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La ceinture dorée. suivi de Le jour le plus lent

Extraits

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Poches Littérature internation

Sorcière. Suivi de la nouvelle Jour de fête

"- [...] Je sais tout, que tu crèves ! - Que sais-tu ? lui demanda-t-elle doucement sans détacher les yeux de la fenêtre. - [...] Je sais que tout ça, c'est ton oeuvre, diablesse ! C'est toi qui fais tout ça, que tu crèves ! Et la tempête, et la poste qui s'est perdue !... C'est toi qu'as tout fait ! Toi ! Tu deviens fou, tu dis des bêtises... dit calmement la sacristaine. - Ça fait un temps que je t'observe ! Je venais de te marier, le premier jour il était pas passé, j'ai remarqué que ton sang était vicié !" A.T.

11/2010

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Livres 3 ans et +

Le fils du Colonel des Chasseurs de la Couronne Dorée [KAMISHIBAI

Voici l'histoire d'un petit garçon qui se prend pour le roi de la forêt. Le garnement entend bien faire respecter sa loi et les animaux se prosternent devant son toupet ... jusqu'au moment où ... le petit effronté tombe sur plus rusé que lui. Version Kamishibai Format traditionnel (370x275mm) D'autres formats disponibles, contacte l'éditeur

02/2020

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Théâtre

Ne plus mourir suivi de A quand la mer ?

Ne plus mourir. Un fils et sa mère. Une planète et une étoile. Une étoile produit de la lumière, tandis qu'une planète reflète celle de son Soleil. Il y est question de la violence de l'amour, de sa beauté aussi. Comment trouver sa voie singulière dans ce chemin de l'existence ? Comment ne pas se détourner de soi, ne pas passer à côté de sa vie comme de sa mort ? Un échange ultime, impossible, ou le temps et l'espace se confondent pour s'annihiler. Sorte de poème dramatique, féroce et drôle, pour un dernier au revoir.

08/2020

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Esotérisme

Thiaoouba, la planète dorée

Dans cet extraordinaire récit, Michel Desmarquet nous emmène visiter la lointaine planète Thiaoouba qui semble, tout droit, sortie de son imagination. Mais bien vite, le lecteur se rend compte que ce récit fascinant contient trop d'informations inédites sur notre propre histoire de Terriens et nous touche au plus profond de nos croyances qu'il malmène pour n'être qu'un récit de fiction. Michel Desmarquet accompagné par son guide Thao et ses amis rencontre les Thaori, les sages qui président à la destinée de Thiaoouba, mais pas uniquement de cette planète, car ils veillent en fait sur de nombreuses planètes, dont la nôtre depuis des temps immémoriaux. Enfin, Michel Desmarquet va plonger dans ce que ses amis appellent la psychosphère, pour revivre toutes ces vies passées qui font de lui un "soukou", une des raisons pour lesquelles c'est lui qui a été choisi pour vivre et raconter cette aventure.

03/2018

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Littérature française (poches)

La terre et le ciel de Jacques Dorme

" C'est alors que, d'une voix presque éteinte, en acceptant l'échec et ne demandant plus rien, je parlai de Jacques Dorme. Je réussis à dire sa vie en quelques phrases brèves, nues. Je me trouvais dans un état d'abattement tel que j'entendais à peine ce que je disais. Et c'est dans cet état seulement que je fus capable d'exprimer toute la douloureuse vérité de cette vie. Un aviateur venu d'un pays lointain rencontre une femme du même pays et, pendant très peu de jours, dans une ville dont il ne restera bientôt que des ruines, ils s'aiment ; puis il part au bout de la terre pour conduire les avions destinés au front, et meurt, en s'écrasant sur un versant de glace, sous le ciel blême du cercle polaire. Je l'avais dit autrement. Non pas mieux, mais plus brièvement encore, plus près de l'essence de leur amour. "

09/2004

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Littérature japonaise

Ecoute le chant du vent. Suivi de Flipper, 1973

Écoute le chant du vent : Au Japon, dans les années 1970. Un jeune homme use tous les soirs les sièges d'un bar miteux de sa ville natale. Là, il refait le monde autour d'une assiette de frites en compagnie de son meilleur ami, « le Rat ». Ensemble, ils lisent, écoutent de la musique, philosophent, regardent le temps passer, profitent de ces soirées douces et chaudes… Jusqu'au jour où surgit une femme mystérieuse, farouche, attirante, qui n'a que quatre doigts… Flipper, 1973 : Le narrateur d'Écoute le chant du vent est désormais traducteur en freelance. Ressassant les souvenirs d'une ex-petite amie qui s'est suicidée, des manifestations étudiantes auxquelles il a assisté, il est perdu dans le passé. La nostalgie l'envahit et avec elle, le souvenir obsédant d'un vieux flipper qu'il adorait…

01/2017

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Littérature française

Semelles de vent suivi de Adieu Néri

Semelles de vent conte la fugue d'un garçon de dix sept ans qui, en 1943, quitte le lycée, sa famille, et les contraintes de l'Occupation pour rejoindre Londres et la France Libre à travers l'Espagne. Jeté dans une des pires prisons de la péninsule, il découvre les inconvénients de l'aventure et, libéré par la Croix-Rouge, se voit embarqué non pour l'Angleterre, mais pour l'Afrique du Nord en pleine querelle Giraud-De Gaulle. Le livre est le récit sans fard, sarcastique et émouvant, des illusions perdues d'un adolescent de ce temps, et de sa navigation pittoresque, dangereuse et cocasse à bord d'un pétrolier de l'armada alliée en Italie et dans les Balkans jusqu'à son rapatriement sanitaire à la fin de la guerre. Trente ans plus tard, Adieu Néri naît de la correspondance intermittente du même auteur avec un ami Italien qu'il a connu au sanatorium international des étudiants à Leysin, en Suisse après la guerre. Le chemin parcouru est ici l'occasion de s'interroger. L'isolement, la misère, la folie, qui ont eu raison de Néri n'ont pu détruire la flamme qui l'animait. L'homme, qui gardait toutes les exigences du poète devant la vie, et qui en est mort, s'en est allé sans amertume. Le choc ressenti est tel que le narrateur en vient à retrouver l'élan d'autrefois pour l'évoquer et ranimer l'écho de leurs entretiens et de leur double parcours. Comme si la vie, qui est création, mais surtout courage, restait éternellement possible, en dépit de l'âge et des années si vite écoulées.

06/2002

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Beaux arts

La fin de la peinture

La fin de la peinture "est la délectation". Cette phrase de Poussin, peut-on encore l'approuver ? Les gens ne manquent pas qui disent : non, aujourd'hui où le beau est une notion périmée, l'art a pour mission de déclencher des processus mentaux, de provoquer des prises de conscience, de contribuer à "changer la vie"... Reste à savoir dans quelle mesure un artiste est capable de répondre à de telles exigences et si celui qui y répond en rejetant les considérations esthétiques ne réduit pas finalement les pouvoirs de l'art. Questions passionnantes qui suscitent pas mal de controverses et de développements fumeux, alors qu'il importe de les examiner avec lucidité, sans dogmatisme et sans démagogie. C'est ce que ce livre se propose de faire. Hostile à toute phraséologie, il commente la situation actuelle dans les domaines de l'art et de l'anti-art, en analyse les implications culturelles et défend les qualités spécifiques de la peinture, que rien ne saurait remplacer.

01/1982

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Littérature française (poches)

L'éternité plus un jour. Suivi de Un homme à la recherche de son temps

L'éternité plus un jour, telle est, dans la comédie de Shakespeare Comme il vous plaira, la réponse d'Orlando à Rosalinde qu'il aime et qui lui demande combien de temps il voudra d'elle. Ainsi, Henri Verrier pensera qu'il lui faudrait «l'éternité plus un jour» pour vivre pleinement son amour avec Élisabeth, la jeune actrice, et pour délivrer, avec ses amis, le monde de la part de ténèbres qu'il présentait à leurs yeux de vingt ans. Mais, au terme du récit qui évoque les rêves, les espoirs, les combats, les tourments de toute une génération, des années 1930-1939 à 1968, le héros avouera : «Ma vie, l'amour, notre vie n'aura été qu'un seul jour sans l'éternité, sans cette éternité de tendresse ; de juste joie qui nous était promise et nous a été volée.» «Une fois embarqués, nous avons l'impression de naviguer sur un fleuve, d'être portés par un courant qui a une pente et une force, qui se précipite puis s'élargit... Un fleuve, oui, le fleuve de la vie, reconnu, épousé à force de sincérité et d'amour, de contrôle et de perspicacité profonde. Prenez votre temps, ou plutôt donnez-le à cette longue, longue lecture, vous ne le regretterez pas.» Robert Kanters.

03/2005

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Littérature française (poches)

La mort de Danton.Léonce et Léna.Woyzeck.Lenz

"Mourir de la guillotine, de la fièvre ou de la vieillesse ? Il vaut encore mieux se retirer dans la coulisse d'un pied agile, accompagner sa sortie de quelques gestes gracieux et écouter les applaudissements des spectateurs. [...] C'est bien que la durée de notre vie soit un peu réduite, l'habit était trop grand, nos membres ne pouvaient pas le remplir. La vie tourne à l'épigramme, tant mieux. Qui aurait assez de souffle et d'esprit pour une épopée en cinquante ou soixante chants ? [...] La vie ne vaut pas la peine qu'on prend pour la conserver. "

04/1997

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Théâtre

La main qui ment. Suivi de Avaler l'océan et de Le Sang des amis

Trois pièces sur fond de guerre civile, entre réalité, histoire et mythologie composent cette trilogue où il est question d’amour, de trahison, de fidélité, d’amitié et de mort. La main qui ment : Marie Edwards, journaliste, se rend chez Milan Kovac, prix Nobel de biologie, pour l’interviewer. Le scientifique lui présente sa famille, Anna, sa femme et leur jeune fils Pièt. Anna et Milan se sont rencontrés sur un charnier humain à l’issue d’une guerre civile particulièrement barbare qui a ravagé le pays. La journaliste participe peu à peu à la vie de la famille. Mais le traumatisme des massacres hante toujours le couple. C’est alors que Marie Edwards découvre le secret de la famille Kovac. Milan, qui n’était qu’un simple soldat pendant la guerre, s’est déguisé en victime de l’ennemi pour sauver sa peau à l’annonce de la défaite de son propre camp. Anna le quitte, mais afin d’abolir le cercle de la mort, parvient à lui pardonner. Quant à Pièt, il s’y refuse et opte pour la vengeance. Milan, lui, choisit de fuir et d’aller endosser un nouveau rôle ailleurs. personnages : 2 hommes, 2 femmes.  Avaler l’océan : Lula, jeune bourgeoise amoureuse, arpente les bas-fonds de la ville pour retrouver son amant emprisonné. Sur fond de guerre civile, deux camps s’opposent. Shark, le leader de l’un d’entre eux, retient l’amant de Lula. Celle-ci croise alors un couple peu ordinaire, le très jeune Magic Boy et Maria, l’exubérante prostituée. Lula persuade le couple de lui présenter Shark. Ils se retrouvent tous à l’hôtel Hilton, en pleine fête, comme si la guerre avait un instant cessé de gronder au-dehors. Pourtant, elle est au centre de toutes les attentions : on débat sur la légitimité de tuer pour protéger les siens ou encore de considérer ses amis comme des ennemis potentiels. Les relations dérivent, les couples s’embourbent, les alliances se transforment. Magic Boy s’engage au côté de Shark et tue l’amant de Lula. Elle se venge en tuant Shark, et malgré son désespoir, parvient à sauver Magic Boy et reçoit la reconnaissance de Maria. Personnages : 6 hommes, 2 femmes. Le Sang des amis : Cette pièce revisite les grandes fables et fait se rencontrer les acteurs de l’histoire de Rome en s’inspirant des oeuvres de dramaturges aussi célèbres que leurs héros, Jules César et Antoine et Cléopâtre de Shakespeare, Bérénice de Racine, mais aussi des grands récits historiques de Plutarque, dans Les Vies parallèles. Une réécriture moderne, entre théâtre et récit, qui retrace l’histoire de la ville ainsi que de ses innombrables guerres civiles en se concentrant sur la transformation de la république romaine en empire : du couronnement de Jules César à la victoire d’Octave sur Antoine en passant par la légendaire histoire d’amour qui unit Antoine à Cléopâtre. Plutarque est transformé en chroniqueur des temps modernes, narrant les exploits et les défaites des grands hommes, sur scène, micro à la main. Jean-Marie Piemme entreprend une fresque moderne qui fait ressortir les immortels dilemmes du genre humain : l’amitié ou la trahison, la fidélité ou la mort, l’amour ou le pouvoir, le collectif ou l’individuel. personnages : 9 hommes, 5 femmes, une dizaine de figurants.

04/2011

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Littérature étrangère

Le faussaire suivi de La muette

Le faussaire Un jeune romancier – et narrateur de cette histoire – rencontre dans un concours de poésie le bouillonnant Bian HongQi, poète, pacifiste, faussaire et buveur. Bian HongQi emménage dans la colocation que partagent l'écrivain en herbe, un étudiant juriste et sa femme. Les cinq ont en commun d'être provinciaux, d'aimer les livres et d'adorer Pékin, qui brasse des gens de toute origine. Le romancier observe l'énergique débrouille illégale de Bian HongQi, ses tiraillements tragicomiques entre une entreprenante petite Pékinoise et sa femme, douce et sage, restée dans la petite ville où elle enseigne le dessin, et s'en inspire pour écrire. Mais Bian HongQi ne se décide pas à choisir entre les deux femmes, il ment, contourne, évite, ne veut rien perdre. Et sa situation affective est totalement bloquée lorsqu'il est arrêté par la police, tabassé " à l'ancienne " et dégrisé de son rêve pékinois... Le faussaire s'en sortira-t-il ? La muette Wang Yiding, modeste libraire, est convoqué au commissariat où la police lui " remet " une jeune fille muette, Xi Xia, qui l'a fait chercher au moyen d'un bout de papier où sont griffonnés son adresse et son numéro de téléphone. Le jeune homme refuse, puis finit par accepter pour la dépanner. Quelle n'est pas sa surprise de la voir s'installer et tenter de le charmer ! Wang, célibataire et solitaire, cherche à se débarrasser de l'intruse, puis s'habitue à cette présence serviable et discrète. Bien qu'il ne connaisse rien de l'histoire de la jeune fille, il la trahit plusieurs fois, pour l'éconduire, la perdre, la confier, l'abandonner dans un train, etc. Xi Xia déjoue chaque ruse, puis s'en montre si affligée que l'attachement le gagne. Dans ces textes au style direct et ironique, l'auteur décrit la vie difficile des immigrés à Pékin. Ces intellectuels provinciaux, qui quittent leur pays natal dans l'espoir de réussir dans la capitale chinoise, se retrouvent le plus souvent à tirer le diable par la queue, habiter des logements insalubres, exercer des petits boulots et parfois sombrer dans la délinquance. Xu Zechen restitue un Pékin marginal, peuplé de personnages déracinés.

04/2017

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Economie

Penser la longue durée. Contribution à une histoire de la mondialisation, suivi de Le rapport international est toujours dominant

Depuis les années 1980, le phénomène de la mondialisation a été tellement commenté qu'il semble impossible qu'une vision nouvelle puisse se faire jour. C'est pourtant ce défi que François Fourquet a brillamment relevé dans cet ouvrage posthume, présentant les outils d'analyse des étapes de l'unification du monde. Empruntant aussi bien aux économistes et aux philosophes qu'aux historiens ou aux psychanalystes, il y révèle une pensée originale permettant de remettre en perspective le moment actuel de la mondialisation par rapport à l'évolution du monde sur la longue durée. A la suite des thèses de Fernand Braudel sur l'économie monde, François Fourquet analyse l'évolution de 1'" écomonde ". Il se démarque ainsi radicalement des économistes qui voient le monde comme une agrégation de nations : s'inspirant de Marcel Mauss, il le considère comme un phénomène social total, dont les nations ne sont que des parties, échouant souvent à maîtriser des flux qui les traversent. Fourquet montre enfin que si les hommes " accumulent la richesse et la puissance pour eux-mémes ou pour leur nation, c'est le monde qui s'enrichit et devient puissant, dense, unifié et mondialisé. L'humanité semble poursuivre un but commun à travers ses divisions et ses guerres : son unification, la mondialisation du monde ". D'où sa conclusion optimiste sur l'unification du monde, avec le triomphe possible de la " religion de la démocratie et des droits de l'homme ". Outre la préface de Christian Chavagneux, qui montre l'importance de la " méthode Fourquet ", cet essai est utilement complété par un article de l'auteur, " Le rapport international est toujours dominant ", adressé à l'économiste Robert Boyer, et par la réponse de celui-ci : un échange illustrant superbement la passion du dialogue avec ses pairs qui animait François Fourquet.

04/2018

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Beaux arts

Fonctions de la peinture

" Pour moi, la figure humaine, le corps humain n'ont pas plus d'importance que des clés ou des vélos. C'est vrai. Ce sont pour moi des objets valables plastiquement et à disposer suivant mon choix. On doit reconnaître que les traditions picturales qui nous précèdent - la figure et le paysage - sont lourdes d'influences. [...] Il a fallu, pour y voir clair, que l'artiste moderne se détache de cette emprise sentimentale. Nous avons franchi cet obstacle : l'objet a remplacé le sujet, l'art abstrait est venu comme une libération totale, et on a pu alors considérer la figure humaine non comme une valeur sentimentale mais uniquement comme une valeur plastique. Voilà pourquoi dans l'évolution de mon œuvre, de 1905 à maintenant, la figure humaine reste volontairement inexpressive. "

09/2004

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Histoire de l'art

Traité de la peinture

Traité de la peinture , par le Sr Catherinot Date de l'édition originale : 1687 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

09/2021

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Littérature française

La ceinture

" Nous sommes, à ma connaissance, la seule tribu au monde qui descende du ciel. Nous vivons dans une région montagneuse, et le ciel fait partie des montagnes. Chez nous, la pluie ne tombe pas, elle monte [...]. Ma mère m'a raconté qu'à ses origines notre village était une chanson, qu'il était unique comme le soleil et la lune. Les mots auxquels les gens donnent une dimension poétique s'envolent tels des papillons ; certains, plus colorés et plus beaux, le font avec plus de légèreté. Et comme notre village est sûrement le plus proche du ciel, ces mots poétiques y trouvent le meilleur endroit pour se montrer et illuminer la terre. "Nous sommes tous des poètes, disait ma mère, les arbres, les plantes, les fleurs, les rochers, l'eau... Si tu écoutes bien les choses, tu peux les entendre chanter." "

03/2000

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Histoire de France

Duroc (1772-1813). Duc de Frioul, Grand Maréchal du Palais impérial

Géraud Christophe Michel Duroc (1772-1813) est indissociable de l'aventure personnelle de Napoléon, dont il fut un des plus proches et des plus fidèles collaborateurs militaires, de l'armée d'Italie à sa mort tragique, le 22 mai 1813. De lui, le proscrit de Sainte-Hélène disait : " Son service était exact et régulier ; ce n'était que lorsque ma journée était entièrement close et finie, quand je me reposais déjà, que la sienne commençait. Duroc était pur, moral, tout à fait désintéressé pour recevoir, extrêmement généreux pour donner. " Ses fonctions de grand-maréchal du Palais, qu'il remplit avec exactitude et efficacité lors de toutes les campagnes de l'Empire, ne doivent pas faire oublier qu'il fut aussi un superbe combattant et un excellent diplomate. L'Empereur récompensa ces services par le titre de duc du Frioul. Par sa loyauté et ses compétences, Duroc est une des grandes figures de l'épopée C'est en 1913 que jean de La Tour publia ce Duroc qui est resté depuis la meilleure biographie de ce personnage attachant. Cette édition est présentée par Jacques Jourquin, secrétaire général de l'Institut Napoléon et directeur-rédacteur en chef de la Revue du Souvenir Napoléonien

02/2004

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Fantasy

Le Chroniqueur de la Tour : 1527-1529. Des femmes et des dieux

1er janvier 1527. En Europe, François Ier et Charles Quint sont engagés dans une guerre d'egos qui aboutit à une situation diplomatique et militaire complètement bloquée. Pendant ce temps, les enfants de François Ier pris en otage par l'Empereur dépérissent. De l'autre côté de l'Atlantique, l'autorité de Cortés est de plus en plus remise en question par l'Empereur alors même que les dieux aztèques ne semblent pas avoir dit leur dernier mot. Et si c'étaient les femmes qui détenaient la solution à ces situations périlleuses ? Le quatrième volet de la saga du Chroniqueur de la Tour explore le rôle des femmes dans la société du XVIème siècle. Avec de nouveaux personnages marquants et des scènes particulièrement mémorables, 1527-1529 vous emporte à nouveau dans le passé et l'imaginaire à travers des rencontres extraordinaires, des complots diaboliques et des batailles à couper le souffle.

05/2022

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Méditation et spiritualité

De l'hôpital Sainte-Anne aux rives du Gange. Journal d'une guérison de l'âme

Quel rapport peut-il y avoir entre l'hôpital psychiatrique Sainte-Anne à Paris et Bénarès, haut lieu de la spiritualité indienne ? C'est entre ces lieux emblématiques que s'articule le chemin initiatique de Marie de la Tour. Entre l'un et l'autre, l'autrice nous livre le témoignage d'une adolescence chaotique qui se heurte à la violence des institutions psychiatriques, récit qui s'entrelace avec celui d'un voyage au coeur sacré de l'Inde. Voyage qui va la porter et, finalement, la sauver. Les expériences les plus contrastées se succèdent. La jeune fille issue des beaux quartiers parisiens navigue entre les abysses de la dépression, le Dalaï-Lama, les médecins et une sainte indienne. Cependant, ce périple des confins de la psychiatrie jusqu'aux rives du Ganges demeure avant tout un poignant voyage intérieur. Marie de la Tour décrit avec une précision chirurgicale les émotions qui la traversent, elle ose écrire les pensées que l'on tait d'ordinaire. On rit, on pleure et l'on s'attache à cette jeune femme venue nous dire que nous sommes les maîtres de notre esprit et qu'il existe des méthodes permettant d'en reprendre la souveraineté perdue. Nous rappeler que, toujours, la guérison reste possible.

10/2022

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Littérature française

Les oliviers de la justice suivi de Le Maboul

Deux romans de Jean Pélégri (1920-2003), figure centrale de la littérature populaire algérienne. Les Oliviers de la Justice : au début de la guerre de libération nationale algérienne, un jeune homme rentre depuis la France à Alger pour voir son père au seuil de la mort. Resurgissent alors les souvenirs de son enfance dans la ferme familiale éclairés par la lutte des Algériens et une amitié inter-communautaire qui ne peut plus fuir la violence du colonialisme et lignorance des privilégiés. Le Maboul : inspiré de son enfance dans la ferme familiale, Jean Pélégri pointe avec force les racines de Novembre 54, entre oppression coloniale, incompréhension et fraternité autour du rapport à la terre algérienne.

10/2020

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Histoire de l'art

L'art de decrier ce qu'on n'entend point ou le medecin musicien - exposition de la mauvaise foi d'un

L'art de décrier ce qu'on n'entend point, ou Le médecin musicien : exposition de la mauvaise foi d'un extrait du Journal de Paris / [par Jean-Louis Le Cerf de la Viéville] Date de l'édition originale : 1706 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

12/2021

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Philosophie

La sexualité suivi de Le discours de la sexualité

Michel Foucault avait engagé le projet d'une histoire de la sexualité dès les années 1960, et lui avait notamment consacré deux cours, jusqu'ici inédits. Le premier, donné à Clermont-Ferrand en 1964, s'interroge sur les conditions d'apparition, en Occident, d'une conscience problématique et d'une expérience tragique de la sexualité, ainsi que de savoirs qui la prennent pour objet. Partant d'une réflexion sur l'évolution du statut des femmes et du droit du mariage, ce cours aborde l'ensemble des savoirs sur la sexualité, de la biologie ou l'éthologie à la psychanalyse. Le second, donné à Vincennes en 1969, prolonge en même temps qu'il déplace ces interrogations. Foucault s'y intéresse plus en détail à l'émergence d'un savoir biologique sur la sexualité et à la manière dont celle-ci a été investie dans un ensemble d'utopies au long des me et me siècles : utopies transgressives de Sade à Histoire d'O., utopies intégratives, visant à réconcilier la société et la nature sexuelle de l'Homme, de Fourier à Marcuse. C'est l'occasion pour Foucault d'approfondir sa généalogie critique du double thème de la sexualité naturelle et de la libération sexuelle, engagée dès 1964 mais qui prend d'autant plus de sens après Mai 1968. Ces cours sont deux jalons essentiels pour une archéologie de la sexualité comme expérience moderne. On y découvre un Foucault qui n'hésite pas à faire jouer les données biologiques sur la sexualité contre une certaine conception étriquée du sujet humain ; un Foucault attentif à maintenir le potentiel transgressif contenu dans l'expérience sexuelle et à analyser les conditions économiques, sociales et épistémologiques de sa constitution récente en objet de savoir et en enjeu politique.

10/2018

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Religion

La traversée de l'impossible. Le couple dans la durée

"Sommes-nous capables de nous lier pour la vie ?" L'auteur relève ici un défi, celui de répondre à cette question provocante, étonnante, de la durée dans le couple. Elle constitue en effet une provocation pour notre humanité, confrontée aux valeurs du monde moderne qui véhicule des images du bonheur souvent incompatibles avec l'engagement sur un long terme. Il montre comment un lien durable et heureux est envisageable. Un lien où s'entrecroisent comme en torsade un vouloir, un art, et un don. Il va plus loin en soulignant que "cette torsade suppose l'ouverture du couple à une vie plus grande, celle d'un Tiers, celle du Tout-Autre qui est aussi le Tout-Proche, vie qui se révélera elle-même, dans un troisième temps comme relationnelle, ternaire, trinitaire". "La traversée de l'impossible" est suivi de deux textes également consacrés au couple : "Le spirituel est lui-même charnel" et "Porter du fruit".

12/2010

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Littérature française

Le Jour S suivi de Chronique américaine

Des personnages, une intrigue ? Oui. Un récit traditionnel ? Nous ne pensons pas. Le récit traditionnel est, avant tout, une synthèse : une vie, un moment, une expérience rassemblés selon une certaine perspective. Où trouver aujourd'hui une perspective cohérente sur un univers immense et multiple ? Un livre sur l'Amérique donc. Mais non pas un jugement. Le soin de juger revient à ces voyageurs intrépides (nous n'en manquons pas), qui, au bout d'un séjour de quelques semaines, rapportent dans leurs bagages le livre définitif. Des impressions, sans autobiographie. Un Français veut simplement parler de ses années passées sur un continent fuyant et familier, qui le dépasse, mais où il s'inscrit... Raconter sera donc, pour lui, essayer d'offrir des points de repère et de contact, tâcher de faire sentir, sur une variété d'exemples, le goût d'une existence et de ses problèmes, aux jours de crise comme aux jours de repos. On songe alors à une oeuvre où les fils brisés se rejoignent secrètement, où les fils séparés tissent une trame invisible. Un roman discontinu ? Telle serait, en somme, cette nouvelle présentation de l'Amérique. SD (1963). Cinquante ans après sa publication initiale, voici enfin rendu au public Le Jour S, le premier texte de Serge Doubrovsky, un curieux "roman" qui, avant même l'invention de "l'autofiction", inaugurait une rupture sans précédent avec l'autobiographie classique : les premiers "fils brisés" d'une aventure littéraire exceptionnelle, ici ponctuée par un "Post-scriptum 2013" inédit.

04/2013

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Lecture 6-9 ans

Les Robinsons de la galaxie. Suivi de Le passager de la comète

Les Robinsons de la Galaxie : Depuis cent-cinquante ans, des milliers de Terriens exilés vivent dans le NOE 114, un vaisseau spatial géant qui a fui une planète ravagée par le réchauffement climatique. Une exoplanète habitable vient enfin d'être détectée ! Mario et Marion espèrent faire partie des trente jeunes passagers chargés d'explorer ce nouveau monde. Hélas, le sort va les séparer... Le Passager de la comète : En mission d'exploration sur Neptune, Gil a programmé son retour sur Terre. Mais un rocher heurte son vaisseau et y provoque de graves dégâts. Toute communication est alors impossible et il n'a plus assez d'énergie pour rentrer ! Gil ne dispose que de son ordinateur de bord pour trouver une solution au plus vite...

11/2016

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Ecrits sur l'art

Le théâtre de peinture

La peinture est le personnage commun aux textes qui composent cet ouvrage, même si chacun d'eux semble s'en tenir à un objet particulier et étranger à son voisin. Elle se faufile de l'un à l'autre, traverse les plans ; parfois elle associe deux images ou deux situations, des biographies (Martin Barré, Jean-Pierre Pincemin) ou des autobiographies, séparées par d'épaisses couches de sens, d'espace ou de temps ; parfois même il s'agit d'une émulsion semblable à l'humeur translucide de l'oeil où naviguent à l'aveuglette des particules migratoires, mélangeant leur substance et leur qualité, s'associant pour un temps, puis se séparant. Les tours et détours, je m'y connais depuis le temps... Expert dans l'art de la reprise, qu'on la considère du point de vue de la couturière ou de celui du philosophe, car l'une et l'autre passe et repasse indéfiniment par le trou du commencement au même endroit, mais pas tout à fait dans le même trou avant de s'étendre d'un jet de fil dans les lointains insoupçonnés.

06/2023

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Romans historiques (poches)

Le valet de peinture

A l’automne 1428, Johannes Van Eyck se voit confier par son maître, Philippe de Bourgogne, une très étrange mission : aller au Portugal peindre un portrait qui révélera la vérité intime de l’infante Isabel. A trente ans, peut-elle être encore vierge et belle, comme le prétend la rumeur ? Diaboliquement habile dans son art mais courtisan soumis, Johannes se plie au caprice du duc. Une lutte s’engage alors entre le valet de peinture et la princesse, maîtresse dans l’art de la dissimulation…

08/2013

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Récits de voyage

Je ne sais rien de la Corée

"De la Corée, comme tout un chacun, je ne connaissais que des lieux communs : Gangnam Style, la menace du Nord et le "miracle technologique" du Sud. Mon ignorance traduisait une histoire - celle d'une contrée minuscule cernée par trois empires, souvent confinée, à dessein, pour sauvegarder son identité. Alors, depuis Paris, j'ai commencé à enquêter : la Corée était dépeinte comme un pays fermé, les Coréens passaient tantôt pour les "Suisses de l'Asie" (protestants et ennuyeux), tantôt pour les "Italiens de l'Orient" (fêtards et délurés). La seule manière de trancher était de partir. Lors d'un dîner, à mon retour, quelqu'un a lancé : "Ce pays, c'est un pur mélange de Japon et de Chine. Il existe une identité coréenne. Mais je serais bien incapable de la définir". De mon côté, fort de multiples rencontres, des hommes d'affaires aux fonctionnaires, des étudiants français à Séoul aux étudiants coréens à Paris, des vedettes de K-pop aux poètes ancestraux, en passant par Fleur Pellerin et quelques expatriés de longue date, je me sentais prêt à la définir, cette identité. Et même à l'écrire". Arthur Dreyfus.

10/2017

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Littérature française

Dans le vent de la cité

" Carmen pensait que Sofian était de son espèce. Il était comme elle. Il ne pouvait pas écrire au sol toutes ces histoires sans toutes ces effervescences intérieures. Il ne pouvait pas proposer un voyage à une vieille de 99 ans sans cette différence. C'est au titre de la différence que Carmen lui accorda la permission de les emmener voir la fille de Léonine. Quant à Léonine, elle trouva la proposition si charmante que Carmen n'eut aucune peine pour la décider ". Trois personnes, une nonagénaire, son aide à domicile et un dealer, vivent dans la même cité marseillaise comme dans un bocal. D'une façon inattendue, leurs parcours se croisent. Il émane de cette rencontre singulière un voyage décalé dans leurs histoires et leurs utopies. Trois vies ordinaires évaluent, appréhendent des représentations passées et futures de la réalité et s'orientent dans les promesses de devenirs possibles.

11/2018

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Romans historiques

Sous le vent de la liberté

L'appel du large et de l'aventure... Elevé par un père libertin et un prêtre humaniste, Jean de Kervadec est jeté dans le tourbillon du monde lorsqu'il perd la possession du manoir familial. Il embarque alors pour l'Amérique à la recherche de son frère aîné, héritier légitime, le seul à même de reconquérir leur domaine. Cependant, le jeune homme est loin d'imaginer les multiples destinations où le pousseront vents et courants : de l'Amérique, où naît une république, aux côtes africaines où sévit la traite ; de la course contre les pirates de l'océan Indien aux guerres du Deccan ; de la révolte des esclaves de Saint-Domingue aux spasmes de la Révolution qui secouent Paris. Et si sa route croise celle de nombreuses figures historiques, la destinée prend quant à elle le visage d'une femme, Maria, son amour d'enfance, qui l'obsède au moins autant que son désir de vengeance envers ceux qui l'ont obligé à fuir sa terre natale

07/2023