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Paul Roux

Extraits

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12 ans et +

Aigre doux

"C'était la fois de trop. J'ai piqué une crise. Qu'on arrête de chercher d'abord du côté de mes parents ou de mes lointains ancêtres pour savoir qui je suis. Qu'est-ce que ça dit de soi, l'endroit où on est né ? Au moins, toi, tu as fait un pas vers moi en essayant de me retenir. Seulement, moi, ça fait trop longtemps qu'on me met à distance. Des années que tout le monde la ramène sur des racines que je devrais avoir, en oubliant que j'ai des jambes comme tout le monde, avec lesquelles je m'efforce d'avancer... Je les ai tous envoyés promener et toi avec. C'est triste, parce que jamais je n'ai voulu prendre le risque de te perdre."

08/2019

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Littérature française

Doux leurre

Si la vie d'une personne que vous ne connaissiez pas encore, dépendait de vous ? Seriez-vous prêt à tout ? Même au pire ? Terry, Enzo et Laura sont à un moment charnière de leurs existences. Ils ne se fréquentent pas, et pourtant... Ils ne se doutent pas une seconde, que chaque décision prise, influence la vie des deux autres. 3 histoires 3 vies 3 destins Et si tous les mensonges et les secrets n'étaient en fait que de doux leurres... Dans un monde où les apparences sont trompeuses, où derrière des choix évidents se cachent des conséquences terribles, comment faire pour continuer d'avancer sur le fil de notre vie, et parvenir tel un funambule à ne pas tomber ? Une seule solution... Faites confiance à votre instinct de survie. Il ne vous trompera jamais

11/2018

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Littérature française

VinS DouX

Le "poète" dont il est question, ici, est une sorte d'homo ubicuitus. Il se déplace dans notre histoire, il habite un recoin de notre cerveau, que l'on ne visite que lorsque l'on nous y guide, de peur de s'y perdre, de peur d'être décalé de la réalité pesante et convenue que d'aucuns nous montrent comme intangible et irrémédiable. Le "poète" est multiforme, plutôt sans forme, et cent visages. Il est ce que l'on est. Il donne le change, aussi. Le "poète" n'a pas les pieds sur terre, ses mains sont calleuses, il a dû construire un puits et planter un arbre, à la force du poignet. Il a fait des enfants. Il a pu commettre un livre. Le "poète" n'affronte jamais les autres, se bat contre lui-même. Le "poète" filtre le langage, les "mots" . Vigneron de l'écriture, il fait macérer les idées dans le faisceau de ses expériences, il travaille le style, le fait mûrir, l'élève en fûts de chêne. Fait tout de A à Z, jusqu'à la mise en bouteille, fabrique les étiquettes. Le "lecteur" reçoit ainsi une boisson spécifique qu'il est censé décanter, pour en dégager le "poème" ; plus fort, plus corsé, plus fruité, plus grisant ; surtout s'il n'est pas "spécialiste" . Le savoir-faire du "poète" , tradition réinterprétée. Le poème n'existe que s'il est bu. Il est long en bouche.

02/2019

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Coloriages adultes

Tout doux

Explore l'univers irrésistible des animaux tout doux ! Crayons de couleur, feutres, pastels... Emploie la technique de ton choix ! Une seule consigne : laisse parler ta créativité ! Colorie, offre ou expose tes plus belles réalisations.

06/2024

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Poésie

Poèmes de l'aube

Après Entrevoir (1980) et Le front contre la vitre (1987), ce nouveau recueil de Paul de Roux, qui rassemble près d'une centaine de poèmes, vient souligner à la fois l'unité de ce qu'on peut appeler maintenant une oeuvre, et la capacité de renouvellement de son auteur. Mais sans ostentation ni virage : par la maîtrise croissante d'une expression qui n'a cessé de gagner en force persuasive, tandis qu'elle semblait se faire plus transparente et plus discrète. La justesse est partout : dans les images qui ne sont jamais sollicitées pour elles-mêmes ; dans la retenue sans crispation de la phrase ; dans le vers qui, aussi peu réductible à la prose qu'à un mètre régulier, définit souplement sa propre mesure. Avec une sorte d'assurance tâtonnante, les poèmes de Paul de Roux épousent le mouvement délicat mais irrésistible qui fait s'y matérialiser les mots, comme font les objets, les pensées et les émotions dans la lumière de l'aube.

03/1990

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Histoire internationale

Tamerlan

Tamerlan a laissé dans l'histoire un souvenir qui rivalise presque avec celui de Gengis Khan et qui est plus précis parce que moins lointain. Ce Mongol turquisé régna trente-cinq ans, de 1370 à 1404, à Samarkande, et mena inlassablement des campagnes militaires, toutes victorieuses, qui le conduisirent de Delhi à la mer Egée, de Damas au Turkestan chinois. Entreprises au nom de la guerre sainte musulmane, par un étrange paradoxe, elles eurent pour résultat essentiel la ruine ou l'affaiblissement des plus grandes puissances de l'Islam. Il y a un mystère Tamerlan et même un véritable mythe, né sans doute de ses retentissants succès et aussi de la complexité du personnage. Imprégné des traditions païennes de l'Asie centrale, il se posait en musulman fervent. Boiteux, infirme du bras et de la main, il avait une énergie et une résistance physiques sans égales. Ne pouvant supporter qu'on évoquât devant lui les horreurs de la guerre, il laissait publier, souvent avec une exagération manifeste, le récit de ses innombrables meurtres, et faisait édifier, partout où il allait, des minarets de crânes. Destructeur de villes millénaires, il construisait en même temps dans sa capitale les plus somptueux édifices et jetait les fondements de la Renaissance timouride, l'un des plus beaux fleurons de la religion musulmane. Son époque fut, comme lui-même, au confluent de deux cultures - celle de l'Asie centrale, chamaniste et nomade, et celle de l'Iran, musulmane et sédentaire. Avec ses incroyables raids équestres s'achève le temps où les cavaliers armés d'arcs et de flèches imposaient leur loi dans toute l'Eurasie.

04/1994

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Sciences historiques

La femme dans l'histoire et les mythes

" Pendant des millénaires, il y eut un culte de la femme ; pendant des millénaires, on l'a louée, crainte, adorée dans un long chant que ne parviennent pas à étouffer les cris de mépris et de hargne qu'elle a aussi suscités depuis le vieil Hésiode ou la vieille Bible jusqu'aux invectives hallucinatoires d'un Nietzsche. " Mon intention est d'écouter la symphonie dans tous ses mouvements, même si elle écorche mes oreilles. Sans jamais oublier mon propos - la sacralité féminine, toujours présente en filigrane -, je vise à embrasser toute la féminité, à examiner comment on l'a vue, comment elle s'est vue. C'est dire que je ferai à l'Histoire (surtout à celle de l'Occident) une grande place et que je me tiendrai plus souvent dans l'humain que dans le surhumain, dans le matériel que dans le spirituel, dans le sordide que dans le sublime. Bien évidemment je n'évoquerai ni tous les mythes, ni toutes les représentations, ni toutes les femmes. " L'étude des religions servira de fondement à mon investigation. Les mythes, les contes et les légendes d'une part, de l'autre les doctrines des grandes familles spirituelles de l'humanité à la fois reflètent, comme dans un miroir, le visage de la femme et contribuent à le dessiner. Les sociétés traduisent par ceux-là leurs aspirations sublimes ou basses, par celles-ci cherchent, au-delà des visions spirituelles, à se construire et à s'ordonner. "

06/2004

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Histoire internationale

Babur. Histoire des Grands Moghols

Babur est un des grands personnages de l'histoire. Et pourtant, l'Occident ne connaît guère ce descendant de Gengis Khan et de Tamerlan, qui a jeté les fondements de l'empire des grands Moghols. Un homme extraordinaire s'il en fut, conquérant, mais aussi mystique, juriste et théologien, dont les talents d'écrivain sont encore universellement estimés : ses mémoires constituent la meilleure source d'information et sur son époque et sur les événements qui s'y déroulent. Sa vie fut une succession ininterrompue d'aventures. Pendant des décennies, il subit toutes les vicissitudes de la fortune, celle-ci lui donnant trois fois le trône de Samarkand, puis le contraignant à devenir chevalier errant, proscrit traqué, chef de bande, avant de le conduire, en humble courtisan, à la cour d'un roitelet mongol de Tachkent. Et s'il devint roi du pays de Kabul, ce fut pour se lancer dans des entreprises encore plus risquées - une traversée épique de l'Hindu Kuch en plein hiver, des razzias en Inde - et manquer de se faire égorger par des soudards révoltés. Dans sa vie privée, jusqu'au jour de sa mort, il connut toutes les passions : un malheureux mariage précoce, un amour éperdu pour un jeune garçon, un attachement indéfectible à la femme qu'il aimait, une romanesque rencontre avec la fille d'un chef de tribu afghane ; une dilection presque maladive pour sa famille, pour les femmes de son sang surtout... Il vécut tous les rêves et tous les excès, dans les tourments et les repentirs, se montrant clément au point d'en paraître faible, pour passer dans de brusques rigueurs qui l'amenaient à construire, aux marches de son empire, une enceinte de tours avec les crânes de ses ennemis décapités.

12/1995

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Religion

Les Ordres d'Allah. Sur l'homme, la société, la famille, la femme et les rapports avec les autres

A un moment où la confrontation entre l'Islam et la culture occidentale fait question, comme en témoignent les débats autour de la Turquie et de l'Europe, de la laïcité ou de l'émergence de courants religieux fondamentalistes, le contenu du Coran reste ignoré de beaucoup. Ce livre dont l'islam dit qu'il est la Parole de Dieu (Allah), éternelle, incréée, descendue du Ciel, se doit d'être accepté en bloc par les croyants de la religion musulmane. Mais il reste souvent d'accès difficile et ardu. Voilà pourquoi l'historien Jean-Paul Roux, auteur de nombreux ouvrages sur la Turquie et l'Islam, présente ici de manière très accessible un certain nombre de versets épars dans le Coran, regroupés selon les sujets qu'ils abordent et que le lecteur aurait sans doute de la peine à trouver lui-même. Sans s'arrêter à ce qui concerne le dogme ou la foi, l'auteur s'attarde davantage sur ce qui fait souvent problème aujourd'hui, à savoir la vision anthropologique proposée par l'Islam. Il examine donc successivement la conception de l'homme, la société, la famille, la femme et la relation avec les autres. Sans parti pris ni polémique, il présente les différentes affirmations coraniques dans un total respect, avec leurs grandeurs et leurs obscurités, voire leurs contradictions. Il les éclaire et les commente avec précision et sobriété. Avec ces éléments enfin offerts, le lecteur peut réfléchir et discuter en connaissance de cause...

03/2006

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Poésie

Allers et retours

Le moment le plus doux fut l'attente du bus, les tables du petit café étant à l'ombre des arbres du square où la brise de mer se coulait insidieusement et là je bus un café frappé avant de quitter Gythion, qui ne me réserva guère que ce plaisir éphémère - mais n'est-ce pas l'estampille du plaisir ?

10/2002

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Histoire internationale

L'Asie centrale. Histoire et civilisations

L'Asie centrale demeure l'un des points névralgiques du monde et depuis deux siècles les grandes puissances convoitent ses richesses. Sur ces terres millénaires, l'Orient et l'Occident n'ont en fait jamais cessé de se rencontrer ou de s'affronter. Darius et Alexandre, puis des généraux chinois ou arabes ont porté leurs étendards dans les immenses steppes qui s'étendent de l'Amu-Daryia au Sinkiang, avant que Gengis Kahn, Tamerlan, puis Babur, le premier des Grands Moghols, y fondent de puissants empires. Au fil des siècles, des civilisations prestigieuses s'y sont succédé, dont Boukhara, Samarkand, Lhassa, Dunhuang et bien d'autres lieux ont gardé la mémoire. Non loin des cavaliers turcs ou mongols, une société raffinée s'est épanouie, comme en témoigne l'art de la Sérinde. Toutes les grandes religions universelles y ont coexisté : le mazdéisme, qui y a pris naissance, le chamanisme, le manichéisme, le christianisme, l'islam et le bouddhisme qui devait gagner les hauts plateaux du Tibet et la Mongolie. La liste est longue des grands hommes qui y vécurent : le poète Firdusi, auteur du fameux Livre des rois, Avicenne, al-Biruni, le plus grand savant du monde musulman, Ulu Beg, le premier astronome des temps modernes. Les anciennes routes de la Soie ont longtemps fait la fortune de l'Asie centrale et leur fermeture a entraîné sa ruine. Leur réouverture annonce-t-elle la renaissance de ces terres sur lesquelles se sont illustrées tant de cultures trop peu connues ? Ce livre nous invite à les explorer en retraçant une histoire qui commence il y a plus de trois mille ans lorsque des artistes anonymes inventèrent l'art animalier.

06/1997

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Ethnologie

Le sang. Mythes, symboles et réalités

Toute définition du sang appelle son contraire. Le sang souille et purifie, il est masculin et féminin, faste ou funeste, bienfaisant ou dangereux, et le répandre peut être crime ou acte sacré. Or; devant le sang, l'humanité, en règle générale, a réagi de la même façon. Le sacrifice sanglant fut universel, et s'il disparut très tôt dans le monde judéo-chrétien, il atteignit le sommet de l'horreur chez les Aztèques. Universelles aussi furent les blessures rituelles. De même, la menstruante ou la nouvelle accouchée ont partout éveillé la crainte et ont été frappées d'interdits. Et l'on peut multiplier les rapprochements. Qu'il s'agisse de la chasse, de la vendetta et de l'alliance des gangs, ou encore des vampires, on retrouve les mêmes archétypes, les mêmes rites, les mêmes symboles dans des sociétés que le temps, l'espace et la culture pourtant séparent. Ainsi en est-il également de ces larmes de sang par lesquelles les mystiques de l'Orient comme ceux d'Occident ont exprimé leur amour pour Dieu. Car pour l'auteur, lui même chrétien, nul doute que le sang a un sens mystique. Dans un chapitre superbe, il montre comment l'Eucharistie et la Passion du Christ se placent sous le signe du sang. Les chrétiens du Moyen Age et des siècles qui suivirent ont vécu avec ardeur cette Passion du Dieu sauveur; ses saints ensanglantés en furent l'expression la plus émouvante. Enfin c'est également dans une perspective christologique que l'auteur situe la mort de Louis XVI : l'historien des religions peut la lire comme le sacrifice d'un chef, purificateur et rédempteur, qui devait engendrer le monde moderne. Ces pages écrites avec ferveur pourront surprendre, voire choquer. Le sang est, par essence, ambivalent. Il a joué et joue encore un rôle fondamental dans toutes les civilisations. Et ce livre, qui met en évidence les croyances et les comportements humains face au sang, ne laissera personne indifférent.

03/1988

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Technologie

La fabrication de l'alcool. production du rhum

La fabrication de l'alcool. Production du rhum / par J. -Paul Roux,... Date de l'édition originale : 1888-1890 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

12/2021

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Poésie

Entrevoir. Suivi de Le front contre la vitre et de La halte obscure

Paul de Roux, né à Nîmes en 1937, est l'un des représentants les plus singuliers de ces poètes apparus dans les années 80, qu'on a appelés "néo-lyriques" ou encore "poètes du quotidien". S'il fait ses premiers pas dans La Traverse, revue de création littéraire qu'il fonde en 1969 avec quelques amis dont Pierre Leyris, Bernard Noël, Georges Perros et Henri Thomas, et qu'il arrête en 1974, Paul de Roux ne publie son premier recueil, Entrevoir, qu'en 1980, à l'âge de quarante-trois ans. Mais d'emblée, son champ poétique est conquis, sa voix assurée : usant du vers libre avec un art subtil, une langue dépouillée, lumineuse et de peu d'envolées lyriques, Paul de Roux façonne une poésie contemplative et sensuelle qui fait de la présence au Présent un art de vivre. Dans les plus petites choses de la vie ordinaire, les faits les plus ténus, les figures de rencontre, les variations du ciel, il s'attache, le front contre la vitre, à débusquer les signes d'une vie plus haute et plus substantielle, cette "vraie vie" dont Rimbaud disait qu'elle "est absente". Des signes qui sont aussi, pour le citadin assoiffé de lumière qu'il est, l'ultime "recours" contre la fatigue, l'usure, la solitude et la déréliction de ces haltes obscures qui sans cesse menacent le vivant.

01/2014

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Histoire de France

Les explorateurs au Moyen Age

Ce fut pour l'Europe médiévale une véritable révolution culturelle que de découvrir l'immensité du monde. Hormis l'islam, elle ne concevait pas qu'il pût exister quelque chose en dehors d'elle. Or voilà que, soudain, l'empire mongol de Gengis Khan et de ses successeurs faisant l'unité de l'Asie, des steppes de l'Europe orientale au Pacifique, allait lui permettre d'entrer en contact direct avec les civilisations de l'Asie centrale, de l'Inde, de la Chine et de pénétrer au coeur même des terres musulmanes. Religieux, ambassadeurs, marchands, aventuriers, ils furent des centaines à se hasarder sur les grandes routes terrestres ou maritimes de l'Asie. Le premier, au milieu du XIIIe siècle, Plan Carpin, s'enfonça dans une Tartarie inconnue, glaciale, farouche, et en revint acclamé par la foule, comme s'il ressuscitait d'entre les morts. Peu après, Rubrouck en rapporta un récit digne d'un ethnologue moderne. Puis ce furent bien d'autres dont Marco Polo, le plus connu, eut un émule en la personne du Marocain Ibn Battuta. En même temps, les Asiatiques vinrent en Europe. La voie était désormais tracée et l'ancien monde, en passe de former un système un peu cohérent. De ce formidable mouvement d'exploration qui dura plus d'un siècle et qui prit fin à la chute de l'empire mongol, il nous reste le souvenir de maints voyageurs et quelques livres qui sont autant de témoignages sur la foi, le courage, la naïveté, l'orgueil ou la simplicité de ceux qui les écrivirent. Ils relatent les souffrances endurées, les périls de la route et constituent un tableau à la fois vrai et féerique de terres lointaines dont l'Européen rêvera longuement quand il ne pourra plus s'y rendre.

05/1985

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Histoire internationale

Histoire de l'Iran et des Iraniens. Des origines à nos jours

Les études iraniennes n'ont pas la place qu'elles méritent et notre connaissance du monde iranien est superficielle. On dirait qu'un grand voile le recouvre qui ne laisse transparaître que quelques phares : Suse, Persépolis, Samarkand, Herat, Ispahan, Chiraz, des miniatures, des poèmes... Il devrait briller de tous ses feux, il devrait être éclatant comme son ciel d'un bleu inégalable, comme ses longs déserts de sable doré, ses montagnes dénudées, comme sa théologie de la lumière, comme ses dômes recouverts de faïences d'azur, comme ses roses d'Ispahan, comme ses poètes " d'inimitable simplicité ". Il se dissimule à nos yeux, dans la nébuleuse de l'islam où il affirme une forte personnalité. Et pourtant l'histoire de l'Iran intéresse de près l'histoire universelle. Sa connaissance est indispensable à tout historien, à tout honnête homme. Qui pourrait lire la Bible en ignorant la déportation à Babylone et l'édit libérateur de Cyrus, " l'oint de Iahvé ", dit le Deutéro-Isaïe ? Comment pourrait-on étudier la Grèce en négligeant les guerres Médiques, Hérodote, né sujet iranien, Alexandre et sa conquête du monde ? Qui resterait indifférent devant la venue des Mages, des prêtres-rois iraniens, au berceau du Christ ? Qui oserait oublier l'importance capitale pour l'Empire romain de sa longue lutte contre les Parthes et les Sassanides ? Avec quel regard visiterait on les Indes si l'on ne savait pas que l'islam indien dépend, en partie au moins, de l'islam iranien ? Et l'amour courtois de notre beau Moyen Âge n'est-il pas né dans ce pays cathare qui transmet un ultime écho des vallées de la Mésopotamie ? On pourrait multiplier à l'infini de semblables questions.

03/2006

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Histoire ancienne

Montagnes sacrées, montagnes mythiques

L'Olympe, séjour des dieux de la Grèce antique, le mont Kailasa sur lequel Siva trône en position de yogi, le Kouen-louen, la plus fameuse montagne mythique de Chine, où réside l'empereur céleste : en Occident comme en Orient, les hommes ont peuplé les montagnes de dieux et de démons. Depuis l'aube des temps, mais pour des raisons différentes, ils les ont vénérées. Certains y ont vu le centre du monde, d'autres le lieu de communication entre le Ciel et la Terre. Certains y ont situé le paradis, d'autres les ont imaginées comme des espaces sauvages, cachant monstres et animaux fabuleux. D'autres encore y ont attendu la fin du Déluge, comme Noé qui posa son arche sur le mont Ararat, ou Yama qui édifia un fort sur la plus haute montagne d'Iran pour y abriter un représentant de chaque espèce vivante. Les montagnes sont au cœur des grandes religions monothéistes : c'est sur le Sinaï que Dieu transmet à Moïse les tables de la Loi, c'est sur le Golgotha que le Christ meurt puis ressuscite, c'est sur le Djabal Nur que l'archange Gabriel apparaît à Mahomet et lui demande de prêcher la parole divine. De par le monde, des milliers de pèlerins continuent de gravir rituellement des montagnes sacrées. La montagne a toujours fasciné mais aussi fait peur, et cette ambivalence, que l'on retrouve dans tout ce qui est sacré, a nourri de nombreuses mythologies où l'on découvre de surprenants archétypes. Ce sont les croyances millénaires, les mythes, les traditions folkloriques et les superstitions attachés à la montagne que nous invite à explorer ce livre. On y croisera Mélusine et Siegfried, Gargantua et Blanche-Neige, Diane et Vulcain, mais aussi des héros et des dieux chinois, indiens ou japonais, et bien d'autres personnages familiers.

04/1999

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Histoire internationale

Histoire des Turcs. Deux mille ans du Pacifique à la Méditerranée

Qui étaient-ils, d'où venaient ces Turcs qui prirent Constantinople en 1453 et qui, des siècles durant, ont fait frémir l'Occident ? On connaît les visions pittoresques que nous en ont laissées Racine et Pierre Loti, Mozart et Delacroix entré autres. Mais sait-on que leur histoire est celle d'une mosaïque de peuples qu'on a connus au cours du temps sous des noms différents ? Sait-on que de Pékin à Alger, du Pacifique à la Méditerranée, ils ont parcouru presque tout l'ancien monde et que leur rôle dans l'aventure humaine a été fondamental ? Les Tabghatch qui franchissent la Grande Muraille au début de l'ère chrétienne, les Ouïgours qui dissertent de Dieu au cœur des déserts de l'Asie, les cavaliers de la Horde d'Or qui brûlent Moscou, les Ottomans qui font de leur empire la première puissance du monde, les janissaires qui assaillent Vienne, les Grands Moghols qui créent l'Empire des Indes, tous étaient des Turcs. Les Turcs, c'est donc quelque 2000 ans d'une histoire dont les héros les plus célèbres s'appellent Attila, Tamerlan, Soliman le Magnifique, Akbar, Atatürk ; c'est aussi une immense civilisation où se sont côtoyés tour à tour la violence et le sang, la paix, l'ordre, la tolérance, le mysticisme et l'art le plus raffiné.

05/2000

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Poésie

A la dérobée

Chaque matin, et quel que soit le temps, Hélios nous prend dans ses bras : " Tout est à voir ", dit la lumière qui éclaire la tuile fêlée, la mouche, ce visage émacié, la pariétaire des vieux murs, les pigeons en quête de miettes, et nous cherchant le regard des dieux dans tout cela qu'effleure le soleil.

05/2005

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Religion

Un choc de religions. La longue guerre de l'islam et de la chrétienté 622-2007

Il y a ces grands noms qui surgissent du passé : bataille de Poitiers, croisades, prise de Constantinople, guerre d'Algérie, et tant d'autres épisodes. Il y a ce conflit armé qui a commencé en l'année 632 et qui, de décennie en décennie et jusqu'à nos jours, a été marqué par des événements dont la presse mondiale, si elle avait existé, aurait fait pendant des jours sa première page. Il n'y a pas d'année, pas de mois, pas de semaine peut-être sans que du sang soit versé par des chrétiens ou par des musulmans. Ne vaut-il pas la peine de le rappeler, de montrer à nos contemporains que les événements qui occupent l'actualité, qui les bouleversent, s'inscrivent dans une longue série de 1375 ans d'événements tout aussi spectaculaires ; que de plus petits faits dont on ne parle guère qu'un jour ou deux ont eu, tous les jours, leurs équivalents pendant 1375 ans ? Déclarée et ouverte, génératrice de grandes batailles, de villes enlevées à l'ennemi, de provinces conquises, de pays occupés, de populations exterminées, ou larvée et sournoise, la guerre entre l'islam et la chrétienté, malgré cette amitié que l'on évoque encore et qui fut souvent réelle, malgré ces relations entre Byzance et le califat de Cordoue ou entre Charlemagne et Harun al-Rachid, malgré ces traités d'alliance comme celui de François Ier et de Soliman le Magnifique, malgré de longues périodes de trêves sur tel ou tel front alors qu'on se battait ailleurs, malgré tout ce que chrétiens et musulmans se sont mutuellement apporté, ont échangé, malgré l'admiration qu'ils ont pu avoir les uns pour les autres, cette guerre est une réalité. Elle n'a jamais vraiment pris fin.

04/2007

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Littérature française

Une double absence

Le temps s'est arrêté, avec un dernier coup de pinceau de Rembrandt. Vous ne bougez pas, Bethsabée, vous ne parlez pas, indifférente à cet homme qui, régulièrement, vient vous voir dans le grand musée, mêlé à la foule des touristes. Il vous parle de vous. Il interroge vos traits, votre corps, la façon dont vous vous tenez, tout ce qui pourrait lui révéler quelque chose de vos sentiments, de votre histoire. Mais, vous parlant, peut-être veut-il aussi parler d'une autre femme, de celle qui s'est éloignée et dont la figure se dessine en filigrane des notes fiévreuses qu'il vous adresse ? Un jour lui répondrez-vous ? Ou lui répondez-vous déjà ?

12/2000

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Histoire internationale

Histoire de l'Empire mongol

L'histoire de l'Empire mongol est bien l'épopée la plus prodigieuse et sans doute la plus inexplicable que le monde ait connue. Comment, à la suite de Gengis Khan et de ses successeurs, quelques dizaines de milliers de cavaliers nomades purent-ils installer en trois quarts de siècle un empire sur des terres de grandes civilisations ? Après avoir fait l'unité de ce qui allait devenir la Mongolie, ces peuples de la haute Asie imaginèrent d'établir une monarchie universelle. Pour y parvenir, ils se lancèrent à la conquête du monde, faisant trembler l'Orient et l'Occident. On les vit mener campagne en Sibérie, en Chine, en Corée, en Indochine, en Birmanie, en Iran, en Irak, en Asie Mineure, en Russie, en Pologne, en Hongrie, dans les Balkans. Ils tentèrent même des débarquements au Japon et en Indonésie, et cherchèrent à nouer des relations avec les papes, les rois de France et d'Angleterre. S'ils ne réussirent pas à dominer tous les peuples, leur empire n'en fut pas moins démesuré. Plus stupéfiants encore que leurs succès militaires, les Mongols surent rallier à eux les populations asservies si bien que celles-ci devaient garder de la pax Mongolorum un souvenir presque égal à celui de la pax Romana. Le fracas des armes ne doit pas faire oublier que les Mongols édifièrent les bases d'une civilisation remarquable par sa tolérance religieuse, son sens de l'administration, son souci de promouvoir le commerce et de mettre en relation des cultures jusque-là séparées. Dès la fin du XIIIe siècle et surtout au XVe siècle, il y eut tant en Chine qu'au Proche-Orient un renouveau culturel et un formidable brassage de populations : jamais autant de gens n'avaient traversé l'Asie.

06/1995

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Poésie

Le soleil dans l'oeil. Poèmes

Ce cinquième livre de poèmes de Paul de Roux évoque l'été, les jardins en fleur, la mer clémente au nageur, les longues journées où la vie semble portée par une ardeur nonpareille. Mais le "soleil dans l'oeil" , c'est aussi la passion amoureuse, son aveuglement consenti. Un pétale de rose sépare alors le délice de vivre du déchirement et du deuil. Une femme comme une voileblanche s'élance du plus loinde l'allée et vient vers moiet ses jambes, d'un pas vif, circonscrivent les secondesqui enclosent notre rencontre : ce fut celle aussi du soleilenflammant ses cheveux, monnaie d'or- la Fortune passait près de moi.

05/1998

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Technologie

La fabrication de l'alcool. Distillation des vins

La fabrication de l'alcool. Distillation des vins / par J. -Paul Roux,... Date de l'édition originale : 1888-1890 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

10/2021

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Technologie

La fabrication de l'alcool. Distillation du cidre

La fabrication de l'alcool. Distillation du cidre / par J. -Paul Roux,... Date de l'édition originale : 1888-1890 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

09/2021

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Romans policiers

Mortelle addiction

En plein été, en Provence, les pompiers qui éteignent un feu de forêt découvrent un véhicule accidenté et brûlé, contenant un corps carbonisé. Les gendarmes sont appelés sur les lieux. L'examen du cadavre leur permet d'affirmer qu'il s'agit d'un crime maquillé en accident. C'est un commissaire divisionnaire de la SRPJ, assisté d'une collaboratrice, qui dirige l'enquête. Cette enquête, longue et complexe faute d'indices sur les lieux de la découverte du crime, conduit progressivement les enquêteurs : 1°) A découvrir que le cadavre est celui du maire d'une ville de la région, impliqué contre son gré dans un trafic de drogue à cause de son addiction pour les jeux d'argent ; 2°) A la découverte d'un deuxième cadavre ; 3°) A l'arrestation des coupables et de leurs complices ; 4°) Au démantèlement d'une filière de trafiquants de résine de cannabis.

07/2021

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Critique littéraire

Dominique de Roux. Le provocateur (1935-1977)

"Le premier devoir pour un écrivain dans un monde en mutation, c'est la provocation. La provocation, c'est la remise en marche. " Homme de tous les extrêmes, Dominique de Roux reste, vingt-huit ans après sa disparition, l'un des acteurs les plus subversifs et aventureux de la littérature contemporaine. Romancier, pamphlétaire, journaliste, éditeur et directeur de revues, il a suivi de front, en quarante ans de vie, des itinéraires multiples, mêlant engagements publics et activités occultes au nom d'un seul combat: la défense du " parti de l'être " contre celui du " néant ", de l'" esprit vivant " contre la "lettre morte". Créateur en 1961 des Cahiers de l'Herne, il milite pour la reconnaissance d'auteurs proscrits ou ignorés, tels Céline, Ezra Pound ou Ungaretti, et contribue à révéler pleinement Jorge Luis Borges, Henri Michaux, Pierre Jean Jouve et Witold Gombrowicz. Hanté par le déclin de l'Occident et en quête d'un nouvel âge d'or, il se lance, au nom de l'" Internationale gaulliste", dans une aventure politique qui le conduit à s'impliquer dans la révolution portugaise de 1974 et dans la guérilla angolaise, aux côtés de Jonas Savimbi. En s'appuyant sur quantité de documents inédits, notamment les journaux intimes et plus d'un millier de lettres adressées par Dominique de Roux aux femmes qui ont compté dans sa vie, Jean-Luc Barré révèle un écrivain majeur, un témoin singulier de son époque, dont les intuitions trouvent aujourd'hui une surprenante actualité.

03/2005

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Livres 0-3 ans

Paul le crocodile...

Collection Pourquoi... est une collection qui s'adresse aux tout-petit. Et pourquoi ? Collection Pourquoi... Tout simplement parce qu'à cet âge-là on se pose beaucoup de questions, d'où ce titre de collection qui présente des animaux tout en s'amusant et en apprenant ! Pourquoi Paul le crocodile garde-t-il sa bouche ouverte quand il se repose ? Pourquoi dit-on que le crocodile a le sang froid ? Pourquoi a-t-il une longue queue ?

02/2020

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Littérature française

Baie Saint-Paul

Quand John Mac Dolan, il y a bien longtemps, est arrivé à Shortfalls, petite ville aux confins du Yukon, nul ne lui a demandé qui il était ni d'où il venait. Il faisait partie de ces nombreux aventuriers qui ont fait la réputation de cette région du Canada depuis la Ruée vers l'or et pour lesquels les habitants ne montrent aucune curiosité. Ce n'était pourtant pas la fortune qu'il était venu chercher. Quant à savoir ce qu'il y a trouvé, peut-être Camille Dorchamp, hôtesse de l'air parisienne, le découvrira-t-elle en recevant une étrange lettre du shérif de Shortfalls qui va l'entraîner dans une aventure imprévue qui fera basculer sa vision du monde au contact de Méo, l'Indien ingénieur-pilote, et de sa délicieuse mère Josepha Lune tranquille.

02/2020

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Critique littéraire

Paul Valéry contemporain

Paul Valéry et la pensée contemporaine Orientations Le concept du moderne chez Valéry Le jeu du Je L'esthétique de Paul Valéry Antinomies et autonomie chez Paul Valéry Problématique du langage Sens et discours poétique chez Paul Valéry Structure d'ordre proche dans la poésie de Paul Valéry La fonction poétique du langage dans "Charmes" Langage et fracture chez Valéry Figures et formes La dimension verticale dans la poésie de Valéry "Le Yalou" : énigmes, forme, signification Léonard, la figure et le texte La Jeune Parque en question Les disparitions de Narcisse Présence de Valéry Quelques linéaments du Traité de la Main que Valéry rêva d'écrire "Le style, c'est le diable" (Paul Valéry, Mon Faust). Création et satanisme dans Mon Faust de Paul Valéry et dans le Dr Faustus de Thomas Mann La Jeune Parque et l'autobiographie dans la forme La théorie du point de vue chez Paul Valéry M. Teste et quelques-uns de ses précurseurs (recherche de quelques traits constants du héros cérébral ; esquisse d'une évolution) L'apologie de la main chez Paul Valéry Présence de Valéry Lumières de La Jeune Parque Motivation des formes et des mètres chez Valéry Interprétation, à la lumière des "Cahiers" , de quelques poèmes de Paul Valéry L'architecture phonique dans la poésie de Valéry

01/1974