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Paul Morand, Roger Nimier

Extraits

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Littérature française (poches)

Rococo

Rococo rassemble six récits écrits entre 1916 et 1933. La mort du cygne cabriole sur fond de rivalité entre une danseuse de l'Opéra de Paris et une étoile bolchevique. La semaine de Bath consigne l'exil doré de la cour anglaise et des corps diplomatiques dans la station balnéaire alors que les Allemands menacent Londres en 1916. Nœuds coulants d'Asie s'enroule autour d'histoires de poisons orientaux et féminins. Mort du roi de la chance raconte l'histoire d'un joueur extraordinaire tombant à cause d'un caprice de sa fiancée. L'enfant de cent ans confronte une neurasthénique atrocement belle au " vertige mortel de son inexistence ". Feu ! est une farce incendiaire mondaine sur le suicide. Mr. U arrange une rencontre à trois heures du matin entre un quidam new-yorkais et un revenant chinois vieux de mille ans... Ce cocktail " baroque " offre un condensé de l'art morandien : virtuosité, culture et confiance infinie dans le pouvoirs de l'imagination.

04/2006

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Pléiades

Romans

L'itinéraire romanesque de Paul Morand est original autant qu'imprévisible. Ses neuf romans sont des plus divers. Comme tous ses comtemporains, Morand fut marqué par la Grande Guerre, qu'il n'a pas faite. Ses personnages, eux, en reviennent et ne l'oublient pas (Lewis et Irène, 1924). Paru peu après le 6 février 1934, France-la-Doulce est le seul roman français consacré à l'industrie du cinéma, mais aussi un roman xénophobe et antisémite. En dix ans et quatre livres, le visage de l'entre-deux guerres se dessine, sourit, se creuse, grimace. L'Homme pressé relève d'une inspiration plus personnelle. Pierre Niox, cet agité accablé par la lenteur des autres, entrevoit les dangers et la vanité de sa course. Il est saisi par la hantise de la mort. Ce livre majeur paraît en 1941. Niox et Morand ont la cinquantaine. À la Libération, qui le surprend à Berne, Morand se tourne vers l'Histoire, un « merveilleux alibi » : en 1947 paraît Montociel, version morandienne de L'Homme qui voulut être roi. Puis vient Le Flagellant de Séville (1951), qui a la profondeur des ouvres de Goya. Nouveau sommet dans l'ouvre de Morand ; silence de la critique. Tais-toi (1965), portrait en creux d'un homme incapable de s'ouvrir aux autres, sera le dernier essai romanesque de Morand. Ses romans, on l'a dit, auront été divers. Ils trouvent pourtant une unité dans la force synthétique du style.

05/2005

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Histoire de France

Fouquet ou Le Soleil offusqué

Fouquet a dû croire que tout s'achète, même le destin. Fouquet est l'homme le plus vif, le plus naturel, le plus tolérant, le plus brillant, le mieux doué pour l'art de vivre, le plus français. Il va être pris dans un étau, entre deux orgueilleux, secs, prudents, dissimulés, épurateurs impitoyables, Louis XIV et Colbert. Il succombera, étant resté un homme du temps de la Fronde, vivant dans un magnifique désordre, avec quinze ans de retard sur l'époque absolue qui s'annonce. Fouquet le prodigue, confiant et aveugle, n'ayant su ni percer à jour la Reine Mère, ni retenir Mazarin, ni juger Colbert, ni prévoir Louis le Grand, qui l'exécutèrent, puis le dépouillèrent de son faste.

01/1985

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Littérature française (poches)

Les Extravagants. Scènes de la vie de bohème cosmopolite

Voici le tout premier roman de Paul Morand, écrit en 1910-1911, et inédit jusqu'en 1986. On pensait que le manuscrit de cette œuvre de jeunesse avait été détruit par l'auteur. Il a été retrouvé en 1978 chez un libraire de Los Angeles, et acquis par la bibliothèque Beinecke de l'Université Yale. A vingt-deux ans, l'auteur n'a pas encore trouvé son style, bref, ironique, détaché. C'est du Morand d'avant Morand. Mais l'intrigue ne manque pas de charme. Les Extravagants est un roman d'éducation esthétique et morale où l'écrivain a mis beaucoup de sa jeune expérience : Paris, Londres, Oxford, Caen (où il fait son service militaire), Venise. Le héros, Simon de Biéville, s'attachera à deux héroïnes : Mrs Hyde, l'Anglo-Indienne en qui s'affrontent deux races mêlées, et la princesse Lemska, fière Polonaise vaincue par l'amour. Ce qui donne aux Extravagants toute leur valeur aux yeux du lecteur familier de l'œuvre de Morand, c'est d'y trouver exposé pour la première fois le thème auquel son nom est demeuré attaché le cosmopolitisme.

01/2007

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Littérature française (poches)

Hiver caraïbe

" Hiver Caraïbe n'est pas n'importe quel livre de Morand. Relu soixante ans après sa première parution, il émerveille par l'acuité de sa vision, par la force de ses images, par une sorte de morale désabusée dont nous nous satisferons lâchement : " Les soldats conquièrent les colonies ; les politiciens les perdent. " Erudit, Morand reste poétique, lucide, il est encore tendre. " Michel Déon.

05/1991

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Littérature française (poches)

Le Flagellant de Séville

D’avoir été élevé outre-monts, don Luis Almodovar y Saiz a gardé une profonde admiration pour la France et le culte des idées généreuses qui ont abouti à sa Révolution. Il doit d’ailleurs mettre une sourdine à son enthousiasme, l’heure n’étant pas au libéralisme en Espagne. Alors il vit plongé dans ses rêves et ses livres tantôt à Séville, tantôt dans son domaine de la Maremme, en gentilhomme campagnard. Quand l’armée napoléonienne franchit les Pyrénées, Luis se réjouit à la pensée qu’elle apporte dans ses fourgons le vent de liberté qui chassera l’obscurantisme. II est stupéfait de voir que personne n’envisage la situation sous cet angle. Au contraire, chacun ne parle que de résister à l’envahisseur, de sa femme Maria Soledad à la laitière. Quant à son cousin Blas, il le soupçonne d’adopter cette attitude pour conquérir Maria. Va-t-il-lui aussi tourner le dos à ceux qui incarnent ses plus hautes espérances ? Par défi, il s’y refuse, mais c’est la jalousie et la haine qui, finalement, le jettent de leur côté et l’incitent à travailler pour eux contre Blas. Et Luis le supranationaliste commence à vivre le drame des Espagnols aux prises avec les problèmes de l’occupation, de la résistance, de l’exil, des renversements d’alliance…

10/2012

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Littérature française (poches)

Ouvert la nuit

Tout ce qui s'était passé à Paris pendant mes années d'absence confirmait la révolution des moeurs amorcée en 1917. Une génération revenait de la guerre, écourée d'hier, curieuse de demain, de ceux qui sauraient l'expliquer à elle-même, lui révéler le monde nouveau, lui faire l'inventaire géographique de son logis, la planète.

12/1987

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Physique, chimie

PROBLEMES CORRIGES DE PHYSIQUE MINES/PONTS (OPTIONS M, P', TA). Tome 5

Problèmes corrigés posés entre 1990 et 1993

03/1994

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Littérature française

Monplaisir. En littérature

La maison de campagne de Pierre Le Grand se nommait Monplaisir. Ce livre s'ouvre, comme elle, sur des jardins. Ceux de la littérature. L'auteur n'oublie pas que l'heure présente est soit celle de la joie, notion aristocratique et nietzschéenne, soit celle du bonheur, idéal socialiste. Et que le plaisir n'a plus que "l'odeur d'un flacon débouché" ; il sait aussi que ces maraudes dans les bibliothèques, ces notes de lecture, ces souvenirs, ces préfaces n'offrent ni unité de lieu, ni singularité dans le temps. Elles ont cependant contribué à l'ameublement d'un cerveau... qui finirait par ressembler à la boutique de l'antiquaire de La Peau de chagrin, ou à l'Old Curiosity Shop, si l'imprimerie n'y mettait bon ordre. Suivront un Monplaisir en histoire, et un autre en géographie.

11/1967

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Littérature française (poches)

Les écarts amoureux

"Seule la torture morale convient aux délicats... Il faut faire saigner, mais sans effusion de sang", déclarait Néron, qui s'y connaissait. Paul Morand l'a d'ailleurs choisi pour héros de la première de ces trois nouvelles, placées sous le signe du bizarre, quand ce n'est pas de la monstruosité. C'est le duel subtil entre l'empereur histrion et son vieux maître fatigué, Sénèque, stoïcien pas très stoïque, qui a fasciné Paul Morand. Un mot, une intonation, un silence, et Sénèque sait que c'en est fait de sa vie. Mais si sa jeune épouse Paulina veut l'accompagner dans la mort, Néron le prend pour une nouvelle offense, et fait refermer les veines de la femme trop fidèle. "Je la condamne à vivre !" s'écrie-t-il. Les Compagnons de la Femme, tel fut le nom que prirent les saint-simoniens qui partirent, à la suite du Père Enfantin, à la découverte de l'Orient, symbole de la Mère. Ayant tout quitté, y compris leurs épouses, au nom de l'amour, ils ont voulu percer le canal de Suez trente ans avant de Lesseps. Dans leur folie généreuse, ils croyaient régénérer l'humanité... Le château aventureux est l'histoire d'une malédiction qui se répète dans une famille italienne à travers les siècles. Deux fois, il naît une naine. Et l'on fait tout pour la préserver du contact des gens de taille normale. Mais les deux fois, l'amour vient brouiller les plans les mieux faits, et apporter une tragédie, qui, pour être naine, n'en est pas moins une tragédie.

07/1994

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Littérature française (poches)

Rien que la terre

Dans ce " voyage ", Morand se sert de l'Amérique comme tremplin pour atteindre le Japon, Pékin, Shanghai, Manille, le Siam, Ceylan... Tous les sens sont en alerte. Ne jamais être dupe de soi ni des autres, guérir des chagrins et de la honte de vivre, tel est le programme avec, en passeport, un style éblouissant. Détails incongrus, émotions rares, va-et-vient entre l'exotisme radical et les banlieues d'un cœur resté à quai : " Au risque de perdre l'équilibre, s'arrêter tout à coup, posé sur le globe en porte à faux, comme le soulier-réclame, le meilleur stylo. "

11/2000

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Critique

Carnets d'un voyage aux antilles

En novembre et décembre 1927, Paul Morand et son épouse sont de retour dans les Antilles après un passage express effectué au début de l’année. Le but de Paul est de se «documenter» sur les Noirs des Antilles en vue de rédiger la partie antillaise du troisième volet de sa «Chronique du XXe siècle» : Magie noire. Ces Carnets d’un voyage aux Antilles correspondent aux notes prises au jour le jour par Paul Morand durant son séjour, consignées dans trois carnets conservés dans le fonds Morand des Archives de l’Académie française, que l’auteur a remaniées pour former la première partie d’Hiver caraïbe. Les éléments inédits contenus dans ces notes permettent d’appréhender, outre sa méthode de travail et ses humeurs du moment, l’évolution du regard porté par Morand sur les Noirs entre le début de sa «période nègre» en 1927 et sa fin en 1930.

12/2022

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Littérature française (poches)

Milady. suivi de Monsieur Zéro

" - A nous deux, ma belle. Les relations affectives qui s'étaient établies entre le commandant et son cheval n'avaient rien de ces effusions dévoyées, de ces léchages de museau, de ces caricatures d'amour, de tous ces résidus pervers de sentiments humains qui président aux rapports des vieilles filles et de leur pékinois. C'était d'abord un combat, où la jument savait qu'elle succomberait, où elle désirait d'ailleurs succomber, une lutte qui commençait dans l'espièglerie, dans la ruse et se continuait dans la rage, pour se terminer dans une sorte de pâmoison soumise, de détente complète où l'un et l'autre trouvaient leur plaisir. Milady était sa chose ; Gardefort l'avait découverte, il l'avait faite ; elle était sa gloire ; elle l'entretenait dans l'illusion qu'il comptait toujours, qu'il appartenait au monde des vivants, qu'il possédait encore tous ses moyens physiques et moraux, bien qu'il les eût, comme tout le reste, en partie perdus. "

10/1992

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Littérature française (poches)

J'ai eu au moins cent chats

De Paul Morand, on connaît le romancier brillant, le nouvelliste hors pair, mais beaucoup moins l'homme, qu'il s'est savamment employé à garder secret. Morand était un écrivain qui parlait du monde et qui taisait sa personne. Pressé ? oui, pressé de disparaître quand il s'agissait de lui. Pourtant, au fil des centaines de chroniques qu'il a tenues dans la presse, on trouve des confidences inattendues. Ce sont elles que, pour la première fois, ce recueil rassemble. Souvenirs d'enfance, famille, amis, voyages... Le grand cosmopolite qu'était Morand se rend bien sûr à New York, mais on le voit aussi parcourant la France, de Montfort l'Amaury à Villefranche-sur-Mer. L'inconfort anglais ? Les cafés italiens ? Son farouche angora blanc et sa douce persane bleue ? Rien n'est étranger à Morand, qui, à pas de chat, nous permet de nous approcher de sa vie.

03/2020

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Poches Littérature internation

Catherine Morland

" Alors que vers la fin du XVIIIe siècle le roman noir semait ses naïves terreurs dans les foyers anglais, Jane Austen, née en 1775 et qui écrit depuis l'âge de douze ans, ne s'intéresse ni à l'histoire, ni à la politique, ni aux fantômes. Elle n'a de goût que pour la vie - la vie telle qu'un œil acéré peut en surprendre les manèges dans un salon, voire une salle de bal où les jeunes gens dansent tandis que leurs parents évaluent rentes et dots. Comme on le voit dans ce roman - le troisième, écrit entre sa vingtième et sa vingt-troisième année, après Raisons et sentiments et Orgueil et préjugés - où une jeune provinciale de bonne famille est envoyée à Bath, prendre les eaux, pour faire son apprentissage du monde et des intermittences du cœur. Dans ce chef-d'œuvre, qu'elle a remanié en 1815, deux ans avant sa mort, Jane Austen, sans doute l'un des esprits les plus implacablement satiriques de toute la littérature, traite sa protagoniste non comme une créature de chair et d'os, à l'instar de tous les romanciers, mais bel et bien comme une héroïne de roman égarée au milieu de conjonctures qui, par rapport aux habitudes du genre, la rabaissent, à chaque instant, aux yeux du lecteur. Et c'est avec une allégresse féroce que Jane Austen nous la montre se comportant, à la moindre occasion, en référence à son livre de chevet, Les mystères d'Udolphe, de Mrs Radcliffe, publié en 1794, juste avant qu'elle-même ne commence cette Catherine Morland (Northanger Abbey). Ainsi parodiait-elle le roman gothique et ses candides lecteurs, promis aux mêmes déboires que Don Quichotte intoxiqué par les ouvrages à la gloire de la chevalerie. Et ainsi du même coup, annonçait-elle et énonçait-elle l'idée qui serait plus tard au cœur de la modernité, et selon laquelle la vie finit toujours par imiter l'art ". Hector Bianciotti.

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Roman d'amour, roman sentiment

Catherine Morland

Catherine Morland [Northanger Abbey] est l'un des trois romans majeurs que Jane Austen écrivit avant sa vingt-cinquième année. C'est l'histoire d'une jeune provinciale de bonne famille envoyée à Bath prendre les eaux, pour faire l'apprentissage du monde, et qui interprète tout ce qui l'entoure à travers Les Mystères d'Udolphe de Mrs. Radcliffe.

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Littérature française

Catherine Morland

Catherine Morland [Northanger Abbey] est l'un des trois romans majeurs que Jane Austen écrivit avant sa vingt-cinquième année. C'est l'histoire d'une jeune provinciale de bonne famille envoyée à Bath prendre les eaux, pour faire l'apprentissage du monde, et qui interprète tout ce qui l'entoure à travers Les Mystères d'Udolphe de Mrs. Radcliffe.

03/1946

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Littérature érotique et sentim

Moi, Roger S...

Automne 1915. Les soldats français doivent enlever à la baïonnette le Bois des Corbeaux. La moitié du bataillon est anéantie. Le lendemain, Roger S. franchit les lignes ennemies pour ramener le corps de son camarade. Il est fait prisonnier par les Allemands. Printemps 1936. Après la victoire du Front Populaire, Blum présente le gouvernement à l'Elysée. Roger S. est ministre de l'Intérieur. Il doit intervenir sur tous les fronts, frapper les groupes extrémistes, négocier avec le patronat et les ouvriers. On dit qu'il est le vrai chef de l'exécutif. Automne 1936. Depuis l'été, la presse d'extrême droite (les communistes sont curieusement silencieux) accuse Roger S. de trahison. La calomnie le conduit à l'irréversible. Dieu pardonne-t-il à ceux qui quittent volontairement la vie ?

04/2007

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Critique littéraire

Pour Roger Laporte

Pour Roger Laporte ne constitue pas à proprement parler un hommage, l'hommage étant un genre que Roger Laporte n'aimait guère. Il ne rassemble pas davantage des études savantes ou universitaires. Plus simplement, des amis qui furent les siens, des lecteurs que son œuvre s'est acquis, témoignent ensemble ici d'elle et de lui. De lui, c'est-à-dire de ce que la personne de Roger Laporte eut d'énigmatique et d'austère, tout entière consacrée à l'œuvre - possible-impossible - à écrire. Et de cette œuvre justement, qui n'a peut-être pas été lue aussitôt et autant qu'elle le méritait, mais qui ne cesse pas depuis de représenter la possibilité d'une littérature " biographique " comme se confondant avec l'existence même. En tant que telle, l'une des œuvres " modernes " par excellence de notre époque. François Dominique a rassemblé dans ce volume les textes de Marcel Cohen, Alain Coulange, Michel Deguy, Jacques Derrida, Yves Frémon, Liliane Giraudon, Frédéric-Yves Jeannet, Pierre Madaule, Bernard Noël, Michel Surya, Alain Veinstein, Jean-Jacques Viton.

04/2006

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Autres éditeurs (P à T)

Roger sans coquille

Roger est différent, complètement différent des autres escargots. Il aime la vitesse, ne bave pas, mais surtout, il déteste sa coquille déformée qui lui vaut les moqueries de ses camarades. Dans son village, à Escargot Land, on ne l'accepte pas comme il est. Un jour, lassé des jugements incessants, il quitte son village avec Jean-Pierre, son grand-père adoré. Roger va-t-il enfin réussir à trouver qui il est vraiment ?

01/2023

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Littérature française (poches)

Paulette et Roger

En novembre 1943, le narrateur est parachuté sur la France occupée, du côté de Vauzelles, dans le Morvan. Circonstances singulières : il a l'air d'avoir douze ou treize ans, mais, en réalité, il ne naîtra que cinq ans plus tard ! Qui n'a rêvé de savoir ce qui s'est passé avant lui, et de quelle histoire d'amour il est issu ? Ce rêve, la magie du roman permet ici à l'auteur de L'Enfant léopard (prix Renaudot 1999) de le réaliser. Il va assister au mariage de Paulette, veuve, neuf enfants, et de Roger, Martiniquais de Tarbes, de sept ans son cadet. Il va trembler pour ce " P'pa " lancé dans l'aventure de la Résistance. Et ce garçon en culottes courtes va nous montrer l'Occupation et la guerre comme nous ne les avons jamais vues... En lisant Daniel Picouly, on se dit que cet homme-là a le soleil sous la plume parce qu'il l'a dans l'âme. Paulette et Roger est un roman de grand air et de grande tendresse, ébouriffé et bienheureux.

02/2003

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Faïence, porcelaine, terre cui

Roger Capron. Céramiste

Réédition largement augmentée de l'édition de 2003, cette monographie richement illustrée revient sur le parcours de Roger Capron (1922-2006), seul céramiste français de son époque qui ait à la fois accompli une importante oeuvre artistique et fondé une entreprise individuelle de premier plan. Après avoir suivi l'enseignement du décorateur René Gabriel, Capron crée en 1946 avec Robert Picault l'atelier de céramique Callis à Vallauris participant à la renaissance de la céramique, faisant du beau à la portée de tous. Apparaissent à cette époque les formes et représentations emblématiques de son travail : branchages, personnages stylisés, soleils et motifs géométriques. En 1952, il rachète une poterie désaffectée et commence son aventure industrielle en fabriquant carreaux émaillés, mobilier d'appoint et panneaux décoratifs. A la fin des années 50, la commande d'une fresque de 300 m2 pour la gare maritime de Cannes lui fait découvrir la céramique architecturale qu'il mettra en oeuvre dans d'autres productions telles que la piste de danse en grès de l'hôtel Byblos de Saint Tropez. Enfin dans les années 80, Capron aborde un travail nouveau avec des pièces uniques proches de la sculpture. Basée sur le texte original de Pierre Staudenmeyer, cette version est enrichie par des des focus thématiques et un entretien exclusif entre Jacotte Capron, veuve de l'artiste, et Flavien Gaillard, spécialiste des arts décoratifs du XXe siècle, ainsi que par un répertoire de formes enrichi vient compléter la monographie.

06/2023

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Critique littéraire

La Nouvelle Revue Française N° 278, Février 1976 : Hommage à Saint-John Perse

Marcel Arland, Présence de Saint-John Perse Gloria Alcorta, Saint-John Perse en voyage de noces Vicente Aleixandre, Comme d'hier Christiane Baroche, Le poète et l'homme Joël Baudry-Bertin, Simplement Alain Bosquet, Comme un refus de l'Occident Louis Brauquier, Seigneur, je ne suis pas digne Roger Caillois, Reconnaissance à Saint-John Perse Alain Clerval, Faire allégeance au discours...Georges Desportes, Saint-John Perse, poète créole ou l'insulaire révolté ? Lorand Gaspar, A Saint-John Perse Jean-Charles Gateau, I grecs amers Edouard Glissant, Saint-John Perse et les Antillais Jorge Guillén, Colonie archaïsante Arthur Knodel, Message du pays d'exil Michel Léturmy, C'était un très grand livre Roger Little, De l'ombre d'un grand arbre...Romeo Lucchese, Saint-John Perse écrivait «pour mieux vivre»Archibald MacLeish, Souvenir de Perse Robert Mallet, L'Heure du Testament Paul Morand, Saint-John Perse à Londres, en 1940 Pierre-François Moreau, Le rythme du monde Pierre Oster, Adieu à Leger Yves Régnier, L'ambassade de Saint-John Perse Guy Rohou, L'âme très foraine Robert Sabatier, L'été plus vaste que l'empire...Mireille Sacotte, Sur Saint-John Perse, à propos de musique James Sacré, Saint-John Perse György Somlyó, Ailleurs Henri Thomas, Le songe de Crusoé Louise Weiss, Alexis, fils exemplaire Documents : Jacques Rivière, Lettre à Alexis Leger Saint-John Perse, Lettre à Gaston Gallimard - Lettre à Marcel Arland.

01/1992

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Critique littéraire

Correspondance. Tome 1, 1949-1960

Très tôt. Paul Morand et Jacques Chardonne ont compris qu'ils écrivaient ensemble leur grand oeuvre. Dès 1957, ils rêvaient à la postérité offerte par cette correspondance. A travers leur amitié, deux univers et deux caractères s'affrontent : le cosmopolitisme face au microcosme, la vitesse flamboyante face à la concision lumineuse. Si leur style se change parfois en arme lourde et néfaste, le plus souvent les lames sont fines et étincelantes. Morand a la tenue noble du cavalier au sabre, dans une armure ciselée de mots qui brillent de mille feux. En bon Charentais, Chardonne excelle dans la botte de Jarnac et ses phrases courtes de moraliste font souvent mouche, le sage Chardonne, chirurgien du coeur, reste immobile dans son jardin de La Frette, tandis que l'ardent Morand ne s'arrête jamais, décapoté, de Vevey à Tanger en passant par le Portugal. Après les années noires de la guerre, c'est un bain de jouvence. Les Hussards naissent armés, comme Athéna, de ce couple improbable. Sous leur plume s'anime toute une génération de jeunes écrivains : Nimier, Frank, Blondin, Sagan, Laurent, Déon, Nourissier, tandis que Cocteau, Mauriac ou Malraux paradent. Morand et Chardonne, qui ne renient rien de leurs engagements, se tiennent en embuscade. Deux fois Morand échoue à l'Académie française, malgré les stratégies de Chardonne. Aux lectures au long cours - Chateaubriand, Proust, ou le Journal des Goncourt - se mêlent les commentaires des événements de Suez et de Budapest, de la guerre d'Algérie ou de la politique de celui qu'ils surnomment "Gaulle". La date de l'an 2000, à laquelle leur correspondance pourrait être divulguée, revient souvent comme l'horizon de l'immortalité. Si l'on parle encore d'eux au XXe siècle, pour Morand, la partie est gagnée : "Nos lettres pourraient être publiées, en l'an 2000, sous le titre Après nous le déluge, non ?"

11/2013

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Littérature étrangère

Ce que pensait roger

Dans le décor anonyme d'une petite ville universitaire de la Nouvelle-Angleterre, Roger Lambert, ex-ministre du culte et professeur de théologie, vit tiraillé entre le scepticisme et le démon de midi. Autour de ce pêcheur d'âmes devenu, comme le révérend Marshfield d'Un mois de dimanches, simple pêcheur, gravitent Edna, sa seconde épouse, Verna, son équivoque demi-nièce, et Dale Kohler, un jeune chercheur féru d'informatique et de religion. Quatre personnages en quête d'une identité qu'en marge des sentiers battus ils cherchent dans l'assouvissement de leurs fantasmes et les plaisirs de la chair. En filigrane le tableau très impressionniste de l'Amérique nonchalante et blasée au crépuscule de l'ère Reagan, dont l'auteur observe et souligne avec réalisme et sans concession, mais aussi avec détachement, les conflits et les paradoxes, l'envers du rêve américain. Ce douzième roman illustre avec éclat la mission que John Updike assigne à l'écrivain contemporain : "penser grand", dépoussiérer le roman en renouvelant ses sources d'inspiration. Sur la trame de la tragi-comédie bourgeoise se greffe une interrogation d'ordre essentiel et existentiel sur la naissance de l'univers, les origines de la vie et le devenir de l'homme. Aux antipodes du roman académique ou expérimental des années 60 et 70, en marge des niches et chapelles littéraires, ni livre-miroir ni livre-masque, Ce que pensait Roger est un roman à tiroirs et à facettes multiples dont la double optique à la fois macro- et microcosmique offre, selon l'ambition de son auteur, "une fenêtre ouverte sur l'univers et la vie". John Updike réussit brillamment la synthèse entre le profane et le sacré, le sexe et la religion, "les deux formes suprêmes de résistance à la peur de la mort".

02/1988

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Critique littéraire

Lettres à Roger Blin

Dans cet ouvrage sont rassemblées les lettres que Jean Genet a adressées à Roger Blin, le metteur en scène des Paravents, créés le 21 avril l 1966 au Théâtre de France par la troupe de Jean-Louis Barrault et de Madeleine Renaud. Elles se rapportent toutes à la pièce de Genet et sont complétées par des notes que l'auteur a prises au jour le jour.

08/1966

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Critique littéraire

Roger Peyrefitte, le sulfureux

Plus de 60 ans après ses débuts fracassants sur la scène littéraire, Roger Peyrefitte reste considéré comme un auteur sulfureux. Il est grand temps, dix ans après sa disparition, de porter un jugement plus serein sur un homme et une oeuvre qui ont profondément marqué leur époque. Intime de Montherlant, il a fréquenté Cocteau, Morand, Jouhandeau, Mauriac, et a été un acteur de premier plan d'un demi-siècle de vie littéraire. Styliste étincelant doublé d'un observateur privilégié des milieux les plus divers, il a dépeint la société de son temps dans une fresque inoubliable. Ecrivain engagé, il a été de tous les combats pour la libération des moeurs, contribuant à faire souffler sur la France d'après-guerre un grand vent de liberté. Figure du Tout-Paris, enviée pour ses succès mondains et ses amitiés dans le show-business, de Thierry le Luron et Yves Mourousi à Amanda Lear et Sylvie Vartan, il a longtemps incarné, aux yeux du grand public, l'image bien française du grand écrivain. Nul doute que Roger Peyrefitte, qui fut tout cela et bien d'autres choses encore, intéressera les esprits libres et les amoureux de la langue française.

06/2011

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Littérature française

Mr Roger et moi

Elle se nomme Hélène, mais se fait appeler Joe parce qu'elle veut vivre en garçon comme lady Oscar, son héroïne de dessins animés préférée, capitaine de la garde rapprochée de Marie-Antoinette. Comme elle, elle aimerait vivre à une autre époque et réaliser de grands exploits, car elle a l'âme romantique et un imaginaire avide de grands drames. Hélène a trois soeurs, un père très occupé à être malheureux et une mère compréhensive mais un tantinet rigide. Tous les jours, elle distribue vaillamment les journaux et travaille le soir dans la salle de bingo du quartier. Elle vit dans un quartier populaire peuplé de gens hauts en couleur, dont le plus attachant est sans nul doute son nouveau voisin, Mr Roger, un vieil homme qui rêve de mourir. Il passe ses journées à boire de la bière et à jurer comme un charretier, et tout le quartier se moque de ce vieux grincheux. Hélène ne veut pas faire comme tout le monde et entreprend de l'apprivoiser... Ils développent petit à petit une amitié indéfectible.

03/2014

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BD tout public

Le carnet de Roger

Automne 1939, près de Nantes. Roger, maraîcher de 27 ans, reçoit son ordre de mobilisation. Il laisse derrière lui sa fiancée, Suzanne. Huit mois plus tard, il est arrêté par les Allemands dans les Ardennes. Hiver 2002, à Nantes, Florent découvre au grenier le carnet de prisonnier de son grand-père Roger, qui vient juste de mourir... Il décide de partir sur les traces du passé, le carnet à la main. Un témoignage rare, émouvant, sur un épisode méconnu de l'Histoire : la déportation des prisonniers de guerre français dans des camps de travail.

10/2011

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Sculpture

Patrick Roger. Sculptures II

Patrick Roger est un artiste sculpteur chocolatier, meilleur ouvrier de France consacré en 2000. En dehors des sentiers battus, il s'exerce à transformer la matière chocolat en sculptures qui deviennent bronze ou aluminium, marbre ou béton, miniature ou gigantesque... L'artiste sculpte avec passion, pour raconter, questionner, ou encore dénoncer des sujets qui lui tiennent à coeur (les migrants). Patrick Roger s'inspire de son entourage (les sculptures Céleste, Camille, Mathilde par exemple), de la nature (les oeuvres Dendrologie, lune, Islande), de célébrités fascinantes (Annie Lennox, Michael Jackson), ou autres thématiques telles que la série des 25 savons dont la matière fascine l'artiste. Cet ouvrage s'inscrit dans la continuité du premier répertoire des oeuvres de Patrick Roger, paru en 2018. 177 nouvelles créations y sont présentées, accompagnées chacune de leur description précise, d'images spectaculaires, sublimant les matières et compilant un travail d'artiste. Un carnet d'inspirations contemporaines et une reproduction de son carnet de croquis viennent compléter le répertoire d'oeuvres permettant au lecteur de se plonger dans l'univers du sculpteur.

10/2022