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Le tatoueur d'Auschwitz

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Histoire internationale

J'avais 15 ans. Le récit inspirant d'une vie après Auschwitz

Août 1944. Après une enfance heureuse en Pologne, Elie Buzyn subit l'indicible : la déportation, l'assassinat des siens, Auschwitz puis la marche de la mort jusqu'à Buchenwald. Il a 15 ans. Le camp est libéré le 11 avril 1945. Comment, alors, retourner à la vie ? Porté par les voix du passé, il reconstruit ailleurs ce qui a été détruit. Etrange périple de Buchenwald à la France, en passant par la Palestine et l'Algérie, étrange voyage de la mort à la vie. Un jour, il comprend qu'il est temps de témoigner.

05/2019

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Histoire de France

D'Izieu à Auschwitz. L'histoire de deux enfants dans la Shoah

Le 6 avril 1944 au petit matin, la Gestapo s'arrête devant la maison d'lzieu et rafle 44 enfants et leurs 7 accompagnateurs. Ces enfants juifs, réfugiés depuis mai 1943 dans ce village de l'Ain, sont envoyés à la mort par Klaus Barbie. Voici leur histoire, racontée en suivant la trajectoire de deux d'entre eux. Georgy Halpern, né en Autriche en 1935, est assassiné à Auschwitz en avril 1944 ; Paul Niedermann, né en Allemagne en 1927, orphelin, est passé d'lzieu en Suisse en juillet 1943. Il vit aujourd'hui près de Paris. Ces deux parcours mettent en lumière les éléments clefs de cette période trouble : les camps français et le rôle des fonctionnaires, la vie quotidienne dans une colonie d'enfants juifs, mais aussi l'engagement d'organisations d'entraide et d'éducateurs pour les soustraire à la déportation. Cet ouvrage de référence sur Izieu et la Shoah est enrichi d'une chronologie, d'une bibliographie et d'annexes pédagogiques.

03/2014

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Histoire internationale

Survivre un jour de plus. Le récit d'une jumelle de Mengele à Auschwitz

"Je m'agrippai à la main de maman. Un SS s'avança précipitamment, lançant en allemand : "Zwillinge ! Zwillinge ! Jumeaux ! Jumeaux !" Il passa près de nous, puis s'arrêta net, fit volte-face et revint sur ses pas. Il nous dévisagea, Miriam et moi, et considéra nos robes bordeaux. "Ce sont des jumelles ?" demanda-t-il à notre mère. Elle hésita. "Est-ce une bonne chose ? - Oui, répondit le garde. - Ce sont des jumelles", acquiesça notre mère. Sans un mot de plus, il nous arracha à elle."

03/2018

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Histoire internationale

Au coeur de l'enfer. Témoignage d'un sonderkomando d'Auschwitz 1944

Zalmen Gradowski appartenait à un Sonderkommando, ces déportés, juifs pour la plupart, chargés d'assurer le fonctionnement des chambres à gaz et des crématoires d'Auschwitz-Birkenau. Témoins des opérations de gazage, les membres de ces "équipes spéciales" étaient régulièrement exécutés. Seul Zalmen Gradowski raconte l'indicible. S'élève alors une voix qui s'adresse à l'humanité entière depuis le seuil de la mort, une voix qui, aux confins de l'horreur, refuse d'être réduite au silence. Rédigé en 1944 et enfoui dans le sol à quelques pas du crématoire III, ce manuscrit livre une réflexion d'une étonnante lucidité sur la destruction systématique de la vie et du monde juif. Ne pas lire Gradowski, c'est le priver de sépulture une seconde fois.

11/2019

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Théâtre

Lait noir ou Voyage scolaire à Auschwitz

Pour Thomas, un adolescent à la dérive, ce voyage scolaire à Auschwitz est sa " dernière chance " avant l'exclusion. Ce nom n'évoque pas grand-chose pour lui. Mais ce qu'il découvre en visitant le camp provoque un tel choc qu'il rejette en bloc son identité allemande, et fugue. Il se retrouve au commissariat où le policier polonais Tomasz tente de reconstituer son histoire. Avec persévérance, en jouant sur les langues (il en parle quatre), il cherche à découvrir qui est ce jeune muet sans papier au crâne rasé. A la manière d'un thriller, la pièce va aussi révéler d'autres histoires dans l'Histoire... Ainsi Isabella, la fille de Thomasz, découvre-t-elle dans le grenier familial le journal d'une jeune fille, Marika, écrit pendant l'hiver 41/42. Quel lien avec sa propre histoire ? Une pièce en prise directe avec les problématiques contemporaines à la fois de mémoire et de xénophobie dont le titre Lait noir fait référence à un poème de Paul Celan, repris à la fin de la pièce.

10/2018

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Déportation

Génia et Aimé. Survivre ensemble à Auschwitz

Déportée en 1943 à Auschwitz, Génia est internée dans le bloc 10 des expérimentations. Elle a 19 ans. Au plus profond de l'horreur survient cette rencontre inattendue et salvatrice avec Aimé, résistant communiste, arrivé par le convoi dit des " 45 000 " et affecté un temps au bloc 11. Ensemble, ils résistent. Séparés lors de l'évacuation du camp et des marches de la mort qui les conduisent l'une à Ravensbrück, l'autre à Mauthausen, ils se retrouvent à Paris. Tous deux décideront de faire activement savoir ce qu'ils ont vécu. Le récit inédit de Génia, qui épousera Aimé Oboeuf après leur retour en France, fait triompher au coeur des camps de la mort, la force de l'amour et de la solidarité.

05/2022

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Histoire de France

Des voix sous la cendre. Manuscrits des Sonderkommandos d'Auschwitz-Birkenau

Entre 1942 et novembre 1944, l'Allemagne nazie assassine plus d'un million de personnes, en majorité des juifs européens, dans les chambres à gaz d'Auschwitz-Birkenau. Un Sonderkommando (unité spéciale), constitué de détenus juifs qui se relaient jour et nuit, est contraint d'extraire les cadavres des chambres à gaz, de les brûler dans les crématoires et de disperser les cendres. Quelques hommes ont transcrit cette abomination et enfoui leurs textes dans le sol de Birkenau. Cinq ont été retrouvés après la guerre. Les équipes étant liquidées et remplacées à intervalles réguliers, pas un seul de ces témoins n'a survécu. Ce sont trois de ces manuscrits, dans une nouvelle traduction du yiddish pour partie inédite en français, qui sont présentés ici. S'y ajoutent les dépositions, faites lors du procès de Cracovie en 1946, de trois rescapés des Sonderkommandos - qui confirment, entre autres, le massacre des juifs de Hongrie au printemps 1944 -, des documents d'histoire, des photographies, les archives allemandes.

10/2006

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camps, déportation

Un album d'Auschwitz. Comment les nazis ont photographié leurs crimes

Entre mi-mai et début juillet 1944, des centaines de milliers de Juifs hongrois sont déportés à Auschwitz-Birkenau. Pour témoigner auprès de leur hiérarchie de la "bonne mise en oeuvre" de cette opération logistique d'envergure, des officiers SS photographient les étapes qui mènent de l'arrivée des convois jusqu'au seuil des chambres à gaz, ou du camp pour la minorité qui échappa à la mort immédiate. Ces photographies, connues sous le nom d' "Album d'Auschwitz" , ont été retrouvées par une rescapée, Lili Jacob, à la libération des camps, avant de servir de preuves dans différents procès et de faire l'objet de plusieurs éditions. Certaines d'entre elles sont même devenues iconiques. Par-delà l'horreur dont elles témoignent, ces images restent pourtant méconnues et difficiles d'interprétation. Ce livre permet d'y jeter un regard neuf. Préfacé par Serge Klarsfeld, fruit de cinq années de recherches franco-allemandes, il analyse l'album dans ses multiples dimensions. Pour quelle raison a-t-il été réalisé et quand ? Comment a-t-il été constitué ? Que peut-on voir, ou ne pas voir, sur ces photographies ? Trois historiens reconnus et spécialistes de la persécution des Juifs d'Europe, Tal Bruttmann, Stefan Hördler, Christoph Kreutzmüller, ont mené un remarquable travail d'enquête, recomposant les séries de photographies, analysant des détails passés inaperçus, permettant un travail d'identification et de chronologie inédit. Dans le même temps, c'est une véritable réflexion sur l'usage des images et de la photographie, de leur violence potentielle mais aussi de leur force de témoignage et de preuve que les historiens proposent. Ce faisant, ils élargissent la connaissance tout en redonnant vie, mouvement et dignité aux personnes photographiées quelques minutes avant une mort dont elles n'avaient pas idée.

01/2023

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Littérature étrangère

Les naufragés et les rescapés. Quarante ans après Auschwitz

" C'est arrivé et tout cela peut arriver de nouveau : c'est le noyau de ce que nous avons à dire. " Primo Levi (1919 - 1987) n'examine pas son expérience des camps nazis comme un accident de l'Histoire, mais comme un événement exemplaire qui permet de comprendre jusqu'où peut aller l'homme dans le rôle du bourreau ou dans celui de la victime. Quelles sont les structures d'un système autoritaire et quelles sont les techniques pour anéantir la personnalité d'un individu ? Quel rapport sera créé entre les oppresseurs et les opprimés ? Comment se crée et se construit un monstre ? Est-il possible de comprendre de l'intérieur la logique de la machine de l'extermination ? Est-il possible de se révolter contre elle ? Primo Levi ne se borne pas à décrire les aspects des camps qui restaient obscurs jusqu'à aujourd'hui, mais dresse un bilan pour lutter contre l'accoutumance à la dégradation de l'humain.

03/1989

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Histoire de France

L'espérance d'un baiser. Le témoignage de l'un des derniers survivants d'Auschwitz

"Dans cet univers de négation, la force de l'espérance a été ma source de survie." Raphaël a 18 ans lorsqu'il s'engage dans la Résistance. Le 8 janvier 1944, il est arrêté, torturé et emprisonné, avant d'être transféré au camp de Drancy. Il y croise une jeune femme, Liliane Badour, dont il tombe amoureux. A l'arrivée à Auschwitz, après la "sélection", il est désigné pour le travail forcé tandis que Liliane entre au camp de Birkenau. Alors que tout est organisé autour de la disparition systématique de la vie, Raphaël nourrit l'espoir de revoir Liliane. Avec l'aide d'autres prisonniers, il parvient à lui écrire et tente de la sauver. Plus d'une fois, Raphaël est miraculeusement épargné : il échappe à la chambre à gaz, à la pendaison après une évasion manquée, il survit aux marches et aux trains de la mort. A sa libération, il part à la recherche de Liliane. "Là-bas, nous disions que si quelques-uns s'en sortaient, notre seul devoir serait de raconter. Par respect pour les morts et pour le bien de la société." Simone Veil.

09/2017

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Histoire de France

Je me souviens d'Auschwitz... De l'étoile de shérif à la croix de vie

Issu d'une famille ouvrière d'origine juive polonaise, Paul Sobol a passé son enfance à Bruxelles. En 1940, les Allemands envahissent la Belgique. Sa famille parvient à se cacher pendant deux ans après l'obligation du port de l'étoile jaune. Mais, peu après le débarquement des Alliés en juin 1944, elle est dénoncée et arrêtée par la Gestapo. Paul est déporté au camp de transit de Malines, puis à Auschwitz-Birkenau. Il y est affecté comme menuisier dans un commando chargé de petits travaux pour les SS et parvient à s'y organiser pour survivre. A l'approche des forces alliées, en 1945, les Allemands évacuent les camps de Pologne vers l'Allemagne et contraignent les déportés à une " marche de la mort ". Les survivants sont ensuite parqués dans des wagons bondés, en partance pour Dachau, où les déportés " s'entretuent pour survivre ". Arrivés affamés dans un camp annexe de Dachau, ils repartent en train vers le camp principal. Profitant alors d'un bombardement allié, Paul prend la fuite. Il trouve refuge dans un village, auprès de prisonniers français. Il est libéré par les Américains le lei mai. Revenu des camps avec sa soeur et laissant derrière lui ses parents et son frère, il a réussi l'exploit de conserver, tout au long de son calvaire, la photo d'une jeune fille rencontrée à Bruxelles, qui deviendra son épouse après la guerre.

12/2010

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Histoire internationale

Les architectes de l'extermination. Auschwitz et la logique de l'anéantissement

Sans être forcément membres du Parti nazi, de jeunes technocrates, souvent universitaires, vont préparer les plans de germanisation de l'Europe orientale, synonymes d'assujettissement et de déplacements massifs de population. Mis au point au début de 1941, le Generalplan Ost (Plan général pour l'Est) préconise le transfert de trente millions de personnes, soviétiques dans leur immense majorité, en les condamnant à mourir de faim. Imprégnées d'idéologie eugéniste, marquées par le concept de surpopulation qui a hanté la pensée géopolitique allemande du premier XXe siècle, ces équipes forgent la notion d'" existence fardeau " (Ballastexistenzen), et envisagent la faim comme un moyen de réguler la population. Elles préconisent le génocide comme LE moyen de résoudre les problèmes politiques. Quelle place la Shoah a-t-elle tenu dans ces projets de " réorganisation " de l'Europe orientale ? Présente en filigrane tout au long du livre, cette question, controversée, enrichit le débat sur les origines du génocide. Elle nous permet de mieux entendre combien la barbarie fut pensée et planifiée par des hommes intelligents et cultivés appartenant à une génération née au début du siècle, et demeurée marquée par la Grande Guerre. En mettant en relief la farce de la dénazification (la plupart de ces criminels de bureau ont poursuivi leur carrière au grand jour, couverts d'éloges et d'honneurs), Götz Aly et Susanne Heim montrent les soubassements technocratiques de la criminalité d'Etat. Loin d'être une parenthèse barbare dans l'histoire d'outre-Rhin, Auschwitz a plongé ses racines dans le terreau culturel et politique d'une certaine Allemagne.

01/2006

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Philosophie

L'HISTOIRE DECHIREE. Essai sur Auschwitz et les intellectuels

Auschwitz nous confronte à une déchirure de l'histoire qui ne cesse de s'approfondir, dialectiquement, au fur et à mesure qu'elle s'éloigne de nous dans le temps. Aujourd'hui central, voire obsédant dans notre mémoire du XXe siècle, le génocide juif a été presque ignoré par la culture occidentale au moment où il a été perpétré. Face à cet aveuglement - dont les Réflexions sur la question juive de Sartre constituent sans doute l'exemple le plus paradoxal et le plus frappant -, ce sont les exilés judéo-allemands et les rescapés du massacre nazi qui, entre les années quarante et soixante, essayent de penser Auschwitz. Ce livre leur est consacré. Il explore un paysage intellectuel qui va de Paris à New York, d'une Europe encore en ruine à une Amérique devenue terre d'exil. Il prête son attention à la philosophie (Adorno, Anders) et à la pensée politique (Arendt), sans exclure certaines manifestations littéraires (Levi, Améry) ou même poétiques (Celan). Ethique et épistémologique à la fois, la réflexion de ces intellectuels sonde la relation d'Auschwitz aux violences du XXe siècle, analyse la complicité inédite et terrifiante que les camps de la mort révèlent entre la modernité et la barbarie, entre la rationalité technique et l'extermination de masse, désigne enfin les interrogations que ce génocide pose et les blessures qu'il inflige à la culture. Autant de questions qui demeurent au centre du débat actuel.

09/1997

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Histoire de France

Auschwitz et après. Tome 3, Mesure de nos jours

Et toi, comment as-tu fait ? pourrait être le titre de ce troisième volume de Auschwitz et après. Comment as-tu fait en revenant ? Comment ont-ils fait, les rescapés des camps, pour se remettre à vivre, pour reprendre la vie dans ses plis ? C'est la question qu'on se pose, qu'on n'ose pas leur poser. Avec beaucoup d'autres questions. Car si l'on peut comprendre comment tant de déportés sont morts là-bas, on ne comprend pas, ni comment quelques-uns ont survécu, ni surtout comment ces survivants ont pu redevenir des vivants. Dans Mesure de nos jours Charlotte Delbo essaie de répondre, pour elle-même et pour d'autres, hommes et femmes, à qui elle prête sa voix.

10/2011

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Histoire de l'art

Une histoire de l'art d'après Auschwitz. Volume 1, Figures disparates

En quoi Auschwitz a-t-il rompu les modalités traditionnelles de représentation de la figure humaine ?? Dans quelle mesure cette rupture s'est-elle logée dans la modernité au point d'y passer en partie inaperçue ?? L'art contemporain est-il simplement un art après Auschwitz ou bien, de manière plus complexe, un art d'après l'événement ?? Telles sont quelques-unes des questions qui donnent leur orientation à cette Histoire de l'art d'après Auschwitz. Le premier volume, qui paraît présentement, s'intitule Figures disparates. Il sera suivi par deux autres ? : Figures disparues et Configurations. A bien des égards, cette vaste étude se veut aussi une contre-histoire de l'art, une relecture critique des fondements de la modernité artistique et une généalogie de l'art contemporain. Ce premier volume, Figures disparates remonte aux sources de ce paradigme forgé à la Renaissance qu'on définit comme celui d'une esthétique du discernement, lequel implique tout un système de représentation théorico-pratique. Le premier chapitre retrace en ce sens la fondation des "? Figures discernables ? " à partir du retour des ombres portées dans la Florence du début du XVe siècle avec Masaccio. Alberti, son contemporain, formalise ce système dans son De Pictura à la même période en y promouvant l'idée selon laquelle un tableau représente l'historia. Tout le discours sur l'art postérieur à Alberti entérine cette idée et la renforce philosophiquement en considérant que l'oeuvre obéit à une idea qu'elle révèle. Cette façon d'investir l'oeuvre d'une fonction de discernement de l'histoire et de l'idée en implique une autre, plus tacite mais déterminante, tant sur le plan artistique que politique ? : celle de discerner la peur. A contre-courant de cette tendance majoritaire, un certain nombre de figures apparaissent néanmoins comme disparates, comme le suggère le deuxième chapitre. Elles tentent de rendre compte de trois grandes peurs - celles de la décréation, du désordre et du désastre - auxquelles correspondent trois phénomènes archétypiques - le déluge, la peste et la guerre. Dans chaque cas, on assiste à un antagonisme entre ces événements et leur réintégration dans l'orbe de l'esthétique du discernement. C'est cette tension qui produit historiquement des figures disparates, dont Francisco Goya serait le grand pourvoyeur. Il est aussi celui qui prépare le terrain à des figures d'un autre type, qui ressortissent quant à elles à l'époque moderniste proprement dite, du milieu du XIXe siècle au milieu du siècle dernier. Ces figures sont qualifiées de critiques dans le troisième chapitre. En elles se manifeste effectivement une tendance autoréflexive qui fait qu'elles se transforment en apparence sous l'effet de l'art pour l'art. Toutefois, à y regarder de plus près là encore, nombre d'entre elles évoquent plus ou moins explicitement la guerre, ou à tout le moins le contexte historique de plus en plus belliqueux dans lequel elles s'inscrivent (Guerre civile états-unienne, Première Guerre mondiale, ou Guerre d'Espagne).

04/2024

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Histoire de France

Auschwitz et après. Tome 2, Une connaissance inutile

Alors vous saurez qu'il ne faut pas parler avec la mort c'est une connaissance inutile Une connaissance inutile est le troisième ouvrage de Charlotte Delbo sur les camps de concentration. Après deux livres aussi différents par leur forme et leur écriture que Aucun de nous ne reviendra et Le Convoi du 24 janvier, c'est dans un autre ton qu'on lira ici Auschwitz et Ravensbrück. On y lira plus encore une sensibilité qui se dévoile à travers les déchirements. Si les deux précédents pouvaient apparaître presque impersonnels par leur dépouillement, dans celui-ci elle parle d'elle. L'amour et le désespoir de l'amour - l'amour et la mort ; l'amitié et le désespoir de l'amitié - l'amitié et la mort ; les souffrances, la chaleur de la fraternité dans le froid mortel d'un univers qui se dépeuple jour à jour, les mouvements de l'espoir qui s'éteint et renaît, s'éteint encore et s'acharne... Auschwitz et après, aux Editions de Minuit : I. Aucun de nous ne reviendra (1970), II. Une connaissance inutile (1970), III. Mesure de nos jours (1971).

01/2016

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Histoire de France

L'homme qui s'est infiltré à Auschwitz

L'Homme qui s'est infiltré à Auschwitz raconte l'histoire véridique d'un soldat britannique qui s'est clandestinement introduit dans le camp de concentration de Buna-Monowitz, également connu en tant qu'Auschwitz III. A l'été 1944, Denis Avey était détenu, en tant que prisonnier de guerre, dans un camp de travail, l'E 715, près d'Auschwitz III. Au courant des violences infligées aux détenus, il a résolu d'être témoin de ce qui se passait là-bas. Il a conçu un plan consistant à prendre la place d'un prisonnier juif et pénétrer en catimini dans un secteur du camp où il a passé la nuit à deux reprises. Il a été témoin de la cruauté qui régnait en ce lieu où des travailleurs esclaves étaient condamnés à trimer jusqu'à ce que mort s'ensuive. Chose incroyable, il a survécu à la marche de la mort au cours de laquelle des milliers de prisonniers ont été tués par les Nazis à mesure qu'avançait l'Armée rouge. À l'issue de son long périple dans le centre de l'Europe, il a enfin été rapatrié en Grande-Bretagne. Pendant des dizaines d'années, il n'a pu se résoudre à revisiter le passé qui hantait ses rêves mais, à présent, Denis Avey se sent enfin capable de raconter son histoire - aussi prenante qu'émouvante. Son récit nous offre un rare aperçu de l'état d'esprit d'un homme ordinaire au courage insensé.

09/2012

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camps, déportation

Les couturières d'Auschwitz. Une maison de haute couture au coeur d'un camp de la mort

Comment des jeunes femmes en majorité juives et slovaques survécurent à Auschwitz en y travaillant dans l'atelier de haute couture créé à l'été 1943 par Edwig Höss, l'épouse du commandant du camp, pour ses propres besoins et ceux d'autres femmes de SS (y compris dans l'élite berlinoise). Un témoignage d'autant plus saisissant qu'il mêle l'enfer concentrationnaire à l'existence dorée des geôliers, sous la plume d'une historienne de la mode. Et une enquête sur la façon dont l'aryanisation économique déstabilisa le secteur textile, pas seulement en Allemagne, et dont la récupération des affaires de déportés devint une véritable industrie de reconditionnement, au point qu'une vingtaine de trains remplis d'effets personnels repartaient quotidiennement d'Auschwitz.

03/2023

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Critique littéraire

Emile : j'ai survécu à Auschwiitz

L' histoire que je raconte est le témoignage de 3 déportés dont deux sont revenus des camps de concentrations et qui ont su survivre aux privations, aux coups, à la faim, aux maladies, à la misère et qui ont su rester vivant, pour deux d'entre eux, pour pouvoir témoigner de ce que les Nazis ont fait, leurs crimes, et pour ne plus voir ça !

02/2015

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Histoire de France

Des Tsiganes vers Auschwitz. Le convoi Z du 15 janvier 1944

A l'automne 1943 plus de 350 Tsiganes, hommes, femmes, enfants, sont arrêtés dans le Nord-Pas-de-Calais et en Belgique. Ils forment un unique convoi, appelé " Convoi Z ", parti de Malines à destination d'Auschwitz le 15 janvier 1944. Après la déportation des Juifs, Himmler a décidé en mars 1943 leur transfert dans le camp des familles à Auschwitz-Birkenau. Voyage sans retour pour plus de 90% d'entre eux. Pour la première fois, l'histoire de ce cas spécifique de déportation fait l'objet d'une étude approfondie et globale. Cet ouvrage apporte des précisions rares et essentielles sur le sort des Tsiganes et leur histoire tragique. Ils se sont retrouvés pris au piège des politiques nationales et de l'idéologie nazie en Europe, car vivant sous un régime d'exception avant même que les nazis ne les déportent et ne les exterminent. Ce travail aux abondantes références bibliographiques est étayé par des sources nouvelles ou inexploitées, par des documents et pièces d'archives allemandes, belges et françaises. Il s'appuie sur nombre de témoins directs et, surtout, sur deux survivants de ce centre de mise à mort, récemment retrouvés et qui n'intéressaient absolument personne jusqu'à présent. Antoine et Joséphine Lagrené, adolescents en 1943, racontent leur vie dans l'univers concentrationnaire, lors de plusieurs entretiens, éminemment émouvants avec l'auteure. Leurs récits inédits apportent des éléments indispensables pour comprendre comment les Tsiganes furent stérilisés dans le Block 10 de Josef Mengele, exterminés à Auschwitz ou jugés aptes au travail pour être transférés dans les camps de Buchenwald, Dora-Mittelbau, Ravensbrück et leurs Kommandos.

10/2018

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Philosophie

La philosophie à l'épreuve d'Auschwitz. Les camps nazis, entre mémoire et Histoire

Cet essai se donne comme une tentative pour approcher au plus près l'onde de choc totalitaire enregistrée par les récits et témoignages sur les camps nazis. Il explore les zones de repli ou de recul de la pensée devant l'indicible, les embarras de la posture savante quand elle doit rendre compte de la froide "organisation de la terreur", la compromission de nos sociétés de la démocratie restaurée avec la catastrophe du siècle qui s'est éteint. Quelques leitmotivs inusables se trouvent ici consignés et soumis à la critique : le couplage contre-nature entre civilisation et barbarie, la fonction centrale de l'espace-camp sur le territoire de la modernité, les capacités de résistance de l'homme aux situations de l'extrême, la banalité du mal ou l'indifférence des bourreaux, la figure du survivant...

09/2014

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Histoire de France

Auschwitz en héritage ? D'un bon usage de la mémoire, Edition revue et augmentée

La Shoah suscite aujourd'hui un sentiment de trop-plein et de saturation (déjà à l'œuvre en 1946, ce que l'on ignore généralement). En parle-t-on trop ou mal ? La question politique, esquivée, laisse la place à un lamento éploré. Ainsi évite-t-on d'interroger les structures de pensée d'un monde occidental, et germanique au premier chef, qui a conduit à ce désastre. L'histoire de la Shoah, présentée et affadie sous la forme d'une religion civile (couplée au culte des droits de l'homme), induit l'idée erronée d'une parenthèse barbare. Or, Auschwitz n'est pas l'aboutissement de l'" intolérance " ni même du seul antisémitisme. Mariage de l'archaïsme et d'une certaine modernité, cette catastrophe demeure impensable sans référence au darwinisme social et racial, à l'eugénisme négatif, à l'impérialisme, au colonialisme et au racisme comme politique d'Etat, à la substitution enfin du biologique et de l'économique au politique. Comprendre le cheminement qui mène à Auschwitz ne revient ni à absoudre les criminels, ni à légitimer le crime, ni même à tourner la page. Interroger les phénomènes de mémoire collective autour de la Shoah (en particulier en France, aux Etats-Unis et en Israël), c'est montrer comment la mémoire, parce qu'elle sélectionne les faits, est un enjeu politique. Qu'elle est par conséquent souvent vaine, comme l'a montré le génocide des Tutsis du Rwanda (1994) au moment même où les Etats-Unis - qui refusèrent d'intervenir - venaient d'inaugurer à grands renforts lyriques de " Plus jamais ça ! " l'Holocaust Memorial de Washington... A mille lieues de l'idéologie de la victime et du compassionnisme, il s'agit de proposer une autre leçon d'histoire : en réhabilitant le questionnement historien et politique, en interrogeant les liens de la culture et de la barbarie...

10/2003

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Critique littéraire

Croire au matin. Cinq écrivains à la rencontre de Charles Palant, rescapé d'Auschwitz

Qu'en est-il de l'enfance, de la transmission, de la parole, de l'espoir, de l'humanité, soixante-dix ans après Auschwitz ? Lorsque l'analyse historique et la politique ont échoué à faire barrage à la barbarie, à vaincre l'obscurantisme, ne reste-t-il pas la création littéraire et des écrivains pour défendre la liberté de penser, de vivre et d'aimer ? Elisabeth Brami, Noëlle Chätelet, Alexandre Jardin, Mazarine Pingeot et Alice Zeniter croisent leurs réflexions avec Charles Palant, rescapé des camps de la mort. A l'heure où disparaissent les derniers témoins de la barbarie nazie, la littérature s'empare des mots d'un tribun qui n'a cessé tout au long de sa vie de nous exhorter à ne pas oublier les horreurs auxquelles conduisent le racisme et l'antisémitisme. Pour que nous, lecteurs, gardions en mémoire l'extraordinaire témoignage d'un de ceux qui ont dit oui à la vie. A notre tour de ne pas le laisser s'éteindre, de le donner à entendre aux générations futures.

01/2018

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Histoire de France

Le mythe du grand silence. Auschwitz, les Français, la mémoire, Edition revue et augmentée

Deux mythes ont longtemps structuré la vision que les historiens de l'ère contemporaine ont nourrie de la France : que les Français auraient prétendu avoir résisté dans leur immense majorité, alors que la Résistance n'a eu de cesse, De Gaulle le premier, de rappeler qu'elle fut une minorité ; que les Français n'auraient découvert le génocide des Juifs par les nazis qu'à partir des années 1980. Le premier mythe, Pierre Laborie l'a démonté dans Le chagrin et le venin. Occupation. Résistance. Idées reçues (Folio Histoire n° 232). Quant au deuxième, François Azouvi démontre magistralement que dès le lendemain de la guerre, une véritable pensée du génocide s'est élaborée où les catholiques et les protestants prirent une part immense, que nul n'avait mesurée jusqu'ici. Les intellectuels de tout bord ont été pris à la gorge par la spécificité de ce phénomène. La culpabilité, contrairement à une idée reçue, a été assumée, proférée, au point d'animer la progressive réception de l'événement par tout le corps social. Lorsque, en 1967, la guerre des Six-Jours éclate, elle rencontre une opinion publique déjà très bien instruite et sensibilisée au drame des Juifs par vingt années de romans, de films, de récits, de témoignages. Si les Français ont occulté Vichy, ils n'ont jamais occulté l'extermination des Juifs. Pour le prouver, François Azouvi livre ici la première étude systématique de tout ce qui a été écrit, publié ou produit en France sur le génocide depuis 1945.

09/2015

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Histoire internationale

L'enfant qui décida de suivre son père à Auschwitz

Un jour de 1939, les nazis font irruption au domicile de Gustav. Parce qu'il est Juif, il est déporté à Buchenwald avec son fils Fritz. Là, débute une épreuve inimaginable : la faim, le froid, les humiliations et la violence deviennent leur seul horizon. Puis, on annonce à Gustav qu'il est transféré à Auschwitz. Tous les déportés savent que c'est un aller sans retour, un nom qui résonne comme une condamnation à mort. Malgré tout, Fritz refuse de quitter son père et demande à partir avec lui. Dans ce camp où l'humanité et l'espoir n'ont pas leur place, une seule chose préserve Gustav et Fritz : l'amour entre un père et son fils. Un amour infini, plus fort que l'horreur du monde. Basé sur le journal secret tenu par Gustav pendant sa captivité, ce livre raconte leur incroyable histoire. Un récit de courage et de survie au coeur de l'enfer.

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Histoire de France

Auschwitz et après. Tome 1, Aucun de nous ne reviendra

Charlotte Delbo était une des 230 femmes qui, dans Le Convoi du 24 janvier, partirent en 1943 de Compiègne pour Auschwitz. Aucun de nous ne reviendra est, plus qu'un récit, une suite de moments restitués. Ils se détachent sur le fond d'une réalité impossible à imaginer pour ceux qui ne l'ont pas vécue. Charlotte Delbo évoque les souffrances subies et parvient à les porter à un degré d'intensité au-delà duquel il ne reste que l'inconscience ou la mort. Elle n'a pas voulu raconter son histoire, non plus que celle de ses compagnes ; à peine parfois des prénoms. Car il n'est plus de place en ces lieux pour l'individu. " Une voix qui chuchote, déchirante. Un chuchotement à fleur de vie et d'horreur. Cette voix une fois entendue vous obsède, ne vous quitte plus. Je ne connais pas d'œuvre comparable à celle de Charlotte Delbo, sinon Guernica, sinon le film Nuit et brouillard, même pudeur, même déchirure, même atroce tendresse, chez cette femme, chez Alain Resnais. Cette douloureuse et bouleversante incantation est de ces livres rares qui laissent soudain le lecteur en pays étranger à lui-même. " François Bott (L'Express).

01/2017

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XXe siècle

L'enfant qui décida de suivre son père à Auschwitz

Un jour de 1939, les nazis font irruption au domicile de Gustav. Parce qu'il est Juif, il est déporté à Buchenwald avec son fils Fritz. Là, débute une épreuve inimaginable : la faim, le froid, les humiliations et la violence deviennent leur seul horizon. Puis, on annonce à Gustav qu'il est transféré à Auschwitz. Tous les déportés savent que c'est un aller sans retour, un nom qui résonne comme une condamnation à mort. Malgré tout, Fritz refuse de quitter son père et demande à partir avec lui. Dans ce camp où l'humanité et l'espoir n'ont pas leur place, une seule chose préserve Gustav et Fritz : l'amour entre un père et son fils. Un amour infini, plus fort que l'horreur du monde. Basé sur le journal secret tenu par Gustav pendant sa captivité, ce livre raconte leur incroyable histoire. Un récit de courage et de survie au coeur de l'enfer.

09/2022

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Histoire de France

Avant et après Auschwitz suivi de Le Kremlin et l'Holocauste 1933-2001

L'armée rouge reçut-elle jamais l'ordre de libérer Auschwitz ? C'est pour répondre à cette question que Vassili Petrenko, l'un des quatre généraux à la tête des troupes qui libérèrent le camp - et le dernier en vie -, s'est penché sur son passé. Né dans l'Ukraine profonde et antisémite, bénéficiant de la mobilité sociale créée par la révolution, il fait une carrière militaire. Il voit les armées des Blancs et celles des Rouges ; il constate les ravages de la collectivisation ; il assiste aux purges staliniennes. Devenu commandant, il participe à l'opération Vistule-Oder et pénètre dans le camp d'Auschwitz. Général à l'âge de trente-trois ans, il est témoin et acteur de l'histoire de l'après-guerre : la répression berlinoise en 1953, les tensions dans les républiques soviétiques d'Asie... Au début des années 80, une question l'ébranle : " avez-vous libéré Auschwitz sur ordre ou en passant ? Vos troupes n'ont-elles pas tardé ? " L'exploration des archives lui révèle que la libération du camp ne figurait pas parmi les objectifs fixés par les dirigeants soviétiques. Devenu depuis militant du souvenir, il est, en Russie, l'une des rares personnalités non juives qui s'emploient à faire connaître la vérité sur le génocide.

03/2002

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Histoire internationale

Auschwitz, l'horreur par ceux qui l'ont créée

Le 27 janvier 1945, l'armée soviétique libérait le camp d'Auschwitz. Soixante-quinze ans après, cet ouvrage reste un des quelques livres essentiels sur le sujet. Rudolf Höss a été pendu à Auschwitz en exécution du jugement du 4 avril 1947. C'est au cours de sa détention à la prison de Cracovie, et dans l'attente du procès, que l'ancien commandant du camp d'Auschwitz a rédigé cette autobiographie sur le conseil de ses avocats et des personnalités polonaises chargées de l'enquête sur les crimes de guerre nazis en Pologne. Conçu dans un but de justification personnelle, mais avec le souci d'atténuer la responsabilité de son auteur en colorant le mieux possible son comportement, celui de ses égaux et des grands chefs SS, ce document projette une lumière accablante sur la genèse et l'évolution de la Solution finale et du système concentrationnaire. Cet ouvrage rassemble de façon inédite trois documents dont les auteurs ne sont autres que des SS en fonction au camp d'extermination d'Auschwitz. Le premier est une partie des mémoires de Rudolf Höss, commandant du camp, mémoires qu'il rédigea en prison en attendant d'être jugé à Nuremberg et qui constituent le témoignage le plus complet sur le fonctionnement du camp d'Auschwitz. Son système d'extermination, ainsi vu par un haut responsable nazi, est décrit avec une minutie insoutenable... Vient ensuite le "Journal" de Johann Kremer, médecin du camp. Ce texte a été rédigé au jour le jour durant le conflit. Constitué principalement de notes personnelles, il expose les différentes expériences inhumaines auxquelles étaient soumis les prisonniers. Le troisième document est un mémorandum de Pery Broad, gardien du camp avant d'être nommé fonctionnaire de La Politische Abteilung, la Gestapo du camp. Après La guerre, sachant qu'il n'échapperait pas à la justice, Pery Broad se constitua prisonnier auprès d'un officier britannique. Espérant gagner les faveurs ou la clémence des vainqueurs, il décrit dans un manuscrit toutes les horreurs commises durant l'exercice de ses fonctions au camp. Un ouvrage qui entraine le lecteur dans un voyage au bout de L'enfer et qui permet de comprendre que la "Solution finale" était un processus planifié, organisé et réalisé par chacun de ses acteurs, chacun dans son secteur et chacun à La mesure de ses fonctions et de ses compétences.

01/2020

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Religion

Avec toi mon peuple ! Edith Stein, martyre à Auschwitz

Birkenau, terminus d'Auschwitz... Dès le début de l'année 1942, en pleine Seconde Guerre mondiale, les premiers convois de juifs arrivent dans le camp de concentration. Dans l'un de ces convois se trouvent Édith Stein - soeur Thérèse-Bénédicte de la Croix -, carmélite, et sa soeur Rosa. Très vite, la religieuse est surnommée dans le camp "l'ange de la consolation". Née dans une famille juive, "tendre et passionnée, ardente et loyale", Édith a mené une vie hors du commun. Avide de savoir, elle fait de brillantes études de philosophie, qu'elle enseigne, écrit beaucoup et se distingue par son engagement militant. Mais quel émerveillement pour elle lorsqu'elle découvre la foi catholique !

03/2013