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L'Américaine. 1961-1967

Extraits

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Littérature française

L'abondance et le rêve. Journal (1963-1966)

Libéré du service militaire, jeune médecin, déjà fou de littérature, Christian Dedet nous plonge au tournant de ces "Trente glorieuses" qui allaient compenser la perte d'un Empire par le plein-emploi, de nouvelles espérances et beaucoup de folies. Déchiré entre deux vocations, le voici à ses premiers succès aux éditions du Seuil, collaborant à l'hebdomadaire Arts, reçu par de grands anciens : Louis Ferdinand Céline, Henry de Montherlant, Marcel Jouhandeau, en complicité avec plusieurs aînés "hussards" : Michel Déon, Antoine Blondin et, pour les amitiés de son âge : Jean-René Huguenin, Jean-Edern Hallier, Dominique de Roux. Quant à la médecine, qui ne tarde pas à lui apparaître comme la perche de l'équilibriste, ce sera l'exercice thermal, tous les étés, dans la station de Châtel-Guyon. Une plongée dans la France profonde. Une dramaturgie et des décors dignes de Fellini. A quoi vont s'ajouter, bien sûr, la recherche du grand amour - même si des plus vagabondes - et une extraordinaire galerie de jeunes femmes saisies entre érotisme et tendresses qui ne se découragent pas. Jusqu'à se découvrir enfin plus proie que chasseur ?

09/2014

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Littérature étrangère

Lettres choisies. 1917-1961

Lorsque l'écrivain Hemingway, dont le grand souci a toujours été d'écrire bien, d'écrire le mieux possible, écrivait des lettres - et l'on estime qu'au cours de sa vie, il en a écrit plus de 6000 -, ce n'était jamais en pensant à la postérité, mais, le plus souvent, pour se défouler, pour se distraire d'un travail harassant. Aussi dans les quelque 600 lettres qui sont présentées ici par Carlos Baker, biographe d'Hemingway et auteur d'un essai qui fait autorité sur l'écrivain, ne faudra-t-il pas s'attendre à retrouver le styliste sobre et précis des romans et des histoires brèves ou longues : c'est plutôt, serait-on tenté de dire, un Hemingway en pantoufles qui va s'offrir au lecteur, l'homme Hemingway avec ses défauts et ses grandes qualités. Et, en un sens, ce choix de lettres est comme un autoportrait sans retouches de l'une des personnalités les plus attachantes de la littérature américaine. On le suit depuis ses débuts à dix-huit ans dans le journalisme jusqu'aux dernières semaines d'une vie dominée par le désir constant d'atteindre à la perfection dans l'écriture. Exprimé plus ou moins ouvertement, c'est d'ailleurs là le thème des nombreuses lettres qu'il adresse à James Joyce, à Scott Fitzgerald, à Gertrude Stein, à Erza Pound, à son éditeur, à Marlène Dietrich, à Gary Cooper et à tant d'autres. Quant aux lettres à ses fils et à chacune de ses quatre épouses, elles nous révèlent un homme profondément aimant et responsable, de même celles à ses amis portent la marque d'un être éminemment sociable et fidèle. Et, ce qui ne gâte rien, ces lettres sont pour la plupart extraordinairement divertissantes : pleines de spontanéité et d'humour, elles décrivent les aventures d'Ernest Hemingway dans quelque deux douzaines de pays. Ce faisant, elles nous font entrer dans les coulisses de la composition de L'adieu aux armes, de Le soleil se lève aussi ou de Pour qui sonne le glas, et, somme toute, de la majeure partie des oeuvres de fiction.

10/1986

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Romans historiques

Neige. Allemagne 1941-1967

Dans ces années fondatrices, au coeur de l'Europe, se noue l'étrange destin d'une jeune fille née dans des circonstances atroces. Frêle figure de résilience, elle se dresse face aux totalitarismes, et à un nouveau führer, Alfried Krupp. Des neiges de Prusse au sinistre palais de Krupp à Essen, du Mur de Berlin aux années de plomb, son passage ressemble au battement d'aile d'un papillon. Est-il cause des basculements historiques qu'elle traverse ?

09/2017

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Poésie

Archipel plusieurs. 1967-1987

De son vivant, Michel Vachey (1939-1987) a occupé une place étrange, un peu fantomatique, dans le paysage littéraire français —ce qui tient autant au caractère expérimental de son oeuvre qu'à l'intransigeance de sa démarche. Circulant entre les genres (de la poésie au roman, tour à tour mis en pièces), adepte du collage et du détournement, il a publié quelques livres au Mercure de France, puis chez Bourgois, collaboré à plusieurs revues majeures de l'époque, travaillé avec les peintres de Supports/Surfaces et s'est consacré dans les dernières années de sa vie à des travaux plastiques (estampages, caviardages, lacération de ses propres livres...) avant de se donner la mort en 1987. Malgré son amitié avec Michel Butor, Alain Borer, Pierre Pachet notamment, aucun de ses livres n'était plus disponible depuis des lustres. Le but d'Archipel plusieurs est de redonner à lire cet auteur inclassable, à travers un choix de textes et d'images qui mettent l'accent sur son travail poétique, y compris dans sa dimension visuelle.

05/2021

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Mer

Le Beligou autour du monde. 1966-1968

Avec son trio d'équipiers, le voilier Beligou est entré dans la légende de la plaisance naissante... Dans le tumulte des années soixante, trois amis, navigateurs confirmés, mettent la voile sur un cotre de 11 mètres pour un tour du monde de deux ans, 32 000 milles, 95 escales. Ils partent à la poursuite de leurs rêves, dans le sillage de Bardiaux, d'Auboiroux, des trois du Moana, des Van de Wiele... Préfacé par J.-Y. le Toumelin, le récit de leur épopée a été écrit par Guy Quiesse. Tout une époque révolue revit dans ce passionnant récit. Les débuts de la plaisance, où chaque escale à l'étranger recevait les honneurs de la presse et des autorités consulaire : Les premiers milles autour du globe, avec des moyens de navigation traditionnels, sans électronique, avant la banalisation de l'exploit... Le revival d'une ambiance de fraternité maritime très "sixties"... Au mouillage, rencontres avec un monde exotique, des sociétés encore épargnées par le désenchantement du tourisme. Les nombreuses illustrations de l'ouvrage, ramenées par un jeune homme déjà artiste, ainsi que les photographies faites au fil des rencontres sont autant de cartes postales venues d'un monde disparu : le Beligou a créé sa légende.

09/2017

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Poésie

Versant Est. Et autres poèmes, 1960-1968

Versant est est une sélection des poèmes écrits par Octavio Paz entre 1957 et 1968, auxquels s'ajoutent quelques textes inédits. Ce recueil est l'aboutissement d'une métamorphose poétique qui a commencé avec Pierre de soleil (Gallimard, 1962) et qui, neuf ans après, conduit à Blanc. Versant est dessine la forme d'une spirale : chaque poème est un retour au point de départ et un pas vers l'inconnu.

07/1998

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Histoire de France

GENERAL DU CONTINGENT. En Algérie, 1960-1962

Le général Ailleret rejoint l'Algérie en mai 1960, quelques jours après le succès de la première explosion atomique française au Sahara. Il y reste jusqu'au printemps 1962. Pendant presque deux ans, il est le "patron" de quelque quatre cent mille officiers, sous-officiers et soldats, qui mènent une guerre sans nom, sans visage : la guerre d'Algérie. C'est donc un témoignage exceptionnel que nous publions aujourd'hui, une page de notre histoire retrouvée trente ans après la mort d'un de ses acteurs principaux. Le général Ailleret fait revivre ces années de sang et de larmes, depuis sa nomination dans le Constantinois, comme commandant de la Zone Nord, jusqu'à l'arrêt des combats. Il ne nous cache rien de ses doutes, de ses difficultés, de ses angoisses. Il évoque aussi ses succès, les nuits sans sommeil, le contingent qui le soutient contre les putschistes, la guerre des rues, les ordres de Paris, l'arrestation des factieux... Deux années épuisantes, exaltées. Car les généraux se font rebelles, les rebelles agents secrets, et les agents secrets... terroristes. Le général Ailleret mêle avec talent ses réflexions stratégiques personnelles, des anecdotes tragiques, drôles parfois, l'évocation des combats. C'est toute une époque qui renaît sous nos yeux, des années de souffrance et de malentendus. Général du contingent est un témoignage historique hors du commun : quand un soldat se fait chroniqueur.

11/1998

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Littérature sud-américaine

Journal. Tome 2, Années françaises 1960-1964

Ce deuxième tome du Journal de l'écrivaine culte argentine Alejandra Pizarnik (dans la traduction totalement inédite de Clément Bondu) porte sur une brève et intense période : les années françaises 1960-1964, comme l'indique le sous-titre que nous avons choisi. Il est important de situer tout de suite les 6 cahiers qui composent cette partie centrale de son Journal car ils ont été tous écrits pendant les années passées en France, presque exclusivement à Paris, par Alejandra Pizarnik. Un séjour qui a particulièrement marqué la jeune femme et l'écrivaine en fleur. Elle a 24 ans quand elle débarque dans la ville lumière et capitale de la littérature, pour poursuivre son rêve et plus grand désir : écrire et être écrivaine - "Mais comment rendre réel mon monologue obsessionnel, comment transmuer en langage ce désir d'être. La vie perdue pour la littérature, à cause de la littérature. Je veux dire, à vouloir faire de moi un personnage littéraire dans la vie réelle, j'échoue dans mon désir de faire de la littérature avec ma vie réelle, puisque celle-ci n'existe pas : c'est de la littérature". Elle travaille à UNESCO, elle s'y ennuie, elle lit, elle écrit, elle fait des rencontres, elle traduit, elle est traduite, elle fait des insomnies, elle rêve, elle essaie de rendre compte de tout ce qui la traverse et qu'elle traverse, et on retrouve ses obsessions et recherches et mots qui parsèment son oeuvre, dans un crescendo forcené. Ce Journal est comme un roman de formation vécu à vif, celle qui l'écrit s'y met en scène, l'écrivaine et son personnage coïncident, comme une invitation au voyage dans le réel de sa vie inévitablement littéraire et intime.

04/2023

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Histoire internationale

Algérie : sortie(s) de guerre. 1962-1965

Souvent prisonnier de "mémoires affrontées ", le traitement historique de la guerre (l'Algérie a eu peine à sortir de tels horizons. Qu'il s'agisse des mémoires combattantes (surtout françaises), de celles des victimes de toutes natures, de leurs collatéraux, voire (les Etats, la liste est longue (les travaux portés par le besoin - plus ou moins conscient - de faire le deuil, sans qu'on sache toujours ce qui relève de la mise à jour objectivée ou de l'enfouissement. En la matière, la période postérieure au 19 mars 1962 est souvent absorbée, dans les images mentales des métropolitains, par un besoin de passer à autre chose, qu'exprime bien l'idée de liquidation du passé colonial. Il y a là, au coeur de l'événementialité, une asymétrie voisine et violente, rappelant celle vécue après septembre et surtout décembre 1944.1 oblitération métropolitaine des violences, qui de militaires deviennent au printemps et à l'été 1962 désormais civiles (dans leur immense majorité), doit donc être évaluée. La compréhension de ce hiatus est en effet centrale pour saisir les mécanismes de sorties de guerre. Il y a d'abord celles des hommes (supplétifs, soldats perdus de l'OAS, militants anticolonialistes, prêtres) dont les destins basculent entre la fuite éperdue et l'espoir bientôt démenti de pouvoir " faire société " en Algérie. Il y a ensuite celles de l'Etat qui génère des temporalités différentes allant de l'urgence du rapatriement et de l'insertion (pour les Français) en métropole aux illusions de maintien d'une présence militaire ou industrielle en Algérie. Enfin, il y a les échos régionaux de la guerre. A cet égard, l'intégration économique voire sociale des rapatriés n'exclue ni des conflits d'identités individuelles, ni de profonds clivages politiques dont les effets se font encore sentir : le combat anticolonial étant la matrice d'une génération.

07/2014

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BD jeunesse

Buck Danny Intégrale Tome 8 : 1960-1962

Buck Danny a atterri dans le Journal de Spirou en janvier 1947. Depuis, ses prouesses aériennes ont évolué avec leur époque et ont toujours fait rêver les amateurs d'aéronautique et de bande dessinée. En ces années 1960-1962, tandis que la guerre froide se rafraîchit encore, Buck Danny, Sonny Tuckson et Jerry Tumbler réintègrent les Tigres Volants et, dans le ciel du mystérieux Viet-tân, affrontent l'indestructible Lady X. Le trio participe ensuite à la récupération d'une capsule Mercury... L'aventure spatiale ne fait que commencer !

03/2013

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Sociologie

Correspondance. Volume 2, septembre 1960 - décembre 1964

" Je l'ai déjà dit - écrit : je ne veux travailler qu'à un " ordre mouvant ", jamais construire une doctrine ou une institution. [...] De Simondo aux spuristes, toutes les fractions situationnistes en appelaient à la liberté, mais en réalité c'est clairement leur position qui était un choix restrictif excluant la masse des possibles de notre recherche, alors que la position que j'ai défendue n'excluait même pas leur position. Mais seulement des gens devenus spécialistes d'un seul but. (Sans vouloir distinguer ici entre ceux pour qui le but unique était " noble ", et ceux pour qui il était visiblement plus mesquin.) J'espère bien que je montrerai à l'avenir que mon rôle tend effectivement à ceci ", écrivait Guy Debord, le 23 août 1962, à Asger Jorn. Avec ce deuxième volume, la correspondance de Guy Debord se poursuit sur une période qui va de septembre 1960 à décembre 1964.

02/2001

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Sociologie

Correspondance. Volume 3, janvier 1965 - décembre 1968

Pour l'Internationale situationniste, les années qui vont de 1965 à 1968 sont marquées par une implication déterminante dans ce que l'on pourra appeler le cours de l'Histoire. L'I.S. va se retrouver, malgré le boycott ou la récupération de ses thèses, au centre du débat culturel (politique et artistique) de l'époque. Situation qu'elle mettra à profit en faisant publier simultanément La Société du spectacle et le Traité de savoir-vivre à l'usage des jeunes générations ; et en inspirant divers scandales qui marqueront de leur empreinte l'explosion de Mai 1968.

01/2003

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Critique littéraire

Le passé défini. Tome 8, 1962-1963

Les deux dernières années de la vie de Cocteau sont placées sous le signe de la mort. menaçante. pressentie, sans être véritablement redoutée pour autant, car c'est la mort des autres qui le blesse surtout - celle de Francis Poulenc notamment. Dès janvier 1962, il se préoccupe d'être inhumé à Mille dans la chapelle Saint-Blaise qu'il a décorée. L'autre grand sujet de ce journal est sa rupture avec Francine Weisweiller. Parce qu'il confesse à plusieurs reprises ses doutes sur son art, il semble que son jugement soit devenu moins définitif, moins cassant. Certes, on décèle encore sous sa plume des rejets aussi catégoriques qu'immotivés -Saint-Exupéry. Claudel, Mallarmé- mais nombre d'écrivains et d'ouvrages ont droit à des éloges marqués -Baudelaire, Conrad-. "Comme un journal posthume est agréable on la politesse et la réserve n'existent plus", avoue-t-il en juin 1963. Mais si l'on retrouve la même liberté de ton et d'allure que dans les volumes précédents, on a le sentiment d'une plus grande volonté d'équilibrer coups (le gueule et coups de coeur. Avec ce huitième volume s'achève, trente ans après la sortie du premier, la publication du Passé défini. Ce qui prévaut pour nous est l'image d'un homme qui, loin de gommer ses contradictions, y puise l'essence même de sa vérité et qui n'a cessé de poursuivre le mensonge, l'hypocrisie, la futilité, la légèreté, considérés comme autant de péchés dont on l'a si souvent accusé.

11/2013

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Thèmes photo

Pack en 2 volumes : Le voyage mexicain. 1965-1966 ; Jungle.1966

Le voyage mexicain, livre mythique de Bernard Plossu paru en 1979 est enfin réédité dans sa version originale accompagné de Jungle, un livre inédit de photographies couleurs qu'il réalisa à la même époque lors d'une expédition dans la jungle du Chiapas mexicaine. L'ensemble ainsi constitué révèle comment un jeune homme d'à peine vingt ans, amateur de cinéma d'auteur et de films grand public met spontanément en place dès ses débuts de photographe une esthétique personnelle sans rien connaitre des photographes importants de son époque. Et dans le même temps, que ce soit sur la route à travers l'approche poétique du Voyage mexicain ou narrative de Jungle, on sent que tout est déjà en place : la conscience de son devenir d'auteur et son approche conceptuelle à travers les livres conçus comme des oeuvres à part entière. Les deux ouvrages tirés à 1000 exemplaires vendus exclusivement ensemble sont présentés dans un fourreau. Le voyage mexicain, préface de Denis Roche C'est un témoignage optimiste de la beat génération, une rupture dans l'histoire de la photographie avec des cadrages à l'opposé de la tradition française, des images qui nous en disent autant sur le photographe que sur le pays traversé. La critique fut enthousiaste à la sortie de ce petit livre en 1979, et son auteur qualifié de "Robert Frank heureux" . Dans sa mémorable préface Denis Roche explique ce qu'est la liberté de la photographie qui permet qu'un savoir et une esthétique soient mystérieusement spontanés comme chez Bernard Plossu. Jungle, textes de Bernard Plossu et Claude Nori Début 1966, Bernard Plossu qui n'a que vingt ans est engagé comme photographe dans une expédition anglaise à la recherche d'un temple maya. Ce sera pour lui une façon d'améliorer sa technique mais aussi l'art de la débrouille et de la survie au contact d'une nature souvent hostile avec les quatre autres jeunes membres de l'expédition. Il tiendra tout le long de cette expérience, un journal dont des extraits sont publiés dans l'ouvrage, donnant à cette approche de son périple mexicain une dimension aventurière. " Dans la vieille Packard 50, on file vers Guanajuato, dans l'infini de l'espace, des routes, dormant n'importe où autour d'un feu sous les étoiles, réveillés par les paysans, déjeunant dans les marchés ou les cantinas, dansant, chantant partout, bavardant avec des vieillards aux chapeaux de paille esquintés par le temps. "...

05/2023

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Comics divers

Tarzan L'intégrale des Newspaper Strips Volume 1 : 1967-1969

Russ Manning qui s’est illustré en produisant les adaptations en BD des romans d'Edgar Rice Burroughs (voir Les Années comics) se voit confier la création des pages de Tarzan qui paraissent chaque jour dans la presse depuis le 7 janvier 1929, avec comme condition que celles-ci soient en harmonie avec la vision du créateur. Assisté de Bill Stout, Mike Royer et Dave Stevens, qui deviendront des dessinateurs réputés, Manning illustre 9 histoires complètes en noir et blanc et 22 histoires en couleurs. L'action couvre l'ensemble des mondes créés par Burroughs: Afrique équatoriale et saharienne pleine de mystère, mais aussi les mondes perdus de Pal-ul-don aux animaux préhistoriques, Opar la cité atlante oubliée dirigée par la séduisante reine Lâ, Pellucidar le monde au creux de la Terre, Xuja la cité des fous, des mondes pharaoniques surgit du passé… Avec son dessin élégant et dynamique, expressif et précis, Russ Manning a su produire les plus grandes adaptations de Tarzan en bande dessinée. Tout ce matériel a été tiré du fonds de la Edgar Rice Burrou ghs Inc et est d'une qualité irréprochable consacrée par le Eisner Award. Ce volume couvre la période 1967-1969 et représente 7 aventures complètes. Cette édition souple de près 300 pages est proposée à un prix accessible à toutes les bourses.

10/2021

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Histoire des idées politiques

Les Acratas à l'université centrale de Madrid (1967-1969)

Coincée entre société de classe et consommation de masse, la jeunesse des années 60 étouffait et se révoltait. Dans bien des pays les mêmes slogans et aspirations : mystérieux chemins d'un langage commun sans réseaux sociaux. Acratas fut le nom donné à une bande de jeunes étudiants madrilènes qui incarnèrent au mieux, en Espagne, cette rébellion intense et multiforme. Avant le Mai français, ils secouèrent pêle-mêle l'université, le franquisme comme les forces de la future transition. Agustín García Calvo, alors professeur titulaire, accompagna courageusement et avec bienveillance ce sabotage de l'enseignement et de son rôle social. Ils en payèrent tous le prix d'exil, de prison... Plus qu'un beau souvenir une incitation vivante et joyeuse au refus. Une bouffée d'air frais en temps d'empathie dictatoriale et de servitude vertueuse. Moment méconnu de l'histoire d'Espagne et des révoltes en général, s'appuyant sur de nombreux témoignages recueillis par l'auteur auprès d'anciens Acratas.

10/2021

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Critique littéraire

Front noir. 1963-1967 - Surréalisme et socialisme de conseils

La revue Front Noir (1963-1967) fut créée par Louis Janover et un groupe d'amis, entre surréalisme et Internationale situationniste. Elle fait entendre une note différente, en cherchant à concilier une expression poétique et artistique sans concession et une critique politique : le socialisme de conseils, défendu en France par Maximilien Rubel, qui s'appuie sur la pensée de Marx pour critiquer tous les marxismes. L'expression poétique entend revenir aux exigences d'origine de la Révolution surréaliste, et se rapporte à la révolte d'Antonin Artaud et à la sensibilité du Grand Jeu. L'ouvrage comprend : une étude de Maxime Morel sur l'histoire, l'orientation de la revue et sa place originale ; un choix de textes de la revue et des brochures qui en ont accompagné la démarche, avec des illustrations et des poèmes de Gaétan Langlais et de Le Maréchal, d'une mouvance surréaliste et lettriste, de Georges Rubel et de Manina ; une postface de Louis Janover, qui fut au coeur de cette expérience : il jette un regard rétrospectif critique sur l'histoire des avant-gardes restées prisonnières d'un passé qui a reconnu leur importance, alors que Front Noir tisse dans cette trame une image vivante de l'avenir.

10/2019

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Histoire de France

Oran 1961-1962. Journal d'un prêtre en Algérie

Le Père Michel de Laparre de Saint Sernin fut envoyé par l'église de France comme curé d'une paroisse à Oran en 1961, au moment de la fin de la présence française en Al-gérie. Il arrive dans une ville en état de siège, où le FLN, l'ALN, l'OAS, l'Armée française, les CRS, les Gardes mo-biles, les ATO (Auxiliaires Temporels Occasionnels) et les barbouzes s'affrontent dans une lutte meurtrière. Du 5 juillet 1961 jusqu'au 19 août 1962, il notera presque au jour le jour ses observations et ses réflexions. Ce témoignage authentique réserve beaucoup de surprises pour tous ceux qui cherchent à savoir et à comprendre ce qui s'est vraiment passé pendant la guerre d'Algérie. Il fait voler en éclats les déformations et diffamations de certains historiens "politiquement corrects". Le texte inédit "Misères de la guerre d'Algérie" de Jean Brune ainsi que 22 gravures de Jean François Galéa sur les horreurs de la guerre d'Algérie viennent enrichir cette nouvelle édition. Ces dernières nous donnent une idée des atrocités commises par le FLN contre les civils européens et musulmans.

05/2013

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Critique littéraire

Saute le temps. Journal d'un écrivain (1960-1961)

Saute le Temps est le journal d'un écrivain d'une rare insolence. Mordant et ironique, il n'épargne rien ni personne dans ce début des années soixante tristement gaulliennes. Ni les politiques, ni le monde des lettres, pas plus que ses propres petites compromissions n'échappent à sa virulence. Rudigoz est un observateur et un moraliste, un styliste et un pamphlétaire. Il y a du Céline dans ses rapports aigres-doux avec son éditeur, du Léautaud dans ses vitupérations, du Léon Bloy dans sa hargne quotidienne contre la bêtise ambiante. Ici, pas de langue de bois, pas de bons sentiments, juste une voix lucide et puissante qui s'est toujours bien gardée de hurler avec la meute.

10/2012

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Thèmes photo

Michel Lépinay, premier photographe de Hara-Kiri 1961-1966

Photographe-reporter professionnel installé dans le neuvième arrondissement parisien, Michel Lépinay travaille dès 1961 pour le tout neuf (à peine un an) mais déjà très bête et méchant mensuel Hara-Kiri, sis rue Choron, à un jet de pierre de son studio. En 6 ans, 17 couvertures violemment expressionnistes (rouge sanglant et noir charbon) et près de 300 photos publiées (romans-photo, fausses pubs ou images parlantes), Michel Lépinay va voir passer devant son objectif toute l'équipe de pirates de Hara-Kiri : Cavanna, Gébé, Fred, Wolinski, Reiser, Cabu, Topor ou l'Américain Melvin van Peebles et bien sûr Georget Bernier alias le Professeur Choron dont il va immortaliser l'éclosion miraculeuse. En guerre et contre tous, Hara-Kiri, cette "publication dangereuse pour la jeunesse" , cette "revue répugnante, odieuse" , "à la limite du tolérable" donc "parfaitement détestable" , pratique l'art du poing dans la gueule avec une jubilation manifeste, face à une société française alors en pleine mutation. Les 304 photos reproduites dans ce livre témoignent, de l'intérieur, des six premières années pleines de fureur de cette bande de flibustiers qui ont férocement bousculé la "France épouvantable" (Choron dixit) des années 60. Gloire à eux !

07/2021

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Littérature française

A tout prix. Journal d'un écrivain (1961-1962)

Il paraît qu'on n'est pas sérieux quand on a 17 ans et qu'on est poète. Mais Roger Rudigoz sait surtout qu'on n'est pas vernis quand on en a 40 et qu'on l'est resté... Il ne demande pourtant pas grand-chose, juste qu'on lui foute la paix et qu'on le laisse écrire. Est-ce trop demander ? Manifestement oui, tant il a l'impression que le monde entier se ligue contre lui, du percepteur à son patron, de son éditeur à ses voisins, jusqu'aux chiens avides de la chair de ses mollets. Ici, pas de langue de bois, pas de bons sentiments, juste une voix lucide et puissante qui s'est toujours bien gardée de hurler avec la meute.

11/2014

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Romans policiers

Les romans durs. Volume 11, 1961-1966, Edition 2023

Onzième volume de l'intégrale des "romans durs" de Georges Simenon, précédé d'un entretien entre Jacques Santamaria et Cécile Maistre-Chabrol. Réalisatrice, scénariste, écrivain, elle a été la collaboratrice de son père dès 1986. Romans 1961-1966 " Le rôle du romancier est de montrer l'absolu qu'il poursuit. En tout cas, le faire sentir. Car cet absolu est quelquefois impossible à rendre avec des mots. Dans le roman tel que je le conçois, c'est la partie poésie, si je puis dire, qui peut rendre ce qui ne se rend pas par des phrases normales. La poésie existe vraiment dans le roman, c'est tout cet inexprimable, cette ambiance qui flotte autour des personnages qui rend la vérité. [... ] Expliquer moi-même mes personnages m'est impossible. J'écris parce que j'ai besoin d'écrire, à ce moment-là, j'ai besoin d'être avec des personnages à moi, uniquement de vivre pendant neuf, dix ou onze jours, dans une ambiance que je crée, avec des personnages que je crée et dont je m'imbibe... Je ne sais pas où ils vont me conduire. " Simenon interviewé par André Parinaud, diffusion sur la RTF, octobre 1955-janvier 1956

03/2023

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Beaux arts

Lettres américaines. 1927-1947

Entrée dans la collection.Un peintre de notoriété mondiale.27 lettres inédites.

11/2017

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BD tout public

Abstraction (1941-1968)

Après Branchages et Panorama du Feu, Abstraction (1941-1968) représente la version livre d'un travail exposé à la biennale d'Art Contemporain du Havre (mais contrairement aux deux ouvrages précédents, il ne s'agit pas là d'un tirage numéroté). Abstraction (1941-1968) poursuit les réflexions de Gerner autour des bandes dessinées populaires de l'époque de la Guerre Froide, et ajoute à cette exploration une question esthétique qui rejoint les enjeux de l'expressionnisme abstrait américain de ces mêmes années 50-60.

04/2011

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Beaux arts

Entretiens 1962-1987

" Maître des évidences, stratège des apparences, Andy Warhol a beaucoup insisté pour faire croire qu'il n'y avait rien derrière ses images. Et que lui-même n'avait pas grand-chose à dire. Deux ou trois citations partout répétées ont fixé le portrait d'un artiste amusant et superficiel, excentrique et mondain : sous les surfaces lisses de ses tableaux, sous son masque impassible, inutile de chercher autre chose qu'un aimable vide. Les entretiens réunis ici offrent un merveilleux démenti aux clichés qui escamotent le génie de l'artiste et la portée singulière de son œuvre. Provoquant, manipulateur, à la fois indifférent et passionné, contradictoire et lumineux, le dandy Warhol s'y révèle d'une intelligence déconcertante. Qu'il parle de peinture, de cinéma, de mode, de sexe, des stars mondiales ou de l'ordinaire de la vie américaine, il ne perd jamais de vue les exigences de son art. capable de tout montrer et de tout dissimuler dans ses images comme dans ses propos les plus simples, il s'est fait le miroir exact d'une époque futile et grave, hantée par la beauté et la mort. La sûreté " de son diagnostic montre que Warhol est bien le philosophe dont il avait ironiquement pris la pose. Ce recueil d'entretiens, presque tous inédits en français, n'est pas un simple livre de plus sur Warhol : il constitue la source essentielle pour la compréhension du dernier artiste mythique du XXe siècle. " Alain Cueff.

03/2006

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Critique littéraire

Correspondance 1947-1968

Avec près de trois cents lettres, cartes et billets échangés entre 1947 et 1968, la correspondance entre André Pieyre de Mandiargues et Jean Paulhan reflète l'actualité du monde des lettres de l'après-guerre et les débats intellectuels qui l'animent, principalement autour de la réapparition de La NRF que Jean Paulhan codirige à partir de 1953, et à laquelle André Pieyre de Mandiargues contribuera à la rubrique " Le Temps, comme il passe ". Il y publiera de nombreuses critiques et y donnera en avant-première plusieurs de ses oeuvres. Tant d'écrivains importants font en effet partie du monde de Jean Paulhan... Ecrivains qu'il a lui-même promus, grâce à sa place stratégique au sein de La Nouvelle Revue française, ou avec qui il entretenait de profondes affinités intellectuelles. Depuis leur première rencontre en 1946, André Pieyre de Mandiargues fait partie de ce cercle amical, poétique et artistique. Et c'est le point de départ de leur conversation épistolaire. Au fil de ces lettres, érudites ou bouleversantes, la personnalité des deux interlocuteurs se révèle dans toute la saveur de sa subtilité et de son ironie. Tous les deux partagent en effet un même goût pour l'insolite, les incongruités, le plaisir de voir... André Pieyre de Mandiargues et Jean Paulhan - Mandiargues appelle celui-ci le " playboy de l'art moderne " - aiment les artistes et en particulier les peintres. Leur écriture est souvent au service de l'image et de ses créateurs dont les noms - Braque, Dubuffet, de Pisis - apparaissent dans bien des lettres. Tant de connivence, par-delà la différence de génération, fait naître une affection et une intimité qui donnent à cette correspondance une chaleur surprenante et, pour le lecteur d'aujourd'hui, extrêmement touchante. Édition établie, annotée et préfacée par Éric Dussert et Iwona Tokarska-Castant.

10/2009

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Sociologie

Journal 1962-1987

Peu de ses lecteurs savent qu’Edgar Morin a tenu depuis l’adolescence, par intermittence, des journaux intimes dont seule une partie a été publiée, quand une autre a été perdue et une troisième était restée jusqu’ici confidentielle et inaccessible au public. Ce premier tome du Journal, qui couvre trois décennies (1960-1980), réunit des ouvrages déjà publiés, mais pour certains méconnus, et plusieurs textes inédits : Le Vif du sujet (nov. 1962-oct. 1963), interrogation d’un homme en convalescence sur les fondements de ses conceptions, peu à peu entrecoupée par les événements qui marquent sa renaissance à la vie ; le Journal de Plozévet (1965), carnet de terrain de sa célèbre enquête sur cette commune bretonne et témoignage en direct de la mutation de la campagne française ; le Journal de Californie (sept. 1969-juin 1970), découverte d’une Amérique « en transe », dont le tourbillon culturel croise le propre mouvement de sa pensée ; une ébauche inédite de questionnement sur sa position au sein de la gauche et dans le milieu intellectuel (1973) ; le Journal d’un livre (juil. 1980-fév. 1981), tenu parallèlement à l’écriture de Pour sortir du XXe siècle, et « Le serpent » (oct. 1981), aparté et mise en abyme de cet exercice sur fond de trahison éditoriale ; « Krisis » (1987), enfin, épisode sombre, qui préfigure d’autres « années cruelles ».Loin de ne constituer qu’un volet anecdotique ou un simple exercice de style, ces journaux éclairent la trajectoire d’un penseur hors norme.

11/2012

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Critique littéraire

Correspondance 1921-1968

L’abondante et surprenante correspondance qu’ont échangé Marcel Jouhandeau et Jean Paulhan entre 1921 et 1968, année de la mort de Paulhan, présente un document passionnant pour ceux qui s’intéressent à l’histoire littéraire ; de plus, elle nous révèle deux personnalités aussi différentes qu’attachantes : Jouhandeau, l’écrivain intimiste, l’auteur prolifique d’une incessante autobiographie éclatée dans plus de cent titres, et Paulhan, l’éditeur, l’auteur, l’ami des peintres et des poètes, le directeur officieux puis officiel de La Nouvelle Revue française, lui, beaucoup plus secret. Sur quelques 4 000 lettres recensées, ce volume en retient 904, que l’on peut considérer comme les plus significatives. L’ensemble se lit comme un roman de l’époque, du petit monde des lettres, de la NRF et des Editions Gallimard. On y voit Paulhan, magnanime et amusé, considérer avec le plus grand sérieux les plaintes incessantes de Jouhandeau, qui s’épanche sur sa mère, sur les injures que lui adressent les surréalistes alors qu’il a tout fait pour les introduire à la NRF, sur les scènes incessantes que lui fait Elise alors même qu’ils ne sont pas encore mariés et devraient être en pleine lune de miel… Mais c’est à l’occasion de l’Occupation et de ses séquelles que leur relation prend une tournure dramatique : Paulhan est un résistant de la première heure bientôt contraint de vivre dans la clandestinité ; Jouhandeau, auteur du pamphlet antisémite Le péril juif, participe avec empressement au voyage des écrivains collaborationniste à Weimar, "pour les beaux yeux bleus du lieutenant Heller", affirmera-t-il plus tard pour se dédouaner. Plus grave : Paulhan apprend avec certitude que c’est Elise Jouhandeau en personne qui l’a dénoncé à la Gestapo, ce que Marcel refusera toujours de reconnaître. Pourtant, le lien n’est pas rompu, la correspondance se poursuit pendant encore plus de quarante ans comme si de rien n’était, sans être altérée par une quelconque froideur ou distance. Alors que tout devrait les opposer, les pousser à s’affronter, les deux hommes nous laissent ainsi entrevoir ce qui préside au mystère de l’amitié.

04/2012

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Littérature française

Bref regard sur des années oubliées. 1960-1962

C’est en faisant son service militaire que l’auteur découvre l’Algérie et la réalité de la république française une et indivisible. Elle règne alors sur un empire colonial finissant qui s’achève en 1962 par l’indépendance de l’Algérie. Les pays libérés deviennent souverains. L’affaire est menée rapidement et ne rencontre que peu de difficultés sauf en Algérie. A la même époque l’Algérie n’est plus une colonie, ni un protectorat, ni un quelconque territoire associé, mais trois départements de la république. La république qui ne veut rien céder au FLN, le parti de l’indépendance, s’enlise dans une guerre qui ne dit pas son nom. Pour en sortir elle passe d’un extrême à l’autre, de l’intégration à l’indépendance. C’est une décision brutale qui fait suite et s’oppose à « l’Algérie c’est la France ». Le changement se fait dans la douleur et les drames. Les communautés sont les grandes perdantes. Pieds Noirs et Juifs sont chassés de leur pays, l’Algérie. Ils s’établissent en France. La migration des Arabes vers la France continue. Les Harkis, prisonniers dans leur pays, subissent la terreur des vainqueurs. Les Kabyles se heurtent aux Arabes. Mais malgré ces bouleversements, les peuples établis des deux côtés de la Méditerranée n’ont pas rompu leurs relations. Les Juifs continuent leurs conversations en arabe depuis la France avec leurs clients des souks. C’est rendu possible grâce au succès rapide du téléphone portable, d’internet, de la télévision par satellite, du transport aérien… qui rapprochent les gens séparés. Cinquante ans après elles retrouvent l’amitié qui ne les a jamais quittés…

12/2019

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Littérature française

Niger en transition 1960-1964. Souvenirs et rencontres

Jeune magistrat coopérant détaché au Niger de janvier 1960 à juin 1964, successivement à Zinder, Tahoua, Birni-n Konni, Niamey et surtout Maradi, l'auteur y a vécu la proclamation de l'indépendance (3 août 1960) et la nigérianisation progressive de l'administration territoriale, de la justice et de la gendarmerie, en même temps qu'il y commençait ses travaux de recherche historique à partir de la tradition orale en pays haoussa. Il livre ici ses observations sur les diverses étapes de cette transition à la fois tranquille et routinière, dans un pays immense, encore pauvre en cadres et rarement conscient des faiblesses de son nouveau statut. Dans ce livre volontairement placé à mi-chemin entre de purs mémoires personnels et l'analyse historique de ces quatre années de transition politique décisive, il raconte d'abord l'apprentissage de son métier sur le terrain et ses tâches quotidiennes de juge à la fois sédentaire et itinérant ; reprend une partie de ses notes de voyage et d'exploration à travers des paysages sahéliens qui souvent le fascinent ; évoque l'amitié profonde qui l'a lié, lui et sa famille, à certains Nigériens, modernes ou traditionnels, mais hors du commun ; esquisse, le cas échéant sans complaisance. plusieurs figures, pittoresques ou pénibles, de la colonisation finissante. Enfin, conscient des difficultés qui menacent à terme une indépendance fragile et paresseusement assumée, il évoque le retour en 1964 de convulsions politiques dans un pays dont la France avait, en septembre 1958, fait en sorte qu'il ne vote pas, comme la Guinée, " non " à la Communauté.

02/2007