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Le tatoueur d'Auschwitz

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Littérature française

Les ruines d'Auschwitz ou la journée d'Alexandre Tanaroff

Pourquoi un livre consacré à la Shoah et plus particulièrement à Auschwitz aux Editions libertaires ? Qu'on me permette de citer ici notre camarade Pierre Sommermeyer : "Une grande tristesse me prend quand je constate que la pensée dont je me sens le plus proche - l'anarchisme - est, semble-t-il, incapable de produire la moindre réflexion sur la Shoah [... ], quand son existence même remit en cause - et pour l'humanité entière, auquel s'accorde le projet libertaire - la possibilité de vivre debout". Nous autres, libertaires, sommes imbattables pour évoquer longuement la guerre d'Espagne, le bel été de l'anarchie, la Retirada, la lutte contre Franco, cette période est notre fonds de commerce, notre page de gloire. Elle exerce sur nous une fascination inépuisable depuis bientôt quatre-vingt ans. C'est sans doute pourquoi nous sommes passés au travers d'une réflexion sur la Seconde Guerre mondiale, au travers de la Résistance, au travers de la Shoah. Nous n'avons rien su dire de l'événement le plus essentiel du XXe siècle. Mais, la guerre d'Espagne n'est pas l'unique raison, il faut y ajouter, chez certains d'entre nous, un vieux fonds d'antisémitisme qui s'est nourri d'amalgames et de confusions, de clichés malveillants et même parfois de combats généreux comme la lutte pro palestinienne. Parce qu'être juif, ne veut pas dire obligatoirement être pratiquant ou même croyant, parce qu'être juif peut être simplement le signe d'appartenance à une communauté culturelle et le fruit d'une origine familiale, j'ai choisi en parallèle de cette évocation personnelle de la Shoah et d'Auschwitz de raconter la vie et le destin d'un Juif ukrainien, athée et anarchiste mort à Birkenau : Alexander Tanaroff.

10/2015

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Bayard - Je bouquine

Le courageux combat d'Alfred Nakache, nageur rescapé d'Auschwitz

L'histoire d'Alfred Nakache (1915-1983), un athlète juif, champion de France de natation à de multiples reprises. Il devance les nazis aux JO de Berlin de 1936, est déporté en 1943 et participe aux JO de Londres à son retour. Sa vie est un exemple de force et de courage face à la barbarie. Il survit par et pour le sport.

03/2024

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Histoire de France

Rester humain ! Leçons d'Auschwitz et de Ravensbrück

Les Juifs sont des gens comme les autres Cette déclaration d'Adélaïde Hautval, scandalisée par l'obligation faite aux juifs de porter l'étoile jaune, en juin 1942, lui vaut d'être marquée à son tour comme n Amie des Juifs u. Au camp de Pithiviers, elle assiste à l'arrivée, puis à la déportation des familles du Vel' d'Hiv', dont elle tente comme médecin de soulager la peine. Elle est elle-même déportée à Auschwitz puis Ravensbrück en janvier 1943, dans le convoi dit des " 31 000 u, avec plus de deux cents résistantes françaises, dont Danielle Casanova, Charlotte Delbo, Marie-Claude Vaillant-Couturier. Refusant systématiquement d'aider les médecins nazis du Block 10 dans leurs "expériences", Haidi (son surnom à Ravensbrück) organise une multiplicité d'actes de résistance pour protéger et sauver ses co-détenues. Après la guerre elle a témoigné des actes criminels des médecins nazis, a été nommée très tôt Juste parmi les Nations, et s'est engagée pour des causes humanitaires. Grâce à la persévérance de Georges Hauptmann, son nom a été attribué à un hôpital en région parisienne, une allée et un groupe scolaire.

06/2018

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Histoire de France

J'étais le numéro 20832 à Auschwitz

Eva Tichauer est née à Berlin à la fin de la guerre 1914/1918 dans une famille juive et socialiste. Après une enfance heureuse dans un milieu intellectuel aisé, l'avènement d'Hitler en 1933 va bouleverser le destin de cette famille. C'est l'émigration à Paris dès juillet 1933 et une vie difficile pour tous. Le judaïsme, même chez les libres penseurs et francs-maçons, devient un lien de solidarité avec les autres émigrés d'Allemagne en France. Eva Tichauer est en deuxième année de médecine, lorsqu'éclate la guerre en 1939 et son enchaînement fatal : l'exode jusqu'à la frontière espagnole, le retour à Paris dans un appartement déjà visité par la Gestapo, l'interruption des études pour numerus clausus. Le père est arrêté le 12 décembre 1941 et s'en va avec le premier convoi de Compiègne. La mère et la fille sont victimes de la grande rafle du 16 juillet 1942, dite du Vel. d'Hiv. Après Drancy, c'est la déportation à Auschwitz. De sa famille, Eva Tichauer sera la seule à remonter de cet enfer. Dans ce livre elle fait le récit de son itinéraire personnel pour survivre.

01/1988

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Historique

Adieu Birkenau. Une survivante d'Auschwitz raconte

En avril 1944, à 19 ans Ginette Kolinka est déportée au camp d'extermination Auschwitz II-Birkenau. Elle n'en parle pas durant 50 ans, avant d'accepter d'être filmée pour la "Shoah Foundation", que Steven Spielberg vient de créer. A la grande surprise de la septuagénaire, les souvenirs enfouis rejaillissent. Elle se lance à corps perdu dans le témoignage. En octobre 2020, à 95 ans, elle permet à Victor Matet et Jean-David Morvan de l'accompagner lors d'un de ses voyages de groupe en Pologne, à l'issue duquel elle décide de ne plus jamais revenir. Dans cet album bouleversant mis en images avec pudeur et puissance par Efa, Cesc et Roger, elle fait le point entre son premier et son dernier passage dans " le plus grand cimetière du monde " avec ce mélange unique de force, d'humour et d'espoir qui la caractérise.

09/2023

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Histoire de France

Dire Auschwitz. Ce que peuvent les mots

Le témoin est celui qui sait pour avoir vu. Henri Borlant a fait de son regard, non pas un métier, mais une activité dont l'essence fut la promesse faite à ceux qui ne sont pas revenus : Tu leur diras. Henri Borlant est un homme de parole. Il tient parole. Mais comment dire ? Avec quels mots ? des mots qu'il faut savoir adapter à des auditoires différents. Les mots d'Henri Borlant renferment des vies. Témoigner c'est enquêter sur les mots. Evoquer la Shoah c'est d'abord renoncer aux synonymes. Ce corps à corps avec le langage épuise, construit parfois l'insatisfaction de ne pas avoir été à la hauteur de ses promesses. Témoigner c'est encore accepter son impuissance à bâtir, comme le dit Henri Borlant, le récit exact des faits. Mais témoigner c'est aussi faire confiance à celui qui vous écoute et qui saura, dans les silences, les hésitations, les attitudes du témoin, y mettre ses propres mots. Auschwitz n'a pas englouti la parole, car l'interrogation sur le "comment dire", quatre-vingts ans plus tard, témoigne à son tour de notre condamnation à comprendre ce que fut cet improbable mais réel ailleurs : Auschwitz-Birkenau. Le terme génocide, la notion juridique de crime contre l'humanité dit, à son tour, la capacité de l'homme à créer un langage au plus près de ce que fut l'indicible. Les mots portent en eux la puissance de la vérité.

10/2019

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Histoire de France

Auschwitz. Les nazis et la "Solution finale"

Le 27 janvier 1945, l'armée Rouge pénètre dans le camp de concentration d'Auschwitz et libère les survivants. Le monde découvre un système d'une barbarie inouïe, jamais vue dans l'histoire de l'humanité : la " solution finale ", les chambres à gaz et les fours crématoires. S'appuyant sur les meilleures sources historiques et sur une centaine d'entretiens inédits avec d'anciens bourreaux comme avec des rescapés, Laurence Rees nous permet de comprendre de l'intérieur le fonctionnement de cette machine à tuer. La force et l'originalité de cette enquête unique sont de montrer comment les décisions qui ont abouti à la construction des camps ont mûri des années durant. Et l'on découvre, incrédule, qu'aujourd'hui encore nombre d'anciens nazis justifient leurs crimes par cette phrase simple et atroce : " Je pensais que c'était une bonne chose. "

09/2008

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XXe siècle

J'ai raté le train pour Auschwitz

Le roman de sa vie commence comme une mauvaise histoire juive. Raflé à quatre ans par la milice, laissé à quai parce que ses ravisseurs décident de fêter Noël, Louis Durot est caché jusqu'à la fin de la guerre chez une éleveuse de chèvres avec treize autres enfants. Il découvre la sculpture en modelant dans la glaise les personnages qui dansent dans sa tête. Devenu un élève surdoué, il gagne sa vie en passant les examens des autres, tourne gigolo à Pigalle, s'engage dans les Jeunesses communistes avec Pierre Goldman et fréquente l'avant-garde artistique des années 60 : Arman, Martial Raysse, Christo, et surtout Jean Tinguely et Niki de Saint-Phalle ; il est aussi l'ami du sculpteur César dont il devient le bras droit. Un peu comme la mousse de polyuréthane, dont il est spécialiste en tant qu'ingénieur chimiste et qu'il a génialement façonnée pour lui donner la forme de ses rêves, Louis Durot utilise la matière de ses souvenirs pour livrer un récit tendre et mélancolique, irradié de vie et d'humour.

01/2024

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Histoire internationale

Ce fut Auschwitz. Témoignages (1945-1986)

En 1945, au lendemain de la libération, les militaires-soviétiques qui contrôlaient le camp pour anciens prisonniers de Katowice, en Pologne, demandent à Primo Levi et à Leonardo De Benedetti, son compagnon de détention, de rédiger un compte rendu détaillé sur les conditions sanitaires du camp. Le résultat est le Rapport sur Auschwitz, un témoignage extraordinaire, l'une des premières descriptions sur les camps d'extermination jamais élaborées. Publiée en 1946 dans la revue scientifique Minerva Medica, elle inaugure l'oeuvre à venir de Primo Levi, témoin, analyste et écrivain. Dans les quatre décennies suivantes, Levi ne cessera jamais de raconter son expérience du Lager dans des textes de nature différente, qui, pour leur grande majorité, n'ont jamais été publiés ensemble. Des recherches entamées très tôt par Levi sur le destin de ses compagnons à la déposition pour le procès Eichmann, en passant par la "lettre à la fille d'un fasciste qui demande la vérité" et les articles parus dans des quotidiens et des revues spécialisées, Ainsi fut Auschwiiz est une mosaïque de souvenirs et de réflexions critiques d'une valeur historique et morale inestimable. Un recueil de témoignages, d'enquêtes et d'analyses approfondies qui, grâce à la cohérence, à la clarté de son style, à la rigueur de sa méthode, nous rendent le Primo Levi que nous avons appris à reconnaître comme un auteur classique de la littérature italienne.

02/2019

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Tatouage et body art

Tatoueuses. Ces femmes qui font bouger les lignes du tattoo en France

A travers cet ouvrage porté par une réflexion sur le métier et enrichi de conversation avec des tatoueuses, l'autrice nous offre une plongée dans la profession de tatoueur au féminin, cassant alors le cliché de la virilité de cet art ancestral. Parce que jusqu'à présent, seuls les hommes, tatoués et tatoueurs, ont pris la parole, il est important de montrer les changements qui s'opèrent dans la profession et de mettre en avant la forte présence féminine. Grâce aux entretiens avec les tatoueuses, nous découvrirons : les évolutions du métier et la féminisation de celui-ci, la présence du sexisme, la pratique personnelle, les influences, l'apprentissage, etc. , mais aussi, de nombreux conseils aux tatouées et futures tatouées (comment choisir sa/son tatoueur/tatoueuse, comment recouvrir une cicatrice...). 10 tatoueuses s'entretiennent avec l'autrice tout au long de l'ouvrage : Eva Edelstein (70 k), Alexia Yumcha (14k), Dodie (123 k), Emy Wald (40k), Laura Satana(16k), L'Andro Gynette (44k), Léa Le Faucon (60k), Léa Nahon (65k), Blum (256k), Poly (71k). Une sélection hétéroclite tant par les profils que les influences artistiques.

10/2022

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Historique

Vivre et mourir à Auschwitz

Non, tout n'a pas encore été dit, écrit, montré sur Auschwitz... Dans Maus, Art Spiegelman avait mis en images des scènes de la vie quotidienne dans les camps, osant ainsi quelque chose de nouveau. C'est également ce qu'a réalisé Dietmar Reinhard : "Mon objectif était le suivant : mon roman graphique devait montrer ce qu'était Auschwitz, sous tous ses aspects. " En adéquation avec le vocabulaire froid de la bureaucratie nazie, Dietmar Reinhard dessine ses personnages de manière dépouillée, d'un trait fin et régulier. Chaque détail est très précis : les insignes à tête de mort sur les uniformes, les fissures dans les murs, les noeuds dans les barbelés. Sur les visages, chaque ride, même la plus subtile, est visible. Les couleurs pâles traduisent le monde glacial qu'était Auschwitz, même en été. Le texte, à l'image du dessin, est ciselé, sobre... sans concession. L'auteur (dessinateur et scénariste) Premier roman graphique de Dietmar Reinhard, il réalise ici le scénario, le dessin et les couleurs. Il a d'abord travaillé aux Pays-Bas et en Allemagne pour des agences de publicité et en tant qu'illustrateur indépendant dans le domaine éditorial. Son travail se concentre sur l'illustration conceptuelle, le portrait et une certaine forme de caricature, notamment des grands dirigeants internationaux. Il a travaillé pour des publications telles que Stern, Zeit Magazin, Transatlantik, etc. Il vit aujourd'hui à Francfort. Il a reçu plusieurs prix pour ses illustrations (New York, 2013, 2014 ; classé parmi les 100 meilleurs illustrateurs en 2012 et 2016, etc.). Journaliste et biographe, Olivier Mannoni a dirigé la publication des oeuvres complètes de Günter Grass et de Manès Sperber. Avec plus de 250 ouvrages au compteur en 40 ans de parcours, il est à la fois un bourreau de travail, un passionné, et un des meilleurs traducteurs littéraires actuels. Tombé tout jeune amoureux de la langue allemande, il a été amené à travailler sur des textes hétéroclites, mais restera dans l'histoire pour avoir osé se confronter avec Mein Kampf. Il vient de sortir Traduire Hitler, un brillant essai publié aux éditions Héloïse d'Ormesson.

09/2023

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BD tout public

Young. Tunis 1911-Auschwitz 1945

Né en 1911 à Tunis, Victor Young Perez est entré dans la légende de la boxe en 1931 en remportant le titre de champion du monde catégorie poids mouche. Il connaîtra l'argent et l'amour dans le Paris des années 30 avant de voir sa carrière décliner. Rattrapé par la guerre, il est interné à Auschwitz. Là-bas, il montera à nouveau sur le ring pour gagner sa survie en affrontant des soldats allemands, tel un gladiateur. Des années folles au cauchemar nazi, Young raconte l'incroyable destin du plus jeune champion du monde boxe de tous les temps.

11/2013

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Histoire de France

Une brève halte après Auschwitz

Chaque chemin qui part d'Auschwitz est un miracle individuel, à la différence du chemin vers Auschwitz, qui est un enfer collectif identique pour tous. L'itinéraire au départ du camp emprunte les trajectoires les plus variées, bifurque vers les destinations les plus imprévisibles et traverse les lieux les plus inattendus. Et de même que chacun de ces chemins au départ d'Auschwitz est une exception, chacun des êtres qui ont emprunté l'un d'entre eux constitue, lui aussi, une exception. Dans ce livre personnel et intense, Göran Rosenberg suit les traces de son père, survivant du ghetto de Lodz et du camp de concentration d'Auschwitz, jusqu'à la petite ville industrielle suédoise de Södertalje. L'auteur interroge ce lieu, où le jeune David Rosenberg descend du train un soir d'août 1947 pour tenter de reconstruire sa vie. Ce lieu où lui-même, le fils, ouvrira les yeux et qu'il fera sien. Ce lieu, une impasse pour son père, enfermé dans le silence et rattrapé par les ombres du passé qui obscurcissent à jamais les espoirs de l'après-guerre. Parcours individuel et destin collectif, témoignages intimes et documents d'archives s'imbriquent ici en un récit subtil et bouleversant.

02/2014

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Histoire de France

Auschwitz expliqué à ma fille

Peut-on " expliquer " à un enfant ce qui demeure, en partie, énigmatique ? Comment faire comprendre à une jeune fille d'aujourd'hui que les nazis dépensèrent tant d'énergie pour aller chercher aux quatre coins de l'Europe et exterminer des millions d'hommes, de femmes et d'enfants, simplement parce qu'ils étaient juifs ? Sur cette immense question de la Shoah, sur l'énigme du mal absolu, une historienne reconnue répond aux questions, très directes, de sa propre fille.

08/1999

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Histoire internationale

Hommes et femmes à Auschwitz

En cinq ans, plus de 1,3 million d'hommes et de femmes sont déportés dans le camp de concentration et d'extermination d'Auschwitz. Hermann Langbein, interné à Auschwitz en 1942, y exerça les fonctions de secrétaire du médecin-chef de la place, un poste d'où il a pu observer le comportement des femmes et des hommes, gardiens et déportés, dans les conditions extrêmes qu'ils subissaient. Ce livre, considéré par les spécialistes comme la somme définitive sur Auschwitz, recueille les témoignages de survivants et de SS, et retrace l'historique de ce camp devenu le symbole des meurtres de masse commis par les nazis.

05/2019

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Europe centrale et orientale

Je vous écris d'Auschwitz. Les lettres retrouvées et présentées

Voici les quelques mots — presque toujours les mêmes — expédiés depuis Auschwitz par près de 3 000 juifs de France. On découvre ainsi qu'une correspondance a existé entre les déportés à Auschwitz et leur famille entre 1942 et 1945. La procédure autorisait même les réponses. Ces lettres-cartes, écrites sous la contrainte, faisaient partie d'une vaste opération de propagande, la Brief-Aktion, qui visait à rassurer leurs proches et dissimuler l'horreur. D'autres lettres, clandestines celles-ci, ont pu entrer et sortir du camp et dévoilent davantage l'enfer concentrationnaire. Sont rassemblées ici aussi des lettres écrites dès la libération du camp, preuves de survie uniques et émouvantes adressées aux familles par les rescapés. Grâce à des archives totalement inédites, Karen Taieb dévoile pour la première fois un pan méconnu de l'histoire de la Shoah, tout en honorant la mémoire des victimes. Pas à pas, elle redonne une identité à vingt et un déportés, dont ces lettres, qui nous plongent de façon saisissante dans la réalité du camp d'Auschwitz, sont parfois les dernières traces.

04/2021

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Histoire de France

Mélodies d'Auschwitz. Et autres récits sur les camps

" Deux ans se sont écoulés depuis la Libération et, malgré toutes les enquêtes qui ont été faites, malgré la quantité de livres parus, malgré même les films tournés sur les camps de concentration, mes interlocuteurs sont toujours stupéfaits chaque fois qu'il m'arrive de parler dAuschwitz en général, et de son activité musicale en particulier. "Comment ? disent-ils, il y avait donc une musique dans votre camp ? A quoi servait-elle ? Quel était son but ? Qu'y jouiez-vous ? Des marches funèbres ? " Bien d'autres questions encore m'ont été posées. Toutes m'ont paru naïves, mais justifiées, étant donné l'ignorance complète de la question. Or, il y avait bien une musique - Kommando Lagerkapelle - au camp dAuschwitz, comme il y en avait une dans chaque camp allemand qui se respectait... Et cette musique, partie essentielle de l organisation des camps, était, aussi paradoxal que cela puisse paraître, un accessoire, et non des moindres, de sa police intérieure." Ce volume réunit _les deux livres que Simon Laks écrivit sur l'orchestre d'Auschwitz-Birkenau qu'il fut amené à diriger pendant plus de deux ans. Le premier, Musiques d'un autre monde, fut publié peu après son retour en France, en 1948. Préfacé par Georges Duhamel, il reçut à l'époque le prix Vérité, et n'a jamais été reproduit depuis. Le second, Mélodies dAuschwitz, écrit en polonais trente ans plus tard, fut publié à Londres en 1979, avant d'être traduit en plusieurs langues. Sa version française, publiée aux Editions du Cerf en 1991, est reprise dans le présent volume, qui contient d'autres textes inédits, dont trois essais d'Annette Becker, de Frank Harders-Wuthenow, et du propre fils de Simon Laks, André Laks.

11/2018

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Documentaires jeunesse

Voyage à Auschwitz. Récit d'un jeune Rrom

En 2014, Nikolaï un jeune garçon rrom, part à Auschwitz pour commémorer le génocide qui a frappé sa communauté durant la Seconde Guerre mondiale. A travers son témoignage poignant, il évoque le choc de cette visite dans l'ancien camp de la mort qui le pousse à s'interroger sur l'intégration des Rroms aujourd'hui en Europe. Avec sensibilité et justesse, l'auteur évoque les drames vécus dans son enfance et les difficultés rencontrées au quotidien. Courageux et lucide, il fait face aux préjugés, à la bêtise et à l'ignorance.

07/2020

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Documentaires jeunesse

Auschwitz. L'histoire d'un camp d'extermination nazi

Entre mars 1942 et janvier 1945, plus d'un million de Juifs ont été assassinés à Auschwitz-Birkenau, systématiquement et de sang-froid. Au cœur de l'Europe et au milieu du XXe siècle, des personnes apparemment ordinaires ont commis ce crime. Comment cela s'est-il produit ?

04/2002

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Historique

Ginette Kolinka. Récit d'une rescapée d'Auschwitz - Birkenau

Alors qu'Aurore D'Hondt est en terminale au lycée en 2018, sa classe reçoit Ginette Kolinka. Attentifs, les élèves écoutent le récit que Ginette partage avec eux sur la Shoah qu'elle et sa famille ont subit. Le choc est rude et Aurore en ressort avec le souhait de réaliser ce que Ginette leur demande à la fin de sa visite : transmettre à leur tour afin de garder cette partie de l'Histoire dans la mémoire de tous. L'album c'est Ginette Kolinka qui parle, qui revit courageusement une partie de sa vie extrêmement douloureuse. Ce récit, commun à des millions d'autres, est destiné à tous. Il apporte un témoignage fort et direct.

01/2023

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Littérature française

Mandelbaum ou le rêve d'Auschwitz. Avec une postface de l'auteur

La vie de Stéphane Mandelbaum est un mystère que tente de percer Gilles Sebhan dans ce nouveau roman. Mandelbaum, après de fulgurants débuts sur la scène artistique belge, fut retrouvé, à 25 ans, assassiné par balle et défiguré par l'acide, après le vol d'un Modigliani. Dans ce récit se mêlent la vérité des faits (Gilles Sebhan a rencontré les maîtresses, les amis, la famille du peintre) et une grande poésie. Et l'auteur fait rentrer ce peintre à la vie trop brève dans le panthéon d'artistes tels que Bacon, Basquiat, Pasolini ou Rimbaud.

06/2019

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BD tout public

Maximilien Kolbe. Un Saint à Auschwitz

Fin juillet 1941 à Auschwitz, le franciscain Maximilien Kolbe fait le sacrifice suprême. Il offre sa vie en échange de celle d'un père de famille. Cette fin héroïque ne doit pas faire oublier ce que fut le reste de la vie de cet homme hors du commun : journaliste, créateur d'une gigantesque aventure de presse, missionnaire au Japon... la vie de Maximilien Kolbe fut d'une richesse stupéfiante pour un homme qui ne souhaitait que la pauvreté. Une vie au service de la Vierge Marie. "Je voudrais m'user jusqu'à la corde au service de l'Immaculée, disparaître sans laisser de trace, et que le vent emporte mes cendres aux quatre coins du monde", Maximilien-Marie Kolbe.

05/2019

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Histoire de France

Auschwitz, enquête sur un complot nazi

On le sait depuis les procès de Nuremberg : la " solution finale de la question juive " était un secret d'Etat partagé par les plus hautes élites nazies. Eux connaissaient le sort des juifs européens déportés " à l'Est " : la mise à mort systématique, à Auschwitz ou ailleurs. A suivre son Journal, pourtant, Goebbels apparaît comme un cas à part. Il avait certes connaissance du massacre des juifs soviétiques puis polonais. Mais il crut durablement que les juifs déportés depuis Berlin étaient concentrés " à l'Est " dans des ghettos, dans l'attente d'une transplantation future, alors même qu'ils étaient systématiquement exterminés. Intime de Hitler et figure centrale du régime, Goebbels aurait-il été une exception ? S'appuyant sur une très large documentation, Florent Brayard fait ici le pari inverse : la singularité du cas Goebbels invite en réalité à repenser le secret qui entoura Auschwitz. Car les archives révèlent de nombreuses anomalies, passées souvent inaperçues, qui montrent indubitablement que la " solution finale " fut pendant longtemps présentée au sein de l'appareil d'Etat comme une simple transplantation. De fait, même dans le Reich nazi, le meurtre de tous les juifs européens constituait un acte hautement transgressif, que Hitler et Himmler avaient préféré cacher. Autrement dit, un complot. La conférence de Wannsee en janvier 1942 ne fut donc pas le moment où ce meurtre fut révélé : il fallut attendre octobre 1943 et les fameux discours de Himmler à Posen. Et tout, ou presque, était alors achevé. La " solution finale de la question juive " ainsi avait été plus qu'un secret, un complot.

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Histoire internationale

Anus Mundi. Cinq ans à Auschwitz

Anus mundi, l'anus du monde : un médecin SS avait ainsi qualifié le camp de concentration et d'extermination d'Auschwitz. Un homme a vécu là durant cinq années et raconte ce qu'il a vu. Arrivé avec les 728 premiers déportés politiques polonais le 14 juin 1940, Wieslaw Kielar (19I 9- 1980) sera à la fois le témoin et la victime des punitions arbitraires qui rythment la vie du camp. Il détaille la terrible hiérarchie installée par les nazis entre les prisonniers, le développement du camp, les nouveaux arrivants, la routine des exécutions qui vont s'accélérer durant la dernière année de sa détention.Tout est décrit aussi objectivement que possible. Son témoignage a la précision d'une mémoire qui a été marquée au fer rouge de l'horreur et qui ne peut oublier ni les potences, ni les coups, ni l'entassement des morts, ni les SS, ni "l'organisation", c'est-à-dire la vie quotidienne dans l'enfer. La vérité modeste qu'il transmet fait de son récit un document irremplaçable pour l'Histoire. Il nous est parvenu au moment où de nouvelles générations ignorantes des faits qu'il rapporte ont pu douter de leur réalité, tant ils sont incroyables. Le général Eisenhower l'avait prévu en termes crus : "Ecrivez, photographiez, filmez" avait-il dit aux journalistes présents lors de la libération des camps de concentration : "Dans cinquante ans il se trouvera des bâtards pour dire que tout ceci n'a jamais existé ! " Qui aura suivi "la lente descente de Kielar dans les ténèbres concentrationnaires" ne pourra toutefois plus oublier.

03/2020

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Déportation

Auschwitz, enquête sur un complot nazi

Auschwitz, enquête sur un complot nazi Jusqu'à quel point la "solution finale" était-elle secrète ? A cette question ancienne mais compliquée, Florent Brayard apporte une réponse puissamment originale. Selon lui, l'impératif de secret visait au premier chef le meurtre des Juifs allemands et occidentaux, et non pas celui des Juifs de l'Est, polonais ou soviétiques. Il propose par ailleurs de restreindre le cercle des dignitaires pleinement informés et, au vu des sources disponibles, d'en exclure par exemple Joseph Goebbels. Mais il souligne également que ce secret ne fut que transitoire. A Posen, en octobre 1943, Himmler et Hitler décidèrent de dévoiler aux plus hautes élites nazies ce qu'il en était réellement, à savoir que le meurtre avait touché les Juifs sans distinction et qu'il était alors presque achevé. Florent Brayard Directeur de recherche au CNRS, il est l'un des meilleurs spécialistes du nazisme et de la Shoah. C'est sous sa direction qu'a été publié Historiciser le mal. Une édition critique de Mein Kampf(Fayard, 2021).

05/2023

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Europe centrale et orientale

Je vous écris d'Auschwitz. Les lettres retrouvées (Préface d'Ivan Jablonka)

A partir d'archives inédites, ce livre dévoile un pan méconnu de l'histoire de la Shoah - la Brief-Aktion -, tout en honorant la mémoire des victimes.

05/2022

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Histoire de France

La lumière après les ténèbres. Le lac Majeur après Auschwitz-Birkenau

Ce récit de la déportation à Auschwitz d'une jeune fille juive de bonne famille, âgée de moins de vingt ans, s'étend du printemps 1944 au printemps 1945. C'est-à-dire depuis son arrestation à Paris par la police française jusqu'à sa libération dans une Allemagne livrée au chaos et à son rapatriement en France en avril-juin 1945. Dès les premières pages, on est pris par cette écriture à la fois modeste et authentique qui témoigne de manière poignante de l'immense souffrance de la déportation et du génocide. A côté de tant de récits de survivants, celui-ci frappe par sa simplicité, sa sincérité, sa rigueur psychologique et morale. Evitant toute enflure, l'auteur décrit successivement son itinéraire de Paris à Auschwitz, la vie au camp, les circonstances qui lui ont permis de survivre en échappant aux sinistres «sélections», ses compagnes de malheur et l'amitié qui les lie entre elles — un facteur essentiel de leur survie —, puis l'évacuation d'Auschwitz et les terribles marches de la mort vers divers camps de Silésie, de Saxe ou de Brandebourg, enfin l'errance entre troupes russes, débris allemands et prisonniers français libérés dans l'univers hallucinant de l'Allemagne année zéro. Il s'agit donc 1à d'un document d'une qualité rare. On en admirera la précision, érayée par les notes prises au retour de la déportation, ainsi que la justesse de ton, d'autant que dans son récit l'auteur a gardé la fraîcheur de ses dix-neuf ans. Bref, un livre qui, loin de faire double emploi avec les innombrables témoignages déjà publiés, aide à mieux comprendre et à mieux sentir la tragédie du génocide dans les ténèbres du III` Reich.

06/2015

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Histoire de France

Trois ans dans l’enfer d’Auschwitz. Parole de survivant

Quand la première version de ce livre a été éditée, à l'occasion du 50e anniversaire de la libération des camps d'Auschwitz et de Birkenaü, en 1995, Bruno Vouters avait passé des heures avec Henri Tajchner, dans son appartement de Lens. Un authentique travail de journaliste, d'écoute et de transcription. Au terme du livre, Henri avait confié qu'il n'avait jamais remis les pieds sur ces lieux de douleur et qu'il n'était pas dans ses intentions d'accomplir ce retour. En 1996, Henri Tajchner fera quand même ce voyage en compagnie d'Henri Dudzinski. A l'occasion du 70e anniversaire de la rafle sur la population juive de la région lensoise, il raconte dans ce post scriptum les conditions de ce retour à Auschwitz-Birkenaü.

09/2012

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Histoire de l'art

Une histoire de l’art d’après Auschwitz. Volume 1

En quoi Auschwitz a-t-il rompu les modalités traditionnelles de représentation de la figure humaine ?? Dans quelle mesure cette rupture s'est-elle logée dans la modernité au point d'y passer en partie inaperçue ?? L'art contemporain est-il simplement un art après Auschwitz ou bien, de manière plus complexe, un art d'après l'événement ?? Telles sont quelques-unes des questions qui donnent leur orientation à cette Histoire de l'art d'après Auschwitz. Le premier volume, qui paraît présentement, s'intitule Figures disparates. Il sera suivi par deux autres ? : Figures disparues et Configurations. A bien des égards, cette vaste étude se veut aussi une contre-histoire de l'art, une relecture critique des fondements de la modernité artistique et une généalogie de l'art contemporain. Ce premier volume, Figures disparates remonte aux sources de ce paradigme forgé à la Renaissance qu'on définit comme celui d'une esthétique du discernement, lequel implique tout un système de représentation théorico-pratique. Le premier chapitre retrace en ce sens la fondation des "? Figures discernables ? " à partir du retour des ombres portées dans la Florence du début du XVe siècle avec Masaccio. Alberti, son contemporain, formalise ce système dans son De Pictura à la même période en y promouvant l'idée selon laquelle un tableau représente l'historia. Tout le discours sur l'art postérieur à Alberti entérine cette idée et la renforce philosophiquement en considérant que l'oeuvre obéit à une idea qu'elle révèle. Cette façon d'investir l'oeuvre d'une fonction de discernement de l'histoire et de l'idée en implique une autre, plus tacite mais déterminante, tant sur le plan artistique que politique ? : celle de discerner la peur. A contre-courant de cette tendance majoritaire, un certain nombre de figures apparaissent néanmoins comme disparates, comme le suggère le deuxième chapitre. Elles tentent de rendre compte de trois grandes peurs - celles de la décréation, du désordre et du désastre - auxquelles correspondent trois phénomènes archétypiques - le déluge, la peste et la guerre. Dans chaque cas, on assiste à un antagonisme entre ces événements et leur réintégration dans l'orbe de l'esthétique du discernement. C'est cette tension qui produit historiquement des figures disparates, dont Francisco Goya serait le grand pourvoyeur. Il est aussi celui qui prépare le terrain à des figures d'un autre type, qui ressortissent quant à elles à l'époque moderniste proprement dite, du milieu du XIXe siècle au milieu du siècle dernier. Ces figures sont qualifiées de critiques dans le troisième chapitre. En elles se manifeste effectivement une tendance autoréflexive qui fait qu'elles se transforment en apparence sous l'effet de l'art pour l'art. Toutefois, à y regarder de plus près là encore, nombre d'entre elles évoquent plus ou moins explicitement la guerre, ou à tout le moins le contexte historique de plus en plus belliqueux dans lequel elles s'inscrivent (Guerre civile états-unienne, Première Guerre mondiale, ou Guerre d'Espagne).

04/2024

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Europe centrale et orientale

Ecrits I et II. Témoignage d'un Sonderkommando d'Auschwitz

Ces Ecrits ont été clandestinement rédigés par un des chefs de la résistance qui a mené la révolte du quartier des chambres à gaz à Auschwitz Birkenau le 7 octobre 1944. Dans le premier, Zalmen Gradowski témoigne de sa déportation avec les siens, puis de leur sélection en tant que Juifs dès leur arrivée. Sa famille est directement envoyée à la mort, lui est incorporé de force dans les équipes chargées de faire fonctionner la machine génocidaire nazie. Dans son second manuscrit, il fait le récit des relations qu'entretenaient les Sonderkommandos entre eux et de l'assassinat des Juifs tchèques de Theresienstadt. Se sachant condamné, il enterre ses manuscrits près des crématoires. Pour la première fois, les voilà réunis dans une nouvelle traduction avec un appareil critique entièrement réactualisé.

05/2013