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Les Stromate. Stromate I, Edition bilingue français-grec ancien

Extraits

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Philosophie

Contre les professeurs. Edition bilingue français-grec

Les six petits traités de Sextus Empiricus proprement appelés Contre les professeurs sont traduits et présentés en français pour la première fois. Les Esquisses pyrrhoniennes (données par Pierre Pellegrin dans la même collection en 1997) ont pour cible la philosophie telle qu'elle s'est organisée en système à l'époque hellénistique. Ici, en revanche, Sextus s'attaque à des disciplines en tout ou en partie extérieures à la philosophie, pour lesquelles il utilise l'expression consacrée de " cycle des études ". Il s'agit d'exercer sur les opinions et les théories enseignées un examen sceptique. Chaque traité constitue donc une source d'informations essentielles sur les savoirs de l'époque, mais contient aussi une mine d'arguments, formulés avec une rigueur logique frisant parfois la caricature, exemplaires des " exercices intellectuels" proposés aux apprentis philosophes. Le lecteur français aura donc enfin accès à l'un des versants essentiels du scepticisme antique sous sa forme sextienne, la seule pour laquelle nous ayons des textes suivis.

10/2002

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Critique littéraire

Opuscules rhétoriques. Tome 1, Les orateurs antiques, Edition bilingue français-grec ancien

Si Denys d'Halicarnasse est passé à la postérité pour ses Antiquités Romaines, il n'en fut pas moins toute sa vie professeur de rhétorique. Cette activité s'est prolongée par la rédaction de courts traités de rhétorique ou de critique littéraire composés soit spontanément pour mettre au point une question qu'il était en train de travailler plus particulièrement, soit à la demande de ses amis, notamment les membres du cercle de Tubéron. Vouant une hargne féroce aux tenants de l'asianisme, Denys prend la défense des grandes figures de l'atticisme comme Lysias ou Démosthène et donne des conseils d'éloquence aux jeunes orateurs au travers des biographies de ses illustres prédécesseurs et d'une fine analyse de leurs procédés. Les Orateurs antiques occupent le premier tome de notre édition des Opuscules Rhétoriques. Ce traité est constitué de la réunion tardive de deux opuscules qui ont circulé séparément, le Lysias d'abord, l'Isocrate ensuite, auxquels a été ajouté un troisième texte relatif à Isée. L'introduction générale fait le point des hypothèses relatives à l'auteur et offre un panorama pittoresque et complet de la Rome du Ier siècle avant J-C et des fréquentations de Denys, dont le rhéteur Caelius de Calé-Acté. La notice présente de manière plus spécifique le Prologue où Denys explique ses théories en matière de rhétorique, ainsi que les trois autres textes. L'histoire des manuscrits est relatée en détail. Des notes accompagnent la lecture, et sont développées, en fin de volume, par des notes complémentaires. L'ouvrage est en outre enrichi d'un Index Nominum et d'un Index Locorum.

01/1978

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Critique littéraire

Les Dionysiaques. Tome 10, chants XXX-XXXII, Edition bilingue français-grec ancien

Les chants XXX à XXXII des Dionysiaques, épopée composée par Nonnos de Panopolis à la fin du quatrième siècle de notre ère, sont organisés autour de la thématique de la démence de Dionysos. Selon une tradition ancienne, c'est Héra qui a frappé le dieu de folie au cours de son enfance. Dionysos, dans son égarement est voué à parcourir le monde. Nonnos modifie cette chronologie et place la crise de folie à l'intérieur de l'épisode de la guerre des Indes. Cet épisode fait suite à l'aristie de Dériade, l'ennemi du dieu, dont le récit fait écho à la diomédie homérique. Le poète s'inspire librement d'Homère en reprenant l'épisode de Zeus berné. Héra se rend aux Enfers auprès de Perséphone pour solliciter l'aide de l'Erinye Mégère. C'est cette dernière qui suscitera la folie de Dionysos pendant qu'Héra séduira Zeus parée du ceste d'Aphrodite. Le chant XXXII se clôt ainsi par la déroute de l'armée de Dionysos face aux indiens secondés par Arès, dont l'intervention rappelle celle de Poseidon dans l'Iliade. Nonnos, dans son récit, s'essaie ainsi à plusieurs genres tels que l'imitation d'Homère (dans le récit des manoeuvres d'Héra) ou le portrait (dans l'évocation de la figure fantasmagorique d'Arès), pour donner lieu une épopée au ton héroï-comique. L'édition des chants XXX à XXXII des Dionysiaques dans la Collection des Universités de France comprend le texte grec du poète alexandrin accompagné de la traduction en français de Francis Vian. Chacun des chants est précédé d'une notice qui en résume le contenu tout en en précisant les enjeux littéraires.

01/1997

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Critique littéraire

Les dionysiaques. Tome 11, Chants XXXIII-XXXIV, Edition bilingue français-grec ancien

Si le poète des Dionysiaques affectionne particulièrement la veine guerrière, il ne néglige pas pour autant la poésie amoureuse. En effet, l'essentiel des chants XXXIII à XXXV est consacré aux amours contrariées de Morrheus, l' " Achille indien " et de Chalcomédé, la " Bacchante au coeur d'airain ". Dionysos est parti à la conquête des Indes, pays des confins et limite du monde pour les Grecs. A sa suite, une armée féerique, faite de Bacchantes et de Ménades en furie, affronte sans relâche les soldats indiens. Parmi eux, Morrheus, chef glorieux dont le poète réalise une véritable aristie, comme le fit jadis Homère pour Achille et Diomède. Mais le valeureux guerrier est vaincu par une flèche à la blessure incurable, celle d'Amour. Nonnos mêle à merveille poésie érotique et guerrière dans ce récit original qui tient autant du roman grec tel que nous le connaissons, par exemple, chez Achille Tatius, que de la poésie épique la plus pure. Notre édition, qui poursuit le long travail de publication des Dionysiaques, rassemble en un volume les chants XXXIII et XXXIV. La liste des éditions ainsi que des ouvrages cités est donnée au début du volume, qui contient en outre une étude détaillée des amours de Morrheus et de Chalcomédé. Les sources possibles de l'épisode sont proposées, tandis que les parallèles avec le roman grec sont longuement discutés. Un plan général est fourni et assorti de judicieuses pistes de lecture. Chaque chant est précédé d'une notice qui lui est propre ainsi que d'un sommaire permettant de circuler aisément dans le poème. Des notes accompagnent la lecture et sont développées, en fin d'ouvrage, par des notes complémentaires. Trois études, " les jeux de l'amour ", le " racisme " de Nonnos et " de la virginité des Bacchantes " sont données en appendice, ainsi qu'un Index Rerum notabilium en français et en grec. Texte établi et traduit par Bernard Gerlaud.

05/2005

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Critique littéraire

Tragédies. Tome 6, 2e partie, Les Bacchantes, Edition bilingue français-grec ancien

"Dionysos, devenu dieu, comme Penthée refusait d'accepter ses mystères, rendit folles les soeurs de sa mère et les força à écarteler le corps de Penthée", tel est le résumé donné par Aristophane le grammairien d'une des pièces, avec Médée, les plus belles et les plus cruelles du répertoire antique. La scène se déroule à Thèbes, ville d'où, selon le mythe, serait originaire le dieu de l'extase et des mystères. Au soir de sa vie, Euripide livre au spectateur une réflexion profonde et complexe sur le théâtre lui-même, puisque Dionysos est le dieu de la tragédie et sur la religion : malheur à qui ne croit pas au dieu, il sera mis en charpie. Quelle est la leçon à tirer de ce mythe ? Est-ce la raison que les prêtres et leurs corréligionaires assassinent en la personne de Penthée ? Ou bien faut-il voir la punition d'un mécréant, et peut-être l'angoisse d'un homme vieillissant, et bien souvent accusé d'impiété ? Au lecteur de choisir face à ce chef-d'oeuvre de la littérature grecque et qui constitue en outre pour nous un précieux témoignage concernant les cultes dionysiaques.Notre édition des ouvres complètes d'Euripide a choisi d'isoler cette pièce en la présentant dans un volume à part. La notice introductive replace le texte dans l'ensemble de l'ouvre du poète en la situant lors du séjour d'Euripide en Macédoine, chez le tyran Archélaos. Le poète serait alors âgé de plus de 70 ans. La question de la religion, complexe pour celui que l'on surnomme volontiers le "Voltaire grec" est étudiée en détail, de même que les liens avec les autres poètes ayant raconté l'histoire de Dionysos, notamment Eschyle, auteur de deux tétralogies dionysiaques, aujourd'hui perdues, l'une sur Lycurgue et l'autre sur Penthée. L'histoire de la tradition manuscrite est relatée brièvement, tandis que des notes accompagnent la lecture. L'ouvrage est en outre enrichi des fragments attribués aux Bacchantes ainsi que des fragments papyrologiques. Tome VI. 2ème partie.

01/1993

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Critique littéraire

Les Dionysiaques. Tome 15, Chants XLI-XLIII, Edition bilingue français-grec ancien

De retour de ses péripéties indiennes, Dionysos fait escale à Beyrouth. La beauté de la ville, longuement décrite, n'a d'égale que celle de la nymphe Béroé que le dieu tente de séduire. Dionysos frappé, à nouveau, par l'amour, est tour à tour timide et audacieux, sentimental et brutal, mais toujours entreprenant. En vain : la chaste Béroé n'a que faire de ses brûlantes déclarations pas plus que de celles de son rival, Poséidon. Derrière la conquête amoureuse, se cache un enjeu politique : en gagnant Béroé, le vainqueur deviendra la divinité tutélaire de la riche et verdoyante Beyrouth. Zeus tranche en faveur du dieu des mers : le chant XLIII s'achève sur les noces de la nymphe et de Poséidon, tandis que Dionysos retourne vers l'Europe. Les Chants XLI à XLIII occupent le tome XV de la belle édition entreprise par Francis Vian. La totalité des trois chants est consacrée à l'épisode de Beyrouth, qui frappe par son unité tant de lieu que d'action. Tous les chants sont précédés d'une notice qui lui est propre, fournissant de précieux renseignements, notamment sur la mythologie locale et la composition mythographique à l'oeuvre dans ses chants. Un sommaire est placé à l'orée de chaque chant et permet de circuler aisément dans le texte. Des notes accompagnent la lecture, et sont développées, en fin d'ouvrage, par des notes complémentaires. L'ouvrage est en outre enrichi par un Index, en grec et en français.

02/2006

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Critique littéraire

Les Dionysiaques. Tome 6, Chants XIV-XVII, Edition bilingue français-grec ancien

Panopolis, actuelle Akhmîm en Haute-Egypte, était à la fin du IVe siècle de notre ère un centre imprégné d'hellénisme, souvent ardent à défendre le paganisme contre la propagande chrétienne. C'est là qu'est né le poète Nonnos, qui vécut par la suite à Alexandrie. Bien que chrétien, Nonnos fut certainement influencé par les cercles intellectuels de la capitale de l'Egypte, qui furent l'un des derniers bastions du paganisme dans l'orient Romain. Cela peut expliquer qu'il ait composé une grande épopée à la gloire de Dionysos. Les Dionysiaques sont ainsi animées par une vraie foi païenne, faisant une place importante à l'orphisme, aux mystères, à la magie et à l'astrologie. Les chants XIV à XVII du poème, contenus dans le présent volume, relatent une partie de la campagne de l'armée de Dionysos contre les Indiens, guerre qui sert de prototype mythique à celle d'Alexandre. Nonnos adopte dans son récit une esthétique baroque où des épisodes à thématique érotique et bucolique sont insérés dans le récit militaire. Ainsi, le chant XIV s'ouvre sur la fin du catalogue de l'armée de Dionysos et se conclut par le récit de la bataille du lac Astacide où les Indiens boivent l'eau miraculeusement changée en vin. Le chant XVII est quant à lui centré sur la bataille du Taurus. Entre ces récits à tonalité épique, Nonnos intercale l'évocation de la passion d'Hymnos pour la Nymphe Nicaia au chant XV et l'amour de Dionysos pour la même Nymphe au chant XVI. Nicaia, après avoir rejeté et tué Hymnos, succombe à l'ivresse du vin et s'unit au dieu dans son sommeil. Ces épisodes amoureux ne sont pas sans rappeler Ovide ou Apollonios de Rhodes. L'édition des chants XIV à XVII des Dionysiaques dans la Collection des Universités de France comprend le texte grec de Nonnos accompagné de la traduction en français de Bernard Gerlaud. Chacun des chants est précédé d'une notice qui en résume le contenu tout en en précisant les enjeux littéraires.

02/1994

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Critique littéraire

Les Dionysiaques. Tome 7, Chants XVIII-XIX, Edition bilingue français-grec ancien

Ces deux chants racontent la réception de Dionysos chez Staphylos (littéralement : La Grappe), roi d'une Assyrie qui correspond à l'actuel Liban. La mort inopinée de l'hôte fournit le prétexte à des Jeux funèbres musicaux qui s'achèvent sur la métamorphose d'un Silène en fleuve. Plusieurs développements notables s'y rencontrent : une version de la Titanomachie et d'abondantes indications sur la pantomime. Le commentaire, souvent détaillé, s'attache à éclairer ces textes.

01/1992

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Critique littéraire

Les Dionysiques. Tome 3, Chants VI-VIII, Edition bilingue français-grec ancien

Les trois chants des Dionysiaques publiés dans ce volume forment un ensemble capital pour la connaissance de l'art de leur auteur, de la civilisation de l'Antiquité tardive et de la mythologie antique. Les thèmes astrologiques et orphiques brassés dans le chant VI, l'explosion sensuelle et mystique des amours de Zeus et de Sémélé aux chants VII et VIII, la puissante vision du destin de l'Univers qui s'exprime dans l'ensemble, font la qualité de ces trois chants et assurent leur originalité au sein du poème lui-même. Ce volume, le sixième publié dans notre collection après les tomes I-II, IV, VII et IX, présente les mêmes qualités que les autres volumes : sûreté de l'établissement du texte, qualité de la traduction française, grande richesse des préfaces et des notes. Cette édition est, à l'heure actuelle, sans équivalent.

01/1992

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Collection Budé

Sur Les états de cause d'Hermogène. Edition bilingue français-grec ancien

Les scolies attribuées à Sopatros dans un recueil, datant probablement du VIe s. , de divers commentaires au traité d'Hermogène Sur les états de cause, ne sont pas de Sopatros, commentateur du IVe s. , lui-même, mais une reprise parcellaire, au Ve s. , du commentaire de ce dernier, avec des compléments qui sont autant de mises à jour. Depuis Sopatros en effet les commentaires sur le sujet se sont multipliés. On connaît ceux d'Eustathe, de Georges d'Alexandrie, de Syrianus (tous édités aux Belles-Lettres). Pour qui s'intéresse à la question et à la vie intellectuelle de cette époque, il est intéressant de suivre l'approfondissement d'une doctrine alors essentielle. Il faudrait ici parler de cours, plutôt que de commentaires : ils sont l'oeuvre de professeurs soucieux de donner à leurs élèves la maîtrise du discours d'école. Ce que montre surtout le travail du Pseudo-Sopatros, c'est l'effort de clarification, parfois subtile, des concepts, qui est en même temps une éducation de la pensée, et la mise en oeuvre d'un savoir-faire pédagogique.

03/2022

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Critique littéraire

Les Dionysiaques. Tome 9, Chants XXV-XXIX, Edition bilingue français-grec ancien

Les chants XXV à XXIX forment le début du second tome de l'épopée monumentale que Nonnos écrivit au Ve siècle après J-C consacrée à la geste de Dionysos. La narration reprend avec la dernière année de la guerre des Indes : cette "Indiade" apparaît donc comme une réplique de l'Iliade, et Nonnos se présente constamment en rival d'Homère. La diversité des thèmes illustre l'esthétique aux multiples facettes de cette curieuse épopée à la fois savante et barbare parfois héroïcomique. Elle permet de comprendre l'art poétique de l'auteur et ses procédés de composition, souvent méconnus pour avoir été jugés selon les normes de l'épopée traditionnelle.

01/1990

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Critique littéraire

Eschyle Tome 2. Agamemnon. Les Choéphores. Les Euménides, Edition bilingue français-grec ancien

Eschyle est l’«inventeur» de la tragédie attique telle que nous la connaissons : en introduisant un deuxième acteur sur scène, Eschyle bouleverse la scène tragique jusqu’ici réservée à un dialogue entre l’acteur et le choeur. Cependant la vie du «père de la tragédie» ne nous est guère connue. Il serait né aux alentours de 525 à Athènes, dans une famille d’Eupatrides. Eschyle a donc vécu successivement la domination des Pisistratides et les réformes de Clisthène, d’où sans doute son goût pour la question de la justice. Citoyen exemplaire, il a participé aux batailles de Marathon et de Salamine, dont il fait le récit dans Les Perses. Pour des raisons qui nous sont restées ignorées, il quitte Athènes et s’exile à la cour de Hiéron, tyran de Sicile. Ses succès furent nombreux, autant que ses pièces (la tradition lui prête plus de 73 oeuvres), dont malheureusement seules 7 nous sont parvenues. L’édition de Paul Mazon présente en deux volumes les tragédies d’Eschyle. Chaque pièce est précédée d’une notice qui lui est propre. Celle-ci fournit, tous les éléments mythologiques, historiques et philologiques, nécessaires à la bonne compréhension de ces pièces parfois lacunaires. Des notes accompagnent la lecture.

01/1997

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Religion

LE BANQUET. Edition bilingue français-grec

Ecrit durant la petite paix de l'Eglise (vers 260-290), l'ouvrage de Méthode est une imitation du " Banquet " de Platon. Par sa technique littéraire, il s'agit de " mélanges " sur la chasteté. Pourtant, ce n'est pas purement un ouvrage pédagogique, une exhortation à la chasteté, mais un manuel de doctrine chrétienne, une instruction dans la tradition catéchétique, et même un manuel pratique de psychologie et d'anatomie (certains passages expliquent la physiologie de l'accouchement). La présente édition reprend un choix des notes de l'édition de Musurillo dans " Ancient Christian Writers " avec une introduction en grande partie nouvelle. Le texte critique et la traduction sont nouveaux.

10/1962

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Littérature étrangère

Destins brisés. Edition bilingue français-grec

Avec le temps, ils étaient devenus plus qu'amis. Nikos s'était laissé pousser une petite moustache qui lui seyait bien. L'après-midi, à son retour de tournée, il remettait à M. Garyfallos les recettes de la journée et tous deux emplissaient les registres. Puis, quand il faisait sombre, ils descendaient sur la plage, prenaient une glace à l'Astoria, en haut dans la véranda, ou se rendaient au club de l'Association des amis des sports et de la musique, et jouaient au trictrac, aux échecs. Ils échouaient souvent pour finir dans une petite taverne un peu à l'écart, fréquentée par quelques copains, surtout des jeunes, et là Nikos, au premier petit verre, devenait gai, se levait et dansait le zeïbékiko ou racontait des histoires tirées de sa vie...

03/1997

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Philosophie

Esquisses pyrrhoniennes. Edition bilingue français-grec

Diogène Laërce rapporte l'opinion selon laquelle le premier des sceptiques était Homère ; il dit ainsi, avec ses mots de doxographe, que le scepticisme suit la philosophie " comme l'ombre suit le corps ". Or le seul exposé complet de cet envers du rationalisme grec à nous être parvenu est celui de Sextus Empiricus, et les " Esquisses pyrrhoniennes ", petite somme de philosophie sceptique du IIe siècle de notre ère, sont l'une des clefs du penser antique. Lorsque les " Esquisses " furent traduites par Henri Estienne en 1562, on y reconnut immédiatement l'un des références de la pensée nouvelle. De cette œuvre, trop dédaignée des spécialistes jusqu'à une date récente (il n'en existait même plus en librairie de traduction française), on donne ici le texte intégral accompagné d'un glossaire philosophique.

10/1997

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Religion

CONTRE HIEROCLES. Edition bilingue français-grec

On sait que, dans l'Antiquité, la persécution de Dioclétien fut une des plus violentes qu'aient eu à subir les chrétiens, mais aussi qu'elle se termina par la reconnaissance officielle de leur religion. La " grande persécution " était en quelque sorte l'ultime combat du paganisme dans un monde pour une large part christianisé. Ces circonstances expliquent sans doute la tournure singulière que prend alors la polémique antichrétienne. Les persécuteurs eux-mêmes se joignent aux polémiste : ainsi Sossianus Hiéroclès, gouverneur de Bithynie et préfet d'Egypte pendant la persécution, se dit l'" Ami de la Vérité " pour démontrer aux chrétiens leurs erreurs. Bien plus, apologiste du paganisme, il exalte, en face du Christ et des récits évangéliques, l'" homme divin " dont Philostrate avait écrit la vie et auquel certaines villes d'Asie rendent un culte : Apollonius de Tyane. C'est contre cet aspect persuasif de la polémique antichrétienne que réagit vigoureusement Eusèbe de Césarée, et il met, au service d'une cause qui prend une importance particulière en Orient, un style incisif auquel nous avait peu habitués l'auteur de l'Histoire ecclésiastique ou de la Préparation évangélique. Au moment où l'Eglise sort victorieuse du combat qu'elle soutenait depuis ses origines - mais où il lui reste beaucoup à faire pour extirper des esprits la croyance dans les pouvoirs des divinités païennes - le Contre Hiéroclès reflète le conflit, toujours actuel, entre les séductions du monde et la Révélation divine.

12/1986

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Critique littéraire

Histoire des animaux. Tome 1, Livres I à IV, Edition bilingue français-grec ancien

L'Histoire des animaux est l'ouvrage le plus long du Corpus aristotelicum. Il est aussi l'un des traités biologiques les plus célèbres du Stagirite : dès l'Antiquité, il figure dans toutes les listes d'ouvrages d'Aristote, fut l'une des sources majeures de Pline l'Ancien et inspira Plutarque. L'Histoire des animaux aurait été composée entre 347 et 342, en tous les cas avant la Génération des animaux et Des Parties des animaux, auxquels il fournit la matière principale. En effet, L'Histoire des animaux ne vise pas l'explication c'est l'objet des deux autres traités cités mais la description du monde animal, terrestre, maritime et céleste. Il constitue pour nous un formidable témoignage des connaissances zoologiques d'alors et de l'inépuisable puissance d'observation de son auteur. La présente édition regroupe en trois tomes les IX livres de l'Histoire des animaux, ainsi que le livre X Sur la Stérilité qui en faisait sans doute partie. L'introduction du tome I replace l'Histoire des animaux dans l'oeuvre d'Aristote et fait le point des différentes hypothèses relatives à la datation, notamment celle de Werner Jaeger. La composition du texte ainsi que ses sources sont étudiées, de même que le style du traité. L'histoire de la tradition manuscrite est relatée en détail. Le texte est accompagné de notes, approfondies en fin d'ouvrage, par des notes complémentaires. 3 Tomes. Texte établi et traduit par Pierre Louis.

01/1999

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Poésie

Poésies. Edition bilingue français-ancien français

La poésie de François Villon est double : à côté d'une philosophie optimiste et d'un rire tout rabelaisien se déploie la satire grinçante d'un homme que le désespoir menace. Oscillant entre sa vision carnavalesque de l'existence et son obsession de la mort, cet excellent artisan du vers use d'un mélange de bouffonnerie et de gravité, d'ironie et de pathétique, de grossièreté et de délicatesse. Il rit, il pleure. Cette ambiguïté rend compte de l'incertitude du monde : à ses yeux, il est quasiment impossible d'appréhender la réalité, les êtres humains et le langage, qui gardent leur opacité. Face à ces apparences trompeuses, le texte littéraire devient le lieu de la métamorphose du réel : masques, changements de rôles et animalisation des hommes bouleversent les normes et triomphent des angoisses. Pour autant, Villon n'est pas dupe : le rire libère, mais il ne dure pas ; la fête est là, mais la fête finira.

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Critique littéraire

Cligès. Edition bilingue français-ancien français

Rédigé vers 1176, après Erec et Enide, avant Yvain, Lancelot et Perceval, Cligès n'est pas, contrairement à ces quatre récits, un roman arthurien : les deux héros, Alexandre et son fils Cligès, sont Grecs et vivent à Constantinople. Chrétien les fait évoluer entre Constantinople, leur patrie, et la Bretagne du roi Arthur, en un va-et-vient perpétuel entre l'Est et l'Ouest, entre l'Occident et l'Orient, réunis en la personne de Cligès, petit-fils de l'empereur de Constantinople et petit-neveu du roi Arthur. Dans ce cadre oriental, Chrétien entrelace une histoire d'amour calquée sur la légende de Tristan et Iseut et le conte de la fausse morte qui abuse son mari pour fuir avec son amant, en exploitant très ostensiblement toutes les ressources de la rhétorique. Les meneurs du jeu ne sont pas les amants, Cligès et Fénice, mais leurs serviteurs, Thessala la magicienne et jean l'architecte, deux maîtres dans l'art de l'artifice et de l'illusion, dont les talents peu communs sont à l'image des pouvoirs quasi magiques de la création littéraire.

04/2006

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Critique littéraire

Perceval. Edition bilingue français-ancien français

Perceval ou le conte du Graal est un roman fondateur en Occident. Il a illuminé de sa construction, ses couleurs, ses personnages, son autorité, l’architecture de tous nos romans. Le livre que nous lui consacrons aujourd’hui est un hommage à la légende arthurienne, à Chrétien de Troyes, aux fondations de notre littérature. Une fois son mécanisme déployé, ce volume majestueux présente sous la forme d’un lutrin ou d’un retable 19 longs extraits bilingues de Perceval illustrés par Francesco Barbieri. Le dessin fin, précis et mystique de l’artiste donne des clés pour comprendre le texte de Chrétien de Troyes autant qu’il nous interroge sur nos blessures intimes, nos peurs viscérales et nos aspirations les plus profondes… Ce mariage entre le texte et l’image est une fusion entre l’esprit et la lettre qui plonge le lecteur dans un Moyen Âge à la fois vivant et fantasmé.

11/2013

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Critique littéraire

Commentaire sur l'Art d'Hermogène. Edition bilingue français-grec ancien

Le Sopatros auteur d'un commentaire sur l'Art d'Hermogène n'a pas été identifié. Un rapprochement de cette oeuvre critique avec les autres commentaires sur le même sujet à la même époque indique qu'elle a été écrite vers le milieu du IVe s. ap. J. -C. Le commentaire de Sopatros est intéressant pour la doctrine et son histoire. Le sujet abordé est lui-même important : qu'il s'agisse de juger ou de délibérer, on en revient toujours à ces fondamentaux que sont les états de cause, dont l'exposé est en dernier lieu celui qu'a proposé Hermogène au IIe s. ap. J. -C. et qu'ont enrichi ses commentateurs et continuateurs jusqu'à la fin de l'époque byzantine. L'étude de Sopatros est menée sous la forme de scolies. Il reprend successivement des passages du traité hermogénien, qu'il cite (lemmes). Il approuve ou critique, interprète, corrige et propose lui-même des compléments doctrinaux. D'où un progrès certain de la doctrine. Sopatros n'est pas le premier commentateur d'Hermogène, mais il est le premier dont le commentaire complet nous est parvenu. Cela fait de son ouvrage une référence pour l'exégèse des nombreux commentaires qui ont suivi le sien, et une étape bien définie dans l'évolution de la théorie des Etats de cause, toujours actuelle et si importante dans la pratique de l'art oratoire.

12/2019

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Critique littéraire

Le Roman de Chairéas et Callirhoé. Edition bilingue français-grec ancien

Longtemps présenté comme un auteur tardif, Chariton est aujourd'hui considéré comme le premier auteur de roman dont nous aurions conservé le texte. Homme de lettres, il serait originaire d'Aphrodisias et aurait vécu au IIème siècle. Le Roman de Chairéas et de Callirhoé est la seule ouvre que nous lui connaissons et relate, selon le style sobre, simple et plein d'humour de l'auteur, "une histoire d'amour qui est arrivée à Syracuse". Ce pathos erotikon est le prétexte à un voyage dans tout le monde méditerranéen, de Syracuse jusqu'à Babylone en passant par Milet et l'Euphrate. La présente édition offre une étude approfondie de ce genre protéiforme et complexe qu'est le roman, et plus encore le roman grec. L'introduction fait en outre le point sur les connaissances relatives à Chariton, et notamment ses dates. Une analyse du roman, sous la forme d'un tableau, met en relief les passages qui se répondent, tandis que sont proposées de nombreuses pistes pour le commentaire littéraire. La tradition du texte et les principes de l'édition sont amplement détaillés, et assortis d'un index, en grec, des noms propres et des principaux thèmes, ainsi que d'une carte retraçant les périples de Callirhoé et de Chairéas.

11/2002

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Critique littéraire

Tragédies. Tome 2, Hippolyte, Andromaque, Hécube, Edition bilingue français-grec ancien

L'Antiquité grecque était prolixe en légende, même à propos de ses poètes. Ainsi on racontait qu'Euripide était né le jour même où Eschyle combattait à Salamine et que Sophocle triomphait au péan. Pourtant, à la différence de ces deux illustres prédécesseurs, l'auteur d'Hippolyte ne connut guère la faveur populaire. Il n'obtint à Athènes que quelques fois le premier prix et s'exila, à la fin de sa vie, à Pella, auprès du roi Archélaos, en partie pour fuir les quolibets de ses concitoyens, notamment d'Aristophane. Sa gloire fut en grande partie posthume, grâce à son fils Euripide le jeune, qui consacra la majorité de son talent à faire jouer les pièces de son père. Si Euripide a écrit plus de 90 pièces ainsi que des poèmes lyriques et des élégies, seules 19 de ses pièces nous sont parvenues, en comptant l'énigmatique Rhésos. L'édition de Louis Méridier rassemble en deux volumes Le Cyclope, Alceste, Médée, Les Héraclides, Hippolyte, Andromaque et Hécube. La riche introduction du tome I fournit une biographie commentée et mise en question, de l'auteur, ainsi qu'une présentation minutieuse de l'histoire, complexe, des manuscrits. Chaque oeuvre est en outre précédée d'une notice proposant de judicieuses pistes de lecture, notamment quant au genre de la pièce ainsi que de son argument. Enfin, des notes accompagnent et éclairent la lecture. Tome I : Le Cyclope, Alceste, Médée, Les Héraclides, Tome II : Hippolyte, Andromaque, Hécube.

05/1998

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Critique littéraire

Bibliothèque. Tome 1, Codices 1-83, Edition bilingue français-grec ancien

Lettre à Tarasius 1 Théodore, 2 Adrien, 3 Nonnosos, 4 Théodore d'Antioche, 5 Sophronios, 6-7 Grégoire de Nysse, 8 Origène, 9-13 Eusèbe, 14 Apollinaire, 15-20 Synodes, 21 Philopon, 22 Théodose, 23 Conon, 24 Sur Philopon, 25 Jean Chrysostome, 26 Synésius, 27 Eusèbe, 28 Socrate de Constantinople, 29 Evagre, 30 Sozomène, 31 Théodoret de Cyr, 32 Athanase, 33 Justus, 34 Africanus, 35 Philippe, 36 Livre du Chrétien, 37 Sur la politique, 38 Théodore, 39 Eusèbe, 40 Philostorge, 41 Jean d'Egée, 42 Basile, 43 Philopon, 44 Philostrate, 45 Andronicianus, 46 Théodoret de Cyr, 47-48 Josèphe, 49 Cyrille, 50 Nicias, 51 Hésychius, 52 Synode de Sidè, 53-54 Synode contre Pélage et Céleste, 55 Philopon, 56 Théodoret, 57 Appien, 58 Arrien, 59 Synode du chêne, 60 Hérodote, 61 Eschine, 62 Praxagoras, 63 Procope, 64 Théophane, 65 Théophylacte, 66 Nicéphore, 67 Serge, 68 Céphalion, 69 Hésychius, 70 Diodore, 71 Dion Cassius, 72 Ctésias, 73 Héliodore, 74 Thémistius, Lesbonax, 75 Philopon, 76 Josèphe, 77 Eunape, 78 Malchus, 79 Candidus, 80 Olympiodore, 81 Théodore, 82 Dexippe, 83 Denys d'Halicarnasse

01/1959

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Critique littéraire

Antiquités romaines. Tome 6 Livre VI, Edition bilingue français-grec ancien

Avec le livre VI de ses Antiquités Romaines, Denys d'Halicarnasse, historien grec et professeur de rhétorique de la période augustéenne, entreprend le récit des événements qui eurent lieu au cours des années 497 à 493, selon la chronologie adoptée par l'auteur (qui diffère légèrement de celle adoptée par Tite-Live). Cette période, qui s'étend sur cinq consulats, est marquée par les deux événements majeurs que sont la bataille du lac Régille opposant Rome aux cités latines et la sécession de la plèbe sur le mont Sacré, laquelle aboutit à l'institution du tribunat de la plèbe. La victoire des Romains au lac Régille marque l'échec définitif de la famille royale des Tarquins, alliés aux cités latines, pour reprendre le pouvoir à Rome. Le vieux roi achèvera par la suite sa vie, exilé dans la cité campanienne de Cumes. La seconde section du livre est centrée sur la montée progressive des tensions entre plèbe et patriarcat à Rome. Le soulèvement de la plèbe est présenté comme un drame qui s'achève par le discours de Menenius Agrippa, morceau d'éloquence comprenant la célèbre allégorie des membres et de l'estomac. Denys a recours pour décrire le conflit interne à la cité romaine à des concepts hérités de la pensée grecque. Ainsi, la sécession de la plèbe est décrite comme une stasis qui rappelle le récit des massacres fratricides des Corcyréens durant l'été 427 avant J. -C. chez Thucydide. L'édition du tome VI des Antiquités Romaines de Denys d'Halicarnasse dans la Collection des Universités de France comprend le texte grec de l'historien accompagné de la traduction de Jacques-Hubert Sautel. Le texte est précédé d'une riche introduction dans laquelle sont abordés divers aspects intéressants de l'oeuvre de l'historien, tels que le personnel politique présent dans le récit, le vocabulaire employé pour décrire les événements politiques et l'intérêt historique et littéraire de l'oeuvre. Enfin, le lecteur trouvera à la fin de cette notice un exposé de la tradition manuscrite du texte ainsi que des principes qui ont régi son édition.

05/2016

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Critique littéraire

Bibliothèque historique. Tome 15 Livre XX, Edition bilingue français-grec ancien

Le XXème livre est le dernier de la Bibliothèque historique que nous ayons conservé dans son intégralité. Centré sur les personnages d'Agathocle et de Démétrios Poliorcète, il rapporte l'histoire du bassin méditerranéen entre 310 et 302 av. J. -C. A l'ouest, le tyran de Syracuse Agathocle, pour chasser les Carthaginois de Sicile, entreprend en Libye une expédition audacieuse contre Carthage ; celle-ci se solde par un échec et Agathocle, rentré en Sicile, cherche avec brutalité à asseoir sa domination sur l'ensemble des cités de l'île. A l'est, après la paix conclue par les Diadoques en 311, Antigone, aidé par son fils Démétrios, travaille à s'assurer la maîtrise des îles et des côtes égéennes et égyptienne : les grands moments de cette entreprise sont la bataille de Salamine de Chypre, l'expédition d'Egypte et le siège de Rhodes. Cette tentative provoque une coalition des Diadoques contre Antigone et la préparation de la bataille d'Issos qui verra la mort d'Antigone en 301. Dans l'aire italienne, très faiblement représentée dans ce livre, les principaux combats de la deuxième guerre samnite sont brièvement évoqués.

05/2018

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Critique littéraire

Bibliothèque. Tome 2, codices 84-185, Edition bilingue français-grec ancien

84 Denys d'Halicarnasse, 85 Héraclianus, 86 Jean Chrysostome, 87 Achille Tatius, 88 Synode de Nicée, 89 Préface à Eusèbe, 90 Libanius, 91-93 Arrien, 94 Jamblique, 95 Jean de Scythopolis, 96 Georges d'Alexandrie, 97 Phlégon, 98 Zosime, 99 Hérodien, 100 Hadrien, 101 Victorinus, 102 Gélase, 103-105 Philon, 106 Théognoste, 107 Basile, 108 Théodore, 109-111 Clément d'Alexandrie, 112-113, Clément de Rome, 114 Leucius Charinus, 115 Contre les Juifs. Métrodore, 116 Sur la fête de Pâques, 117 Pour Origène, 118 Pamphile et Eusèbe, 119 Piérius, 120 Irénée de Lyon, 121 Hippolyte, 122-124 Epiphane, 125 Justin, 126 Clément, 127 Eusèbe, 128 Lucien, 129 Lucius de Patras, 130 Damascius, 131 Amyntianus, 132-135 Palladius, 136 Cyrille, 137-138 Eunomius139-140 Athanase, 141-143 Basile, 144-145 Helladius, 146-148 Lexiques, 149 Pollion, 150 Julien, 151 Timée, 152 Elius Denys, 153 Pausanias, 154 Boethos, 155-156 Lexiques, 157 Moeris, 158 Phrynichos, 159 Isocrate, 160 Choricius, 161 Sopatros, 162 Eusèbe, 163 Vindanius, 164 Galien, 165 Himérius, 166 Antoine Diogène, 167 Stobée, 168 Basile, 169 Cyrille, 170 Préchristianisme, 171 Eustrate, 172-174 Jean Chrysostome, 175 Pamphila, 176 Théopompe, 177 Théodore d'Antioche, 178 Dioscoride, 179 Agapius, 180 Jean Lydus, 181 Damascius, 182 Eulogius, 183-184 Eudocie, 185 Denys d'Egée

01/1960

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Critique littéraire

Bibliothèque. Tome 3, Codices 186-222, Edition bilingue français-grec ancien

186 Conon, Pseudo-Apollodore, 187 Nicomaque de Gérasa, 188 Alexandre de Myndos, Protagoras, 189 Sotion, Nicolas, Acestoridès, 190 Ptolémée Héphestion, Aristonicos de Tarente, 191 Basile, 192-195 Maxime le Confesseur, 196 Saint-Ephrem, 197 Cassien, 198 Vies de saints, 199 Jean Moschus, 200 Marc le Moine, 201, Diadoque de Photicé, Nil d'Ancyre, 202 Hippolyte, 203-205 Théodoret de Cyr, 206-207 Procope le Sophiste, 208, Eulogius, 209 Dion de Pruse, 210 Césaire de Nazianze, 211, Denys d'Egée, 212, Enésidème, 213 Agatharchide, 214 Hiéroclès, 215 Philopon, 216-219 Oribase, 220 Théon d'Alexandrie, 221 Aetius d'Amida, 222 Job

01/1962

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Critique littéraire

Tragédies. Tome 6, 1e partie, Oreste, Edition bilingue français-grec ancien

L'histoire tragique des Atrides s'achève par celle d'Oreste. Pour venger le meurtre de son père Agamemnon, Oreste, à l'instigation de sa soeur, Electre, tue sa mère Clytemnestre et l'amant de celle-ci, l'usurpateur Egisthe. Une fois son forfait accompli, Oreste est poursuivi par les odieuses déesses du remord, les Erinyes. Celles-ci pardonnent au criminel et deviennent les Euménides, les bienfaisantes. Voilà pour le mythe, tel qu'il fut relaté, entre autres, par Eschyle et Euripide lui-même, dans une autre pièce Electre. L'angle d'approche choisi par le dramaturge est, dans Oreste, joué probablement en 408, bien particulier : l'action commence après le crime, alors qu'Oreste est en proie à la folie et n'a pas encore été absout ni par les dieux, ni par lui-même. La tension dramatique est maintenue tout au long de la pièce, que ce soit lors du procès qui condamne Oreste, Pylade et Electre, ou lors de l'enlèvement d'Hermione. Seule l'arrivée impromptue d'Apollon apporte le dénouement à une action que l'auteur rechigne à apaiser. L'intensité de la tension dramatique, sa violence psychologique ont fait d'Oreste un des plus grands succès du dramaturge dès l'Antiquité. Oreste constitue, avec Les Bacchantes, le VIème tome des Tragédies d'Euripide. Notre édition ayant choisi de rassembler ces deux pièces consacrées à la folie. La notice introductive replace le texte dans la vie de l'auteur et dans la période historique : le long éloge de la paix par Apollon prenant toute son importance dans le contexte des guerres contre Sparte. Les sources littéraires, Eschyle bien sûr, mais aussi Sophocle, sont analysées en détail et assorties de judicieuses pistes de lecture. L'ouvrage enfin est accompagné de notes qui donnent tous les renseignements, notamment mythologiques, nécessaires à la lecture. Tome VI. 1ère partie.

01/1999

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Critique littéraire

Bibliothèque historique. Tome 11 Livre XVI, Edition bilingue français-grec ancien

Le récit de Diodore couvre les années 359/8 à 336/5, qui correspondent au règne de Philippe II en Macédoine. Mais une grande partie du livre est consacrée à la Sicile, Diodore relatant successivement la destruction par Dion de la tyrannie établie à Syracuse par Denys l'Ancien, puis l'intervention des Corinthiens et de leur émissaire, Timoléon, pour mettre fin au désordre général qui régnait dans l'île depuis la mort de Dion. C'est l'occasion pour Diodore de rappeler comment Agyrion, sa patrie, fut alors refondée et peuplée de colons grecs, dont il descendait à coup sûr. En veine de confidences, il signale que, à l'époque où il écrivait, les Siciliens avaient reçu la citoyenneté romaine, ce qui implique que le livre XVI fut récrit quelques années après la défaite de Sextus Pompée en 36 av. J. -C. Source essentielle pour l'histoire de la Sicile, le livre XVI offre également le seul récit conservé de la reconquête de la Phénicie et de l'Egypte par le Roi des Perses, Artaxerxès III. On constate ainsi que, à la veille des conquêtes d'Alexandre, les Perses avaient recouvré une puissance militaires compromise par les révoltes satrapiques. La moitié environ du livre est consacrée aux affaires de Grèce, en particulier à la guerre de Phocide, allumée par les Thébains qui, incapables d'exercer une hégémonie acquise à l'époque de Pélopidas et d'Epaminondas, poussèrent à bout les Phocidiens et les Spartiates, auxquels les Athéniens apportèrent leur soutien. C'est à la faveur de cette "guerre Sacrée" que Philippe, qui avait réussi à redresser la situation dans son royaume, intervint dans les affaires de la Grèce comme pieux défenseur du dieu de Delphes. Récompensé par la divinité, Philippe vole désormais de succès en succès et, vainqueur des Thébains et des Athéniens à Chéronée, il prépare une expédition en Asie Mineure. C'est alors que le Destin intervient, puisqu'il périt assassiné, laissant la place à son fils Alexandre. En 95 chapitres, Diodore ne pouvait que survoler tant d'événements importants, et il n'a retenu que ce qui pouvait encore intéresser ses contemporains. Il est compréhensible que, s'adressant d'abord à un public sicilien et italien, il ait accordé une place importante à la Grèce d'Occident. Il est toutefois clair que ce public témoignait toujours de l'intérêt pour les grands épisodes de l'histoire de la péninsule balkanique et de la Grèce d'Asie. On mesure ainsi le double intérêt de l'oeuvre de Diodore : d'un côté, nous trouvons chez cet auteur des informations tirées d'oeuvres perdues ; de l'autre, nous pouvons apprécier la culture des hommes de sa génération et de son milieu : il apparaît que Diodore, qui avait suivi l'enseignement des rhéteurs, connaissait les oeuvres des orateurs attiques, en particulier celles de Démosthène et de Lycurgue.

02/2016