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Landelin Malebranche

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Religion

Philosophie et inspiration chrétienne

Philosophie chrétienne " ou " Philosophie d'inspiration chrétienne ? La première rapporte certes à la célèbre " querelle " des années 1930 dont les protagonistes principaux furent Emile Bréhier, Etienne Gilson, Jacques Maritain et Maurice Blondel. Cependant, les termes d'une question alors mal posée ne pouvaient que susciter de lourds malentendus et former un héritage contrasté. Celui-ci oblige à reconsidérer les potentialités riches, offertes dès les débuts du christianisme, de la "philosophia christiana". On apprécie alors d'autant mieux, en des temps nouveaux, la place qui revient à l'intelligence proprement chrétienne dans la quête philosophique de vérité et de sagesse. Le présent ouvrage - issu des Journées d'étude organisées par l'Académie catholique de France, en partenariat avec l'Association des philosophes chrétiens, l'Association des Amis de Maurice Blondel, l'Association Louis Lavelle et les Archives Michel Henry - tente de ressaisir toute la portée de cette problématique fondamentale : d'une part, selon une perspective historique, en se focalisant sur les types de rapports au " christianisme " qui ont déterminé les grands moments philosophiques de la modernité (Renaissance, Malebranche, Kant, Hegel, Heidegger, Stein, Weil, Henry) ; d'autre part, suivant une perspective systématique, en dessinant les faisceaux de raisons qui donnent, aujourd'hui comme hier, crédit à l'inspiration chrétienne en philosophie.

01/2016

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Philosophie

La loi

La loi, que nul n'est censé ignorer, bien que protectrice et pourvoyeuse de justice, est souvent considérée comme une contrainte : elle soumet les hommes et certains cherchent même à la contourner. De fait, quelles raisons a-t-on d'obéir à la loi ? D'où tient-elle son autorité si ce n'est de la force ou de la menace d'une sanction ? La loi vise-t-elle à éduquer les hommes, à les rendre meilleurs, ou seulement à éviter les conflits ? Est-elle universelle ou propre à chaque pays ? S'attachant au fil des textes à distinguer loi descriptive (qui dit ce qui est) et loi prescriptive (qui dit ce qui doit être), ce recueil explore aussi ce qu'ont de commun et de différent les lois politique, morale, scientifique. Par là, il n'interroge rien de moins que les fondements du pouvoir politique, la nature de la citoyenneté et les paradoxes de la liberté. Cette anthologie rassemble les plus grands textes sur la loi, de Platon à Bas van Fraassen, en passant par Aristote, Cicéron, Thomas d'Aquin, Hobbes, Descartes, Pascal, Spinoza, Pufendorf, Malebranche, Leibniz, Montesquieu, Rousseau, Kant, Beccaria, Sieyès, Mill, Meyerson, Kelsen, Schmitt, Carnap, Ricoeur ou encore Dworkin.

11/2013

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Sciences historiques

Possession et sorcellerie au XVIIe siècle

La publication de ces textes inédits, dix ans après Magistrats et sorciers dans la France du XVIIe siècle, a relancé le débat sur le véritable rôle des poursuites intentées aux sorcières dans l'ancienne France. Ceux qui y prennent la parole viennent de tous les horizons : juristes, médecins, théologiens. Leurs témoignages reconstituent l'atmosphère polémique du temps autour des grandes et petites affaires qui passionnèrent une partie de l'opinion. Au fil de leurs récits, comme le montre Robert Mandrou dans sa présentation, le scepticisme à l'égard de l'intervention de Satan dans les affaires humaines progresse. En fait, les documents rassemblés ici révèlent deux mondes profondément différents. Les possédées citadines, en elles-mêmes source de scandale parce qu'elles appartiennent à la bourgeoisie et à la petite noblesse, comme c'est le cas à Loudun, et les sorcières villageoises, dont les bûchers n'émeuvent guère que leurs proches. Ces textes mettent aussi en évidence la volonté du pouvoir politique de ne pas laisser se multiplier les foyers d'infection satanique qui désolaient la plupart des provinces. L'ordonnance de Colbert transformant la sorcellerie en délit d'escroquerie (1682) fut une solution radicale. Comme Malebranche l'écrivait, là où les sorciers ne sont pas poursuivis, il n'y en a pas.

01/1979

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Critique littéraire

Usage du monde et liberté à l'Age classique

L'on ne saurait trop souligner combien l'âge "classique" est un âge critique. Moment de crise aiguë, totale, puisque c'est la destitution du monde ancien qui s'amorce et une situation inédite qui se dessine : l'homme se découvrant comme jamais instance de liberté face à un monde dont il est désormais séparé, ce qui devient pensable, c'est la réformation générale du monde et de soi. La question est de savoir comment réinventer la liberté dans les conditions de la modernité. Cette entreprise s'énonce électivement en terme d'usage et sa fortune témoigne de la variété des voies empruntées. Or parmi les figures de "la liberté par l'usage", il en est une qui, méconnue, se recommande de trois sources anciennes : le stoïcisme, la théologie paulinienne et le legs augustinien. Révéler son originalité consiste à déployer ce qui est ramassé dans l'étrange formule de Paul : "user du monde comme n'en usant pas". Attester son actualité à l'âge classique, c'est montrer comment Fénelon, Pascal, Malebranche ou Mme de Lambert jouent de sa plasticité pour se l'approprier diversement et en faire une figure de la liberté disponible pour la modernité - y compris la nôtre.

09/2017

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Philosophie

TEXTES DES GRANDS PHILOSOPHES. Temps modernes

Chapitre 1. - DESCARTES 1. La méthode II. La sagesse et ses voies III. Le doute IV. L'âme V. Dieu VI. L'erreur VII. La liberté et l'entendement VIII. La notion de substance IX. Erreur et vérité de la sensibilité X. L'existence des corps XI. Allure de la physique XII. Principes de la morale Chapitre II. - PASCAL 1. Les deux infinis II. Le pari III. Le coeur et la raison IV. Les trois ordres Chapitre III. - SPINOZA 1. Dieu Il. L'âme III. La béatitude Chapitre IV. - MALEBRANCHE 1. Philosophie augustinienne II. L'âme et ses idées III. La vision en Dieu IV. L' occasionnalisme - Chapitre V. - LEIBNIZ 1. La monade II. La raison III. Dieu IV. L'optimisme Chapitre VI. - HUME 1. L'origine des idées II. Critique du principe de causalité III. La philosophie académique Chapitre VII. - KANT 1. Le problème de Hume II. Connaissance pure et connaissance empirique III. Jugements analytiques et jugements synthétiques IV. Problème général de la raison pure . . V. Esthétique et Logique transcendantales VI. L'idéalisme transcendantal VII. Déduction transcendantale des catégories VIII. Réfutation de l'idéalisme IX. Critique de la preuve ontologique X. La bonne volonté XI. Le devoir XII. Les postulats de la raison pratique Chapitre VIII. - HEGEL 1. La philosophie II. La dialectique III. L'être et le néant IV. Le vrai et le faux infini V. L'Esprit VI. Le maître et l'esclave VII. L'histoire mondiale

04/1997

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Philosophie

Lettres philosophiques ; Derniers écrits sur Dieu

Face à la production de Diderot, Montesquieu ou encore Rousseau, l'œuvre philosophique de Voltaire ne semble pas peser lourd. On connaît Voltaire conteur, poète, dramaturge, historien, politique... qu'en est-il de Voltaire philosophe ? Les textes réunis dans ce volume, depuis son premier ouvrage polémique - les célèbres Lettres philosophiques - jusqu'à ses derniers écrits sur Dieu, moins connus, invitent à découvrir la singularité de la pensée voltairienne. Ecrites en Angleterre, les Lettres philosophiques (1 734) sont " la première bombe lancée contre l'Ancien Régime " (Gustave Lanson) : avant d'éclater au visage de la royauté de droit divin, elles condamnèrent leur auteur à l'exil. Remettant en cause les certitudes dont étaient pétris les Français d'alors, Voltaire y fustige les autorités en place nourri des théories de Newton et de Locke, il bat en brèche 1e cartésianisme ; attaquant Pascal, il tire à boulets rouges sur l'institution religieuse. Cette hostilité à l'esprit de système ne l'a plus jamais quitté. Farouchement opposé aux articles de la foi, il le fut aussi à l'athéisme, ainsi qu'en témoignent les brochures rédigées vers la fin de sa vie, de Tout en Dieu (1 769) à Il faut prendre un parti (1 775) en passant par Dieu (1 770) et les Lettres de Memmius à Cicéron (1 771), dans lesquelles 1e déisme voltairien se précise en une étonnante synthèse des idées de Leibniz, Malebranche et Spinoza.

01/2006

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Prière et spiritualité

Philosophie et spiritualité

La philosophie, exercice de la pensée rationnelle, paraît fort éloignée de la spiritualité telle qu'on la conçoit souvent aujourd'hui, à savoir un apprentissage du bien-être et du bien-vivre. Or, si l'on revient aux principes fondamentaux, la philosophie, entendue comme manière de vivre, implique une spiritualité spécifique. Michaël Edwards parle dans le présent volume de " philosophie spirituelle " ; Philippe Capelle-Dumont souligne la signification de la spiritualité entre philosophie et théologie. A une époque où la pensée connaît un déficit de spiritualité, ce travail collectif cherche à restaurer la dimension spirituelle de la recherche en philosophie. Andrea Bellantone expose la spiritualité d'Alexandre Kojève, connu pour ses travaux hégéliens. Concevoir la philosophie comme une activité implique l'intervention de l'esprit comme moteur de la pensée. C'est ce qu'a fait Bergson dans L'Energie spirituelle. Il ne cherchait pas à retrouver l'école française de spiritualité, avec laquelle dialoguait Malebranche, chrétien de l'Oratoire, en philosophe de la raison. Tous les articles de ce volume ébauchent une spiritualité philosophique dont notre époque a véritablement besoin. Sous la direction de Jean-Louis VIEILLARD-BARON (université de Poitiers), avec les contributions de Michaël EDWARDS, de l'Académie française (Collège de France), Philippe CAPELLE-DUMONT (université de Strasbourg), Jean-François LAVIGNE (université de Montpellier), Andrea BELLANTONE (Institut catholique de Toulouse), Emmanuel TOURPE (université de Strasbourg), Henri MONGIS (université de Tours

12/2022

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Critique littéraire

Narcisse contrarié. L'amour propre dans le discours moral en France (1650-1715)

Au XVIIe siècle, l'amour propre, que La Rochefoucauld définit comme "l'amour de soi et de toutes choses pour soi", est au coeur de la réflexion des auteurs que la tradition a regroupés sous la dénomination de "moralistes classiques". Elément de la topique anti-humaniste, cette puissance trompeuse brouille les valeurs et les discours, et produit, chez le lecteur, une résistance à la vérité. La problématisation augustinienne, élaborée par La Rochefoucauld et les moralistes de Port-Royal, assimile amour propre, orgueil et méconnaissance de soi. C'est pourquoi il est possible de dégager une rhétorique du moraliste augustinien. Tout d'abord, ce discours, qui se donne pour tâche de dénoncer les impostures de l'amour propre et de dire vrai, met en oeuvre une herméneutique du soupçon. Par ailleurs, l'ethos du moraliste est instable : le genre de la réflexion morale oscille entre la douceur de la conversation et la véhémence de la prédication. La parole laïque du moraliste met donc sans cesse en question sa propre légitimité. Elle s'interroge enfin sur son efficacité : comment faire accéder à la connaissance de soi un lecteur dont l'amour propre refuse la leçon de morale ? Cet ouvrage se propose de retracer l'histoire de l'amour propre et d'étudier les différentes stratégies rhétoriques des moralistes, qui confrontent le lecteur au miroir que lui tend le discours de vérité : Pascal, Nicole, La Rouchefoucauld, Malebranche, La Bruyère, Fénelon...

01/2007

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Histoire des religions

Réflexions morales et métaphysiques sur les religions et sur les connaissances des hommes. Manuscrit clandestin attribuable à Camille Falconet (1671-1762)

Les Réflexions morales et métaphysiques sont connues d'abord par une lettre signée "Delaube" adressée à Reinier Leers et datée de Lyon du 13 août 1715, qui présente une oeuvre philosophique que l'auteur souhaite faire publier. Il existe trois versions manuscrites d'un texte qui correspond à cette présentation. L'enquête porte sur l'identité de l'auteur et permet de remonter au Lyonnais Camille Falconet, éminent "bibliomane" qui s'établit à Paris et fréquente le milieu académique de Jean Terrasson, de Fontenelle et de Malebranche. Cette identification se révèle précieuse dans la généalogie des Réflexions, puisque le père de Camille Falconet, Noël, a été le protégé de Guy Patin : or celui-ci est l'auteur (avec Gabriel Naudé et Pierre Gassendi) du Theophrastus Redivivus (1659), premier traité athée connu composé en France, fondé sur le naturalisme classique (Lucrèce, Cicéron, Plutarque, Sénèque) et moderne (Machiavel, Pomponazzi, Campanella, Vanini). Les Réflexions reprennent de nombreux traits du Theophrastus, mais transforment l'athéisme de souche aristotélicienne de Patin en un spinozisme immatérialiste qui conjugue de manière très originale la métaphysique malebranchiste et le scepticisme de Montaigne. Source inédite et inconnue de Jean-Jacques Rousseau - comme le permettent de penser des témoignages historiques et de nombreux rapprochements textuels - les Réflexions se révèlent ainsi être un texte-clé de l'histoire de la libre pensée aux XVIIe et XVIIIe siècles, témoin de la transition du "libertinage érudit" aux "Lumières radicales" .

02/2023

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Ethnologie et anthropologie

Néolithique Anthropocène. Dialogue autour des 12000 dernières années

Néolithique Anthropocène. Dialogue autour des douze mille dernières années donne à lire et à voir des réflexions engagées autour de l'empreinte humaine sur la planète : les empreintes transformatrices au Néolithique, révélatrices de l'interrelation de l'humanité avec le reste du vivant, les empreintes prédatrices sur les ressources et les corps de la culture de plantation dès le début du XVIe siècle, les empreintes toxiques visibles après la Seconde Guerre mondiale constitutives de la "grande accélération". Questionner l'origine de cette crise de l'habitabilité de la Terre et entrevoir sa complexité, c'est aussi ouvrir les possibles pour l'avenir. S'arrêter sur ces douze mille dernières années permet d'appréhender tout à la fois la richesse et l'ampleur des transformations effectuées par notre espèce, en peu de temps : si l'on se représente l'existence de la Terre de ses origines à nos jours comme une journée de 24 heures, Homo Sapiens arrive à 23 h 14 ! Pour entendre ou entrevoir cette complexité et répondre à diverses sensibilités, cet ouvrage fait cohabiter plusieurs régimes d'expression : les entretiens de Thibaut Sardier avec Jean-Paul Demoule et Michel Lussault, de Bérénice Gagne avec Christine Chivallon ; les textes de Muriel Gandelin, de Michel Lussault ; les cartes d'Axelle Grégoire ; les photographies de François Deladerrière ; l'exposition "La Terre en héritage, du Néolithique à nous" du musée des Confluences explicitée par Christian Sermet. Tous participent à une mise en récits de notre histoire en mouvement et en rebondissements.

08/2021

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Philosophie

Epicurisme et augustinisme dans la pensée de Pierre Bayle. Une affinité paradoxale

Le point de départ de cet ouvrage tient à un étonnement : que signifie, sous la plume de Bayle, l'adjectif "épicurien", lorsqu'il se trouve appliqué, tour à tour, à des penseurs aussi différents que Pascal ou Malebranche ? Comment comprendre que l'augustinisme extrême puisse rejoindre, aux yeux de Bayle, l'épicurisme ? La critique méconnaît le plus souvent la portée de ces remarques de Bayle, en les considérant comme superficielles, soit que Bayle mésentendrait le sens des différents systèmes de pensée, soit qu'il chercherait, une fois n'est pas coutume, l'objection pour l'objection, la pars destruens de la raison, derrière un sourire ironique affiché et retenu par notre tradition scolaire. Notre parti est tout au contraire de prendre au sérieux la pratique de l'"application" à laquelle Bayle se livre — et qu'il théorise par ailleurs comme un acte d'interprétation des textes : si l'affinité entre épicurisme et augustinisme répugne à nos classifications historiographiques, force est de constater pourtant qu'elle fait bien sens au sein de la République des Lettres. Cette affinité repose sur la notion de plaisir, dont Bayle montre qu'elle est au coeur des anthropologies augustinienne et épicurienne. Il en décline tour à tour les conséquences morale, théologique, spirituelle, politique et épistémologique, jusqu'à récrire ce que l'on peut considérer comme un dialogue entre Augustin et Epicure, dialogue qui n'a pas été véritablement institué à ses yeux. Il en résulte que les idées d'Epicure lui paraissent beaucoup plus "proportionnées" à l'état de l'homme tel qu'il est.

05/2019

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Ouvrages généraux

Du beau et de l'art

" L'esthétique, ou la théorie du beau et de l'art, est la partie de la philosophie qui a été le plus négligée parmi nous. On ne rencontre pas une seule ligne sur ce grand sujet avant le père André et Diderot. Diderot, qui avait des éclairs de génie, où tout fermentait sans venir à maturité, a semé çà et là une foule d'aperçus ingénieux et souvent contradictoires[1] ; il n'a pas laissé une théorie sérieuse. Dans une école contraire et meilleure, disciple de saint Augustin et de Malebranche, le père André a composé sur le beau un livre estimable, où il y a plus d'abondance que de profondeur, plus d'élégance que d'originalité[2]. Condillac, qui a écrit tant de volumes, n'a pas même un seul chapitre sur le beau. Ses successeurs ont traité la beauté avec le même dédain ; ne sachant trop comment l'expliquer dans leur système, ils ont trouvé plus commode de ne la point apercevoir. Grace à Dieu, elle n'en subsiste pas moins et dans l'âme et dans la nature. Nous allons essayer d'en recueillir les traits essentiels sans les altérer par aucun préjugé systématique ; nous en laisserons paraître la variété, et nous tâcherons aussi d'en saisir l'harmonie. Nous l'étudierons successivement dans l'homme qui la connaît et qui la sent, dans les objets de tout genre qui la contiennent, dans le génie qui la reproduit, dans les principaux arts qui l'expriment chacun à leur manière selon les moyens dont ils disposent".

03/2023

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Philosophie

L'imagination. Vocations philosophiques

Avoir de l'imagination est une qualité commune. Mais savoir ce qu'est l'imagination ne se laisse pas facilement concevoir... ou imaginer ! Existe-t-il vraiment en nous une faculté des images ? Ou bien ne faisons-nous qu'associer confusément une diversité de fonctions (reproduction passée, production de fiction, création de réalité nouvelle),. en liaison avec l'attribution culturelle d'une valeur positive ou négative à l'image ? Si les enjeux épistémologiques et esthétiques sont assez manifestes et ont alimenté maintes controverses philosophiques, la dimension éthique et politique de la réflexion sur l'imagination ne saurait être négligée. Analyse de la notion À faire le grand écart entre image et imaginaire, imitation et fiction; perception et mémoire, reproduction et invention, pouvoir subjectif et imaginaire social, on est vite au rouet. La vérité de l'imagination est peut-être contenue dans ce paradoxe : son unité problématique est la condition du jeu créatif de toutes les facultés. Un paradoxe à portée anthropologique; voire métaphysique, celui de l'aptitude humaine à s'ouvrir indéfiniment au possible. Étude de textes Dans le Traité de l'âme, Aristote découvre l'imagination comme faculté entre les sens et l'intellect. Mais l'âme pense-t-elle par images ou contre elles ? Le rationalisme du XVIIe siècle critique l'imagination comme source d'erreur et d'illusion. Malebranche, dans la Recherche de la vérité, développe une théorie de la force contagieuse de l'imagination. Bachelard, dans ses ouvrages de poétique comme L'Eau et les Rêves ou L'Air et les Songes, réévalue la puissance trompeuse des classiques : mieux définie par le vocable d'" imaginaire ", l'imagination se confond avec le dynamisme de l'esprit.

07/2006

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Foucault

La question anthropologique. Cours. 1954-1955

Qu'est-ce que l'homme ? Michel Foucault, au mitan des années 1950, consacre une partie de son enseignement, dispensé à l'université de Lille et à l'École normale supérieure, à comprendre comment cette interrogation a traversé et transformé la philosophie. Ces leçons sont rassemblées dans un manuscrit, dont nous proposons ici l'édition complète. Foucault déroule son parcours en une dramaturgie impeccable. Premier acte : montrer pourquoi la philosophie classique (Descartes, Malebranche, Leibniz) demeurait sourde à cette question. Son idée infinie de "nature" empêchait que l'homme puisse nouer un rapport immédiat à sa propre vérité. Deuxième acte : exposer comment, après le renversement kantien, le point de gravitation de la philosophie moderne, de Feuerbach à Dilthey en passant par Hegel et Marx, devient cet homme vrai qui déploie un monde de significations et de pratiques révélant son essence. Troisième acte : décrire l'éclatement du dispositif anthropologique chez Nietzsche - à travers cette pensée dionysiaque qui, avec la mort de Dieu, proclame l'effacement de l'homme et promet des expériences tragiques de vérité. Pour la première et dernière fois, on trouve sous la plume foucaldienne une présentation longue, précise et percutante de la philosophie de Nietzsche. Dans ce cours, Foucault lance en même temps des flèches vers son oeuvre à venir. On y discerne déjà l'entreprise critique qui s'épanouit en 1966 dans Les Mots et les Choses : thèse d'une configuration anthropologique de la modernité, annonce d'une mort de l'homme après son invention toute récente, programme d'une archéologie des sciences humaines. Juste avant son départ pour la Suède, Foucault surgit à la verticale de son propre destin philosophique.

06/2022

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Sciences politiques

A quoi sert la gauche ?

Une somme d'analyses et de questions stimulantes sur l'avenir et la place de la gauche en France, à quelques mois de la présidentielle Quarante ans après l'accession de la gauche au pouvoir en France, ce recueil tente de répondre à deux questions : que reste-t-il de la gauche aujourd'hui, et plus directement, la gauche a-t-elle trahi la gauche, comme le demandait notre hebdomadaire en septembre 2014, revenant sur les affrontements de Jaurès et Clemenceau pour éclairer ceux, plus contemporains, des Hollande-Valls face à Mélenchon. L'autre questionnement porte sur ce que peut et/ou doit être la gauche en 2021, quelles sont ses valeurs, ses nouveaux thèmes de prédilection, ses cibles politiques, ses enracinements sociaux, bref, son ou ses identités. La gauche est-elle soluble dans l'écologie, dans la laïcité, dans les classes moyennes... ? La gauche est-elle devenue une borne témoin du passé ou peut-elle se renouveler pour recomposer le paysage politique français et permettre surtout à notre pays de se réinventer, de se réparer sur des bases sociales partagées par le plus grand nombre au moment où la pandémie frappe notre modèle sociétal et économique ? Pour éclairer ce débat qui prend une tournure plus urgente à l'approche de l'élection présidentielle de 2022, ce livre fait appel à des penseurs et des acteurs de la gauche, à des historiens, des sociologues et des observateurs politiques chevronnés de notre vie politique. Edgar Morin, Jean Viard, Michel Winock, Denis Jeambar et Aude Lancelin, mais aussi Christiane Taubira ou Jean-Luc Mélenchon expriment une certaine idée de la gauche, ainsi que les romancières Lola Lafon et Léonor de Récondo. Sans oublier une voix qui porte toujours, celle de Michel Rocard.

03/2022

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Histoire et Philosophiesophie

Histoire de la notion de vie

De la notion de vie on pourrait dire ce que saint Augustin disait du temps : "Si personne ne me demande ce que c'est, je le sais; mais si on me le demande et que je veuille l'expliquer, je ne le sais plus." L'ouvrage s'efforce de saisir cette notion à travers les écrits des plus grands théoriciens de la vie, de l'Antiquité à l'aube de la biologie moderne. Il s'agit d'un guide de lecture et d'une gigantesque somme de textes - plus de mille extraits d'ouvrages essentiels - commentés et critiqués dans une perspective historique, philosophique et scientifique. C'est aussi la tentative d'éclaircir, par l'histoire d'une notion, la philosophie sous-tendant les sciences biologiques actuelles. Hippocrate, Platon, Aristote et Galien ouvrent une réflexion systématique sur la vie. Leurs théories subsisteront jusqu'à la Renaissance, où la chimiatrie les conteste, et au XVIIe siècle où le mécanisme les remplace par une conception issue de la nouvelle physique (Von Helmont, Harvey, Descartes, Malebranche). Au siècle des Lumières, médecins et naturalistes (Boerhaave, Stahl, Bonnet, Bichat, entre autres) poursuivent la recherche en des voies diverses et parfois divergentes, mais sans parvenir à des résultats comparables à ceux qu'obtient la physique newtonienne à la même époque. Ce n'est qu'au XIXe siècle et au début du XXe que la biologie moderne trouve ses véritables pères fondateurs (Lamarck, Claude Bernard, Darwin, Mendel, Weismann, De Vries). L'ouvrage est composé d'un texte principal illustré par de nombreuses citations. Texte principal et citations sont différenciés typographiquement. Deux niveaux de lecture sont possibles, soit l'ensemble du texte et des citations, soit le seul texte principal qui forme un tout en lui-même.

04/2004

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Critique littéraire

La conversation intérieure. La méditation en France au XVIIe siècle

Au XVIIe siècle, théologie et littérature ont revécu l'étroite symbiose qui avait caractérisé la pensée chrétienne à l'époque des Pères, mais qui fut indéfiniment modulée au cours de l'histoire par les disciples de Benoît ou de Bernard, les spirituels rhéno-flamands, la devotio moderna, les compagnons d'Ignace ou les fils du Carmel.A l'impermanence d'un monde sécularisé, où triomphaient la grimace et les Vanités, la piété chrétienne opposa la grâce des exercices spirituels et la profondeur de la "conversation intérieure". L'oraison et la poésie dessinèrent l'iconostase claire-obscure du Christ en ses divers états : Sauveur éternellement naissant (Bérulle) ou souffrant (La Ceppède) ; Visage caché dans le brouillard (Hopil) ; Libérateur paradoxal, toujours à l'agonie (Pascal) ; Maître intérieur à la voix discrète (Malebranche), dont la Seigneurie providentielle ordonne toute l'histoire humaine (Bossuet). Si le christianisme se confond, pour Bérulle, avec un "art de peinture", on ne s'étonnera pas, avec Bossuet, de surprendre sans cesse "Dieu en représentation", dans les Ecritures comme sur la scène du Monde, jusque dans les replis du coeur ou de la conscience, et même dans cette simple attention naturelle de l'esprit à la recherche de quelque fondement, de quelque vérité (Descartes). Devait-on cependant faire sécession en son cloître intérieur, au huis-clos de la belle ténèbre, et se laisser ravir par Dieu vers l'envol contemplatif, ou bien discourir et fabriquer des images, avec des méthodes parfois déficientes, en espérant la sainte délectation ? On oppose trop facilement les mystiques et les anti-mystiques du siècle, sans mesurer combien la "science des saints", chère à Saint-Cyran et fondée d'abord sur les Ecritures, concerne tout autant l'Oratoire et Port-Royal que les chantres de la quiétude désintéressée. L'inculturation du christianisme devint plus difficile au soir du XVIIe siècle, mais elle révèle moins le reflux des mystiques que celui du mystère.

09/2019

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Nord-Pas-de-Calais

Tout sur le Nord et le Pas-de-Calais

C'est un pari fou, mais réussi, pour Vera Dupuis et Samuel Dhote que cette sélection de trésors patrimoniaux du Nord et du Pas-de-Calais choisis parmi les nombreuses richesses d'une région attachante. Ce guide en présente une cinquantaine, depuis la métropole lilloise jusqu'à la Côte d'Opale, en passant par les monts de Flandre jusqu'au plat pays. Tout comme dans le Calaisis, l'Audomarois, l'Artois, le bassin minier, le Valenciennois, le Cambrésis, l'Avesnois et le Boulonnais, le patrimoine y est bien valorisé et réserve de belles surprises. En plus de la présentation de sites, liés au paysage façonné par le temps, aux rebondissements de l'histoire, à la volonté de l'homme bâtisseur, cet ouvrage propose également des parcours thématiques : monuments incontournables, musées, jardins remarquables, hauts lieux historiques, art contemporain, découverte nature, patrimoine industriel. Vous saurez tout sur : Anneau de la Mémoire (Ablain-Saint-Nazaire) ; Grand'Place, place des Héros, abbaye bénédictine Saint-Vaast (Arras) ; Ecomusées (Avesnois) ; Centre 1415 (Azincourt) ; Site gallo-romain (Bavay) ; Petite ville de Flandre (Bergues) ; Ville haute (Boulogne-sur-Mer) ; Choeur de Lumière Anthony Caro (Bourbourg) ; Vitraux de l'église (Bouvines) ; Les Bourgeois de Calais (Calais) ; Château de Selles, abbaye de Vaucelles (Cambrai) ; Mont Cassel (Cassel) ; Peintres (Côte d'Opale) ; Villa Cavrois (Croix) ; Hôtel de Ville, beffroi, musée de la Chartreuse (Douai) ; Lieu d'Art et d'Action Contemporain (Dunkerque) ; Château (Esquelbecq) ; Jardins remarquables (de Flandre en Artois) ; Ancienne place forte (Gravelines) ; Château (Hardelot) ; Villas Belle Epoque (Lambersart) ; Musée Matisse (Le Cateau-Cambrésis) ; Louvre-Lens (Lens) ; Cité Vauban (Le Quesnoy) ; Centre historique minier (Lewarde) ; Grand'Place, Vieille-Bourse, hospice Comtesse, hôtel de ville, palais des Beaux-Arts, maison natale Charles de Gaulle, institut pour la photographie, citadelle (Lille) ; Abbaye bénédictine (Maroilles) ; Reconstruction par A. Lurçat (Maubeuge) ; Ville fortifiée (Montreuil-sur-Mer) ; Maison Wilfred Owen (Ors) ; Musée de la Piscine, cimetière (Roubaix) ; Mont Noir (Saint-Jans Cappel) ; Musée Sandelin, ruines de Saint-Bertin (Saint-Orner) ; Institut du monde arabe (Tourcoing) ; Château (Trélon) ; Musée (Valenciennes) ; Musée de Plein Air, musée d'Art moderne (Villeneuve d'Ascq) ; Paris-Roubaix (Wallers-Arenberg) ; Villas Belle Epoque (Wimereux) ; Coupole (Wizernes).

05/2021

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Théologie

La réception de la théorie cartésienne des vérités éternelles dans la philosophie de la première modernité

Le livre est dédié à la réception de la théorie cartésienne des vérités éternelles et à la question de la théodicée moderne. L'objectif de cette étude ne se limite pas à mettre en lumière la charge de références critiques à la doctrine de Descartes, mais il veut souligner aussi à quel point le refus des prémisses de la théorie a joué un rôle structurel dans le développement de la philosophie de la première modernité et dans la reconstitution du problème de théodicée. Contrairement à la tradition médiévale, Descartes affirme que les vérités éternelles ont été librement établies et créées par un Dieu incompréhensible et indifférent. Selon une grande partie de la philosophie post-cartésienne, ce Dieu finirait par jeter une ombre sur la création : aucune connaissance ne peut s'estimer garantie, parce qu'on ne pourrait pas exclure que les lois qui fondent la connaissance humaine puissent changer, ne disposant pas d'un ordre de raisons qui reflète la raison immanente à la création. Il faudra alors refuser les prémisses de cette approche pour récupérer la relation avec Dieu que la théorie de Descartes avait compromise, en attribuent aux vérités éternelles le statut ontologique qu'elles avaient perdu. Cette décision ne sert pas simplement à assurer à l'homme un fondement stable, mais représente aussi la condition pour rechercher les raisons de la création et justifier ainsi l'action de Dieu. Il s'agit d'un double mouvement : d'une part, on récupère l'immutabilité des vérités éternelles pour garantir un savoir solide ; d'autre part, puisque la création divine est fondée sur la nécessité de ces mêmes vérités, l'homme peut les utiliser pour interroger la conduite de Dieu et la justifier. La bataille des idées qui a lieu après Descartes peut donc être considérée comme la tentative de retrouver un accès rationnel aux conditions de la création. Dès lors, on peut interpréter la philosophie de la première modernité comme un grand projet de théodicée et considérer ses interprètes principaux – Leibniz, Malebranche et Spinoza, entre autres – à la lumière de la théorie de Descartes, comme si elle constituait la condition critique de possibilité de leurs réflexions. Cette approche nous permet de fournir une autre image de la philosophie moderne dans l'acte de sa fondation, liée aux questions posées par la centralité de la toute-puissance de Dieu.

05/2022

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Histoire et Philosophiesophie

Oeuvres complètes de philosophie des sciences

Textes réunis et présentés par Bruno Huisman Suivi de Vie et mort de Jean Cavaillès, par Georges Canguilhem "C'était un jeune professeur à la stature un peu voutée, mais au pas résolu, au front pensif et obstiné mais rayonnant, au comportement à la fois secret et cordial, au jugement sans complaisance, mais à la sensibilité vive. A Munich, en 1931, il a entendu un démagogue botté clamer dans les brasseries. Il avait rendu, à Fribourg, visite à Husserl, vieil homme amer. Ce fils d'officier, la guerre venue, est pris dans l'écroulement du système militaire français et capturé par les troupes allemandes. Avec Emmanuel d'Astier de La Vigerie, il fonde le mouvement Libération-Sud. De Londres, où il a réussi à parvenir en février 1943, où il a séjourné deux mois, Cavaillès revient chargé de missions plus dangereuses encore que par le passé. Quelques semaines après, c'étaient à nouveau l'arrestation, la torture et la mort. Cavaillès a toujours lu, étudié et on peut dire pratiqué Spinoza. Il a trouvé en lui, malgré sa dureté, plus de vraie vie spirituelle qu'en Leibniz ou en Malebranche. Et c'est à Spinoza qu'il est revenu après avoir été déçu par Husserl. Cavaillès a assigné, vingt ans à l'avance, la tâche que la philosophie est en train de se reconnaître aujourd'hui : substituer au primat de la conscience vécue ou réfléchie le primat du concept, du système ou de la structure. Philosophe combattant, il enseigne aux hommes dits d'action que l'action n'est pas une inconsistante et lâche pratique empirique. Philosophe mathématicien, nourri de poésie qui citait Rimbaud dans ses leçons sur l'expérience, qui disait s'être cru dans le monde du Bateau ivre en contemplant pour la première fois le port de Strasbourg, il enseigne aux terroristes littéraires qu'avant d'être la soeur du rêve, l'action doit être la fille de la rigueur. Pour bien saisir la géniale singularité de Cavaillès en son temps, il faut se remémorer la figure et la composition du monde philosophique français où il a vécu comme étudiant. La dissonance de la philosophie que Cavaillès s'est senti en quelque sorte tenu d'élaborer a consisté à rendre à la science elle-même la responsabilité de son progrès par un travail interne et à inviter la raison à exercer sa puissance par le seul moyen de la vérité, condition nécessaire de la morale". Georges Canguilhem

01/1994

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Religion

Théologie naturelle et théodicée

AVANT-PROPOS : PENSEE CONTEMPORAINE ET PROBLEME DE DIEU INTRODUCTION 1. - LES DIVERSES BRANCHES DE LA METAPHYSIQUE. NOTION DE THEODICEE 2. - THEOLOGIE SURNATURELLE ET THEODICEE 3. - THEODICEE ET RECHERCHES SUR LA NOTION DU DIVIN EXCURSUS : L'origine de l'idée de Dieu d'après A. Comte, K. Marx et F. Nietzsche Première partie. - L'EXISTENCE DE DIEU CHAPITRE PREMIER. - PRELIMINAIRES AUX PREUVES DE L'EXISTENCE DE DIEU I. - POSSIBILITE DE LA PREUVE DE DIEU A. - Le kantisme ; le traditionalisme et le fidéisme. - La définition du concile du Vatican (1870) B. - Le modernisme. - Le texte du serment anti-moderniste (1910) EXCURSUS. - Le problème de la "philosophie chrétienne" II. - NECESSITE D'UNE DEMONSTRATION DE L'EXISTENCE DE DIEU - Critique de l'ontologisme de Malebranche III. - NECESSITE D'UNE DEMONSTRATION "A POSTERIORI" DE L'EXISTENCE DE DIEU. - Critique de l'argument ontologique (S. Anselme, Descartes, Leibniz) CHAPITRE II. - LES PREUVES DE L'EXISTENCE DE DIEU I. - LE SCHEMA COMMUN DES PREUVES A. - Le fait posé au point de départ B. - Le principe de raison d'être et ses dérivés, notamment le principe de causalité C. - La conclusion II. - LES CINQ VOIES (PREUVES "COSMOLOGIQUES") A. - Première voie : preuve par le mouvement (ou par les causes efficientes du devenir) B. - Deuxième voie : preuve par les causes efficientes de l'être C. - Troisième voie : preuve par la contingence des êtres périssables, ou par le possible et le nécessaire D. - Quatrième voie : preuve par les degrés de perfection EXCURSUS. - Le vrai et le bien 1. La preuve par les degrés de la vérité ontologique. Les "vérités éternelles" . - 2. La preuve par les degrés du bien. Les aspirations infinies du vouloir N. -B. -Le désir naturel de la vision béatifique E. - Cinquième voie : preuve par la finalité, ou par l'ordre du monde, ou par le gouvernement du monde III. - LES ARGUMENTS TIRES DE L'ORDRE MORAL A. - L'obligation morale. B. - La sanction morale EXCURSUS. - La critique kantienne des preuves de l'existence de Dieu et la "foi morale" kantienne IV. - DISPOSITIONS VOLONTAIRES LIRES ET CONNAISSANCE DE DIEU PAR LA RAISON NATURELLE EXCURSUS A. - La philosophie de Maurice Blondel EXCURSUS B. - Les philosophies de l'existence et la théodicée 1. Les précurseurs du mouvement. - 2. Les philosophies de l'existence en Allemagne. - 3. L'existentialisme de J. -P. Sartre et de M. Merleau-Ponty. - 4. L'itinéraire de Gabriel Marcel V. - EXAMEN DE DEUX AUTRES CHEMINS VERS DIEU A. - Le témoignage des mystiques. - Sa valeur dans la philosophie de Bergson B. - Le consentement universel Deuxième partie. - LA NATURE DE DIEU CHAPITRE PREMIER. - LA CONNAISSANCE DE LA NATURE DE DIEU I. - POSITION DU PROBLEME. Deux erreurs à éviter : anthropomorphisme et agnosticisme II. - DONNEES HISTORIQUES A. - Aux premiers siècles : Plotin, le Pseudo-Denys - Aux XIIe et XIIIe siècles - Les écrivains spirituels, aux XIVe siècle et suivants III. - LA THEORIE THO

01/1965