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Les amis de Dieu au XIVe siècle

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Histoire de France

Administrer par l'écrit au Moyen Age (XIIe-XVe siècle)

Issu des travaux de jeunes chercheurs, cet ouvrage propose une série d'études éclairant la façon dont l'essor de l'écrit documentaire au cours d'un long XIIIe siècle a transformé en profondeur les pratiques administratives des sociétés médiévales occidentales. De la Sainte-Trinité de Caen au Mont-Cassin, de Paris au Midi toulousain, ces travaux interrogent la façon dont l'écrit administratif est produit, utilisé, archivé. Ecrire, c'est d'abord une façon d'appréhender le territoire, par l'inventaire des ressources d'une institution, par l'enquête, par l'enregistrement d'actes, renvoyant aux préoccupations propres au contrôle d'un espace éclaté, ou dans l'affirmation d'une personnalité institutionnelle. Les formes prises par ces documents administratifs et leur place dans les processus de gouvernement dépendent des hommes qui en gouvernent la genèse, de leur conception à leur rédaction, que ces dynamiques soient collectives comme dans l'administration du comte de Toulouse, ou individuelles comme dans la pratique toute personnelle de l'artisan Jean Teisseire. L'objet-document ainsi produit se présente comme le résultat d'une stratification de pratiques évoluant avec le temps et que seule une étude codicologique minutieuse et rigoureuse peut restituer, comme dans le cas du livre-outil de Saint-Martin de Pontoise. Enfin, la dimension archivistique de l'écrit apporte un recul sur la constitution de mémoires documentaires indissociables de certaines transformations sociales de la fin du Moyen Age. L'étude des cartulaires de Notre-Dame de Paris et des regards croisés sur la documentation de la Sainte-Chapelle, par exemple, viennent ainsi compléter notre compréhension des mécanismes d'archivage et de la fonction des archives au sein des institutions.

04/2019

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Histoire de France

Des dieux civiques aux saints patrons (IVe-VIIe siècle)

Les origines tardo-antiques des saints patrons des villes médiévales renvoient à l'évolution des communautés chrétiennes qui devinrent du IVe au VIe siècle progressivement majoritaires au sein des cités antiques. Auparavant, le modèle religieux païen civique distinguait ce qui relevait du public et du privé dans les relations avec le divin, ce qui n'était pas le cas des communautés chrétiennes Lorsque celles-ci sont peu à peu devenues presque équivalentes aux collectivités civiques, le christianisme a alors assumé des dimensions collectives. La question du lien éventuel entre le culte, public ou privé, des dieux et des héros, et celui des saints locaux, est débattue depuis Antiquité tardive. Les paradigmes religieux païen et chrétien étaient si différents que même des éléments apparemment similaires pouvaient ne pas avoir la même signification, Il faut donc être extrêmement prudent en étudiant leurs permanences, transformations, restructurations, disparitions ou créations. Les auteurs de cet ouvrage ont abordé les aspects religieux collectifs dont les cités étaient le cadre, en insistant sur les évolutions des fonctions religieuses locales communes aux deux systèmes religieux païen et chrétien : la définition du corps social par le culte (les cultes civiques des païens ; la relation des cités à leurs saints locaux par les rites, les monuments, l'iconographie et l'hagiographie chez les chrétiens) et la protection de la vie et de la prospérité des personnes (principalement les fonctions de guérison et de protection individuelle). Ils ont complété ces approches en prenant en compte les variations régionales et chronologiques au sein du monde romain (Asie Mineure. Grèce. Afrique du Nord, Proche-Orient, Italie, Gaule) ainsi que la réflexion sur les saints des nations (Gaule, Arménie). Ils dressent un riche tableau de l'origine du culte des saints dans le monde tardo-antique.

02/2016

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Histoire de France

La France des principautés. Les Chambres des comptes, XIVe et XVe siècles

Le présent volume, qui rassemble les actes du colloque de Moulins, entend faim le point sur les Chambres des comptes de l'espace français durant les XIVe et XVe siècles. Quelques interrogations ont guidé la réflexion. Comment les Chambres des comptes se sont-elles mises en place et selon quels principes ? Quelles étaient leurs attributions ? Comment les gens des comptes travaillaient-ils ? Qui étaient les officiers des Chambres des comptes ? A ces questions, des éléments de réponse sont fournis, à partir de plusieurs exemples. Par ailleurs, certains textes élargissent le sujet en étudiant la façon dont les comptes étaient contrôlés dans les villes, les grandes seigneuries, les monastères. L'étude des conditions d'apparition des Chambres des comptes dans les principautés territoriales du royaume de France à la fin du Moyen Age montre que la Chambre des comptes royale de Paris a principalement servi de modèle, alors que l'exemple de l'Echiquier d'Angleterre a pu influencer l'organisation de certaines Chambres des comptes extérieures au royaume. En fondant des Chambres des comptes, les princes voulaient répondre à un certain nombre de besoins, dont le premier était l'audition et le jugement de leurs comptes. Mais la fonction des Chambres des comptes ne se limitait pas à la seule vérification de la comptabilité du prince. Les gens des comptes étaient également là pour donner des conseils, des avis et surtout pour défendre les droits et le domaine de leur seigneur. Rien d'étonnant alors à ce que les gens des comptes aient aussi été des enquêteurs, des ambassadeurs et des archivistes, manifestant dans leur travail quotidien de réelles compétences. Enfin, les officiers des Chambres des comptes apparaissent comme des privilégiés, c'est-à-dire des membres à part entière des élites administratives et politiques engendrées par le service de l'Etat. En soulignant la portée pratique et l'importance intellectuelle des Chambres des comptes, cet ouvrage démontre que l'essor de ces institutions à la fin du Moyen Age accompagna l'essor de l'Etat, de l'Etat de finances certes. mais aussi de l'Etat de justice et de droit.

08/1996

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Sciences historiques

Histoire de Chartres. Tome 1, Des origines au XIVe siècle

L'ouvrage que je donne au public est le fruit de huit années d'études. A peine arrivé à Chartres, j'ai voulu connaître son histoire et j'ai feuilleté ses historiens. Je cherchais la cité, la commune je trouvais partout la cathédrale et le Chapitre. Je me suis demandé si les archives de ce pays se taisaient complètement sur son passé municipal ; je les ai consultées, et une mine inexplorée s'est ouverte à mes yeux. J'en ai conclu que l'histoire de Chartres restait à faire. J'ai pensé que je devais, autant que possible, circonscrire mon récit aux murs de la cité, et qu'en écrivant une monographie, il était de mon devoir de me défier de cette tendance de quelques-uns de mes devanciers à sortir des bornes de leur sujet pour aborder le champ des hypothèses de l'histoire générale ; en un mot, il m'a semblé que je ne devais pas faire une histoire de France à propos de Chartres. J'ai emprunté les divisions de mon travail aux faits principaux de l'histoire locale ; j'ai cherché à conduire de front les hommes et les choses, de manière à offrir à mes lecteurs un tableau animé et vrai de la vie de Chartres à chaque siècle ; lorsque j'ai jugé que certaines matières exigeaient quelque développement, je les ai traitées à fond dans des chapitres particuliers, après en avoir fait incidemment usage dans le corps du récit. Sans prétendre avoir fait mieux que mes devanciers, je puis affirmer que j'ai fait autrement. J'ai travaillé avec l'intime conviction que, pour être goûté, l'auteur d'une histoire locale doit être consciencieux, exact, exempt de froideur comme de pédantisme ; qu'il ne lui est pas permis de négliger les sources même les plus arides ; que son mérite gît presque tout entier dans le classement judicieux des documents dont il fait usage. Si je ne réussis pas, je ne devrai m'en prendre qu'à mon inhabileté, car les matériaux ne m'ont pas manqué ; sans parler de l'ample récolte que m'ont fournie les archives du département, de l'Hôtel-Dieu et de la Mairie. Que les Chartrains lisent mon livre, et s'ils y trouvent leur histoire nationale, mon labeur sera largement payé ! .. (extrait de l'Avant-propos, édition originale de 1854).

06/2019

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Témoins

Des témoins de l’espérance en Dieu aux XIXe et XXe siècles

Tous ces jeunes, ces femmes et ces hommes cités dans ce livre ont prié Dieu, Père, Fils et Saint-Esprit. Ils ont ainsi créé un lien avec Celui qui règne sur l'Univers. Ils ont conservé une Espérance en Lui. Quoiqu'il arrive, ils savent que Dieu les aime, qu'ils doivent rester en contact avec Lui tout au long de leur vie, et Le remercier de l'attachement et de la présence qu'Il a pour tout Homme, qu'il soit croyant ou incroyant. Hugues Philippon est né en 1940. Saint-cyrien, il devient officier et commande des soldats du contingent dans différents régiments. Il quitte l'armée en 1995 en ayant le grade de colonel. Son premier livre, Ces jeunes en marche pour la vie, paraît en 2012. En 2017, il publie son deuxième ouvrage, Des paroles pour votre vie.

03/2021

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Religion

"Dieu changea de sexe, pour ainsi dire". La religion faite femme, XIe-XVe siècle

Telle qu'elle se structure entre l'Antiquité tardive et le haut Moyen Age, la religion chrétienne ne faisait pas la part belle aux femmes : assimilées à Eve, l'alliée du Serpent, elles étaient exclues du sacerdoce et cantonnées dans une position mineure au sein de l'Eglise Pourquoi, à la fin du Moyen Age, la religion s'est-elle féminisée, par une adhésion plus forte des femmes à la foi et à la pratique, par une féminisation du discours religieux, par une alliance ambiguë du prêtre et de la dévote communiant dans une religion de la Mère et du Fils ? Pourquoi, selon l'audacieuse expression de Michelet, " Dieu a-t-il changé de sexe, pour ainsi dire " ? Au tournant des XIe et XIIe siècles, au temps de la réforme dite grégorienne, la tradition interdisait aux femmes de pénétrer dans certains sanctuaires ; mais se met en place une triade Marie, Eve et Madeleine où, entre les deux premières images, antinomiques, s'ouvre par la troisième l'interstice d'un accès au salut au prix de la pénitence. C'est l'époque de la fondation du monastère mixte de Fontevraud où les hommes étaient soumis aux femmes. Le vrai retournement survient au XIIIe siècle avec François d'Assise qui, célébrant des allégories féminines telle " dame Pauvreté ", se présentant lui-même en mère de ses fils spirituels, offre aux femmes une icône à laquelle s'identifier. Claire d'Assise, de son côté, échappe à ces jeux d'inversion pour atteindre à une vision de l'humanité au-delà des genres. Aux XIVe et XVe siècles, une floraison de saintes de très modeste renommée, surtout en Italie, marque ce mouvement de féminisation du religieux. Leur parole se fait entendre, telle celle d'Angèle de Foligno. Elles se mettent à jouer la Passion du Christ par les places et les rues, telle Claire de Rimini. Elles fédèrent la mémoire des cités et accèdent enfin à une écriture autonome où s'exprime leur désir d'explorer les mystères de la foi avec toute la force de leur raison.

04/2008

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Histoire de France

Croisades et Orient Latin (XIe-XIVe siècle). 2e édition

A partir du XIe siècle, l'idée de croisade s'insère au coeur de la société chrétienne et constitue tout au long du Moyen Age le moteur de l'expansion de l'Occident dans le monde méditerranéen. Plus que jamais, il est nécessaire de comprendre les raisons et les conséquences, de part et d'autre de la Méditerranée, d'un épisode historique sans précédent qui a duré quatre siècles. Cette synthèse interroge les origines et la nature de ce phénomène, entre " pèlerinages en armes " et migrations de populations, et en montre la complexité à travers les diverses grilles de lecture qui ont été appliquées au sujet : économiques, démographiques, religieuses, politiques. Elle montre comment, loin d'apporter les résultats escomptés ni permis les rencontres entre les cultures, ces campagnes ont d'abord servi la chrétienté à prendre conscience d'elle-même. Présentant le film des huit croisades, l'ouvrage met en lumière la tradition du pèlerinage vers Jérusalem et le développement de l'idée de guerre sainte dans la pensée pontificale. Il montre également que chez les hommes de la Croisade, la quête de Jérusalem ne peut être séparée de la gloire et de la fortune qui se réalisent dans la création d'Etats latins en Orient, prémices de la colonisation moderne. Une cinquantaine de cartes et documents iconographiques facilitent la lecture de ce volume qui propose par ailleurs et double index et une riche bibliographie.

02/2017

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Sociologie

Minorités, migrations, mondialisation en Méditerranée. XIVe-XVIe siècles

L'ouvrage étudie la construction et la représentation de l'identité dans de nouveaux espaces esthétiques, culturels et linguistiques, la place des minorités, leurs pratiques, leurs espaces et leurs représentations dans un monde méditerranéen ancien, mouvant et multilingue.

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Sciences historiques

Au plus près des âmes et des corps. Une histoire intime des catholiques au XIXe siècle

Depuis l'avènement et le développement de la psychologie, les sociétés contemporaines ont compris les vertus thérapeutiques de la parole, du récit de soi à un autre. Dès le XIXe siècle cependant, des hommes et des femmes ont pour habitude de livrer le récit de leur vie personnelle à un directeur de conscience à qui l'on confie ses tourments intimes. On évoque avec lui ce dont on ne peut parler ailleurs : les secrets de l'âme et du corps. De son côté, le directeur doit guider sur la voie du progrès moral. Bien loin cependant de toujours se soumettre à cette exigence de progrès, hommes et femmes dirigés y voient une occasion de parler d'eux-mêmes et de s'observer, d'ouvrir une " chambre à soi " : les femmes y content les pesanteurs de la vie conjugale et domestique, les hommes leur difficulté à remplir leurs devoirs : se marier, entretenir une famille. Préoccupations morales et spirituelles, inquiétudes existentielles, désirs de liberté se lisent dans ces lettres qui portent bien souvent la mention " à brûler ".

04/2019

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Religion

Le rituel du mariage en France du XIIe au XVIe siècle

Une étape capitale dans l'histoire du rituel du mariage a été celle qui, au XIè-XIIè siècle a transformé en action liturgique la conclusion profane du mariage et l'a placée immédiatement avant la messe. On ne connaissait que de façon très imparfaite l'évolution de ce rituel entre le XIIè et le XVIè siècle. Voici que les PP. Molin et Mutembe nous offrent, pour la France, une documentation d'une richesse exceptionnelle sur ces cinq siècles ; elle mérite de retenir l'attention non seulement des liturgistes, mais des historiens de la famille, de ceux du droit matrimonial, voire du folklore, précise le P. Gy dans sa Préface. L'attention des pasteurs aussi. Avant tout historiens, les auteurs se sont voulus également attentifs aux problèmes actuels de la pastorale et de la théologie du mariage : il suffit de renvoyer à leurs pages 9, 72, 194, 276 ou surtout 278-288, pour y saisir leurs préoccupations de pasteurs d'aujourd'hui : un nouveau rituel français, sacrements par étape, déclaration d'intention, mariage civil, adaptation des rites à la mentalité de chaque population.

04/1974

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Droit

L'adoption dans le droit savant du XIIe au XVIe siècle

Aux yeux des juristes romains, l'adoption était avant tout un mode d'acquisition de la puissance paternelle : un moyen parmi d'autres mis entre les mains du tout-puissant paterfamilias pour régler le sort de son patrimoine ou des cultes familiaux. De l'antique modèle, la législation française contemporaine garde toujours trace à travers une adoption simple utilisée surtout, il y a peu encore, pour assurer la transmission d'un nom et d'un patrimoine. A côté de l'épave, récupérée depuis à d'autres fins, c'est cependant imposée une institution nouvelle, l'adoption plénière, dont les finalités font aujourd'hui ébranlées à leur tour par divers moyens de procréation assistée tendant à redonner une certaine primauté aux liens du sang. A plus d'un titre, le discours des juristes médiévaux relatif à l'adoption éclaire ces mouvements de balancier du droit contemporain. S'appuyant sur l'héritage romain, mais tributaires aussi d'autres traditions -germanique et chrétienne -, les romanistes et les canonistes ne sont en effet attachés à reconstruire entièrement le droit de l'adoption en prenant pour modèle la procréation dans le mariage. Procédant d'un droit considéré comme divin, cette dernière incarnait en effet à leurs yeux une " nature " qu'était censée limiter l'adoption. Les contraintes posées à l'exercice de ce qu'ils considéraient comme une fiction juridique paralysaient partiellement l'utilisation des anciennes règles romaines mais ouvraient aussi la voie à l'élaboration de l'institution qui a finit aujourd'hui par s'imposer : une adoption dont le but premier n'est pas l'intérêt de l'adoptant mais celui de l'adopté.

07/1998

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Encyclopédies de poche

La Méditerranée au XIIe siècle

Le XIIe siècle voit l'expansion militaire et commerciale de l'Occident latin en Méditerranée, au détriment du monde byzantin et du monde musulman. Par-delà les guerres, l'économie et la culture occidentales s'enrichissent au contact de l'Orient, dans la Sicile normande, dans l'Espagne de la Reconquête et dans l'Orient des croisades. Ce livre propose donc un tableau des trois grandes civilisations du monde méditerranéen au XIIe siècle et de leurs influences réciproques.

10/1997

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Histoire des mentalités

L'excrémentiel au XIXe siècle

La place dévolue par une société à l'excrément met au jour des tensions socialement, moralement et culturellement significatives : le convenant et l'inconvenant, le licite et l'interdit, le dicible et le tu, le beau et le laid. Le déchet doit sa richesse herméneutique à son statut de trace. Mais penser l'excrémentiel nécessite un effort particulier : braver la répugnance que suscite l'immonde et fouiller ce que la civilisation a tendance à enfouir, à proscrire. Dans son rapport à l'excrémentiel, que dit le XIXe siècle de lui-mime ? D'une part les préoccupations hygiénistes, à l'heure où les épidémies de choléra font des ravages, prennent une importance croissante, tandis que le vocabulaire de la médecine, de la physiologie, des sciences du corps s'impose un peu partout, y compris en littérature. D'autre part l'agriculture, en s'industrialisant, développe la science des engrais ; l'excrément, perdant peu à peu toute vertu récupératrice, finir par devenir le rebut par excellence. Enfin, peu à peu relégué à la marge par une idéologie bourgeoise hantée pat la propreté, l'excrémentiel relève désormais de l'innommable, au moment même où la montée du réalisme accrédite la nécessité de tout voir et tout dire. Le présent ouvrage se propose d'analyser le traitement de l'excrémentiel au XIXe siècle selon trois angles de vue usages et pratiques de l'excrémentiel dans la vie de la cité (évacuer), l'excrémentiel dans la caricature politique (salir), enfin les rhétoriques et esthétiques de l'excrément (digérer).

12/2021

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Histoire internationale

Rebelles américaines au XIXe siècle

Fresque du Mouvement fministe amricain avant la guerre de Scession, ce livre en restitue les origines philantropiques et abolitionnistes ainsi que les luttes pour l'mancipation politique et sociale. L'auteur met aussi sur la scne deux personnages signifiants et pittoresques, mais jusqu'ici laisss dans l'ombre : Ernestine Potowsky Rose et Victoria Cladlin Woodhull. Chacune selon leur gnie propre, ces figures marqurent thories et pratiques fministes du XIXe sicle. Juive polonaise, athe, Ernestine Rose faisait entendre ses convictions ratiionalistes et son exprience de la diffrence. Native des frontires amricaines, Victoria Woodhull, tour tour agent de change Wall Street, membre de la Premire Internationale et porte-parole de la libert sexuelle, tentait d'imposer ses aspirations mystiques et libertaires. Dans le cadre d'une rflexion sur la contestation du mariage et de la famille, ce livre retrace cette multiple qute d'identit et le heurt entre projet globalisant et utopique et le ralisme politique d'un mouvement rformiste soucieux de son image de marque et conscient de ses limites.

01/1990

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Beaux arts

L'Art au XIXe siècle

- Ce "guide des arts" offre un panorama détaillé de l'histoire de l'art. Conformément à l'esprit de la collection, cette synthèse habile fait une place privilégiée à l'illustration. Les annexes, outre l'index des artistes, sont enrichies pour cette série d'une chronologie. Entre tradition et modernité, le XIXe siècle est celui d'un monde en pleine mutation, marqué par la révolution industrielle et les innovations qui l'accompagnent. On citera l'invention des transports ferroviaires, qui modifie radicalement les conditions du voyage, et donc celles des peintres voyageurs, ou, dans le domaine des arts, la naissance de la photographie, qui change absolument le regard des peintres. Des néoclassiques, qui prônent la beauté idéale dont l'art grec et romain est le modèle parfait, aux romantiques, qui revendiquent le caractère unique de chaque oeuvre et la nécessité pour l'artiste d'exprimer des sentiments individuels, la période est traversée de grands courants analysés dans la première partie (les mots clés). Y figurent tous ceux qui préfigurent les grands bouleversements du XXe siècle. Les impressionnistes, fascinés par la lumière, ouvrent la voie aux avant-gardes : pointillisme, symbolisme, mouvement Arts and Crafts, nabis, scapigliatura, divisionnisme, jusqu'à la Sécession. Entre-temps, les nazaréens auront tenté de réformer radicalement l'art dans une orientation spirituelle et patriotique, suivis par les puristes, qui s'inspireront d'Ingres pour se tourner vers les artistes "primitifs" afin de redécouvrir la véritable essence de l'art et son authentique mission éthique et religieuse. Quant aux réalistes, ils entendent montrer la réalité dans laquelle ils vivent, mais aussi exprimer clairement leur position sur les événements et les personnages qu'ils représentent. Cet éclatement des tendances et des intentions est bien le signe de sociétés en pleine transformation. Une telle multiplicité de courants est indissociablement liée à une géographie et à des lieux précis, présentés en deuxième partie dans l'ouvrage. C'est à un voyage dans le temps et dans l'espace que convie ce nouveau "guide des arts" . La première partie, "Les mots clefs" , plante le décor conceptuel du siècle traité ; la seconde partie, "Les lieux" , définit l'espace géographique et renseigne sur les sphères d'influence ; la dernière partie, "Les artistes" , examine dans le détail quelques soixante artistes et illustre la diversité des styles de l'époque. La "fiche signalétique" enrichit chaque article d'informations complémentaires. Un panorama détaillé du XIXe siècle conformément à l'esprit de la collection, qui fait une place privilégiée à l'illustration. Les annexes, outre l'index des artistes, sont enrichies pour cette série d'une chronologie.

09/2005

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Histoire de France

La France au XVIe siècle

Le legs fait à la postérité par le XVIe siècle est capital : confession protestante, réalisations artistiques et corpus d'idées et de théories politiques à l'étonnante vigueur. Le royaume connaît jusqu'aux années 1560 un climat de paix intérieure et de prospérité dans lequel s'épanouit la Renaissance. Cette période où fleurissent les arts et les lettres est pourtant aussi un temps d'angoisse, de doutes, d'interrogations sur le jugement dernier, le salut de l'âme. Elle voit l'éclatement des troubles religieux, après l'échec du roi pour éviter la guerre civile et le triomphe de l'intransigeance religieuse des hommes de dieu, bientôt mués en "fous de dieu". Le royaume traverse alors quarante années de tensions et de troubles civils, huit guerres, et affronte des massacres, le plus terrible, la Saint-Barthélemy, étant perpétré à Paris en août 1572. Le conflit atteint son apogée de 1584 à 1594 avant qu'Henri de Navarre ne devienne un "roi de raison" accepté par l'écrasante majorité des Français. La soumission du dernier grand noble ligueur, le duc de Mercoeur, la publication de l'édit de Nantes et la signature de la paix de Vervins ferment au printemps 1598 un siècle de fer.

08/2015

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Biographies

Le teinturier au XIXe siècle

Le Teinturier au XIXe siècle, en ce qui concerne les tissus où la laine est la substance textile prédominante, par Théophile Grison... Date de l'édition originale : 1860 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

03/2023

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Histoire internationale

France & Europe au XIXe siècle

Entre 1815 et 1914, du Congrès de Vienne (novembre 1814-juin 1815) et de la Sainte-Alliance (26 septembre 1815) au début de la Première Guerre mondiale (juin-août 1914), l'Europe a profondément changé. Mouvements nationaux, révoltes politiques et sociales, libérales et/ou démocratiques, guerres inter-étatiques modifient la carte européenne, tandis qu'industrialisation, urbanisation, alphabétisation et indifférentisme transforment les paysages et élargissent les horizons politiques, économiques, sociaux, moraux. Après la Révolution française de 1789 et le Ier Empire (1804-1814/1815), la France du XIXe siècle cherche à stabiliser sa situation intérieure. Entre 1815 et 1914, elle connaît cinq régimes : une monarchie limitée, une monarchie constitutionnelle, un empire et deux républiques. Les régimes successifs sont tous fragilisés par des contestations, politiques et sociales, mais aussi par des débats politiques, culturels et religieux, sur l'étendue du suffrage, sur les rapports entre religion et démocratie, entre religion et éducation.

08/2015

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Littérature étrangère

Adieu aux amis chers

Réveillé par un tremblement de terre, l'avocat Henry Rios trouve à sa porte jack, ancien prostitué devenu star du porno gay. La nuit précédente, Zack avait rendez-vous avec le juge Chandler au palais de justice de Los Angeles. Il y a découvert son cadavre. Rios comprend mal pourquoi Chris Chandler, son ami intime depuis la fac, ne lui a jamais parlé de sa liaison avec Zack. Et ce dernier a beau protester de son innocence, il n'en fait pas moins un coupable fort plausible. Chargé d'assurer sa défense, Rios devra affronter la femme et le fils du juge, qui ignoraient son homosexualité, mais aussi les derniers jours de Josh, son ex-amant atteint du sida. Dans celle cinquième enquête de l'avocat gay Henry Rios, Michael Nava s'attaque une fois de plus, avec compassion et sensibilité, à l'injustice et à toutes les formes de racisme. Adieu aux amis chers est bien plus qu'un polar à l'intrigue prenante, c'est un vrai roman, bien écrit, aux personnages étoffés...

02/2005

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Religion

Le monde cistercien danois du XIIe siècle au début du XIVe siècle. A la lumière des sources narratives

S'intéressant à la place occupée par le Danemark dans l'Europe cistercienne, l'ouvrage étudie le réseau cistercien en tant que réseau spirituel et culturel européen. Experts dans l'art du récit, les cisterciens ont laissé nombre d'écrits narratifs qui constituent de précieux témoignages sur la vie monastique. L'analyse des productions des scriptoria danois, des grandes oeuvres narratives du milieu claravallien et de textes narratifs des abbayes cisterciennes d'autres espaces géographiques révèle la part d'unanimité mais aussi de différences au sein des préoccupations de maisons d'un même ordre établies dans des pays relativement éloignés. L'étude montre que, si les cisterciens danois ont dû s'adapter aux circonstances politiques, économiques et culturelles locales, ils ne restent pas moins attachés aux idéaux de l'Ordre, et que le mode de vie spécifique à celui-ci a pu s'implanter avec succès et se développer dans le pays.

12/2018

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Religion

Les compagnons de sainteté. Amis de Dieu et des animaux

Pourquoi dans toutes les religions les animaux accompagnent-ils les saints ? Et pourquoi les saints préfèrent-ils la compagnie de bêtes à celle des hommes ? De quel monde réconcilié nous parle cette communion retrouvée ? A l'heure de l'écologie, un vibrant manifeste de l'amour de tout vivant. Dans nos sociétés railleuses ou goguenardes, l'amour qu'on offre aux animaux est trop souvent moqué, ou passe pour secondaire. Quelle erreur ! Dans toutes les religions du monde, les sages et les saints témoignent de leur tendresse à l'égard de toutes les bêtes - l'ours, le lion, le chien, l'oiseau, l'abeille, le poisson, et même la fourmi, et même le moustique... Non seulement ces gens très pieux vivent en paix avec les animaux, mais ils leur parlent, les soignent et prient à leur intention, peut-être parce qu'ils perçoivent aussi en eux de formidables compagnons sur le chemin de sainteté. Ce livre conte ces belles et édifiantes histoires entre l'homme et l'animal, puisées dans le christianisme, le judaïsme, l'islam, l'hindouisme et le bouddhisme. Il propose ainsi une véritable réflexion sur le lien mystérieux, profondément spirituel, qui unit les êtres humains et leurs frères animaux.

10/2020

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Musique, danse

Les voies de l'opéra français au XIXe siècle

Hormis quelques rares oeuvres, l'opéra français souffre d'une mauvaise réputation. Fort mal connu, on lui reproche de ne viser que rarement au sublime, de ne guère rechercher l'intensité et la profondeur de l'expression ou la densité de l'écriture. Faust ou Carmen ne sont que les arbres qui cachent une forêt trop longtemps laissée à l'abandon. Sensible à la nuance et à la légèreté, parfois à l'intimisme (notamment dans l'opéra lyrique), allant du divertissant au grandiose (particulièrement dans le grand répertoire meyerbeerien) en mettant souvent en scène des sujets exotiques, ce répertoire, qui connut une très grande popularité, servit un temps de modèle aux plus grands compositeurs lyriques du moment, Wagner et Verdi en tête, au nom desquels on l'a, depuis, souvent rejeté. Comment dès lors comprendre ce qui fait la véritable spécificité de cet édifice lyrique français, si ce n'est en s'appliquant à en démonter les rouages, à en dévoiler les artifices et les originalités, à en présenter les acteurs : compositeurs, librettistes, interprètes, éditeurs et aussi journalistes, sans négliger le pouvoir politique, la censure et même le public. A travers un discours souvent pittoresque se dessinent les diverses voies empruntées par l'opéra français d'alors, certaines classiques, parfois académiques (Boieldieu, Auber, Adam), d'autres plus originales (Gounod, Bizet, Massenet) ou franchement iconoclastes au regard des conventions de l'époque (Berlioz), ainsi que les transformations qui s'opèrent au cours du siècle, parmi lesquelles l'influence grandissante de la musique allemande et du wagnérisme. Ce livre, nourri des écrits de nombre de compositeurs doués d'une plume remarquable et savoureuse (Berlioz, Saint-Saëns, Reynaldo Hahn), ne se prive pas du regard d'écrivains aussi essentiels que Stendhal, Balzac, Gautier ou Zola, observateurs attentifs et compétents de la vie lyrique. Une approche sociologique, esthétique, littéraire et bien évidemment musicale de cette période particulièrement féconde de l'histoire de l'opéra. Musicologue, maître de conférences à l'université de Metz, Hervé Lacombe prépare actuellement un important ouvrage sur Bizet.

04/1997

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Littérature française

Épître à un ami, sur l'éducation des femmes au XIXe siècle

Du tabac : son influence sur la santé et sur les facultés intellectuelles et morales, hygiène des fumeurs / par le Dr Druhen aînéDate de l'édition originale : 1866Appartient à l'ensemble documentaire : FrancComt1Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.Pour plus d'informations, rendez-vous sur le site HachetteBnF.

08/2016

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Bas Moyen Age (XIVe au XVe siè

Le nom de baptême aux XVe et XVIe siècles

Cet ouvrage aborde la question complexe des motivations de la prénomination à l'époque de la Renaissance. De nombreuses études ont été publiées depuis une quarantaine d'années sur l'anthroponymie française. Les chercheurs se sont appliqués à collecter des données et à établir des statistiques. Mais il ne s'agit plus ici de comptabiliser mais d'expliquer. Pour ce faire, ce livre multiplie les comparaisons. Il étudie les évolutions sur une période longue et compare les choix de prénomination dans différentes régions pour établir une synthèse générale. Il remet en cause les conceptions courantes sur la prénomination et offrent de nouvelles hypothèses explicatives. Il réfute l'idée selon laquelle le nom de baptême était principalement la marque d'une dévotion religieuse et met en avant les ressorts fondamentaux de la prénomination : assurer à l'enfant les meilleures chances de survie, de bonheur et de prospérité et l'intégrer dans un réseau de relations sociales.

06/2023

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Autres éditeurs (P à T)

Ami-amis

Betty, une petite hérissonne veut se faire des amis et pour cela change de coiffure pour ressembler aux animaux qu'elle rencontre. Mais changer d'apparence est-il vraiment le meilleur moyen de faire les meilleures rencontres ?

03/2023

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Histoire de France

Les Plantagenêts. Origines et destin d'un empire (XIe-XIVe siècle)

C'est un étrange ensemble que cet " empire " constitué en quelques années par le comte d'Anjou Geoffroy Plantagenêt et son fils Henri II. Il est le fruit de conquêtes, mais aussi d'une habile diplomatie, de mariages avantageux et d'une bonne part de chance. On y voit sous le même pouvoir l'Aquitaine, la Normandie, l'Angleterre, l'Irlande et parfois l'Ecosse. A l'occasion, le regard des Plantagenêts se porte sur le Languedoc, sur l'Empire germanique, ou sur la Méditerranée. Cela ne forme pas un Etat. Souverain en Angleterre, le Plantagenêt est vassal sur le continent. Les hommes, les langues, les cultures reflètent des identités différentes, que ne traduisent pas moins les institutions du monde laïque et les attitudes de l'Eglise. Et si la mer est une route, elle est aussi un obstacle au milieu de l'empire. Quand s'achève le temps des Plantagenêts, il ne reste de l'empire continental qu'une Guyenne si loin de l'Angleterre. C'est alors que le conflit avec la France prend d'autres proportions, avec d'autres enjeux et une couleur désormais nationale. Mais à mesure que disparaît un empire, un autre naît, un empire économique aux dimensions de l'Europe.

09/2019

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Histoire internationale

Pacifique. A la croisée des empires XVIe-XIXe siècle

Depuis sa "découverte" en 1513 au-delà de l'isthme de Panamá par des conquistadors en quête d'une mythique mer du Sud, le Pacifique fait l'objet de toutes les convoitises. Grâce au voyage de Magellan quelques années plus tard, à la conquête des Philippines et à la colonisation des côtes américaines du Mexique au Chili, l'Espagne s'impose comme la maîtresse incontestée de cet "autre océan ", porte d'entrée vers l'Asie. Mais les rivalités internationales sont féroces. Après la concurrence avec le Portugal autour du Japon, arrivent au XVIIe siècle les Hollandais de la Compagnie des Indes, puis les razzias sans merci des pirates et des corsaires anglais. Sans oublier l'irruption au XVIIIe siècle de navires marchands français attirés par l'argent du Pérou, et les partages coloniaux du XIXe siècle. Cette histoire du Pacifique, celle d'une lutte impitoyable entre empires, n'avait jusqu'à présent fait l'objet d'aucune étude globale.

09/2018

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Histoire internationale

Les îles britanniques au XVIe siècle. L'âge des grandes mutations ?

Depuis Shakespeare, la littérature et l'historiographie, sous l'influence de protestants fanatiques et d'idéologues whigs, ont construit l'image mythique d'un XVIe siècle glorieux et triomphant, dominé par Henri VIII et Élisabeth. Un siècle qui contraste avec la caricature de Marie Tudor et de Jacques Ier, l'une parce qu'elle était catholique, l'autre parce qu'il s'était heurté aux puritains et au Parlement. Ces mythes ne résistent pas aux recherches récentes menées par les historiens anglais et qui portent sur ce "grand siècle" des vues neuves, souvent dispersées et parfois contradictoires. Les grandes mutations attribuées à l'époque élisabéthaine sont pour la plupart postérieures d'un siècle. Si la réforme religieuse a vite rallié l'aristocratie, la masse de la population a difficilement suivi les changements de confession à chaque succession royale. En dépit des imprécations de Thomas More, les campagnes se sont peu modifiées et la grande période des clôtures a commencé plus tard. Le régime politique n'a guère évolué malgré le renouvellement de l'aristocratie. Enfin, bien que sa population ait presque doublé et que son économie ait cessé d'accumuler des retards par rapport au continent, l'Angleterre n'a, à la fin du XVIe siècle, ni la puissance de l'Espagne, ni celle de la France et de l'Empire, ni même la richesse des Provinces-Unies. Dans les îles britanniques où les continuités estompent les transformations, l'éclat du théâtre de Shakespeare ou les "fabuleuses maisons de campagne" bâties par Robert Smythson ne doivent pas faire illusion : le génie peut naître partout.

07/2007

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Linguistique

La réception des troubadours au XIXe siècle

Au XIXe siècle, la philologie restitua les cansos, les vidas et les razos. Les romantiques purent alors s'y référer tout en perpétuant encore une imagerie troubadour de fantaisie. Dans la seconde partie du siècle, le Félibrige reprit ces références en les replaçant dans une histoire nationale.

05/2023

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Littérature française

Portraits du XIXe siècle. Nos adversaires et nos amis

Portraits du XIXe siècle. Apologistes / Léon Gautier,...Date de l'édition originale : 1894-1895Sujet de l'ouvrage : Portraits -- 19e siècleLe présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces œuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces œuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.Pour plus d'informations, rendez-vous sur le site hachettebnf.fr

09/2017