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James Henry Rubin

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Littérature anglo-saxonne

Nouvelles complètes. Tome 1, 1864-1876

Bien au-delà des années dites « d'apprentissage », Henry James (1843-1916), romancier prolixe, trouva dans la forme courte un champ d'expérimentation privilégié. Il lui arrivera même de se la donner pour modèle : « Écrire comme si, à n'importe lequel de ses stades, mon récit devait être une nouvelle. Seul moyen d'avancer et de tout inclure. » En effet, s'il ne cesse de succomber avec délices à la tentation de développer, l'exigence de brièveté répond à un idéal de maîtrise indissociable pour lui de la création littéraire, de sorte que chaque nouvelle tentative vient ressusciter le rêve d'un « triomphe de concision vigoureuse et vivante », d'un « pouls ou rythme très bref », d'« un petit joyau à la forme éclatante, rapide, vive ». Au-delà de la forme, les cent douze nouvelles de James, d'ailleurs plus ou moins brèves, répondent à un même souci : « Dépeindre la vie des gens n'est rien, tant que l'on n'a pas décrit leurs perceptions ». D'incise en parenthèse, d'emboîtements en bifurcations, d'hypothèse en analogie, leur lecteur s'engage dans les méandres de la conscience et du texte, guidé par un art où, selon Maurice Blanchot, « tout est mouvement, effort de découverte et d'investigation, plis, replis, sinuosité, réserve, art qui ne déchiffre pas mais est le chiffre de l'indéchiffrable ».

11/2003

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Littérature anglo-saxonne

Reverberator

" "Reverberator" appartient à une des époques les plus fertiles de James, 1887-1888. Il prend pour cible un clan aristocratique français, "un vieux cercle légitimiste claquemuré" pour reprendre ses termes. Les Américains à Paris ici dépeints, des innocents naïfs, sont un père et ses deux filles, dont l'une, Francie, charmante, est courtisée par Gaston Probert, américain d'origine, mais dominé par les brillantes alliances familiales avec les comtesses de Cliché, de Brécourt, de Douves, qui désapprouvent son coup de foudre et son mariage futur. Rien de moins rose, à vrai dire, que ce livre féroce pour les liens familiaux. A cette peinture satirique s'ajoute le dégoût de James pour un certain journalisme de pacotille. La double rage qui explose dans ce récit contre la méchanceté d'un clan et contre un certain journalisme est trop virulente pour n'avoir pas, chez l'auteur, des racines profondes. "

01/2003

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Littérature anglo-saxonne

L'espèce particulière. Et autres nouvelles

Une jeune Américaine trop patriote se donne la mort parce que son mari anglais a écrit un livre violemment hostile aux Etats-Unis. Un poète parisien doit rompre avec sa fiancée germanophobe pour écrire un opéra en collaboration avec un musicien allemand qui le fascine. Un riche oisif américain s'affiche, mais sans plus, avec une femme légère afin que le scandale contraigne sa virago d'épouse à divorcer. Un peintre et une romancière entre deux âges s'évitent pour se cacher l'un à l'autre le déclin de leur carrière, et leur " bluff" mutuel les aveugle sur leur amour réciproque. Une Anglaise dévoreuse de romans français leur reproche de toujours traiter des aventures de " mauvaises femmes ", et son intrigue à elle est l'amour idéal qu'elle croit garder secret dans son cœur. Tous ces subtils héros et héroïnes sont de "l'espèce particulière " des personnages de Henry James, pour qui les véritables aventures sont celles de la conscience humaine. Ces cinq nouvelles sont inédites en français.

04/1999

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Littérature anglo-saxonne

LE TOUR D'ECROU. Edition bilingue avec dossier

" C'est une pièce de pure et simple ingéniosité, de froid calcul artistique, une amusette pour attraper ceux qui ne sont pas faciles à attraper, les blasés, les désillusionnés, les pointilleux (piéger les naïfs n'étant jamais que d'une "drôlerie" assez restreinte). [ ... ] En fait, si la valeur artistique d'une pareille expérience se mesure aux échos intellectuels qu'elle peut encore, longtemps après, éveiller, le verdict est alors favorable à cette solide petite fantaisie - qui me semble traîner aujourd'hui derrière elle une foule de commentaires. " Henry James, préface à l'édition de New York.

04/1999

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Littérature anglo-saxonne

La Princesse Casamassima

Londres, années 1870-1880. Hyacinth Robinson, jeune typographe engagé dans les milieux anarchistes, rencontre un soir au théâtre la belle princesse Casamassima, une aristocrate qui s'efforce de tourner le dos à son milieu d'origine, vit séparée de son mari et fréquente désormais les radicaux. Il en tombe amoureux, malgré son engagement envers son amie d'enfance. Au même moment, il se retrouve impliqué dans un complot terroriste. Séduit par la découverte d'un univers où richesse, art et beauté semblent se conjuguer, va-t-il se consacrer à son amour pour la princesse ? Ou se résoudre à commettre l'assassinat politique auquel il s'est engagé ? Paru en 1886, voici le grand roman politique de Henry James : à la manière des naturalistes français, le romancier se plonge dans l'étude des milieux déshérités et des différentes idéologies sociales de son temps, afin de voir ce qui se trame "sous la vaste surface de la suffisance bourgeoise" . A la fois idéaliste et indécis, tiraillé entre ses origines, ses convictions et son amour, Hyacinth tente de s'inventer un destin. Il avance obstinément au fond d'une impasse... une arme à la main.

02/2020

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Lectures bilingues

Les papiers d'Aspern : The Aspern papers

Venise à la fin du XIXe siècle. Un critique littéraire américain, prêt à tout pour mettre la main sur des papiers personnels inédits du grand poète romantique Jeffrey Aspern, son compatriote, s'introduit comme locataire chez Juliana Bordereau, qui fut soixante ans plus tôt la muse et l'amante de l'écrivain. La vieille dame, qui vit recluse avec sa nièce, Tita, résiste obstinément aux manœuvres du narrateur : l'argent, la galanterie, l'effraction, tout échoue. Lorsqu'elle meurt enfin, c'est à Tita que reviennent les papiers tant désirés. Le héros acceptera-t-il le prix très particulier qu'elle lui en demande ? La splendeur d'un été sur la lagune, le pittoresque d'un palais en ruine où refleurit un jardin oublié, la passion qu'on peut vouer à l'œuvre d'un poète, la renaissance trop tardive d'une vieille petite fille devenue toute-puissante, sa vengeance, telles sont les séductions visibles de ce classique de Henry James. Sous la brillante surface, les dialogues contenus, se dessine aussi une réflexion ambiguë sur l'écriture, se cache un piège où chaque lecteur découvrira son propre reflet.

11/2002

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Littérature anglo-saxonne

Les deux visages

Dans ce recueil de nouvelles écrites entre 1884 et 1910, Henry James n'en finit pas d'explorer les profondeurs de la psychologie humaine. Obsédé par les rapports invisibles qui unissent les êtres, il met au jour, inlassablement, les manipulations et les cruautés que ces derniers exercent les uns sur les autres. Parents étouffants dans L'Auteur de "Beltraffio" , mépris conduisant à l'exclusion dans Le Château de Fordham comme dans Les Deux Visages, rumeur impitoyable ravageant deux veuves dans L'Humiliation des Northmore : partout, les tensions semblent aboutir à la destruction. Mais des deux visages, celui des apparences et celui de la vérité, c'est le second que dévoile le style ample d'un auteur pour qui l'oeuvre d'art est la seule échappatoire possible, et qui paraît avoir "vécu, aimé, maudit, pataugé, joui, souffert, et, avec l'appétit d'un géant, avoir avalé l'ensemble" (Virginia Woolf).

06/2011

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Littérature anglo-saxonne

Un portrait de femme et autres romans

"Lire Mr. James", disait l'un de ses contemporains, "c'est faire l'expérience d'un plaisir spirituel léger et continu. C'est être intellectuellement émoustillé". James avait renié sa première tentative romanesque, Le Regard aux aguets, qui date de 1871. Mais quelques années lui suffirent pour devenir un maître. Les quatre ouvrages réunis dans ce volume donnent la pleine mesure de cet accomplissement. "L'éblouissante agilité mentale" de James transparaît dès Roderick Hudson (1875), qui relève déjà du "thème international". Tout en se dégageant de "la grande ombre de Balzac", l'histoire tragique de la chute de Hudson, sculpteur américain emmené à Rome par un mécène devenu son ami, doit encore beaucoup au mode allégorique dont Hawthorne avait fait sa marque de fabrique. Trois ans plus tard, Les Européens plonge le lecteur dans une comédie humaine aiguisée par le tranchant de l'ironie. Toujours sous le signe des échanges transatlantiques, mais en un mouvement inverse à celui du "Grand Tour", deux Américains européanisés regagnent leur pays d'origine pour nouer des liens (intéressés) avec leurs cousins de Nouvelle-Angleterre. Dans cette pastorale ironique, le choc des cultures entre la séduisante baronne Münster, son frère artiste et bohème, et leurs parents puritains donne lieu à des scènes où l'humour le dispute au sérieux. Les romans de James ne cessent de poser de manière complexe et ambiguë la question des rapports entre Europe et Amérique. Le thème international est au second plan dans Washington Square (1880) dont l'action se déroule majoritairement à New York, et qui offre déjà un portrait de femme paradoxal et poignant, celui d'une héroïne à l'avenir brisé par les atermoiements d'un chasseur de dot et la lucidité cruelle d'un père déterminé à l'en protéger. Mais l'exploration des parcours transatlantiques reprend avec Un portrait de femme (1881). Farouchement attachée à son indépendance, Isabel Archer quitte les Etats-Unis et fait son éducation sentimentale en Angleterre, puis en Italie. Lorsqu'il aborde ce roman, qui sera plus ample que les précédents, James a assimilé les leçons de Jane Austen, Balzac, George Eliot, Hawthorne ou Tourgueniev. Salué à sa parution comme un chef-d'oeuvre, le livre déconcerta pourtant. Peu de critiques mesurèrent la complexité de ce "monument littéraire" érigé autour de la figure d'une "jeune fille affrontant sa destinée" - architecture où l'entrecroisement des points de vue, le réseau des images et les modulations de la voix cernent au plus près le véritable sujet : le déploiement secret d'une conscience née de l'expérience même du désastre, de l'erreur et du malheur. Chez James, les héroïnes éprises de liberté payent toujours leurs illusions au prix fort - celui du renoncement et de la douleur.

02/2016

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Littérature anglo-saxonne

Le siège de Londres et autres nouvelles

Voici trois longues nouvelles de Henry James datant de la première période majeure, dite «internationale», qui correspond à l'installation définitive de l'auteur à Londres. Le Siège de Londres (1883) met en scène une aventurière américaine originaire de Californie, qui fortune faite grâce à ses nombreux divorces, part à la chasse au mari dans les hautes sociétés européennes. Madame de Mauves (1874) raconte l'histoire d'un mariage mal assorti entre une Américaine vertueuse, Euphémia de Mauves et un aristocrate parisien dépravé. Lady Barberina (1884) campe un autre couple, celui de Jackson Lemon, un riche médecin américain marié à l'aristocrate et très britannique lady Barberina Clement qui à New York s'ennuie à mourir. Là encore, Henry James excelle à peintre les minauderies de la société américaine et la férocité de l'aristocratie anglaise qui éduque les jeunes filles comme on dresse les purs-sangs. Pour les vendre.

01/2016

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Littérature anglo-saxonne

Les papiers d'Aspern

"Elle pourrait mourir la semaine prochaine, elle pourrait mourir demain : alors je pourrais m'emparer de ses papiers." Critique sans scrupules, le Narrateur découvre que Juliana Bordereau, ancienne maîtresse du poète Jeffrey Aspern, vit recluse avec sa nièce Tita dans un palais vénitien délabré. Certain qu'elle a conservé des papiers intimes de son amant décédé soixante ans plus tôt, il invente, afin de s'en emparer, un stratagème meurtrier qui se retournera contre lui.

08/2018

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Littérature anglo-saxonne

Les papiers de Jeffrey Aspern

Critique littéraire passionné, le narrateur est prêt à tout pour s'emparer de mystérieuses lettres que le célèbre poète américain Jeffrey Aspern aurait laissées à sa maîtresse, Juliana Bordereau. Se faisant passer pour un écrivain épris de nature qui serait tombé amoureux de leur petit jardin abandonné, il parvient à s'immiscer dans le palazzo vénitien décati où vivent la vieille demoiselle et sa nièce, Miss Tina. Une fois dans la place, il saura bien trouver un moyen de mettre la main sur ces précieux papiers...

02/1999

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Littérature anglo-saxonne

Nouvelles complètes. Tome 3, 1888-1898

Bien au-delà des années dites "d'apprentissage", Henry James (1843-1916), romancier prolixe, trouva dans la forme courte un champ d'expérimentation privilégié. Il lui arrivera même de se la donner pour modèle : "Ecrire comme si, à n'importe lequel de ses stades, mon récit devait être une nouvelle. Seul moyen d'avancer et de tout inclure". En effet, s'il ne cesse de succomber avec délices à la tentation de développer, l'exigence de brièveté répond à un idéal de maîtrise indissociable pour lui de la création littéraire, de sorte que chaque nouvelle tentative vient ressusciter le rêve d'un "triomphe de concision vigoureuse et vivante", d'un "pouls ou rythme très bref", d'"un petit joyau à la forme éclatante, rapide, vive". Au-delà de la forme, les cent douze nouvelles de James, d'ailleurs plus ou moins brèves, répondent à un même souci : "Dépeindre la vie des gens n'est rien, tant que l'on n'a pas décrit leurs perceptions". D'incise en parenthèse, d'emboîtements en bifurcations, d'hypothèse en analogie, leur lecteur s'engage dans les méandres de la conscience et du texte, guidé par un art où, selon Maurice Blanchot, "tout est mouvement, effort de découverte et d'investigation, plis, replis, sinuosité, réserve, art qui ne déchiffre pas mais est le chiffre de l'indéchiffrable".

09/2011

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Littérature anglo-saxonne

Nouvelles complètes. Coffret en 2 volumes (1864-1888)

Bien au-delà des années dites «d'apprentissage», Henry James (1843-1916), romancier prolixe, trouva dans la forme courte un champ d'expérimentation privilégié. Il lui arrivera même de se la donner pour modèle : «Écrire comme si, à n'importe lequel de ses stades, mon récit devait être une nouvelle. Seul moyen d'avancer et de tout inclure.» En effet, s'il ne cesse de succomber avec délices à la tentation de développer, l'exigence de brièveté répond à un idéal de maîtrise indissociable pour lui de la création littéraire, de sorte que chaque nouvelle tentative vient ressusciter le rêve d'un «triomphe de concision vigoureuse et vivante», d'un «pouls ou rythme très bref», d'«un petit joyau à la forme éclatante, rapide, vive». Au-delà de la forme, les cent douze nouvelles de James, d'ailleurs plus ou moins brèves, répondent à un même souci : «Dépeindre la vie des gens n'est rien, tant que l'on n'a pas décrit leurs perceptions». D'incise en parenthèse, d'emboîtements en bifurcations, d'hypothèse en analogie, leur lecteur s'engage dans les méandres de la conscience et du texte, guidé par un art où, selon Maurice Blanchot, «tout est mouvement, effort de découverte et d'investigation, plis, replis, sinuosité, réserve, art qui ne déchiffre pas mais est le chiffre de l'indéchiffrable».

11/2003

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Thèmes photo

Londres

"Ce n'est qu'à Londres que vous pouvez faire une promenade véritablement champêtre de Notting Hill à Whitehall. Vous pouvez parcourir cette immense distance sur une diagonale des plus complètes, sur un beau gazon moelleux, accompagné du chant des oiseaux, du bêlement des agneaux, de l'ondulation des étangs, du bruissement d'arbres admirables."

04/2021

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Littérature anglo-saxonne

Portraits de femmes. Tome 7, Daisy Miller et neuf autres nouvelles

Le chef-d'oeuvre qu'est Daisy Miller, qui ouvre le présent recueil, a tout de suite été une sorte de best-seller. Daisy est l'archétype de l'aguicheuse ravissante et innocente, victime du scandale qu'elle provoque malgré elle, à Rome, dans une société corrompue dont elle veut ignorer les règles. Irrité par le succès immédiat de son personnage, James a créé en contrepartie des Daisy calculatrices voire prédatrices comme par exemple Pandora ou Miss Gunton of Poughkeepsie. Sont groupés ici d'autres délicieux portraits qui révèlent toute l'évolution de son attitude envers les jeunes femmes. James avait en lui une composante puissamment féminine, de sorte qu'il s'est senti d'abord en empathie avec les femmes, avec leur sensibilité faisant d'elles des victimes conscientes ou naïves de la froideur ou du cynisme des hommes et des moeurs ; puis il est passé à une espèce d'effroi devant leur pouvoir sexuel sur les hommes. Ce volume contient les nouvelles : Daisy Miller, 1878 ; Pandora, 1884 ; Les Raisons de Georgina, 1884 ; Louisa Pallant, 1888 ; Le Chaperon, 1891 ; Les Lunettes 1896 ; Miss Gunton of Poughkeepsie, 1900 ; Mrs Medwin, 1901 ; Julia Bride, 1908 ; Mora Montravers 1909.

09/2016

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Littérature anglo-saxonne

Sur Robert Browning. La vie privée suivie de deux essais

La Vie privée, nouvelle suivie de deux essais : " Browning à l'abbaye de Westminster " et " Le Roman dans L'Anneau et le Livre ". Traduit de l'anglais par Jean Pavans. " Notre délicieux et inconcevable homme célèbre était double, constitué de deux compartiments distincts et "étanches" - l'un d'eux étant figuré par le monsieur assis tout seul à sa table, silencieux et invisible, pour écrire des choses admirablement profondes, belles et compliquées ; tandis que le monsieur qui sortait régulièrement pour s'asseoir à une table fort différente, et pour dîner copieusement, dans la cohue et la multitude, représentait le deuxième. Ils n'avaient rien à voir l'un avec l'autre, ces jumeaux si dissemblables ; le dîner ne pouvait exister que par l'effacement de l'écrivain, qui, de son côté, ne pouvait émerger qu'à la faveur de son - et de notre ! - ignorance du dîner. " Henry James.

04/2009

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Littérature anglo-saxonne

Le siège de Londres et cinq autres nouvelles. Volume 3, l'Angleterre

« Nul doute que j'avais une prescience mystique du goût que je prendrais un jour pour la ténébreuse Babylone moderne » écrit Henry James en se souvenant de son premier séjour à Londres, datant de 1869. Si l'Italie est pour lui « une belle nymphe débraillée », son deuxième amour le porte vers cette « brave matrone mariée » qu'est l'Angleterre, et dont il épouse le mode de vie. L'Angleterre est pour James la terre d'une sorte de poésie des mœurs, de personnages élégants et délicats avec leur vive sensibilité vibrant sous une réserve courtoise, et aussi leur snobisme archaïque et menacé. Et puis c'est bien sûr le pays de sa langue et de sa carrière littéraire, ses œuvres y étant publiées, tout en l'étant simultanément aux États-Unis. Son influence sera considérable sur toute une jeune génération anglaise du début du XXe siècle, dont d'une certaine manière Virginia Woolf. Ce volume comprend : Un pèlerin passionné, Un épisode international, Le Siège de Londres, Lady Barberina, Une vie à Londres, Les Mariages.

06/2011

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Littérature anglo-saxonne

Maud-Evelyn. Suivi de La Mort du lion

Après avoir refusé la demande en mariage de Marmaduke, la jeune Lavinia est prise de regrets. De son côté, le jeune homme décide de partir en Suisse, où il rencontre Mr et Mrs Dedrick, avec lesquels il va poursuivre son voyage et qu'il ne quittera plus. Peu à peu, le mystère de cette étrange amitié se dissipe : Marmaduke est tombé sous le charme de leur fille, Maud-Evelyn, morte quinze ans plus tôt... Dans la nouvelle La Mort du lion, Henry James dresse une critique acerbe de la bourgeoisie britannique de la fin du XIXe siècle.

03/2013

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Littérature anglo-saxonne

De Grey, histoire romantique

Pourquoi le père Herbert s'inquiète-il tant de voir Paul de Grey tomber amoureux de la douce et innocente Margaret ? Quelle terrible malédiction pèse sur cette famille ? Les jeunes gens se débattent et tentent vainement de lutter contre un destin qui les entraîne inexorablement aux confins de la folie et vers la mort.

09/2009

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Littérature anglo-saxonne

Le fantôme locataire. Précédé de Histoire singulière de quelques vieux habits

Qu'une maison puisse être hantée, c'est une affaire entendue. Mais la ferme du capitaine Diamond n'est pas seulement hantée, mais bien louée, moyennant monnaie sonnante et trébuchante, par le fantôme de sa propre fille ! Que s'est-il vraiment passé lors de la mort mystérieuse de la jeune femme, survenue après une violente dispute avec son père ? Pourquoi son corps n'a-t-il jamais été retrouvé ? Dans ces deux étranges histoires de revenants, Henry James nous fait tour à tour sourire et frissonner.

01/2015

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Lectures bilingues

Le dernier des Valerii. Edition bilingue français-anglais

Comte italien, le " dernier des Valerii " épouse une jeune et riche Américaine aussi éprise de sa beauté virile que de son patrimoine, dont les vestiges - statues et sarcophages rongés de moisissures - ornent les jardins de sa villa romaine. Mais le jour où l'on déterre une statue de Junon, la vie du comte est bouleversée...

05/2008

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Critique

La situation littéraire actuelle en France

Dès son adolescence aux Etats-Unis, Henry James a été un lecteur passionné de littérature française. Sa découverte de Balzac, " notre maître à tous ", fut décisive dans sa formation personnelle de romancier majeur. À Paris. en 1876, il fréquenta le cercle de Flaubert, le glorieux aîné. Il y rencontra Zola, son exact contemporain, et Maupassant, de peu son cadet. Examiner leurs méthodes et leurs oeuvres, et en général suivre de près les parutions des auteurs français, ce fut pour lui un moyen surtout de mieux définir ses propres principes, soit par adhésion, soit le plus soutient par opposition. Nous ayons choisi, sur Balzac, sur Haubert, sur Zola, sur Maupassant. et sur Dumas fils, d'importants articles que James écrivit au tournant du XXe siècle. C'est en cette période que se dessina dans ses propres ouvrages une " troisième manière " annonciatrice de directions nouvelles. faisant de lui un des grands novateurs de la littérature mondiale.

10/2010

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Littérature anglo-saxonne

Nouvelles complètes. Coffret 2 volumes (1888-1910)

Coffret de deux volumes vendus ensemble

09/2011

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Disques et K7 Littérature

Le menteur. 2 CD audio

Le colonel Capadose est un homme fascinant : séduisant, beau parleur, bon cavalier, aimé des femmes - et surtout de la sienne, Everina -, il réunit toutes les qualités dont on peut rêver. Seule ombre au tableau, c'est un menteur invétéré qui affabule à longueur de journée. Lorsque Oliver Lyon, un peintre de talent, amoureux d'Everina, décide de réaliser un portrait du colonel qui révélera au grand jour sa véritable nature, les choses se compliquent... De sa voix vive et délicate, Barbara Schulz nous plonge dans l'univers. Sa lecture aux multiples couleurs, tantôt innocente, tantôt machiavélique, nous dévoile toute l'ambiguïté des personnages de ce récit.

05/2007

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Poches Littérature internation

Singulières jeunes filles

Pandora " Elle était le dernier produit, le fruit le plus récent de la grande évolution américaine : la jeune fille qui se fait toute seule ! " Les Vraies Raisons de Georgina " C'était un des aspects du caractère impérial de Georgina de ne tolérer aucune interdiction. " Lady Barberina " Comment la fleur de l'aristocratie britannique s'épanouirait-elle sur le sol américain ? "

09/1991

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Poches Littérature internation

Histoires de fantômes. Sir Edmund Orme ; Le coin plaisant, Edition bilingue français-anglais

Ce volume rassemble deux des plus fascinantes histoires de fantômes de Henry James, qui invitent à sonder les profondeurs de l'âme humaine. Dans Sir Edmund Orne (1891), une femme, en proie à de soudaines crises d'angoisse, avoue au gentilhomme convoitant sa fille qu'elle est taraudée par le spectre de son premier fiancé, suicidé. Bientôt, le jeune homme lui-même rencontre ce fantôme... Dans Le Coin plaisant (1908), un certain Spencer Brydon, de retour aux États-Unis après trente-trois ans d'absence, prend conscience que son existence aurait pu être tout autre, et part alors à la recherche de l'homme qu'il aurait pu devenir : sortira-t-il indemne de cette quête ? Troublantes, inquiétantes, fantastiques et psychologiques tout à la fois, ces nouvelles constituent un des sommets de l'oeuvre de James.

10/2011

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Littérature anglo-saxonne

Le tour d’écrou. Suivi de L'autel des morts

La plus célèbre des "Histoires de fantômes" de l'auteur britannique publiée pour la première fois en 1898, et rééditée à l'occasion de son adaptation en série diffusée sur NETFLIX. Dans une vieille et vaste demeure anglaise hantée par des fantômes, une jeune gouvernante est engagée pour veiller sur deux petits orphelins... Suivie de l'étonnante nouvelle L'autel des morts, Le tour d'écrou est la plus remarquable des " histoires de fantômes" écrites par Henry James. Le Tour d'écrou a fait l'objet de neuf adaptations au cinéma dont la plus connue est certainement celle du réalisateur espagnol Alejandro Amenabar avec Les Autres en 2001. L'oeuvre fut autant adaptée pour la télévision. Après l'énorme succès sur NETFLIX de la série d'anthologie de Mike Flanagan The Haunting of Hill House, inspirée du roman de Shirley Jackson (La maison hantée), la saison The Haunting of Bly Manor s'inspire de la nouvelle d'Henry James. Compte tenu de l'engouement pour la série et pour l'édition parue en 2020, une deuxième édition est proposée aux éditions OKNO.

03/2023

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Roman et théâtres

La Maison natale et autres nouvelles

Le gardien d'une illustre maison désabusé par l'ineptie des hommes, un jeune couple pris d'une passion mortelle, un romancier en mal d'estime, un majordome ou encore une entremetteuse mondaine font de La Maison Natale et autres nouvelles une galerie de portraits savoureux où les personnages sont souvent rattrapés par la réalité, médiocre ou misérable, de leur condition. Explorant à la perfection les cheminements imperceptibles des êtres, la complexité de leur conscience et de leurs secrets, ce recueil rend compte de la prose minutieuse, parfois placée sous le sceau de l'étrangeté, d'Henry James. On y retrouve les thèmes qui lui sont chers, ancrés entre la vieille Europe et l'Amérique, où les héros n'existent réellement que par le rôle qu'ils jouent dans la société.

03/2013

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Biographies

Théophile Gautier

Fin connaisseur de la littérature française, qu’il a pratiqué depuis l’enfance, le grand romancier américain Henry James (1843-1916) a consacré cinq articles à l’oeuvre de Théophile Gautier (1811-1872), dont on célèbre en 2011 le bicentenaire de la naissance. Le rapport du maître très subtil de la psychologie romanesque fin de siècle à l’auteur du Capitaine Fracasse est surprenant : en principe, les deux écrivains n’ont rien en commun. Mais James est attiré par l’écriture descriptive de Gautier, pas son attention exclusive au monde matériel, par son esthétisme outrancier. S’il est troublé par la manière trop libre dont Gautier aborde la sexualité, et choqué par son indifférence aux problèmes moraux, James est charmé par son écriture « parfaite », par son goût exquis et sûr, par sa « capacité picturale ». Ecrits entre 1869 et 1875, par un romancier encore débutant, ces textes jamais traduits en français intéresseront également les lecteurs de James et de Gautier, et tous ceux qui s’interrogent sur l’évolution de la littérature entre deux siècles.

01/2011

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Littérature étrangère

L'Autre Maison

" Les lecteurs habituels d'Henry James seront surpris par ce roman. Tout commence, certes, avec le calme méthodique si apte à créer une atmosphère sociale et familiale à la fois feutrée et un peu terrifiante. Sous cette surface de fausse sérénité et de conventions, vont se développer bientôt des sentiments d'une violence et d'une cruauté peu courantes dans le monde de James. Passions familiales aux multiples implications psychanalytiques, refoulements voulus par les règles sociales, tout conduira au meurtre qui libérera la plupart des protagonistes du carcan de la convention et révélera leur vraie nature. Le contraste est ici fascinant entre la force inéluctable de ce qui pousse tous ces êtres à agir, à tisser d'aussi complexes rapports entre eux, et le ton parfaitement maîtrisé d'un style qui ne perd jamais sa rigueur distancée ni son raffinement. Le dialogue tient une place prépondérante dans ce texte à l'origine destiné au théâtre. Cela ne fait qu'ajouter au charme d'un ouvrage dont le climat rappelle souvent celui du Tour d'écrou par sa tranquille perversité. " (Gérard Mannoni)

11/2005