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Rue de la Justice

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Philosophie du droit

Manifeste pour une justice humaine et indépendante. Programme de refonte de la justice

Ce manifeste éclaire l'opinion publique sur la réalité du système judiciaire actuel et rend compte de la crise institutionnelle sans précédent rencontrée par la justice française. Des tirs nourris de la classe politique offusquée par une magistrature qui s'autorise à condamner les siens, au dernier râle de sa survie symbolisé par une tribune univoque du corps judiciaire qui s'émeut bruyamment du suicide des siens, cette crise façonne désormais le visage d'une nouvelle société, à la fois défiante envers sa justice et, peu consciente de la nécessité de la préserver face aux attaques extérieures qui décrédibilisent son rôle de gardienne des libertés fondamentales et de garante de l'Etat de droit. Il est le fruit de la prise de conscience et de la réflexion concertée d'un collectif associatif composé tout à la fois de professionnels de la justice de toutes origines (magistrats, greffiers, directeurs de greffes, experts, avocats, professeurs de droit, agents du ministère de la justice...) e

05/2022

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Actualité et médias

La justice sous Sarkozy

Les affaires politico-financières, le rôle des magistrats et l'intervention des politiques font depuis des années la une de la presse. Malgré leur accumulation, elles suscitent un intérêt constant. Le monde judiciaire lui-même, tribunaux, magistrats, procédures passionnent un public de plus en plus large - en témoignent les documentaires et les séries télé, à foison. Procès Chirac, procès Clearstream 2, réforme de la Justice, suppression des juges d'instruction, suites des affaires Woerth et Bettencourt, Karachi, etc, et, sur une autre planète judiciare, l'affaire DSK : le calendrier des mois à venir confirme que le propos du livre restera longtemps d'actualité. Voici donc une première histoire des rapports entre politique et justice. Et de la justice telle que la voudrait le pouvoir actuel - un Sarkozy dans le rôle du shérif : le droit c'est moi. S'il existe des livres sur les affaires ou sur les juges, la mise en perspective de l'interventionnisme des dirigeants politiques est encore inédite. Le livre, en 10 histoires pour illustrer l'évolution de la Justice sous Sarkozy : punir, peines planchers et comparutions immédiates ; surveiller, désengorgement des prisons et tout sécuritaire ; contourner, juges indépendants, ennemis du pouvoir ; contrôler, procureurs, "préfets judiciaires" soumis au pouvoir ; majorer, punition des mineurs : plus fort et plus tôt ; assouplir, délinquance financière, où le laxisme n'est plus une faute ; légiférer, l'incroyable amoncellement des décrets et des lois ; accuser, les magistrats, responsables désignés. Quand les coupables deviennent ceux qui jugent ; protéger, une justice pour tous... mais avec de notables exceptions ; nommer, le pouvoir dans l'organisation judiciaire.

01/2012

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Littérature française

Justice, tu es là ?

Vincent et ses clients sont victimes d'une escroquerie de la part de son employeur. Sans connaître les règles de la justice, il décide de prendre en main bénévolement les dossiers des dix-huit victimes, et d'engager dix-huit actions en justice pour confronter les escrocs. Pourquoi s'engage-t-il ainsi ? Comment va-t-il s'y prendre ? Comment fonctionne la justice, en France et en Suisse ? Qu'en est-il des statuts d'avocat, de magistrat, d'auteur des faits et de victime ?

06/2022

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Littérature française

La justice du manchot

A la suite d'une odieuse agression qui le laisse veuf et dépouillé de sa propriété au profit de Bill Brennan, un riche et influent propriétaire des environs, Joe Mallory se retrouve gravement blessé et il ne doit la vie sauve qu'à sa rencontre avec Mara et son fils Robbie. Ces derniers sont des voyageurs énigmatiques qui semblent venus de nulle part. Qui sont-ils ? Pourquoi ne l'ont-ils pas laissé mourir alors qu'il va rester handicapé à vie ? Les réponses viendront plus tard. Pour l'instant il faut guérir et se préparer à rendre justice. Dans cet ouest sans pitié où des cowboys sans foi ni loi se vendent au plus offrant, un sombre duel se prépare. Joe est peut-être seul, mais c'est un homme dangereux, car il n'a plus rien à perdre.

08/2023

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XXe siècle

Ernestine ou la justice

Le roman de l'assassinat de Jean Jaurès : un thriller historique palpitant. 31 juillet 1914 : alors qu'il dîne avec ses partisans au Café du Croissant à Paris, Jean Jaurès est assassiné. Le meurtrier est un inconnu des services de police, Raoul Villain. Pourquoi ce jeune homme de vingt-neuf ans, apparemment étudiant sans histoire, a-t-il commis un tel crime ? Une jeune journaliste va mener l'enquête, mettant en lumière les zones d'ombre de la personnalité de cet homme, mais aussi tout un pan de la société française de l'époque. Il n'est en effet pas aisé d'être une femme dans un monde d'hommes.

11/2021

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Thrillers

Liberatio. La nouvelle justice

Lorsque des émeutes historiques éclatent dans la ville de Gleen Park, le gouvernement décide de mettre en place un décret d'un nouveau genre : le Liberatio. Depuis son instauration, le crime et la délinquance sont devenus inexistants au sein de la cité. Thémis Farron, brigadier-chef de la police, se voit muter dans ce nouveau "paradis de l'ordre" . Elle va alors découvrir les dessous de cette nouvelle forme de justice.

11/2021

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Histoire du droit

La justice au cinéma

Une analyse passionnante de la justice et du droit au cinéma à travers 20 grands classiques L'ambition de cet ouvrage est d'étudier les rapports entre la justice et le cinéma. Il ne s'agit pas d'analyser, avec une exhaustivité résolument impossible, les considérations de justice dans la multitude des oeuvres cinématographiques. Depuis que le cinéma est cinéma, la caméra explore et illustre l'idée de justice et tout ce que celle-ci suppose comme conséquences. Comment le cinéma se saisit-il de la justice, comment l'appréhende-t-il ? Qu'est-ce que le cinéma dit de la justice ? Les films de justice, filmés à un moment précis de l'histoire juridique, souvent contemporains du spectateur, avec une volonté de vraisemblance qui en fait régulièrement de fins documents, fouillés et approfondis, sont les témoignages d'une époque, d'un événement, d'une institution, voire d'une certaine conception de la justice. C'est l'objet de cet ouvrage, qui nous plonge dans l'analyse de 20 films, français ou étrangers, considérés comme des classiques du genre. 20 Films commentés Accusée, levez-vous ! (Maurice Tourneur, 1930) Jenny Frisco & Le Coupable (William Wellman, 1932 et Raymond Bernard, 1937) Vers sa destinée (John Ford, 1939) Boomerang ! (Elia Kazan, 1947) Le Procès Paradine (Alfred Hitchcock, 1947) Winslow contre le Roi (Anthony Asquith, 1948) Madame porte la culotte (Georges Cukor, 1949) Justice est faite (André Cayatte, 1950) Témoin à charge (Billy Wilder, 1957) Douze en hommes en colère (Sidney Lumet, 1957) Les Sentiers de la gloire (Stanley Kubrick, 1957) Autopsie d'un meurtre (Otto Preminger, 1959) La Vérité (Henri-Georges Clouzot, 1960) Le Septième Juré (Georges Lautner, 1962) Le Verdict (Sidney Lumet, 1982) Erin Brockovich. Seule contre tous (Steven Soderbergh, 2000) L'Hermine (Christian Vincent, 2015) La Tête haute (Emmanuelle Bercot, 2015) My Lady (Richard Eyre, 2018) Mon crime (François Ozon, 2023)

10/2023

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Actualité et médias

Contre la justice laxiste

Depuis mai 2012, Christiane Taubira, garde des Sceaux, assume la lourde responsabilité d'élaborer la politique pénale, de redonner confiance en l'institution judiciaire, mais aussi d'incarner à elle seule toutes les valeurs de la gauche. Son "action verbale", révélée par le débat sur le mariage pour tous, a fasciné ses partisans les plus dogmatiques. Elle a déploré l'état des prisons, la misère de certaines juridictions, prétendu lutter contre la récidive et donné des gages à la gauche laxiste... Mais qu'a-t-elle entrepris ? De quel bilan concret peut donc s'enorgueillir ce ministre dont l'aura symbolique semble avoir primé sur tout autre critère ? Et comment dissimuler plus longtemps l'échec de son action ? Espérances déçues, vaticinations oratoires, mission républicaine sacrifiée à son destin personnel... Philippe Bilger dresse le réquisitoire d'une femme dont on attendait trop et qui, à force de se contenter d'annonces, est parvenue à mécontenter, à droite comme à gauche, les syndicats, les avocats, les magistrats et même ceux des médias qui l'épargnaient. Au-delà, il met en cause la conception que la gauche se fait de la justice, tout particulièrement pénale.

04/2014

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Policiers

Entrave à la justice

Partis pour une randonnée pédestre en montagne qui leur tient lieu de premier rendez-vous galant, l'avocat Nina Reilly et le procureur adjoint de Tahoe, Collier Hallowell, sont pris dans un terrible orage et assistent impuissant à la mort d'un promeneur frappé par la foudre. Hallowell ne s'est pas encore remis du décès atroce de son épouse fauchée trois ans auparavant par un chauffard : il est terriblement choqué par l'accident. une excursion qui finit mal, et le début d'une affaire qui mettra à rude épreuve l'éthique professionnelle de Nina... Nina est persuadée que la mort du promeneur, Ray de Beers, est un châtiment divin en punition des violences qu'il faisait subir à sa femme. Mais le père du défunt réclame l'exhumation du corps, contre l'avis de la veuve, paniquée, et de ses deux enfants. Ces derniers engagent Nina afin qu'elle suspende la procédure. De terribles secrets de famille vont peu à peu surgir du néant... Un thriller haletant qui happe le lecteur dès la première page et ne le lâche plus.

01/2001

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Droit pénal

Réformer la justice pénale ?

La réforme de la justice pénale est devenue le serpent de mer des gouvernements français qui se sont succédé depuis une vingtaine d'années. Pourtant, les rapports et propositions n'ont pas manqué aux différents ministres de la Justice dont chacun a voulu prendre date pour inscrire son nom dans les annales de la Chancellerie, avant d'être rapidement supplanté par son successeur... Il est vrai que la tâche est immense et multiforme, de l'exécution des peines à la politique pénitentiaire, de la délinquance des mineurs au traitement des actes terroristes, du nécessaire effort budgétaire à l'indispensable augmentation des effectifs judiciaires, de la difficulté des relations entre la Justice et la police comme entre magistrats et avocats. A quoi s'ajoute l'éternelle controverse, artificiellement entretenue, entre prévention et répression qui n'épargne pas le droit pénal canonique dont le chantier de recomposition est évoqué ici à titre comparatif. Autant de thèmes abordés dans cet ouvrage par des professionnels du droit et de la justice qui ne manquent pas non plus d'élever leur réflexion au niveau éthique et spirituel.

01/2022

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Faits de société

Justice de classe, justice de race. Le parcours d'une femme racisée devant l'administration spéciale de la justice belge

Justice de classe, justice de race plonge le lecteur dans le quotidien d'une jeune juriste racisée appartenant à la classe moyenne. D'origine modeste, elle a entrepris des études de droit ne supportant plus l'injustice et voyant, outre le fait d'activer son propre ascenseur social, un moyen d'aider son entourage et d'impacter sa génération. Pourtant, elle se trouve aujourd'hui dans une situation qui l'oppose à des détracteurs n'ayant pour seul but que de l'anéantir psychologiquement et financièrement. Ses efforts, sa carrière, sa famille, sa vie sont ciblés par ses adversaires qui ne cessent de lui rappeler d'où elle vient et de la mépriser à cause de sa couleur de peau. Devant cette opposition, elle décide de lutter et de se battre pour la justice encore plus fortement. Face à l'adversité, la résilience et la persévérance sont la clé.

12/2021

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Institutions judiciaires

Justice partout, justice nulle part ? Regards croisés de professionnels de justice sur un paradoxe français

En France, la justice est rendue " au nom du peuple français ". Cet essai prétend donc questionner ce qui peut apparaître comme un paradoxe : les citoyens français n'ont jamais été autant en demande de justice, alors que, dans le même temps, la justice n'a jamais été aussi malmenée et éloignée d'eux. Il existe en effet un décalage, devenu abyssal, entre ce que la justice devrait être et les représentations que l'opinion publique s'en fait. C'est dans ce chaos général, savamment entretenu par la cohésion complice de certains acteurs publics et d'une certaine presse, que l'image de la justice est quotidiennement écornée, au point d'en devenir décrédibilisée aux yeux des Français. Malheureusement, de nombreux acteurs de la justice, bien que confrontés à sa paupérisation, prêtent aussi le flanc à des réformes qui s'enchaînent et qui sont désormais presque toutes animées par le seul souci d'économie des fonds publics. Le résultat, inexorable et incontournable, est l'épuisement de ses acteurs et, plus grave encore, la perte progressive du sens originel de leurs missions. Prisonnière d'une bureaucratie comptable déshumanisante, elle retire peu à peu tout sens et toute idée d'agir au mieux de l'intérêt public, devant. Pire, elle est génératrice d'une maltraitance générale institutionnelle qui touche ses acteurs autant que les citoyens. Du dévoiement de la présomption d'innocence par le pouvoir politique ou le tribunal médiatique, au retour à des ersatz de justice primitive, en passant par le développement effréné des modes de réponse extra-judiciaires, l'injonction paradoxale à laquelle est livrée la justice est sans précédent et la dirige tout droit vers un burn-out déjà ressenti. Cet ouvrage, accessible à tous les lecteurs qui veulent comprendre les enjeux politiques et sociologiques de la justice, n'en est pas moins basé sur des analyses objectives du droit perçu comme une science humaine qui éclaire et façonne l'organisation de la vie démocratique dans la cité.

10/2023

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Faits de société

La justice dans la peau

Je suis une arbresse de 53 ans. J'avais la justice dans la tête et le coeur. Je l'ai faite inscrire dans ma peau. J'ai un bel arbre tatoué sur l'avant-bras droit, un vrai travail d'artiste. Chez moi, la justice est belle. A 17 ans, je suis la première mineure en France à avoir refusé le huis clos à ses violeurs parce que "ce n'est pas à moi d'avoir honte" . Je voulais que la société en soit convaincue. J'ai écrit ce livre pour insuffler de la force et conférer du courage après un viol. Celui d'aller porter plainte, d'aller au bout des procédures, de supporter le procès. Pour que la police agisse et pour "réveiller" la justice. Pour que les femmes soient protégées. Le viol et les violences faites aux personnes - principalement aux femmes et aux enfants - sont un sujet politique à part entière, qui nécessite un budget et des moyens. Concrets. J'ai écrit ce livre que que la vie nous soit plus facile. Pour que nous n'ayons plus à vivre comme des arbres dans les villes.

01/2020

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Droit pénal

La justice réparatrice. Une justice nouvelle enracinée dans la tradition africaine

Inspirée des cultures anciennes amérindiennes et africaines, la justice réparatrice a pris naissance en 1974 au Canada sous l'impulsion des mennonites. Depuis, elle se répand dans de nombreux pays et l'ONU y encourage les Etats membres. Ce livre présente tout particulièrement l'une des formes de la justice réparatrice que sont les rencontres entre offenseurs et victimes (non leur propre victime) dans la confidentialité. Appuyé sur la recherche scientifique et l'expérience de dix-huit ans de pratique au Québec comme en Côte d'Ivoire, il en décrit les modalités et les effets tout en proposant des outils pédagogiques pour sa réalisation.

04/2021

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Histoire de France

Marine et Justice. La justice criminelle de la Marine française sous l'Ancien Régime

Le passé judiciaire de la Marine française appartient à son " histoire ignorée ", en particulier et paradoxalement à son apogée du XVIIIe siècle, sous le règne de Louis XVI. Pourtant l'analyse des documents des autorités maritimes, notamment leur abondante correspondance administrative, permet des découvertes intéressantes. La vie de la Marine s'y anime dans la dualité de ses institutions de répression : tribunal prévôtal de l'intendant et conseil de guerre du commandant. Et ces juridictions apparaissent placées sous la main du Roi ; c'est-à-dire sous la tutelle étroite du secrétaire d'Etat chargé du département de la Marine et des Colonies. Dévoilant l'intimité de ses justiciables à la lumière crue des prétoires, révélant l'opinion et les rivalités de ses responsables à la veille de la Révolution. Mais cette justice royale déléguée est d'un usage si délicat qu'il impose souvent aux autorités civiles et militaires des ports de guerre, ensemble ou en s'opposant, de recourir en interprétation de compétence auprès du ministre. À la fin de l'Ancien Régime, cette justice d'exception est si peu déléguée qu'elle paraît retenue par un pouvoir central qui ne lui consentirait que le seul accomplissement des informations préalables à sa décision souveraine rendue par commissaires. Laquelle n'est pas dénuée d'équité. Placée à l'avant-garde éclairée des réformes humanistes de Louis XVI, efficace et respectée, la justice de la Marine des Lumières est emportée tardivement par la Révolution qui balaie l'organisation judiciaire du royaume.

06/2010

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Droit

UNE AUTRE JUSTICE. Contributions à l'histoire de la justice sous la Révolution française

Il n'est point de période judiciaire plus riche et plus significative que celle qui s'ouvre avec les Etats généraux et s'achève avec le Consultat. C'est le temps où se défait un long passé, où se forgent des institutions judiciaires entièrement nouvelles, fondées sur la souveraineté du peuple et inspirées par la philosophie des Lumières. Jamais notre justice ne connaîtra en si peu d'années un tel bouleversement. La justice de la Révolution nous a légué des institutions essentielles comme le Tribunal de cassation, la réduction des voies de recours, le juge de paix qui deviendra le juge d'instance, les jurés et la procédure d'audience de la Cour d'assises. Surtout, elle a fait prendre conscience qu'il n'est pas de justice pénale sans assistance de l'accusé par un avocat librement choisi, et sans débat public et contradictoire. Les grands principes de notre législation pénale - légalité, proportionnalité, nécessité de la peine, non- rétroactivité de la loi pénale, égalité devant la loi -, les constituants les ont inscrits dans la Déclaration des droits de l'homme qui a aujourd'hui valeur constitutionnelle dans notre droit. Nous leur devons aussi la conception d'une pénalité qui prenne en compte l'espérance de l'amendement du condamné. Nous leur devons enfin l'exemple de convictions fortes, dictées par l'idéal d'une justice respectueuse des Droits de l'homme, soucieuse de la liberté individuelle et au service de la paix civile. C'est dire que leur message n'est pas perdu et demeure encore source d'inspiration.

10/1989

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Philosophie du droit

50 idées reçues sur la justice. Justice trop lente, justice laxiste, justice « aux ordres », justice sans moyens… Un magistrat démêle le vrai du faux et brise les tabous sur la justice.

Un magistrat brise les taboux sur le fonctionnement de la justice Procureur de la République, Alexandre Rossi écume les tribunaux depuis plus de quinze années. Chaque jour, il se heurte aux clichés sur la justice : Justice trop lente, justice "aux ordres" , justice laxiste, justice trop compliquée... Ces préjugés qui ternissent l'image de la justice sont-ils pour autant fondés ? Alexandre Rossi questionne cinquante des idées reçues les plus tenaces de notre société. Passant en revue de célèbres procès, comme celui de Sarah Halimi, Jacqueline Sauvage, les attentats du 13 novembre 2015, l'affaire Bettencourt, Fillon, Mélenchon, Balkany, Sarkozy, Bertrand Cantat, le Mur des cons, le procès Outreau, Patrick Dils, ou encore Adama Traoré, il démêle le vrai du faux et leur attribue un pourcentage de vérité. Ce livre porte un regard critique mais nécessaire sur le système judiciaire actuel. Il brise les tabous sur le fonctionnement réel de la justice, ses forces comme ses faiblesses.

11/2022

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Littérature française

De la rue Ramponneau à la rue Michelet

Le 28 mai 1871 la dernière barricade tenue par les Communards rue Ramponneau à Paris est prise par les Versaillais. Un jeune orphelin, Jérémy Bouchard, arrivé incidemment sur les lieux ce jour là est pris à tord pour un combattant de la Commune. Condamné à la déportation, il est envoyé purgé sa peine en Algérie, colonisée depuis peu par la France. Sa peine terminée, il décide de rester dans ce pays pour y faire souche. Chacun de sa descendance, à chaque génération, sera alors confronté, malgré lui, à un épisode dramatique de l'Histoire de France. Basé sur des faits réels, le roman tente d'apporter un témoignage de la vie vécue par nombres de familles françaises venues, volontairement ou non, s'installer en Algérie.

11/2015

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XXe siècle

Un soupçon de justice

En cette année 1929, la jeune Jeannette, fraîchement diplômée en journalisme, est embauchée dans un journal de Gironde. Pour premier sujet, elle doit couvrir le procès de l'année : le meurtre d'un magistrat, assassiné sur les marches du palais de justice par une femme. La jeune journaliste comprend rapidement que cette affaire est pleine de faux-semblants et que la criminelle, Odette Dubreuil, a peut-être des circonstances atténuantes... Dès lors, la jeune journaliste se donne une mission : faire éclater la vérité sur cette affaire qui dérange. Mais en déterrant des secrets enfouis depuis longtemps, la journaliste fait l'objet de menaces. Dans un monde dirigé par les hommes, l'accusée tout comme Jeannette n'ont pratiquement aucune chance de se faire entendre... Et elle ne pourra compter que sur son intelligence pour que justice soit rendue.

12/2023

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Théâtre

Une parodie de justice

Ce livre est la transposition d'un drame existentiel dans le monde animal. A travers cette parodie animalière, l'auteur peint la société humaine dans son effort de construction jalonné des vices dont l'amour est le grand ressort. Violence, amour, beuverie, corruption, égoïsme, jalousie, sont là quelques maux qui sont dépeints dans un ton mi-tragique mi-comique.

11/2013

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Policiers

Une question de justice

Nommé juge depuis peu, Rathbone doit faire face à un dilemme complexe : rendre la justice en violant le secret professionnel ou laisser acquitter un coupable. Mais en livrant une pièce à conviction qui accable le révérend Taft, il n'imagine pas que cette décision menace de compromettre son avenir... Dès le lendemain, le révérend et sa famille sont retrouvés morts. Et il n'en faut pas plus pour que Rathbone soit rendu responsable de la tragédie... Pris au piège d'une affaire délicate, le détective William Monk va devoir démêler la vérité s'il veut sauver la carrière de son fidèle ami Oliver Rathbone.

08/2013

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Théâtre

Les mains de justice

Un port paisible à la tombée du jour. La vie semble concentrée dans une taverne vieillotte, au décor suranné. L'obscurité s'installe, redonnant vie au fantôme qui, depuis cent ans, hante les lieux. Cette nuit, il a décidé d'en finir : il veut enfin voir identifié celui ou celle qui l'a assassiné voici un siècle, et dont l'impunité le prive de repos. La scène de l'assassinat va se rejouer dans la taverne, dont, justement, un inconnu vient de franchir le seuil. C'est le public, témoin et complice, qui va mener l'enquête, et décider de la sentence.

01/2015

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Economie

L'idée de justice

Imaginons trois enfants et une flûte. Anne affirme que la flûte lui revient parce qu'elle est la seule qui sache en jouer; Bob parce qu'il est pauvre au point de n'avoir aucun jouet; Carla parce qu'elle a passé des mois à la fabriquer. Comment trancher entre ces trois revendications, toutes aussi légitimes? Les partisans des théories aujourd'hui dominantes - utilitarisme, égalitarisme, école libertarienne - plaideront chacun pour une option différente, selon la valeur qu'ils attachent à la recherche de l'épanouissement humain, à l'élimination de la pauvreté ou au droit de jouir des fruits de son travail. Mais, souligne Amartya Sen, aucune institution, aucune procédure ne nous aidera à résoudre ce différend d'une manière qui serait universellement acceptée comme juste. C'est pourquoi Sen s'écarte aujourd'hui - résolument et définitivement- des théories de la justice qui veulent définir les règles et les principes qui gouvernent des institutions justes dans un monde idéal. C'est la tradition de Hobbes, Rousseau, Locke et Kant, et, à notre époque, du principal penseur de la philosophie politique, John Rawls. Sen s'inscrit dans une autre tradition des Lumières, portée par Smith, Condorcet, Bentham, Wollstonecraft, Marx et Mill: celle qui compare différentes situations sociales pour combattre les injustices réelles. La démocratie, en tant que "gouvernement par la discussion", joue dans cette lutte un rôle clé. Car c'est à partir de l'exercice de la raison publique qu'on peut choisir entre les diverses conceptions du juste, selon les priorités du moment et les facultés de chacun. Ce pluralisme raisonné est un engagement politique: le moyen par lequel Sen veut combattre les inégalités de pouvoir comme les inégalités de revenu, en deçà de l'idéal mais au-delà de la nation, vers la justice réelle globale. Il importe d'accroître les revenus, mais aussi de renforcer le pouvoir des individus de choisir, de mener la vie à laquelle ils aspirent. C'est ainsi qu'une personne devient concrètement libre. L'Idée de justice représente l'aboutissement de cinq décennies de travail et de réflexion, mais aussi d'engagement dans les affaires du monde. Sen, l'un des plus grands penseurs de notre temps, va dans ce livre plus loin que jamais.

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Science-fiction

Le glaive de justice

En l'an de grâce 1213, alors que les troupes du roi d'Ock Bérenger V et du monarque Pere IX de Katland rencontrent celles d'Amalrik dans la plaine de Murèl, débute la saga d'un chevalier katalan : Xavi El Valent. Entre trahisons, embuscades, échauffourées avec des loups-garous, surveillance des lignes ennemies par les goelaks et autres joyeusetés, Xavi d'un côté et Agna de l'autre réussiront-ils à obtenir le Glaive de Justice ? Une histoire passionnante et très originale avec du suspense, des batailles, des combats violents et des effusions d'hémoglobine. Le Glaive de Justice est une fantasy joyeusement épique et distrayante.

06/2015

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Littérature française

Un lieu de justice

Le Socle, nom donné au bâtiment principal du Tribunal de justice de Paris, est une sorte de portrait de ce grand édifice aux innombrables composantes, de l'architecture au travail du magistrat, de la rhétorique judiciaire aux propos de cafétéria. Jean-Paul Honoré nous le propose en témoin distancié et rêveur, enclin à l'humour autant qu'à la gravité. Le Socle est le nom donné au bâtiment principal du Tribunal de justice de Paris, tour de verre et de métal conçue par Renzo Piano et inaugurée en 2018 dans le quartier des Batignolles. Cette partie de l'édifice abrite, entre autres, les chambres du tribunal correctionnel. Elle est ouverte au public. Pendant plusieurs mois, en 2019, l'auteur a fréquenté ce bâtiment. Il en propose une description en plusieurs chapitres comportant des textes courts, où sont convoquées toutes les composantes du lieu : de l'implantation géographique à la topographie des salles d'audience, de l'architecture au mobilier, du travail du magistrat à celui de l'agent d'entretien, de la rhétorique judiciaire aux propos de cafétéria, de l'abstraction des symboles au pathétique des situations humaines. Au coeur de ce tableau, on retrouve, comme un fil rouge, l'écho d'un procès historique - celui du harcèlement moral au sein d'une très grande entreprise - mêlé aux propos des salles d'audience où se traite le tout-venant de la délinquance quotidienne. Il s'agit donc d'une sorte de portrait de ce grand édifice, où le rituel judiciaire, les mots qui le portent, l'univers matériel qui l'abrite, sont envisagés indissociablement, dans une perspective qui n'est pas celle du spécialiste de l'architecture ou du droit, mais celle du témoin distancié, méditatif et rêveur, parfois saisi par la poésie des objets, et enclin à l'humour autant qu'à la gravité.

04/2021

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Théorie, doctrine économique

L'idée de justice

Imaginons trois enfants et une flûte. Anne affirme que la flûte lui revient parce qu'elle est la seule qui sache en jouer ; Bob parce qu'il est pauvre au point de n'avoir aucun jouet ; Carla parce qu'elle a passé des mois à la fabriquer. Comment trancher entre ces trois revendications, toutes aussi légitimes ? Aucune institution, aucune procédure ne nous aidera à résoudre ce différend d'une manière qui serait universellement acceptée comme juste. Face à ce constat, Amartya Sen s'écarte d'une conception idéaliste de la justice - dans la lignée de Hobbes, Rousseau ou encore de John Rawls - et s'inscrit dans une autre tradition des Lumières, portée par Smith, Condorcet, Bentham, Wollstonecraft, Marx et Mill : celle qui compare les différentes situations sociales pour combattre les injustices réelles. La démocratie, en tant que "gouvernement par la discussion" , joue dans cette lutte un rôle clé. Car c'est à partir de l'exercice de la raison publique qu'on peut choisir entre les diverses conceptions du juste, selon les priorités du moment et les facultés de chacun. Pour combattre les inégalités de pouvoir comme de revenu, Sen propose d'augmenter les salaires, mais aussi de renforcer le pouvoir des individus de choisir, afin de mener la vie à laquelle ils aspirent. L'Idée de justice représente l'aboutissement de cinq décennies de travail et de réflexion, mais aussi d'engagement dans les affaires du monde.

01/2023

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Droit international public

La jurisprudence de la Cour de Justice de la CEMAC

Ce livre est le tout premier consacré à la jurisprudence de la Cour de justice de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CJ-CEMAC), vingt ans après le lancement des activités de cette juridiction en 2001. Il s'agit à la fois d'un livre sur la CJ-CEMAC - au vu de la densité inégalée de son introduction - et d'un livre sur sa jurisprudence. Cet ouvrage permet de disposer, en un seul volume d'utilisation facile, de la quasi-totalité de la jurisprudence de la CJ-CEMAC (153 avis consultatifs et arrêts) depuis deux décennies. Son originalité tient à ce qu'il s'écarte aussi bien de la tradition des Grands arrêts que de celle du Bréviaire de jurisprudence, tout en laissant parler le juge, point par point, de sorte qu'un même avis ou un même arrêt est souvent cité plusieurs fois, en fonction du nombre de problèmes qui y sont tranchés par le juge. Il présente en effet les rationes decidendi et les obiter dicta dans des extraits clés verbatim des avis consultatifs et arrêts de la CJ-CEMAC, l'unique juridiction d'organisation d'intégration néo-fonctionnaliste opérant en Afrique centrale. L'ouvrage, structuré autour des points de droit tranchés par le juge, et non autour des arrêts et avis, expose règle jurisprudentielle par règle jurisprudentielle, suivant une structuration scientifique et dogmatique rigoureuse : chaque extrait est précédé de la règle jurisprudentielle qu'il contient (énoncée en titre ou en sous-titre) et de l'identification de l'arrêt ou de l'avis dans un encadré ; la règle jurisprudentielle étant mise en valeur en italiques dans l'extrait entre guillemets. Cette structuration permet à l'utilisateur d'accéder immédiatement à ce que le juge a dit sur tel ou tel autre point de droit, à partir du sommaire, de la table des matières ou de l'index. Il a en outre l'avantage d'ajouter la concordance entre les textes initiaux cités par le juge et les nouveaux traités de 2009, en indiquant, entre crochets, les nouvelles références ou les nouvelles appellations des structures de la CEMAC mentionnées dans les prononcés juridictionnels antérieurs à l'entrée en vigueur de ces nouveaux textes. Dans le domaine spécifique du Droit communautaire, du contentieux communautaire ou du Droit communautaire comparé, ce livre présente le grand avantage de couvrir tous les champs du droit et du contentieux communautaire en Afrique centrale : Droit institutionnel, Droit matériel et Droit processuel. Il n'en est pas moins utile pour ceux qui s'intéressent au contentieux administratif, au Droit de la fonction publique internationale ou au Droit bancaire. En cela, il constitue un fondement structurant pour l'enseignement, les travaux de recherche de master ou de doctorat ainsi que pour des travaux de recherche thématiques. Il sera également très utile aux praticiens comme les magistrats, les avocats, les juristes des banques et des autres entreprises privées, des administrations publiques et des organisations intergouvernementales. En plus d'une portée didactique et heuristique, il a donc aussi une orientation très pratique.

03/2021

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sociologie du genre

Notre droit à la vengeance. Que faire lorsque la justice nous ignore ?

"Dans notre société actuelle, les victimes des violences sexuelles, domestiques, sexistes et conjugales doivent se taire. Et, quand elles osent enfin parler, elles ne sont pas entendues. Face à la souffrance, il est exigé de consentir à cette fatalité qu'il n'y a rien à faire. L'immobilité et la soumission, le silence et le pardon. Que faire d'autre ? Comment lutter contre cette colère sourde qui grandit ? Comment obtenir justice ? Se rendre justice ? Pour analyser ce vice tabou et interdit, Mathilde Morrigan invoque les sorcières. Déconstruites des préjugés et des diktats, elles ont compris que le mal est relatif, que se défendre est un droit, et que se venger n'est pas toujours faire du mal. Une réflexion puissante sur la vengeance dans une société patriarcale ayant pour volonté de faire taire les femmes et les minorités de genre. "

02/2024

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Sciences historiques

La justice des seigneurs abbes de saint-ferme

Située aux confins du Bordelais et de l'Agenais, au nord de la Garonne, l'abbaye bénédictine de Saint-Ferme relevait du diocèse de Bazas. L'abbé commendataire placé à sa tête était seigneur haut justicier ; il percevait tous les revenus de l'abbaye, les rentes, les droits seigneuriaux et les dîmes. Il encadrait et réglementait la vie des habitants de sa juridiction qui s'étendait sur les paroisses de St-Ferme, Dieulivol, et Le Puy. A partir de l'étude des archives de la justice seigneuriale, l'auteur apporte un éclairage inédit sur l'histoire de ce pays de l'ancienne Guyenne. Il dresse les portraits des trois derniers abbés et révèle les contours de cette seigneurie ecclésiastique. Il énumère les principaux droits seigneuriaux et décrit les modalités de gestion de la seigneurie dont la perception des revenus était confiée à des fermiers. La justice seigneuriale était une justice subalterne, déléguée par le roi, et l'abbé ne l'exerçait que par l'intermédiaire d'officiers qu'il nommait pour le faire en son nom. L'auteur précise les compétences de la justice seigneuriale ainsi que le droit et la procédure applicables. L'organisation et le fonctionnement de l'institution sont exposés dans la deuxième partie de l'ouvrage : il y évoque les principaux lieux où s'exerçait la justice du seigneur et étudie l'ensemble du personnel judiciaire. Il explique le fonctionnement du tribunal, le déroulement des audiences et le calendrier judiciaire. La dernière partie sert à décrire l'activité de la justice seigneuriale de St-Ferme. Les différentes affaires et procédures conservées dans les archives illustrent l'ensemble de ses attributions.

06/2019

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Que-sais-je ?

Les 100 mots de la justice. 2e édition

Qu'est-ce que la justice ? Comment la penser, comment la rendre ? Face à des questions aussi essentielles, un retour sur l'expérience de la chose judiciaire est sans doute la meilleure des réponses. C'est en effet souvent à partir d'une simple histoire, d'un mot, voire d'une anecdote, qu'on saisit le sens d'une institution, l'esprit d'une profession, le génie des lieux où elle s'exerce, bref une certaine " culture de la justice ".D'" Avocat " à " Vérité ", du " Délibéré " au " Serment " en passant par l'" Habeas corpus ", Denis Salas dresse un portrait sensible de la justice, de la manière dont elle se rend chaque jour, des institutions qui la composent et la font vivre. Il montre ainsi la place qu'elle occupe dans notre société, d'hier à aujourd'hui, dépositaire d'une histoire millénaire et ouverte aux défis d'un monde globalisé.

06/2018