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La fin de la démocratie ?

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Textes commentés

De la démocratie en Amérique

"J'avoue que dans l'Amérique j'ai vu plus que l'Amérique ; j'y ai cherché une image de la démocratie elle-même, de ses penchants, de son caractère, de ses préjugés, de ses passions". La gloire de Tocqueville n'est pas seulement celle d'un analyste politique exceptionnel ; c'est aussi, depuis la redécouverte de son oeuvre, celle d'un philosophe politique qui serait en même temps un classique de la sociologie, et qui pourrait aider à comprendre les problèmes qui se posent constamment dans les démocraties modernes. L'égalité des conditions, l'individualisme, le "despotisme" démocratique, les relations entre maîtres et serviteurs, l'esprit de liberté et l'esprit de religion, autant de notions qui dessinent aujourd'hui encore les contours d'une philosophie de la démocratie.

04/2023

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Autres philosophes

L'avenir de la démocratie

Figure majeure de la pensée contemporaine, Jürgen Habermas continue d'exercer une influence considérable sur l'ensemble des sciences sociales. Dernier héritier d'une grande tradition inspirée des Lumières, il jouit d'une renommée internationale et a dialogué avec les principaux penseurs de son temps (Adorno, Rawls, Derrida). Il a élaboré une théorie originale, connue sous le nom de l'"éthique de la discussion", qui a totalement renouvelé la philosophie politique. Intellectuel engagé, il est aussi fréquemment intervenu dans les polémiques de l'époque, prenant position sur des sujets aussi divers que la réunification allemande, la place de la religion dans l'espace public, la construction européenne, la bioéthique. En donnant à lire des textes essentiels et accessibles, parfois peu connus et, pour certains, traduits en français pour la première fois, ce volume permet de restituer la singularité foisonnante d'une pensée qui, depuis les années 1950, s'est attachée à explorer comme nulle autre tous les ressorts de la question démocratique. Jürgen Habermas se livre également, dans un grand entretien inédit, à une relecture en profondeur de son parcours et de ses thèses à la lumière des enjeux d'aujourd'hui. A l'heure où les démocraties occidentales sont confrontées à des défis existentiels, la puissance et la vivacité d'une telle oeuvre apparaissent plus que jamais salutaires.

01/2024

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Littérature française

Ja et la fin de tout

Ja, diminutif de Janine, 35 ans, divorcée, la cuisse un peu légère. Pas convaincue par le professorat, Ja devient vendeuse de dessous féminins dans un magasin, elle y côtoie deux étranges jumeaux, richissimes gourous d'une secte qui a programmé l'extinction de la race humaine pour l'an 2000. A cet effet, les jumeaux stockent de multiples quantités de poison, des virus, bref, tout un arsenal de destruction... A la suite d'un incendie, Ja perd son emploi. N'ayant plus ni domicile ni meubles, elle se réfugie chez une amie, dont le fils Henri - dit Riquet - a quinze ans. Ce garçon deviendra l'amour de sa vie... Un incendie, un viol, un suicide : Jacques Laurent estime pourtant que ce roman est avant tout psychologique, et qu'il traite de la condition humaine.

04/2000

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Ouvrages généraux

Fin de l'histoire, fin de la géographie

Les discours sur la fin de l'histoire, dominants à la fin du siècle dernier, ont laissé place aux discours marquants la fin de la géographie, à l'urgence climatique et à l'effondrement. Ces considérations s'enracinent dans l'histoire de la philosophie, chez Montesquieu en particulier. La mondialisation et les multiples crises (économique, sociale, politique et sanitaire) que nous traversons, nous imposent un nouveau questionnement pour nous resituer historiquement et géographiquement ; ces deux dimensions étant, de plus, inséparables. La géographie conceptualisant l'espace rend intelligible la temporalité historique. Peut-on pour autant entériner la fin de l'histoire ou de la géographie, la contraction d'un monde englouti par les nouvelles technologies et les moyens de communication instantanés ?

04/2021

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Sciences politiques

Le parti social-démocrate allemand et la fin de la Quatrième République française (1954-1958)

Le S.P.D. espérait beaucoup de Mendès France en 1954. Qu'un homme de gauche résolve, dans un Etat voisin, les problèmes face auxquels les partis conservateurs s'étaient montrés impuissants, devait renforcer sa propre crédibilité auprès de l'électorat allemand. La France apporta à l'opposition allemande une de ses plus grandes victoires sur Adenauer avec l'échec de la C.E.D. Le parti social-démocrate approuva la politique coloniale de Pierre Mendès France, il regretta que la brièveté de son mandat ne lui permît pas d'obtenir des résultats en matière économique, mais, dans la question sarroise, il déplora que l'"homme différent" ait fait sienne l'attitude de ses prédécesseurs. La solution de ce même problème fut l'un des rares sujets de satisfaction pour l'opposition allemande pendant le gouvernement Guy Mollet. L'affaire d'Algérie conduisit à des tensions au sein même du S.P.D., dont le point d'orgue fut le congrès de Stuttgart (1958). A mesure que les menaces sur la République se précisèrent, le parti d'Ollenhauer se fit de plus en plus critique envers l'Assemblée nationale, tandis qu'il ménageait l'exécutif. Le retour au pouvoir de de Gaulle suscita d'abord de vives inquiétudes. Après les premières décisions du dernier président du Conseil, celles-ci se déplacèrent du Général vers son entourage, Jacques Soustelle en particulier.

12/1986

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Littérature française (poches)

La fin de Bartleby

L'écrivain B. va mourir. Le narrateur, ami de l'écrivain B. , se rend à son chevet où l'attend, entre autres, l'étrangeté du personnage inventé en 1853 par l'américain Herman Melville et que tout le monde connaît, Bartleby, scribe de son état. On sait que l'énigmatique formule du copiste, "I would prefer not to" , continue de hanter les esprits longtemps après son invention, sa répétition à l'envi. Au-delà de sa fonction performative et quelle qu'en soit la traduction, elle est devenue pour certains, plus qu'un miroir, comme une raison d'être. Le tour a été réussi à la perfection, qui s'accompagne d'un curieux scotome, ou de l'oubli récurrent d'un détail pourtant hautement significatif : la fin de la nouvelle et le sort funeste de Bartleby qui semblait pourtant, si l'on veut bien l'examiner, inéluctablement arrimé à sa formule. Ce récit-essai qui tisse la lecture de Melville et la fin d'un fictif "écrivain de la disparition" , a pour objet, entre autres, la lecture, ce qu'il en reste, une réflexion sur l'écriture et ce qu'elle implique de renoncement au monde, la publication, l'édition, l'amitié littéraire, les bibliothèques, les écrivains, les rapports qu'ils entretiennent parfois entre eux, les rêves. Ce qui alors prend fin ici - pour renaître aussi de ses cendres ? - c'est une certaine époque de la littérature, idéale, avec ses "lecteurs pénétrants" , ses affinités électives, ses bibliothèques hantées, sa mystérieuse collection de paperolles, mais aussi son autotélisme, ses manies byzantines, ses gloires plus ou moins frelatées, ses calculs, ses impasses. On verra bien où ça nous mène. "J'y racontais comment j'avais appris à lire dans une version pour enfant de Moby Dick aux illustrations colorées d'éloquence. La grande baleine blanche, dans sa douceur monstrueuse, son horrible beauté avait bientôt représenté à mes yeux le processus secret de l'écriture sans que je sache vraiment en expliquer les raisons, en identifier les ressorts. Prisonnier du doute, il fallait pourtant que je parte à sa recherche sur le libre élément et que j'y exerce une patience insensée au milieu de ses sillons invisibles. Puis, au sortir d'une nuit étoilée d'écume, pailletée de doublons équatoriaux, je repérais enfin le souffle fabuleux du cachalot qui aspergeait le ciel de hiéroglyphes. Je devais alors poursuivre le grand corps laiteux à la surface d'un océan de formules dans lesquelles abondait du vertige noyé de vérités encore trop profondément immergées pour être lues. Le plus grand animal m'imposait d'attendre peut-être en pure perte qu'il rapportât aux yeux du monde dans le surgissement grandiose de son corps au-dessus d'une houle hyperbolique des messages compliqués, les énigmes inouïes des profondeurs. Mais je finirais, espérais-je, par faire gicler de sa tête en de longues phrases séminales un spermaceti inépuisable de sens. Je percerais ainsi dans ces vagues d'huile éjaculées les mystères de la création. Et pour ces apothéoses exégétiques, cet engendrement littéraire, je serais couronné de gloire et de goémon". Th. B. Thierry Bouchard : il a fondé et dirigé trente années durant la revue Théodore Balmoral et dirige aujourd'hui une collection éponyme aux éditions Fario. Il a publié : Tous ceux qui passent, Deyrolle, 1996, Où les emportes-tu ? , Deyrolle, 1997, Blue Bird's Corner, Fario, 2014.

02/2020

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Littérature française

La fin de rien

Années 1930. Dans un pays de l'Est, un homme est arrêté et conduit à la prison d'Etat où il est interrogé sans ménagement. Il prétend être représentant de commerce, s'appeler Greedich, mais ses geôliers lui donnent du Monsieur Hortsman. Il veut que l'on prévienne sa femme. Les bourreaux assurent qu'il n'est pas marié. Les questions pleuvent comme les coups. Hortsman appartient à une organisation terroriste qui vise l'armée. Mais l'homme maintient être Greedich.

08/2015

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Science-fiction

La fin de tout

"Le jour de mes soixante-quinze ans, je me suis engagé". Ainsi commençait Le Vieil Homme et la Guerre, le premier livre de la série. Mais le temps a passé depuis l'époque où la Terre alimentait benoîtement les Forces de défense coloniale en chair à canon. A présent, c'est non. Et, désormais au régime sec, l'Union coloniale regarde se cabrer les mondes qu'elle a colonisés. On se prend ici et là à revendiquer son indépendance. Et tout cela dans un univers où l'espèce humaine est loin d'avoir la cote. Prise entre le Conclave, puissante confédération de peuples extraterrestres plus ou moins hostiles, et ses propres divisions internes, l'humanité pourrait bien faire face à la fin de tout. D'autant qu'une organisation clandestine en plein essor hante l'obscurité de l'espace et qu'elle oeuvre à dresser par tous les moyens les uns contre les autres. "Salut. Je m'appelle Rafe Daquin et je suis un cerveau en boîte".

02/2017

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Poésie

La Fin de Satan

"Antres noirs du passé, porches de la durée Sans dates, sans rayons, sombre et démesurée, Cycles antérieurs à l'homme, chaos, cieux, Monde terrible et plein d'êtres mystérieux, Ô brume épouvantable ou les préadamites Apparaissent, debout dans l'ombre sans limites, Qui pourrait vous sonder, gouffres, temps inconnus ! Le penseur qui, pareil aux pauvres, va pieds nus Par respect pour Celui qu'on ne voit pas, le mage, Fouille la profondeur et l'origine et l'âge, Creuse et cherche au-delà des colosses, plus loin Que les faits dont le ciel d'à présent est témoin, Arrive en pâlissant aux choses soupçonnées, Et trouve, en soulevant des ténèbres d'années, Et des couches de jours, de mondes, de néants, Les siècles monstres morts sous les siècles géants. Et c'est ainsi que songe au fond des nuits le sage Dont un reflet d'abîme éclaire le visage". Extrait de Et nox facta est, IX

08/1984

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Littérature française

La Fin de Chéri

"Tout est foutu ! J'ai trente ans ! " : exaltation et désespoir de Chéri, alors qu'il revient de la Grande Guerre et ne reconnaît plus le monde qu'il a quitté. L'heure est au négoce et à l'appât du gain. Son épouse, autrefois muette et effrayée, gère désormais les affaires du couple. Son ancienne maîtresse est devenue une vieille femme obèse qui a tiré un trait sur sa vie passée. En retournant à son existence oisive d'avant-guerre, Chéri ne sait plus quel rôle tenir et découvre son incapacité à s'adapter. Désoeuvré et apathique, enfermé dans une solitude complète et étranger aux valeurs auxquelles se raccroche la société, le jeune homme choisira la mort. Représentant de cette génération ravagée par un nouveau mal du siècle, Chéri prend place parmi les grandes figures romanesques de l'immédiat après-guerre, aux côtés des héros de Mauriac, de Radiguet, de Cocteau ; de ceux, en somme, qui ont donné la parole à l'adolescence inquiète et aux enfants terribles.

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Esotérisme

La fin de Dieu

Le jour où nous comprenons qui nous sommes, notre vie change. Ce changement est dû à l'augmentation de notre niveau de conscience mais également grâce à l'origine stellaire qui compose notre âme. En effet, plus notre conscience évolue, plus nous changeons. Encore faut-il vouloir emprunter ce chemin. La terre que nous connaissons abrite plusieurs plans de consciences, de vibrations, de dimensions. Si nous sommes ici, maintenant, ce n'est pas par hasard : nous répondons à une "mission de vie?". Cette mission est juste et nécessaire. Elle prendra tout son sens dans l'acceptation. Qui sommes-nous ? Quelle est cette mission ?

11/2022

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Mouche

La Fin de Velvet

Au milieu de la nuit, à l'heure où les monstres se réveillent, Lima découvre sa grande soeur dans la chambre. Pourtant, hier encore, Velvet dormait à l'hôpital. "Dépêche-toi, on va être en retard", lui dit-elle en lui tendant ses chaussures. Lima accompagnerait sa grande soeur jusqu'au bout du danger. Dehors, il y a plein de bruits inconnus. On dirait que la nuit parle une langue étrangère. Et une ombre étrange semble les suivre.

09/2023

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Poésie

Fin de la mythologie

MISERE Parce que la cuirasse de force m'était trop courte on m'a chaussé des jambières d'un chevalier on m'a enfoncé le heaume jusqu'aux yeux et mes bras on les a coupés - au cas où. Puisque depuis lors je ne croise plus que des chevaliers j'accours pour leur serrer la main je m'empresse de leur serrer la main je me hâte de leur serrer la main. Et parfois je reste en vie.

10/2021

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Autres

De la fin. Conversations

Le philosophe Alain Badiou, en dialogue avec Giovanbattista Tusa, propose ici d'abandonner la thèse heideggérienne d'une unité destinale de la philosophie, sous le nom de métaphysique. Plutôt que d'af ? rmer qu'il n'y a pas de vérité, il s'agirait alors de reconstruire une relation entre les vérités et un absolu non transcendant. En menant une critique radicale de la doctrine de la ? nitude, qui nous rappelle que l'être humain est mortel et qui af ? rme le relativisme culturel et le caractère inachevé de tout accès au vrai, le philosophe entend ainsi montrer comment le concept d'in ? ni serait la condition des vérités universelles.

10/2023

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Actualité et médias

FIN DE LA PUBLICITE

Depuis une dizaine d'années, il semble que la réclame qui nous tient lieu de publicité touche à sa fin. Sa dernière métamorphose présente, sous l'étiquette de la communication institutionnelle, une synthèse des deux soeurs naguère ennemies, la publicité économique et la propagande politique. Trois essais cernent ici le profil de cette nouvelle communication en Amérique, en Asie et en Europe.

07/1993

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Réalistes, contemporains

La Fin de juillet

"- Tu vois cette maison ?? Un type y habite... - Quel type ?? - Mon père d'après ce que je sais... - Tu ne le connais pas ?? - Non. - Mais lui, il sait que tu existes ?? - Ouais. - Viens, on va voir de plus près. - Ah non, pas question ? ! - Après tout, c'est un peu comme chez toi... - Arrête, s'il te plaît... Non, n'y va pas. Arrête... Stop ? ! En vacances chez sa grand-mère qui ne déscotche pas de la télé, Alek zone avec son pote, la soeur de son pote et les chiens. Il n'y a rien d'autre à faire, c'est la fin de juillet".

04/2021

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Littérature française

La fin de tout

"Nous sommes le 369e jour depuis que le virus a envahi Atlanta. Je suis toujours à la recherche de Thomas, mon petit frère, qui a disparu le soir où est apparu ce foutu virus. Je ne sais pas où il est, s'il est vivant, s'il a réussi à s'enfuir à temps. Je prends une photo et une montre. - C'est lui Thomas, dis-je en posant mon doigt sur la photo. Je ne sais pas si mes parents ont survécu, je leur ai fait la promesse de le retrouver et c'est ce que je compte bien faire".

11/2022

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Littérature française

La Fin de Chéri

"A maintes reprises, pendant la guerre, en sortant d'un long sommeil sans rêves ou d'un repos à chaqueminute rompu, il lui était arrivé de s'éveiller hors du présent, dépouillé de son passé le plus récent, rendu à l'enfance, - rendu à Léa". La fin de la guerre 1914-1918 n'annonce pas de réjouissances pour Chéri. Démobilisé, il peine à vivre au présent. Il se désintéresse de l'amour de sa femme, et la fascination qu'il entretient dans ses souvenirs pour son ancienne maîtresse Léa disparaît lorsqu'il la revoit vieillie. La reconnaissant à peine, il perçoit dans son visage le reflet de sa propre déchéance. Explorant les souvenirs de moments passés qui ne reviendront jamais, Chéri entame une longue descente aux enfers. La Fin de Chéri témoigne avant tout des ravages de la guerre sur les hommes. Au cours du récit, Colette laisse la parole à Chéri qui exprime une profonde solitude et un immense désespoir.

04/2022

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Sociologie

La fin de vie

Alors qu'un projet de loi relatif à la fin de vie est encore en cours de rédaction, celui-ci fait déjà l'objet de vives discussions, notamment autour de la mise en oeuvre d'aides actives à mourir. Cet ouvrage propose de faire le point sur cette question en interrogeant la notion de " fin de vie " puis en revenant sur cinquante années de controverses relatives au " mal mourir ". Afin d'éclairer la réflexion, il montre comment certaines " affaires " ont contribué à médiatiser et politiser la question puis porte la focale sur les dispositifs d'aides actives à mourir à l'oeuvre en Suisse, en Belgique et aux Pays-Bas.

04/2024

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Science-fiction

In fines In fine. A la fin des frontières

Vous allez rentrer dans un monde que vous ne pourrez plus quitter, tant les personnages sont attachants, tant l'approche scientifique est recherchée et accessible, tant l'histoire est prenante et plein de rebondissements inattendus. Vous allez rentrer dans un nouveau monde où tout est possible... Quelles limites atteindront les progrès technologiques des terriens ? L'impossible est toujours repoussé, chaque jour, chaque minute... On peut se prendre à rêver que la science révèlera les plus grands secrets de l'humanité, peut-être même des religions et finalement ceux de nos origines universelles. Ni Larry, Henri ou tout autre protagoniste de cette aventure n'aurait pu imaginer la portée de leur découverte. Bien sûr, ils avaient compris qu'ils étaient à l'orée d'une nouvelle ère pour l'humanité... Mais ce qu'ils ignoraient encore, c'étaient le retentissement universel qui en découlera et qui changera " les humanités " à tout jamais. De la SF, de l'anticipation, des éclats de rire, des larmes, de la philosophie entre les lignes, une pincée d'existentialisme, un autre regard, de l'amour et du rêve vous vous apprêtez à plonger dans In fines In fine... Bon Voyage.

08/2022

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Epistémologie

Fins de vie plurielles. Mourir en démocratie

Nous avons inventé la fin de vie, au sens où nous avons fabriqué cette question de société et cette période de la vie, qui détermine un nouvel aspect de la condition humaine et s'incarne dans la figure du mourant. Comment faire pour que toute fin de vie demeure une vie pleinement humaine jusqu'à la mort ? Comment négocier les choix de valeurs pluriels des individus, les conditions fabriquées par l'évolution des moeurs et des techniques, et le besoin de règles communes en médecine et en droit ? Cet ouvrage défend la légitimité du pluralisme sous ses différents aspects épistémique, thérapeutique, politique et éthique.

09/2021

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Critique

Le fil sans fin

"Nous autres, enfants de l'Europe des riches, qui a produit Auschwitz, nous qui passons pour des êtres civilisés, vivant dans une paix apparente depuis plus de soixante-dix ans, nous pensions être sortis de tout cela. Et aujourd'hui que le monde en est réduit au sauve-qui-peut, aujourd'hui que la grande fuite a commencé, nous sommes encore tout imprégnés du sentiment déraisonnable d'être étrangers aux désastres qui nous environnent". Face à tant de violence destructrice, d'où pourrait bien venir un élan de reconstruction de l'Europe ? Qu'y a-t-il encore d'authentique dans un Occident submergé par le matérialisme ? Pourrons-nous nous rétablir sans avoir besoin d'autres guerres et catastrophes ? A l'urgence de ces questions, Paolo Rumiz cherche une réponse dans les lieux et parmi les personnes qui continuent de tenir le fil des valeurs essentielles. Ce sont les disciples de Benoît de Nursie, le saint patron de l'Europe. Rumiz les a cherchés dans leurs abbayes, de l'Atlantique aux rives du Danube, des lieux plus forts que les invasions et les guerres. A l'heure où les semeurs d'ivraie tentent de déchirer l'utopie de leurs pères, les hommes qui y vivent selon une "règle" plus que jamais valable aujourd'hui nous disent que l'Europe est, avant tout, un espace millénaire de migrations.

08/2022

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Droit

Tocqueville et la nature de la démocratie

Nous croyons savoir ce qu'est la démocratie puisqu'elle est, depuis plus de deux siècles, notre régime politique. Or nous ne le savons pas, ou ne le savons qu'à moitié. Et cette demi-ignorance des amis de la démocratie n'est pas moins dangereuse que l'aveuglement de ses ennemis déclarés. La démocratie est bien le régime le plus propre à la nature humaine quand celle-ci est enfin libre d'exprimer ses voeux, mais c'est aussi quelque chose qui lui arrive, parfois contre son gré. Que voulons-nous lorsque nous voulons toujours plus de démocratie ? Le savons-nous ? Et si nous le savions, le voudrions-nous vraiment ? La grandeur de Tocqueville fut d'être capable à la fois d'encourager la claire espérance et d'approfondir le secret douloureux de la démocratie. Ce que Tocqueville décrit, c'est la transformation de l'homme par la démocratie, c'est un nouveau type humain : l'homme démocratique. Celui-ci cherche à réaliser une hypothèse : tous les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Tocqueville analyse avec une extraordinaire pénétration comment la vie humaine dans tous ses aspects est bouleversée par cette hypothèse. Aujourd'hui que la démocratie reste notre seul horizon politique, il est plus nécessaire que jamais d'en comprendre la nature. Et puisqu'elle transforme l'homme plus profondément qu'aucun autre régime, une enquête sur la démocratie est nécessaire à la connaissance de nous-mêmes. Qui sommes-nous, hommes démocratiques ? C'est le propos de ce livre de chercher réponse à cette question.

10/2006

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Philosophie

Tocqueville et la nature de la démocratie

Nous croyons savoir ce qu'est la démocratie puisqu'elle est, depuis deux siècles maintenant, notre régime politique. Or nous ne le savons pas, ou ne le savons qu'à moitié. Et cette demi-ignorance des amis de la démocratie n'est pas moins dangereuse que l'aveuglement de ses ennemis déclarés La démocratie est bien le régime le plus propre à la nature humaine quand celle-ci est enfin libre d'exprimer ses vœux, mais c'est aussi quelque chose qui lui arrive, parfois contre son gré. Que voulons-nous lorsque nous voulons toujours plus de démocratie ? Le savons-nous ? Et si nous le savions, le voudrions-nous vraiment ? La grandeur de Tocqueville dut d'être capable à la fois d'encourager la claire espérance et d'approfondir le secret douloureux de la démocratie. Ce que Tocqueville décrit, c'est la transformation de l'homme par la démocratie, c'est un nouveau type humain : l'homme démocratique. Celui-ci cherche à réaliser une hypothèse : tous les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Tocqueville analyse avec une extraordinaire pénétration comment la vie humaine dans tous ses aspects est bouleversée par cette hypothèse. Aujourd'hui que la démocratie reste notre seul horizon politique, il est plus nécessaire que jamais d'en comprendre la nature. Et puisqu'elle transforme l'homme plus profondément qu'aucun autre régime, une enquête sur la démocratie est nécessaire à la connaissance de nous-mêmes. Qui sommes-nous, hommes démocratiques ? C'est le propos de ce livre de chercher réponse à cette question.

02/1993

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Allemagne

La Fondation de la démocratie en Allemagne

Aux sources d'une pensée démocratique et socialiste ou social-démocrate en Allemagne, longtemps occultée par le(a) marxisme(s) et parla pensée antilibérale et antidémocratique, voire crypto-nazie, ce texte intéressera ceux qui, au sujet du "couple franco-allemand" en Europe, souhaitent réfléchir au-delà des clichés sommairement pessimistes ou naïvement optimistes. Alors que l'échec des révolutions de 1848 est général, Arnold Ruge, hégélien de gauche et député au Parlement de Francfort, exprime l'espoir d'une "seconde révolution" plus radicale que la première, celle de mars 1848, et qui fonderait une république sociale et démocratique. l.a formule est du socialiste français Louis Blanc, avec qui Ruge, avant sa rupture avec Marx, fut en contact à Paris en 1843-1844. Opposé au despotisme ancien, au libéralisme bourgeois et au communisme et anticipant, en citant Proudhon, sur les projets autogestionnaires du XXe siècle, Ruge propose la suppression du salariat et un coopératisme généralisé avec maintien d'un Etat régulateur.

03/2021

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Religion

La religion dans la démocratie

Nous sommes à une étape nouvelle de la laïcité. La sortie de la religion se poursuit. Mais paradoxalement, ce recul continué ébranle l'idée de la politique qui s'était forgée pour répondre à son défi. Ce n'est pas, en effet, le retour, mais l'éclipse du religieux qui oblige la République à se redéfinir, à reconsidérer la place des croyances en son sein. Une redéfinition qui représente une rupture profonde pour la tradition française, tant la confrontation de l'Eglise catholique et de l'Etat y a été formatrice. Ce tournant dans les rapports entre religions et politique introduit au cœur des transformations de la démocratie : il offre un observatoire privilégié pour en saisir le principe et pour en dégager les principaux caractères ; il permet d'éclairer les difficultés qui l'affectent et ses avenirs possibles. Que peut vouloir dire le gouvernement des hommes par eux-mêmes quand ils se sont pour de bon émancipés de l'emprise des dieux ?

11/2001

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Autres encyclopédies (6 à 10 a

La dictature et la démocratie

Dans une démocratie, on vote. Le moment des élections, c'est le moment où le peuple utilise son pouvoir : celui de choisir ses représentants. Mais c'est aussi le moment où le peuple peut renvoyer les représentants qu'il juge mauvais. C'est extraordinaire ! La démocratie est un système qui permet de se débarrasser des dirigeants politiques sans violence, sans couper de têtes, sans bain de sang. Qu'est-ce qu'une dictature ? Est-ce possible de vivre ensemble en étant chacun complètement libre de faire tout ce qu'on veut ? "Les Goûters philo", ma collection pour aborder les grandes questions de la vie, dès 8 ans ! www. lesgoutersphilo. com : un site complet dédié aux enseignants pour parler philo en classe et à la maison.

09/2021

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Littérature française

LA DÉMOCRATIE DEVANT LA SCIENCE. .

Dans "La Démocratie devant la Science" de Célestin Bouglé, l'auteur explore la relation complexe entre la démocratie et la science à travers une perspective sociologique et politique. L'ouvrage analyse comment la démocratie, en tant que système politique basé sur la souveraineté du peuple, interagit avec le domaine de la science. Bouglé examine les défis et les opportunités que la démocratie présente pour la recherche scientifique, ainsi que les implications de la démocratisation de la connaissance. L'auteur souligne l'importance de l'éducation et de l'accès à la connaissance pour une démocratie fonctionnelle. Il discute également des tensions potentielles entre les intérêts politiques et les objectifs scientifiques purs, mettant en garde contre les manipulations politiques de la science. En fin de compte, "La Démocratie devant la Science" offre une réflexion approfondie sur la manière dont la démocratie et la science peuvent coexister et s'influencer mutuellement, tout en mettant en évidence l'importance de la préservation de l'intégrité scientifique au sein d'une société démocratique.

09/2023

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Philosophie

La démocratie et la raison

Les démocraties occidentales traversent une grave crise de légitimité. La montée des inégalités comme celle des idéologies identitaires menacent aussi bien nos institutions que les valeurs qu'elles incarnent. Si l'ampleur de ces évolutions continue de surprendre ceux qui, après la chute du communisme en 1989, croyaient à une "fin de l'histoire" et au triomphe définitif d'une " révolution libérale " dans un monde globalisé, la crise était, à bien des égards, prévisible. Face à cette évolution inquiétante, quels recours avons-nous ? Publiée en 1971, la Théorie de la justice de John Rawls (1921-2002) a révolutionné la pensée politique et économique avec sa conception anti-utilitariste de la justice comme équité. Pour Rawls, l'égalité et la liberté, loin de s'opposer comme le soutiennent bon nombre de libéraux comme de socialistes, sont compatibles à condition qu'elles oeuvrent pour les plus défavorisés (le " principe de différence "). On a souvent interprété cette approche comme un pur produit, aujourd'hui dépassé, des valeurs et des espoirs des Trente Glorieuses. La thèse ici présentée est tout autre. Plus que le contenu de la théorie, elle interroge l'actualité et la radicalité politiques de la démarche de Rawls — Habermas parle à ce sujet d'une "braise radicale-démocratique" — et la relation constitutive entre raison et démocratie qui la sous-tend. Fidèle à l'inspiration de Rousseau et de Kant, Rawls nous invite à comprendre les principes fondateurs de la démocratie comme l'oeuvre des citoyens eux-mêmes et de leur raison. Bien loin d'être historiquement contingents et arbitraires, ces principes et les raisons d'y adhérer peuvent être réappropriés par chacun et justifiés comme les conditions de toute coopération humaine, même dans un contexte pluraliste. Cet empowerment est constitutif de la citoyenneté et impose une critique vigilante des institutions comme des pouvoirs politiques. Oser cet appel à "la raison humaine libre" (Kant) pour défendre la démocratie et les principes de justice, d'égalité et de liberté contre leurs ennemis était un geste " philosophiquement raisonnable " en 1971. En ce début du XXIe siècle, ne serait-il pas devenu encore plus indispensable et " politiquement radical" ?

03/2019

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Histoire internationale

La Chine et la démocratie

Cet ouvrage se situe dans une perspective dynamique : partant des ressources politiques inhérentes à la société chinoise, il s'interroge sur la capacité de celle-ci à évoluer vers une démocratie dans le contexte économique et juridique nouveau qui résulte de la mondialisation. Enraciné dans l'histoire de l'Empire et du premier XXe siècle, appuyé sur des recherches pour la plupart inédites, l'inventaire porte sur les institutions publiques et " civiles ", les mentalités et les pratiques, les débats d'idées et les expériences. Il montre que la vision des réformateurs de la Chine républicaine, bien qu'influencée par l'Occident, était nourrie d'une tradition juridique chinoise forte, et même " moderne " à certains égards. Mais le retour actuel au droit, tel que l'analysent les dernières parties, ne suffit pas à garantir l'ouverture politique. Faut-il y voir une sorte de compensation illusoire ou bien le détour par lequel pourrait émerger une nouvelle forme de citoyenneté ? L'ambition des auteurs n'est ni de poser un diagnostic ni de faire des prévisions, mais d'éclairer un processus dont les racines remontent très loin et qui est encore inachevé.

04/2007