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Les racines sociales de la violence politique

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Sociologie

Des sciences sociales à la science sociale. Fondements anti-utilitaristes

On attend des sciences sociales qu'elles nous aident à comprendre la marche du monde. Or elles en semblent toujours plus incapables. Non seulement elles apparaissent le plus souvent en retard sur l'événement mais, noyées dans l'hyper spécialisation, perdues dans la guerre entre disciplines, elles voient toujours mieux certains détails mais de moins en moins bien l'ensemble. A côté des spécialistes, il est urgent de former des généralistes qui sachent faire dialoguer les différents champs de la science sociale. Parler de la science sociale, évoquer son unité, au moins à titre d'idéal régulateur, peut sembler un combat perdu d'avance, tant elle est fragmentée. Mais il existe déjà une certaine forme de science sociale généraliste, qui n'est autre que la science économique généralisée, inspirée par la théorie des choix rationnels, sous toutes ses formes, et par l'utilitarisme et ses dérivés (cognitivistes, constructivistes, etc.) C'est cette science sociale générale qui modèle la conception du monde dominante, hégémonique même à l'échelle planétaire, et qui inspire et légitime les politiques menées dans tous les pays. Avec des résultats discutables, tant aux plans théorique, qu'éthique ou politique. Il nous faut donc retrouver l'idéal et la réalité d'une science sociale généraliste (qu'a pu en son temps incarner la sociologie classique) mais la faire reposer sur d'autres fondements que l'utilitarisme. Par ailleurs, la globalisation du monde modifie en permanence l'échelle et la définition même des sociétés. Symétriquement, la globalisation des sciences sociales et la contestation de l'hégémonie conceptuelle occidentale imposent elles aussi de repenser le passé de nos disciplines pour les projeter vers l'avenir. C'est dans cette perspective que se sont réunis à Cerisy-la-Salle, en 2015, une quarantaine de chercheurs de renommée internationale, anthropologues, économistes, géographes, historiens, philosophes et sociologues. L'accord qu'ils ont su trouver est prometteur.

04/2018

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Actualité et médias

Tous les coups sont permis. De Mitterrand à Sarkozy, la violence en politique

La politique est un sport de combat. Violent. Sanglant. Et la Ve République a inventé la joute ultime : la conquête du sceptre élyséen au suffrage universel, une épreuve sanctionnée par un jury composé de 40 millions d’électeurs. La conquête du pouvoir demande un effort de tous les instants, c’est un chemin de croix qui nécessite d’être capable d’humilier l’adversaire, de l’écraser, de le piétiner, sans un regret, sans un remords. Sans un regard pour celui que l’on laisse à terre. Nicolas Sarkozy, Dominique Strauss-Kahn, Marine Le Pen, et tous les autres : jusqu’où sont-ils prêts à aller au moment de se lancer dans la guerre de la présidentielle de 2012 ? Quels sacrifices sont-ils susceptibles d’endurer ? Quelles violences sont-ils capables d’infliger pour parvenir au sommet ? L’élixir du pouvoir semble justifier toutes les audaces, tous les excès, tous les crimes. Et c’est d’abord le concurrent issu de ses rangs, de son camp qu’il faut être prêt à poignarder pour arriver : Giscard contre Chirac, Mitterrand contre Rocard, Fabius contre Jospin, Chirac contre Balladur, Sarkozy contre Villepin. Quelques « amateurs », quelques « naïfs », quelques personnalités médiatiques issues de la société dite « civile » se sont risqués dans l’arène, de Bernard Tapie à Nicolas Hulot. Mais au final, la politique est bien une affaire de professionnels. Une idée reçue veut que ce soit l’amour de l’autre, l’envie de servir le bien public qui suscite les vocations. C’est faux. Cette enquête, fourmillant de révélations et d’anecdotes inédites, se propose de décrypter l’histoire de la violence politique. D’Éric Woerth à Michel Noir, d’Alain Carignon à Didier Schuller, de Michel Rocard à Laurent Fabius, on y trouvera les reliques de ces victimes tombées au champ d’horreur de la politique pour affaires, scandales en tous genres, ou simplement… défaites électorales.

10/2011

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Sociologie

Les nouveaux enjeux des politiques d'action sociale et médico-sociale. Projet de vie et participation sociale

L'objectif affiché aujourd'hui par les politiques d'action sociale des pays développés est de favoriser, pour tous, la liberté d'accomplir un projet de vie et de participer à la vie sociale. Quelle en est la pertinence et quels sont les moyens réels mis en œuvre pour l'atteindre ? Quelle sera l'implication des associations dont le rôle est plus ou moins bien accepté ? Fondées sur un nouveau cadre normatif (lois sur l'allocation personnalisée d'autonomie - 1999, sur l'action sociale et médico-sociale - 2002, ou pour les personnes handicapées - 2005), ces politiques ne sont pas sans risque pour les personnes vulnérables comme pour les professionnels, car elles résultent d'une interprétation partielle et partiale des principes de justice sociale. Les associations pourraient, par leur " fonction tribunitienne ", appeler à plus de cohérence entre les principes affichés et les moyens réels mis en couvre. Cet ouvrage accessible sera d'une grande utilité pour les professionnels, car il formule les difficultés et les dilemmes rencontrés dans l'application de ces récentes lois. Constamment à l'interface de l'économie, de la science politique et de la sociologie, il aidera les décideurs à penser les nouveaux services sociaux. Ce texte a reçu le Prix de l'ADDES 2006 (Association pour le développement de la documentation sur l'économie sociale).

01/2007

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Sociologie

LA LOGIQUE DES EFFETS PERVERS. Sciences sociales, rhétorique politique, éthique

Le thème des effets pervers a fait beaucoup de chemin depuis ce précepte affirmant que l'enfer est pavé de bonnes intentions. On le trouve au centre de multiples disciplines (sciences économique, politique, cognitive, sociologie, philosophie des sciences, psychologie sociale, sémiologie, etc.) et de multiples systèmes de pensée (Adam Smith, Max Weber, Karl Popper, Friedrich Hayek, Raymond Boudon, Michel Crozier, etc.), transformé aussi bien en mode d'explication et en paradigme, qu'en argument politico-idéologique (de gauche ou de droite) et catégorie éthique, d'où une complexité sans cesse croissante de la même idée qui ne s'épuise jamais à emprunter de nouvelles directions, parfois fructueuses, parfois stériles, et souvent antinomiques. Le livre d'André Gosselin est un essai visant à mieux comprendre la richesse et la portée de la notion d'effet pervers dans les sciences sociales, dans la rhétorique politique moderne et dans la réflexion éthique néo-libérale et journalistique.

09/1998

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Sciences historiques

La violence, une histoire sociale. France, XVIe-XVIIIe siècles

Des hommes qui vengent leur père, leur frère ou leur soeur, des maris qui tuent en flagrant délit d'adultère, des pères qui mutilent l'enfant menaçant l'honneur de la famille... À partir des lettres de rémission, une source méconnue, bruissante des affrontements de violence et de sang qui traversent et perturbent les relations interpersonnelles, ce livre porte sur l'homicide vécu au quotidien, du siècle de la Renaissance à celui des Lumières : il en définit les composantes, il en esquisse l'évolution et ambitionne de proposer une explication globale en offrant un modèle de compréhension et d'intelligibilité de la société de l'époque moderne. L'évolution n'a pas été linéaire : la violence s'exacerbe au XVIe siècle, notamment dans le cas du duel, puis décline, jusqu'à atteindre un point bas dès le début du XIXe siècle. A la théorie du procès de civilisation, chère au sociologue Norbert Elias, maints aspects des affrontements du siècle de la Renaissance et des guerres de Religion ne se conforment pas. Aussi, la première originalité de cet ouvrage est-elle d'emprunter son paradigme explicatif à Emile Durkheim : la violence diminue parce que déclinent les causes qui y portent, c'est-à-dire l'attachement à des groupes, et d'abord aux groupes de parenté, ainsi qu'aux communautés confessionnelles au temps de la déchirure religieuse et des " guerriers de Dieu ". Ce livre permet de comprendre le poids des devoirs issus des liens du sang, encore très forts au XVIe siècle : à la fois une solidarité impérieuse et une obligation intransigeante de défense de son honneur, un honneur conçu comme collectif et absolu. L'attention accordée aux femmes est toujours très forte : épouses, soeurs et filles occupent, au coeur de ces conflits de violence, une position centrale. Une autre originalité de l'ouvrage est de calculer des taux d'homicide : taux très élevés dans le cas du duel, puis déjà bas dans la société rurale du XVIIIe siècle. Il montre enfin l'affaiblissement des liens de parenté, corrélé au resserrement du lien conjugal, ainsi que la relativisation et l'individualisation de l'honneur, portées par le désir de plus en plus impérieux d'un épanouissement individuel. L'aspiration au bonheur serait-elle le meilleur remède à la violence ?

02/2011

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Histoire de France

La politique de la Terreur. Essai sur la violence révolutionnaire, 1789-1794

On n'écrit plus guère sur la Terreur. Cet épisode central de la Révolution française, l'un des plus mystérieux et des plus controversés, n'a cessé de hanter notre histoire contemporaine. II a prêté à des interprétations nombreuses, inconciliables, souvent polémiques, rarement impartiales. Aucune, à ce jour, n'a pu en épuiser le sens et la portée. Cet ouvrage veut éclairer l'histoire de la Terreur en interrogeant ses origines, ses ressorts, ses modalités et la rhétorique qui lui tenait lieu de légitimité. II décrit ce que doit la violence révolutionnaire à l'héritage de l'Ancien Régime. II tente d'élucider la relation complexe entre Terreur et violence, entre idéologie et Terreur. II clôt le débat sur la part des circonstances dans la dérive terroriste de l'an II. Instrument de la politique révolutionnaire, la Terreur ne se laisse pas enfermer dans des bornes chronologiques, écrit Patrice Gueniffey. Elle fait irruption dans le discours comme dans les pratiques dès 1789 : elle apparaît avec la Révolution pour ne disparaître qu'avec elle. Pourtant, on ne peut confondre les deux histoires. C'est en montrant ce qui les sépare qu'on découvre leur secrète parenté. Livre d'histoire politique, attentif aux événements, aux idées, aux passions comme aux destins individuels, cet essai invite à relire l'histoire de la Terreur dans le langage serein de la vérité.

10/2003

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Histoire de France

La Politique de la Terreur. Essai sur la violence révolutionnaire, 1789-1794

On n'écrit plus guère sur la Terreur. Cet épisode central de la Révolution française, l'un des plus mystérieux et des plus controversés, n'a cessé de hanter notre histoire contemporaine. Il a prêté à des interprétations nombreuses, inconciliables, souvent polémiques, rarement impartiales. Aucune, à ce jour, n'a pu en épuiser le sens et la portée. Cet ouvrage veut éclairer l'histoire de la Terreur en interrogeant ses origines, ses ressorts, ses modalités et la rhétorique qui lui tenait lieu de légitimité. Il décrit ce que doit la violence révolutionnaire à l'héritage de l'Ancien Régime. Il tente d'élucider la relation complexe entre Terreur et violence, entre idéologie et Terreur. Il clôt le débat sur la part des circonstances dans la dérive terroriste de l'an II. Instrument de la politique révolutionnaire, la Terreur ne se laisse pas enfermer dans des bornes chronologiques, écrit Patrice Gueniffey. Elle fait irruption dans le discours comme dans les pratiques dès 1789 : elle apparaît avec la Révolution pour ne disparaître qu'avec elle. Pourtant, on ne peut confondre les deux histoires. C'est en montrant ce qui les sépare qu'on découvre leur secrète parenté. Livre d'histoire politique, attentif aux événements, aux idées, aux passions comme aux destins individuels, cet essai invite à relire l'histoire de la Terreur dans le langage serein de la vérité.

01/2000

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Orientation

Deviens ce que tu es. Parcours pour un accompagnement à une orientation scolaire intégrale. Livre accompagnateur, lycée.

Un parcours unique d'accompagnement à l'orientation scolaire destiné aux lycéens de 2nde et 1re. Fondé sur une anthropologie chrétienne, il ouvre à la vocation personnelle du jeune à travers des rencontres collectives, des entretiens individuels et des temps forts pour l'aider dans la découverte de soi. Le parcours peut être vécu en milieu scolaire, en aumônerie, ou encore en maison des familles. Ce livre guide pas à pas l'accompagnateur dans l'animation des séances, avec des déroulés clés en main, des conseils pédagogiques et des pistes de réflexion pour aller plus loin.

06/2021

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Orientation

Deviens ce que tu es. Mon carnet d'accompagnement à l'orientation, lycée

Un parcours unique d'accompagnement à l'orientation scolaire destiné aux lycéens de 2nde et 1re. Fondé sur une anthropologie chrétienne, il ouvre à la vocation personnelle du jeune à travers des rencontres collectives, des entretiens individuels et des temps forts pour l'aider dans la découverte de soi. Le parcours peut être vécu en milieu scolaire, en aumônerie, ou encore en maison des familles. Ce livre propose des activités collectives et personnelles, des tests pour mieux se connaître, des échanges en groupe... permettant au jeune de garder une trace de son cheminement et de pouvoir s'y replonger. Il est ainsi véritablement acteur de son orientation.

06/2021

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Philosophie du droit

Justice sociale et juges. Les juges, nouveaux acteurs des luttes sociales ?

L'Europe semble traversée par un double mouvement paradoxal. D'un côté, les juges sont l'objet de critiques grandissantes dans leur fonction de contre-pouvoir face au législateur. De l'autre, ces mêmes juges sont singulièrement sollicités pour s'opposer ou exiger des réformes au nom du respect des droits fondamentaux notamment. Les juges sont ainsi saisis de législations économiques et sociales qui ont suscité de vives réactions politiques et populaires. Ils se retrouvent dès lors dans une position d'arbitre ayant le pouvoir de les écarter ou invalider. De telles lois sociales régressives ou de flexibilisation du travail ont été largement adoptées dans toute l'Europe, dans un contexte de crise des finances publiques. La présentation de contentieux ou arrêts phares permet de discuter l'hypothèse d'une tendance à la judiciarisation des luttes sociales. Une fois ce phénomène constaté, il pourra être questionné. Ne constitue-t-il pas un des symptômes de la dégénérescence de la démocratie politique ? Cet ouvrage réunit les réflexions menées lors d'un colloque à l'Université de Rouen par des juristes français et européens ainsi que des sociologues.

05/2021

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Sociologie politique

Politiques de la violence. Organiser la lutte de la Colombie au Pakistan

Si les violences politiques sont parfois le fait d'individus isolés, elles sont le plus souvent des actions organisées, c'est-à-dire inspirées, parfois planifiées, prises en charge, voire produites par des organisations dont les objectifs sont politiques. Les violences d'origine étatique sont, de loin, les plus meurtrières, mais celles des groupes non-étatiques demeurent une composante essentielle des dynamiques politiques contemporaines, partout dans le monde. Cet ouvrage met, plus particulièrement, l'accent sur ce deuxième type de violences, que la théorie politique considère, par principe, comme illégitime, mais qui, du point de vue des acteurs qui la perpétuent, peut se justifier, notamment quand il s'agit de protéger le statut d'un groupe dominant ou, à l'inverse, d'imposer les revendications d'un groupe marginalisé. Les enquêtes présentées dans cet ouvrage proviennent de chercheur-e-s ayant une longue familiarité avec leur terrain, que ce soit en Afghanistan, en Algérie, au Burundi, en Colombie, en Libye, au Pakistan, en Turquie et, plus largement, au Moyen-Orient. Elles témoignent toutes qu'il ne manque pas d'individus prêts à passer à l'action violente. Cependant, la compétence individuelle dans l'exercice de la violence ne peut devenir une ressource pour l'organisation dont elle émane que si celle-ci est utilisée de manière disciplinée, relativement mesurée, et fidèle au sens que l'organisation lui confère. Le problème central des organisations qui y recourent n'est donc pas tant de produire de la violence que de la moduler, la canaliser et lui donner sens, d'où l'intérêt de se pencher sur les processus de rationalisation de son usage. Par ailleurs, les modes d'action violents produisent des effets durables et spécifiques sur les sociétés, qui compliquent souvent le retour à une expression pacifiée des conflits politiques. Cet ouvrage a été dirigé par Amin Allal (CERAPS-CNRS), Gilles Dorronmro (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne) et Olivier Grojean (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne). Ont également contribué : Valeria Alfieri, Amélie Blum, Laurens Gayer, Jacobo Grajeles, Arthur Quesnay et Nedjib Sidi Moussa.

11/2021

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Droit

200 questions sur les politiques sociales. Edition 2020

Très complet, ce livre est constitué de 200 questions-réponses abordant l'essentiel des connaissances sur les politiques sociales. Il s'adresse également au public plus large des étudiants et à tout citoyen européen intéressé par l'actualité et les questions des politiques sociales.

10/2019

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Concours administratifs

100 fiches les politiques sociales. Edition 2022-2023

Cet ouvrage est dédié aux candidats préparant les épreuves écrites et orales des concours administratifs, mais aussi aux étudiants des BTS ESF, BTS SP3S et à tous ceux qui se destinent à une carrière sociale ou souhaitent mieux comprendre les politiques sociales. Privilégiant une approche synthétique et pédagogique, ce livre est structuré sous forme de fiches qui présentent : - Les évolutions et les effets des politiques sociales - Leurs priorités actuelles et leurs principaux enjeux - Les acteurs et modalités d'intervention sur les thèmes essentiels comme : la santé ; les personnes en situation de handicap ; les personnes âgées ; la famille et l'enfant, les jeunes ; l'accueil et l'accompagnement des étrangers ; la lutte contre l'exclusion sociale ; l'emploi ; le logement ; la politique de la ville.

04/2022

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Littérature française

Les racines tordues

"Ecoute-moi bien, disait le Mémé, en bas, tu aperçois des morceaux de toits entre les arbres, c'est là que se trouvent nos racines. Tes racines. Ne l'oublie jamais". Pour quelles raisons, au décès de son grand-père, ces propos refont-ils surface dans la vie d'Aymeric, devenu adulte ? Quel est le véritable sens de sa décision, inconcevable pour son entourage, d'acheter les terres où vécurent ses grands-parents ? Dans le magnifique décor des Cévennes, par la rencontre de personnages profonds et attachants et la confrontation aux doutes d'Aymeric, Claude Rouge invite à une réflexion subtile sur le rôle des "racines" dans nos vies, question pertinente et très actuelle dans une société ... en pleine une crise identitaire ?

01/2020

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Littérature française

Les racines ignorées

A propos du livre " Les racines ignorées ", il est un livre qui relate des expériences mystérieuses vécues par une personne qui n'a aucune connaissance de ses racines. Les esprits qui la lient à ses ancêtres, la connectent souvent à un monde que sa raison ignore, malheureusement, mais qu'elle suppose exister quelque part. Ces expériences suscitant plusieurs interrogations, lui font penser à un monde où se concilient le visible et l'invisible. Ce livre va certainement plaire à de nombreux lecteurs, de par son caractère ayant à la fois trait à une fiction qui tend vers la réalité, et au mysticisme traditionnel auquel de nombreux peuples africains faisaient recours, pendant les périodes précoloniales. Tout au long de la lecture, vous allez constater que l'imagination de l'auteure va au-delà de ce que l'on peut penser être réel.

10/2022

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Poches Littérature internation

Les racines déchirées

Une femme voit descendre sous terre le cercueil vide de son mari, des hordes d'enfants battent les ruelles, d'autres s'envolent vers l'Europe en oubliant leur pays. Promesses trahies, désillusions, luttes effrénées, chaque histoire est l'éclat du Zimbabwe disloqué dans un régime absurde, et où la vie, à travers les larmes, n'a pas fini d'exulter.

12/2012

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Ethnologie

Contre les racines

De quoi parlons-nous lorsque nous évoquons notre origine, nos traditions, notre identité ? Que dit, associée à ces mots devenus omniprésents, la métaphore des racines ? La nostalgie est un sentiment noble. Mais peut-elle nous aider à comprendre le monde où nous vivons ? En s’étonnant lui-même de ne plus reconnaître sa ville natale, Maurizio Bettini nous invite à une déambulation pleine de sensibilité dans la mémoire privée et collective. Sa réflexion, apaisée et érudite, opère un paradoxal retour aux racines - de Donald Trump à Romulus, en passant par Hérodote et la «cuisine traditionnelle» -, pour mieux constater que les valeurs d’authenticité et de pureté que nous leur prêtons n’existent pas. L’enjeu est de taille : il engage notre capacité à accueillir et à cohabiter avec d’autres cultures. Ecartant une conception étroite de l’identité culturelle, Contre les racines nous rappelle que les cultures sont changeantes et que les traditions se choisissent.

09/2017

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Littérature française

Les racines secondaires

Le récit de deux hommes, un oncle et son neveu, dont les existences se superposent dans une magnifique quête de soi. Une plongée dans les heures sombres de la communauté homosexuelle montréalaise entre résilience et soif d'absolu. Quand Philippe rend visite à son père atteint d'Alzheimer, celui-ci le nomme par erreur Maurice. Maurice, l'oncle oublié, effacé par la famille parce que homosexuel. Philippe décide alors de remonter la piste de cette existence méconnue. L'histoire de Maurice est celle d'une émancipation. A dix-sept ans, en 1975, il quitte ses parents et son village natal pour découvrir Montréal. Les premiers pas sont balbutiants, mais très vite il trouve refuge dans les bars gais de la ville et l'inébranlable solidarité d'hommes qui ne rêvent que d'aimer librement. Malgré la répression que connaît la communauté homosexuelle de l'époque, les descentes de police, les nuits au poste, la violence, la peur, Maurice va se constituer une seconde famille, avec Pierre le bienveillant et Diane l'excentrique, et se nourrir de la frénésie de la ville jusqu'à saturation. Il la quittera alors pour l'Alaska et ses grandeurs. Page après page, Philippe découvre le destin de son oncle, qu'il raconte à son père et se raconte lui-même. Au chevet du vieil homme, Philippe dit deux vies qui se superposent, deux êtres en quête d'eux-mêmes, dans un bouleversant dialogue intergénérationnel. Portrait croisé à la sensibilité désarmante, Nos racines secondaires donne à lire l'histoire sombre d'une communauté opprimée et un lumineux récit sur la mémoire et la transmission.

02/2024

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Littérature française

Les racines renouvelées

Christine coule une existence paisible en Sologne mais au fond d'elle une plaie reste entrouverte. A la recherche de ses racines, elle part à la rencontre de ses ancêtres. Marie-Louise, qui a quitté la Suisse en 1853 avec ses parents pour Aïn Arnat en Algérie. Puis Amélie, Lise, Marie-Rose... En retraçant le destin de ces femmes, Christine renoue avec son histoire et celle du pays où elle née. "Même une fois mariée, je ne comprenais pas pourquoi je n'arrivais pas à être véritablement heureuse. Je n'avais pas encore découvert que je portais en moi, les souffrances de mes aïeules". De retour en France, elle n'a rien oublié des paysages et de la douceur de cette terre où ses ancêtres ont construit leur vie durant plus d'un siècle, avant de tout devoir quitter, sans rien pouvoir emporter.

02/2018

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Romans de terroir

Les racines des hautes terres

1929 : une paysanne du Haut Vivarais en Ardèche, veuve de la Grande Guerre, élève cinq enfants tout en assurant l'élevage de chèvres avec l'aide précieuse d'un voisin, vieil ami de la famille. Les deux garçons Paul et Jacou réclament leur indépendance financière, refusent de participer au budget familial et rechignent à participer aux tâches quotidiennes. Quand soudain, un événement malheureux va rétablir cette situation et, comme par bonheur, la maturité des trois jeunes soeurs compensera le manque d'affection que la mère reçoit jusqu'alors de Jacou, le fils préféré. Sur fond historique de l'après-guerre qui bientôt verra poindre la crise, cette famille vivaroise hantée par ses souvenirs avance, tel un funambule balbutiant, au fil des jours, car malgré ce terrible coup du sort réservé à Jacou, la vie les ramène tous immanquablement sur ces Hautes Terres ardéchoises où ils ont grandi...

06/2012

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Sciences politiques

La violence des marges politiques des années 1980 à nos jours

Explorer le coeur des radicalités, des néo-nazis aux ultras gauches, ce n'est pas les amalgamer. C'est vouloir comprendre le basculement d'une société qui, à partir des années 1980, récuse toute valeur à la violence politique. Alors que les partis extrémistes se normalisent et s'installent dans le paysage électoral, la radicalité se réfugie dans les marges. La pluralité de celles-ci ne dissimule pas des dynamiques générales : dans la France récente, si la violence des militants politiques est moins importante qu'avant, elle est aussi plus structurée selon un mode horizontal. Elle est faite par réseaux et bandes. Elle surgit plus en réaction à une action des ennemis désignés qu'en fonction d'un agenda propre. Elle est plus souvent une question de style ou d'esthétique mobilisant le noyau militant qu'une stratégie de déstabilisation politique. Cette fluidité et cette basse intensité sont en résonance avec l'évolution internationale, comme en témoignent des phénomènes tels que les Black blocs ou les Nationalistes Autonomes. Cet ouvrage constitue une approche pluridisciplinaire de cette nouvelle époque, où la violence est avant tout affaire de groupes très idéologisés mais réduits.

12/2017

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Psychologie, psychanalyse

C'est pour ton bien. Racines de la violence dans l'éducation de l'enfant

La psychose, la drogue, la criminalité sont-elles les répercussions codées des expériences des premières années de la vie ? Alice Miller dénonce les méfaits de l'éducation traditionnelle, qui a pour but de briser la volonté de l'enfant pour en faire un être docile et obéissant. Elle montre comment les enfants battus battront à leur tour, les menacés menaceront, les humiliés humilieront. Car à l'origine de la pire violence, celle que l'on s'inflige à soi-même ou celle que l'on fait subir à autrui, on trouve presque toujours le meurtre de l'âme enfantine. Cette «pédagogie noire», selon l'expression de l'auteur, est illustrée par des textes des XVIIIe et XIXe siècles, stupéfiants ou tragiques, reflétant les méthodes selon lesquelles ont été élevés nos parents et nos grands-parents, et par trois portraits d'enfances massacrées : celle de Christine F., droguée, prostituée, celle d'un jeune infanticide allemand et enfin celle d'Adolf Hitler, que l'on découvrira ici sous un jour tout à fait inattendu.

03/2015

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Histoire internationale

Violences politiques et guerres civiles au Congo Brazzaville. Les comportements des acteurs politiques

Ce livre analyse les violences politiques et les guerres civiles au Congo Brazzaville, à travers les comportements des acteurs politiques. Il met en lumière la logique de manipulation et d'instrumentalisation des composantes ethniques, pour la conquête et la conservation du pouvoir. Une logique qui se nourrit particulièrement des représentations mentales et d'affects émotionnels.

03/2015

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Sciences politiques

Violences politiques. Théories, formes, dynamiques

Guerres, attentats, violences de masse, mouvements de révolte sociale... l'actualité nationale et internationale est fortement marquée par des manifestations de violences politiques, parfois extrêmes, dans un contexte de transformations profondes de l'ordre mondial. Pour comprendre ces phénomènes et les mettre à distance, cet ouvrage propose une grille de lecture des violences politiques en convoquant les apports de la sociologie politique, de l'anthropologie, de l'histoire, des relations internationales et de la psychologie sociale. Il repose sur trois ambitions. La première est académique et cherche à identifier les grands débats théoriques sur le déclenchement et l'irruption des violences politiques. La deuxième est descriptive, passant en revue la variété des formes de la violence, allant du terrorisme à la guerre en passant par les révoltes de rue ou les massacres collectifs. La dernière est analytique et interroge les logiques de l'engagement individuel et collectif ainsi que celles de la sortie de la violence.

04/2021

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Théâtre

Danton / Robespierre, les racines de la liberté

22 mars 1794 : ultime face à face, duel à mort entre Danton et Robespierre, ces deux figures de proue de la révolution française qui sont se sont aimées, détestées, respectées et qui espéraient un nouveau monde, plus juste et équitable. Leur affrontement va décider de l'avenir de la France mais aussi de leur avenir personnel. A l'ombre de la guillotine s'ouvre une lutte fratricide autour des valeurs de liberté et d'égalité, éclairées par un espoir fou de fraternité. Un texte d'une actualité troublante, où tout est historiquement vrai... et le reste est vraisemblable. Un lien entre présent et passé, vieux et nouveau monde. Et pour les incarner, deux corps, deux identités, le choc de deux intelligences concevant les racines de notre liberté.

02/2023

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Philosophie de la physique et

Les racines philosophiques de la science moderne

Nietzsche proposa une généalogie de la logique et de la connaissance, Freud diagnostiqua le malaise de notre civilisation, Heidegger s'imposa le souci du "sol natal" de la science moderne. Autant de repentirs impliqués par la science moderne. Poursuivant le projet de réaliser une science du symbolique, Angèle Kremer-Marietti met en scène (philosophique) la modernité scientifique, en interrogeant le 0 et le -1 de la science moderne, c'est-à-dire l'inobjet de l'origine. Car, topique de l'existence transcendantale de l'objet, la raison ne peut se passer de la négation, qui demeure la condition de possibilité de l'affirmation. Aussi la question est-elle posée : "Quelle est notre origine épistémologique ? " Angèle Kremer-Marietti, Maître de conférences de philosophie à l'Université d'Amiens, Docteur du troisième cycle en philosophie, Docteur d'Etat des lettres et sciences humaines, Prix de Poésie de l'Académie française, a enseigné à l'étranger (Etats-Unis, Allemagne) et publié des travaux d'histoire de la philosophie et, plus récemment, La Symbolicité, la Morale.

04/2022

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Histoire de France

Violence & politique. De la Révolution française au début du XXe siècle

Le présent du début du XXIe siècle nous renvoie à plusieurs égards à des questions et des données du XIXe siècle, que l'on croyait, il y a encore peu, dépassées : le retour du nationalisme, la violence politico-religieuse, la contestation du libéralisme, le retour de la rente et l'appropriation des richesses par une oligarchie. Pour cette raison, l'approche socio-politique des sociétés du XIXe siècle connaît un regain d'intérêt. Ce livre propose une série de réflexions et d'exemples, au cours d'un long XIXe siècle, sur les différentes facettes de l'expression de la violence socio-politique et du lien entre cette dernière et les phénomènes révolutionnaires dans la société française. Ce livre est aussi un hommage à Jean-Claude Caron, qui est l'un des acteurs de premier plan de la recherche sur cette thématique et sur cette actualité du XIXe siècle.

03/2019

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Littérature étrangère

Les racines de l'espoir

La nostalgie du pays d'origine s'ouvre sur l'inattendu ! Elle brise le silence de silhouettes humaines éperdument ivres d'ailleurs. Pris dans une terre aux multiples facettes, leur présent s'abreuve d'amères solitudes ! Subitement, l'aube renaît en eux pour les amener loin des lieux de leurs blessures, de leurs deuils en quête d'une vie plus clémente. Ainsi " est mon histoire, mes sœurs. Mon destin s'y est joué, a tissé avec la complicité des jours mon étrange et complexe parcours jusqu'à me retrouver parmi vous... " disait Khemissa. Elle s'est détournée des siens, de son identité pour vivre autrement, librement, mais à quel prix dans un Maroc aux traditions pesantes ? Comme Khemissa, les personnages de ce livre luttent pour exister, pour s'en sortir, pour aimer et contourner un sort parfois cruel et mortellement obstiné. Ils se vouent alors à l'espoir : une ultime religion qui les affranchirait de tout... Les chemins de la vie diffèrent de par leurs itinéraires. Cependant, ils n'altèrent en rien la volonté de ces personnages de vivre dignement dans une société de contradictions et de foisonnement d'injustices en tout genre...

03/2009

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Littérature française

Les Racines de l'Espérance

Auvergne, 1914. Pierre n'a que quatre ans lorsque son père part pour le front. C'est là son premier souvenir. L'enfant va vite prendre conscience des désastres engendrés par la guerre. À cause de la pénurie d'hommes, les maisons sont à l'abandon, les bras manquent pour cultiver les champs et pour soigner le bétail. Son petit village part en ruine, les friches s'installent partout. Devenu homme et père de famille, Pierre mettra tout en œuvre, son temps libre, ses économies, son énergie, pour rebâtir pierre par pierre maisons, hangars et granges dans ce " coin perdu du bout du monde " où ne vit plus qu'un seul habitant... Sur un sujet magnifique, qui nous renvoie à des préoccupations très actuelles, Louis-Jacques Liandier signe un grand roman d'émotion.

02/2003

ActuaLitté

Poésie

Les racines de l'âme

Les racines de l'âme offre une compilation de poèmes qui explore une large palette d'émotions et de sujets. Les vers sont imprégnés de couleurs vives qui évoquent toute la gamme des émotions, qu'il s'agisse d'amour, d'amitié ou d'engagement. Néanmoins, ils n'hésitent pas à plonger dans des nuances plus sombres pour aborder des thèmes tels que la folie, le handicap ou la mort. De manière concomitante, ces poèmes captivent également en se penchant sur des êtres légendaires tels que les fées ou les démons.

10/2023