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Jilali Hamham

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Tourisme étranger

Aurès, vivre la terre chaouie

Ce voyage dans les Aurès est une invitation à de passionnantes rencontres avec les hommes et les femmes qui, à travers ce qu'ils font, créent, aiment chantent prospectent ou rêvent, expriment leur passion pour leur mythique coin de terre. Par leur singularité, la richesse de leurs parcours et la curiosité que suscite leur secrète passion, les habitants des Aurès apportent une dimension à la fois authentique et contemporaine au milieu dans lequel ils vivent. Artistes, écrivains, collectionneurs, artisans, universitaires, danseuses, comédiens, homme de foi... tous et toutes, dans leur diversité, parlent ici avec émotion de leur région, de leurs familles, de leurs vies et de leurs projets. Ces inoubliables rencontres sont autant d'escales pour découvrir la terre chaouie, ses sites naturels, sa géographie tourmentée, ses itinéraires déroutants et son histoire séculaire, conjuguée à tous les temps de la résistance. Journaliste reporter, Nadia Bouseloua a fait des études de musicologie, et a travaillé pour plusieurs quotidiens algériens dont la Tribune et Le Matin. Né et grandi dans les Aurés, Azedine Guerfi est ingénieur de formation. Directeur Général des éditions Chihab, il en a été en 1989. Originaire du Nord de la France, Phillippe Thiriez, en Algérie depuis 1957, a vécu de 1976 à 1985 à Batna où il était professeur de lettres dans un lycée et chargé de la paroisse catholique de la ville. Il garde de fréquents contacts avec l'Algérie. Photographe, Kays Djilali a exposé à Alger, Casablanca, Bamako, Pékin... On retrouve ses photographies dans plusieurs ouvrages sur l'Algérie.

10/2011

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Littérature française

Dernières confessions d'un agent clandestin de la DGSE

Le premier se fait appeler Charles Boyer, mais seuls ses amis et sa famille connaissent sa véritable identité. C'est un agent de la " cellule alpha " du service action de la DGSE, de ceux que la France engage dans des opérations clandestines et que certains journalistes d'investigation surnomment " les tueurs de la République ". Le second se fait appeler Abou Djilali al Firansi. Avant de porter ce nom de guerre, ses amis et ses parents l'appelaient Jean. Radicalisé en prison, il a intégré à sa libération un réseau djihadiste avant de faire sa Hijra et devenir un émir de l'Etat islamique dans la zone de combat syro-irakienne. Soldat clandestin français ou combattant du califat, leurs destins de militaire ou de moudjahidine vont se croiser dans cet endroit que l'un appelle le " Cham " et l'autre une " killbox " en zone de guerre. Chacun son point de vue, chacun sa mission, chacun ses choix... Entre fiction et réalité, évitant les clichés, les anathèmes ou les amalgames faciles, ce récit poignant est particulièrement bien documenté. Il nous plonge au coeur de l'hyperviolence de la guerre clandestine menée par les services secrets français contre les cellules djihadistes internationales. En plein coeur des combats, c'est aussi le cri d'amour d'un soldat pour la femme et les enfants qu'il va probablement perdre. Véritable descente en apnée dans la Syrie en guerre, cet ouvrage déroule devant nos yeux, comme dans une expérience de réalité augmentée, l'envers du décor de la guerre contre le terrorisme.

04/2018

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Littérature étrangère

Le terroriste n° 20

Zahi al-Jibali est un Saoudien d'une trentaine d'années qui ressemble par ses origines et son éducation aux dix-neuf terroristes du I l Septembre - et qui aurait pu participer avec eux à l'attentat contre le World Trade Center de New York. Né dans un petit village du Assir, au Sud-Ouest du royaume, Zahi s'est installé dès son plus jeune âge, avec sa famille qui comptait onze personnes, dans la ville d'Abha. Malgré ses difficultés économiques quotidiennes, la famille était pleinement intégrée dans la vie communautaire, avec ses croyances ancestrales et ses aspirations collectives. A l'école secondaire, Zahi subit cependant l'influence d'un groupe religieux extrémiste et commence à se détacher de ses parents, qu'il considère désormais comme impis pour la simple raison qu'ils ne se refusent pas, quand ils en ont les moyens, les menus plaisirs de l'existence. Les ayant quittés, il est pris en charge par le groupe, qui lui inculque sa doctrine fondée sur le repli et le ressentiment - et sur la nécessité de mener une impitoyable guerre sainte pour convertir le monde entier à sa vision terrifiante de l'islam. Et c'est par miracle, à la faveur d'incidents imprévus et d'heureuses rencontres, qu'il finit par s'en échapper, faisant face avec courage aux menaces de mort et aux pires calomnies. Témoignage d'une brûlante actualité sur l'idéologie et la pratique des organisations jihadistes, Le Terroriste n° 20 est aussi le récit d'une rédemption par la lecture, l'écriture et l'amour.

01/2010

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Religion

Journal d'histoire du soufisme. Tome 7, Politique et confréries au Maghreb et en Afrique de l'Ouest

I. Politique et confréries au Maghreb et en Afrique de l'Ouest Partie 1 : Aux sources des usages politiques des confréries dans la longue durée : Rémi DEWIERE, La légitimité des sultans face à l'essor de l'islam confrérique au Sahel central (XVIe-XIXe siècles) Mohamed OUCHTAINE, Confrérisme et engagements politiques : Lhaj Lhusayn al-Ifrânî et la Tijâniyya dans l'Anti-Atlas Rachid AGROUR, Usage d'une langue berbère dans l'expansion de la Darqâwiyya au Maroc (de la fin du XIXe au début du XXe siècle) Jillali EL ADNANI, La confrérie Tijâniyya entre instrumentalisations et usages politiques Constant HAMES, La Tijâniyya "onze grains" de Shaykh Hamallah : les acteurs et les enjeux d'un conflit d'époque coloniale Partie 2 : Retour et renouveau confrériques au XXe siècle Thierry ZARCONE, Au sujet d'une iconographie d'Ahmad al-Tijânî : image de dévotion et hagiographie visuelle Rachida CHIH, Qu'est-ce qu'un renouveau confrérique ? Aux origines de la Qâdiriyya Bûdshîshiya dans le Maroc contemporain Jean-Louis TRIAUD, Libye. A la recherche de la confrérie perdue... Le retour de la mémoire sanûsî Lamine ISSAD, La confrérie Rahmâniyya en Petite-Kabylie : de "surveiller et punir" à surveiller et collaborer (1871-1962) Ariel PLANEIX, Le confrérisme contre l'Etat : histoire politique de la Yûsufiyya Mohammed Habib SAMRAKANDI, La Tijâniyya entre Sénégal et France : la figure de Cheikh Mansûr Barro II. MISCELLANEA Mehran AFSHARI, Soufis, héros et métiers en Iran : la guilde des généreux et bons bouchers Alexandre PAPAS et Muhammad TOUSEEF, L'histoire du soufisme à Multan (Pakistan) : nouvelles données

01/2019

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Guides étrangers

Un grand week-end à Marrakech. Edition 2021. Avec 1 Plan détachable

Tous les sites incontournables, les dernières tendances et nos expériences uniques pour vivre un très GRAND Week-End à Marrakech, avec en prime des excursions dans l'Atlas et dans le désert. Découvrez Marrakech sous tous les angles : - Des expériences uniques : goûter à la volupté dans un hammam du xvie s. , déclarer sa flamme à la lueur des bougies à la Sultana, scruter les étoiles dans le désert d'Agafay, voir le soleil se coucher sur les cimes enneigées de l'Atlas... . - Des activités 100 % marocaines : s'initier aux secrets de la cuisine marocaine, arpenter la palmeraie au rythme des dromadaires, créer son propre parfum au musée du Parfum... - Notre sélection de restos, bars et artisanat tendance pour s'immerger dans l'ambiance de la ville. - Les coups de coeur et les tops de notre auteure, passionnée par la ville : les meilleures tables marocaines, ses échoppes préférées dans le souk pour découvrir le plus bel artisanat, les plus beaux hammams, où déguster les meilleures pâtisseries... - Un plan détachable avec toutes les adresses localisées. Retrouvez-nous aussi sur Facebook, Instagram et Twitter ! www. facebook. com/GuidesUnGrandWeekend @ungrandweekend @UnGrandWeekEnd

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Maroc

Marrakech Guide Un Grand Week-end

Nouvelle formule et nouvelle couverture ! Tous les sites incontournables, les dernières tendances et nos expériences uniques pour vivre un très GRAND Week-End à Marrakech, avec en prime des excursions dans l'Atlas et le désert, et dans la verdoyante vallée de l'Ourika Dans cette nouvelle édition : - Des expériences uniques : goûter à la volupté dans un hammam du XVIe s. , fabriquer sa propre huile d'argan, faire le tour des remparts à vélo, scruter les étoiles dans le désert d'Agafay... - Des activités 100 % marocaines : s'initier aux secrets de la cuisine marocaine, arpenter la palmeraie au rythme des dromadaires, créer son propre parfum au musée du Parfum... - Notre sélection de restos et bistrots, de bars et sorties, d'hébergements, de boutiques tendance pour s'immerger dans l'ambiance de la ville. - Les coups de coeur et les " top " de notre auteure, qui a longtemps vécu au Maroc et y retourne régulièrement : les meilleures tables marocaines, ses échoppes préférées dans le souk pour découvrir le plus bel artisanat, les plus beaux hammams, les meilleures pâtisseries... - Et toujours : un plan détachable et des plans de quartier avec toutes les adresses localisées.

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Histoire de France

Les clés retrouvées. Une enfance juive à Constantine

Lorsque la mère de Benjamin Stora est décédée il y a quelques années, il a découvert, au fond du tiroir de sa table de nuit, les clés de leur appartement de Constantine, quitté en 1962. Ces clés retrouvées ont ouvert les portes de sa mémoire. Souvenirs de guerre : quand, en août 1955, des soldats installent une mitrailleuse dans la chambre du petit Stora pour tirer sur des Algériens qui s'enfuient, il a quatre ans et demi et ne comprend pas. Souvenirs heureux : la douceur du hammam au milieu des femmes, les départs à la plage en été, le cinéma du quartier où passaient les westerns américains, la saveur des plats et le bonheur des fêtes... Entre l'arabe de la mère et le français du père, la blonde institutrice et les rabbins de l'école talmudique, la clameur des rues juives et la modernité du quartier européen, se lisent les relations entre les différentes communautés, proches et séparées. Benjamin Stora a écrit là son livre le plus intime. A travers 1e regard d'un enfant devenu historien, il restitue avec émotion un monde perdu, celui des juifs d'Algérie, fous de la République et épris d'Orient.

11/2016

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Généralités

L'Algérie, il faut l'aimer. La saga d’un homme en blanc… sésame ouvre toi

La saga d'un homme en blanc, rapporte les longues marches effectuées sur des " routes " et " sentiers " de France, d'Algérie et de Navarre. En ce temps-là, une pléiade d'hommes et de femmes de France et d'Algérie ont révélé ensemble ou séparément face aux épreuves de leurs temps, des qualités d'hommes et de femmes d'exception... qu'elles s'appellent... Germaine Tillon qui rejoignit Jean Moulin au Panthéon, ou Maliha Hamidou dont le nom trône au Lycée principal de jeunes filles de la ville où enfants puis petits enfants viennent se ressourcer sans fin... Qu'ils s'appellent... Abdelkader Djilali ou Abderrahmane Sedjelmaci, qui m'ont fait entendre leur voix en ne chantant ni la Tosca ni Carmen. le professeur Paul Milliez décrit par le St Cyrien célèbre comme le héros de la médecine ou le professeur André Gouazé héros de tous les temps, grand défendeur de l'Ordre médical et de sa partition musicale, aux destinées desquelles il a présidé... ils m'ont permis d'écrire à leur sujet qu'ils avaient de la voix tantôt pour la qualité de leurs discours, tantôt par celle de leurs actes qui en ont ainsi tracé la Voie. Ce livre est un hommage à un futur lointain ou peut être proche. Ce futur tant espéré m'a accompagné tout au long de ses pages. Je n'en fais pas mystère et pour cause, dans le prologue vous en trouverez le gage. Le collège à 19 ans a vu naître en ce temps-là, chez chacun et chez chacune un jaillissement surprenant qui fut décrit longuement et qui se poursuit encore aujourd'hui.

09/2022

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Tunisie

Tunisie. Edition 2023-2024

Pays d'histoire façonné par les civilisations, pays de liberté et terres de contrastes, la Tunisie nous entraîne de magnifiques sites romains en médinas envoûtantes, via... le lieu de tournage de Star Wars pour se prendre pour un Jedi. Dans Le Routard Tunisie, mis à jour par nos spécialistes, vous trouverez : - Une première partie en couleurs pour découvrir le pays à l'aide de photos et de cartes illustrant les coups de coeur de nos auteurs ; - 3 itinéraires thématiques et géographiques, avec toutes les infos et astuces dont vous avez besoin pour réussir et profiter pleinement de votre voyage ; - Des activités (effectuer une plongée sur les tombants de Tabarka ou passer quelques heures au hammam), des visites (la médina de Tunis ou le site romain de Bulla Regia), à partager en famille, entre amis ou en solo ; - Plus de 40 cartes et un plan détachable avec toutes les bonnes adresses du Routard positionnées ; - Et, bien sûr, le meilleur de la destination et des pas de côté pour découvrir la Tunisie hors des sentiers battus... Merci à tous les Routards qui sont solidaires de nos convictions depuis 50 ans : liberté et indépendance d'esprit ; découverte et partage ; sincérité, tolérance et respect des autres.

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Tunisie

Tunisie. Edition 2021-2022

Pays d'histoire façonné par les civilisations, pays de liberté et terres de contrastes, la Tunisie nous entraîne de magnifiques sites romains en médinas envoûtantes, via... le lieu de tournage de Star Wars pour se prendre pour un Jedi. Dans Le Routard Tunisie, mis à jour par nos spécialistes, vous trouverez : une première partie en couleurs pour découvrir le pays à l'aide de photos et de cartes illustrant les coups de coeur de nos auteurs ; 3 itinéraires thématiques et géographiques, avec toutes les infos et astuces dont vous avez besoin pour réussir et profiter pleinement de votre voyage ; des activités (effectuer une plongée sur les tombants de Tabarka ou passer quelques heures au hammam), des visites (la médina de Tunis ou le site romain de Bulla Regia), à partager en famille, entre amis ou en solo ; plus de 40 cartes et un plan détachable avec toutes les bonnes adresses du Routard positionnées ; et, bien sûr, le meilleur de la destination et des pas de côté pour découvrir la Tunisie hors des sentiers battus... Merci à tous les Routards qui sont solidaires de nos convictions depuis bientôt 50 ans : liberté et indépendance d'esprit ; découverte et partage ; sincérité, tolérance et respect des autres.

04/2021

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Littérature française

Et pourtant, elle tourne

Constantine, 1986. A quinze ans, Latzari Luma a déjà vu du paysage. Chef d'escale dans une grande compagnie aérienne, son père entraîne sa famille sous de nouveaux cieux tous les trois ans - hier en Espagne, aujourd'hui en Algérie, demain là où le vent les portera. Dans la petite bulle des expatriés de Constantine, la vie des Luma est douce, légère, entre les week-ends à Tamanart, les après-midi au hammam, les pique-niques gourmands dans la pinède et les nombreuses fêtes où la communauté française s'amuse, s'enivre, s'ébat jusqu'à l'aube. Latzari est toujours la première à chanter, danser et rire. Pourtant, c'est une jeune fille coupée en deux : d'un côté, elle a le quotidien d'une adolescente, avec sa bande, ses histoires, sa musique ; de l'autre, elle protège le terrible secret qui la lie à son père depuis sa plus tendre enfance. Or la bulle constantinoise est sur le point d'éclater. Alors que le fondamentalisme s'insinue dans la vie de la population algérienne, que la menace se rapproche chaque jour, Latzari comprend qu'il lui faut se sauver de ce père prédateur. Quoi qu'elle décide, le monde qu'elle a connu est sur le point de disparaître. A elle de ne pas disparaître avec lui...

06/2022

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Sociologie

Une année à Clichy. La ville qui rêvait qu'on l'oublie

"A l'aube du dixième anniversaire des "émeutes", nous décidons de passer une année à Clichy-sous-Bois. De raconter cette ville, ses habitants. D'arpenter ses rues, les allées de sa forêt, de grimper en haut de ses tours aux ascenseurs figés, squatter les banquettes du McDo, traîner du côté des terrains de sport, du hammam, des mosquées, de l'atelier tricot et de la guinguette des pêcheurs. Toutes deux avons grandi dans le 93, un territoire que nous aimons, trop souvent mal raconté, "sensationnalisé". C'est donc d'ici, en ce beau mais si triste matin d'octobre 2014, où le souvenir de deux adolescents morts pour rien habite les esprits d'une poignée de gens rassemblés devant un collège de Seine-Saint-Denis, que notre drôle d'attelage va se mettre en route. Trentenaires et journalistes, là s'arrêtent nos ressemblances ; pour le reste nous voici, la brune née à Téhéran, fille d'opposants au régime du Shah, qui a grandi à Rosny-sous-Bois, et la blonde au patronyme ne suscitant guère les contrôles d'identité, élevée dans une famille de la bourgeoisie moyenne à Pavillons-sous-Bois. Nous ne savons pas où cette année à Clichy va nous mener. Tout ce que nous savons, c'est que nous avons envie d'y aller. Ensemble."

10/2015

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Couple, famille

Le Kama-Sutra arabe. Deux mille ans de littérature érotique en Orient

Le Kama-sutra arabe, deux mille ans de littérature érotique en Orient est le fruit d'une longue tradition portant sur le désir, l'érotisme et la sexualité. Ce livre de sagesse millénaire, de méditation et de détente est un merveilleux voyage dans la culture arabo-persane. Conçu comme un manuel de savoir-vivre amoureux et d'éducation sexuelle pour les jeunes, il regroupe une variété d'œuvres littéraires et de poèmes portant sur le bien-jouir et la copulation. En célébrant les fastes de la chair, Malek Chebel, grand érudit de l'Islam, nous dévoile un monde fascinant dans lequel s'entrecroisent des amants célèbres déchirés par de passions contrariées - bien avant Roméo et Juliette-, des couples comblés de volupté, ainsi que diverses spécialités érotiques encore tenues au secret. Il nous révèle surtout les mystères du harem et du hammam, les règles du massage, les douze inflexions de la beauté parfaite chez la femme et le secret des aphrodisiaques orientaux (la formule O). Certains textes étant traduits ici pour la première fois, le Kama-sutra arabe, qui tient autant de L'art d'aimer d'Ovide ou de De l'amour de Stendhal que du Kama-sutra indien, est d'abord un hymne à l'amour sous toutes ses formes, exploré, sans complexe ni tabou. Les Houris aux yeux de biches nous feront longtemps rêver...

05/2006

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Littérature française

Vade retro

" Hassan jette le journal de son père sur la table, claque le frigidaire et, fermement décidé, monte les marches. La porte de la chambre est entrouverte. De l'entrée, il aperçoit le drap qui, sur le lit immense, voile une forme extraordinaire, diabolique sculpture. Il dégage le tissu. Son père est nu. Nu dans les bras de Jean, nu lui aussi. En chien de fusil, encastré presque, Kébir retient dans ses mains les mains de son amant. Sa tête inclinée touche l'épaule de Jean. Hassan regarde le sexe de son père. Il n'a jamais vu le sexe d'un autre homme. Même pas au hammam où la pudeur est de mise. Il s'assoit. La fureur, née dans l'instant, s'apaise. Il n'y a devant lui que deux hommes puissants, liés par des sentiments puissants, qui se sont rejoints dans la mort. " Plus qu'une suite ou un complément, Vade retro compose avec Indécente mémoire, le précédent roman de Paul Vecchiali, un diptyque littéraire. Il revient sur les dix années d'amour entre Kébir et Jean et nous donne à comprendre le cheminement de pensée d'un musulman convaincu face aux confessions volontiers provocatrices d'un père haï. Chaud et romantique, Vade retro souligne avec une vraie pudeur - qui n'est pas celle du sexe - certains aspects du brassage des cultures, de la liberté sexuelle et de l'amour vieillissant.

10/2004

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Architecture

Le centre aquatique des Bertisettes

Le Centre Aquatique des Bertisettes (CAB) imaginé par l'Atelier Po & Po vient en réponse aux nécessités croissantes de la commune de Viroflay et apparait en totale adéquation avec la demande des familles, des sportifs et des groupes scolaires. C'est un espace accueillant ouvert à un large public souhaitant retrouver l'univers des confrontations sportives par le biais d'un bassin de compétitions et de ses plages en gradins. Les usagers du CAB profitent ainsi d'une grande surface pour se baigner qui comprend un bassin de compétition de six couloirs, un bassin d'apprentissage de quatre couloirs équipé d'un système à double goulottes (permettant de faire varier la profondeur du bassin selon le type d'utilisateur), un bassin de loisirs comprenant une partie récréative (banquette bouillonnante, cols de cygne, jets massants, plaques à bulles, buse de nage à contre-courant) et une lagune de jeux pour enfants. Le premier étage du centre a été consacré au bien être. Un espace balnéo-détente composé de trois saunas saunas et d'un hammam, en plus d'un espace douches massantes et sensorielles y prend place. Pour les beaux jours, sont également à disposition un espace de repos, une terrasse solarium et un jardin zen offrant des vues sur la forêt de Meudon. Le nouveau Centre Aquatique des Bertisettes devient un élément fédérateur urbain et s'inscrivant dans une volonté de valorisation de son quartier.

04/2023

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Ethnologie

Penser le corps au Maghreb

Ce livre traite du corps socialisé, que l'on habite et qui vous habite. Le corps que l'on regarde, que l'on danse, que l'on promène, que l'on photographie. que l'on écrit, que l'on touche, que l'on domine. Le corps vécu y est décrit dans ses expressions quotidiennes : selon la doctrine musulmane et les proverbes ou dictons populaires, à travers le culte du Saint et la spiritualité du Cheikh, par la transe et la communication avec l'au-delà, dans la déambulation de l'espace public, au hammam comme lieu de parole et d'expression du plaisir corporel, sous le hijab et le corps voilé et stratégiquement protégé du regard de l'homme. Le corps dominé est évoqué lors des illégitimes flâneries de femmes dans la rue. Mais c'est aussi le corps violenté. Violence symbolique par l'assignation d'une identité sociale au corps biologique. Violence physique du contrôle familial de la virginité, de l'excision et de l'amputation du désir, de la sexualité annexée et du corps féminin stigmatisé par le corps masculin. Le corps représenté est traité au prisme des arts qui en proposent une lecture critique et sublimée, voire transgressive : la danse contemporaine comme rejet des codes identitaires nationaux, la photographie comme témoin des transformations du corps social colonisé et des patrimoines à réhabiliter, le cinéma comme mise en images du corps intériorisé, la littérature et la poésie comme expressions du corps transfiguré. Puisant ses exemples dans des sociétés du Maghreb (Mauritanie, Maroc, Algérie, Tunisie), cet ouvrage s'interroge particulièrement sur la rencontre et sur la cohabitation souvent inégalitaires entre les corps masculin et féminin.

09/2012

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Littérature étrangère

Automobile Club d'Egypte

En cette fin des années 1940, sous les pales des ventilateurs de l'Automobile Club du Caire, l'Egypte des pachas et des monarques flirte avec aristocrates et diplomates de tout poil, pour peu qu'ils soient européens. Régulièrement, Sa Majesté le roi honore de son éminente présence la table de poker. Extravagance, magnificence et décadence qui s'arrêtent aux portes des salons lambrissés. Dans les communs, une armada de serveurs et d'employés venus de Haute-Egypte et de Nubie s'escriment à satisfaire les exigences de l'inflexible El-Kwo, le chambellan du roi. L'esclave du monarque est aussi le chef suprême des employés de tous les palais royaux, qui régente dans ses moindres détails leur misérable existence et se délecte à professer l'art de la soumission. Parmi ses "sujets" : Abdelaziz Hamam, descendant d'une puissante famille ruinée, venu au Caire dans l'espoir d'assurer l'éducation de sa progéniture. A suivre les chemins contrastés qu'empruntent ses enfants, on découvre les derniers soubresauts de l'Egypte pré-nassérienne : morgue des classes dominantes, dénuement extrême des laissés-pour-compte, éveil du sentiment nationaliste. De toute part l'édifice se lézarde, et dans le microcosme de l'Automobile Club, où le visage noir charbon d'un domestique ajoute une touche d'élégance au décorum, frémissent les temps futurs et l'explosion révolutionnaire qui va embraser le pays. Engagé et humaniste comme jamais, Alaa El Aswany renoue ici avec les récits populaires et hauts en couleur de l'irrésistible Immeuble Yacoubian et désigne inlassablement la seule voie juste pour son pays : une démocratie égyptienne à construire.

02/2014

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Arbitrage

Les Cahiers de l'Arbitrage N° 2/2022

Editorial par Charles Kaplan et Charles Nairac I. Doctrine - Colloque : Arbitrage et droit public / Articles - Conference : Arbitration and Public Law Recours à l'arbitrage par les personnes publiques - L'influence du Ministre-juge dans l'interdiction pour les personnes publiques de recourir à l'arbitrage, par Marie-France Benard - Résistances du Conseil d'Etat à l'arbitrage. Plongée dans l'histoire d'un antagonisme, par Amina Hassani - La commodité du soubassement conventionnel de l'arbitrage, par Maxence Chambon Régime de l'arbitrage - Le régime juridique de l'instance arbitrale en matière administrative, par Cédric Meurant - Le juge administratif d'appui à la procédure arbitrale, par Mehdi Lahouazi - Transparence administrative et confidentialité des procédures d'arbitrage : quel équilibre ? , par Loubna Belrhali-Debeaudoin - L'objectif de transparence à travers la publication des sentences, par Guillaume Aréou - La loi applicable au fond, par Filali Osman - L'arbitre et les règles impératives du droit des contrats administratifs français, par Lilian Larribere Contrôle des sentences - Contrôle des sentences arbitrales par le juge administratif, par Denis Mouralis - Le respect des règles relatives à la propriété publique. Carcan ou garde-fou ? , par Hugo Devillers - La mise en oeuvre du droit public étranger par le juge judiciaire français, par Malik Laazouzi - Le contrôle étatique des sentences arbitrales rendues à propos de contrats administratifs internationaux en droit comparé, par Mamadou Gacko Arbitrage et droit de l'Union européenne - L'arbitrage d'investissement à l'épreuve de l'autonomie du droit de l'Union européenne, par Philippe Coleman - Arbitrage et question préjudicielle, par Jérémy Jourdan-Marques Table ronde - L'arbitrage en droit public, par Irina Guerif Rapport de conclusion du colloque, par Malik Laazouzi II. Commentaires de jurisprudence / Case Law Sous la direction de Christophe Seraglini - L'irruption du financement terroriste en arbitrage commercial international, par Alexandre Reynaud et Martin Pradel - La violation de l'ordre public comme fondement d'annulation d'une sentence pour défaut d'indépendance et d'impartialité d'un arbitre, par Marc Henry III. Panorama international de jurisprudence / Panorama of World Case Law Sous la direction de Louis Degos et Michael Polkinghorne - France, partie I [Arbitrage interne et international], par Priscille Pedone et Bertrand Robert - France, partie II [Règlements amiables], par Priscille Pedone et Bertrand Robert IV. Brèves - Conférences - Bibliographies / In Brief - Conferences - Books Sous la direction de Priscille Pedone - Compte rendu d'ouvrage, par Pedro Arcoverde

08/2022

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Littérature française

Iran, ma déchirure

"Souvent le hammam n'est pas chaud quand j'arrive. Après l'avoir mis en chauffe, je patiente en allant chercher dans l'eau du jacuzzi les caresses que nulle ne me prodigue plus. Aujourd'hui, la vasque est déjà occupée par trois trentenaires que j'identifie comme étant Iraniens en reconnaissant quelques mots de persan dans leurs conversations. Après quelques minutes de discrète observation mutuelle, ils m'interpellent. "Are you German ? " . Je me demande bien ce qui a pu leur laisser penser que je pouvais être allemand avec mon mètre soixante-dix et mes cheveux bruns (enfin ceux qui ne sont pas blancs ! ). Dès que je les ai éclairés sur qui je suis - je suis Français, je viens en Iran pour travailler, je ne connais pas encore bien le pays - ils me demandent "do you like Iran ? ". A leurs regards qui plongent dans mes yeux, à leur immobilisme soudain, je sens combien la réponse à cette question est importante pour eux. Je n'ai pas d'efforts à faire pour les rassurer. Je ne sais encore rien de la beauté du pays mais je suis sûr qu'ils lisent sur mon visage la sincérité de mes mots quand je leur dis combien je suis déjà enchanté par la montagne, par la façon dont les habitants de Téhéran en ont fait leur terrain de jeu, de pique-nique, voire occasionnellement de camping. Combien mes compagnons d'expatriation et moi sommes impressionnés par la gentillesse des Iraniens à notre endroit, s'assurant constamment que nous ne sommes pas dans l'embarras et nous aidant spontanément dans le cas contraire. "Do you like Iran ? " Je découvrirai plus tard que cette question est récurrente chez les jeunes Iraniens, et qu'elle dépasse les considérations architecturales et folkloriques. C'est une vraie interrogation existentielle. Cette jeunesse a le sentiment d'être méprisée et rejetée par le monde entier. Ont-ils tort ? Plus que tout ils ne veulent pas être assimilés aux ayatollahs qui les gouvernent et ils sont révulsés par l'idée qu'on puisse les prendre pour des terroristes".

03/2023

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Littérature française

Jerada, ce lieu

Jerada est une ville minière située dans le Maroc oriental, à 60 km au sud de la wilaya d'Oujda, près de la frontière algérienne. La région a hérité des charbonnages d'un patrimoine d'une valeur inestimable. La ville elle-même est témoin d'une histoire industrielle et sociale particulière qui remonte au protectorat français. Au début des années 1950, Jerada était divisée en quatre parties distinctes : la cité européenne, le quartier des ingénieurs, la cité des agents ou "cité des évolués" (chefs porions, contremaîtres, ingénieurs assimilés...) et le village ou "cité marocaine" , celle des ouvriers et des mineurs. Jerada est composée de petites maisons cubiques et uniformes, alignées le long des rues tracées au cordeau. Selon qu'ils étaient mariés ou célibataires, zoufria , les ouvriers logeaient dans la zone qui correspondait à leur statut familial. Les mineurs et les ouvriers marocains venaient de différentes régions du pays. A la jonction des quatre zones est fondée la "cité indigène" à côté des bâtiments des Affaires indigènes ou zai et des Kissaria, des galeries dans lesquelles s'organisait l'espace commercial. Les Européens - encadrement et maîtrise - habitaient une résidence à part, avec ses pavillons et ses immeubles aux toits à doubles pentes en tuiles rouges rappelant l'architecture et l'urbanisme des villages européens. Cette juxtaposition des quartiers renforçait leurs caractères différenciés, ce qui en faisait des villes dans la ville. En 2000 la mine fut fermée et la cité ouvrière entièrement démolie. Frappée par la crise Jerada s'est peu à peu vidée de sa population (environ 60. 000 habitants). Parmi ceux qui n'ont pu quitter la ville, beaucoup sont astreints à des pratiques dangereuses de survie comme l'exploitation clandestine du charbon. A travers ce récit, Abdelkader Benhar décline l'importance de cette cité minière particulière par une ballade en son coeur et en son histoire : Hassi Blal, la Maison des mineurs, le Cercle des ingénieurs, le hammam, le four de Moussa, le cinéma... comme il s'interroge sur les conséquences de la fermeture de sa mine. Jerada, ce lieu est une mine d'information importante pour ses enfants, tous ceux qui ont vécu et travaillé dans cette cité, et tous ceux qui s'intéressent à ce patrimoine et plus généralement au Maroc. Ouahib Mortada (traducteur)

09/2017

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Photographie

Mirages d'Orient, grenades & figues de Barbarie. Chassé-croisé en Méditerranée

Alors que, depuis le début de l'année 2011, les pays arabes qui entourent le Sud-Est de la Méditerranée ne cessent de nous surprendre par leur héroïsme et une dignité retrouvée, la Collection Lambert propose une exposition faisant l'apologie du voyage dans ces pays fascinants. Ils le sont tant par la richesse de leur culture que par une histoire bien plus ancestrale que la nôtre, par la beauté des êtres, et par ce courage dont ces peuples fiers font preuve aujourd'hui. Cette fascination n'est pas récente. Le monde arabe était auparavant décrit aux Occidentaux par des écrivains et des artistes qui accomplissaient des voyages longs et éprouvants. La France a toujours eu le goût de l'exotisme, d'une attirance pour la culture de l'Autre, cet étranger oriental ou arabe qui, lui-même, pendant des siècles, a cultivé le fait de recevoir le voyageur comme un art de vivre à part entière avec un raffinement poussé à son paroxysme. Nos plus grands écrivains en ont rêvé - Chateaubriand, Nerval, Flaubert, Lamartine ou, plus proche de nous, Pierre Loti... -, tout comme nos plus grands artistes, de Delacroix à Matisse. L'exposition s'organisera autour de quatre sections restituant les différentes images de l'Orient, qui se télescoperont tel un kaléidoscope de visions fantasmées ou réelles. Des collections jamais montrées au public seront associées à des oeuvres plus connues. Ainsi, le fonds de l'Association des amis de Pierre Loti présentera des documents inédits de cet écrivain : portraits, peintures et photographies... Une collection privée provenant de Gadagne fera découvrir des objets rares et précieux : bijoux, ustensiles, livres enluminés... À travers des oeuvres de maîtres du XIXe siècle et du début du XXe siècle, on comprendra comment est né cet orientalisme, mouvement aux répercussions si denses dans l'art de vivre en Europe. Des oeuvres sur papier de Delacroix et de Matisse confirmeront l'influence de la Méditerranée. Un lit turc de harem du début du XIXe siècle, entouré de peintures de la fin du XIXe siècle de femmes au bain et accompagné d'un magnifique film tourné dans un hammam par l'artiste anglaise Tacita Dean, donnera une ambiance de langueur. Plus loin, dans un univers plus viril, des photographies de Nan Goldin présentant son amant égyptien, Jabelawe, côtoieront des clichés chez un coiffeur turc de l'Italien Maloberti et des images anciennes d'un quotidien oublié où la tolérance était encore de mise. Dans une section plus contemporaine, les oeuvres engagées de Mona Hatoun, originaire du Liban, se confronteront aux images implacables de l'Iranienne Shirin Neshat, toutes deux féministes engagées et révolutionnaires avant l'heure. Enfin, à côté des vidéos de Douglas Gordon tournées aux portes de Marrakech avec des charmeurs de serpents et de scorpions, deux oeuvres teintées d'espoir et d'optimisme irradieront cette exposition : une installation vidéo de Charles Sandison où des milliers de mots calligraphiés en arabe se transforment en mains qui s'unissent à jamais, alors qu'Idriss Khan a photographié sur une même plaque argentique toutes les pages du Coran. Ces pages se superposent en traçant une immense partition sublime où, dans ce feuilleté visuel, on ne devine plus que la beauté des mots divins insufflés à jamais par le Prophète.

12/2012