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La Cagoule 1936-1937

Extraits

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Romans policiers

Les romans durs. Volume 2, 1934-1937, Edition 2023

Deuxième volume de l'intégrale des " romans durs " de Georges Simenon, précédé d'un entretien de Jacques Santamaria avec Eric Neuhoff, critique de cinéma, auteur d'ouvrages de référence sur le 7e art. Romans 1934-1937 " Ne pas pouvoir voir un homme sans se mettre à sa place, souffrir pour lui. [... ] Avoir d'abord les hommes en soi (l'idéal serait de pouvoir dire tous les hommes), avoir vécu toutes leurs vies. Même en petit, souffert toutes leurs souffrances. J'en suis loin ! Avec le temps, je me rapprocherai de cet idéal. " Lettre de Simenon à André Gide, mi-janvier 1939

01/2023

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Littérature française

Oeuvres complètes. Volume 27, Romans Tome 9 (1932-1937)

Entre 1932 et 1937, Ramuz publie ses derniers grands romans. Explorant tantôt le contexte montagnard, tantôt le décor des rives du lac, la production de ces années illustre de manière particulièrement éloquente la richesse et la variété de la palette de l'écrivain. Adam et Eve, roman du désespoir ontologique publié en 1932, apparaît comme un point culminant de la recherche esthétique de Ramuz. Derborence, en 1934, est un roman à la fois poétique et populaire, qui conjugue imagination et invention, lyrisme et intrigue palpitante, tragédie de la condition humaine et dénouement heureux ; son succès est retentissant, auprès du public mais aussi de la critique. Dans Le Garçon savoyard, publié en 1936, la figure du lac accompagne et module l'intrigue, et c'est à cette présence que le texte doit sa spécificité. Quant à Si le soleil ne revenait pas (1937), dernier roman évoquant la montagne, Ramuz y questionne à sa manière le statut de la modernité en tant que dépassement des sociétés traditionnelles, par le biais d'un récit valaisan ancré dans l'époque contemporaine. Textes établis, annotés et présentés par Daniel Maggetti, Raphaël Baroni, Vincent Verselle et Stéphane Pétermann ; édition électronique coordonnée par Rudolf Mahrer.

08/2013

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Sciences historiques

Correspondance. Volume 2, De Strasbourg à Paris (1934-1937)

Le premier volume de la correspondance entre les historiens Marc Bloch (1886-1944) et Lucien Febvre (1878-1956), document unique sur l'un des mouvements intellectuels majeurs qui a contribué à renouveler en profondeur l'histoire, et plus largement les sciences sociales en France et à l'étranger, a permis de découvrir le moment particulièrement riche de la création, les premiers tâtonnements, les premières expériences, les obstacles aussi. Le volume II marque le transfert de la revue à Paris. Febvre est désigné, à la fin de 1933, au Collège de France. Bloch obtiendra plus difficilement dans la capitale un poste dans une conjoncture universitaire en crise. Les lettres se font l'écho des efforts vainement déployés par le médiéviste afin de rejoindre son ami au Collège de France, pour se retrouver à la Sorbonne, et éclairent les procédures de recrutement de l'une des grandes institutions françaises d'enseignement et de recherche avant la guerre. Précisément, à l'inverse du premier volume où les deux historiens ont paru préoccupés d'abord par la mise sur pied de l'entreprise, ce tome II s'ouvre sur l'événement, puisque les premières lettres évoquent principalement le 6 février 1934. Jusqu'à l'avènement du Front populaire, la montée des extrêmes, les lettres témoignent du désarroi de deux historiens pris dans le dilemme de la distanciation et de l'engagement. Troisième thème majeur de ce volume qui traduit encore l'intensité de l'échange et des débats entre les deux hommes : l'Encyclopédie française. C'est ici que l'on peut suivre l'implication de Febvre dans cette immense entreprise encore mal connue aujourd'hui. Les lacunes des lettres des années 1936 et 1937 trahissent la crise traversée alors par Febvre et qui touchera les Annales en 1938.

01/2004

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Récits de voyage

Loin de New York. Reportages et photographies (1936-1938)

La Suissesse Annemarie Schwarzenbach (1908-1942) fut tout à la fois écrivain, journaliste, photographe et archéologue. La vie de cet " ange dévasté ", selon l'expression de Thomas Mann, fut marquée par une errance intérieure qu'elle projeta dans les voyages et la morphine, par des amours saphiques malheureuses ainsi que par son amitié avec Klaus et Erika Mann, auprès de qui elle s'engagea dans la lutte contre le nazisme. Entre 1936 et 1938, elle se rendit deux fois aux États-Unis pour y mesurer les conséquences de la Grande Dépression, notamment dans les États du Sud. Au fil d'articles rédigés pour plusieurs journaux suisses, cette fille de riche industriel du textile s'attache au quotidien des gens modestes et des jeunes syndicalistes, à la misère des ouvriers et à l'exploitation éhontée des fermiers.

09/2006

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BD tout public

Mattéo Tome 5 : Cinquième époque (septembre 1936-janvier 1939)

Récit romanesque de haute tenue, composé de quatre époques, Mattéo raconte la destinée singulière d'un homme qui, de la guerre de 14 à la Seconde Guerre mondiale, en passant par la révolution russe, le Front Populaire et la guerre d'Espagne, traversera époques tumultueuses et passions exacerbées... Finalement, comme malgré lui, Mattéo sera de toutes les guerres, celles qui auront embrasé les premières décennies du XXe siècle en mettant à mal son pacifisme militant, comme celles qui meurtriront son coeur d'amoureux éconduit.

11/2019

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Histoire internationale

J'ai cru en Hitler

Baldur von Schirach est né le 9 mars 1907 à Berlin. En 1927, il entre à la SA et en dépit de son jeune âge, fait très rapidement partie du cercle intime des dirigeants du NSDAP. Le 20 juillet 1928, il est nommé à la tête de l'Union des étudiants hitlériens. Propagandiste et organisateur remarquable du mouvement étudiant, il inspire chez ses compagnons les idéaux de la camaraderie, du sacrifice, de la discipline, du courage et de l'honneur. Il gagne ainsi à la cause national-socialiste des centaines de milliers de jeunes. Début octobre 1932, il organise une monumentale marche de la jeunesse nazie, venue à pied de toute l'Allemagne, qui rend hommage à Hitler au cours d'un défilé de près de 7 heures. L'efficacité de son action auprès de la jeunesse lui vaut l'estime du Führer qui le nomme le 30 octobre 1931 chef des Jeunesses hitlériennes, poste créé spécia­le­ment pour lui. Il n'a que 24 ans et devient ainsi colonel SA. Le 17 juin 1933, il devient chef des Jeunesses du Reich allemand. La Hitler­­jugend est ainsi libérée de la tutelle SA et devient autonome du parti. Entre janvier 1933 et 1934, les Jeunesses hitlériennes passent de 1 à 3, 5 millions de membres. A la suite du décret du 1er décembre 1936 qui en fait une organisation d'Etat, les adhérents sont de plus en plus nom­breux. Von Schirach devient alors secrétaire d'Etat à la jeunesse. Désor­mais, il ne dépend plus que de Hitler et est "entièrement respon­sable de l'éducation physique, idéologique et morale de la jeunesse alle­mande". En 1938, Baldur von Schirach déclare : "Le combat pour l'unification de la jeunesse allemande est terminé. Je considère comme de mon devoir de la conduire d'une manière dure et intransigeante [... ] et je promets au peuple allemand que la jeunesse du Reich, la jeunesse d'Adolf Hitler, accomplira son devoir suivant l'esprit de l'homme à qui seul leurs vies appartiennent". Durant la guerre, il est gauleiter de Vienne où, selon ses déclarations, ses "principales activités à Vienne sont sociales et culturelles". Il est condamné à vingt ans de prison lors du procès de Nuremberg et empri­sonné à la prison de Spandau dont il sort le 30 septembre 1966. Il décédera le 8 août 1974 à Kröv-an-der-Mosel. En 1967, il publie Ich glaubte an Hitler (J'ai cru en Hitler), tentant d'expliquer la fascination que le Führer avait exercée sur lui et sur la jeunesse allemande.

01/2011

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Philosophie

Correspondance 1933-1963

Si Hannah Arendt (1906-1975) est connue et reconnue aujourd'hui comme l'une des grandes figures de la philosophie et de la pensée politique contemporaine, on la perçoit sans doute moins comme une épistolière. Après avoir pu découvrir sa correspondance avec Karl Jaspers, le public français a désormais accès à ses lettres échangées avec Kurt Blumenfeld (1884-1963), grande figure du sionisme et à qui Hannah Arendt dédia son essai Sur l'antisémitisme. Dans ces lettres s'exprime d'abord une amitié toute gratuite, ce bonheur du partage des idées et du quotidien. Même si l'exil, le déracinement, touche les deux correspondants, l'une résidant aux Etats-Unis, l'autre parti en Israël, le respect et la distance n'entament pas une forte affection réciproque. Et d'un point de vue plus intellectuel, cette correspondance est l'occasion de prolonger la réflexion sur l'antisémitisme et le sionisme, ouverte par le premier tome des Origines du totalitarisme. Une belle leçon de dialogue et de reconnaissance.

08/2012

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Critique littéraire

Correspondance 1939-1947

A la fin de l'été 1938, une partie de la gauche non communiste algéroise décide de créer un quotidien : Alger républicain, Pascal Pia en sera le rédacteur en chef. Le nom même d'Albert Camus lui est inconnu. Il l'embauche d'ailleurs comme simple rédacteur au sein de sa modeste équipe. Ensemble, ils font Alger républicain, et ainsi naît une amitié profonde qui ne fera que se renforcer au fil des mois. Une amitié faite d'attentions réciproques, de projets et de fermeté face à la censure qu'impose dès 1939 le gouvernement général d'Algérie. Une amitié qui traverse la guerre sans faiblir. Pascal Pia est celui qui contribue à faire publier, en pleine guerre, L'Etranger et Le mythe de Sisyphe, celui qui fait entrer Camus dans la Résistance et lui offre de co-diriger, dès a libération de Paris, l'un des quotidiens les plus marquants de la fin des années 40, Combat. Les deux hommes se sont respectés avec passion. L'un construisait son œuvre ; l'autre ne pensait qu'à se faire oublier et n'en demeurait pas moins, par son immense culture et son exigence, un personnage incontournable de la vie intellectuelle. Leur rupture en 1947 fut un événement et une douleur. Elle fut également définitive. Ce livre regroupe ce qui est demeuré de la correspondance inédite entre les deux hommes.

12/2000

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Histoire internationale

La marine française et la guerre civile d'Espagne, 1936-1939

Alors que les opérations terrestres de la guerre d'Espagne ont largement retenu l'attention des historiens, il n'en est pas de même des aspects navals. Cet ouvrage comble cette lacune en étudiant de manière exhaustive la position et l'attitude de la France, l'une des principales puissance maritimes impliquées dans le conflit.

06/1993

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Critique littéraire

Documents diplomatiques français. 1938 – Tome VI (1er décembre 1938 – 31 janvier 1939)

Présenter la politique étrangère de la France dans tous ses aspects notables, tel est l'objet des volumes des Documents diplomatiques français : pénétrer dans le secret des chancelleries, suivre le regard des diplomates français aux quatre coins du monde et leurs négociations politiques ou commerciales, leur rôle culturel, voir comment s'élabore la décision de politique étrangère à Paris, assister grâce aux procès-verbaux aux entretiens entre les principaux responsables, voilà quelques-unes des possibilités offertes aux lecteurs avides d'une histoire fondée sur des sources irréfutables. Puisés dans les fonds d'archives du ministère des Affaires étrangères, ces documents, qui concernent les différentes périodes du XXe siècle, des plus récemment ouvertes à la consultation sur les années 1960, aux plus anciennes sur la Grande Guerre, sont sélectionnés avec objectivité et annotés avec soin par des équipes d'archivistes et d'historiens.

09/2011

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Historique

Paul-Emile Victor. La soif d'aventure, de 1907 à 1935

Une BD qui retrace les 30 premières années de la vie de Paul-Emile Victor, depuis sa jeunesse jurassienne jusqu'à son retour du Groenland. On découvre ainsi la fabrique de pipes en bruyère et de stylos de sa famille, ses excursions dans les Alpes avec les scouts, et ses rêveries d'aventures depuis le grenier de sa maison. Mais aussi sa première expédition polaire avec Jean-Baptiste Charcot. 1907-1925 : Le Jura entre nature et rêverie d'une vie future de grand voyageur. 1925 -1933 : L'adolescent s'adonne à la vie en plein air avec le scoutisme et l'aviation mais il est un jeune homme timide. 1933 - 1934 : Pour succéder à l'entreprise de fabrique de pipes et de stylos, Paul-Emile reçoit une formation scientifique avant de décider de goûter au large en intégrant la marine marchande puis la marine militaire. 1934 - 1935 : Retour dans le Jura après l'échec de ces é expériences. Victor convainc son père de le laisser partir à Paris pour réaliser des études d'ethnologie à Paris. Il écrit à l'explorateur polaire Jean-Baptiste Charcot pour le débarquer au Groenland orientale. Première expédition polaire française d'ethnologie qui dure un an. Mai 1936 - Juillet 1936 : Traversée d'ouest en est de la calotte glaciaire du Groenland en traîneau à chien, une première pour des Français, la cinquième du genre pour l'histoire du Groenland. L'expédition a failli virer, de peu, au cauchemar.

04/2024

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Histoire internationale

Lettres de Kharkov. La famine en Ukraine 1932-1933

Au début des années 1930, le gouvernement fasciste italien met en poste plusieurs diplomates en URSS. Attentifs aux manifestations de la politique stalinienne autant qu'à la vie quotidienne de la population désespérée, ils font état, dans des rapports réguliers, des événements terribles de la guerre civile, de la collectivisation forcée et de la famine, qui coûtèrent la vie à des millions de personnes. Ces documents exceptionnels, écrits sur le ton d'une chronique depuis Moscou, Kharkov ou Batoum, évoquent entre les lignes les sacrifices de la population, mais aussi les événements marquants de la grande Histoire. Ils nous permettent aujourd'hui de mieux comprendre cette période cruciale de l'histoire soviétique. Longtemps oubliés au ministère italien des Affaires étrangères, ces témoignages ont été mis en lumière par le travail d'Andrea Graziosi. La traduction parue dans les Cahiers du monde russe et soviétique est ici complétée par de nouveaux documents, inédits en français, avec une préface de l'historien Nicolas Werth et une introduction revue et augmentée d'Andrea Graziosi.

11/2013

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Autres philosophes

Feu la modernité ? Maritain et les maritainismes

De leur conversion portée par les intuitions spirituelles de leur parrain Léon Bloy (1906) à leur départ en mission aux Etats-Unis (janvier 1940), Jacques et Raïssa Maritain ont tracé un sillage de foi et de pensée jalonné d'oeuvres remarquées et de compagnonnages discutés, partagé d'abord par leurs "familles électives" — "apôtres des derniers temps", cercles thomistes de filiation dominicaine, poètes et contemplatifs. Bergson et la mystique protègent la singularité du "jeune maître" de l'Institut catholique de Paris dans la controverse antimoderniste. Et doublement appuyée sur Maurras et Cocteau, toute une stratégie d'entrisme culturel parvient à faire du thomisme la philosophie à la mode au tournant de 1925, non sans vives contestations dans et hors de l'Eglise. La condamnation de l'Action française par Pie XI (1926-1927) et la part prise par Maritain dans l'explicitation de cette crise bouscule, diversifie et internationalise son réseau : dans une effervescence d'essais et de manifestes, de collections et de revues, et tandis qu'apparaît la nouvelle génération dite "non-conformiste", se spécifient divers "maritainismes". Le foyer de Meudon reste au cour des controverses métaphysiques et idéologiques : c'est l'heure des "intellectuels au Nouveau Moyen Age" tandis que la crise de civilisation s'intensifie. Le vieux monde s'effondre et en esquissant une "nouvelle chrétienté", Religion et Culture (1930) refuse de se laisser engloutir avec lui. Pour k bien commun (1934) et Humanisme intégral (1936) balisent une route entre les écueils fasciste et communiste ; De la guerre sainte et L'impossible antisémitisme (1937) mettent en garde contre les mythes criminels. Renouvelant les questions de la démocratie et des Droits de l'Homme au Crépuscule de la civilisation (1939), Maritain, placé à la croisée de tous les chemins de son temps et des dialectiques de la "modernité", s'apprête à devenir le "philosophe interallié".

03/2021

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Poésie

Nouveaux poèmes. 1930-1934, Edition revue et corrigée

C'est sur le plateau d'Arménie qu'Ossip Mandelstam commence à rédiger ces Nouveaux poèmes, qui recouvrent la période vagabonde du poète. L'exil lui redonne courage dans les mots, dont il manie avec dextérité le chant. Ce recueil exprime au mieux son désir d'une langue universelle : le russe est relié sous sa plume à une atmosphère hellénistique mais aussi aux poètes persans qu'il lit en traduction française, aux auteurs allemands et à Dante. D'une grande spontanéité, ces poèmes allient le pouvoir du mot, considéré comme une forme autonome, et sa capacité, marié à d'autres, à égrener des images fortes et lumineuses. Outre des allusions éparses à la vie quotidienne, ils fourmillent de sous-entendus politiques et religieux. Ils sont des miroirs à visage double.

05/2018

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Critique littéraire

Roman 20-50 N° 63, juin 2017 : Henry Poulaille. Le Pain quotidien, Les Damnés de la terre et Pain de soldat

Dossier rassemblant 9 études critiques consacrées à la grande fresque romanesque " prolétarienne " d'Henry Poulaille retraçant la vie d'une famille ouvrière, les Magneux, dans le Paris des années 1903-1917, à travers les grands mouvements sociaux et historiques (grèves, insurrections, Première Guerre mondiale...) du début du siècle : Le Pain quotidien (1931), Les Damnés de la terre (1938) et Pain de soldat (1937).

08/2017

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Critique littéraire

Chroniques du Caire (1937-1939). Une certaine idée de la critique

Pour avoir abandonné l'écriture fictionnelle en 1948 (malgré de belles réussites dans ses Nouvelles et contes dont Fritz, paru en 1936), Henri Guillemin n'aura jamais, en revanche, cessé d'exercer ses talents de critique, littéraire mais pas que. La période 1937-1939 est à cet égard particulièrement riche avec sa collaboration hebdomadaire à La Bourse égyptienne, quotidien francophone du Caire : "98 chroniques dominicales rendant compte en tout de 109 livres : romans, essais, histoire littéraire, documents..." comme nous le précise Patrick Berthier, éminent spécialiste d'Henri Guillemin, qui a opéré un immense travail de chercheur pour rassembler ces écrits issus des lectures de l'historien alors en poste à l'Université française du Caire où il enseigna de 1936 à 1938. Le résultat est impressionnant et constitue une leçon méthodologique à l'attention des critiques de tout temps. Nous y trouvons déjà le style Guillemin, toujours passionné, parfois enflammé, qui sait aller jusqu'au souffle épique lorsqu'il parle, par exemple, de corrida à propos d'Hemingway. Le jeune historien (il a 34 ans au début de ces chroniques) fait preuve d'une maturité d'analyse sidérante, et, à le relire aujourd'hui, très rarement pris en défaut sur la longueur. C'est à une traversée de quelques décennies de littérature (et au-delà) que nous invite un Patrick Berthier enthousiaste, certes, mais lucide et sans complaisance quand il faut l'être, dans sa présentation des auteurs concernés. La concision, allant à l'essentiel, des brèves biographies en notes de bas de page constitue un véritable dictionnaire (im)pertinent des écrivains de la première moitié du XXe siècle. "Jovial, non ? " se serait exclamé un Henri Guillemin ravi d'être ainsi parfois surpassé par son élève. Un travail d'analyse et de présentation exemplaire pour une oeuvre de critique remarquable.

06/2019

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Littérature française

Haut mal

Ce volume contient Failles, poèmes de 1924 à 1934, La Néréide de la mer Rouge (1934-1935), Abanico para los toros et La rose du désert (1939-1940).

11/1990

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Photographie

Raoul Hausmann Photographies 1927-1936

Ce livre est le premier étudiant la p?riode durant laquelle Raoul Hausmann s'est consacr? ? la photographie. Apr?s une introduction resituant cette figure de Dada-Berlin dans le contexte artistique et politique de l'entre-deux-guerres, l'historienne d'art C?cile Bargues propose deux textes, largement illustr?s, d?crivant son activit? photographique en Allemagne jusqu'? 1933 puis en exil ? Ibiza au cours des trois ann?es suivantes. Pour Hausmann, l'art est ins?parable de la vie, et ses photographies sont li?es ? son environnement familier, aux femmes avec lesquelles il v?cut. Aussi, ce sont ?galement les d?tails d'une vie, prise dans une ?poque troubl?e, que raconte C?cile Bargues. En fin d'ouvrage, sont proposés une chronologie minutieuse ainsi qu'un choix des textes d'Hausmann sur la photographie.

10/2017

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Ouvrages généraux et thématiqu

De Staline à Hitler. Mémoires d'un ambassadeur (1936-1939)

Robert Coulondre (1885-1959) fut l'ambassadeur de France qui a signifié à Ribbentrop, le ministre des Affaires étrangères allemand, la déclaration de guerre de la France le 3 septembre 1939. Mais Coulondre n'a pas seulement été en poste à Berlin. Il a en effet réalisé la passe de deux des totalitarismes, représentant auparavant la France à Moscou, de 1936 à 1938. Vox clamantis in deserto, il a alerté en vain Paris sur la nécessité de maintenir des liens étroits avec l'URSS de Staline afin d'empêcher sa lente dérive vers l'ogre nazi. Juste avant la déflagration, un ambassadeur s'est donc retrouvé aux deux endroits les plus explosifs de l'Europe, à la fois témoin impuissant et acteur privilégié, placé au carrefour des équilibres et des manigances dans un climat de déréliction qui préside toujours aux grandes catastrophes. Cinq ans après la fin de la guerre, ce Cassandre aux gants beurre frais prit une plume brillante pour égrener de son point de vue le compte à rebours fatidique, de 1936 à 1939. Sans se donner le beau rôle, sans non plus verser dans le règlement de comptes, il nous fait revivre chaque moment où la France a foncé dans le mur. Il raconte aussi avec un luxe de détails étonnants la chape de plomb de la Russie stalinienne, dont il dresse le portrait des dirigeants avec un rare bonheur d'écriture. Il décrit enfin longuement Hitler, qu'il rencontra à plusieurs reprises. On connaissait les Mémoires de son prédécesseur à Berlin, André François-Poncet. On avait oublié ce De Staline à Hitler, leur complément indispensable. Le principal témoignage hexagonal qui permet de comprendre comment Hitler et Staline se tombèrent dans les bras. En voici la première édition critique, annotée et préfacée de main de maître par François-Guillaume Lorrain.

02/2021

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Décoration

Nuit sur l'Allemagne. 107 linogravures des années 1937-1938

Né à Coblence en mars 1903 Carl Meffert passe une partie de son enfance à l'Assistance publique d'où il fugue à plusieurs reprises et s'enfuit définitivement à 16 ans. Il écope ensuite de 40 mois de prison pour délits politiques. Il se marie en 1925, tombe veuf en 1930. Entre-temps il étudie la peinture, rencontre, parmi d'autres artistes amis, Käthe Kollwitz dont il devient l'élève passionné, s'inscrivant ainsi dans ce qu'il appelle une a tradition humaniste et sociale ". Il dessine alors pour la presse ouvrière et illustre un certain nombre de livres. En 1933, l'arrivée d'Hitler au pouvoir l'oblige à s'exiler en Suisse. Ayant perdu travaux et papiers, il y entre dans l'illégalité, prend le nom de Clément Moreau, et réussit deux ans plus tard à se réfugier en Argentine où il milite dans la presse contre la propagande nazie et pour les réfugiés politiques. C'est à cette époque qu'il commence la série de linogravures Nuit sur l'Allemagne où il exprime les souffrances et les atrocités subies par son ami Mühsam et par tous les prisonniers du régime hitlérien. II se remarie en 1935. L'arrivée de Perón au pouvoir en 1943 oblige le couple à s'éloigner de Buenos Aires. Il s'installe un temps dans les Andes puis se trouve déporté en Patagonie d'où il s'échappe vers l'Uruguay. Séjour en Europe en 1961. Retour en Argentine l'année suivante où le coup d'Etat militaire le force à un ultime retour en Suisse où Clément Moreau décédera fin décembre 1988. Celui qui disait exercer le t métier d'émigrant" a laissé, outre des centaines de dessins et gravures disséminés dans la presse suisse et argentine, une quinzaine de recueils de caricatures et de linogravures d'une qualité tout à fait exceptionnelle dans l'histoire de l'illustration libertaire. Il est au moins l'égal des Kupka, des Masereel, des Vallotton, des Veber, des Lébédeff, des Jossot et autres défenseurs de la liberté et il est inconnu en France des historiens du mouvement expressionniste et des éditeurs, dont un seul, Syros, donna en 1976 une édition du livre de caricatures inspiré par Mein Kam pf. C'est donc ici le premier livre de linogravures de Clément Moreau qui est offert au public français. C'est aussi une initiation à son oeuvre.

01/2018

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Beaux arts

L'institution de la conservation du patrimoine culturel dans l'Entre-Deux-Guerres

Contrairement à une idée reçue, l'ONU et l'UNESCO n'ont pas créé les réseaux de conservation ou de préservation des biens patrimoniaux que nous connaissons aujourd'hui, mais en ont hérité. C'est ce que Pierre Leveau explique dans cet ouvrage, en analysant les archives de la Commission internationale de Coopération intellectuelle (CICI) et de l'Office international des Musées (01M), actifs durant l'Entre-Deux-Guerres. En suivant les liens qui existaient entre ces institutions internationales et les sociétés savantes avant-guerre, il restitue un monument oublié de l'histoire du patrimoine, qu'il attribue à un petit comité d'experts : le C.2b2. Il rappelle les noms de ses membres, les valeurs et les projets qui les unirent, en montrant que les conservateurs, les professionnels de la conservation-restauration et les scientifiques du patrimoine sont leurs débiteurs inconscients. L'ouvrage, toujours d'actualité par ses enjeux, se divise en trois parties, successivement consacrées aux réseaux de coopération intellectuelle dans l'Entre-Deux-Guerres (19191925), à l'acteur qu'ils firent émerger pour mener différentes enquêtes dans le champ du patrimoine (1926-1929) et aux quatre conférences internationales qu'il organisa enfin (1930-1939) : d'abord à Rome sur les peintures et les sculptures (1930), puis à Athènes sur les monuments et les sites (1931), à Madrid sur l'architecture des musées (1934) et pour finir au Caire sur le régime des fouilles (1937). Ce panorama d'une grande envergure intéressera tous les professionnels du patrimoine : les experts d'hier y lèguent leurs archives à ceux d'aujourd'hui.

03/2017

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Historique

Avec Bigeard

Parti soldat du rang, il finira Général et ministre ! Marcel Bigeard est inséparable des conflits de l'armée française de la deuxième moitié du vingtième siècle : né à Toul en 1916, il est incorporé comme deuxième classe en 1936 lors de son service militaire, dont il sort comme caporal-chef en 1938 ; la guerre le rappelle, il ne quittera plus l'armée ; de la Résistance à l'Indochine, de l'Algérie aux responsabilités de secrétaire d'Etat à la Défense, de 1939 à 1976, il fait figure de combattant par excellence, soldat d'instinct, meneur d'hommes, infatigable baroudeur et homme d'action, témoin d'un demi-siècle d'affrontements.

12/2023

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Histoire internationale

La crise. Amérique, 1927-1932

De mars 1927 à 1933, Paul Claudel est ambassadeur de France à Washington. A peine arrivé aux Etats-Unis, il parcourt le pays où sa notoriété littéraire lui vaut de nombreuses invitations et, très vite, il s'interroge sur "la prospérité américaine, ses causes, ses conditions et les dangers qui la menacent". Au lendemain du Jeudi noir, il n'est pas surpris et décrit à Aristide Briand, son ministre, les circonstances d'une crise qu'il lui avait déjà annoncée. Ces lettres ont gardé en 2009 une justesse et une actualité troublantes.

09/2009

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Littérature étrangère

"La joie pour l'éternité". Correspondance du Goulag (1931-1933)

"Voici une extraordinaire correspondance, qui rappelle celle d'Héloïse et d'Abélard, la plus célèbre correspondance entre un homme et une femme au Moyen Age. Mais leur destin ne prend nullement le chemin des deux célèbres amants du Moyen Age. Ils ont la Joie en commun, une Joie éternelle, qui semble celle des grands saints, mais aussi du philosophe Spinoza", écrit Georges Nivat. Alexeï et Valentina Lossev se sont mariés en 1922 : lui, principale figure de la pensée philosophique et religieuse russe, savant, mystique, elle, une scientifique reconnue. En 1929 ils prononcent leurs voeux monastiques dans le plus grand secret, puis sont arrêtés en 1930. Elle est en Sibérie, lui en bordure de la Carélie, puis à Medvejia Gora, à l'extrémité nord du lac Onega, où se trouve toute l'administration du chantier esclavagiste du canal mer Blanche-Baltique. Découverte par hasard en 1954, la correspondance de Lossev avec sa femme est aussi un document exceptionnel sur le quotidien du camp : le froid, la faim, les travaux "généraux", les criminels, les transferts, les incessantes démarches entreprises dans le but d'obtenir une révision de peine, l'obscurité, l'humidité, les châlits rapprochés, l'existence dans des "baraquements où les hommes sont serrés comme des harengs". Dans les tréfonds de cet enfer résonnent deux voix qui n'en forment qu'une : une douce, régulière, tendre, très proche, très intime, qui cherche à bercer l'âme épuisée de son compagnon, l'autre inquiète, interrogative, révoltée, en quête de sérénité qui trouve néanmoins que toutes les souffrances "sont nécessaires pour le monde et l'histoire mondiale". Cet échange épistolaire n'a été publié dans son intégralité, en Russie, qu'en 2005. C'est une occasion unique d'entrevoir l'âme du penseur, de connaître le regard qu'il a posé sur une situation existentielle extrême qui a contribué à révéler l'essence de l'homme.

10/2014

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Histoire de France

CGT-CGTU (1934-1935), vers la réunification. Sténogrammes des discussions

La scission intervenue dans la CGT en 1921-1922 s'est prolongée jusqu'en mars 1936. Les années de division ont installé des fractures profondes qui ne seront réduites que dans le contexte de la formation d'un front antifasciste. A l'automne 1934 des contacts entre la CGT et la CGTU sont établis et ouvrent une longue période de discussions au bout de laquelle les conditions politiques de la reconstitution de l'unité vont se concrétiser. C'est ce débat que l'ouvrage présente en publiant les sténogrammes des sept rencontres qui précédèrent la réunification. Après une introduction consacrée aux débats sur l'unité dans la période de division, chaque sténogramme fait l'objet d'une présentation. La question des fractions politiques dans les syndicats est également abordée ainsi que les principales décisions prises à Toulouse en mars 1936 lors de la reconstitution de l'unité syndicale. Ainsi se trouvent réunis les matériaux essentiels d'un événement majeur de l'histoire syndicale nationale.

03/2019

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Histoire internationale

La guerre d'Espagne. Révolution et contre-révolution (1934-1939)

L'une des premières initiatives des comités locaux consista à interdire le commerce privé, à mettre entre les mains de la collectivité les terres des riches, et parfois celles des pauvres, ainsi que les bâtiments agricoles, l'outillage, le bétail et les moyens de transport. A quelques rares exceptions près, les coiffeurs, les boulangers, les charpentiers, les médecins, les dentistes, les enseignants et les tailleurs durent eux aussi s'intégrer au système collectif. Au sein de certaines communautés, l'utilisation de l'argent fut supprimée pour les échanges internes. "Ici, s'il prend à quelqu'un la fantaisie de jeter des billets de 1000 pesetas dans la rue, personne n'y prêtera attention. Rockefeller, si vous veniez à Fraga avec tout votre compte en banque, vous ne pourriez même pas vous payer une tasse de café. L'argent, votre serviteur et votre Dieu, a été chassé de notre ville et le peuple est heureux ! ".

11/2014

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Histoire internationale

1937-1947 : la guerre-monde. Tome 2

Quatre parties : "Faire la guerre", ou la manière politico-militaire de concevoir et de mener les opérations ; "Inventer la guerre", ou les formes inédites que revêtirent les manières de faire la guerre idéologico-militaire, que ce soit le génocide des juifs ou le déchaînement de violences inouïes faites aux civils sur le front de l'Est ; "Vivre la guerre", ou les manières d'habiter le monde, quand celle-ci fait perdre toute évidence aux expériences les plus ordinaires de la quotidienneté ; "Hériter de la guerre", quand le système international se décolonise, se dote de nouvelles structures financières et monétaires, mais aussi philosophiques et juridiques (droits de l'homme et définition des crimes contre l'humanité). Une histoire qui restitue de l'intérieur, au niveau où ils sont vécus, les événements qui "embarquent" individualités et collectivités sur tous les fronts, sur tous les lieux de souffrance, de collaboration et de résistance : des plaines russes à la jungle de Birmanie, du désert de Libye à la mer de Corail, de la bataille de l'Atlantique à la guerre du Pacifique, de Monte Cassino à Iwo Jima, du gouvernement de Vichy au gouvernement indien pro-japonais de Singapour, des maquis du Vercors et de Yougoslavie à la guerre des partisans sur le fleuve Jaune, du Fezzan à la Normandie, de Koursk à Berlin, des massacres de Nankin au génocide d'Auschwitz, des bombes sur Coventry, Londres et Dresde au feu nucléaire sur Hiroshima et Nagasaki. Une dilatation des temps et des espaces qui permet une histoire globale de la guerre de 1937-1947, la seule guerre-monde que l'humanité ait faite, inventée, vécue et surmontée.

04/2015

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Histoire internationale

1937-1947 : la guerre-monde. Tome 1

Une cinquantaine d'historiens, philosophes et spécialistes des sciences politiques, de génération et nationalité variées restituent la "guerre-monde" avec une triple ambition : montrer que la guerre s'est étendue au monde entier, notamment à l'Afrique et à l'Asie ; que ce processus de mondialisation a modifié les catégories et les représentations de l'espace et du temps ; qu'elle fut enfin, on le découvre toujours plus, un monde en soi : les évidences du temps de paix n'avaient plus cours ; les mots changeaient de sens, contaminés par les propagandes ; la division sexuée du travail fut bouleversée ; des technologies civiles ou des produits chimiques furent suscités par les industries de la mort donnée ; des dominations coloniales furent ébranlées à jamais ; sans oublier les expériences ordinaires ou esthétiques : vivre la nuit, écouter de la musique pour ne pas entendre les bombes ni les paroles de l'occupant, raviver des vieux chants qui de ce seul fait devenaient patriotiques, pour ne rien dire de la récitation d'un poème appris à l'école et qui devenait, dans un baraquement, la sublime prière de ceux qui accompagnaient les mourants. Oui, la guerre fut un monde, préparée bien avant les événements européens de l'invasion nazie de la Pologne le 1er septembre 1939, enclenchée dès 1931 en Mandchourie, en 1935 en Ethiopie, et surtout, plus massivement, en Chine à partir de 1937. La sortie de guerre se prolonge au-delà de son terme officiel, le 2 septembre 1945, jusqu'aux traités de paix de février 1947 conclus avec quelques-uns seulement des vaincus - car alors s'impose l'évidence de la guerre froide entre les deux nouveaux géants, les Etats-Unis et l'URSS.

04/2015

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Poésie

Relier. Poèmes 1938-1996

"Qui donc a fait ce recueil ? Le temps. Le passage des années, le travail de l'écoute, un éveil à ce qui va, vient, ouvre et nourrit la teneur des jours lorsque l'on exige d'eux qu'ils nous fassent grandir pour que nous soyons mieux tous ensemble et puissions ainsi partager autrement. Alors, voici : pour Guillevic, de 1938 à 1996, quelque soixante années seront à vivre ; et elles seront pleinement vécues. Une bonne part de son existence. On peut aussi lui faire dire, même si ces mots ne lui appartiennent pas vraiment, une part féconde de "vie en poésie". Cette vie qui, pour lui, incorpore, sans la moindre dérobade, deux exigences : la nécessité de "la recherche / Passionnelle et comblée // De quelque chose que l'on sait / Ne jamais atteindre" et celle d'"incarner la passion du monde" avec, dans leur entre-deux, ce "creusement" qui requiert sans cesse le poète et le fait se tenir aux aguets, dans cette attente structurante qui lui fut révélée par Hölderlin : "Mais si, un jour, il m'est donné de réussir / Ce que j'ai de sacré dans le coeur, le poème, // Sois alors bienvenu, ô calme du royaume des ombres !" Des poèmes sont venus, oui. "Encore un poème / Encore un" ! L'oeuvre publiée en témoigne. Il me restait à mettre à la disposition des lecteurs certains textes ayant connu, au fil des années, une édition limitée, textes toujours publiés en connivence, au gré des opportunités, des rencontres, des amitiés, avec des peintres, des graveurs, des plasticiens, des sculpteurs, des éditeurs-imprimeurs, des photographes, tous femmes et hommes très engagés dans leur recherche d'une expression pour eux vitale, prenant appui sur leur temps, et qui l'exprime". Lucie Guillevic-Albertini.

05/2007

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Poésie

Accorder. Poèmes 1933-1996

Accorder est en quelque sorte la suite de Relier, le précédent recueil de l'auteur, paru en 2007. Comme ce dernier, il reprend des textes publiés à tirage limité dans des livres d'artistes, la plupart confidentiels, souvent devenus introuvables. Ce n'est pas ici le Guillevic de Terraqué ni de Carnac, c'est un Guillevic en chantier, au jour le jour, répondant aux amis et aux revues qui le sollicitent. C'est plus de soixante ans du quotidien d'un poète attentif à demeurer à l'écoute des choses et des êtres, soixante ans de fidélité à la poésie. Où l'on peut suivre l'évolution de sa manière, des premiers pas encore trébuchants à la maturité plénière du poète, en passant par des poèmes en vers comptés classiques. Çà et là, de petites surprises déchirantes récompensent le lecteur, comme cette Étoile à Max Jacob oubliée dans le livre. Lucie Albertini-Guillevic accompagne ces textes de son commentaire et de ses notes, comme elle a accompagné le poète de son vivant.

05/2013