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Le Diable au cor

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Littérature française

Le diable dévot

Dans l'incapacité pécuniaire d'effectuer un pèlerinage à La Mecque, l'imam Galouwa craint d'être remplacé par un jeune hadji qui convoite sa place et ses privilèges. Un octogénaire lui propose le prix d'un billet d'avion en échange de sa fille Hèra, âgée de treize ans. Vendre la chair de sa chair au diable pour conserver sa religieuse fonction ? Ce marché horrible ne plonge pas du tout Galouwa dans les affres d'un choix impossible. Un imam doit-il tout accepter pour mériter d'Allah ? Que vaut une fille pour son père quand la passion et l'ambition religieuses s'en mêlent ? Et l'amour ne peut-il être alors qu'un rêve sur de la chair meurtrie ? Peut-il toucher à une diabolique rédemption ? Le diable dévot est un roman d'une rare et cruelle lucidité, une tranche de vie vraie coupée dans la peau d'une jeune fille pour la plus grande gloire de Dieu, diraient d'autres religieux dans une autre religion. Un déchirant sacrifice, une passion portée par une écriture cristalline à en émouvoir jusqu'à la pierre carrée de La Mecque. Depuis Le fils de l'arbre, son premier roman, Libar M. Fofana nous tend le miroir des réalités, lointaines et si proches, qui nous fascinent et nous assiègent. Le diable dévot est son quatrième roman.

01/2010

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Littérature étrangère

Le diable boiteux

"C'est un poète gigantesque dont je loue les vers riches et l'esprit original", disait de lui Cervantes. Auteur de poèmes et de très nombreuses pièces de théâtre, dont une partie seulement a été conservée, Luis Vélez de Guevara (1579-1646) est surtout célèbre pour son Diablo Cojuelo, qui inspira le Diable boiteux d'Alain René Lesage (1707) et qui, jusqu'ici, était resté inédit en français. Le jeune étudiant don Cleofás s'enfuit sur les toits de Madrid pour échapper aux autorités qui le soupçonnent d'avoir abusé d'une dame. S'étant faufilé dans une soupente, il entend une voix suppliante : celle d'un diable enfermé dans une fiole par la magie d'un apothicaire. Don Cleofás délivre l'esprit infernal. Le Diable boiteux, en guise de remerciement, lui fait faire une visite très particulière de Madrid. Soulevant les toits des maisons, il l'introduit dans les coulisses de la comédie humaine, puis il l'entraîne dans des quartiers hauts en couleur : la rue des Grimaces, où chacun peut venir répéter devant un miroir la mine qu'il veut prendre avant de se présenter à la cour ; le bric-à-brac des noms, où l'on peut acquérir un nom brillant afin de se faire remarquer dans la société ; le marché du don, cette particule qui fait d'un roturier un gentilhomme. Les deux compères, poursuivis l'un par Satan l'autre par la justice, décident de fuir en Andalousie - voyage qui sera l'occasion de descriptions savoureuses.

10/1996

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Littérature albanaise

Le Diable comique

La ville fictive d'Horketa est frappée par une épidémie mystérieuse : les habitants sont atteints d'une paralysie qui séme la panique. La peur l'emporte sur le défi sanitaire à relever collectivement, tandis que les puissances voisines leur tournent le dos en fermant leurs frontières. Araniti Lumbardi, en charge de gèrer cette crise en tant que président du Comité de Salut, n'en demeure pas moins fragile, solitaire et superstitieux. Traité comme un roi, il porte seul le fardeau des responsabilités face aux adversités extérieures et intérieures, y compris lorsque les traitrises émaneront de son cercle proche. Dans une posture sacrificielle, il assumera seul toutes les fautes et le sang versé. Traduit pour la premiére fois en français, Zija Cela nous plonge dans son monde métaphorique de lieux imaginaires, qui refléte comme souvent la réalité contemporaine d'une crise de perte des valeurs humaines dans son pays l'Albanie comme dans l'Europe qui l'entoure. Avec le soutien du Centre National du Livre et de la Lecture (Albanie)

09/2021

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Fantastique

Le Diable amoureux

Don Alvare, jeune capitaine aux gardes du roi de Naples, se voit offrir l'opportunité d'invoquer le diable et de le soumettre à ses ordres. Naïf, intrépide, sûr de lui, Don Alvare accepte, et tout semble se dérouler à merveille. Mais qui est réellement l'éblouissante jeune femme qui reste à ses côtés, une fois le diable disparu ? Folle d'amour pour lui, belle, brillante, elle lui est si dévouée qu'elle parvient peu à peu à apaiser sa méfiance. Le bonheur serait-il à portée de main ? Paru en 1772, Le Diable amoureux est le chef-d'oeuvre de Jacques Cazotte (1719-1792), aristocrate à la jeunesse aventureuse, mort guillotiné durant la Terreur. Admiré de Nerval, de Borges ou de Lacan, Le Diable amoureux est considéré comme le premier roman fantastique français.

11/2022

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Littérature anglo-saxonne

Tâter le diable

"TaÌter le diable" Un veÌlo neuf, un mari obeÌse, la deÌcouverte d'un petit eÌden secret, eÌcrin de paix cacheÌ dans la foreÌt, ainsi deÌbute la peÌreÌgrination de la dieÌteÌticienne Manu, jeune femme israeÌlienne. Suite aÌ un accident, d'eÌtranges flash lui reÌveÌlent une partie du monde jusque laÌ inconnu, ouÌ tout du moins invisible, celle des relations extra-conjugales : Ben, le professeur Oren, VeÌro, Julie, Doron, la liste s'allonge... Dans le reÌservoir de son inconscient, Manu deÌcouvre que le dire officiel de la morale - modeÌle de la socieÌteÌ - n'est pas la seule norme, que la force de vie, les relations interpersonnelles, les strateÌgies de reÌalisations personnelles et le deÌsir font vaciller le septieÌme commandement : "tu ne commettras point d'adulteÌre" . InviteÌe aÌ Paris pour participer aÌ un congreÌs, elle rend visite aÌ ses parents. AÌ cette occasion, Manu affronte la question de la leÌgitimiteÌ sociale de l'adulteÌre : est elle une Mamzer, fruit d'une union illicite ? Et que peut-elle faire pour "eÌtre libre, encore" ? Entre le passeÌ et le preÌsent, entre les terres d'IsraeÌl et la France, entre une morale et une autre, entre le drame et l'humour, entre le quotidien et les reÌves, entre les geÌneÌrations, les frontieÌres sont teÌnues. Rachel Darmon est neÌe aÌ Paris en 1967, de parents rescapeÌs de la Shoah. Elle a veÌcu aÌ Paris et fait ses eÌtudes secondaires au lyceÌe Jacques Decour. AÌ l' aÌge de 20 ans elle deÌcide de partir vivre en IsraeÌl ouÌ elle vit toujours. Elle a eÌtudieÌ aÌ l'universiteÌ de Tel-Aviv la litteÌrature et la linguistique, l'eÌducation et les sciences politiques. Elle est aujourd'hui enseignante dans un prestigieux lyceÌe d'art de Tel-Aviv. Elle est eÌgalement guide touristique. Rachel Darmon a traduit des sceÌnarios et des poeÌmes de l'heÌbreu au français. Elle a eÌcrit une pieÌce de theÌaÌtre ainsi que plusieurs nouvelles. Elle a coeÌcrit, avec son mari Yoni Darmon, des sceÌnarios pour la teÌleÌvision et le cineÌma. "Le gaÌteau de Varsovie" , son premier roman, a eÌteÌ publieÌ par les eÌditions Folies d'encre.

09/2023

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Littérature française

Le diable amoureux

En Biondetta, il ne reste rien de la monstrueuse apparition qui répond à la conjuration d'Alvaro dans les ruines de Portici et qui lui dit en italien : Che vuoi ? Le masque est le visage ; la satanique séductrice est la femme séduite et elle continuera de l'être, tourmentée et plaintive, tout au long de la fable, Jorge Luis Borges.

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Policiers

Le diable incarné

«Quand on est le roi de l'aluminium, on peut tout se permettre : par exemple de se faire bâtir en plein Pacifique une réplique exacte du Château d'If, avec oubliettes, fantômes, masques de fer, esprits frappeurs, fous, faux fous et quelques fofolles en sus. Mais Eugène Westcott, le roi en question, est-il bien le frère de son frère fou, ou son propre frère, Carl, qui se fait passer pour Eugène tandis que Carl se prend pour Eugène ? Un vrai casse-tête, je vous jure, au propre comme au figuré !»

05/1987

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Littérature française

Le Petit Diable

« Soudain, plus rien sous mes pieds. Mes bras battirent l'air comme les ailes d'un oiseau qui veut rester sur sa branche alors que le vent fait tout pour l'en empêcher. Mais rien n'y fit, jusqu'au moment où je sentis le sol dans mon dos. Le choc fut violent et ma respiration coupée sur-le-champ. J'étais par terre et ne voyais que le ciel. Ma bouche était grande ouverte et rien ne sortait, pas un son, pas un cri. Je voulais aspirer de l'air mais rien de rien... Rien ne sortait, rien ne rentrait. J'étais là, sans voix, et je croyais ma dernière heure arrivée. D'un seul coup, mes poumons aspirèrent une quantité impressionnante d'air : je respirais à nouveau. » Retour sur les terrains de jeu de l'enfance et retrouvailles avec les compagnons de bêtises et d'intrépidité pour J.-V. Buonomo qui, avec une douce nostalgie, évoque ses jeunes années. Texte où prédomine le plaisir de la réminiscence, de la reconstruction du passé, "Le Petit Diable" est de ces récits d'enfance entraînants, qui ne manquent pas de rappeler à chacun de nous l'insouciance des débuts.

06/2015

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Histoire de l'art

Diable

Prince des Enfers domptant un euve de lave, Satan bestial et poilu, Lucifer sculptural au regard halluciné, bête hybride suppliciant des âmes pécheresses, rebelle déchu et mélancolique. Le diable est bien plus qu'une créature rouge et noire dotée de cornes et d'une longue queue. Retrouvons-le sous le pinceau de Fra Angelico, Ensor, Memling, Klee, Bouguereau, Cézanne... Ca, c'est de l'art, une collection pour (re)découvrir les artistes et les couleurs en 40 notices illustrées : - Une sélection précise d'oeuvres incontournables et inattendues - Des repères visuels clairs : chronologies, cartes, graphiques - Des encadrés variés : anecdotes, mises en contexte, influences

05/2021

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Policiers

Diable !

Le commissaire Berny fait échec aux deux grands périls qui la menacent : la maladie et une enquête de la police des polices sur son action en Corse (lire Iettatura). Dans ce roman, elle enquêtera sur des sacrifices d'enfants pratiqués lors de messes noires d'une secte diabolique. Elle sera également confrontée à la montée en puissance du nouveau Parrain corse.

01/2014

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Littérature française

J'ai couché avec le diable

Histoire vraie d'une vie franco-africaine où se côtoient l'aventure, le voyage, le fétichisme, l'envoûtement, les pratiques vaudoues, la sorcellerie, l'empoisonnement, les portes de la mort... Réalités africaines... ? Monde de l'occulte et de l'invisible... ? Miraculé de la vie où tous ces dangers de mort se sont confrontés à une protection que nombreux qualifient de divine... L'affirmer ne serait-il pas prendre le risque de se tromper ? Ainsi je me limiterais à cette citation ci-dessous. « Étrange comme des événements hors du commun, comme par hasard, semblent toujours arriver aux mêmes hommes. »

05/2015

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Littérature étrangère

Baldamus. Ou le diable aux trousses

En 1913, à 23 ans, Oskar Wöhrlé publie ce passionnant roman autobiographique, qui est le récit de la rébellion du jeune Baldamus et de ses années de vagabondage dans le contexte tendu qui régnait avant 1914 entre la France et l'Allemagne. De l'Alsace à l'Italie, en passant par Paris et Marseille, Baldamus endure la faim et la misère des vagabonds avec le regard d'un Rimbaud, à la fois poète et mauvais garçon. Pour échapper à la faim, il s'engage dans la Légion étrangère, voit les atrocités de la guerre coloniale en Algérie. Très bien accueilli par la critique et le public, ce livre a connu un énorme succès dans l'Allemagne d'avant 1933, avec de multiples rééditions et plus de 100 000 exemplaires vendus. Ce roman autobiographique s'inscrit dans la naissance d'une littérature de la modernité. Après Mark Twain aux Etats-Unis  (A la dure, 1872), et avant Alfred Döblin (Berlin Alexanderplatz, 1929) en Allemagne, ou encore Céline (Voyage au bout de la nuit, 1932), Queneau (Le Chiendent, 1933) et Cendrars en France, Wöhrle donne ses lettres  de noblesse à une poésie des bas-fonds et des antihéros, à une diversité des parlers et des registres de langue. Il est à rapprocher du récit autobiographique de George Orwell, Dans la dèche à Paris et à Londres, 1933 : même  expérience de l'errance dans l'univers des clochards et des trimardeurs,  où se manifestent une même curiosité pour tout ce qui est humain, un  même sens de la dérision, et surtout une même révolte à fleur de peau.   Traduit de l'allemand par Joseph Groll et Damien-Guillaume Audollent

03/2017

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Littérature française

La Mare au diable. Un roman de George Sand

Germain, veuf inconsolable, père de trois enfants, suit sans enthousiasme le conseil de son beaupère, le père Maurice, qui l'incite à chercher une nouvelle épouse. Il rendra donc visite à la riche veuve Guérin, qui habite Fourche, à douze kilomètres. On lui confie en même temps la petite Marie, jeune voisine pauvre, qu'il escortera aux Ormeaux, près de Fourche, où elle est engagée comme bergère. Les deux voyageurs emmènent un compagnon imprévu : PetitPierre, fils aîné du laboureur. Ayant pris un raccourci, ils s'égarent dans l'obscurité et le brouillard. Les voilà forcés de passer la nuit à la belle étoile : Germain, émerveillé des qualités de sa jolie compagne, tombe amoureux de la jeune fille, peu encline, lui confietelle, à épouser un homme de son âge... ?

02/2023

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Romans policiers

Agatha Raisin enquête Tome 33 : Le Diable au corps

Hallucination ou fantasme ? C'est la question que se pose Agatha Raisin lorsque, au détour d'une route, surgit devant elle un homme dans le plus simple appareil. Paniqué, il dit avoir aperçu un cadavre... Pourtant, une fois sur place, nulle trace du corps. Si la police crie au canular, Agatha est persuadée que le nudiste dit vrai. La voici au coeur d'une affaire mêlant jeux de rôles et sorcellerie, tromperies et gros sous, sans oublier un très profitable commerce de crèmes glacées au parfum aussi piquant que mortel. Sur les traces du disparu, c'est un autre cadavre, cette fois-ci bien réel, que l'on découvre bientôt...

03/2023

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Protestantisme

La Bible dit : résistez au diable. Pourquoi ? Comment ?

"Un livre très riche, intéressant, que toute bibliothèque devrait avoir, sur un sujet trop peu ou trop mal traité, en général". "Un ouvrage profond qui m'a fait du bien ! Equilibré, fondé sur la Parole de Dieu, bien documenté. Une aide précieuse pour ceux qui voient des démons partout et ceux qui n'en voient jamais". "L'auteur étudie ce sujet avec mesure et une grande connaissance biblique". "Nos remerciements à notre frère pour tout ce qu'il nous transmet par ses écrits. Les nouvelles générations lui sont reconnaissantes ! Dans cette étude, le lecteur appréciera notamment les commentaires exégétiques réalisés sous la direction de Louis Pirot". "Un travail remarquable qui sera utile à tous ceux qui le liront ! "

03/2022

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Littérature française

Oeuvres complètes. Le diable à Paris (1845-1846) ; Le diable aux champs (1857)

Le diable est bon observateur, qu'il soit boiteux, fourchu, rustique ou parisien : George Sand livre dans ces deux œuvres qui se complètent, les articles du Diable à Paris et le Diable aux champs, un saisissant tableau de la France au milieu du XIXe siècle. Cette réalité dénoncée avec causticité ou fantaisie montre son engagement et la variété de ses techniques d'écriture. Les trois textes parus en 1844-1845, dans le recueil collectif et illustré de P.-J. Hetzel : Le Diable à Paris, constituent, malgré la diversité des thèmes, un corpus unitaire, exemplaire, sous une forme restreinte, du journalisme de Sand. Le socialisme virulent du Coup d'œil sur Paris, la satire des salons et du beau monde parisien dans la petite nouvelle des Mères de famille, l'ouverture vers l'Autre contre les préjugés, dans les deux lettres à Jules Néraud de la Relation d'un voyage chez les sauvages de Paris, montrent son engagement à la fois social et personnel et l'étonnante circulation dans son œuvre, entre les différentes écritures privée et publique, journalistique et autobiographique, romanesque et épistolaire. Le Diable aux champs, publié en 1857 mais commencé en 1851, devait donner, dans cette étonnante forme hybride du roman dialogué et sous une forme légère, un portrait de la société française après l'échec de 1848. Au générique : des familiers de Nohant, en particulier des artistes, Maurice et ses amis préparant un spectacle de marionnettes, des personnages ressuscités de romans défunts, philosophes ou paysans face à des personnages nouveaux, curés, bourgeois, aristocrates, enfin des chœurs d'animaux qui ponctuent les sept parties du roman. Le contexte politique du coup d'état obligera Sand à s'adapter aux événements sans perdre de vue ses principes. Le spectacle, l'intrigue sentimentale et surtout leurs idées différentes sur l'Art, la Politique, la Religion, la Société, l'Amour et le Mariage, réunissent les acteurs de cette comédie monstre.

06/2015

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Poches Littérature internation

Ne pariez jamais votre tête au diable

Baudelaire n'avait pas traduit tous les contes d'Edgar Poe. Ces textes " négligés " ont été ici réunis, dans l'ordre chronologique de leur publication. Ces nouvelles, quasiment inconnues du public français, relèvent non seulement du fantastique, mais encore de ce que Poe appelait le " grotesque ", et aussi de la parodie et de l'autoparodie. Dans sa préface, Alain Jaubert fait le point sur toute une imagerie romantico-psychanalytique qui a travesti l'œuvre d'un des plus grands écrivains américains et donne diverses clés pour de nouvelles lectures de Poe.

05/1989

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Beaux arts

Au Pont du Diable. Croquis 1990-2010

Au Pont du Diable est le résultat d'un moment de pause. Pause d'un artiste, venu au bord de l'eau aux heures les plus chaudes de la journée, pour voir les gens s'y prélasser. Alexandre Hollan ne reste pourtant pas inactif. Fusain à la main, il réalise des croquis de ces êtres rassemblés là. Un seul trait, modulé en quelques courbes, suggère les corps, les visages, sans fond ni perspective. Les modèles ne posent pas, ils se laissent saisir par l'oeil de l'artiste comme ils sont, sans chercher à paraître. Et de la même façon, pas de pose artistique dans les croquis. Il s'agit simplement de saisir la vie telle qu'elle se donne à voir. Extrait de la préface de Yves Michaud ? : Alexandre Hollan ne peut pas ne pas dessiner ou peindre, il passe des heures sur le motif à se laisser pénétrer par la vie et la pensée des arbres, mais après ces longues heures d'attention poussées jusqu'au vertige, il lui faut trouver des temps de respiration et de méditation. A cette plage du Pont du Diable, Hollan venait lui aussi se rafraîchir et se changer les idées. Pendant des années, il y a fait des croquis de ces personnes étendues ou assises, en train de lire ou de ne rien faire, ou de parler entre elles, ou de dormir, ou de bronzer, ou je ne sais quoi encore. Ce sont des gens modestes, qui n'ont pas de piscine particulière, des habitants des environs, des touristes des campings alentour, ou des employés venant se baigner entre deux moments de travail, pendant la sieste. Ils cherchent à se détendre, cherchent un peu de fraîcheur, sans montre ni posture. Sans montre ni posture ? ? Je veux dire par là que les dessins de Hollan les présentent nature, "? tels quels ? ", dans leur humanité sans apprêts. Ils n'ont pas des corps d'athlètes ou de modèles, ce ne sont pas des beautés, ni des personnes élégantes et distinguées - ce sont des gens ordinaires. Et Alexandre Hollan vient comme l'un d'eux parmi eux, un parmi tant d'autres - mais qui dessine.

01/2019

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Romans policiers

Un 22 septembre. Au diable vous partîtes

Dans les brumes d'un petit matin Solognot le 22 septembre dernier, un corps flotte près de la bonde de l'étang du père Courgnaut : Joseph de son prénom. GUERINEAU, un ex-divisionnaire à la retraite, se pense encore en activité au "service des actions délictueuses" , celles qui portent atteinte à la moralité publique. Il ne peut jouer le quidam, le bougre, car tout le monde sait que tous les mots prononcés par l'individu GUERINEAU, dit Mr. Polo dans le milieu, cachent une arrière-pensée. Monté dans l'Orléanais depuis 'La lande de contaminé', un personnage invisible jusqu'à ce jour mais tellement présent dans tous les propos d'Evelyne l'ex-taulière, Christian reprend la gérance du "Caveau des pas mariés" . L'histoire d'une méchante entorse... qui l'aurait maintenu absent des remontées mécaniques de Val d'Isère, Dom-Fred n'est pas convaincant sur son éloignement régional pendant la période du crime. Réviviscence : Propriété de certains êtres vivants de reprendre vie à l'humidité (du champagne) après avoir été longtemps desséchés. Pouvait-on ainsi définir le retour, ce 22 septembre, d'EMMA la mystérieuse ? Les M. J. , un groupe de "musico-jazzmen" rétro, anime, à la demande, les soirées champagne qui ne manquent pas d'être privées au "Caveau des pas mariés" .

07/2021

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Littérature étrangère

Qu'elle aille au diable, Meryl Streep !

Un Libanais nommé Rachid regarde distraitement à la télévision un film dans lequel joue Meryl Streep, Kramer contre Kramer. Ne comprenant pas l'anglais, il parvient juste à deviner que la célèbre actrice est en train de se séparer de son mari. Ce divorce le renvoie soudain à la réalité de son propre couple, dont le mariage avait été préparé par une tante. Le roman se présente comme une longue interrogation sur ses relations avec sa femme. Pourquoi va-t-elle assez régulièrement dormir chez ses parents, malgré l'achat d'une très belle télévision Sony ? Comment se fait-il qu'elle en sache autant sur la sexualité masculine ? Peut-il vraiment croire à la virginité de son épouse avant le mariage alors que les médecins savent maintenant très bien réparer les choses ? Quelle a été, au fond, la vie de cette femme dont il ne sait finalement pas grand-chose et qui lui échappe chaque jour un peu plus ? Qu'elle aille au diable, Meryl Streep !est sans aucun doute le roman arabe où la question du couple est la plus explicitement traitée et où la sexualité est abordée sans ambages. Le mariage apparaît comme une institution mise à rude épreuve par la modernité. En assumant ou en feignant d'assumer cette modernité, la femme dévoile finalement à l'homme à quel point il reste incapable d'en faire autant.

06/2004

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Poésie

Le son du cor

"Quand dans les coeurs Le vent de la paix Souffe en douceur L'amour grandit Et engendre la famille."

01/2016

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Littérature française

Un étranger au paradis du Brésil. Quand j’ai répondu non au diable

René Hover, jeune médecin français, exerce dans un petit port de pêche brésilien où la vie s'écoule paisiblement. Les habitants l'ont accueilli avec contentement. Il invite Caroline De Montcoutray à connaître le petit paradis où il vit. L'auteur décrit les us et coutumes du peuple de cette région tropicale au cours des années soixante-dix. Les règles de vie sont très éloignées de celles en vigueur en Europe. L'idylle sera menacée par un personnage que le couple européen devra affronter. Ils seront tentés d'utiliser les moyens qui heurtent leur morale, mais qui sont coutumières dans le pays parce que les gens ne croient plus à l'efficacité de la police et de la justice. L'amour qui unit Caroline et René sera fortement mis en danger à cause de la divergence de leurs morales réciproques.

08/2019

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Sciences politiques

Traiter avec le diable ? Les vrais enjeux de la démocratie au XXIe siècle

Parler avec l'ennemi, comprendre ses perceptions et ses objectifs, chercher à résoudre des conflits, telles sont les raisons d'être de la diplomatie. Mais à quoi sert-elle encore quand l'ennemi a pris les traits du diable, à l'instar d'un Ben Laden, d'un Saddam Hussein ou, plus récemment, d'un Bachar el-Assad ? Comment expliquer le succès de cette rhétorique du bien et du mal, depuis quelques décennies ? Et peut-on penser autrement les relations internationales aujourd'hui ? Dans cet essai ambitieux et foisonnant, Pierre Grosser puise dans l'histoire, l'actualité internationale et même la psychologie pour mettre au jour les impasses du processus de diabolisation. Il montre comment celui-ci se nourrit des "leçons de l'histoire" de la "capitulation" de Munich à la guerre froide, légitimant ainsi toutes les danses de la guerre juste. Il analyse aussi les prismes cognitifs qui rendent difficiles les interactions avec l'adversaire, une fois celui-ci diabolisé. Enfin, dénonçant les mythes d'une sécurité totale et d'une stratégie parfaite, Pierre Grosser rappelle la complexité des choix qui s'offrent à nos dirigeants et redonne ainsi tout son sens à l'action diplomatique.

10/2013

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Policiers

Le Cor sonne le glas

Témoin d'un meurtre et craignant pour sa vie et celle de sa femme, l'honnête homme a tendance à s'écraser. Parfois, il réagit et contre-attaque, en choisissant son terrain. Dans les villes, les truands sont les plus forts. Mais si vous vous arrangez pour les défier dans une forêt profonde, les chances s'égalisent, et de chasseurs, ils peuvent devenir chassés. Par un grand fauve.

01/1980

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Littérature française (poches)

Le ruban au cou d'Olympia

" Que le nu peint par Manet atteigne à tant de vérité grâce à un détail minime, ce ruban qui modernise Olympia et, mieux encore qu'un grain de beauté ou qu'un semis de taches de rousseur, la propose plus précise et plus immédiatement visible, en faisant d'eIle une femme pourvue de ses attaches de milieu et d'époque, là qui prêtait à réflexion, si ce n'est à divagation ! " Dites-vous bien, lecteur ou lectrice, ou dis-toi bien (car à me tu deviendras de mes proches) que si je dis ici, c'est plus pour dire que pour dire quelque chose. "

04/2006

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Littérature française (poches)

Le diable au corps suivi de Le bal du comte d'Orgel

Ce volume exceptionnel contient : Le Diable ait corps, premier roman et chef-d'oeuvre de Raymond Radiguet, publié chez Grasset eu 1923. L'auteur avait vingt ans. Ce livre, qui traitait des amours d'un adolescent et de l'épouse d'un soldat mobilisé au front, fit scandale et entra dans la légende. Le Bal du comte d'Owel, son second roman, publié à titre posthume chez Grasset, en juin 1924. A sa mort, Radiguet laissait un manuscrit qu'il n'avait pas entièrement révisé, et qui fut assez largement amendé par Jean Cocteau, Joseph Kessel et Pierre de Lacretelle. Le teste est ici restitué dans sa version originelle et intégrale, jusqu'alors inaccessible au grand public. Un dossier donnant un éclairage sur les différents états du Bal du comte d'Orgel et une chrono-biographie complètent ce volume, édité et préfacé par Monique Nemer, biographe de Raymond Radiguet.

05/2003

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Littérature française

Le diable au corps. Suivi de Le bal du comte d'Orgel

Raymond Radiguet, incroyable météore des lettres françaises, est mort dans la stupeur générale il y a désormais un peu plus d'un siècle. Il venait à peine, âgé de vingt ans, de rencontrer un succès fulgurant avec Le Diable au corps. Un pavé dans la marre littéraire qui a scandalisé et captivé non seulement le public, mais aussi toutes les plumes de l'entre-deux-guerres. Les plus grands auteurs de l'époque se déchirent sur ce chef d'oeuvre qui raconte avec une audace ahurissante la relation amoureuse entre un adolescent et la femme d'un soldat parti au front en 1914. Radiguet récidive quelques mois plus tard, juste avant d'être emporté par la fièvre typhoïde, avec Le Bal du comte d'Orgel, miracle de délicatesse, histoire bouleversante d'un amour dans la haute société. Le centenaire de la disparition de Raymond Radiguet est l'occasion de (re)lire et de faire (re)lire le Diable et le Bal, oeuvres d'un écrivain à nul autre pareil ici présentées dans une seule édition. Préface de Maxime Cochard

06/2024

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Romans historiques

Le palais du diable. Au temps de l'Inquisition en Occitanie

Le 16 janvier 1277 arrive à Albi un nouvel évêque : Bernard de Castanet. Colérique, autoritaire, inquisiteur, cruel, Castanet cristallise très vite une forte opposition parmi les plus riches et les plus puissantes familles, opposition encouragée par l'administration royale. Pour contourner la protection royale, l'évêque lance de vastes procès en hérésie contre les principaux chefs de famille. Il est épaulé par un moine de l'Inquisition, frère Foulques de Saint-Georges, qui apprécie les séances de torture et les belles Albigeoises dont les époux sont en prison. Mais les ouailles de l'évêque ne se laissent pas faire. Parmi les rebelles, outre les grands marchands, il y a le beau Matthieu, élevé par un Parfait dans la foi cathare, frère Benoît, un jeune chanoine de Sainte-Cécile qui s'ennuie aux offices, et les enfants du banquier Fenasse. Ils n'ont qu'un but : se débarrasser de Bernard de Castanet et de son âme damnée, l'odieux frère Foulques de Saint-Georges. C'est à partir des grands procès de l'Inquisition dans les années 1300 que Bernard Mahoux, historien et romancier, nous raconte, dans le tourbillon des révoltes, des destins exceptionnels.

10/2018

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Récits de voyage

Au col de l'Echelle

Le 10 octobre 2020, une "randonnée littéraire" était organisée au col de l'Echelle, dans le cadre du premier festival Exils de Briançon... Le choix du lieu de cette randonnée ne devait rien au hasard : le col de l'Echelle est un passage emblématique entre le Piémont italien et le Dauphiné français - des travailleurs transfrontaliers du me siècle aux Africains de l'Ouest du XXIe. L'histoire du col, c'est aussi celle des maraudeurs qui ont sauvé des dizaines de vies, l'hiver, en allant à la rencontre des réfugiés saisis par le froid et la fatigue. Les 15 textes lus le 10 octobre parlent d'exil, de chemins, de rencontres. De drames. D'amitié, aussi. De colère, parfois. Auteurs du patrimoine comme Stefan Zweig. Ecrivains contemporains (Mohamed Mbougar Sarr, René Siestrunck, René Troin, Ali Zamir...). Récits de passages (Raphaël Krafft, Pierre Laurendeau), de perditions (raina Tervonen) ou de rencontres (Emma-Jane Kirby, Chloé Peyter-mann, Marie Durand). Philosophe (Achille Mbembe). Acteur (Edouard Baer). Poètes (Omar Youssef Souleimane, Max Duez). Qu'ils et elles soient ici remerciées d'avoir accompagné de leurs voix ceux qui en sont souvent dépossédés. L'ouvrage est illustré de photographies de Fabienne Augié. Le groupe "Les Fiiiiilles" a accompagné les randonneurs durant tout le parcours par des chants a cappella. Les droits d'auteur de cet ouvrage seront reversés au Refuge solidaire de Briançon.

04/2021

ActuaLitté

Littérature érotique et sentim

Le diable dans la peau

Voici des petites nouvelles avec ou sans sentiments, tour à tour sages, libertines, cyniques et terriblement inconvenantes. Elles mettent en scène toutes sortes de gens : femmes et maris, amants et maîtresses, soupirants de passage, jeunes dames sensuelles, conquérants habiles, ou couples à la recherche de leur fougue d'antan... Des nouvelles audacieuses et tout à fait délicieuses !

01/2015