Recherche

Ludovic Hans

Extraits

ActuaLitté

Notions

Comment naissent les valeurs

Comment se forment nos valeurs ? D'où vient cet attachement à ces idées qui sont au coeur de notre identité et par lesquelles nous justifions nos décisions et nos choix ? Dans quelles conditions se noue notre attachement à elles ? Avec Comment naissent les valeurs, Hans Joas conduit une enquête originale dans les pratiques sociales et les idées, à la lisière de la philosophie et de la sociologie. Il décrit ces expériences de vie au sein desquelles émergent les valeurs : le ressentiment, la conversion, l'humiliation, l'extase collective, la confrontation avec la mort, l'ouverture à l'autre et, d'une manière générale, le sacré. Toutes réunissent deux traits essentiels : l'auto-transcendance d'abord, qui pose au-delà des circonstances un principe pour les comprendre et les surmonter ; l'auto-attachement ensuite qui redéfinit la perception que chacun se fait de sa propre identité. Hans Joas confronte ainsi sa pensée avec celle des grands théoriciens des valeurs tels que Nietzsche, Durkheim, Simmel, James, Dewey ou encore Taylor. Enfin, contre le relativisme des post-modernes, comme Rorty, il plaide pour une éthique qui concilie la contingence de l'émergence des valeurs avec l'universalité des normes morales. En envisageant la question des valeurs sous cet angle original, Hans Joas replace la question du sacré au centre de notre monde dont on avait dit trop vite qu'il était désenchanté.

09/2023

ActuaLitté

Autres philosophes

Le droit de mourir

La lecture de ce texte, d'une parfaite agilité dialectique sur fond de tragédie, laisse une impression de vertige. Que devant l'abîm e se creusant sous ses yeux le lecteur ne perde pas pied, mais sorte de l'épreuve, au contraire, le coeur plus vif et la pensée plus forte, tel est le mérite de l'auteur, qui à chaque instant parvient à intégrer le droit de mourir au droit de vivre.

08/2021

ActuaLitté

Ouvrages généraux

La vérité nue

Dans cet écrit posthume, Hans Blumenberg étudie le sens et les variations d'une " métaphore directrice " dans la pensée occidentale, celle de la "vérité nue". Il en dégage des usages paradigmatiques : Nietzsche insiste surtout sur les dangers du dévoilement et sur le danger qu'il y aurait à contempler la vérité nue, tandis que Freud confère à la découverte de celle-ci une vertu thérapeutique. La théorie de Pascal, qui souligne la nécessité sociale des apparences, est confrontée à celles de penseurs des Lumières qui se divisent sur les vertus de la mise à nu. Des thèmes marquants de la réflexion de Blumenberg, comme celui du déploiement de la curiosité et des attentes déçues du savoir, du besoin humain de consolation voire d'illusion, apparaissent au fil des pages. On y voit réalisé sur un cas précis le projet "métaphorologique" : à travers l'exploration d'une image, faire apparaître à la fois les mutations de longue durée de la pensée, les déplacements de sens et les trouvailles des philosophes.

06/2022

ActuaLitté

Théâtre - Pièces

Moochild

Une légende raconte que les âmes des enfants mort-nés seraient condamnées à errer sur la Lune en attendant leur adoption par le souvenir d'un vivant, prélude à leur réincarnation. Une autre légende, qu'on appelle science, raconte qu'il ne s'agirait là que d'une élucubration, destinée à consoler chaque mère endeuillée sur la planète Terre.

12/2021

ActuaLitté

BD tout public

La machine écureuil

Une bourgade de la nouvelle Angleterre, au XIXe siècle. Edmund et William Torpor sont deux jeunes frères, l'un inventeur et l'autre musicien. Grâce à des technologies étranges et forces carcasses animales, ils parviennent à créer de surprenants instruments de musique, qui vont s'avérer ne pas être du goût des villageois. Contraints de se dissimuler pour poursuivre leurs recherches, les deux garçons vont faire une découverte effrayante. Peut-être même devineront-ils le mystère de la machine écureuil... Hans Rickheit nous offre ici un roman graphique des plus étranges. Avec un trait sombre et précis, il crée un univers aussi beau et envoûtant que dérangeant. L'attention qu'il porte aux détails est surprenante, évoquant les grands maîtres du noir et blanc. Nul doute que ses images sauront se nicher durablement dans un recoin de votre mémoire. Ce conte noir défie toute tentative de classification. Chez Rickheit, la frontière entre réalisme et fantasmes est toujours floue, insaisissable. Si on est sans conteste plongé au coeur du fantastique, la profusion de machines délirantes, la complexité des créations qui vrombissent et suintent hors de chaque page évoquent une forme de steampunk biotechnologique. La machine écureuil, au final, explore l'esprit. Elle fouille l'imagination, déterre les craintes, évoque le sexe et la répression, suggère la rédemption. Voici un roman graphique à l'imaginaire débordant, déroutant mais jamais ennuyeux, une sorte de boîte à mystères énigmatiques, surréalistes et magnifiques. Un livre qui ressemble à un rêve éveillé, à lire juste avant de s'endormir.

04/2014

ActuaLitté

Littérature étrangère

Seul dans Berlin

Mai 1940, Berlin fête la campagne de France. La ferveur nazie est au plus haut. Derrière la façade triomphale du Reich se cache un monde de misère et de terreur. Seul dans Berlin raconte le quotidien d'un immeuble modeste de la rue Jablonski. Persécuteurs et persécutés y cohabitent. C'est Frau Rosenthal, Juive, dénoncée et pillée par ses voisins. C'est Baldur Persicke, jeune recrue des SS qui terrorise sa famille. Ce sont les Quangel, désespérés d'avoir perdu leur fils au front, qui inondent la ville de tracts contre Hitler et déjouent la Gestapo avant de connaître une terrifiante descente aux enfers. Aucun roman n'a jamais décrit d'aussi près les conditions réelles de survie des citoyens allemands, juifs ou non, sous le IIIe Reich, avec un tel réalisme et une telle sincérité.

01/2014

ActuaLitté

Photographie

Epouvantails. Un art éphémère

"En 1960, le photographe Hans Silvester découvre en Provence la beauté de ces silhouettes fantomatiques qui peuplaient alors les champs entre Luberon et monts de Vaucluse : les épouvantails. Faits de bric et de broc par la femme et les enfants des paysans, ils servaient à assurer la pérennité des semailles et la bonne marche des récoltes. Le mot "épouvantail", formé au XIIIe siècle, dérive du latin expaventare, "apeurer, jeter la panique". L'objet était donc littéralement destiné à créer l'épouvante. Fasciné par ces silhouettes dépenaillées, formes d'art éphémère, Hans Silvester a voulu en garder la mémoire photographique tout en liant un contact avec les fermiers des continents qu'il a traversés. Pendant des décennies, au cours de ses pérégrinations en France, en Europe, au Japon, au Maroc et en Afrique, il a photographié plusieurs centaines d'épouvantails qui, en même temps que des myriades d'oiseaux, ont peu à peu disparu de nos campagnes. Ces images témoignent de la fragilité de ces personnages tour à tour amusants, fantomatiques et simplement apaisants. Tout au long d'un voyage autour du monde, Hans Silvester livre un album aussi poétique qu'émouvant." Marc de Smedt.

09/2020

ActuaLitté

Beaux arts

La leçon de Matisse. Souvenirs de l’ami allemand

Hans Purrmann, peintre allemand (1880-1962), a été à la fois élève et ami de Matisse. Il écrit en 1922 un témoignage très intéressant, ici traduit pour le première fois en totalité à partir de l'original allemand, sur l'atelier que Matisse a tenu de 1908 à 1912 à Paris, accueillant de nombreux jeunes peintres, notamment étrangers. "Matisse avait une manière bien à lui de se pencher sur chaque cas ; il préconisait de partir de la tradition, il disait qu'essayer d'être intéressant à tout prix n'avait aucun sens, que l'originalité ne pouvait apparaître que sur fond de convention. "Ce n'est pas un crime que de s'en tenir à la nature, de vouloir en donner une image fidèle ; il faut s'y soumettre avant de prendre du recul pour mieux s'identifier à elle, voire pour la rendre plus belle ! Pour le dire autrement, il faut d'abord apprendre à marcher avant de se hisser sur la corde raide. Bien sûr, je crois être en mesure de vous dire si vous êtes sur la corde raide ou si vous êtes encore à terre ; mais en quoi cela vous avancerait-il ? c'est à vous de trouver votre propre équilibre". H. Purrmann

09/2020

ActuaLitté

Poches Littérature internation

Le buveur

Erwin Sommer, citoyen estimé de sa ville, mène une vie paisible. Heureux propriétaire d'un florissant magasin de produits agricoles, il est marié depuis quinze ans à Magda. Mais une série d'échecs professionnels et de tensions grandissantes dans son couple l'entraîne à boire. Il découvre alors la plénitude de l'ivresse, les joies de la débauche et de l'oubli. Lucide sur sa dépendance et sa lâcheté, Sommer continue malgré tout, précipitant sa déchéance, à faire le choix de l'alcool. Écrit en 1944, Le buveur est à la fois le témoignage brûlant d'une dépendance dont Fallada lui-même ne réussit jamais à se débarrasser et la peinture réaliste et grinçante des bas-fonds de la société allemande.

05/2012

ActuaLitté

Littérature étrangère

La mort de l'adversaire

La mort de l’Adversaire a été écrit en deux temps : commencée avant la seconde guerre mondiale, l’oeuvre n’a été qu’achevée qu’après 1945 et publiée en 1959. Elle décrit sur le mode parfaitement métaphorique la montée d’Hitler et la souffrance d’un enfant juif devant la haine dont il est l’objet, les souffrances de ses proches, la trahison des êtres aimés (son meilleur ami s’engage dans un mouvement qui ressemble fort aux jeunesses hitlériennes, le frère de la jeune femme dont il est épris profane un cimetière juif).La particularité, et la force, de ce récit c’est précisément de ne faire aucune allusion directe aux événements historiques : fuyant le réalisme afin d’offrir à son récit une portée universelle, Hans Keilson n’emploie jamais les mots « nazi » ou « juif ». Hitler est le mystérieux Monsieur B. Le ton du roman est quasi détaché, sans affect. Le narrateur décrit la puissante ascension d’Hitler en tentant de comprendre, à travers les yeux de l’enfant puis du jeune homme, la mystérieuse fascination qu’exerce le bourreau charismatique sur les foules.

01/2012

ActuaLitté

Droit

Théorie générale du droit et de l'Etat. Suivi de La doctrine du droit naturel et le positivisme juridique

Hans Kelsen est, sans conteste, le juriste le plus important de ce siècle. Il n'y a pas une seule question de théorie juridique qu'on puisse traiter aujourd'hui sans examiner d'abord l'analyse qu'il en fait, mais son œuvre ne concerne pas seulement le droit et la philosophie du droit ; elle touche aussi la philosophie politique, l'épistémologie, l'éthique ou la logique. Sa théorie du droit représente, à côté du réalisme, l'une des deux branches du juspositivisme moderne, connue sous le nom de normativisme et que lui-même appelait " Théorie pure du droit ". Elle se donne comme une théorie scientifique qui se borne à décrire son objet, le droit positif, et qui donc est " pure " de tout jugement de valeur. La pureté ne concerne toutefois que la méthodologie. Le droit, lui, n'est nullement pur, car il exprime des choix moraux et politiques. La doctrine kelsenienne pure apparaît ainsi doublement politique : d'une part, elle se donne pour tâche de mettre en évidence la fonction idéologique du droit ; d'autre part, dans la mesure où elle analyse les dispositifs juridiques comme des moyens au service de certaines fins, elle peut servir de fondement à une véritable technologie juridique. C'est cette technologie que Kelsen prétendait appliquer à la politique et qui fonde aussi bien son travail de constituant - il est le père de la Constitution autrichienne et de la première Cour constitutionnelle - que ses écrits sur la démocratie. La Théorie générale du droit et de l'Etat présente à cet égard un intérêt exceptionnel. Elle a été écrite aux Etats-Unis, où Kelsen s'était réfugié au début de la Seconde Guerre mondiale. Comme le souligne Stanley L. Paulson dans son introduction, elle constitue une étape marquante dans l'évolution de sa pensée entre le néokantisme des origines et l'empirisme des derniers écrits. C'est aussi une présentation claire, systématique et concentrée de l'ensemble de sa doctrine et c'est le seul ouvrage de Kelsen qui porte à la fois sur les conditions de possibilité d'une science empirique du droit, sur la théorie générale du droit au sens strict - l'analyse structurale de tous les ordres juridiques possibles - et sur la théorie générale de l'Etat - l'analyse des concepts constitutifs de tout Etat possible.

12/2010

ActuaLitté

Religion

Vie éternelle ?

Tout comme le titre de ce livre, chacun de ses chapitres ouvre sur une question. L'une conduit à la suivante, qui à son tour en pose des dizaines d'autres : que faut-il entendre par la résurrection de Jésus, la descente aux enfers, et à partir de là, pour tous, la vie après la mort, la vie éternelle ou l'au-delà, en leur dimension autant existentielle que métaphysique ? Dans le réseau de nos relations amicales, professionnelles ou sociales, dans le tissu de nos préoccupations vitales, intellectuelles ou morales, ces questions sur l'autre vie prennent chaque fois une coloration diverse : Hans Küng les aborde dans cette diversité en portant la discussion sur le terrain de la psychologie, des sciences, de la philosophie comme sur celui des croyances des différentes religions touchant la mort, l'au-delà ou l'éternité. C'est dire que le débat n'est pas seulement théorique : il débouche à chaque instant sur le sens de cette vie-ci et sur la manière de la conduire jusqu'en ce qui restitue sa dignité à la mort.

01/1985

ActuaLitté

Poches Littérature internation

Journal de guerre

Son Journal de guerre, paru en 1924, participe de l'irrésistible besoin de Carrossa de témoigner. Il consigne, d'octobre à décembre 1916, parfois heure par heure, l'expérience de l'auteur, alors médecin dans l'armée allemande, parti de la baie de Somme pour rejoindre le front roumain avec son régiment. Aux soldats fantômes, aux chairs à canon anonymes, Carossa rend leur humanité. D'une sobriété impressionnante, il sait arracher à l'horreur la beauté d'un geste, l'éclair d'un visage, la couleur d'un ciel. La découverte dans la cave d'un cantonnement d'un « véritable filon de fromages de Hollande », l'espoir des mères accueillant les soldats à l'entrée des villages, les loups hurlant dans les montagnes roumaines, le soldat ressuscitant dans ses excréments auquel son frère montre la croix qu'il lui avait taillée pour sa sépulture, prennent ici toute leur dimension de morceaux de bravoure.« Ces heures angoissantes où la vie et la mort s'unissent étroitement, cela raffermit et rend plus lumineux l'être de chacun et, comme une mauvaise cloche trempée dans un acide pur rend le son d'une cloche d'argent, ainsi chacun se met à parler sa propre parole. »

03/2014

ActuaLitté

Ethnologie

Pour une anthropologie des images

Dans l'histoire humaine, la fabrication des images atteste une persistance et une continuité au moins égales à celles de la " question de soi ", que l'homme n'a jamais cessé de se poser. Pourtant, une science générale de l'image nous fait encore défaut, qui saurait rendre compte de cette unité symbolique fondamentale de l'activité humaine. Parallèlement à l'histoire de l'art et aux disciplines intéressées par les dispositifs techniques de production et de transmission des images, la perspective anthropologique en est une vision ouverte, qui met au jour des correspondances dans le temps et l'espace, révèle des affinités inaperçues entre les productions iconiques les plus anciennes du genre humain et celles qu'on s'est peut-être empressé trop vite de dire " nouvelles ", images numériques ou représentatives élaborées par l'imagerie scientifique. Hans Belting met ici ses réflexions à l'épreuve de divers types d'images, prélevées au fil de l'histoire humaine, depuis les images du culte des morts de l'Antiquité jusqu'aux images " virtuelles " contemporaines, en passant par la photographie, la théorie de l'ombre chez Dante ou l'analyse de la rivalité qui opposa quelque temps, à l'aube de l'humanisme et de l'émergence du sujet, blason et portrait.

10/2004

ActuaLitté

Beaux arts

La vraie image. Croire aux images ?

Qu'est-ce qu'une vraie image ? Poursuivant son étude de la signification de l'image dans la culture occidentale, Hans Belting interroge ici notre besoin fondamental d'images vraies et authentiques, susceptibles de rendre compte et de reproduire la réalité telle qu'elle est. Il montre que notre compréhension de l'image est marquée, aujourd'hui encore, par une survivance de notions religieuses : la foi chrétienne a joué en Occident un rôle formateur de l'identité et de la conscience et nous avons intériorisé les tentatives sans cesse recommencées d'une définition de l'image qui se sont accomplies dans son orbe. Plutôt que de dérouler une histoire linéaire, l'auteur procède ici par sondages, en pointant son attention sur deux moments clés, deux accélérations critiques où la culture européenne franchit à chaque fois un seuil : la fin de l'Antiquité d'abord, où la question de l'image est l'enjeu de débats philosophiques autour de la double nature du Christ ; la période de la Réforme ensuite, où la traduction de la Bible en langue vulgaire et sa diffusion par l'imprimerie entraînent comme une dévalorisation ontologique de l'image, contrainte de se replier désormais du côté de l'art et des théories esthétiques. La tradition religieuse des images, avec la part irréductible faite à la croyance, est donc bien davantage qu'un simple prélude naïf de leur complexité moderne. Dans La vraie image, Hans Belting tend magistralement l'arc qui relie l'aube des Temps nouveaux à notre époque contemporaine, en tissant des rapports inaperçus entre histoire de la religion, des images et des idées. A ce titre, le livre apparaît comme l'indispensable complément à ses deux précédents ouvrages, Image et culte (Cerf, 1998) et Pour une anthropologie des images (Gallimard, 2004).

10/2007

ActuaLitté

Poches Littérature internation

Voyous, truands et autres voleurs

"Dans la rue il y a de la poulaille. "Dégagez, bande de salopards ! " je hurle, et je tire. Ils se mettent à courir, et moi aussi je cours, je remonte la rue et je tourne au coin, je longe l'autre rue. Je me dis, je peux me cacher parmi les gens ; mais ils courent devant moi, ils se jettent sur les côtés pour s'écarter, les rues se vident devant moi. Et quand je me retourne, ils sont derrière moi, une masse noire et compacte avec mille visages blancs, ils se mettent aussi à tirer."

05/2019

ActuaLitté

Philosophie

Le principe de responsabilité. Une éthique pour la civilisation technologique

Les morales traditionnelles sont devenues inopérantes en particulier pour les décideurs politiques. Hans Jonas propose une reformulation de l'éthique autour de l'idée de responsabilité, sous ses différents aspects (naturelle et contractuelle), et voit dans les parents et les hommes d'état deux modèles essentiels ; il discute les idéaux de progrès et les utopies (d'où le titre qui rappelle Le Principe espérance d'Ernst Bloch) et dessine une philosophie de l'"espérance responsable" fondée sur le respect. L'accueil réservé à cette grande oeuvre - des philosophes aux décideurs politiques et des pédagogues aux scientifiques - témoigne de l'actualité d'une telle réflexion.

10/2013

ActuaLitté

Religion

Petit traité du commencement de toutes choses

Avant tout, ce livre répond à une question simple : A que peut encore dire un croyant de la Création et d'un Dieu créateur maintenant que l'on sait que la Terre a 13,7 milliards d'années, que la Vie en a près de 5 milliards et que les premiers hommes sont apparus il y a environ 2 millions d'années ? Ces questions font depuis longtemps difficulté aux croyants, mais elles connaissent aujourd'hui un regain d'actualité avec le succès des créationnistes, ces " fondamentalistes " qui récusent le travail des paléontologues comme celui des astrophysiciens et qui préfèrent s'en tenir au récit littéral de la création du monde et de l'homme dans la Bible. Par ailleurs, les découvertes de la génétique et des sciences cognitives ne sont pas en reste pour troubler les croyants. Ces difficultés sont ici abordées de front. Mais encore faut-il savoir de quoi l'on parle. Chaque découverte, théorie, problème scientifique fait l'objet d'une présentation claire, honnête, lucide, pertinente. Les aspects historiques ne sont pas absents. L'auteur est sévère envers l'attitude de l'Eglise et des croyants dans le passé, et encore aujourd'hui. Mais sa volonté d'ouverture ne fait pas taire ses désaccords avec des interlocuteurs scientifiques, en particulier quand ils franchissent sans réflexion les limites de leur domaine. dépassé, entre foi et science, qui est revisité dans ce livre intelligent et pédagogique.

01/2008

ActuaLitté

Religion

Faire confiance à la vie

" J'écris pour des hommes qui sont en recherche. Ceux qui ne savent que faire avec la foi traditionnelle de provenance romaine ou protestante. Ceux qui pourtant ne sont pas non plus satisfaits de leur incroyance ou de leurs doutes. Ceux qui ne se contentent pas d'une "spiritualité de bien-être" ou ne demandent pas une "béquille existentielle" à court terme. J'écris aussi pour tous ceux qui vivent leur foi, mais veulent pouvoir en rendre compte. Ceux qui ne se contentent pas de "croire", mais encore veulent "savoir" et donc attendent une conception de la foi fondée du point de vue philosophique, théologique, exégétique et historique, avec des conséquences pratiques ". Prenant pour thème central la " vie ", le " vivre ", Küng en déploie les diverses facettes : confiance dans la vie, joie de vivre, chemin de vie, sens de la vie, raisons de vivre, souffrance de vivre, art de vivre...

10/2010

ActuaLitté

Documentaires jeunesse

Brundibar. Avec 1 CD audio

Pour que leur maman guérisse, Aninka et Pépicek doivent absolument trouver du lait. Mais ils n'ont pas un sou en poche. Que faire ? Et s'ils chantaient dans la rue ? Mais Brundibar, l'affreux musicien de rue, ne le voit pas de cet œil là ! Cet opéra pour enfants, interprété par des enfants, fut, pendant la Seconde Guerre mondiale, un symbole d'espoir pour tous les déportés du camp de Terezin, en Tchécoslovaquie. Sa fraîcheur et son optimisme ont, depuis, traversé le temps et les frontières. Mais aussi : des documents pour apprendre, et des partitions pour chanter les plus beaux airs de l'opéra...

10/2005

ActuaLitté

Religion

Être chrétien

Pourquoi, aujourd'hui, être chrétien ? Comment, aujourd'hui, être chrétien ? A quoi engage, aujourd'hui, d'être chrétien ? Répondre vraiment à ces questions exige d'abord que l'on comprenne l'univers culturel de notre temps, si différent de celui où se sont formées les réponses traditionnelles. Cela implique ensuite une critique serrée des illusions et des réductions dont le christianisme ne cesse d'être l'objet, tant chez les chrétiens eux-mêmes que chez leurs adversaires. Il faut aussi analyser avec rigueur l'origine et les expressions historiques du christianisme, et notamment l'image de l'homme qu'elles proposent à l'homme d'aujourd'hui. Relever ces défis, pour vivre et mettre en pratique une foi au Christ plus vraie et plus libre, tel est l'objet de ce livre radical, qui a soulevé lors de sa parution, il y a une quinzaine d'années, un intérêt considérable et de vives controverses.

04/1994

ActuaLitté

Histoire internationale

LE NATIONAL-SOCIALISME ET LA SOCIETE ALLEMANDE. Dix essais d'histoire sociale et politique

" L'histoire de la République de Weimar, et du passage conscient à des formes autoritaires de gouvernement qui menèrent inévitablement à la dictature national-socialiste, est de plus en plus perçue comme un paradigme des menaces que le changement technique et social fait peser sur l'ordre démocratique ". Cette réflexion, tirée de la conclusion du dernier chapitre de cet ouvrage, éclaire l'œuvre et la pensée de Hans Mommsen. Historien de grand renom, il a exercé une forte influence dans l'historiographie contemporaine par la profondeur de ses analyses sur le nazisme et l'Allemagne du XXe siècle . La traduction française d'une sélection de ses articles les plus significatifs offre une excellente opportunité de découvrir ou de relire une œuvre originale, emblématique de la nouvelle histoire sociale allemande, née dans les années 1960. Qu'il s'intéresse à la bourgeoisie allemande de la fin du XIXe siècle et de la République de Weimar ou à l'évolution de l'Allemagne fédérale, à l'étude du parti nazi ou à celle des résistances au nazisme, c'est toujours une même démarche qu'il met en œuvre : le souci de privilégier l'examen des forces sociales plutôt que les discours idéologiques, la volonté de mettre l'accent sur les processus et les dynamiques temporelles plutôt que de s'abandonner à une vision " essentialiste " du nazisme, ou pire encore, de l'Allemagne et des Allemands. Henry Rousso

05/1998

ActuaLitté

Sciences historiques

Faces

L'homme n'est nulle part aussi présent que dans son visage. C'est pourquoi l'humanité s'est toujours efforcée d'en décrypter le mystère et de le fixer en image. La grande histoire du visage qu'entreprend ici Hans Belting, la première du genre, est un voyage à travers l'histoire de la civilisation européenne. Cette histoire montre la course éperdue des images, leurs tentatives sans cesse renouvelées pour capturer le visage animé et leur échec permanent à le saisir comme Moi humain. Lorsque l'homme paraît sur un tableau, c'est toujours le visage qui en occupe le centre. En même temps, ce visage, dans son caractère vivant, se dérobe à toutes les tentatives de le fixer en image. La vie pousse sans cesse à forger des images nouvelles, mais elle se soustrait à toute norme de représentation. L'art européen du portrait des Temps modernes n'a, pour l'essentiel, réussi qu'à engendrer des masques. Et même quand le cinéma projette le visage à l'écran dans une intimité sans pareille, il ne peut remplir la tâche qu'il s'est assignée de porter enfin l'être humain à l'image dans sa réalité. Tout travail sur le visage est un travail sur l'image, et par conséquent sur le masque. Telle est la tension dont ce livre explore le secret. Dans les masques de théâtre, les mimiques des acteurs, dans la peinture de portrait, la photographie, dans les films, dans l'art contemporain, Hans Belting exhume les diverses recherches qui ont visé, en vain, à se rendre maître du visage.

02/2017

ActuaLitté

Philosophie

Phenomenological Realism

The phenomenology of Edmund Husserl is being analyzed in regard to its ontological implications. It is demonstrated that Husserl's method of reduction directly leads to an ontological idealism for which there is no epistemological justification. An alternative to this "idealistic" misunderstanding of the phenomenological approach is being developed in applying Heidegger's existential analysis to questions of epistemology and transcendental philosophy. It is thus shown that phenomenology may be established on safer grounds : not on the basis of a pure transcendental subject, but on life-world understood in the realistic sense of transcending the ego.

12/1986

ActuaLitté

Livres 3 ans et +

Le garçon qui voulait être une marmotte

Franz habite un village dans les montagnes. Durant l'été, il se noue d'amitié avec une marmotte. L'hiver arrive. Que devient-elle lorsque la neige recouvre le paysage ?

11/2009

ActuaLitté

Informatique

L'avenir des robots et l'intelligence humaine

Ce livre visionnaire décrit le nouveau monde qui est en train d'advenir. Un monde de robots intelligents et autonomes, un monde peuplé d'esprits artificiels accomplissant avec nous, et parfois mieux que nous, les tâches les plus variées, un monde dans lequel des automates intelligents magnifieraient nos savoirs et nos pouvoirs.

03/2019

ActuaLitté

Musique, danse

Sonate pour violon et piano (conducteur). en fa dièse mineur

La Sonate pour violon et piano en fa dièse mineur date de 1907. S'inscrivant dans une forme classique, les quatre mouvements - allegro moderato, allegretto, largo, et allegro molto - sont tous teintés d'une mélancolie et d'une gravité rares chez un musicien âgé de tout juste 17 ans. Loin de toute grandiloquence et d'éclats théâtraux, la musique s'exprime davantage par l'intimisme et l'intériorité, traits marquants du caractère du compositeur. Même le second mouvement, sorte de scherzo, ne témoigne guère de légèreté, d'insouciance et de gaieté juvénile. Lors des funérailles de Hans Sturzenegger, le largo de cette oeuvre prémonitoire fut joué en guise de requiem. La prédominance du registre grave, aussi bien au piano qu'au violon et durant toute la sonate, accentue encore le caractère profond et la mélancolie qui en découle. Cette constatation nous a amenés tout naturellement à proposer, en même temps que la version pour violon, une version pour alto.

04/2018

ActuaLitté

Policiers

Représailles [EDITION EN GROS CARACTERES

Un simple article dans le journal sur Kent, un adolescent mort des années plus tôt dans un tragique accident, fait réagir Anders qui était en classe avec lui. Il décide de rétablir la vérité sur la personnalité de Kent. Une enquête captivante sur un garçon pas si innocent que cela. Hans Koppel brouille les pistes et nous entraine avec maestria dans cette folle histoire de vengeance. Sidérant !

01/2018

ActuaLitté

Littérature française

La Birmanie en long et en large. Humeurs vagabondes d'un nomade BCBG

" Lorsque mon vol est enfin appelé, je me présente au guichet d'embarquement, une hôtesse se jette sur moi, m'arrache ma carte d'embarquement et m'en remet un autre. Du coup mon siège change du 37A au 6L et je me retrouve, ô divine surprise, en classe affaires. Tout est bien qui finit bien. "

03/2017

ActuaLitté

Poches Littérature internation

Feu le lieutenant Bringolf

Brillant attaché d'ambassade dans les capitales européennes et habitué des monts-de-piété, danseur recherché aux bals de la cour à Vienne et à Berlin, laveur de vaisselle au Savoy à Rosario de Santa Fe (Argentine), courtisan et favori, amant de princesses et escroc au mariage, client de cour d'assises, vieux cheval de retour, étudiant incorporé à la Guestphalia de Heidelberg et immatriculé à la Légion étrangère, héros de plusieurs combats de la Grande Guerre et soutier anonyme à bord du Sylvia le lieutenant Bringolf avait tout d'un personnage de roman de Blaise Cendrars. C'est donc naturellement que ce dernier choisit son récit comme fer de lance de la collection "Les Têtes brûlées", aux Editions du Sans Pareil, en 1930. Bringolf est un héros selon le coeur du poète, qui ne se prive pas de "recomposer" la traduction, selon les termes de Charles-Albert Cingria.

05/2017