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Qui habite ici ?

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Tout-carton

Qui mange quoi ?

C'est l'heure de manger ! Aujourd'hui, que vont avaler la tortue, la grenouille ou le hérisson ? Et le panda, la poule ou le requin ? Slurp ! Cric, croc !

02/2024

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Actualité médiatique France

Qui annule quoi ?

Et si la cancel culture n'était que l'avatar logique, inévitable, d'une démocratie à bout de souffle, dite désormais illibérale ? L'enfant naturelle de la pensée occidentale et du capitalisme débridé, dans une société supposément universaliste, aveugle à ses impensés et incapable de reconnaître les crimes et les conséquences sans nombre de l'esclavage et de la colonisation ? N'allez pas chercher la violence de la cancel culture ailleurs que dans la brutalité du pouvoir. Là se loge le danger, et là l'impasse.

01/2022

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Eco-gestes, éco-citoyenneté

L'étape d'après. 1000 idées pour réussir sa transition écologique à la maison

Consommer en circuit court, trier ses déchets, privilégier le vélo ou les transports en commun... Beaucoup d'entre nous appliquent déjà ces petits et grands gestes au quotidien. Alors maintenant, il est temps de passer à l'étape d'après ! Réduire ses déchets, faire soi-même, limiter son empreinte carbone, favoriser la biodiversité, s'initier à la décroissance (oui, même pas peur ! ) : avec ce guide malin et astucieux, La Ruche qui dit Oui ! vous donne 1000 bonnes idées pour agir joyeusement et réussir votre transition écologique à la maison ! Vous allez voir, c'est plus que réjouissant !

04/2021

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Sociologie

Bâtir et habiter

Richard Sennett, Bâtir et habiter. Pour une éthique de la ville De l'antique cité d'Athènes aux villes ultramodernes du XXIe siècle, comme New York et Shanghai, la réflexion passionnante de Richard Sennett porte sur la relation entre la forme construite, la ville, telle qu'elle est conçue par les urbanistes, et la manière dont nous l'habitons. Partant du constat que la configuration de l'espace urbain peut enrichir ou aussi bien contrarier la vie quotidienne de ses habitants, ce livre répond à une urgence propre à la politique des villes aujourd'hui : Comment conjoindre la forme et le fond ? Comment être heureux en ville ? Quelles sont les dispositions particulières qui nous permettent, en dépit de nos préjugés, de nos habitudes, de vivre avec les autres ? Mobilisant tous les savoirs urbanisme, littérature, sociologie, philosophie, Richard Sennett montre que la clé réside dans l'élaboration d'une éthique de la ville. Et cette éthique, selon lui, tient en un mot : l'ouverture ; l'ouverture d'esprit des individus et l'ouverture de la forme bâtie qui favorise la sociabilité. "L'urbain compétent" est alors celui qui est capable de sortir de son isolement, d'aller à la rencontre de l'autre, et de jeter un regard toujours renouvelé sur le monde qui l'entoure. Richard Sennett est professeur à la London School of Economics. Ses essais, primés à de nombreuses reprises, l'ont imposé en Europe comme l'une des figures les plus originales de la critique sociale aujourd'hui. Bâtir et habiter est le dernier volet d'une trilogie parue chez Albin Michel, après Ce que sait la main (2010) et Ensemble (2014).

10/2019

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Sciences de la terre et de la

Habiter en oiseau

Qu'est-ce que serait un territoire du point de vue des animaux ? Vinciane Desprer mène l'enquête auprès des ornithologues Car ce qui l'intéresse surtout, c'est d'observer la naissance et le développement de l'intérêt que les scientifiques portent aux oiseaux. Où l'on voit alors que, plus on étudie les oiseaux, plus les choses se compliquent. De nouvelles manières de faire territoire apparaissent, bien plus complexes que les ornithologues ne pouvaient l'imaginer. Et si ces manières n'étaient que du spectacle, des parades dont personne n'est vraiment dupe ? Et si ce n'était qu'un jeu, pour "faire semblant" ? Et si l'on prêtait attention au fait que les territoires sont toujours collés les uns aux autres ? Ne seraient-ils pas, alors, une façon pour les oiseaux de continuer à vivre ensemble en étant autrement organises ? Sous la plume de Vinciane Despret, oiseaux et ornithologues deviennent intensément vivants et extrêmement attachants. A l'issue de ce livre, on ne devrait plus considérer la notion de territoire comme allant de soi. Et l'on n'entendra peut-être plus de la même façon les oiseaux chanter.

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Montagne

Habiter le monde

A la mort de Tom, Emily repart en quête de l'essentiel pour ne pas perdre pied. Son enfant, sa famille, des amis qui l'aiment et la soutiennent lui permettent de retrouver goût à la vie et de développer une nouvelle manière d'appréhender le monde. Sa rencontre avec Mark, un célèbre architecte d'intérieur qui s'interroge sur le sens de son travail, et, comme elle, porte en lui une fêlure, fera ressortir le meilleur de chacun d'eux.

01/2019

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Beaux arts

Habiter le campement

Architectures de nomades, de voyageurs, d'exilés, d'infortunés, de conquérants et de contestataires : habiter le campement interroge le rapport entre la notion d'habitat, qui implique une pérennité, et celle de campement, qui suppose un état provisoire. Les contextes politiques, économiques et environnementaux actuels ont en effet conduit des milliers de personnes à s'établir et à s'organiser de manière durable dans des campements, pour "habiter" les camps et "faire ville". Comment habiter dans des zones insalubres, inhospitalières ? Comment habiter en toute liberté, avec les moyens du bord ? Peut-on habiter autrement ?

05/2016

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Science-fiction

L'île habitée

Echoué sur une planète archaïque dont les habitants n'ont jamais entendu parler de la valeur suprême de la vie humaine ni de la Déclaration universelle des droit de l'homme, le jeune Maxime découvre une dictature qui ne dit pas son nom, un régime politique très militarisé, aux accents ubuesques, qui utilise des tours radio pour contrôler la population. Alors qu'il pourrait accepter cette situation, d'autant plus facilement que les ondes de contrôle n'ont aucun effet sur lui, Maxime décide d'entrer en résistance. Roman initiatique au personnage principal très vite privé de sa candeur initiale et de son sourire éblouissant, conte philosophique au cours duquel ce même personnage apprend se méfier des apparences, à se rebeller mais aussi à renoncer, L'Ile habitée est le plus politique des romans des frères Strougatski.

04/2010

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Essais

L'habiter Populaire

Approche renouvelée de la question sensible du logement des populations aux faibles revenus dans des villes de l'Europe méridionale (Rome, Marseille, Naples, Venise, Matera), s'attachant à des lieux et des constructions qui, sur une durée de plusieurs siècles, ont maintenu leur vocation d'accueil des plus démunis, aussi bien "autochtones" qu'étrangers. Les huit articles recueillis dans l'ouvrage, résultant d'enquêtes sociologiques et anthropologiques, permettent d'éclairer les usages sociaux, la culture matérielle dans ces lieux, la vie quotidienne et les adaptations de l'habitat, les besoins et les réponses de la population, en privilégiant les méthodes de l'histoire orale, l'analyse des représentations et des mémoires, l'enquête ethnographique sur les pratiques quotidiennes, le recueil de témoignages.

02/2022

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Poésie

Habiter les lotus

"des parcelles du moi perdu dans le brouillard les jours obscurs l'ont éclaté et j'ai pris refuge ici avec les lotus" A propos de précédents recueils : "Un chant d'allégresse, la jubilation de celle qui renaît de ses cendres". Décharge "Tellement aimé l'Homme-Cerf d'Amandine Gouttefarde-Rousseau apparu en le bois-papier". La Feuillue "Un recueil qui mériterait d'être publié par plusieurs éditeurs, par les plus grands éditeurs, par le plus grand nombre possible d'éditeurs, par amour pour la poésie". La Page Blanche

10/2022

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Poésie

Habiter la blessure

Ces textes ne sont rien d'autre qu'une fragile tentative de renaître de ses cendres. Lorsque la déchirure d'une rupture abîme, un surprenant besoin de réparation et de reconstruction émerge. Et il commence souvent par le pouvoir salvateur du partage. De ces mots, par exemple.

09/2023

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Correspondance

Habiter en écriture

Un échange épistolaire, par nature, suppose deux écrivains et deux maisons. Or c'est justement le sujet de ces lettres que se sont envoyées pendant plus d'un an Marcelline Roux et Frédérique Germanaud en prévision d'une résidence d'écriture commune à la Maison Jules-Roy de Vézelay. Suivant le fil décousu de la conversation, elles interrogent les liens entre l'écriture et les maisons. Ecrit-on mieux chez soi ou loin de son cadre habituel ? Peut-on écrire partout et à tout moment ? L'engouement pour les visites de maisons d'écrivain n'est-il qu'un fétichisme superficiel ou témoigne-t-il d'une quête plus essentielle des origines ? Peu à peu, la réflexion devient enquête. Des écrivains proches sont sollicités. On découvrira dans ces pages leurs réponses, mêlées aux citations d'autres, comme autant de témoignages recueillis, d'indices accumulés. Le temps de résidence arrive, les lettres laissent place au journal, alterné puis commun. La colline de Vézelay vibre des voix qui l'ont habitée, Jules Roy mais aussi Jules Romains, Max-Pol Fouchet, bien d'autres encore. Et la correspondance reprend brièvement quelques mois plus tard, dans ce temps inédit où chacun fut brutalement confronté au lieu où il se trouvait confiné, tout à la fois reclus et relégué aux confins, ici et ailleurs.

06/2021

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Photographie

Habiter le jour

Habiter le jour est une série de photographies prises au cours de plusieurs années depuis le studio de l'artiste donnant sur un carrefour au coeur d'un quartier dynamique de Beyrouth. Produit lors d'une période formative de la carrière de l'artiste, ce projet restitue les marques méticuleuses, presque compulsives d'une activité photographique à laquelle ses jours étaient consacrés. En cadrant et fixant les croisements d'anonymes passants, il enregistre un espace fait de textures, de lignes et de corps dans la ville de Beyrouth. Corps et véhicules se dirigent vers des destinations inconnues et des récits imprévus. Sans visages, ces figures marchent et projettent leurs ombres et sont figées à mi-mouvement, simultanément anonymes et objet d'une intime observation. En une référence à Following Piece (1960) de Vito Acconci - un projet photographique et cartographique suivant les voyages de passants non-identifiés à New York - Habiter le jour mobilise le regard observateur plutôt que la mobilité, esquissant les personnages ambulants et les véhicules pour composer ce qu'Acconci appelle un "plan" : un exercice réglé par lequel l'artiste s'abandonne aux restrictions de son plan et aux contraintes de ses personnages. Ainsi, Habiter le jour évoque aussi le négatif de ce qu'il dépeint, c'est-à-dire un observateur ou un participant invisible volontairement confiné, immobile, trouvant le repos dans une activité répétitive. Sa relation à l'espace de la maison qu'on ne voit jamais est marquée par un attachement qui contraste avec la transcription fugitive des sujets représentés dans ces images.

05/2018

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Poésie

Habiter bouche bée

Une fenêtre ouvre ce livre et en accompagne le cours, tout au long des cinq variations qui le composent ; ou le mettent à jour. Fenêtre d'une salle de classe ouverte sur la cour de récréation, d'où parviennent les voix du dehors, les cris, les hautes branches des arbres dans l'ouverture. Entre engourdissement et brusques échos monte ici le sentiment de présence au monde, au langage des autres et à la sensation "d'être en multitude" reprise au poète américain George Oppen. Fenêtre-cadre, qui ouvre sur les lieux de partage des jeux et des souvenirs, des images et des oiseaux, des mouvements de l'eucalyptus dans le jardin. Cette idée d'habiter par le langage et la sonorité, d'habiter aussi bien le temps que les esapces porte cet Habiter bouche bée, qui en étudie la desquamation dans la mémoire à travers les écorces détachées des arbres. Fenêtre numérique d'une image en fond d'écran qui, à force de réactiver le présent par l'observation de ses détails - le jour, le jardin, la terrasse, la chaise, le pin - se fait aussi fond d'écran d'une vie. Le regard dérive de point en point, réinvente un mouvement à partir d'une image immobile, en recrée la fluidité temporelle par la fluidité du langage. L'homme est pour Yann Miralles une "interface" , "incrustée d'images de paroles" , c'est-à-dire un support sensible aux stimulations du monde dont l'auteur oeuvre à rendre sa profusion de voix familières, d'odeurs de vacances, de châteaux de sable sur la plage et de nuits d'été. Geste d'une épopée intime que chacun traverse de façon réversible et une façon d'habiter "indéfiniment" les instants. Livre porteur de "tas de trajets possibles" , qui porte la nécessité d'être présent à sa propre vie, par "association, surimpression, palimpseste" , mouvements chers à l'auteur qui laisse dans ses livres toujours une place au surgissement du réel. Réel comme barrage d'abord, barrage d'hommes et de femmes aux ronds-points, et cette fenêtre de voiture que l'on hésite à fermer au passage. Sorti de la fluidité des images intimes on achoppe sur le réel, la dimension collective du monde, l'histoire qui nous traverse, à laquelle on appartient et dans laquelle on doit malgré tout avancer bouche bée, le corps devenant en fin de course plus qu'une interface, un "carrefour" . Yann Miralles s'essaie ici à une parole glissée dans le flot du monde, qui essaie de "parler avec tout ça" : les images, les souvenirs, les mots, les arbres, les cris, le coeur, et tout ce qui reste hors champ, la vie même, "la vie qu'on ne voit pas et qui donne des yeux" .

03/2023

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Récits de voyage

Habiter l’Antarctique

En 2011, la glaciologue Daphné Buiron réalise son rêve d'enfant : se rendre en Antarctique pour un séjour d'un an à la base Dumont-d'Urville, en Terre Adélie. Sur les traces des Shackleton, Charcot et autres grands explorateurs, elle va découvrir le continent au fil des saisons. L'aventure commence par une périlleuse traversée, qui lui permet de gagner la mythique île des Pétrels. Elle se poursuit par la découverte du quotidien sur une base minuscule, coupée du monde, à anticiper la venue de l'hiver. Le paysage se transforme, le ciel se charge d'aurores ; le froid, le blizzard et la nuit règnent en maîtres. Pourtant la vie ne s'est pas retirée : dans cet univers sublime et désolé, les manchots empereurs viennent soutenir les hivernants assiégés jusqu'au retour du soleil. Puis arrive le printemps : la glace se brise, tout s'ébranle, et c'est à une Création nouvelle qu'assistent les habitants de Dumont-d'Urville...

04/2023

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Oiseaux

Habiter en oiseau

Qu'est-ce que l'instinct territorial chez les oiseaux ? Vinciane Despret mène l'enquête et, sous sa plume, oiseaux et ornithologues deviennent intensément vivants et extrêmement attachants. Cette édition comporte des illustrations de François Olislaeger.

03/2023

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Poésie

Habiter, traces & trajets

Habiter, ce sont cinq textes très différents, pour explorer, par les voies du poème et de la prose, des manières d'habiter, d'investir l'espace, de le rêver, de le penser et de s'en souvenir. "Lieu favorable" trame des souvenirs, les images ténues, crépusculaires parfois, venues de l'enfance. On y devine une vieille ferme, une "maison de paille" disparue, des silhouettes enfantines. Dans "l'annonce", une quête impossible déploie ses questions, dans l'énergie d'un inventaire sans fin, celui d'un lieu où l'on pourrait vivre. Les "144 fragments pour habiter" s'ouvrent comme une rêverie accompagnée, tissée de micro-récits, de lectures, de voix citées, traces & trajets, pour explorer ce qu'habiter engage. "Ailleurs" offre le portrait d'une maison perdue dans les arbres, en écho à l'impossible quête qui fut celle de H.D. Thoreau et "la cabane", poème qui clôt le livre, suggère l'horizon pacifié d'une forme souple, légère, amicale : la cabane où respirer, jouer avec les formes, défaire, reprendre et continuer. En écho, l'ouverture des façades et des paysages de Jérémy Liron, l'intensité de leur couleur, relance et déplace les points de vue. De césures en reprises, l'obstination du regard approfondit l'enquête. Dans l'espace du livre, habiter ne s'invente pas seul.

06/2019

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Poésie

Habiter l'errance

Habiter l'errance est un voyage au coeur de l'incertitude, en quête de l'amour, de soi-même, de l'inconnu. Chaque poème est un flot vagabond qui tient la main du lecteur et le conduit dans un mouvement spiralaire, aux frontières du rêve, de l'ivresse et de la démesure. La tirelire de mes yeux a gardé toute la verdure d'une enfance tumultueuse toute la noirceur d'un ciel amnésique le verbiage giratoire des pluies assassines l'effluve enivrante des nuits atrophiées... A l'heure où chacun tente de trouver un repère pour se définir, le poète Carlynx Elbeau dresse un éloge peu commun du vertige, de l'abandon, de l'errance comme ultime manière d'habiter le monde. Un recueil de poésie romancé qui finit avec un coup de poing étincelant sur la conscience qui nous réveille pour rendre perceptible la réalité d'un monde assombri, habité par l'absence et la cruauté.

06/2022

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Sociologie

Qui est vieux ici ?. Les vieux sortent de l’ombre

Qui est vieux ici ? Personne n'a envie de répondre moi .Or la viellesse ne veut pas dire ne plus faire entendre sa voix et ses propositions comme réclamer des Vélib à 3 roues ! . Cet essai disruptif et sauvage veut faire changer le regard et les politiques publiques sur les "Vieux"

03/2022

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Littérature française

J'habite à la Pitié-Salpêtrière

Dix jours après la deuxième transplantation du foie, le malade ne montrait pas de signe d'amélioration. Fatou se souvint de la première transplantation : deux jours après l'opération, son mari, bien que faible, avait ouvert les yeux et était très actif. Il reconnaissait le monde autour de lui. Quoiqu'il ne pût pas manger, il lui avait quand même demandé de lui préparer son repas préféré : le riz avec du poulet braisé. Il avait de l'appétit. Il ne se plaignait plus de ses douleurs au ventre ; il riait, parlait à tous, recevait famille et amis, remerciait docteurs, infirmiers et personnel de l'hôpital autour de lui. Cette fois-ci, son mari la reconnaissait à peine quand il pouvait ouvrir les yeux. La douleur le tenaillait toujours avec cette complainte infinie qu'elle pouvait entendre quand son mari semblait dormir : cet infini "hummmmmmm" qu'il avait dans son sommeil. De plus, son mari ne parlait à personne et pouvait à peine reconnaître ses enfants et ses amis. Il ne pouvait pas manger. Ses yeux, comme couverts d'un voile blanchâtre, ne montraient souvent que le blanc. Douze jours après l'opération, Cheik avait ouvert les yeux mais se plaignait de douleurs atroces. A bout de forces, désormais, seul le "hummmmmmm" des lamentations se faisait entendre, signe de la douleur violente qui le tenaillait. Les craintes de la famille et du corps médical se confirmèrent : une récidive hyper précoce de la cirrhose. Le nouveau foie n'était pas opérationnel.

10/2020

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Policiers

L'assassin habite à la maison

C'était un Américain comme les autres qui rêvait de choses toutes simples : une clôture à claire-voie, une cuisine intégrée et une voiture qui fasse l'admiration des voisins. C'était un père de famille tranquille, qui, la nuit venue, prenait sa camionnette et roulait le long des rues sombres et désertes de Manhattan à la recherche d'une jolie blonde à violer. Il lui tranchait délicatement la gorge et puis rentrait chez lui embrasser sa femme et ses enfants et regarder la télé en sirotant une bonne bière. Qui aurait pu le soupçonner ? Qui aurait pu deviner son terrible secret ? Qui sinon, peut-être, celle qui l'avait épousé. Pour le meilleur d'abord. Puis très vite pour le pire.

09/1996

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Littérature française (poches)

Dieu n'habite pas la Havane

Juan del Monte Jonava ne vit que pour chanter. Au Buena Vista Café, en plein coeur de Cuba, sa voix solaire lui a valu le surnom de " Don Fuego ", la gloire de la rumba. Or, à presque 60 ans, son étoile s'est ternie. Le régime castriste, lui aussi, a vieilli. Il s'ouvre au monde, à l'argent, à la modernité. Le Buena Vista a changé de propriétaire. Et Don Fuego en est réduit à courir le cachet. Sa rencontre avec Mayensi, rousse incendiaire et mystérieuse de 40 ans sa cadette, fera rejaillir le feu de la passion dans les veines du sexagénaire... Au point de le consumer ? " C'est un hommage romanesque aux chanteurs de rue, qui évite la nostalgie pour mieux composer une histoire de musique et d'amour. " LiRE " Le fabuleux conteur sait aussi sonder les âmes bouleversées. " Mohammed Aïssaoui – Le Figaro littéraire

09/2017

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Réalistes, contemporains

Dieu n'habite pas la Havane

Don Fuego, à cinquante ans passés, chante toujours dans les cabarets de La Havane mais le temps s'est écoulé et sa gloire s'est ternie. En quête d'un nouveau contrat, il traîne son mal-être dans les rues de la ville, quand il tombe sur Mayensi, une jeune femme rousse et sauvage qui a fui son village. Touché par la grâce et le désarroi de la jeune femme, il éprouve pour elle une attirance de plus en plus forte. Hélas, cette beauté farouche semble nourrir une étrange méfiance à l'égard des hommes. Et s'il réussit à la séduire, Don Fuego sait que ce moment de bonheur parfait qu'elle lui offre ne pourra être qu'une parenthèse miraculeuse. Un voyage extraordinaire au pays de tous les paradoxes et de tous les rêves !

01/2021

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Poésie

J'habite près de mon silence

Georges Perros, l'auteur des incontournables Papiers Collés, était également poète, un poète du quotidien à la langue simple et pure. Comme la plupart des modestes, Perros s'était fort peu soucié de recenser ses oeuvres. Il les donnait à des revues, les envoyait à ses amis ou les offrait pour la Fête des Mouettes de Douarnenez... Retrouvés ici ou là, ces poèmes composent J'habite près de mon silence.

05/2023

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Français langue étrangère (FLE

Victor Hugo habite chez moi. A1

"J'habite une belle maison. Chez moi, je suis le roi. Je fais ce que je veux et tout est parfait... Hmm, non, tout n'est pas parfait. En fait, j'ai un problème : Victor Hugo habite chez moi... Croyez-moi, ce n'est pas facile tous les jours !". Victor Hugo, sa vie, sa famille, son exil... La vie de l'écrivain racontée avec humour par son chat.

05/2017

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Littérature française

Un coeur habité de mille voix

René est un transsexuel de 93 ans. Après une conva­lescence dans une maison de retraite, il a regagné son domicile où il est veillé par une jeune Russe. Il se remémore les clubs où il était pianiste, et où il a rencontré les femmes de sa vie. Physiologiquement femme, René veut cependant être considéré comme un homme. Ses anciennes amantes ou amies réappa­raissent dans sa mémoire. Toutes forment les "filles de la bande" qui se retrouvaient l'été à Cape Cod et ont vu évoluer le monde, de l'émeute de Stonewall le 28 juin 1969, où les gays et les lesbiennes se sont révoltés contre les répressions policières, à la grande marche des femmes à Washington contre Trump le 20 janvier 2017. Un demi-siècle de luttes, sous un regard sensible, poétique, jamais empreint de haine ni de fanatisme. Marie-Claire Blais (1939-2021) est l'auteur d'une oeuvre considérable couronnée dès ses débuts par le prix Médicis (en 1966) - de nombreux autres honneurs ont suivi. Plusieurs de ses romans ont été adaptés au théâtre et au cinéma. Les éditions du Seuil ont publié les onze titres de sa série Soifs. En appendice, un hommage de Lise Gauvin, Marie Chaix, Jean Bernier, Suzette Robichon, Anne de Vaucher Gravili et René de Ceccatty.

10/2022

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Littérature française

Ce qu'ici-bas nous sommes

Qui peut jurer de ne pas inventer, au moins en partie, ses souvenirs ? Certainement pas Augustin Harbour. Quarante ans plus tôt, errant dans le désert du sud libyen, il est tombé sur une mystérieuse oasis : Zindan. On y arrive de n'importe où, de n'importe quand, mais personne, ni aucun des autres voyageurs échoués là, ne sait comment en repartir. C'est que Hadj Hassan, Dieu lui-même, y vit, en compagnie de son envoûtante vestale, Maruschka Matlich. Réfugié dans une clinique de luxe, sur les rives du lac Calafquén au Chili, carnets de croquis et annotations à l'appui, Augustin dresse l'inventaire de cette extravagante épopée, des habitants et de leurs moeurs étranges – tabous alimentaires, pratiques sexuelles, objets sacrés et autres signes parleurs – qui prend vite des allures de fantasmagorie. Présent et imaginaire se mêlent, comme pour une dangereuse immersion au coeur des ténèbres. Délirante invention d'un esprit malade ou intuition géniale d'un entendement hors du commun, le récit prodigieux et débridé d'Augustin nous emmène aux confins inexplorés de la folie. On retrouve dans ce roman phénoménal toute la fantaisie, l'humour, la virtuosité et l'érudition de l'auteur de Là où les tigres sont chez eux. Et un fameux coup de crayon !

08/2020

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Poésie

D'ici qu'à sa perte

Avant qu'ils aient à ramasser leurs propres cendres, qu'ils s'envoient par le fond ; en étroit territoire emboîtent ce qui reste — rien n'est moins sûr, laissent advenir un appel ou un cri en-deçà de toute parole, comme graine enfouie dans l'ornière, leur dernière étoile.

09/2021

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Littérature étrangère

Impossible ici

En pleine période de crise économique, Berzelius "Buzz" Windrip, leader politique charismatique qui affirme incarner les vraies valeurs traditionnelles américaines, défait ses concurrents, dont Roosevelt, en promettant de lourdes réformes économiques et sociales afin de restaurer la grandeur du pays. Très vite, les pulsions autocratiques du nouveau Président apparaissent au grand jour. Alors même qu'il expédie tous ses opposants dans des camps et qu'il met sur pied une milice paramilitaire, il continue de jouir du soutien de la majorité des Américains. Longtemps oublié, ce roman captivant d'une lucidité à la fois drôle et glaçante, remarquablement traduit par Raymond Queneau, l'auteur de Zazie dans le métro, est aujourd'hui réédité et redécouvert aux Etats-Unis. Publiée pour la première fois en 1935, cette dystopie satirique peut sonner comme une mise en garde salutaire très actuelle pour tous ceux qui croient encore mordicus que l'avènement d'un candidat extrémiste est impossible ici.

11/2019

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Littérature française

Ici-bas

Les cinq histoires réunies ici sont toutes vraies. Elles sont nées d'une même envie : aller voir. A chaque fois, il y avait quelque chose que Sylvie Caster avait envie de savoir, de mieux comprendre, une petite énigme non résolue. Deux and durant, elle est partie à la rencontre de ces Français que l'on n'entend guère. A Saint-Hippolyte, elle a rencontré de fiers ouvriers, orphelins de leur usine. A Toulouse, elle s'est glissée dans les "cercles de silence" lancés par des moines. A Marseille, elle s'est confrontée au courage des victimes d'un faux chirurgien esthétique. A Aubervilliers, elle s'est heurtée au mystère de lycéens qui "disparaissent". A Origny-Sainte-benoîte, elle a enquêté sur un tenace député, scrutateur des comptes de l'Elysée. C'est souvent le même genre de personnes qui l'intéressent, celles qui disent le mieux où nous en sommes.

03/2010