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Le cinéma d'Akira Kurosawa

Extraits

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Cinéastes, réalisateurs

Le cinéma de Sam Peckinpah

Héritier et dissident, conservateur et libertaire, nostalgique de la tradition et dynamiteur de légendes, Sam Peckinpah a été tout cela en trente années d'une carrière commencée comme scénariste, producteur, réalisateur à la télévision et achevée dans l'anonymat de la réalisation de clips vidéo. En 1969, cinéaste inconnu du grand public mais déjà réputé dans le milieu pour son esprit rebelle aux injonctions des producteurs, il bouleversa le western, genre populaire sur le déclin de plus en plus voué aux parodies italo-ibériques, avec The Wild Bunch. Peckinpah ne révolutionnait pas les thèmes mais le regard sur la mythologie de l'Ouest - déjà renouvelé par les westerns "crépusculaires" - et l'expression d'un des éléments essentiels du genre : la violence. En lui donnant, par la virtuosité du montage, une expression graphique inédite - Bonnie and Clyde, deux ans auparavant, avait adroitement reculé les limites -, Sam devint, un peu malgré lui, "Bloody Sam", chantre de l'hyper violence, ce que semblait confirmer, deux ans plus tard, Straw Dogs. Rarement plébiscité par le grand public (The Getaway, The Killer Elite, Convoy), discuté par la critique, Sam Peckinpah est aujourd'hui un auteur culte pour nombre de cinéphiles. Quatorze longs-métrages témoignent de la force et de la cohérence de son oeuvre que des "problèmes personnels" et une inadaptation aux contraintes de l'art-industrie du cinéma rendent inégale mais toujours passionnante et dont l'influence est reconnue, de Martin Scorsese à Quentin Tarantino en passant par John Woo, Kathryn Bigelow... et bien d'autres.

12/2022

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Littérature française

Le cinéma de mon père

1940-1950 : un jeune garçon traverse en la vivant une période où le cinéma n'était pas numérique, où les vedettes toujours bien coiffées, couvertes de strass, de paillettes, évoluaient dans un monde qui faisait rêver un moment en cette période noire. Vedettes rencontrées lors de tournages, figurants en mal de devenir... L'auteur assiste son père dans ses tournées de projection de films dans les salles communales et paroissiales de campagne, cinéma plein de surprises, de joies, d'émotion... Cinéma disparu aujourd'hui de nos campagnes, cinéma drôle, émouvant avec une pointe de nostalgie !

11/2010

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Cinéma

Le cinéma de science-fiction

Quand le cinéma de science-fiction est-il né ? Quelles sont les formes qu’il a prises avant de s‘imposer comme un genre à part entière ? Que peut-on y lire et que nous apprend-il du regard que nous portons sur le monde qui nous entoure ? De ses débuts comme genre dans l’Amérique des années 1950 jusqu’à aujourd’hui, toutes les facettes de ce cinéma sont ici décrites et analysées selon des angles résolument novateurs. Grâce à de très nombreux exemples, nous découvrons comment, de la peur atomique des années de Guerre froide à l’émergence, trente ans plus tard, du cyberpunk, les films de science-fiction nous éclairent sur les évolutions technologiques et esthétiques de leur époque. Dans un second temps, l’ouvrage propose une typologie des figures visuelles et narratives, depuis l’imagerie du voyage dans l’espace ou celle de l’extraterrestre jusqu’à la critique sociale et politique, et montre combien ce genre cinématographique, qui est création d’un monde, est fondé sur la désorientation de l’homme face à ses propres repères. Éric DUFOUR est professeur à l’Université de Grenoble. Il est spécialiste d’esthétique et a écrit plusieurs ouvrages sur la musique et sur le cinéma.

04/2011

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Cinéma

Le cinéma allemand. 2e édition

A deux moments de son histoire, l'Allemagne a été au centre du cinéma mondial. La période 1919-1933 voit se développer le courant expressionniste avec ces cinéastes essentiels que sont Murnau, Lang, Pabst, Lubitsch, Ophuls. Dans les années 1960-1970, le " Jeune Cinéma allemand vivifié par J.-M. Straub, A. Kluge, R. W. Fassbinder, W. Wenders, et R. Thome, contribue à redonner une mémoire au pays. Aujourd'hui, avec des succès internationaux comme Good Bye Lenin!, La Chute ou La Vie des autres et l'apparition d'auteurs tels F. Akin, R. Karmakar ou C. Petzold, ce cinéma retrouve une place de premier plan. Son histoire est celle d'une industrie et d'œuvres qui sont le reflet de leur temps : le cinéma du IIIe Reich, les films des exilés antinazis, la production de la RDA... C'est pourquoi on peut parler d'un siècle de cinémas allemands, au pluriel. L'ouvrage, actualisé pour cette 2e édition, a obtenu le Prix Philippe Arnaud 1999.

03/2008

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Cinéma

Le cinéma de Woody Allen

Dans un style simple, délaissant tout parallèle autobiographique, l'auteur nous immerge au coeur des films de Woody Allen selon un point de vue strictement existentiel. Loin d'être un ouvrage théorique, ce livre revisite la filmographie du célèbre cinéaste new-yorkais avec l'ambition de lui rendre sa réelle ampleur. Reconnaître la singularité des films de Woody Allen est aisé, en découvrir les fondements et en restituer la richesse est plus délicat. Avec un grand luxe de détails, l'auteur indique comment le cinéaste interroge toutes les illusions qu'entretient soigneusement l'être humain sur lui-même et sur le monde (sur son identité, sur l'amour, sur la rationalité...) et parvient à en saisir les subtilités en s'appuyant concrètement sur de nombreuses scènes et des dialogues-clefs. A contre-courant de certains préjugés, il montre aussi comment l'esthétique du cinéaste (sa mise en scène, son mariage entre éléments comiques et tragiques, son utilisation du jazz, son ironie) en fait l'une des oeuvres artistiques les plus joyeusement démystificatrices et l'une des plus importantes de notre temps. Un ouvrage incontournable sur le cinéma de Woody Allen.

11/2018

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Littérature française

Le cinéma dans la grange

Les personnages de ce petit roman ne se séparent pas de l'auteur : Ils sont l'auteur, mais jeune, en plusieurs personnes, et surtout en Roger Bourcier ; il est tellement l'auteur, qu'il est impossible de parler de lui sans évoquer le paysage de Saint-Samson, près de Morlaix, où est né ce récit, et le jeune homme que j'étais, appliqué à la tâche de vivre et d'écrire, à la tâche d'étudiant volontairement raté et de vivant insatisfait. Tout ce qui lui advient m'est arrivé. Ses émerveillements d'amoureux craintif, son angoisse devant la vie, c'est moi. Le lecteur d'aujourd'hui s'y reconnaîtra car tous les jeunes gens, d'une génération à l'autre, passent par là, sous des formes imprévues. H.T. (1991)

01/1992

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Critique littéraire

Le cinéma fait sa littérature. Etude de la réception de la littérature par le cinéma

Qu'est-ce que le cinéma doit à la littérature ? Cette question, qui déborde de loin le cadre de l'adaptation, relève des études de réception. Le présent ouvrage examine donc ce que le cinéma a effectivement pris en compte des formes et genres de la littérature, de ses auteurs, quels qu'ils soient.

11/2019

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Cinéma

Roussel et le cinéma

Découverte et louée par les surréalistes, Pauvre du poète et écrivain Raymond Roussel ouvre un pan de la modernité artistique et littéraire à l'orée du vingtième siècle, de Marcel Duchamp à Georges Perec. Etudier les relations entre Roussel et le cinéma relève toutefois d'une gageure. Il n'est pas sûr que l'écrivain soit jamais entré dans une salle de cinéma. Mais les fictions rousselliennes multiplient les références aux jeux d'optique, au dispositif de la projection, aux tableaux vivants. Ses poèmes (La Vue, Nouvelles Impressions d'Afrique) court-circuitent les relations entre le mot et l'image par un usage explosif de la description. Le gala des Impressions d'Afrique est accompagné d'un discours explicatif qui rappelle le cinéma des premiers temps et la présence du bonimenteur. Les scènes de Locus Solus sont autant de boucles narratives, énigmatiques et transparentes, à la manière d'un cinéma vivant. Son oeuvre témoigne merveilleusement de la façon dont les poètes peuvent inventer un cinéma par d'autres moyens, au-delà ou en deçà de son dispositif technologique, reposant parfois sur une certaine idéalité. "Chez moi, l'imagination est tout", dit Roussel.

03/2020

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Cinéma

Textes sur le cinéma

Viktor Chklovski (1893-1984), théoricien majeur de la littérature du XXe siècle, fondateur du mouvement des formalistes russes en 1914, est aujourd'hui connu du public français pour des oeuvres en prose (Voyage sentimental, Zoo, la Troisième fabrique), quelques essais et ouvrages théoriques incisifs (l'Art comme procédé, la Marche du cheval, Résurrection du mot, Théorie de la prose, Technique du métier d'écrivain), un ensemble de textes autobiographiques plus tardif (Il était une fois) et quelques autres ouvrages (le Voyage de Marco Polo, Léon Tolstoï). Mais sa contribution à la littérature cinématographique demeure largement méconnue, la part publiée (Littérature et cinématographe), trop succincte, ne permettant pas de prendre la mesure de son apport à la théorie du film à la discussion critique et à la réflexion sur la pratique du cinéma. Ce volume vient donc combler cette lacune en proposant au lecteur français un choix conséquent de ses textes consacrés au cinéma. Chklovski a cherché à jeter les bases d'une poétique du film, parallèle à l'entre-prise qu'il menait dans le champ littéraire. Cette réflexion s'accompagne d'une importante activité critique qui le conduit à s'exprimer sur les oeuvres de ses contemporains : Kouléchov, Eisenstein, Poudovkine, Vertov, mais aussi Griffith, Chaplin, Keaton ou Fairbanks. Enfin, Chklovski, travaillant comme scénariste et collaborant avec de nombreux cinéastes, a pris part aux grands débats du cinéma soviétique des années vingt. Il s'est particulièrement exprimé sur la question du scénario et de l'acteur, sur les enjeux de la production et de la diffusion des films. En 1995 plusieurs de ces textes ont été publiés en français (Poétique du film: les Formalistes russes et le cinéma - réédité à L'Age d'Homme en 2009), mais l'ampleur de la contribution chklovskienne nécessitait un recueil qui lui soit propre. On verra à les lire enfin que les textes théoriques de Kouléchov, d'Eisenstein, de Poudovkine ou de Vertov ne peuvent s'envisager en dehors des apports de la poétique de Chklovski et de ses constantes interventions engagées dans les débats contemporains. Le choix, établi à partir de la totalité du corpus dans les éditions originales des périodiques de l'époque, couvre la période la plus stimulante qui va de 1918 à 1931. Le lecteur pourra en outre accéder à une dimension littéraire qui est loin d'être subalterne dans la démarche du scénariste de Dura Lex, de Trois dans un sous-sol, de la Maison de la Place Troubnaia, celle de son style si particulier, sa joyeuse érudition empreinte d'une constante ironie et du goût du paradoxe.

04/2012

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Cinéma

Le journalisme au cinéma

A quoi servent les journalistes ? Qui servent-ils ? Quels sont les limites et les enjeux de leur travail ? Si Citizen Kane, projeté sur les écrans américains en 1941, reste une oeuvre hors normes, elle s'inscrit néanmoins dans un genre cinématographique créé par Hollywood dans les années 1930 : le film de journalisme. Dédié aux liens qui unissent la presse, la politique et le cinéma, il dévoile l'envers du décor: les conflits d'intérêts, l'intrusion du pouvoir, les obstacles à la liberté d'expression. Rapidement, le modèle se propage à l'Europe et à la France. Mais la notion de vérité demeure partout le thème central : le film de journalisme traque la calomnie, ses héros et ses héroïnes affrontent un univers de complot ou de manipulation, et il devient même pamphlet au besoin. Dans un texte vif, émaillé d'exemples célèbres et d'anecdotes spectaculaires, Sonia Dayan-Herzbrun, dégage puis analyse les caractéristiques et les évolutions du film de journalisme, son rôle et son pouvoir, du Watergate à la guerre d'Irak et d'Orson Welles à Michael Moore.

03/2010

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Essais

Topor et le cinéma

#CNLCinema –  Roland Topor a été dessinateur, écrivain, plasticien, illustrateur, peintre, chroniqueur satiriste, décorateur scénique, marionnettiste, scénariste télévisuel. Or, lui qui se moquait des clivages artistiques a entretenu une méfiance singulière vis-à-vis du cinéma.

Mais comme le génie du dilettantisme tient dans la contradiction, la méfiance ne l'a pas empêché de déployer une vaste activité en lien avec le monde cinématographique. D'abord à travers des commandes publicitaires, puis des projets d'animation, enfin l'adaptation par Roman Polanski de son premier roman.

En parallèle sont apparues des co-scénarisations, quelques seconds rôles et une pléthore de figurations. Activités auxquelles la coréalisation en 1989 d'un film remarqué, quoique encore mal compris, a apporté le point d'orgue. La rencontre de Topor et de l'art cinématographique évoque celle de l'enfance et du jouet...

10/2020

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Cinéastes, réalisateurs

La leçon de cinéma

François Truffaut livre ses secrets de cinéma. En 1981, François Truffaut, l'ancien fougueux critique de cinéma, fait l'autocritique de ses propres films. En s'appuyant sur des scènes et des anecdotes de tournage, Truffaut revisite, avec émotion et franchise, sa carrière, des Mistons (1959) à La Femme d'à côté (1981). Des échanges précieux dans lesquels il se remémore la genèse des films, révèle leurs secrets de fabrication et n'hésite pas à juger avec sévérité certains de ses partis pris de mise en scène. Un long entretien inédit et richement illustré qui dessine en filigrane le portrait d'un immense artiste. Plus qu'une leçon de cinéma, une réponse à la question fondamentale : qu'est-ce que le cinéma ?

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Histoire du cinéma

Hallyuwood. Le cinéma coréen

Parasite, Mademoiselle, Burning... autant de films qui, du fait de leur succès international, ont mis la lumière sur la production cinématographique coréenne et son incroyable diversité. Depuis ses prémices, quand des extraits filmés étaient diffusés lors de spectacles, au début du XXe siècle, jusqu'à l'engouement qu'il connaît aujourd'hui, le cinéma coréen a traversé des crises et des périodes de créativité superbes. S'inspirant d'ailleurs, inventant des genres et créant des esthétiques qui lui sont propres il est l'un des plus inventifs du monde. Cette monographie exceptionnelle propose une plongée dans l'histoire de la Corée et de son septième art, donnant des clefs pour la comprendre, et des envies de salles obscures.

10/2023

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Essais

Léger et le cinéma

Le peintre Fernand Léger est aussi cinéaste et théoricien du cinéma. Lui qui confessait avoir été tenté d'abandonner la peinture pour le cinéma n'est pas seulement un spectateur passionné et l'interlocuteur d'Epstein puis d'Eisenstein, Il est l'auteur d'un film d'avant-garde, Le Ballet mécanique (1924). Il a collaboré à des films comme décorateur, costumier et affichiste. Il a été le sujet de documentaires. Il a réalisé un sketch dans le film collectif de Hans Richter, Dreams that Money Can Buy (1947) aux côtés de Man Ray, Max Ernst, Alexandre Calder. Il a rédigé des scénarios qui ne virent pas le jour. Il a écrit des articles sur le cinéma. Et dans toute sa démarche artistique la place du cinéma est prégnante, introduisant la question du mouvement. C'est pourquoi il s'est autant intéressé au cinéma d'animation qu'à la prise de vue "réelle". Jusque dans son écriture se repère en effet cette conception qu'on peut appeler, selon la formule d'Eisenstein : cinématique.

06/2021

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Essais

Dotremont et le cinéma

Du surréalisme jusqu'aux activités expérimentales du groupe Cobra, l'oeuvre du poète belge Christian Dotremont n'a cessé de placer le cinéma au coeur d'une entreprise qui croise écriture et peinture. L'oeil magique de la caméra surréaliste lui permet de suppléer aux limitations de la vue humaine, avant de plaider en faveur d'un cinéma expérimental qui ouvre à l'exploration des contrées du "JAMAIS VU", afin de donner à voir l'invisible. Durant les années qui suivront l'aventure de Cobra, Dotremont rédige différents textes et scénarios pour les films de ses amis qui font émerger la tension entre écriture et image, entre une modernité qu'il faut fuir et le voyage vers l'ailleurs. Chacun de ces textes contribue à la genèse poétique du logogramme. Le cinéma avec les Marx Brothers, Chaplin ou Tati constitue pour Dotremont une source d'humour qui traverse sa poésie et dès qu'il se livre devant la caméra, ce sera pour donner corps au mythe de Logogus et faire voir au spectateur la spontanéité graphique et poétique du logogramme en train de se peindre.

06/2021

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Essais

Le médium (au) cinéma

Comment expliquer les affinités électives entre le cinéma et le monde de l'au-delà ? Pourquoi insister sur le caractère spectral des images filmiques ? En vertu de quels critères le cinéma devient-il un vecteur de fantasmes liés à la communication avec les esprits ? Le Médium (au) cinéma entend répondre à ces questions en prenant comme point de départ, non pas tant la figure du fantôme que celle du médium spirite. Défini habituellement comme un intermédiaire entre le monde des vivants et celui des morts, le médium spirite présente la particularité d'opérer à la fois en tant qu'être humain ultrasensible et " technologie " captant l'invisible et l'inaudible. A partir d'une réflexion sur la polysémie du terme " médium ", cet ouvrage entend analyser la manière dont le spiritisme fait l'objet de représentations filmiques filtrées par des discours (implicites ou explicites) sur les technologies d'enregistrement et de reproduction, et en particulier sur le cinéma qui devient, sous cet angle, une machine à fantômes particulièrement efficace.

06/2021

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Essais

Dylan et le cinéma

#CNLCinema –Tout au long de sa carrière, Bob Dylan, prix Nobel de littérature, a entretenu une relation étroite avec le cinéma, tant du point de vue du documentaire que de la fiction. Dylan a été filmé lors de ses concerts, dans sa vie privée, pendant ses tournées, mais le chanteur et poète a également travaillé comme acteur dans certains longs métrages. Il est, aussi, l'auteur/réalisateur de Renaldo & Clara, un film de quatre heures qui a été un échec commercial, mais qui est fondamental pour comprendre la relation de Dylan avec l'image et la poésie de la contreculture beatnik. La relation de Dylan avec le cinéma a été utile pour créer certains aspects de sa mythologie personnelle.

10/2021

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Essais

Audiberti et le cinéma

Depuis sa ville natale d'Antibes, Audiberti est un amoureux du "mur du fond" tendu en plein air. Il y associe le rire, la poésie, l'épopée, et entre en contact avec Victor Francen qui incarne Napoléon à l'écran. Ses nombreux écrits font référence au cinéma, à ses salles comme aux films qui l'ont marqué. Dramaturge reconnu et romancier au style baroque, Audiberti, journaliste de profession, a beaucoup écrit sur le 7e art, depuis Comoedia jusqu'à La Parisienne, en passant par les Cahiers du cinéma ; des commentaires outrepassant le simple compte-rendu. François Truffaut est tenté de mettre en scène ses romans, sans succès. Jean-Luc Godard s'en inspire. Audiberti trouve enfin avec Jacques Baratier un réalisateur capable de se mesurer avec son flot stylistique ; il réalisera La Poupée, étrange cas d'un roman devenu film puis pièce de théâtre.

10/2023

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Cinéma

Le cinéma éducateur laïque

Dans l'entre-deux-guerres, en France, les instituteurs de l'école laïque instruisaient les élèves au moyen du cinéma scolaire et éduquaient les adultes à la santé et à la citoyenneté dans le cadre du cinéma éducateur. En concurrence des oeuvres catholiques, les maîtres encadraient les loisirs des familles ouvrières ou paysannes au sein d'Offices du cinéma éducateur. Fédérés par la Ligue de l'enseignement, ces Offices avaient constitué un vaste réseau, qui faisait certes une propagande consensuelle en matière d'hygiène, mais promouvait aussi les idées politiques du Cartel des gauches et du Front populaire. Selon leurs visées, ils favorisèrent la production et la diffusion de longs-métrages à la fois éducatifs et récréatifs, des films paraboles, qui étaient notamment réalisés par Jean Benoit-Lévy. Cet ouvrage consiste à mener de concert histoire du cinéma éducateur (partie I) et analyse de ses films paraboles (partie II), afin de comprendre comment un dispositif d'éducation par le cinéma (le cinéma éducateur) et un mode de production de sens (la parabole) furent utilisés à des fins de propagande.

01/2015

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Cinéma

Dialogues sur le cinéma

Godard et Ophuls se sont connus à la fin des années cinquante et ont tous les deux été très proches de François Truffaut. En 2003 à Pau puis en 2009 à Genève, les deux hommes se rencontrent à nouveau et évoquent leurs parcours respectifs. Face à Marcel Ophuls, Jean-Luc Godard se souvient de son enfance pendant l’Occupation, sa découverte du cinéma à Vichy, l’antisémitisme de ses parents. Marcel Ophuls évoque le souvenir de l’exil et la figure de Max Ophuls, il revient sur Le chagrin et la pitié ainsi que sur l’importance du droit d’auteur. Jean-Luc Godard revient sur les illusions de la politique des auteurs, son admiration pour le vieil Hollywood... Cet ouvrage propose la transcription de ces conversations uniques, suspendues dans le temps. Il est accompagné d’un DVD présentant un montage de 45 minutes de la conversation de Genève, réalisé par Frédéric Choffat et Vincent Lowy.

01/2012

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Sociologie

Le journalisme au cinéma

A quoi servent les journalistes ? Qui servent-ils ? Quels sont les limites et les enjeux de leur travail ? Si Citizen Kane, projeté sur les écrans américains en 1941, reste une oeuvre hors normes, elle s'inscrit néanmoins dans un genre cinématographique créé par Hollywood dans les années 1930 : le film de journalisme. Dédié aux liens qui unissent la presse, la politique et le cinéma, il dévoile l'envers du décor : les conflits d'intérêts, l'intrusion du pouvoir, les obstacles à la liberté d'expression. Rapidement, le modèle se propage à l'Europe et à la France. Mais la notion de vérité demeure partout le thème central : le film de journalisme traque la calomnie, ses héros et ses héroïnes affrontent un univers de complot ou de manipulation, et il devient même pamphlet au besoin. Dans un texte vif, émaillé d'exemples célèbres et d'anecdotes spectaculaires, Sonia Dayan-Herzbrun, dégage puis analyse les caractéristiques et les évolutions du film de journalisme, son rôle et son pouvoir, du Watergate à la guerre d'Irak et d'Orson Welles à Michael Moore.

03/2010

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Cinéma

La critique de cinéma

Attachée à l'étude des œuvres, la critique de cinéma s'est imposée, singulièrement en France, comme un genre à part, bien distinct des approches historique et critique. Réputée subjective ou idéologique et faisant l'objet de reproches récurrents, elle n'en est pas moins à prendre en considération : seule garante de la légitimité du patrimoine, elle est aussi nécessaire à l'accompagnement du plaisir du spectateur qu'à l'approfondissement des recherches esthétiques propres aux études cinématographiques. Vraie synthèse, cet ouvrage évoque l'histoire et l'influence de l'activité critique ; il en spécifie la nature et les fonctions, en expose les combats passés et actuels, en présente les grands courants, et s'interroge sur cette " politique des auteurs " qui en est devenue la méthodologie la plus répandue. II se prononce enfin sur la capacité actuelle de renouvellement du genre, face à la remise en cause de sa place dans la presse comme dans l'évolution de la création cinématographique.

08/2004

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Littérature française

Le cinéma des familles

Dans la famille lambda vous demandez la mère, le père, le frère, la soeur. Chaque fois que vous attendez une carte, vous en obtenez au moins deux - Mammère première la naturelle, Mammère seconde l'adoptive, Mompère l'espion, le pianiste, le pasteur, un frère proliférant dans les fourmilières et la mousse, une soeur poupée ou cantatrice, etc. Dans le cinéma des familles, chacun porte sur l'écran une ombre démesurée où l'autre peut se fondre. Leur rencontre a lancé des scénarios de crimes, de sacrifices, de fugues, de retrouvailles. Jim fut-il condamné à tort ? Quel âge avait Tom ? Rose a-t-elle survécu ? Alice est-elle idiote ? Où va la rivière ? Suis-je un monstre ? Avec ça, les témoins s'inventent des dialectes, car ce sont des enfants. Et là où une autofiction aurait cru rassembler les membres, le cinéma de toutes les familles démultiplie le foyer, le disperse jusqu'à la lune, jusqu'aux étoiles. C'est Alice qui chante cela. Le film a déjà commencé.

08/1999

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Cinéma

Duchamp et le cinéma

Marcel Duchamp a transformé les formes de l'art moderne avec des oeuvres emblématiques comme Nu descendant un escalier ou Fontaine. Entre deux voyages, l'invention de ready-mades ou l'abandon de la peinture, celui qui aura fait de son emploi du temps une oeuvre d'art, a encore le désir d'aller au cinéma. Car Duchamp est un spectateur assidu. Comme la plupart de ses contemporains, il aime Charlot. Mais sait-on que l'auteur du Grand verre est également un acteur et un cinéaste, un bricoleur de formes cinématographiques et un inventeur d'une poésie de cinéma, notamment grâce à la figure de Rrose Sélavy, véritable star cinématographique de l'univers duchampien ? Au fil d'une existence voyageuse entre la France et les Etats-Unis, Duchamp multiplie les rencontres, les jeux d'influences et les expériences avec le cinéma. Ses amitiés avec Francis Picabia, Man Ray, Hans Richter ou Henri-Pierre Roché, permettent de découvrir la traversée d'un siècle duchampien artistique et cinématographique, nous conduisant de Chaplin à Truffaut en passant par ses oeuvres cinématographiques : auteur d'Anémie cinéma, acteur d'Entr'acte et de nombreux autres films, jusqu'aux images d'Andy Warhol. Ce que Duchamp sait faire mieux que quiconque, c'est de faire tourner le cinéma, y compris en rond.

08/2018

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Cinéma

Et vogue le cinéma

"E la nave va" (Et vogue le navire), de Frederico Fellini, emmenait en croisière à la veille de la Première Guerre mondiale, à l'occasion des funérailles d'une cantatrice célèbre, toute une faune un peu décadente, des naufragés serbes et un rhinocéros. Le paquebot, comme la vieille Europe, glissait sur une mer d'huile mais lourde de menaces, comme le calme avant la tempête. Le réalisateur italien n'est certes pas le seul a avoir lancé ses caméras à l'assaut du monde de la mer, des marins et des mariniers, des croisières et des frégates. "Titanic" de James Cameron, "Les révoltés du Bounty" ou "Les dents de la mer" et auparavant les adaptations des grands romans populaires comme Moby Dick ou Vingt mille lieues sous les mers, hantent nos imaginaires. Le bateau y est vecteur de conquête, bâtiment de guerre, moyen de découverte, espace d'apprentissage, terrain d'aventure, lieu de vie où les destins humains se nouent et se dénouent. Les auteurs, Patrick Brion et Georges Di Lallo s'ingénient à croiser deux inventions technologiques majeures : le bateau et le cinéma. Après avoir exploré, dans deux volumes précédents, des centaines de films qui mettaient en scène le train, les voici qui se plongent avec la même méthode dans le monde fascinant de la Royale et du Grand bleu.

10/2016

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Cinéma

Le cinéma en couleurs

La couleur est l'une des composantes essentielles du cinéma : noir et blanc ou Technicolor, colorisation ou outil d'expérimentation artistique, c'est elle qui donne aux films leur identité et affirme leurs caractéristiques esthétiques et sensorielles. Spectaculaire, symbolique, évocatrice, militante parfois, la couleur est bien partie prenante dans la mise en forme du film et dans le discours du cinéaste. Cet ouvrage retrace l'histoire des techniques cinématographiques de la couleur tout en décrivant leur fonctionnement et explore les différents usages et pratiques de la couleur au cinéma. Il propose également différentes approches esthétiques, notamment la relation que la couleur entretient avec le réel et sa représentation, la signification (langage, sémiotique, symbolique de la couleur) ou la signifiance (abstraction de la couleur).

10/2013

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Cinéma

Colette et le cinéma

Qui se souvenait qu'au temps dit muet, Colette avait été une pionnière et une initiatrice, dont Louis Delluc saluait la lucidité ? Qui connaissait encore son " Petit manuel de l'aspirant scénariste ", écrit en 1918 d'une plume allègre et féroce ? Ces textes épars témoignent d'une fraîcheur et d'une alacrité qui imposaient leur redécouverte. Colette avait été l'amie de Musidora et de Marguerite Moreno, l'admiratrice clairvoyante de Hayakawa, de Marlène, de Mickey Rooney et de Mae West, l'observatrice passionnée de l'univers des figurants et de " l'envers du cinéma ". Colette s'est fortement impliquée dans le cinéma de son temps. Allant jusqu'à composer les sous-titres français de Jeunes filles en uniforme. Ecrivant d'alertes dialogues pour le Lac aux Dames de Marc Allégret, avec le concours inattendu d'André Gide, et un scénario complet, pour Max Ophuls, Divine. Adaptant enfin elle-même la Gigi qu'elle venait de publier, pour un filin dont les échos se sont prolongés jusqu'à nos Jours. Sont réunis clans cet ouvrage tous les textes que Colette a consacrés au cinéma : dialogues, critiques, chroniques, Interviews, pendant près de quarante ans.

11/2004

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Cinéma

Canudo et le cinéma

Ricciotto Canudo est connu comme le missionnaire du " septième art ". Ce poète italien arrivé à Paris au début du XXe siècle, ami d'Apollinaire et animateur de cercles d'avant-garde, découvre vite les potentialités esthétiques du cinéma et, au fil du temps, engage une bataille culturelle pour sa légitimation artistique. Cette bataille s'interrompt brusquement en 1923, avec sa disparition pré- maturée, mais elle a légué d'importantes conquêtes : grâce à lui, en effet, le cinéma est devenu plus familier au monde intellectuel. Ce résultat est dû à ses talents d'organisateur (il fonde le Club des amis du septième art) aussi bien qu'aux nombreux écrits qu'il a publiés, qui continuent à être lus et qui sont au centre de ce livre.

03/2018

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Critique

Borges et le cinéma

Jorge Luis Borges s'est toujours intéressé au cinéma. Entre 1931 et 1944, il publie plusieurs notes sur des films, principalement dans la revue Sur, et participe à l'écriture du scénario (avec un autre maître de la littérature argentine, Adolfo Bioy Casares) de deux réalisations importantes de Hugo Santiago, Invasión (1969) et Les Autres (1974), des films portés par le "réalisme magique" propre aux deux écrivains. Par ailleurs, dans le prologue à Histoire universelle de l'infamie (1935), Borges affirme que ses premières tentatives de fiction dérivaient du cinéma de Josef von Sternberg. Plus généralement, il s'agira de voir comment Borges aurait trouvé la forme de narration littéraire qui lui est propre en méditant, entre autres, sur la spécificité de la narration cinématographique.

01/2024

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Cinéastes, réalisateurs

La leçon de cinéma

François Truffaut livre ses secrets de cinéma. En 1981, François Truffaut, l'ancien fougueux critique de cinéma, fait l'autocritique de ses propres films. En s'appuyant sur des scènes et des anecdotes de tournage, Truffaut revisite, avec émotion et franchise, sa carrière, des Mistons (1959) à La Femme d'à côté (1981). Des échanges précieux dans lesquels il se remémore la genèse des films, révèle leurs secrets de fabrication et n'hésite pas à juger avec sévérité certains de ses partis pris de mise en scène. Un long entretien inédit et richement illustré qui dessine en filigrane le portrait d'un immense artiste. Plus qu'une leçon de cinéma, une réponse à la question fondamentale : qu'est-ce que le cinéma ?

06/2024