige la collection Folio biographies chez Gallimard.

03/2012

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Littérature française

Eloge du courage

C'est un éloge qui n'a jamais été fait : le courage se vit en actes, au marché de la vie et de la mort. Dans les instants décisifs. Il ne s'offre pas, ne se monnaye pas. C'est une expérience des limites : courage ou témérité, courage et peur. Si cet éloge est à hauteur d'homme et non des dieux, c'est parce que les mots peuvent sembler fragiles. Quand tout geste est irréversible. A l'instant de sauver l'autre, en y risquant sa vie. Pour écrire cet éloge, il faut avoir vécu avec coeur. Il faut ce mélange de force et de simplicité. Il faut avoir connu la peur, la solitude mais surtout la fraternité. Au fil des pages, la traversée est magnifique, entre les flammes et le secret. Un souvenir d'enfance. Un exercice au coeur de la jungle qui devient une lutte pour la vie. Une négociation dangereuse près des grands lacs africains. L'abnégation d'une femme prête à échanger sa vie pour sauver des enfants. La perte d'un frère d'armes. La nuit devant une cathédrale en feu. N'en doutez pas : l'époque est au courage, affirment Jean-Claude Gallec et Romain Gubert dans ce court livre, à la fois traité, récit, carnet de bord. Ensemble, ils ne donnent qu'une seule leçon : le courage est un don, auquel il faut se préparer, avec optimisme, et qui peut se raconter.

10/2020

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Ouvrages généraux

Eloge du tact

Saisie délicate du sens de l'instant présent présidant à un geste inattendu, le tact pratique l'art du détour ou du rebond là où la voie droite et directe échouerait vraisemblablement ; il s'apparente au flair, à la retenue et, bien qu'il implique une certaine rapidité, s'oppose à la brusquerie obnubilée par son objectif et négligeant toute interrogation sur les moyens à déployer pour l'atteindre. Toute délicatesse ne relève pourtant pas du tact. Il arrive en effet qu'on nomme ainsi une forme de fragilité, d'incapacité à supporter telle ou telle action, remarque, situation. Le tact se rapproche davantage d'une intuition de ce qu'il convient de dire ou de faire au moment opportun, au moment voulu. "Intuition juste" comme l'eustokhia dont parle Aristote, comme le "flair" ou la "quasi divine sûreté de l'âme" dont parle Platon à l'aide d'un mot grec de la même famille (eustokhos). Entre sagacité et vivacité d'esprit, il désigne une certaine "acuité de l'âme" qui fait choisir, en situation, l'expédient, la formule ou le geste opportuns bien que discrets et manifeste une faculté d'adéquation (qui n'est pas adaptation) à la situation, qu'il épouse plutôt qu'il ne s'y confronte, à laquelle il ne fait pas face comme à quelque chose qui s'opposerait à lui. En termes temporels, cette perspicacité renvoie à une intelligence de l'immédiat qui est celle de l'opinion droite telle que la décrit Socrate à la fin du Ménon ; elle est saisie du moment opportun, sens de l'à- propos, subtile appréhension de ce que les philosophes grecs appelaient le kaïros. Pour ces raisons, le tact relève davantage, à l'instar d'un savoir-faire, des vertus pratiques que des vertus intellectuelles, du moins en apparence.

02/2023

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Société

Eloge du local

Redécouvrons la vie à hauteur d'homme. Le local, c'est là où on a droit de cité, là où on peut mener des projets et en mesurer les résultats "en présentiel" , loin des politiques nationales devenues virtuelles. Autonomie énergétique, alimentation, lien social et âges de la vie, sans attendre le grand soir des réformes, il est temps de reprendre le contrôle et de réaffirmer l'importance du lien essentiel avec le vivant. Ce local qui s'invente n'est ni une régression ni un enfermement. Small is beautiful. Dans notre société en réseau, ce local construit des ponts, non des murs. C'est un projet de civilisation. De quoi réconcilier les citoyens en associant proximité et ouverture pour, à nouveau, faire société, retrouver le goût de la politique et embrasser les mutations en cours... Faire l'éloge du local n'est pas un lamento en faveur d'une France villageoise fantasmée ? : c'est d'abord montrer la vitalité, trop souvent silencieuse, du pays dans sa diversité.

10/2023

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Encyclopédies de poche

Eloge du mariage

Pourquoi le mariage ? Il y a trente ans à peine, la question aurait paru saugrenue. Seule institution fondatrice du couple et de la famille, on ne pouvait s'y soustraire. A travers les siècles, l'Occident chrétien a élaboré un modèle original : monogamie, indissolubilité, sacralisation de l'union. La Réforme protestante et la Révolution française ébranlèrent le système jusqu'alors contrôlé par l'Eglise en instaurant le mariage civil et le divorce. Aujourd'hui, la libération sexuelle, la valorisation du sentiment et la montée de l'individualisme ont ouvert d'autres voies : le mariage d'amour coexiste avec l'amour sans le mariage. Alors qu'on prédisait sa disparition, les jeunes continuent de se marier - et les moins jeunes de se remarier ; robes blanches et fêtes à l'occidentale se mondialisent. Martine Segalen retrace l'histoire d'une institution qui a plus changé en cinquante ans qu'en l'espace de mille ans.

04/2003

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Littérature française

Eloge du gaucher

" Une prose unique, archi-personnelle. " Le Figaro Vous êtes gêné face à une paire de ciseaux, ravi de conduire en Angleterre, et pour vous les poignées, de porte ou de main, sont toujours du mauvais côté. Bienvenue dans le monde des gauchers contrariés, tantôt vindicatifs, tantôt paralysés : un peuple entier sort de l'ombre sous la plume aiguisée de notre auteur, bien décidé à ne pas choisir entre ses deux mains ! Né en 1950 à Toulouse où il réside, Jean-Paul Dubois est l'auteur de nombreux ouvrages disponibles chez Points. Il a obtenu le prix France Télévisions 1996 pour Kennedy et moi, le prix Femina et le prix du roman Fnac 2004 pour Une vie française et le prix Goncourt 2019 pour Tous les hommes n'habitent pas le monde de la même façon.

08/2021

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Animaux sauvages

Eloge du lapin

Avec un texte brillant et inclassable, Stéphanie Hochet met à l'honneur le lapin, boule de poils bien plus profonde et mystérieuse que ce qu'elle laisse apparaître.

10/2021

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Pèlerinage

Eloge du pèlerinage

En rappelant au départ des éléments historiques et anthropologiques pour un large public, lauteur tente de saisir ce qui pousse le pèlerin à quitter son quotidien confortable pour conquérir de nouveaux horizons. Tout pèlerinage est chemin, avec ses montagnes franchies, ses déserts traversés pour parvenir, finalement, au but si ardemment désiré. Cest alors larrivée au sanctuaire, ce moment privilégié qui échappe à la mesure du temps. Au terme de ce voyage, nous comprenons mieux ce qui fait la profondeur de ces instants et la dimension exceptionnelle de ces hauts lieux. Cest alors loccasion dappréhender différemment ces sanctuaires, avec peut-être lenvie de se remettre en marche vers eux. Ce livre invite en effet à une itinérance de proximité. Il présente essentiellement des lieux de pèlerinage chrétiens, sur le territoire de France.

10/2021

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Littérature française

Eloge du chat

Dans ce petit essai littéraire, Stéphanie Hochet, après tant d'autres écrivains, célèbre avec talent et amour le compagnon domestique préféré des Français. Elle décrit les relations complexes qui unissent depuis toujours étroitement l'homme au petit félin. Livre érudit, bien documenté, «Éloge du chat» multiplie avec humour les références pêle-mêle de Rilke à Quignard en passant par Natsume Sôseki, Rabelais, La Fontaine, Balzac, Perrault, Colette, T. S. Eliot, Patrick Rambaud et Amélie Nothomb. Tour à tour adulé des Egyptiens et persécuté par l'Inquisition, pris pour symbole du magistrat corrompu (le Grippeminaud de «Pantagruel») ou du prélat hypocrite et madré (le Raminagrobis de La Fontaine), le chat incarne avec autant de bonheur la séduction féminine ou la bonhommie ; voilà pourquoi il occupe notre cœur comme notre imaginaire. Pour autant, bien malin serait celui qui se vanterait de comprendre parfaitement la nature du chat. C'est ce que suggère l'auteur lorsqu'elle interroge le lecteur : « «Et si cet animal était avant tout un point d'interrogation se promenant sur des coussinets ?» »

05/2016

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Gestion des conflits

Eloge du pardon

Dans cet ouvrage, Angèle Botbol nous invite à grandir en conscience. Véritable initiation, le pardon nous permet d'éclairer nos parts d'ombre, de les transcender, ainsi que d'accéder à une plus grande maturité, une profondeur de notre être. Il nous aide à devenir conscients et responsables de notre vie. Quelques clefs pratiques sont proposées tout au long de ce parcours. Au fur et à mesure de la rencontre avec notre nature profonde et authentique, joie et amour de soi grandissent. Essentiel au déploiement de notre être, le pardon conduit à un amour plus vaste et sans conditions.

08/2021

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Littérature française (poches)

Eloge du maquereau

Esprit malicieux, extravagant, curieux, non-conformiste, érudit, René-Louis Doyon nous parle d'un sujet qui défrisera toujours la chronique : le maquereau. Profitant de ses années de recherches littéraires et linguistiques, il poursuit le travail qu'il a fourni sur l'argot des typographes. Cette fois, ce sont les "dos verts", personnages équivoques qui l'occupent. Il en décline les formes (variées selon les climats et les époques), les appellations, leurs étymologies et les anecdotes qui les poursuivent. Dans la grande tradition des savants et lexicographes du XIXe siècle (Nodier, Monselet, etc.) René-Louis Doyon apporte un roc au savoir singulier qui toujours perturbe la pensée académique et en illumine les zones d'ombres.

10/2014

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Littérature française

Eloge du démodé

« Un refus d’être dans la course, de participer avec armes et bagages à cette poursuite échevelée de la modernité qui caractérise tant notre époque tonitruante. S’éloigner de la clameur du moderne, préférer l’implicite et ses chuchotis à l’explicite qui aboie ses vérités. Se montrer plus sensible à l’écho qu’à la voix qui l’a produit. Ne pas vouloir se rendre exclusivement contemporain de son siècle, mais retourner aussi vers d’autres, en commencer le voyage. En place des autoroutes privilégier dans ce but les sentes perdues éperdues de la confidence et du secret. Comment écrire un secret sans le dévoiler ? Fracturer le réel pour le savoir, une des aspirations de ce bref manifeste, libelle, art poétique. S’asseoir à l’ombre, en peser le pour et le contre, loin du clinquant d’un mécanique soleil luisant sans discernement pour celles et ceux que soi-disant il éclaire. Ambitionner somme toute de devenir le chantre de la corne du bois. S’enfouir pour cela dans les forêts de la pudeur et de la discrétion. Devenir vieux d’une vieillesse qui rajeunit les rides, les change en arbre des grâces. Pratiquer le recul en avant, ameuter, réveiller hier pour enrichir, augmenter aujourd’hui. Tenter d’inventer tout un art du démodé, ces étoffes dont le temps s’habille pour signaler qu’il passe, afin d’apprendre à en tirer tous les fils, les réunir alors, les enrouler en phrases pour énoncer une doctrine du présent perçu surtout comme un passé qui s’attarde, qui n’en finit pas de s’attarder ».

04/2012

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Littérature française

Eloge du dégoût

"Les présentateurs-vedettes-de-la-télé ont remplacé Albert Camus et François Mauriac. Etre intelligent ne sert plus à rien". Nous sommes formatés enfants pour devenir des consommateurs sans personnalité. Il faut du temps pour faire la différence entre les vrais artistes et les faux. Tous les grands créateurs sont de mauvais élèves parce qu'ils ne copient personne. Enfant, je gobais tout. Adolescent, j'ai commencé à comprendre que Georges Brassens avait plus de talent que les yéyés. Dans les années Beatles, j'ai cru au mouvement hippie. Hélas, l'assassinat de l'actrice Sharon Tate m'a remis les deux pieds au sol : je ne pourrais m'en sortir que seul. J'ai donc arpenté les musées, dévoré des livres, vu des dizaines de films pour me fabriquer ma propre société artistique : Vermeer, Baudelaire, Jules Renard, Kurosawa, Miles Davis, Raymond Devos, mais aussi Anquetil, Bourvil, Maradona... Il faut se forger soi-même son propre gout qui impose le dégout des politiciens - des carriéristes sans dimension spirituelle -, des abonnés aux émissions télévisées, de tout ce qui nous éloigne de l'essentiel. Ecrivain, chroniqueur littéraire et blogueur, Bernard Morlino aime Molière, Anna Magnani, Hendrix, Brassens, Garrincha... et déteste les imposteurs.

06/2012

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Philosophie

Eloge du pessimisme

Aphorismes, pensées, jugements d'auteurs et acteurs de tous les temps - Aristote, Balzac, Camus, Descartes, Einstein, Flaubert, Goethe, Hugo, Illych, Joubert, Kant, Lupasco, Montaigne, Napoléon, Omar, Pascal, Rostand, Shaw, Tao, Unomuno, Vinci, Wilde, Zola, et les autres - sont rassemblés et organisés en espérant en faire une force de frappe propre à réhabiliter le pessimisme. " Tous les malades sont optimistes ". L'optimiste parie. Le pessimiste analyse. Il vaut mieux, bien sûr, prendre pour réel un risque réel et pour fictif un risque fictif, mais l'erreur de l'optimiste (erreur du premier ordre) et celle du pessimiste (erreur du deuxième ordre) ont des conséquences différentes L'optimiste qui espère fictif un risque réel va dans le mur. Le pessimiste qui craint un risque fictif ne perd que du temps. Tenant compte de l'irrationalité des opinions, les chefs charismatiques agissent en pessimistes derrière un écran d'optimisme spectacle. Il n'y a que des optimistes légers pour avoir disséminé virus, prions, hydrocarbures, pesticides, plomb, amiante, et les cent mille molécules toxiques qui polluent notre air, notre eau, notre sang et l'avenir de nos enfants.

11/2004

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Critique littéraire

Eloge du théâtre

Reprenant le dialogue millénaire du théâtre et de la philosophie, vieux couple jamais désuni depuis Platon, Alain Badiou offre un nouveau regard sur cet art essentiel, montrant avec brio que «le théâtre sert à nous orienter. Quand on en a compris l'usage, on ne peut plus se passer de cette boussole».

02/2016

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Littérature française

Eloge du métèque

Quel point commun entre les Hébreux, Martin Eden, Romain Gary, la muse de Baudelaire Jeanne Duval, Modigliani, Hercule Poirot ou les rôles interprétés par Ava Gardner ? Tous sont des métèques. Un mot qui, en Grèce antique, désigne simplement celui qui a changé de cité, avant de devenir une insulte sous la plume de Charles Maurras puis d'être réhabilité par la chanson de Georges Moustaki en 1969. Le métèque prend alors cette signification d'autre par essence, d'étranger générique. C'est ce mot, aujourd'hui un peu désuet, qu'Abnousse Shalmani vient revaloriser. Car le métèque est en réalité bien plus qu'un mot. C'est la figure de transfuge par excellence : cet autre aux semelles de vent, qui sait qu'il devra repartir un jour, celui qu'on ne peut jamais enfermer dans un seul lieu ou une seule identité, voué à intriguer, voire à effrayer, à trouver une embuche dans le regard de l'autre. Celui qui vit dans une identité mouvante, perpétuellement en exil, qui procure une authentique liberté pour peu qu'on se donne la peine d'essayer de l'habiter. Cet essai élève le métèque au rang d'esthétique à part entière, celle du pas de côté. Dans ce voyage littéraire et cinématographique, l'auteure nous fait visiter son Panthéon personnel, d'Hérode à Salman Rushdie, d'Esmeralda à Albert Camus. Un éloge au souffle ample, qui résonne particulièrement aujourd'hui dans son "amour des sans-frontières, des sans-pays, des sans-terres" , une ode à l'imaginaire.

10/2019

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Chiens

Eloge du teckel

Saucisse à quatre pattes, sandwich sur pattes, chien-saucisse... Le teckel, à travers les âges et les pays, se voit affublé de nombreux sobriquets. Il est vrai que son apparence se prête aisément à la moquerie ! Mais le teckel est aussi diva, chapardeur, dévoué, courageux, et parfois même plus humain que ses propres maîtres. Dans cet éloge très documenté, Lilian Auzas met en lumière de multiples artistes et personnalités qui ont tour à tour écrit, peint, magnifié le teckel, ou l'ont au contraire à des fins propagandistes, comme aux heures les plus sombres de l'histoire allemande... De la reine Victoria, qui importa la race en Angleterre, à la photographe contemporaine Elina Brotherus, en passant par les femmes peintres animalières du XIXe siècle, tous témoignent du rôle historique majeur qu'a tenu ce chien hors norme.

04/2021

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Equitation

Eloge du cheval

" Je n'ai rien oublié de ma fascination enfantine puis adolescente, de l'ivresse des sensations chevalines. " A l'âge de huit ans, Juliette Nothomb a eu un coup de foudre : le cheval a changé sa vie. Un monde de complicité, de rigueur et de passion s'est ouvert à elle. Dans cet éloge vibrant des liens profonds qui l'unissent depuis à cet inimitable compagnon, elle invite tous les amoureux du cheval à célébrer l'harmonie et la liberté dont cet animal est l'incarnation.

09/2022