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Madame de Pompadour. Marquise des Lumières

Extraits

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Théâtre

Histoire du théâtre de Mme de Pompadour dit Théâtre des petits cabinets (1747-1753)

Le roi s'ennuyait. Comme autrefois madame de Maintenon, madame de Pompadour s'apercevait de la difficulté qu'il y avait à distraire un prince las de plaisirs. Il fallait pourtant, si elle voulait conserver son crédit, qu'elle tînt toujours en éveil l'esprit fatigué du roi. Pour réveiller l'amour alangui de Louis XV, la belle marquise fit appel aux gracieux talents qui lui avaient jadis assuré le premier rang dans la société parisienne. Déjà, à l'époque de la semaine sainte, elle avait organisé dans son appartement des concerts spirituels où elle avait charmé le maître en chantant des morceaux de musique religieuse avec des dames de la cour, mais la musique sacrée ne pouvait être qu'un passe-temps de carême et Louis XV s'était vite lassé de cette distraction un peu sévère. Elle décida de faire construire un petit théâtre dans le palais de Versailles, d'y jouer elle- même la comédie devant le roi et un cercle d'intimes. Une galerie du palais, près de laquelle se trouvait le cabinet des médailles, fut promptement transformée en une salle de spectacle qui prit le nom de Théâtre des petits cabinets.

04/2012

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Policiers

L'homme au ventre de plomb

Fin de l'année 1761 : la guerre de Sept Ans prend une tournure de plus en plus désastreuse, l'expulsion des jésuites est en discussion et la marquise de Pompadour vit ses derniers temps de faveur. Nous retrouvons Nicolas Le Floch à la première des Paladins de Rameau à l'Opéra, à laquelle assiste Madame Adélaïde, une des filles de Louis XV. Durant la représentation, le comte et la comtesse de Ruissec, qui accompagnaient la princesse, sont informés du suicide de leur fils, et Nicolas suit son maître Sartine jusqu'à l'hôtel des malheureux parents, où il va faire de bien curieuses constatations. Nicolas découvre bientôt que ces meurtres paraissent liés à un complot jésuite. Mais ne s'agit-il pas là de fausses apparences, d'une manipulation compliquée des divers partis qui s'affrontent secrètement à la Cour ? " Les aventures de ce nouveau limier se distinguent par leurs qualités littéraires et la singularité du personnage et de son siècle. " - Télé Journal

03/2001

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Littérature étrangère

Madame de Sade

"C'est en lisant La Vie du Marquis de Sade de Tatsuhiko Shibusawa que pour moi, en tant qu'écrivain, se posa l'énigme de comprendre comment la marquise de Sade, qui avait montré tant de fidélité à son mari pendant ses longs emprisonnements, a pu l'abandonner juste au moment où il retrouvait enfin la liberté. Telle énigme a servi de point de départ à ma pièce, en laquelle on peut voir une tentative de fournir au problème une solution logique. J'ai eu l'impression que quelque chose de fort vrai en même temps que de fort peu intelligible paraissait derrière l'énigme, et j'ai voulu considérer Sade dans ce système de références. Il est peut-être singulier qu'un Japonais ait écrit une pièce de théâtre sur un argument français. La raison en est que je souhaitais employer à rebours les talents que les comédiens de chez nous ont acquis en représentant des pièces traduites de langues étrangères." Yukio Mishima.

11/1976

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Critique littéraire

Madame de Sévigné

Né en 1977, Stéphane Maltère est professeur de lettres modernes à Clermont-Ferrand. Il est vice-président des Amis de Pierre Benoit et publie régulièrement des articles concernant l'auteur de Mademoiselle de La Ferté et de L'Atlantide dans les Cahiers de l'association. En 2012, il a fait paraître Pierre Benoit, l'étonnant voyageur (Albin Michel), un album biographique sur le romancier, ainsi qu'une édition pédagogique de Robinson Crusoé de Daniel Defoe (Magnard).

05/2013

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Critique littéraire

Madame de Staël

"Il faut s'étourdir, il faut se laisser emporter par le tourbillon [... ] ; je cède au torrent, j'aime tout ce qui me dérobe au temps". Fille de Jacques Necker, futur ministre des Finances de Louis XVI, Anne Louise Germaine Necker, baronne de Staël-Holstein, plus connue sous le nom de Madame de Staël (1766-1817), est une femme aux talents multiples. Ecrivain (Corinne ou l'Italie), philosophe (De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales), propagatrice des romantismes allemand et anglais, féministe avant la lettre, elle ne cesse aujourd'hui encore de nous surprendre. Dans son approche attentive et empathique, Sophie Doudet nous donne de celle qui affirmait que sa vie "était un témoin qu'il fallait entendre aussi" l'image d'une femme curieuse de tout, agile, novatrice, revendiquant pour elle comme pour ses consoeurs un droit absolu au bonheur.

02/2018

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Littérature française

Madame de V...

Les recommandations répétées de ma mère me semblaient superflues. Comment, enfant, pouvais-je imaginer le rôle que madame de V... allait jouer auprès de moi ? Professeur de piano, maternelle, amante, Eurydice ! Le passé, même composé, est toujours présent.

11/2013

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Critique littéraire

Madame de Staël

Germaine de Staël est aujourd'hui une illustre inconnue. Pourtant elle a côtoyé toute l'Europe des Lumières, exaspéré Napoléon par sa lucidité politique, connu la gloire littéraire à Vienne à Rome et à Londres, fait chavirer les cours, de Benjamin Constant au prince de Prusse, en passant par les jeunes hussards. C'est cette vie à bride abattue que Michel Winock dépeint ici avec bonheur, dans un récit troussé comme un film d'aventures. Celui-ci commence sur les genoux du grand Necker, son père, banquier puis ministre de la dernière chance de Louis XVI, et dans le salon de sa mère, où vient tout ce qui passe pour avoir de l'esprit à Paris. Sur fond de Révolution et de Restauration, d'exil en exil, on y verra Madame de Staël devenir une tête politique, une femme du monde, une amoureuse tourmentée, la romancière qui écrivit Corinne et, finalement, l'archétype de la femme romantique.

10/2012

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Critique littéraire

Madame de Staël

Avec le talent d'écriture et l'érudition qu'on lui connaît, Ghislain de Diesbach trace le portrait exhaustif d'une femme à la sensibilité rare, exigeante et tourmentée, disant d'elle-même : " Je suis une personne avec laquelle et sans laquelle on ne peut vivre. " Elle incarne avec Chateaubriand l'un des deux tempéraments d'écrivains les plus personnels du siècle. Digne héritière des Lumières, croyant au progrès indéfini du genre humain par la pratique de la raison et de la liberté, elle fut la première à donner au mot romantisme sa signification nouvelle et permit à la France de mieux comprendre l'Allemagne. Par la hardiesse de sa pensée, par son esprit d'indépendance, l'auteur des Considérations sur les principaux événements de la Révolution française semble aujourd'hui étonnamment moderne, et son génie singulier, plus brillant encore qu'il ne paraissait à ses contemporains.

02/2011

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Histoire de France

Madame de Montespan

Il est peu de dire que la figure de Madame de Montespan a été déformée dans l'histoire, suscitant fascination chez les uns, répulsion chez les autres. La faveur de cette éblouissante maîtresse de Louis XIV, " beauté à faire admirer à tous les ambassadeurs " (Mme de Sévigné), correspond à la période la plus glorieuse du règne, entre la passion encore juvénile pour Melle de La Vallière et l'attachement de l'homme vieillissant pour Mme de Maintenon. Etincelante d'esprit, Françoise - dite Athénaïs - de Rochechouart, épouse du marquis de Montespan, fut la vraie reine de Versailles et de ses fêtes, la royale déesse des arts et des lettres, encourageant Molière, Racine, Boileau, soutenant La Fontaine, Mansart, Lulli, Lambert. Ombres et lumières dessinent sur sa personnalité un étonnant contraste. Cette " Junon, tonnante et triomphante ", impérieuse, dépensière, brûlante d'ambition et de jalousie, fut-elle la cliente des sorciers et des empoisonneuses ? Le point est fait ici avec rigueur sur cette troublante Affaire des poisons et la culpabilité supposée de la mère des bâtards royaux. Moins connue est la longue pénitence de celle qui, pendant ses dernières années, retrouva la foi chrétienne, racheta ses péchés et le scandale du " double adultère " par une vie de jeûne, de prière et de charité. Jamais ouvrage aussi complet ne nous avait restitué de façon si vivante le portrait de cette favorite royale qui, sans avoir joué de rôle politique, occupa une place exceptionnelle en son siècle, le Grand Siècle.

11/1988

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Romans historiques

Madame de Châteauroux

La Cour sous le règne de Louis XV est un microcosme où les intrigues amoureuses et politiques sont le quotidien des courtisans qui n'ont qu'un seul désir : plaire au roi et qu'une seule crainte : ne plus être aimé du monarque. L'auteur nous présente d'étranges personnages, séducteurs invétérés, conspirateurs sans scrupules, croyant plus au Diable qu'à Dieu, tels le maréchal de Richelieu, madame de Tencin, le comte de Maurepas et nous conduit dans les lieux d'intimité de Versailles, dans le royaume secret des Arrières cabinets de Louis XV. C'est dans cette atmosphère trouble et complexe que va se jouer le sort de Marie Anne de Mailly de Nesle de la Tournelle, duchesse de Châteauroux, ambitieuse et sensuelle qui va séduire le roi et tenter de gouverner la France. Le peuple joue un grand rôle dans ce passage historique en devenant peu à peu le contre-pouvoir à l'absolutisme et préparer ainsi la Révolution.

01/2012

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Littérature française

Madame de X

Après que son mari l'a quittée pour une femme de vingt ans de moins qu'elle, Anne, quadragénaire divorcée, peine à tourner la page. Mais lorsqu'elle apprend qu'une librairie en Toscane recrute une adjointe, elle n'hésite pas un instant. Galvanisée par ce nouveau départ, Anne s'épanouit dans son travail et se lie d'amitié avec Alessandra, surnommée Ale, une étudiante qui habite dans son immeuble et devient sa baby-sitter. Un soir, alors qu'Anne se persuade de renoncer à l'amour, les deux femmes concluent un accord : elle devra passer cinq nuits avec cinq personnes différentes, et vivre ces nuits ardemment. Tandis qu'Anne s'embarque dans cette redécouverte du plaisir et dessine la carte du tendre, elle est à mille lieues d'imaginer que les motivations de son amie sont loin d'être bienveillantes... Mais pourquoi l'exubérante Ale s'obstine-t-elle à la pousser dans les bras d'inconnus ?

03/2018

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Littérature française

Madame de Châteaubriant

Madame de Châteaubriant, par A. Maurage Date de l'édition originale : 1854 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2023

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Critique littéraire

Madame de Staël

La postérité a tendance à ne retenir d'un écrivain que quelques œuvres. Pour Mme de Staël, Corinne et De l'Allemagne, essentiellement. Or, on comprend mieux Corinne si l'on connaît les premières nouvelles et Delphine. On saisira mieux De l'Allemagne si l'on se réfère à De la littérature. Tout se répond et se correspond dans une œuvre où se manifeste l'unité très forte d'une pensée, d'une sensibilité et d'un style. Ce livre voudrait donner une idée de la totalité de cette œuvre. La confrontation avec l'Histoire de son temps, l'expérience de la fiction, une réflexion généraliste sur la littérature qui constituent les grands axes de la création staëlienne se croisent en effet dans Corinne.

11/1999

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Histoire de France

Une histoire érotique de l'Elysée. De la Pompadour aux paparazzi

A en juger par les affaires amoureuses, et tumultueuses, de nos récents présidents, un parfum d'érotisme envelopperait le palais de l'Elysée. Rien de surprenant en réalité quand on sait que le comte d'Evreux, qui l'avait fait édifier avec la dot de sa femme, l'habita avec sa maîtresse, à peine son épouse congédiée le jour de son inauguration en 1720 ! De la marquise de Pompadour procurant de jeunes proies à Louis XV aux liaisons des présidents de la Ve République étalées au grand jour, en passant par les chassés-croisés érotiques du couple Murat et des Bonaparte, les "petites impératrices" de Napoléon III, les mondaines d'Adolphe Thiers, les comédiennes peu farouches de Félix Faure, Clemenceau et Raymond Poincaré, l'obsession pour les femmes d'un Pétain et la passion de la conquête d'un Chirac ou d'un Mitterrand, les frasques des locataires de l'ancien hôtel particulier ne datent décidément pas d'hier ! Une peinture enlevée des dessous d'un lieu de pouvoir autant que de plaisirs qui, par-delà les anecdotes savoureuses, nous en apprend tout autant sur l'évolution de notre société dans ses rapports hommes-femmes que sur les liaisons dangereuses entretenues de tous temps entre ivresse des sommets et extases charnelles.

10/2019

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Romans historiques

Louise de Mirabeau. La marquise rebelle

Louise de Mirabeau, la belle et brillante marquise de Cabris, fille de Victor Riqueti, marquis de Mirabeau, et sœur cadette d'honoré Gabriel, tribun de la Révolution, possédait tous les dons. Elle aurait peut-être charmé la cour de Versailles si de cruelles conspirations n'avaient causé sa perte. Rebelle aux conventions et aux hypocrisies du XVIIIe siècle, Louise l'insoumise rêvait de liberté. Toute son existence ne fut qu'un poignant cri de révolte et de désespoir. Mariée à dix-sept ans à un fou, elle scandalisa les tartufes en raillant dans un pamphlet la corruption des nobles grassois et en affichant ses libertinages. Son père, ivre de rage, la fit enfermer clans des couvents par lettres de cachet du roi. Elle y perdit ses plus belles années. Son frère aîné, qu'elle vénérait, l'accusa d'inceste. La douairière de Cabris, guignant sa fortune, l'accabla de procès vingt-cinq ans durant. La Révolution la chassa en exil en Italie, ruinée, abandonnée. Pourtant, jamais, devant les pires trahisons, la calomnie, la misère, Louise de Mirabeau n'abdiqua sa liberté première. Usée par les chagrins, elle s'éteignit précocement. Ce grand roman, fondé sur une recherche historique rigoureuse, fait revivre les combats de cette femme indomptable. Il nous permet aussi de découvrir les visages cachés de son père, " l'Ami des hommes ", et de son frère, Honoré Gabriel, l'orateur le plus brillant de la Constituante.

10/2002

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Romans historiques

Marquise, la sensuelle. Comédienne de Molière

Fut-elle une grande tragédienne ou une people avant l'heure ? Marquise du Parc, née Marie-Thérèse Gorla à Lyon en 1635, part sur un coup de tête rejoindre la troupe des Béjart qui jouent alors les tragédies de Corneille. Jean-Baptiste, l'un des comédiens, devient Molière et s'éprend de Marquise à qui il confie de petits rôles. Reconnaissante envers un membre de la troupe surnommé Gros-René, qui la soutient par amour, elle l'épouse. Sans lui faire serment de fidélité... Alors qu'ils doivent passer quelques jours à Rouen, en 1658, pour rencontrer l'auteur du Cid, ils y restent six mois, l'académicien étant, comme tellement d'autres, tombé amoureux de Marquise. Celle-ci veut briller comme une étoile. A Paris, tous les artistes, les mécènes et la Cour lui font fête. Le Roi lui-même semble sous le charme ! Au faîte de sa gloire, elle rencontre Racine qui écrit Andromaque pour elle. Mais, en vérité, la belle utilise le théâtre pour se faire remarquer. Involontairement, elle trahit son art, sa famille, son mari et ses amis pour être adulée. Son histoire devait forcément mal finir : Marquise s'éteindra à trente-deux ans dans d'obscures circonstances. A travers le fulgurant destin de cette séductrice hors normes, Christophe Mory décrit la vie des comédiens du Roi au XVIIe siècle, le talent des uns, l'égocentrisme des autres. Au terme d'une enquête historique approfondie, l'auteur a découvert le secret inavouable de Marquise, cet incroyable handicap qui lui interdisait les premiers

02/2022

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Littérature française

Le rendez-vous de la Marquise

On se souvient que Valéry et Breton étaient tombés d'accord pour s'interdire d'écrire : "La Marquise sortit à cinq heures." Or, sous son élégance, l'interdiction formulée était terrible. Elle frappait d'ostracisme rien moins que la réalité. Surtout, avant tout, c'était ridicule et ce roman vous invite à en rire : l'auteur a choisi pour ça un genre léger, la sotie, histoire de mêler au rire une dose polémique. Mais ce livre avant tout est un pari sur l'humour. Qui se moque de tout peut égratigner sans faire de mal. Le langage que l'on refusait à l'humble quotidien pour lui rendre son caractère sacré se retrouvait, à force d'exigence et de pureté, sans rien à dire. Refuser Mimésis est se condamner à la glaciation du coeur et de l'esprit. Oh, certes, le monde qui se découvre n'est pas toujours beau et à peine a-t-on entrouvert la porte à la marquise que s'engouffre le vent de la médiocrité, où l'amour a perdu son charme, où la politique est devenue sordide, où l'Art ne représente plus rien et le voyage, un surplace dans un encombrement agrémenté, l'identité ayant sombré dans le folklore.

12/2014

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Littérature française

Je suis la marquise de Carabas

Sait-on jamais tout de ses proches? Une jeune femme traque les indices discordants dans la biographie lisse de son grand-père, un instituteur au soir de sa vie. Remontant la piste d'un piano silencieux et de vieilles partitions de films muets, elle exhume un passé familial insoupçonné, celui d'une célèbre dynastie de marionnettistes forains. La voici dépositaire du monde féerique du Grand Théâtre Pitou. Auguste, un garçon épicier fasciné par les saltimbanques, l'a fondé en 1850. Son fils Émile, virtuose du trucage et de la mise en scène, a fait sa gloire. La troisième génération, lassée d'une vie nomade, a tenté l'aventure du cinéma. Mais au final, pour la narratrice et son grand-père, dernier Pitou au bout de la route après cent cinquante ans, ce sont toujours les marionnettes qui tirent les ficelles. En privilégiant l'ellipse sur la précision historique, Lucile Bordes brosse dans ce roman plein de fantaisie le parcours d'une famille hors du commun, la sienne.

08/2012

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Romans historiques

La Marquise de Sade. Chroniques libertines

Avec le charme et la puissance d'évocation des plumes libertines, Mireille Calmel nous invite à découvrir les moeurs les plus secrètes de la cour de Louis XV... En cet été 1763, Renée Pélagie de Montreuil est depuis quelques mois la Marquise de Sade. Une Marquise très éprise mais très chaste qui reçoit une mystérieuse lettre l'informant de l'inconduite de son époux et l'invitant à assister à ses frasques. Un premier billet anonyme qui ouvre à la belle Marquise des horizons délicieusement interdits... Un roman piquant et sensuel dans le Paris des Lumières et du libertinage.

05/2014

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Littérature française (poches)

Le rendez-vous de la marquise

"- Cette marquise, donc, Archambaud, ai-je dit, était l'auteur du Corpus. - La marquise, l'auteur ? a dit, a demandé Archambaud Blot. L'on nous aura voulu bailler ce canard à moitié ! Que, dans sa jeunesse, plutôt jolie femme, ce qui ne fait rien à l'affaire, la marquise, aujourd'hui, ne demeurait fameuse dans les salons alentours, où pourtant l'on ne brillait guère ni par l'esprit ni par l'humilité, que pour sa sottise et pour ses prétentions. - Les livres, Archambaud, cependant... , ai-je dit. - Les livres ? a dit, a demandé Archambaud Blot. Tenez que ce sont ces messieurs, bien sûr, les soirs d'hiver après la chasse, lorsqu'ils avaient un peu trop bu, qui les ont écrits de concert".

05/2019

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Musique, danse

Le marquis de Cuevas

Le nom du marquis de Cuevas est indissociable des ballets de Monte-Carlo qu'il a ressuscités dans les années 40 en leur insufflant tout à la fois la force de sa passion et l'immense fortune de son épouse, née Rockefeller. Fastueux, follement mondain, George de las Cuevas de Bustillo y Teran, né le 26 mai 1885 à Santiago du Chili, s'intègre parfaitement à cette époque de l'immédiat après-guerre aussi pressée de panser ses plaies que de rattraper le temps perdu. Le monde de la fête se joue à lui-même le spectacle de ses extravagances. On s'y affronte en des joutes d'un autre âge. Au grand bal Besteguy donné en 1951 à Venise répond le grand bal Chiberta du marquis qui rassemble trois mille invités. Une querelle qui l'oppose à Serge Lifar se règle par un duel resté célèbre. En France, à Monaco, aux Etats-Unis, Gérard Mannoni a recueilli les témoignages d'Élisabeth de Cuevas, fille du marquis, de Rosella Hightower, de tous ceux qui ont été les derniers témoins de cette hallucinante saga. Il signe une biographie féerique de cet aristocrate fantasque qui recevait le Tout-Paris des années 50 dans l'ancien appartement de Cécile Sorel, couché sur son lit, entouré de ses pékinois et de ses perroquets.

05/2003

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Histoire de France

François, marquis de Bouillé

De sa notice biographique on sait que François Claude Amour du Chariol, marquis de Bouillé, né en 1739 au château du Cluzel à Saint-Eble en Auvergne (actuellement Mazeyrat-d'Allier en Haute-Loire) et décédé en 1800 à Londres, est un général français du XVIIIe siècle. Il est connu pour son attachement à Louis XVI. Ce brillant second rôle qui s'illustra lors des combats franco-anglais pour le contrôle des îles de la Caraïbe s'est retrouvé sur le devant de la scène en 1791, sous la constituante, à l'occasion de la tentative de fuite du roi et de son arrestation à Varennes. Organisateur de l'évasion, il est douteux qu'on lui en eût laissé la gloire en cas de succès. L'affaire ayant tourné comme on le sait, bien peu se sont privés, dans le camp royaliste, de lui en attribuer la faute. Les révolutionnaires, cependant, en faisaient dans la Marseillaise un complice du " despote sanguinaire ". Auteur des Généraux de la Haute-Loire sous la révolution et l'Empire, et d'une biographie du général Chabert, Henri Burnichon se fait un devoir de remettre dans la lumière, quel que soit le camp dans lequel ils ont combattu, les " oubliés de la gloire " de la " Révolution et de l'Empire "... Une telle figure ne pouvait lui échapper. Une deuxième partie retrace la carrière de son fils Louis, né aux Antilles en 1769, et qui - après une jeunesse tumultueuse - a combattu vaillamment à Gaëte, en Pologne et en Espagne où il a reçu les épaulettes de général, la couronne comtale et n'a été vaincu que par la maladie.

04/2014

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Littérature française (poches)

Le marquis de Bolibar

Publié en 1930, quelques années avant l'exil de Perutz, " Le marquis de Bolibar " est le récit d'une inéluctable autodestruction. Nous sommes dans le voisinage de Macbeth et des " esprits qui assistent les pensées meurtrières ". Le spectre du marquis de Bolibar, comme le fantôme du roi Duncan, plane sur la ville de La Bisbal, et conduit une poignée d'officiers à causer leur propre perte et à anéantir leur régiment pour l'amour d'une renoncule bleue tatouée sur le sein d'une morte. Avec le marquis espion comme passeur, Leo Perutz nous introduit dans l'arrière-monde, où les réprouvés se rangent sous la bannière de l'Antéchrist, où les hommes à la dérive n'ont de choix qu'entre la superstition et un pacte avec le Diable, où la liberté n'engendre que l'autodestruction, où les morts règnent sur les vivants, où les voies du Démon, autant que celles du Seigneur sont impénétrables.

06/2003

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Littérature française

Le Marquis de Létorière

Le Marquis de Létorière, par Eugène Sue Date de l'édition originale : 1840 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

03/2023

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Décoration

Madame

Si vous croisez au détour d'une rue, une femme à moustache, un bébé-pirate ou un lapin-chasseur, vous n'êtes pas dans un rêve de Lewis Carroll mais bien face à un des nombreux collages de Madame. Madame déambule sur le fil du rasoir, en équilibre et sans filet. Ses oeuvres, souvent noires et blanches, à la saveur dadaïste, vous transportent dans un monde où la poésie de l'éphémère côtoie la spontanéité de l'instant. Madame porte la culotte, affirme une féminité émancipée et combative. Sa prise de pouvoir passe par les mots, découpés, ciselés, taillés comme des bijoux. Madame réorganise les clichés publicitaires des années cinquante pour les démunir de leur désuétude. La manipulation de ses images après lifting, véritables paraboles temporaires, révèle le combat permanent de la condition féminine pour préserver ses droits de parité. Une artiste engagée et libre, un rayon de soleil dans la grisaille urbaine.

05/2019

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BD tout public

Madame

Femme du monde abandonnée par son mari, Madame devient une maîtresse experte en sadomasochisme. Fouets, chaînes, engins de torture encombrent son appartement du XVIe arrondissement où se pressent de riches clients. Surprise par sa fille, belle plante âgée de seize ans, elle fait son éducation et l'entraîne dans ses occupations lucratives. Jack-Henry Hopper prend visiblement beaucoup de plaisir à dessiner ces filles élancées aux visages expressifs et aux poitrines monstrueuses, portant vêtements de cuir et talons tranchants, dans des décors fastueux. Sous son crayon les corps vibrent, la jouissance se lit sur les visages, la douleur éclaté lorsque claque le fouet. Redécouvrez cette mythique série, initialement publiée dans les années 1990, en intégralité.

03/2014

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Littérature française

Madame

C'est une étrange éducation que Madame, veuve excentrique et solitaire, s'obstine à donner au fils de ses fermiers dans un lointain domaine menacé par la décadence. Que cherche-t-elle à travers lui ? Quel espoir, quel souvenir, quelle mystérieuse correspondance ? Curieusement, le garçon accepte tout de cette originale. Avec elle, il habite un autre temps que celui de ses parents et du collège. Un temps hanté par l'ombre de Corentin, l'enfant perdu de Madame. C'est dans ces eaux mêlées que nous entraîne l'écriture secrète, raffinée, et cruelle jusqu'à la fascination de Jean-Marie Chevrier.

08/2014

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Littérature française

Madame

Dans le grand appartement où elle vit confinée au service de Madame, une femme raconte. Avec une haine teintée de jubilation, elle décrit son servage. Qui est Madame, vieille femme juive rescapée de l'extermination ? Et si la cuisinière était sa fille ? A moins que toutes deux ne soient qu'une seule et même personne. Gisèle Berkman nous donne ici un premier roman vertigineux. Dans le grand appartement où elle vit confinée au service de Madame, une femme raconte. Avec une haine teintée de jubilation, elle décrit son servage, les recettes de cuisine inventées pour complaire à sa patronne irascible. Elle raconte Madame, cette vieille femme qui joue du piano, se rêve en Danielle Darrieux, et tyrannise son employée. La cuisinière note tout. Elle consigne, jour après jour, tout ce quotidien qui l'étouffe. Les jours se traînent tandis que Madame sombre dans la démence. Et les identités s'échangent jusqu'au vertige. C'est comme si la mémoire qui peu à peu se retire de la vie de l'une venait éclaircir les nombreuses questions de l'autre. Qui est Madame, vieille femme juive rescapée de l'extermination ? Et si la cuisinière était sa fille ? A moins que toutes deux ne soient qu'une seule et même personne. Et qui était Monsieur, dont le bureau est interdit d'accès ? Un jour, la cuisinière découvre la photo d'un enfant, le petit Ilia, mort pendant la Shoah, et cette image énigmatique l'obsède, aimante sa vie tout entière. La Shoah, jamais nommée, est le centre obscur autour duquel tout gravite, aussi bien la folie des personnages que le désastre qui s'abat progressivement sur eux. Mais Madame est aussi la chronique d'une émancipation, et celle-ci passe par le langage, par les joies ineffables et amères qu'il procure. Gisèle Berkman nous donne ici un premier roman vertigineux. Le style, la maîtrise de l'écriture et de l'émotion, la gravité du sujet changée en grâce, tout cela fait de Madame un grand texte.

08/2021

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Littérature française

Madame

Clara a un besoin urgent de changement : elle veut un bébé et un nouveau job. Dominique Passerant, incarnation de l'entrepreneuriat au féminin, l'a justement repérée pour piloter le lancement de sa société. Une aubaine... jusqu'à ce que cette patronne bienveillante montre son vrai visage. Côté coeur, c'est également chaotique : Nicolas, séducteur immature, est loin d'être le compagnon idéal. Comment une jeune femme, fille unique choyée, intelligente et ambitieuse, se retrouve-t-elle sous l'emprise de deux personnes toxiques ? Pourquoi laisse-t-elle Dominique et Nicolas prendre le contrôle de sa vie ? A Clara de faire un choix : abandonner ses rêves, ou s'affirmer pour enfin retrouver sa liberté.

04/2019

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Littérature érotique et sentim

Madame

Elodie est couturière dans un pressing. Timide et mal dans sa peau, elle partage sa vie avec Mario qui lui préfère ses potes et les jeux vidéo. En dépit des humiliations quotidiennes, elle ne parvient pas à le quitter. Alors, lorsqu'elle surprend une cliente, Barbara - belle quadra, sûre d'elle et ne laissant pas les hommes indifférents - tenant un homme en laisse à l'entrée d'un club fétichiste, Elodie est convaincue que devenir dominatrice lui redonnera confiance en elle et lui permettra de mettre un terme à cette relation sans intérêt. Mais on ne s'improvise pas Maîtresse en un claquement de fouet, et son apprentissage va s'avérer... plutôt cocasse !

04/2018