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Le parti socialiste unifié. Histoire et postérité

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Sociologie politique

Le creux de la résistance ouvrière est derrière nous. Le Parti socialiste des travailleurs regarde vers l’avant

Une longue retraite de la classe ouvrière et des syndicats a pris fin, tandis que les capitalistes et leurs partis imposent leur crise aux travailleurs. De plus en plus de travailleurs, de tous âges, couleurs de peau et des deux sexes, disent : "Ca suffit ! " Ils ont commencé à répondre en utilisant leur force collective. Ce livre, fruit du travail syndical et politique des membres et partisans du Parti socialiste des travailleurs, décrit ce que peuvent faire les travailleurs qui ont une conscience de classe. Il décrit la voie pour forger un parti des travailleurs basé sur des syndicats combatifs. Et une avant-garde prolétarienne de masse qui pourra diriger la lutte pour mettre fin au règne capitaliste et ouvrir un avenir pour l'humanité. L'ordre mondial imposé par les vainqueurs du massacre interimpérialiste de la deuxième guerre mondiale s'écroule avec des effets explosifs pour les exploités du monde entier.

05/2023

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Sciences politiques

Cuba est-il socialiste ?

Recherches pratiques sur la mortalité prématurée sous le rapport médical, ou La vérité sur les causes et les désastres du choléra-morbus épidémique et autres maladies en ce qu'il peut y avoir de factice et d'exagéré,... . Tome 1 / par le Dr Fremaux... Date de l'édition originale : 1864 Sujet de l'ouvrage : Choléra Contient une table des matièresAvec mode texte Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

03/1970

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Economie politique

Capitalisme, socialisme et démocratie

La société capitaliste est vouée à la décomposition. Inévitablement. Et non moins inévitablement, un type socialiste de société va émerger. C'est Schumpeter, le frère ennemi de Keynes qui le démontre dans ce livre culte - et comme le dira l'un de ses étudiants, "Schumpy is just wonderful" !

10/2023

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Histoire internationale

LE NATIONAL-SOCIALISME ET LA SOCIETE ALLEMANDE. Dix essais d'histoire sociale et politique

" L'histoire de la République de Weimar, et du passage conscient à des formes autoritaires de gouvernement qui menèrent inévitablement à la dictature national-socialiste, est de plus en plus perçue comme un paradigme des menaces que le changement technique et social fait peser sur l'ordre démocratique ". Cette réflexion, tirée de la conclusion du dernier chapitre de cet ouvrage, éclaire l'œuvre et la pensée de Hans Mommsen. Historien de grand renom, il a exercé une forte influence dans l'historiographie contemporaine par la profondeur de ses analyses sur le nazisme et l'Allemagne du XXe siècle . La traduction française d'une sélection de ses articles les plus significatifs offre une excellente opportunité de découvrir ou de relire une œuvre originale, emblématique de la nouvelle histoire sociale allemande, née dans les années 1960. Qu'il s'intéresse à la bourgeoisie allemande de la fin du XIXe siècle et de la République de Weimar ou à l'évolution de l'Allemagne fédérale, à l'étude du parti nazi ou à celle des résistances au nazisme, c'est toujours une même démarche qu'il met en œuvre : le souci de privilégier l'examen des forces sociales plutôt que les discours idéologiques, la volonté de mettre l'accent sur les processus et les dynamiques temporelles plutôt que de s'abandonner à une vision " essentialiste " du nazisme, ou pire encore, de l'Allemagne et des Allemands. Henry Rousso

05/1998

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Littérature française

Le mouvement socialiste en Europe, les hommes et les idées

Notre-Dame d'el Pilar, par Mme la Ctesse Adélaïde-Charlotte Woldemar.... Tome 1Date de l'édition originale : 1841Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces œuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces œuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.Pour plus d'informations, rendez-vous sur sur le site hachettebnf.frhttp://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5629323t

01/2013

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Histoire internationale

Nazisme et révolution. Histoire théologique du national-socialisme, 1789-1989

Il faut partir de la révolution française pour comprendre l'épanouissement du nazisme en Allemagne et, hélas, son invraisemblable postérité. Cette thèse, iconoclaste, Fabrice Bouthillon la démontre, grâce à une érudition époustouflante et une plume allègre, dans un livre qui fera date. C'est en effet la Révolution qui a séparé la Gauche de la Droite, créant ainsi dans toute l'Europe une déchirure politique qui, malgré l'oeuvre unitaire de Bismarck, n'était en fait à la veille de 1914 pas plus surmontée en Allemagne qu'en France. La défaite de 1918, refusée et même niée par beaucoup, a porté à vif la déchirure allemande. Parce qu'il prétendait réconcilier une valeur de Droite, le nationalisme, avec une valeur de Gauche, le socialisme, le nazisme s'est offert aux Allemands comme la solution, paradoxalement centriste, à ce problème lancinant de la réfection de l'unité nationale, en faisant confluer ces deux héritages sur la personne d'un meneur charismatique. Plus fort encore, Hitler, jusqu'au moment de rédiger son testament politique, est resté dans la ligne de ce centrisme, comme s'il entendait ménager l'avenir.

01/2011

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Sciences politiques

Le lion et la licorne. Socialisme et patriotisme

Alors que les avions allemands bombardent incessamment Londres, Orwell livre ses réflexions sur la situation britannique et en vient à la conclusion suivante : la seule manière de résister au nazisme et au communisme totalitaires, c'est de défendre une révolution socialiste et patriote au Royaume-Uni. Dans l'un de ses essais les plus importants, Orwell s'en prend au système de classe britannique dépassé et vieilli, alliance entre aristocratie dépassée voire idéologiquement compromise avec le nazisme, uniquement soucieuse de ses intérêts de classe, et intellectuels défaitistes, antipatriotes et souvent sympathisants soviétiques. Il plaide à la place pour un socialisme démocratique typiquement anglais, fondé sur la longue histoire de l'Angleterre et les vertus du peuple britannique, unifiant élites et peuple dans un système plus juste et plus égalitaire, dont "Le lion et la licorne" , figures héraldiques du blason royal, forment le symbole le plus expressif.

06/2022

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Histoire des idées politiques

Dialectique de la modernité et socialisme indo-américain. Essais d'histoire intellectuelle

Dans cet ouvrage, l'auteur analyse, dans une perspective interdisciplinaire, plusieurs inflexions de la tradition de la pensée critique. Dans ce recueil d'essais, l'auteur y aborde plusieurs thématiques comme le tournant décolonial, la découverte du sujet indigène dans l'uvre du théoricien péruvien José Carlos Mariátegui (1894-1930) ou encore le lien entre théologie et marxisme dans la pensée du philosophe allemand Walter Benjamin. Egalement, il examine un contrepoint entre le projet de l'Ecole de Francfort et la philosophie de la libération, mais aussi la lecture du Capital de Marx à partir des contributions de certains théologiens de la libération d'Amérique latine. Le travail de Martínez Andrade a un double objectif : d'une part, il insiste sur l'importance du marxisme humaniste dans le développement de la pensée critique et, d'autre part, il met en évidence certaines caractéristiques sociopolitiques de la culture contemporaine (le rôle de la mode, la catastrophe environnementale, la présence d'utopies concrètes ou encore la nécropolitique).

02/2023

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Esotérisme

La religion de cristal et le socialisme libéral

Cet essai propose une nouvelle religion et un nouveau paradigme économique. La Religion de Cristal est une nouvelle religion qui se fonde non pas sur la foi mais sur le savoir et la connaissance liés à l'Ame. Pour ce faire, elle propose une carte de l'Ame et explicite les principes et les forces qui sont à l'oeuvre. La dynamique de l'Ame est aussi ce qui est à la base d'une théorie de l'Histoire, fondée sur des cycles d'une durée définie à différentes échelles et qui déterminent les différents âges de l'Histoire. Ce qui amène tout naturellement à montrer que nous vivons actuellement dans un Nouvel Age, qui a débuté en 1968. La théorie permet également d'identifier les tendances des prochaines années. Le Socialisme Libéral est le nom choisi pour identifier le nouveau paradigme économique, qui est nécessaire pour permettre l'avènement du Nouvel Age, dont le principe directeur est l'exercice de la Liberté en respectant l'Harmonie Universelle grâce à la Sagesse. Mais comment vivre en Harmonie si le paradigme économique actuel – le Capitalisme – pousse structurellement tout un chacun à la compétition perpétuelle, à la rivalité, et à la raréfaction de l'emploi ? Le Socialisme Libéral a pour but de créer un système économique dont le moteur structurel est la maximisation de l'emploi. Ceci est la condition nécessaire, bien que non suffisante, à l'exercice de la Liberté dans le cadre de l'Harmonie Universelle.

03/2021

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Histoire de France

Jean, Jules, Prosper et les autres. Les socialistes indépendants en France à la fin du XIXe siècle

À la fin du XIXe siècle, le socialisme français est divisé en organisations rivales avec à leurs côtés des militants qu'on dit " indépendants ". Pour les comprendre, il faut remonter aux débuts de l'Association Internationale des Travailleurs, aux derniers feux du second Empire. Dans les années 1880, ils animent Le Cri du Peuple, La Bataille et La Revue Socialiste en s'aidant des vieux réseaux de l'AIT, de la Commune de Paris et des années d'exil. Pourtant, le poids politique d'un Vallès ou d'un Malon reste bien marginal. Dans la décennie suivante, les enjeux électoraux deviennent primordiaux et exigeaient une étude complète et renouvelée des scrutins de 1889, 1893 et 1898. La victoire socialiste lors des législatives de 1893 est surtout celle des socialistes indépendants; le programme de Saint-Mandé, accepté par la plupart des partis socialistes est une initiative de Millerand et la volonté d'unité de Jaurès est désormais primordiale. Loin des querelles qui déchiraient le vieux mouvement ouvrier français, ils apportent une efficacité nouvelle. On les a dit réformistes, anti-marxistes, fédéralistes, idéalistes..., plaquant sur des milliers de militants l'image de quelques leaders. La réalité est plus complexe: au croisement du mouvement ouvrier et des radicaux pour les uns, à l'extrême gauche pour d'autres, ces socialistes indépendants ont avant tout été le reflet de la diversité du mouvement ouvrier français.

01/2011

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Droit

Montcalm devant la postérité, étude historique

Montcalm devant la postérité : étude historique / par Edmond Falgairolle,... Date de l'édition originale : 1886 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

03/2020

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Histoire de France

Pour être socialiste

Ecrit au sortir de la Première Guerre mondiale, ce court texte est un message d'espoir adressé aux jeunes générations qui, grâce aux valeurs de fraternité et de générosité du socialisme, pourront construire une société plus juste dans laquelle les hommes de demain vivront sous le régime de la solidarité et de l'égalité. "Le socialisme est né du contraste, à la fois scandaleux et désolant, entre le faste des uns et le dénuement des autres, entre le labeur accablant et la paresse insolente". Le socialisme est donc une morale, le socialisme est un humanisme, et c'est cette leçon magistrale que nous livre Léon Blum.

04/2012

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Sciences politiques

Les socialistes, les juifs et Israël. De la question juive à la question d'Israël

Les rapports du socialisme avec la question juive ont beaucoup évolué. Au début, au milieu du XIXe siècle, ses précurseurs censés libérer le monde de ses préjugés et de ses injustices, étaient massivement antisémites. Pour eux, les juifs ne pouvaient être que des banquiers, des profiteurs ou des exploiteurs. Ils se sont ainsi montrés incapables de dépasser les caricatures issues du passé. L'Allemand Bebel, dirigeant de la deuxième Internationale socialiste, a fort justement qualifié cette vision du monde de "socialisme des imbéciles". Le vingtième siècle a détourné les socialistes de l'antisémitisme. C'est d'abord le choc de l'affaire Dreyfus qui fait évoluer Jaurès, alors que Jules Guesde reste persuadé que cette affaire ne concerne pas la classe ouvrière. Puis les juifs eux-mêmes se sont saisis de cette question et ont donné naissance au sionisme, privilégiant la terre d'Israël, ou au "bundisme", ce socialisme juif privilégiant la classe sociale plutôt que la terre. Cet essai suit les parcours des grandes voix socialistes françaises, de Jaurès à Blum, en passant par Mollet et Mitterrand, dernières figures du socialisme examinées ici. Il analyse la lente évolution de chacune de ces personnalités et, pour cela, il s'appuie sur une documentation nombreuse. Du sionisme tranquille de Léon Blum à la lune de miel voulue par Guy Mollet, l'ami inespéré, on en arrive à la question palestinienne ouverte par François Mitterrand, vrai ou faux ami d'Israël. Aujourd'hui, le désamour entre l'Etat d'Israël et le socialisme semble s'être installé durablement au profit d'une autre passion qui considère Israël comme un intrus parmi les nations. Avant eux, d'autres avaient jugé que les juifs étaient des intrus parmi les hommes. L'antisionisme a-t-il rejoint l'antisémitisme ?

04/2021

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Philosophie

Auguste Comte, postérité épistémologique et ralliement des nations

La théorie de Comte, tant critiquée de nos jours pour son scientisme anachronique, demeure méconnue. Le travail d'historien des sciences qu'il engage l'amène à déstabiliser l'idée de système, à faire face aux connaissances approchées et à associer les normes de la certitude à celles du relatif. Comte va de la sorte se positionner comme précurseur de deux grandes figures de la philosophie des sciences et qui sont : Bachelard et Claude Bernard. Le premier élabore sa théorie en intégrant l'approximation, rencontrée par Comte, comme expression d'une certitude incertaine, le second penchera de l'autre côté. Il va se positionner davantage comme le défenseur irréductible de la théorie de la science positive ; il le fait d'ailleurs mieux que son fondateur. Ce "Newton de la physiologie" arrivera à résoudre, selon les normes positives, des questions biologiques laissées en suspens par Comte, telles celles inhérentes au substrat vital responsable de l'unité : l'organisme et celles qui concernent la continuité entre le monde des végétaux et celui des animaux. En plus d'une théorie de la science, Comte développe une pensée sociale. Celle-ci doit faire face à l'inaccompli de ses visions projectionnelles du temps, consacrées par la loi des trois états. Le telos pacifiste et universaliste vers lequel elles s'acheminent normalement est paradoxalement déstabilisé par la rétrogradation théologique, par les guerres sanguinaires et le colonialisme que Comte qualifie de "monstruosité" sociale. Il tente de faire face à une telle situation par un projet de démilitarisation des moeurs. La paix n'est pas pour lui une affaire de contrats et de décisions, mais d'une homogénéisation des valeurs émanant d'une réclamation profonde des peuples, qui aboutirait à ce qu'il appelle "la coopération humaine". Celle-ci est capable de superposer à la société politique une autre plus noble et plus vertueuse, celle de sages et de décideurs, à l'écoute de l'opinion publique, systématisant et propageant sa vitalité et son amour pour autrui et l'orientant vers la vénération de toute l'Humanité.

05/2005

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Sciences politiques

Destin de la social-démocratie belge

Il se fait que la cause du socialisme a besoin d'une articulation politique, et que cette articulation politique, bien que ne relevant pas exclusivement des partis, nécessite néanmoins l'instrument d'un parti. Aussi utiles et efficaces que puissent être d'autres éléments de pression dans le système politique - les syndicats, les mouvements de femmes, de Noirs, les écologistes, les militants pour la paix et beaucoup d'autres - ils ne peuvent pas ni, pour la plupart, ne souhaitent remplir la tâche principale des partis socialistes, qui consiste à injecter un "courant de tendance socialiste", par la parole et par l'action, dans le système politique et culturel de leurs sociétés. Ces partis sont bien sûr concernés par les questions immédiates, les griefs et les revendications, mais ils sont aussi, au-delà de cela, concernés par la dissolution effective des structures de pouvoir de la société capitaliste et leur remplacement par un ordre social fondamentalement différent, basé sur la propriété sociale et le contrôle des principaux moyens de l'activité économique, et gouverné par des principes de coopération, de liberté civique, d'égalitarisme et des arrangements démocratiques de loin supérieurs aux structures étroitement conditionnées par une logique de classe de la démocratie capitaliste. De nombreux partis de la gauche ont préconisé ces principes au fil des ans. Pour les raisons mentionnées ci-dessus, ils ont également souffert de grandes faiblesses, qui ont réduit ou annulé leur efficacité. Au plus vite ces faiblesses seront affrontées et surmontées, meilleures seront les perspectives de la progression socialiste.

12/2019

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Histoire de France

Oeuvres. Tome 8, Défense Républicaine et participation ministérielle (1899-1902)

Ce volume couvre les années 1899-1902, soit la majeure partie de la législature durant laquelle Jean Jaurès ne siège pas au Parlement. Son activité n'a pas pour autant perdu en intensité, ni pris un tour plus modéré, au moment où son engagement pour Dreyfus s'élargit et se transforme en soutien au gouvernement de Défense républicaine et en combat pour l'unité socialiste. Au contraire : il lutte sur deux fronts, contre la droite et contre ceux des socialistes qui ne croient guère aux conquêtes légales et progressives, par l'action gouvernementale et la voie parlementaire. L'énergie de Jaurès ne s'absorbe pas tout entière dans la direction de la Petite République ni dans des articles d'actualité politique. Jaurès retrouve le temps de la recherche, des lectures et de la réflexion théoriques et historiques. Elles le ramènent vers les deux grandes sources d'inspiration que sont alors pour tout socialiste la Révolution française et l'ouvre de Karl Marx. De ce travail inlassable naissent deux grandes oeuvres, l'Histoire socialiste de la Révolution française et les Etudes socialistes (on trouvera ici la réédition complète de ce dernier ouvrage). La relation entre socialisme et démocratie, la question de la propriété, le dialogue avec la social-démocratie allemande : il n'est aucun des sujets abordés qui ne trouve un écho dans les débats de notre temps. L'édition, la présentation et l'annotation de ce volume sont dues à Maurice Agulhon, professeur honoraire au Collège de France, président d'honneur de la Société d'études jaurésiennes, et à Jean-François Chanet, professeur à l'Institut d'études politiques de Paris, vice-président de la Société d'études jaurésiennes.

09/2013

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Histoire des idées politiques

Les Socialistes et les Bons templiers

Les Socialistes et les Bons templiers, par Emile Vandervelde. 2e mille Date de l'édition originale : 1910 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

07/2021

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Sociologie

La religion de la nature et le national-socialisme

Peut-on parler de " religion " en ce qui concerne le national-socialisme ? Est-il possible d'isoler un contenu proprement religieux dans cette idéologie meurtrière ? Y a-t-il une promesse de salut dans le message de haine délivré par Adolf Hitler ? Autant de questions auxquelles cet ouvrage tente de répondre. Il montre le caractère singulier et la redoutable efficacité d'une vision de l'humanité sans transcendance, livrée aux lois de la nature et appelée à se perpétuer par la force. Il esquisse le portrait de l'homme nouveau, dont les actions se trouvent légitimées du simple fait qu'elles incarnent l'ordre naturel. Il indique comment la sacralisation de la nature, de la vie, des espèces animales, peut conduire à l'extermination de certains être jugés non conformes. Il démonte le mécanisme de l'exclusion en décrivant le rêve de l'inclusion absolue, de l'immanence pure, qui forme comme une eschatologie à l'envers. A la lumière de ses analyses, l'auteur attire l'attention sur certaines tendances du discours écologiste contemporain qui, en prônant le respect de la nature, ne demandent qu'à s'exprimer en dehors de l'histoire, dans une nouvelle temporalité sacrée.

03/1993

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Actualité et médias

LE SOCIALISME MUNICIPAL. Villeurbanne, 1880-1982, Histoire d'une différenciation

Qui, en regardant une carte en couleur des communes de l'agglomération, n'est frappé par l'anomalie villeurbannaise ? Pourquoi cette ville, encastrée comme un corps étranger au flanc nord-est de Lyon, n'a-t-elle pas été annexée par sa puissante voisine ? Quels événements civils ou militaires, individuels ou sociaux, quelles volontés politiques surtout ont pu déterminer cette " différenciation " ? Il ne suffisait pas en effet d'éviter l'annexion, encore fallait-il que les responsables municipaux successifs voulussent donner à cette cité ouvrière un destin particularisé qui réponde aux attentes de sa population... C'est ce destin original que présente Bernard Meuret, enseignant de Sociologie urbaine à l'INSA dans cette étude du socialisme municipal à Villeurbanne depuis 1880.

01/1982

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Sciences politiques

Parti et démocratie. Histoire d'une légitimité fragile

Les partis sont les mal-aimés de la vie politique. On leur reproche de diviser les nations ; de n'être que des agences électorales au service de l'ambition de quelques entrepreneurs politiques ; de ne plus entretenir qu'un lien distendu avec la réalité de la société civile ; et enfin de mal représenter le peuple et de ne plus organiser le débat public. Mais la démocratie peut-elle se passer des partis ? Pour répondre à cette question, Piero Ignazi explique, dans ce livre référence, comment les partis politiques ont façonné le paysage de nos démocraties, des premiers clubs jacobins jusqu'aux agences électorales contemporaines en passant par la grande époque des partis de masse d'après-guerre. Dans une postface inédite, il analyse le relatif échec des nouveaux partis politiques apparus dans l'horizon des réseaux sociaux : Podemos en Espagne, Cinq Etoiles en Italie, LREM en France. Il montre ainsi les conditions et la nécessité pour les démocraties de rénover le système de leurs partis politiques si elles veulent pouvoir répondre effi cacement à la menace populiste.

10/2021

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Manifestes extrémistes

Socialisme fasciste

Issu de la gauche républicaine et progressiste, Drieu la Rochelle (1893-1945) se placera dans les années 1930 dans la lignée du premier socialisme français, celui de Saint-Simon, Proudhon et Charles Fourier, ce qui le conduira à adhérer en 1936 au Parti populaire français, fondé par Jacques Doriot, et à devenir, jusqu'à sa rupture avec le PPF en 1939, éditorialiste de la publication du mouvement, L'Emancipation nationale. En 1943, alors que chacun sait que tout est perdu pour les partisans de la collaboration, Drieu la Rochelle, dans un ultime geste de provocation, adhèrera de nouveau au Parti populaire français, tout en confiant à son journal son admiration pour le stalinisme". Dès 1918, j'ai flairé dans le communisme russe, le moyen de produire une nouvelle aristocratie. Je ne m'étais pas trompé. Je cherche maintenant dans le socialisme de forme européenne, dans le fascisme, cette nouvelle aristocratie. Une jeune aristocratie qui ne sera point fondée sur l'argent, mais sur le mérite". telle est la profession de foi que Pierre Drieu la Rochelle nous fait dans Socialisme fasciste, un ouvrage publié en 1934 et qui n'avait jamais été réédité. "Je suis plus européen que jamais et plus que jamais je dénonce la guerre comme un geste perverti, inverti qui, entraînant ce qui reste de virilité en Europe, la détruira sans gloire, en un instant. Mais je ne crois pas le fascisme particulièrement coupable de cette folie, bien que je la dénonce chez lui comme dans les autres mouvements mondiaux. Par ailleurs, je vois dans le fascisme un instrument efficace pour détruire le vieux capitalisme. Dégoûté de la bêtise et de la lâcheté des partis socialistes et communistes en Europe, qui ne se sont nullement assimilé la jeunesse magnifique de la révolution russe et masquent sous des mots d'ordre, empruntés et incompris, une vieille tendance démocratique complètement gâteuse, il m'a bien fallu me rabattre sur la seule force capable en Europe de porter des coups au sinistre et mortel complexe : démocratie et capitalisme. J'apprécie le risque où je me jette, mais aussi j'ai approché d'assez près la politique pour savoir que la politique est le lieu même du risque et de l'épreuve. Il est temps de se jeter à l'eau" (Pierre Drieu la Rochelle).

09/2021

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Sciences politiques

Le socialisme des intellectuels

A la fin du XIXe siècle, le développement rapide de l'industrie en Russie amène une partie de l'intelligentsia - cette petite minorité ayant fait des études secondaires - à s'intéresser au marxisme ; c'est en se référant à ses principes que se crée en 1898 le Parti ouvrier social-démocrate de Russie. La perspective qu'il adopte, c'est celle de la mobilisation du prolétariat pour le renversement de l'absolutisme tsariste dont la bourgeoisie russe, trop faible, est incapable, et la démocratisation de la société nécessaire au développement économique et au progrès de la classe ouvrière. Dès cette époque, un révolutionnaire polonais, Jan Maclav Makhaïski, analysant les oeuvres de Marx et les projets des partis qui s'en réclament, aboutit à une conclusion extrême : pour lui, l'idéologie socialiste dissimule en fait les intérêts d'une nouvelle classe ascendante formée par la a couche cultivée", les travailleurs intellectuels. Ces "capitalistes du savoir" cherchent à séduire les prolétaires et à les entraîner à l'assaut de cette petite minorité que constituent les capitalistes de l'avoir", financiers, industriels et grands propriétaires, non pour détruire le capitalisme mais pour l'aménager au mieux de leurs intérêts. Exilé, comme nombre de révolutionnaires russes, il rentre en Russie en 1917. Mais, dès 1918, il déclare que si les bolcheviks se sont révélés plus radicaux qu'il ne l'envisageait en rompant avec le parlementarisme, l'hostilité de la "couche cultivée" envers la révolution ouvrière a vite calmé leur ardeur : "Ils ne luttent pas pour l'émancipation de la classe ouvrière mais ne font avant tout que défendre les intérêts des couches inférieures de la société bourgeoise et de l'intelligentsia. Makhaïski eut peu de disciples ; mais depuis son époque, d'autres auteurs ont cru voir émerger dans notre société, en particulier à travers les différents projets socialistes, le pouvoir d'une nouvelle classe qui, à travers toutes les fonctions de gestion, de recherche, de conseil, d'enseignement, de communication et plus récemment l'irruption des logiciels dans tous les domaines, façonne l'organisation du travail et le contenu de la production et s'y assure une place privilégiée. Alexandre Skirda fait plus que restituer la pensée originale de Jan Maclav Makhaïski : il la met en perspective et livre ainsi un outil de premier ordre à qui veut approfondir la compréhension de notre société.

06/2014

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Sciences politiques

La gauche française et l'Afrique subsaharienne. Colonisation, décolonisation, coopération (XIXe-XXe siècles)

Cet ouvrage embrasse une période qui débute avec l'entreprise coloniale, dans les années 1880, et traverse tout le XXe siècle, marqué en son milieu par la décolonisation et la mise en route des processus d'indépendance. Après un rappel de la pensée socialiste européenne au début du XXe siècle, le livre revient sur les idées et les pratiques de la gauche française (SFIO, Parti communiste, Parti socialiste unifié) face à la décolonisation de l'Afrique. Au travers des débats qui positionnent les uns et les autres, le lecteur retrouvera les noms des acteurs qui s'imposeront : Jean Jaurès, Léon Blum, Guy Mollet, François Mitterrand, Michel Rocard... Les nouvelles institutions de la Ve République vont opérer une mutation de la vie politique française. Mais cette évolution ne s'accompagnera pas d'une transformation des comportements et des représentations en matière internationale, notamment africaine. Cela sera patent dans le programme commun qui permettra l'arrivée de la gauche au pouvoir en 1981. Et pourtant, dans cette période, les débats sur le tiers-monde, sur les règles économiques à changer et sur le nouvel ordre international sont bien présents dans les discussions et les résolutions de la gauche. Avec l'élection de François Mitterrand en 1981, la politique tiersmondiste du PS n'a pas résisté à l'épreuve du pouvoir, comme le montrera l'abandon de la politique de Jean-Pierre Cot en 1982. Malgré les liens du parti avec l'Internationale socialiste et les pistes nouvelles que cette dernière ouvrait, la pratique du " domaine réservé " au niveau de la présidence de la République a très fortement limité les stratégies réformistes. Dans sa dernière partie, l'ouvrage traite de l'abolition de l'apartheid en Afrique du Sud, de la fin des Blocs et de la guerre froide, de l'avènement de nouvelles relations internationales et d'une certaine évolution de la pensée de la gauche concernant l'Afrique. La suppression du ministère de la Coopération en 1998 sous Lionel Jospin en sera un signe. Avec l'arrivée de François Hollande au pouvoir et son engagement au Mali, puis en Centrafrique, ce sont de nouvelles initiatives qui engagent les socialistes français.

04/2014

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Philosophie

Socialisme utopique et socialisme scientifique. Ludwig Feuerbach et l'aboutissement de la philosophie classique allemande

Dans ce volume, nous avons réuni deux ouvrages de Friedrich Engels : Socialisme utopique et socialisme scientifique et Ludwig Feuerbach et l'aboutissement de la philosophie classique allemande. Il s'agit de deux chefs-d'oeuvre d'Engels. Dans la division du travail établie avec Marx, c'est à Engels qu'incomba en particulier le rôle de divulgateur et de polémiste. Toutefois, les textes que nous présentons ici sont à eux seuls suffisants pour prouver sa stature de théoricien. Socialisme utopique et socialisme scientifique est composé des trois derniers chapitres, consacrés au socialisme, de l'Antidühring, un texte que nous avons déjà publié dans la " Bibliothèque jeunes " en 2007. Engels y présente le parcours historique qui, partant de la société mercantile, conduit à la nécessité du communisme, en passant par le développement capitaliste. Il s'agit en effet de la présentation des bases objectives qui permettent de fonder scientifiquement les idéaux communistes. La clarté de l'argumentation dans ces chapitres est telle que la nécessité d'en préparer une publication séparée s'était imposée immédiatement. Ce texte fut publié pour la première fois en français, à la requête de Paul Lafargue. Son succès étonnant ouvrit la voie à des traductions en de nombreuses langues. La version que nous publions ici est justement reprise de la traduction qu'en fit Paul Lafargue, et qu'Engels révisa personnellement. Ludwig Feuerbach et l'aboutissement de la philosophie classique allemande est, comme l'écrit Engels lui-même, " un exposé succinct et systématique de nos rapports avec la philosophie hégélienne, de la façon dont nous en sommes sortis et dont nous nous en sommes séparés ". Cette oeuvre, poursuit Engels, lui " parut s'imposer de plus en plus " parce que, quarante ans après avoir rédigé L'Idéologie allemande et abandonné son manuscrit " à la critique rongeuse des souris " par manque d'éditeurs disponibles, ni Marx ni lui n'avaient plus trouvé le temps de revenir sur ce sujet important. C'est dans ce texte qu'Engels désigne le mouvement ouvrier comme " l'héritier de la philosophie classique allemande " et qu'il formule l'hypothèse, pleinement confirmée par les événements ultérieurs, que la science sur le terrain social ne peut avancer " avec intransigeance et sans préventions " qu'en tant qu'arme révolutionnaire de la classe ouvrière. Pour quelle raison publier ces deux ouvrages ensemble, dans cette collection, consacrée expressément aux jeunes générations ? Le marxisme n'est pas une doctrine académique, mais une arme de lutte. Marx et Engels n'étaient pas à la recherche d'une explication de l'Histoire ou d'une interprétation de la société, mais d'une théorie capable de résoudre un problème pratique, comme cela s'est d'ailleurs souvent vérifié dans le domaine des sciences naturelles. En l'occurrence, il s'agissait de porter le prolétariat au pouvoir et de le mettre en condition d'accomplir sa tâche historique : faire passer l'humanité au communisme. Le marxisme s'est maintenu, transmis et développé pour répondre aux situations changeantes et aux développements de cette lutte. Sa validité et sa force furent prouvées par la révolution d'Octobre, lorsque le prolétariat russe s'empara du pouvoir et imposa à la bourgeoisie les intérêts et la volonté de la classe ouvrière. C'est ainsi que, pour la première fois dans l'histoire, il parvint à arrêter une guerre, la Première Guerre mondiale impérialiste. La validité et la force pratique de la théorie marxiste ne sont pas un hasard. Leurs racines sont profondes, même si, souvent, elles ne sont pas mises en évidence. Le marxisme se base sur la vision du monde la plus moderne élaborée jusqu'à présent : le matérialisme qui reprend de la dialectique hégélienne le concept d'une réalité en transformation perpétuelle. Raison et volonté humaine peuvent orienter cette transformation, dans une certaine mesure qui n'est pas du tout négligeable. La dernière des onze thèses synthétiques sur Feuerbach, formulées par Marx en 1845, proclame justement : " Les philosophes n'ont fait qu'interpréter le monde de différentes manières ; mais ce qui importe c'est de le transformer. " Dans l'oeuvre que nous présentons ici, ce rapport entre vision du monde et " socialisme scientifique " est dans l'ordre inverse, mais cela correspond à ce qui s'est réellement produit. Ce n'est qu'en 1888 qu'Engels trouva le temps et l'occasion de revenir sur les fondements philosophiques du marxisme. Comme nous l'avons rappelé ci-dessus, l'ouvrage consacré à leur exposition n'avait pas trouvé d'éditeur (L'Idéologie allemande fut publiée à titre posthume en 1932). Ce n'est donc que depuis la parution du Ludwig Feuerbach que le grand public eut accès à une exposition organique de ces fondements. Aujourd'hui, la compréhension des bases théoriques de la science marxiste, et la conscience qu'elle s'appuie sur la vision du monde la plus moderne élaborée jusqu'à présent par l'humanité, peuvent devenir un élément de force supplémentaire pour les jeunes, à qui cet ouvrage s'adresse en particulier. S'il est vrai, comme le prévoyait Engels, que le mouvement ouvrier est l'héritier naturel de la philosophie classique allemande, les jeunes générations d'internationalistes qui sont aujourd'hui dans la lutte sont les héritières naturelles de ce legs.

11/2014

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Histoire de France

1920 : Le Congrès de Tours. Présentation, extraits, résolutions

Tours, 30 décembre 1920, Paul Vaillant-Couturier lit l'acte de naissance du Parti socialiste (Section française de l'Internationale communiste), bientôt Parti communiste, puis Parti communiste français. La scission du socialisme français, rassemblé en un seul parti depuis 1905, est consommée. A dater de ce jour, deux organisations, et bientôt deux courants politiques entrent en concurrence. Pour les deux partis, les années de reconstruction confirmeront, accentueront ou inverseront les choix de Tours.
La scission ne prend effet que par la pratique politique et sociale. Cette scission, aux origines multiples, cristallise la contradiction contenue dans le couple réforme-révolution, par l'émergence de deux forces politiques, de deux modes de pensée, de deux cultures.

01/2021

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Histoire internationale

Le socialisme et l'homme à Cuba

"Dans la lutte idéologique contre le socialisme, explique Che Guevara, il est courant d'entendre de la bouche des porte-parole capitalistes que le socialisme se caractérise par le sacrifice de l'individu sur l'autel de l'Etat. Je ne vais pas essayer de réfuter cette affirmation sur une base simplement théorique, mais je rétablirai les faits tels qu'ils sont vécus à Cuba, en ajoutant des commentaires d'ordre général." Rédigé en 1965, il s'agit de l'exposé le mieux connu d'Ernesto Che Guevara sur les taches politiques et les défis de direction qui se posent à la classe ouvrière dans la transition du capitalisme au socialisme. Cette brochure contient aussi le discours prononcé par Fidel Castro en 1987 à l'occasion du vingtième anniversaire du meurtre de Che Guevara en Bolivie par les forces contre-révolutionnaires organisées par les Etats-Unis.

11/2009

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Histoire des idées politiques

Le national-socialisme et la tradition indienne. 3e édition

Savitri Devi, ces deux prénoms - profondément symboliques - signifient "la puissance du soleil" . Ils ont été portés par une française dont bien peu se souviennent qu'elle se nommait, de son véritable nom, Maximine Portas. Installée en Inde en 1932, après de brillantes études universitaires, la jeune européenne y épousera un brahmane - Asit Krishna Mukherji - et participera à la lutte pour l'indépendance de ce pays au sein du courant le plus radical du nationalisme indien. Du lendemain de la Deuxième Guerre mondiale à son décès au début des années 1980, elle vivra entre deux mondes : l'Europe et le sous-continent indien. Dans chacun de ceux-ci, elle mènera le même combat pour la défense de la race aryenne. Auteur de nombreux ouvrages, dont le célèbre Souvenirs et réflexions d'une aryenne qui fut longtemps interdit à la vente en France, elle deviendra une référence mythique pour beaucoup. En présentant, dans ses écrits, Adolf Hitler comme un avatar du dieu Vishnu, elle contribuera à la naissance d'une interprétation religieuse et ésotérique du national-socialisme. Dans Le national-socialisme et la tradition indienne, Savitri Devi Mukherji résume ses thèses et montre quels sont les liens qui ont existé entre l'hitlérisme et l'hindouité. Son texte, qui intéressera tant les militants que les chercheurs en histoire des idées, est complété par des contributions de l'évolien Vittorio de Cecco, de l'universitaire italien Claudio Mutti et de Christian Bouchet qui relate sa rencontre avec la "missionnaire du paganisme aryen" .

06/2022

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Histoire des idées politiques

Le PSU au coeur

Michel MOUSEL (1940/2020) a été adhérent du Parti socialiste unifié (PSU) durant un quart de siècleA et il en a été secrétaire national de 1974 à 1979A : c'est dire s'il a marqué cette organisation et si elle l'a profondément marqué en retour, au point de l'avoir conduit, après la commémoration du cinquantenaire de la création du PSU en 2010, à consacrer ses efforts à la naissance et au développement de l'ITS (Institut Tribune Socialiste - Histoire et actualité des idées du PSU) dont il fut le premier président de 2013 à 2017. C'est donc en hommage à la longue relation entre le PSU et Michel Mousel que s'attache ce volume des Cahiers de l'ITS, qui rassemble quelques textes significatifs de sa place et de son rôle dans l'histoire du PSU et de ses thèmes ; s'y ajoutent des témoignages de militants qui l'ont connu, ainsi que des documents permettant de jalonner son parcours militant.

01/2022

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Histoire des idées politiques

Les socialistes européens et l’Etat (XXe-XXIe siècle). Une histoire transnationale et comparée

En Europe, il est fréquent d'associer les socialistes à la puissance de l'Etat. Ce stéréotype d'une gauche "? malade de l'Etat ? " , s'il est commode, est pourtant historiquement faux, et c'est ce que démontrent les auteurs de cet essai. Proposant une mise en perspective du rapport des socialistes européens à la puissance publique dans la longue durée, ils retracent les grands moments d'une relation complexe et ambiguë, de la critique de l'Etat bourgeois avant 1914 à la montée des influences néolibérales depuis les années 1980. Une réflexion d'autant plus pertinente que la pandémie de Covid-19 semble annoncer le retour du Welfare State. Profondément divisés sur la question de l'Etat, les socialistes saisiront-ils cette opportunité? ?

08/2021

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Littérature française

Lettre à Dieu

Telle une comète tombée du ciel, une étrange lettre trouve la route de la poste du Maroc. L'expéditeur, un certain C. G, s'adresse à Dieu et lui demande une faveur : 3000 Dirhams pour payer le loyer. Le directeur de la poste suggère au staff de se cotiser pour aider cet inconnu, à la grande indignation de certains collègues ; les Barbus. Une somme de 1800 Dirhams parvient tout de même à être récoltée. Mais C. G la retourne. Il est reconnaissant, mais l'estime insuffisante. Le directeur veut alors trouver ce fameux C. G coûte que coûte. Un long et pénible voyage l'attend... Une aventure étonnante qui questionne les croyances et les relations entre Dieu et les hommes avec finesse et subtilité. Une quête de sens pour répondre à une question qui hante les civilisations : et si Dieu nous répondait ?

11/2019