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La conteuse d'Auschwitz

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Histoire internationale

La peur. L'antisémitisme en Pologne après Auschwitz

La Pologne de 1945 est sans doute la seule nation d'Europe où l'on dissimule le fait d'avoir sauvé des Juifs durant la guerre. Le pays a alors perdu 90 % des 3,5 millions de Juifs qui y vivaient. Malgré cela, les rares survivants sont accueillis avec animosité à leur retour des camps de concentration ou de leur exil en URSS. L'antisémitisme est très virulent : davantage de Juifs y sont tués après 1945 qu'avant 1939. Et le plus meurtrier des pogroms en temps de paix se déroule dans la ville de Kielce le 4 juillet 1946. Jan T. Gross tente de comprendre comment cela fut possible. Il reconstitue minutieusement le pogrom de Kielce, en s'appuyant sur des documents d'archives et des témoignages, et étudie les réactions des Polonais témoins du meurtre de leurs concitoyens juifs. Il dissèque les réactions, en particulier au sein de l'intelligentsia, que suscitèrent ces meurtres, ces lapidations publiques. Partant du postulat que l'antisémitisme persistant n'est pas la simple continuation des comportements d'avant-guerre, Gross analyse les positions de la résistance polonaise, de l'Eglise catholique et des forces liées au régime instauré en Pologne après le conflit. Il s'attaque notamment au mythe du " judéo-communisme " polonais, qui voudrait que les Juifs aient participé à l'instauration du nouveau régime. Ce dernier a au contraire achevé de vider la Pologne de ses derniers Juifs. Depuis plus d'un demi-siècle, la culpabilité et la honte ont entouré le sort des derniers survivants de la Shoah en Pologne. Avec passion mais lucidité, Jan T. Cross fait enfin la lumière sur ces événements.

09/2010

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Histoire de France

Rester humain ! Leçons d'Auschwitz et de Ravensbrück

Les Juifs sont des gens comme les autres Cette déclaration d'Adélaïde Hautval, scandalisée par l'obligation faite aux juifs de porter l'étoile jaune, en juin 1942, lui vaut d'être marquée à son tour comme n Amie des Juifs u. Au camp de Pithiviers, elle assiste à l'arrivée, puis à la déportation des familles du Vel' d'Hiv', dont elle tente comme médecin de soulager la peine. Elle est elle-même déportée à Auschwitz puis Ravensbrück en janvier 1943, dans le convoi dit des " 31 000 u, avec plus de deux cents résistantes françaises, dont Danielle Casanova, Charlotte Delbo, Marie-Claude Vaillant-Couturier. Refusant systématiquement d'aider les médecins nazis du Block 10 dans leurs "expériences", Haidi (son surnom à Ravensbrück) organise une multiplicité d'actes de résistance pour protéger et sauver ses co-détenues. Après la guerre elle a témoigné des actes criminels des médecins nazis, a été nommée très tôt Juste parmi les Nations, et s'est engagée pour des causes humanitaires. Grâce à la persévérance de Georges Hauptmann, son nom a été attribué à un hôpital en région parisienne, une allée et un groupe scolaire.

06/2018

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Documentaires jeunesse

Voyage à Auschwitz. Récit d'un jeune Rrom

En 2014, Nikolaï un jeune garçon rrom, part à Auschwitz pour commémorer le génocide qui a frappé sa communauté durant la Seconde Guerre mondiale. A travers son témoignage poignant, il évoque le choc de cette visite dans l'ancien camp de la mort qui le pousse à s'interroger sur l'intégration des Rroms aujourd'hui en Europe. Avec sensibilité et justesse, l'auteur évoque les drames vécus dans son enfance et les difficultés rencontrées au quotidien. Courageux et lucide, il fait face aux préjugés, à la bêtise et à l'ignorance.

07/2020

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Romans historiques

L'irréparable. Pithiviers, sur le chemin d'Auschwitz

Juillet 1942. Après la rafle du Vel d'Hiv, parents et enfants vont être parqués dans des camps d'internement dans l'attente d'un départ pour Auschwitz. Deux fillettes vont se retrouver, l'une juive, l'autre non, l'une libre, l'autre non. Elles se sont liées d'amitié trois ans plus tôt durant un séjour en colonie de vacances. Elles vont échanger par-delà les barbelés. Mais bientôt, leur destin va basculer. L'horreur, la peine, le chagrin, l'espoir vont se jouer des protagonistes. L'irréparable a été commis et fera naître un secret qui perdurera la guerre passée.

01/2017

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Philosophie

Le poncif d'Adorno. Le poème après Auschwitz

" Ecrire un poème après Auschwitz est barbare. " Ce " verdict " de Theodor Adorno, cité souvent par ouï-dire et répété à tout propos, a été transformé en poncif. Utilisé comme mantra. Sans égard au sens que la proposition, métamorphosée ainsi en " sentence ", pouvait avoir pour Adorno et ce qu'elle impliquait. Il est indispensable donc d'en voir le contexte. Il faut surtout relire d'autres écrits d'Adorno consacrés à cette question fondamentale et paradoxale : l'impossibilité et, en même temps, la nécessité de l'art dons un monde qui a survécu à sa propre ruine. Poète d'un tel monde, Paul Celan a cru, à tort comme on peut le constater, que c'était lui qui avait été visé par " le verdict ". La conception paradoxale de l'art que cela impliquait a métamorphosé sa poésie. Et il attendait d'Adorno - disparu avant de pouvoir le faire - qu'il consacre un livre à ses poèmes. Ce sont des heideggériens qui ont écrit de tels livres, en faisant de Celan " le poète de Heidegger ". Tout à l'opposé donc du supposé " verdict " d'Adorno - utilisé ainsi pour le discréditer avec toute la " théorie critique " en allant jusqu'à transformer Heidegger, à cause même de ses " errances ", et parce qu'il serait seul à l'écoute de " La Poésie du monde ", " le philosophe ayant sauvé "Auschwitz " ". Ce qui exige un retour sur sa philosophie.

10/2018

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Documentaires jeunesse

Auschwitz. L'histoire d'un camp d'extermination nazi

Entre mars 1942 et janvier 1945, plus d'un million de Juifs ont été assassinés à Auschwitz-Birkenau, systématiquement et de sang-froid. Au cœur de l'Europe et au milieu du XXe siècle, des personnes apparemment ordinaires ont commis ce crime. Comment cela s'est-il produit ?

04/2002

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Historique

Ginette Kolinka. Récit d'une rescapée d'Auschwitz - Birkenau

Alors qu'Aurore D'Hondt est en terminale au lycée en 2018, sa classe reçoit Ginette Kolinka. Attentifs, les élèves écoutent le récit que Ginette partage avec eux sur la Shoah qu'elle et sa famille ont subit. Le choc est rude et Aurore en ressort avec le souhait de réaliser ce que Ginette leur demande à la fin de sa visite : transmettre à leur tour afin de garder cette partie de l'Histoire dans la mémoire de tous. L'album c'est Ginette Kolinka qui parle, qui revit courageusement une partie de sa vie extrêmement douloureuse. Ce récit, commun à des millions d'autres, est destiné à tous. Il apporte un témoignage fort et direct.

01/2023

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Histoire de France

Des voix sous la cendre. Manuscrits des Sonderkommandos d'Auschwitz-Birkenau

Entre 1942 et novembre 1944, l'Allemagne nazie assassine plus d'un million de personnes, en majorité des juifs européens, dans les chambres à gaz d'Auschwitz-Birkenau. Un Sonderkommando (unité spéciale), constitué de détenus juifs qui se relaient jour et nuit, est contraint d'extraire les cadavres des chambres à gaz, de les brûler dans les crématoires et de disperser les cendres. Quelques hommes ont transcrit cette abomination et enfoui leurs textes dans le sol de Birkenau. Cinq ont été retrouvés après la guerre. Les équipes étant liquidées et remplacées à intervalles réguliers, pas un seul de ces témoins n'a survécu. Ce sont trois de ces manuscrits, dans une nouvelle traduction du yiddish pour partie inédite en français, qui sont présentés ici. S'y ajoutent les dépositions, faites lors du procès de Cracovie en 1946, de trois rescapés des Sonderkommandos - qui confirment, entre autres, le massacre des juifs de Hongrie au printemps 1944 -, des documents d'histoire, des photographies, les archives allemandes.

10/2006

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Histoire de France

Le Soleil voilé. Auschwitz 1942-1945

Pour Paul Schaffer, c'est surtout le sentiment d'un devoir à accomplir qui l'a conduit à écrire le présent ouvrage, quelles que soient les difficultés et la douleur que ce travail d'écriture et de mémoire lui a imposées. Il ne s'agissait pas seulement de parler de la période particulièrement cruelle de sa vie, les persécutions en Autriche, la fuite en Belgique, l'exode vers la France, des années de vie clandestine, l'arrestation, la déportation avec sa mère et sa soeur, qui ont été gazées dès leur arrivée à Auschwitz. Il tenait aussi à évoquer la vie de famille avec sa soeur, ses parents et ses grands-parents ainsi que tous ceux qui avaient fait partie de son existence d'enfant, lorsqu'ils habitaient à Vienne avant l'Anschluss. A tous, à travers son récit, il exprime sa reconnaissance pour le bonheur qu'ils lui ont donné et dont il a toujours conservé le souvenir au fond de son coeur, certes avec tristesse, mais aussi une très grande tendresse. C'était le bonheur simple d'un petit garçon au sein d'une famille unie, celui des vacances, des longues promenades et des goûters chez le meilleur pâtissier, c'était aussi la classe et les jeux avec ses camarades ou encore son attachement à sa collection de timbres à laquelle il tenait tant qu'il l'avait emportée avec lui, en cachette, lorsque la famille a été contrainte de fuir l'Autriche. Mme Simone Veil (extrait de la préface)

05/2020

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BD tout public

Maximilien Kolbe. Un Saint à Auschwitz

Fin juillet 1941 à Auschwitz, le franciscain Maximilien Kolbe fait le sacrifice suprême. Il offre sa vie en échange de celle d'un père de famille. Cette fin héroïque ne doit pas faire oublier ce que fut le reste de la vie de cet homme hors du commun : journaliste, créateur d'une gigantesque aventure de presse, missionnaire au Japon... la vie de Maximilien Kolbe fut d'une richesse stupéfiante pour un homme qui ne souhaitait que la pauvreté. Une vie au service de la Vierge Marie. "Je voudrais m'user jusqu'à la corde au service de l'Immaculée, disparaître sans laisser de trace, et que le vent emporte mes cendres aux quatre coins du monde", Maximilien-Marie Kolbe.

05/2019

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Histoire de France

Auschwitz, enquête sur un complot nazi

On le sait depuis les procès de Nuremberg : la " solution finale de la question juive " était un secret d'Etat partagé par les plus hautes élites nazies. Eux connaissaient le sort des juifs européens déportés " à l'Est " : la mise à mort systématique, à Auschwitz ou ailleurs. A suivre son Journal, pourtant, Goebbels apparaît comme un cas à part. Il avait certes connaissance du massacre des juifs soviétiques puis polonais. Mais il crut durablement que les juifs déportés depuis Berlin étaient concentrés " à l'Est " dans des ghettos, dans l'attente d'une transplantation future, alors même qu'ils étaient systématiquement exterminés. Intime de Hitler et figure centrale du régime, Goebbels aurait-il été une exception ? S'appuyant sur une très large documentation, Florent Brayard fait ici le pari inverse : la singularité du cas Goebbels invite en réalité à repenser le secret qui entoura Auschwitz. Car les archives révèlent de nombreuses anomalies, passées souvent inaperçues, qui montrent indubitablement que la " solution finale " fut pendant longtemps présentée au sein de l'appareil d'Etat comme une simple transplantation. De fait, même dans le Reich nazi, le meurtre de tous les juifs européens constituait un acte hautement transgressif, que Hitler et Himmler avaient préféré cacher. Autrement dit, un complot. La conférence de Wannsee en janvier 1942 ne fut donc pas le moment où ce meurtre fut révélé : il fallut attendre octobre 1943 et les fameux discours de Himmler à Posen. Et tout, ou presque, était alors achevé. La " solution finale de la question juive " ainsi avait été plus qu'un secret, un complot.

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BD tout public

Le rapport W. Infiltré à Auschwitz

Witold Pilecki, officier de l'Armée secrète polonaise, décide d'infiltrer le camp d'Auschwitz en septembre 1940. Sous l'identité de Tomasz Serafinski, il a pour objectif de monter un réseau de résistance afin d'organiser le soulèvement du camp. Il ne mesure pas l'enfer qui l'attend.

05/2019

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Histoire internationale

Anus Mundi. Cinq ans à Auschwitz

Anus mundi, l'anus du monde : un médecin SS avait ainsi qualifié le camp de concentration et d'extermination d'Auschwitz. Un homme a vécu là durant cinq années et raconte ce qu'il a vu. Arrivé avec les 728 premiers déportés politiques polonais le 14 juin 1940, Wieslaw Kielar (19I 9- 1980) sera à la fois le témoin et la victime des punitions arbitraires qui rythment la vie du camp. Il détaille la terrible hiérarchie installée par les nazis entre les prisonniers, le développement du camp, les nouveaux arrivants, la routine des exécutions qui vont s'accélérer durant la dernière année de sa détention.Tout est décrit aussi objectivement que possible. Son témoignage a la précision d'une mémoire qui a été marquée au fer rouge de l'horreur et qui ne peut oublier ni les potences, ni les coups, ni l'entassement des morts, ni les SS, ni "l'organisation", c'est-à-dire la vie quotidienne dans l'enfer. La vérité modeste qu'il transmet fait de son récit un document irremplaçable pour l'Histoire. Il nous est parvenu au moment où de nouvelles générations ignorantes des faits qu'il rapporte ont pu douter de leur réalité, tant ils sont incroyables. Le général Eisenhower l'avait prévu en termes crus : "Ecrivez, photographiez, filmez" avait-il dit aux journalistes présents lors de la libération des camps de concentration : "Dans cinquante ans il se trouvera des bâtards pour dire que tout ceci n'a jamais existé ! " Qui aura suivi "la lente descente de Kielar dans les ténèbres concentrationnaires" ne pourra toutefois plus oublier.

03/2020

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Histoire internationale

Ce fut Auschwitz. Témoignages (1945-1986)

En 1945, au lendemain de la libération, les militaires-soviétiques qui contrôlaient le camp pour anciens prisonniers de Katowice, en Pologne, demandent à Primo Levi et à Leonardo De Benedetti, son compagnon de détention, de rédiger un compte rendu détaillé sur les conditions sanitaires du camp. Le résultat est le Rapport sur Auschwitz, un témoignage extraordinaire, l'une des premières descriptions sur les camps d'extermination jamais élaborées. Publiée en 1946 dans la revue scientifique Minerva Medica, elle inaugure l'oeuvre à venir de Primo Levi, témoin, analyste et écrivain. Dans les quatre décennies suivantes, Levi ne cessera jamais de raconter son expérience du Lager dans des textes de nature différente, qui, pour leur grande majorité, n'ont jamais été publiés ensemble. Des recherches entamées très tôt par Levi sur le destin de ses compagnons à la déposition pour le procès Eichmann, en passant par la "lettre à la fille d'un fasciste qui demande la vérité" et les articles parus dans des quotidiens et des revues spécialisées, Ainsi fut Auschwiiz est une mosaïque de souvenirs et de réflexions critiques d'une valeur historique et morale inestimable. Un recueil de témoignages, d'enquêtes et d'analyses approfondies qui, grâce à la cohérence, à la clarté de son style, à la rigueur de sa méthode, nous rendent le Primo Levi que nous avons appris à reconnaître comme un auteur classique de la littérature italienne.

02/2019

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Déportation

Auschwitz, enquête sur un complot nazi

Auschwitz, enquête sur un complot nazi Jusqu'à quel point la "solution finale" était-elle secrète ? A cette question ancienne mais compliquée, Florent Brayard apporte une réponse puissamment originale. Selon lui, l'impératif de secret visait au premier chef le meurtre des Juifs allemands et occidentaux, et non pas celui des Juifs de l'Est, polonais ou soviétiques. Il propose par ailleurs de restreindre le cercle des dignitaires pleinement informés et, au vu des sources disponibles, d'en exclure par exemple Joseph Goebbels. Mais il souligne également que ce secret ne fut que transitoire. A Posen, en octobre 1943, Himmler et Hitler décidèrent de dévoiler aux plus hautes élites nazies ce qu'il en était réellement, à savoir que le meurtre avait touché les Juifs sans distinction et qu'il était alors presque achevé. Florent Brayard Directeur de recherche au CNRS, il est l'un des meilleurs spécialistes du nazisme et de la Shoah. C'est sous sa direction qu'a été publié Historiciser le mal. Une édition critique de Mein Kampf(Fayard, 2021).

05/2023

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Actualité politique

La honteuse guerre froide de l’occident et de l’orient en afrique

Depuis l'accession à l'indépendance des pays africains, le continent est constamment confronté à de graves problèmes sécuritaires qui enfreignent notablement son développement économique et social depuis plus d'un demi-siècle. Dans cet ouvrage éclairant, l'Auteur décrit la situation sécuritaire en Afrique, notamment en Centrafrique, son histoire avec la France et ses relations avec l'Occident et l'Orient depuis son accession à l'indépendance jusqu'à ce jour. Il y retrace également l'influence de la France sur les différents régimes africains et la présence d'autres puissances étrangères installées en Afrique qui s'affrontent dans une guerre d'occupation militaire géo-localisée et géopolitique dont l'objectif inavoué est la révision de la carte de l'Afrique pour la répartition des pays du continent pour servir à leurs propres intérêts. Il propose à travers cette analyse les changements nécessaires pour sortir l'Afrique de sa dépendance vis-à-vis de cette hégémonie des puissances extérieures qui font du continent une arène où s'affronter. Un travail intéressant et nécessaire qui dénonce les positions de l'Occident et de l'Orient en Afrique depuis le début de la guerre fratricide en Centrafrique et la lutte contre le terrorisme dans les régions du Sahel qu'il a considéré comme étant le coup d'envoi d'une guerre froide entre ces grandes puissances sur le continent.

11/2022

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Europe centrale et orientale

Ecrits I et II. Témoignage d'un Sonderkommando d'Auschwitz

Ces Ecrits ont été clandestinement rédigés par un des chefs de la résistance qui a mené la révolte du quartier des chambres à gaz à Auschwitz Birkenau le 7 octobre 1944. Dans le premier, Zalmen Gradowski témoigne de sa déportation avec les siens, puis de leur sélection en tant que Juifs dès leur arrivée. Sa famille est directement envoyée à la mort, lui est incorporé de force dans les équipes chargées de faire fonctionner la machine génocidaire nazie. Dans son second manuscrit, il fait le récit des relations qu'entretenaient les Sonderkommandos entre eux et de l'assassinat des Juifs tchèques de Theresienstadt. Se sachant condamné, il enterre ses manuscrits près des crématoires. Pour la première fois, les voilà réunis dans une nouvelle traduction avec un appareil critique entièrement réactualisé.

05/2013

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Bayard - Je bouquine

Le courageux combat d'Alfred Nakache, nageur rescapé d'Auschwitz

L'histoire d'Alfred Nakache (1915-1983), un athlète juif, champion de France de natation à de multiples reprises. Il devance les nazis aux JO de Berlin de 1936, est déporté en 1943 et participe aux JO de Londres à son retour. Sa vie est un exemple de force et de courage face à la barbarie. Il survit par et pour le sport.

03/2024

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Histoire de France

Mélodies d'Auschwitz. Et autres récits sur les camps

" Deux ans se sont écoulés depuis la Libération et, malgré toutes les enquêtes qui ont été faites, malgré la quantité de livres parus, malgré même les films tournés sur les camps de concentration, mes interlocuteurs sont toujours stupéfaits chaque fois qu'il m'arrive de parler dAuschwitz en général, et de son activité musicale en particulier. "Comment ? disent-ils, il y avait donc une musique dans votre camp ? A quoi servait-elle ? Quel était son but ? Qu'y jouiez-vous ? Des marches funèbres ? " Bien d'autres questions encore m'ont été posées. Toutes m'ont paru naïves, mais justifiées, étant donné l'ignorance complète de la question. Or, il y avait bien une musique - Kommando Lagerkapelle - au camp dAuschwitz, comme il y en avait une dans chaque camp allemand qui se respectait... Et cette musique, partie essentielle de l organisation des camps, était, aussi paradoxal que cela puisse paraître, un accessoire, et non des moindres, de sa police intérieure." Ce volume réunit _les deux livres que Simon Laks écrivit sur l'orchestre d'Auschwitz-Birkenau qu'il fut amené à diriger pendant plus de deux ans. Le premier, Musiques d'un autre monde, fut publié peu après son retour en France, en 1948. Préfacé par Georges Duhamel, il reçut à l'époque le prix Vérité, et n'a jamais été reproduit depuis. Le second, Mélodies dAuschwitz, écrit en polonais trente ans plus tard, fut publié à Londres en 1979, avant d'être traduit en plusieurs langues. Sa version française, publiée aux Editions du Cerf en 1991, est reprise dans le présent volume, qui contient d'autres textes inédits, dont trois essais d'Annette Becker, de Frank Harders-Wuthenow, et du propre fils de Simon Laks, André Laks.

11/2018

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Histoire de France

D'Izieu à Auschwitz. L'histoire de deux enfants dans la Shoah

Le 6 avril 1944 au petit matin, la Gestapo s'arrête devant la maison d'lzieu et rafle 44 enfants et leurs 7 accompagnateurs. Ces enfants juifs, réfugiés depuis mai 1943 dans ce village de l'Ain, sont envoyés à la mort par Klaus Barbie. Voici leur histoire, racontée en suivant la trajectoire de deux d'entre eux. Georgy Halpern, né en Autriche en 1935, est assassiné à Auschwitz en avril 1944 ; Paul Niedermann, né en Allemagne en 1927, orphelin, est passé d'lzieu en Suisse en juillet 1943. Il vit aujourd'hui près de Paris. Ces deux parcours mettent en lumière les éléments clefs de cette période trouble : les camps français et le rôle des fonctionnaires, la vie quotidienne dans une colonie d'enfants juifs, mais aussi l'engagement d'organisations d'entraide et d'éducateurs pour les soustraire à la déportation. Cet ouvrage de référence sur Izieu et la Shoah est enrichi d'une chronologie, d'une bibliographie et d'annexes pédagogiques.

03/2014

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Histoire de France

La lumière après les ténèbres. Le lac Majeur après Auschwitz-Birkenau

Ce récit de la déportation à Auschwitz d'une jeune fille juive de bonne famille, âgée de moins de vingt ans, s'étend du printemps 1944 au printemps 1945. C'est-à-dire depuis son arrestation à Paris par la police française jusqu'à sa libération dans une Allemagne livrée au chaos et à son rapatriement en France en avril-juin 1945. Dès les premières pages, on est pris par cette écriture à la fois modeste et authentique qui témoigne de manière poignante de l'immense souffrance de la déportation et du génocide. A côté de tant de récits de survivants, celui-ci frappe par sa simplicité, sa sincérité, sa rigueur psychologique et morale. Evitant toute enflure, l'auteur décrit successivement son itinéraire de Paris à Auschwitz, la vie au camp, les circonstances qui lui ont permis de survivre en échappant aux sinistres «sélections», ses compagnes de malheur et l'amitié qui les lie entre elles — un facteur essentiel de leur survie —, puis l'évacuation d'Auschwitz et les terribles marches de la mort vers divers camps de Silésie, de Saxe ou de Brandebourg, enfin l'errance entre troupes russes, débris allemands et prisonniers français libérés dans l'univers hallucinant de l'Allemagne année zéro. Il s'agit donc 1à d'un document d'une qualité rare. On en admirera la précision, érayée par les notes prises au retour de la déportation, ainsi que la justesse de ton, d'autant que dans son récit l'auteur a gardé la fraîcheur de ses dix-neuf ans. Bref, un livre qui, loin de faire double emploi avec les innombrables témoignages déjà publiés, aide à mieux comprendre et à mieux sentir la tragédie du génocide dans les ténèbres du III` Reich.

06/2015

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Essais

Plus long le chat dans la brume. Journal d'une monteuse, 2e édition revue et augmentée

Monter un film : geste accompli dans une chambre obscure où nul spectateur ne se risque, même à pas feutrés. Des jours, des semaines, des mois d'un travail précis jusqu'au 1/24 de seconde et gigantesque par la somme des réflexions, des essais, des renoncements, des doutes et des intuitions nécessaires pour métamorphoser des dizaines d'heures de rushes fragmentés en une unique continuité : le film.

01/2021

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Développement personnel

Guérir le Yin et le Yang et retrouver l'amour à la lumière des contes

Qui n'a pas vécu de situations d'incompréhension avec une personne du sexe opposé ? Au sein de son couple ? Ou bien même des difficultés à y voir clair à l'intérieur de soi et dans son rapport au monde ? Dans cet ouvrage, Hélène Marguerite Contesse nous invite à prendre appui sur la dimension profondément régénératrice et symbolique des contes pour comprendre et dépasser ces malentendus. Les cinq contes exposés ici sont une source de force inestimable. L'auteure en fait une interprétation personnelle, en dehors des grilles de psychanalyse, qui permet d'aborder les déséquilibres du Yin et du Yang sous l'angle spirituel et thérapeutique. Guérissant notre part de masculin et de féminin, ce livre est autant destiné aux hommes qu'aux femmes qui souhaitent retrouver leur capacité d'aimer. Au-delà un bénéfice individuel, il apporte également un éclairage sociétal sur l'équilibre féminin-masculin.

02/2017

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Histoire de France

J'étais le numéro 20832 à Auschwitz

Eva Tichauer est née à Berlin à la fin de la guerre 1914/1918 dans une famille juive et socialiste. Après une enfance heureuse dans un milieu intellectuel aisé, l'avènement d'Hitler en 1933 va bouleverser le destin de cette famille. C'est l'émigration à Paris dès juillet 1933 et une vie difficile pour tous. Le judaïsme, même chez les libres penseurs et francs-maçons, devient un lien de solidarité avec les autres émigrés d'Allemagne en France. Eva Tichauer est en deuxième année de médecine, lorsqu'éclate la guerre en 1939 et son enchaînement fatal : l'exode jusqu'à la frontière espagnole, le retour à Paris dans un appartement déjà visité par la Gestapo, l'interruption des études pour numerus clausus. Le père est arrêté le 12 décembre 1941 et s'en va avec le premier convoi de Compiègne. La mère et la fille sont victimes de la grande rafle du 16 juillet 1942, dite du Vel. d'Hiv. Après Drancy, c'est la déportation à Auschwitz. De sa famille, Eva Tichauer sera la seule à remonter de cet enfer. Dans ce livre elle fait le récit de son itinéraire personnel pour survivre.

01/1988

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Histoire de France

Dire Auschwitz. Ce que peuvent les mots

Le témoin est celui qui sait pour avoir vu. Henri Borlant a fait de son regard, non pas un métier, mais une activité dont l'essence fut la promesse faite à ceux qui ne sont pas revenus : Tu leur diras. Henri Borlant est un homme de parole. Il tient parole. Mais comment dire ? Avec quels mots ? des mots qu'il faut savoir adapter à des auditoires différents. Les mots d'Henri Borlant renferment des vies. Témoigner c'est enquêter sur les mots. Evoquer la Shoah c'est d'abord renoncer aux synonymes. Ce corps à corps avec le langage épuise, construit parfois l'insatisfaction de ne pas avoir été à la hauteur de ses promesses. Témoigner c'est encore accepter son impuissance à bâtir, comme le dit Henri Borlant, le récit exact des faits. Mais témoigner c'est aussi faire confiance à celui qui vous écoute et qui saura, dans les silences, les hésitations, les attitudes du témoin, y mettre ses propres mots. Auschwitz n'a pas englouti la parole, car l'interrogation sur le "comment dire", quatre-vingts ans plus tard, témoigne à son tour de notre condamnation à comprendre ce que fut cet improbable mais réel ailleurs : Auschwitz-Birkenau. Le terme génocide, la notion juridique de crime contre l'humanité dit, à son tour, la capacité de l'homme à créer un langage au plus près de ce que fut l'indicible. Les mots portent en eux la puissance de la vérité.

10/2019

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Théâtre

Lait noir ou Voyage scolaire à Auschwitz

Pour Thomas, un adolescent à la dérive, ce voyage scolaire à Auschwitz est sa " dernière chance " avant l'exclusion. Ce nom n'évoque pas grand-chose pour lui. Mais ce qu'il découvre en visitant le camp provoque un tel choc qu'il rejette en bloc son identité allemande, et fugue. Il se retrouve au commissariat où le policier polonais Tomasz tente de reconstituer son histoire. Avec persévérance, en jouant sur les langues (il en parle quatre), il cherche à découvrir qui est ce jeune muet sans papier au crâne rasé. A la manière d'un thriller, la pièce va aussi révéler d'autres histoires dans l'Histoire... Ainsi Isabella, la fille de Thomasz, découvre-t-elle dans le grenier familial le journal d'une jeune fille, Marika, écrit pendant l'hiver 41/42. Quel lien avec sa propre histoire ? Une pièce en prise directe avec les problématiques contemporaines à la fois de mémoire et de xénophobie dont le titre Lait noir fait référence à un poème de Paul Celan, repris à la fin de la pièce.

10/2018

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Déportation

Génia et Aimé. Survivre ensemble à Auschwitz

Déportée en 1943 à Auschwitz, Génia est internée dans le bloc 10 des expérimentations. Elle a 19 ans. Au plus profond de l'horreur survient cette rencontre inattendue et salvatrice avec Aimé, résistant communiste, arrivé par le convoi dit des " 45 000 " et affecté un temps au bloc 11. Ensemble, ils résistent. Séparés lors de l'évacuation du camp et des marches de la mort qui les conduisent l'une à Ravensbrück, l'autre à Mauthausen, ils se retrouvent à Paris. Tous deux décideront de faire activement savoir ce qu'ils ont vécu. Le récit inédit de Génia, qui épousera Aimé Oboeuf après leur retour en France, fait triompher au coeur des camps de la mort, la force de l'amour et de la solidarité.

05/2022

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XXe siècle

J'ai raté le train pour Auschwitz

Le roman de sa vie commence comme une mauvaise histoire juive. Raflé à quatre ans par la milice, laissé à quai parce que ses ravisseurs décident de fêter Noël, Louis Durot est caché jusqu'à la fin de la guerre chez une éleveuse de chèvres avec treize autres enfants. Il découvre la sculpture en modelant dans la glaise les personnages qui dansent dans sa tête. Devenu un élève surdoué, il gagne sa vie en passant les examens des autres, tourne gigolo à Pigalle, s'engage dans les Jeunesses communistes avec Pierre Goldman et fréquente l'avant-garde artistique des années 60 : Arman, Martial Raysse, Christo, et surtout Jean Tinguely et Niki de Saint-Phalle ; il est aussi l'ami du sculpteur César dont il devient le bras droit. Un peu comme la mousse de polyuréthane, dont il est spécialiste en tant qu'ingénieur chimiste et qu'il a génialement façonnée pour lui donner la forme de ses rêves, Louis Durot utilise la matière de ses souvenirs pour livrer un récit tendre et mélancolique, irradié de vie et d'humour.

01/2024

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Claire Lucelle

Au pays du Berry, deux conteuses, la mère et la fille, font revivre pendant les "Nuits du conteur ", Marie Sorcelle, une jeune sorcière frappée par une malédiction ancestrale qui s'est brûlée après l'incendie de sa maison en Vallée Noire, chère à George Sand. La jeune conteuse, Marie H, ne veut pas croire à sa mort. Va-t-elle découvrir son secret dans le cadre des "balades contées " de Marie la Louve et du Grand Meaulnes et être témoin de sa renaissance dans la forêt de Clair-Lucel ?

06/2020

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Histoire de France

Trois ans dans l’enfer d’Auschwitz. Parole de survivant

Quand la première version de ce livre a été éditée, à l'occasion du 50e anniversaire de la libération des camps d'Auschwitz et de Birkenaü, en 1995, Bruno Vouters avait passé des heures avec Henri Tajchner, dans son appartement de Lens. Un authentique travail de journaliste, d'écoute et de transcription. Au terme du livre, Henri avait confié qu'il n'avait jamais remis les pieds sur ces lieux de douleur et qu'il n'était pas dans ses intentions d'accomplir ce retour. En 1996, Henri Tajchner fera quand même ce voyage en compagnie d'Henri Dudzinski. A l'occasion du 70e anniversaire de la rafle sur la population juive de la région lensoise, il raconte dans ce post scriptum les conditions de ce retour à Auschwitz-Birkenaü.

09/2012