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Littérature érotique et sentim

Etreintes

Une promenade dans l'alcôve secrète du désir... Siham Bouhlal dans ces micro-récits poétiques, ou très courtes nouvelles, nou souvre la fiole parfumée du corps amoureux ; qui laisse monter et se répandre sa fragrance. Le moment de jouissance se décline, s'exprime, se trace. Sueurs, vapeurs marines, musc, jasmin, salive, humus ; tous ces éléments jaillissent d'entre les lignes. Le désir assouvi ou bien resté à la lisière du rêve. Des femmes d'un autre temps, celui dit-on de l'oppression des libertés, portent leur amour à bras le corps, brûlent leur chair dans ses feux ; seul le désir les guide, l'amour abolit les règles et les frontières lui sont étrangères... Se démarquant des traités d'érotologie classiques, Siham Bouhlal et Albert Woda ne donnent guère ici de recettes aphrodisiaques ; ils s'insinuent dans le désir qui taraude les amants et leur donne une voix, une forme ; il se lit, s'entend, se dessine. Voici un petit traité de l'amour dans sa charnelle incandescence. "Etreintes", brefs récits d'une écriture très charnbelle, sont publiés en complicité avec Albert Woda, peintre, graveur, éditeur méditerranéen d'origine polonaise, qui a notamment accompagné de manières noires ou de pointes sèches Edgar Allan Poe, Federico Garcia Lorca, Lao Tseu...

01/2012

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Poésie

Quelque chose que je rends à la terre

"Or je suis le bois de Koby ka. Je suis le bois de Koby ka et ces pages sont à la forêt au carbone aux mousses et aux bêtes. Ces pages sont aux errants aux cailloux aux poussières et à l'humus. Elles sont à la pourriture ligneuse, aux lichens, lichens aux rongeurs. Ces pages sont aux noms des bois à ceux des forêts tout autant qu'aux innommés. Ces pages sont aux bruyères aux fougères aux tourbes et aux lombrics. Elles sont aux terriers. Elles sont à l'irrégularité. A l'imprévu. Au perpétuel. A l'enfoui au très très enfoui". Et je m'obstine, m'acharne, ahane continue. Voici un rassemblement. C'est trempé, truffé, couturé, de reco- pillages travail à façon de reconnaître quelques dettes et les "grands alliés substantiels" . J'ai cherché les traces, les poussières, les surgissements et les refuges. Mais la poésie hein. Elle sait, elle. C'était du gros de matière laissée à lentement macérer, parfois brassée à manière de fabrication de terre quoi fut ensuite distillé à l'issue de plus d'une année d'attente et donc, cher lecteur, courage, vivons, répétons, portons nos amis dans la nuit, dans la brume.

02/2021

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Littérature française

Mont-Royal

Du lundi 15 janvier 1979 au mardi 29 avril 1980, l'auteur tient son journal, qu'il écrit la plupart du temps sur le motif. Il vit à Montréal, au flanc même du Mont-Royal, dont il se plaît à gravir les pentes et à parcourir les sentiers. De là s'offrent à lui la ville, le fleuve, les immenses perspectives du paysage qui le convient aux origines : sources enfouies dans l'humus de ce continent américain où il s'est fixé, mémoire de la terre de Poitou qui l'a vu naître et où reposent ceux qui lui ont donné le jour. Par l'attention il laisse l'écriture ouvrir les voies, se frayer de multiples chemins, accueillir l'instant, dire l'arbre et l'oiseau, mais aussi témoigner pour ceux qui n'ont plus de paroles, les peuples indiens que l'homme blanc a détruits. Tout au long, et comme en contrepoint, sa méditation fait émerger les menaçantes figures que couve et développe le monde actuel. De l'apparent désordre de son inspiration a pris forme un livre étonnamment vigoureux, violent et construit, dont la richesse, infinie, révèle qu'un homme seul, loin d'être pour lui-même un champ clos, vit sans cesse irrigué par le flux ininterrompu de l'univers.

11/1981

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Religion

Rwanda, au fond de l’enfer le Ciel ouvert

Le 7 avril 1994 à Kigali est déclenché le génocide perpétré contre les Tutsis et Hutus modérés. Durant 100 jours, quelques 800 000 innocents sont massacrés. Au milieu des horreurs largement relayées par les médias, un nombre important d'actes d'amour, de dévouement et de générosité ont été rapportés, mais n'avaient pas encore été rendus publics. Ce sont des jeunes, des enfants, des familles ou des communautés entières qui nous parlent de courage et de don de soi, de pardon et de réconciliation héroïque, de foi et d'invincible espérance. Au fil de ces pages s'ébauche le martyrologe du peuple du Rwanda qui a donné à l'Eglise tant d'authentiques témoins de la Foi et de l'Amour.

07/2019

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Poésie

Mon île au coeur des poèmes

Baudelaire ! De ce plébiscité sire... dans ce qu'il serait à t'honorer, d'éloges. Prophète, qu'il te sera de m'amuser. Comme à me shooter d'air... Aux humes d'une euphorie de muses, à tes hautes proses. Oh ! ou de me botter à la face, c'est à ces rythmes sous de splendeurs. Ô tiré d'étoffe à ces lambines... En soient à de remarquables vénustés à ta musette. Au fort bien remplie... Vers de belles pensées et d'une enchanteresse. Le serait au bon soutien, du prestigieux poète. A ces frappes, pour un fou de lettres... dans ces amendements. Hautes, sûr de doux caractères. Et dans ce qui découle, à m'abreuver de ces plénitudes d'écritures.

05/2019

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Histoire ancienne

Souvenirs de Bordeaux

Depuis longtemps je me reproche un silence impie, ô ma patrie ! Toi, célèbre par tes vins, tes fleuves, tes grands hommes, les moeurs et l'esprit de tes citoyens, et la noblesse de ton sénat, je ne t'ai pas chantée des premières ! comme si, convaincu de la faiblesse d'une pauvre cité, j'hésitais à essayer un éloge non mérité ! Ce n'est pas là le sujet de ma retenue car je n'habite pas les rives sauvages du Rhin, ou les sommets de l'Hémus et ses glaces arctiques. Burdigala est le lieu qui m'a vu naître Burdigala où le ciel est clément et doux où le sol, que l'humidité féconde prodigue ses largesses ; où sont les longs printemps, les rapides hivers, et les coteaux chargés de feuillage.

08/2010

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Animaux, nature

L'aventure des forêts en Occident. De la préhistoire à nos jours

Que racontent les arbres sur notre histoire ? Comment les forêts ont-elles évolué depuis les origines ? Comment les essences ont-elles " migré " à travers le temps et les continents ? Comment ont-elles façonné les climats, les paysages, les us et coutumes de l'Europe ? Pourquoi sont-elles aujourd'hui si fragiles et menacées, disparaissant au rythme vertigineux de quinze millions d'hectares - l'équivalent de la forêt française par années ? C'est à cette découverte passionnante que nous invite Jacques Brosse, certainement l'un des plus grands spécialistes français des forêts, des arbres, de leur nature, de leur symbolique. D'abord en expliquant la logique de cet écosystème bienveillant qui donne et protège la vie. En illustrant le réseau subtil des interactions qui font de l'humus, de la flore et de la faune des partenaires indispensables. En montrant, enfin, comment, depuis que l'homme y vit, la préserve, ou la détruit, elle est devenue la source inépuisable des mythes, des légendes et des contes de fées. Au terme de cette promenade encyclopédique, le lecteur trouvera des indications pour aller lui-même explorer les plus belles forêts de France et d'Europe, ainsi qu'un glossaire des mots de la forêt et du langage des forestiers clôturant cette vaste fresque vivante et érudite, écologique et pittoresque.

10/2000

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Ethnologie et anthropologie

Exploration de l'entre-corps. Imaginaire et émotions

Si l'intercorporéité nous sollicite aujourd'hui, c'est parce que, au lieu d'envisager, comme on le fait trop souvent, le corps des anatomistes, lares extenso de Descartes, il est question d'observer ce qui se passe (ce qui se trame) entre les corps—de sorte que le corps n'étant plus un objet circonscrit, mais une chose évanescente, une " chair " invisible, une chair spacieuse (B. Noël) qui interfère avec les autres corps, c'est l'organisme holistique des corps qui nous retiendra. C'est une aire, un volume, une sphère d'interactions que nous scruterons, davantage qu'un objet positif, enclos dans les limites de la peau, puisque, dans le contexte de l'intercorporéité, il n'a désormais plus de frontières. Cette anthropologie invisible des corps, dans leurs interactions lors de nos activités esthétiques, artistiques, éducatives, spirituelles, qui s'enracine dans l'humus imaginaire d'Anthropos, nous met au défi d'inventer une autre méthodologie de la recherche. En effet, c'est dans un polylogue entre les disciplines qui observent ce "champ d'énergie" que naîtront peut-être les prolégomènes d'une science de l'homme, saisi dans ses réseaux d'influence, ses interactions inédites, comme le ferait un chorégraphe - ouvrant ainsi sur une épistémologie post-positiviste, où l'art devient un partenaire épistémologique de premier ordre.

09/2021

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Vie chrétienne

La parabole du mûrier. Chroniques d'un aumônier d'hôpital

Voici une invitation à entrer dans le monde de l'hôpital... par la porte du jardin ! Ces chroniques glanées au fil des jours relatent les rencontres d'un aumônier avec les patients qu'il visite ; elles nous plongent dans le quotidien de l'accompagnement spirituel qui cherche à se faire proche des personnes dans leur vécu. C'est aussi à un récit de type initiatique que l'auteur nous convie. Ayant été victime d'un accident banal en taillant un mûrier dans son jardin, il réalise rapidement que les étapes de la guérison et de la réadaptation le font entre lui-même dans une quête de sens et de profondes remises en question. En faisant dialoguer son parcours de vie avec la sève de ses rencontres en aumônerie, il met en relief l'importance de la dimension spirituelle, tant dans le monde des soins que dans un souci de convictions transmises de générations en générations, à l'image de la nature et des saisons qui se renouvellent. Les lecteurs se retrouveront dans l'un ou l'autre personnage évoqué, parce que nous avons tous un jour vécu un temps de crise qui a remis en question nos fondements. Il y a là une invitation à nous reconnecter à notre humus original, à cette force de vie présente en chacun.

07/2021

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Littérature française

La barca nostra. Le temps des larmes - Récits d'exil

Aziz et Ramsay ont fui leur pays, l'Erythrée, devenu un immense camp de travail forcé. Ramsay est poète. Il écrivait des pamphlets dénonçant l'absence de liberté dans son pays. S'échappant de la prison où il était enfermé, après un long périple, il s'établit en Suisse avec sa compagne et son enfant. Aziz, lui aussi, entreprend le voyage de l'exil au cours duquel il rencontre d'autres exilés, certains installés en pays étrangers depuis de longues années. C'est le cas de Joseph dont les grands- parents juifs ont été exterminés par les nazis ; ou de Kassa, seul survivant de sa famille après les massacres des Tutsis par les Hutus au Rwanda. Aziz, Ramsay, Joseph, Kassa... tous écoutent la musique du balancier qui rythme le mouvement du temps entre ancrage et arrachement.

09/2020

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Développement durable-Ecologie

Sauver le ver de terre

Saviez-vous que le premier éloge du ver de terre a été publié en 1881 par Charles Darwin pour clôturer son oeuvre ? Que pendant 45 ans, il l'a étudié sous toutes ses coutures. Que certains montent aux arbres, que d'autres butinent, et qu'ils influencent la croissance des plantes et les rendements agricoles ! Dans le sillage de l'Eloge du ver de terre sorti 2018 chez Flammarion, voici la suite, plus pédologique et scientifique, mais également plus historique et politique. Politique dans le sens où notre nourriture provient de 95% à 100% des sols cultivés, comme nos vêtements et nos chaussures, le bois, le papier, le carton, le vin, le tabac, les huiles végétales... Mais comme ces sols nourriciers sont victimes de la même punition que les pôles, et que les vers de terre sont des créateurs d'humus, on comprend vite que la viabilité d'une humanité paisible repose sur la vie souterraine et en particulier sur ces animaux. Clé de voûte de l'alimentation de demain, on peut même soutenir que, via les plantes ou les animaux qui les mangent, le ver de terre est à la source d'un cycle tout aussi essentiel que celui de l'eau : le cycle de la nutrition. Ce livre inclut l'essentiel du dernier ouvrage de Darwin, et il s'adresse autant aux consommateurs soucieux de leur alimentation qu'à ceux qui la produisent : agriculteurs, maraîchers, jardiniers, et la future génération de paysans.

09/2020

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Histoire internationale

L'opération de paix des Nations Unies au Rwanda

Dans la soirée du mercredi 6 avril 1994, un missile sol-air frappe de plein fouet l'avion présidentiel rwandais en approche d'atterrissage. Tous les occupants, dont les chefs d'Etats rwandais et burundais, périssent dans l'attentat dont les auteurs demeurent à ce jour non identifiés. La confusion et le chaos qui suivent sont le point de départ du génocide des Tutsis et de l'assassinat d'innombrables Hutus modérés. Le monde incrédule et médusé assista inactif (ou presque) à l'une des plus effroyables barbaries de l'histoire de l'humanité. I1 y avait pourtant une force de l'ONU sur le terrain depuis un certain temps. Où donc était la communauté internationale ? Connaît-on les causes profondes de l'holocauste qui est perpétré ? Et jusqu'à quand a-t-on laissé des centaines de milliers de personnes, dont le seul péché était d'être nées tutsi, se faire massacrer en toute impunité par l'inqualifiable folie meurtrière des génocidaires ?

09/2014

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Religion

Rwanda, pour une réconciliation, la miséricorde chrétienne. Une analyse historico-théologique de magistère épiscopal rwandais (1952-1962)

La récente guerre inter-rwandais (1990-2000) s'est soldé par un génocide des Tutsis et le massacre de plusieurs milliers de Hutus. Cette tragédie a conduit le problème rwandais au-delà de ses frontières, créa ainsi des conséquences que seul Dieu, dans sa miséricorde, sait estimer et pardonner. L'auteur estime que l'origine du mal rwandais n'est pas à chercher chez les boucs émissaires. Il se trouve dans une blessure au cœur même de tout homme. Théologiquement. cette blessure s'appelle le péché. A un problème psycho-spirituel, la solution doit être du même ordre. L'auteur propose le recours à la miséricorde chrétienne. Il part des écrits du magistère rwandais des années 1956-1962, dont les protagonistes sont NN.SS. Aloys Bigirumwami et André Perraudin. Il estime que leurs messages d'espérance transmis dans la culture rwandaise sont toujours d'actualité parce qu'ils se fondent dans la Bible et dans la Tradition chrétienne.

01/2011

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Critique littéraire

Littérature universelle et littérature européenne

"La littérature nationale n'a plus guère de sens à présent l'ère de la littérature universelle est à l'ordre du jour, et chacun doit à présent contribuer à accélérer l'avènement de cette ère". Ainsi s'exprimait Goethe dans un entretien avec Eckermann daté du 31 janvier 1831. Dans le contexte cosmopolite de la vie littéraire de l'époque, allemande à l'origine, et dont l'activité de traduction importante constitua un témoignage manifeste, Goethe écrivait, quelques année plus tôt, au traducteur des classiques italiens, Karl Steckfuss : "je suis persuadé qu'une littérature universelle va se constituer", et il se faisait prophète en disant "l'Allemand peut et doit y contribuer, il aura un beau rôle à jouer dans cette entreprise" Le concept, fluctuant et ambigu, de "Weltliteratur" ou de "littérature universelle" était né. Victor Klemperer (1881-196o), dans cet essai éclairant, écrit dans les moments de tribulations de quelqu'un qui voit se briser un à un les fondements de la culture européenne suit les avatars de l'évolution de cette idée, de l'humus qui l'a rendue possible à son sens dernier. En forgeant le terme et le concept de littérature universelle, Goethe fut le premier à pressentir, à nommer, à véritablement montrer et à porter ainsi à la conscience générale, quelque chose qui a une réalité ensuite : la littérature européenne. Klemperer fait ressortir les liens et les différences caractéristiques existant entre les concepts de littérature transnationale avant Goethe, à son époque et après lui. Un parcours dans lequel se retrouve, illuminée, une idée morale de l'Europe.

09/2011

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Musique, danse

Langages et aphorismes dans la chanson congolaise. Masques onomastiques

Bousculant parfois des hiérarchies au sein d'une famille musicale en perpétuelle compétition, la chanson congolaise s'est vivifiée depuis plus d'un siècle, en puisant sa sève nourricière dans un humus local riche et fécond. Chansonniers et instrumentistes au talent immense, prophète à la parole sapientielle enlevée, poète à la verve ampoulée, chansonnier à la tchatche lascive et parfois licencieuse, "sérénadiste" à la petite semaine... Chacun y va de sa petite phrase, érigée ici en aphorisme inédit. Au-delà de l'égocentrisme obsédant du chansonnier, la guerre des noms, des surnoms et des petits noms fait rage. Quelques-uns parmi ces héros de la chanson congolaise en sont même arrivés à se convaincre que la seule manière pour "durer" sur la scène, c'est de jouer au caméléon, de changer d'appellation au gré des saisons ou des événements. Ce phénomène, si courant dans l'histoire de la musique congolaise, se rapproche, dans sa fonctionnalité, du port du masque rituel. Etudié ici avec une rare érudition, le masque onomastique livre enfin ses secrets. La chanson congolaise, elle-même riche de ses savoureux aphorismes, proverbes, verbes et apothtegmes, est analysée dans la deuxième partie de l'ouvrage. Tenter d'en donner un meilleur éclairage, en proposer quelques clés de compréhension ; en fait, tenter de cerner certains signifiants aphoristiques dans leur dimension sémiologique la moins équivoque, à partir des signes de langage poétique tels qu'ils sont mis en oeuvre dans leur ancrage local, est bien la problématique de ce livre.

01/2012

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Littérature française

Confession japonaise

Mes parents et ma petite soeur étaient à la fois les morts de tout le Japon et tous les morts du Japon, et moi-même je devenais le Japon : je n'étais plus personne. J'étais le rêve de l'ombre d'un arbre, d'une branche, d'une feuille, une feuille d'érable dont le limbe n'était plus irrigué par ses nervures, qui mourait en brûlant de l'intérieur et se parait de couleurs éclatantes, dont la tige allait se détacher pour la laisser pourrir et se dissoudre dans l'humus et la mousse, avant de se fondre tout à fait dans le monde invisible. Je n'étais plus personne : ce trait de caractère ne devait plus me quitter jusqu'à ce que je rencontre Tsuchiya-san. Tetsuo a survécu au tremblement de terre de Kobe, en 1995. Initié par sa grand-mère au monde des morts, il a l'obsession d'aller voir "l'autre côté de la mer" . Dans un univers fantastique où réel et imaginaire se mêlent, une femme-fantôme fascinante le conduit dans un monde électrique où la beauté, l'érotisme et la cruauté se confondent. Au centre, la présence troublante de Kyoto, avec ses jardins, ses temples, son mystère. Sébastien Raizer met en scène tous les motifs de la société japonaise : le "monde flottant" , celui de tous les jours, et le "monde invisible" , celui des disparus, la fragilité de l'instant, la menace permanente d'une catastrophe... Un voyage magnétique à la recherche de la beauté, du sexe, de l'absolu.

02/2019

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Poésie

Le Sel noir. Le Sang rivé. Boises

"La raison à quoi tendent les pages du Sel noir, c'est une raison marronnante et succulente, une raison de forêts et de lianes, et pourtant qui s'offre aux défrichements de la liberté. Une raison qui certes ne s'assurera de sa propre justesse qu'à une certaine consonance entre elle-même et le monde. De là, dans un premier temps, le risque de ne sonner que pour elle seule : et c'est pourquoi il lui faut recourir aux arbitrages de l'histoire. Aussi Glissant : "Je suis dans l'histoire", écrit-il, "jusqu'à la moindre moelle." Ainsi l'île, au lieu de se laisser découvrir par les autres, entend-elle découvrir le monde à son tour. Imaginons qu'au rebours de l'éruption de la montagne Pelée, ce soit en rêves, en chairs vivantes, en verdures, en humus qu'explosent les profondeurs de la Martinique, et cela dans le déploiement d'un signe ternaire : depuis toujours l'appel caraïbe d'un Nouveau Monde d'indianité ; déjà l'Afrique... "Moins une Afrique retrouvée, d'ailleurs, qu'une référence, contraire et complémentaire à celle de l'Europe, et dont j'use surtout pour dégager ma propre vérité et celle des miens." Voilà les trois branches d'un étoilement dont une identité insulaire serait le foyer et la résultante. En définitive, ce qui émerge du recueil d'Edouard Glissant, c'est la requête de l'identité. Non plus rivage d'au-delà de la mer, puisque désormais c'est elle qui regardera l'horizon de mer. Et non plus Eldorado, Hespérides pour les autres, mais Atlantide revenue des abysses du monde pour devenir construction de soi" Jacques Berque.

05/1983

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Notions

Les Vies vides. Notre besoin de reconnaissance est impossible à rassasier

L'un des enjeux de notre société est la notoriété. Sous couvert de visibilité apparaît une quête insatiable de reconnaissance. De Hegel à Ricoeur en passant par Honneth, la reconnaissance est une nécessité dans notre relation au monde. Pour autant, la course à la reconnaissance aujourd'hui ne semble-t-elle pas être tombée dans un tel excès qu'elle précipite nos contemporains dans un bain de folie ? Car on n'en a jamais assez et dans un contexte où la limite s'estompe toujours plus, il semblerait que cette course effrénée finisse par nous perdre. Pourquoi ? L'auteure nous met en garde contre une telle motivation qui privilégie la séduction au détriment de la vérité, voire à la seule satisfaction de son propre ego. De l'homme politique prêt à proférer des inepties pour "faire le buzz" au professeur visant uniquement la notoriété en passant par cette jeunesse rêvant de devenir "influenceur" sur Instagram ou YouTube, c'est tout un pan de la société qui verse dans l'hyper-individualisme et l'humanité (comme principe même de corps, de groupe, d'unité, de collectif) qui se liquéfie. Ce système factice ne risque-t-il pas d'aboutir à l'insatisfaction et à la frustration ? De produire des gens médiocres et mesquins ? Cet essai propose de réhabiliter les notions philosophiques d'humilité ("humilité" = humus, terre) et de modestie qui rappellent la discrétion, la modération. A quel monde voulons-nous prétendre ? Allons-nous continuer à nourrir ces excès ou enfin accepter de changer de positionnement et de commencer à oeuvrer pour un autre monde, un alter-monde où l'altérisme, vainqueur, finirait par écraser tous les égotismes ?

02/2023

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Sciences de la terre et de la

Sols et paysages. Types de sols, fonctions et usages en Europe moyenne

Le paysage est immédiatement visible, le sol, généralement non ! Cet ouvrage débute dès lors parce que l'on aperçoit : le paysage. S'échelonnant de la plaine agricole plus ou moins urbanisée aux marges glaciaires de l'étage alpin, douze paysages sont présentés ici. Au fil de sa caractérisation, chacun d'entre eux révèle peu à peu les sols qu'il abrite... Ce livre s'attache ensuite au portrait de plus de cinquante types de sols, observés en Suisse occidentale et typiques de l'Europe moyenne. A partir de descriptions de terrain et d'analyses de laboratoire, la formation du sol et ses interactions avec la végétation sont exposées en détail. Les fonctions d'habitat, de régulation, de production, de support, de source de matières premières et d'archive sont discutées, tout comme les questions relatives aux atteintes au sol et aux mesures de conservation à adopter. De brèves synthèses sur la diversité pédologique, ainsi que sur les facteurs et les processus qui contrôlent la formation des sols sont également proposées. Enfin, cet ouvrage accorde une large place aux usages du sol, qu'ils soient forestiers, agricoles viticoles ou urbains. Cinq annexes thématiques, dont une clé amovible de détermination des types de sols et des formes d'humus, complètent l'ensemble. L'organisation en quatre parties autonomes offre au lecteur la possibilité de cheminer selon son intérêt ou sa motivation, pour comprendre un paysage, un type de sol ou un usage. Ce livre sans précédent, richement illustré et accompagné d'un glossaire, s'adresse en premier lieu aux étudiants et aux praticiens dans le domaine de l'environnement naturel ou construit (pédologues, biologistes, géologues, géographes, agronomes, forestiers, gestionnaires du tenitoire), mais il passionnera égaiement tous les amateurs de nature désireux de percer les secrets d'un paysage ou les mystères d'un sol.

05/2019

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Religion

Procidamus ! A genoux, courbons nous, prosternons nous devant le Seigneur qui nous a faits !

"Je fléchis les genoux en présence du Père de qui toute paternité, au ciel et sur la terre, tire son nom" dit saint Paul dans la lettre aux Ephésiens (3, 14-15). Ce geste physique d'adoration, est le sujet de ce très dense ouvrage du Père Paul Cocard, qui n'hésite jamais à se placer sur le registre d'une prédication radicale, préconisant même, en l'espèce, la prosternation face contre terre. Le P. Cocard souligne que cette adoration de l'âme et du corps est pour l'homme la "reconnaissance de sa dépendance métaphysique, ontologique, radicale à l'égard de Dieu comme Créateur". Du point de vue de la prière, elle est l'essence de ce que les spirituels français du XVIIe siècle qualifiaient de religion — le propre de la vertu de religion est de rendre à Dieu le culte d'honneur et de révérence qui lui est dû —, laquelle atteint sa perfection dans la religion de Jésus-Christ, parfait adorateur du Père : "L'adoration et ses gestes sont la porte d'entrée dans la prière et à la base de la relation à Dieu, écrit le P. Cocard. Ils sont plus fondamentaux que la louange, l'action de grâces et la contemplation. Ils sont l'humus de toute prière". Ainsi, si le P. Cocard prend la peine d'enseigner l'adoration de manière très pratique, ses dispositions et ses gestes, c'est à la manière d'un maitre d'oraison. Il affirme qu'il ne peut y avoir de renouveau de l'Eglise catholique sans un retour, avant tout personnel et privé à l'adoration de Dieu à travers le Christ, et aux gestes adéquats à son égard !

10/2019

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Ecologie

Histoires de vie et rapport au végétal. Ecobiographie en formation

En conclusion du livre La vie avec les animaux. Quelle histoire ! (2014), le lien humain/animal avait permis d'identifier un nouveau rapport de l'homme au vivant. Il s'agissait de sortir d'une approche humano-centrée pour poser la question du rapport à l'autre non-humain, en tant qu'il est un autre proche et différent, obligeant à penser une responsabilité éthique, morale et politique des relations entre Soi, les Autres et le Monde. Avec cet ouvrage sur les histoires de vie avec les végétaux, une méthodologie nouvelle de recherche-formation émerge : l'écobiographie comme mouvement d'intériorisation écoformative, de socio-construction écologique et de cosmogénèse planétaire. Les écobiographies des différents contributeurs relatent l'histoire de leurs expériences vécues avec la vie végétale. Elles explicitent des liens, des apprentissages, des processus de prises de conscience impliquant un véritable mouvement écoformatif. Les récits sont jalonnés de merveilleux souvenirs de jardins, mais aussi de laborieux travail terre-à-terre et de dures luttes éco-citoyennes. Ils font apparaitre un humus commun. Mais aussi des cultures extrêmement biodiversifiées pour mettre en formes et en sens ces interdépendance humaines, sociale et végétales, pour construire un monde viable avec ses différents niveaux de vie, micro-, méso- et macrocosmique. Ce mouvement écoformatif est d'autant plus manifeste en 2020 et 2021 qu'il a été soumis à une pandémie due à un virus qui a impacté les modes de vie des humains et remis en question leurs rapports à la nature Ces récits font éclater la vision myope de la vie végétative comme vie inactive. Ils en révèlent au contraire la superactivité concentrée. Ils déterrent sa racine étymologique : vegetare, croître. Ils en révèlent es temporalités spécifiques lovées dans des biorythmes de conception, gestation, naissance, développement, floraison, fructification, métamorphose... à entreprendre d'apprendre, comprendre et cultiver pour construire ensemble un monde viable.

09/2021

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Littérature française

Celle qui racontera ce qui s est passé. "Uwo kubara inkuru"

La violence du génocide des Tutsis et Hutus modérés en avril 1994 n’est pas la seule description qui vaille. Il faut introduire la vie quotidienne durant le génocide puis l’élargir sur ce qui se passe ensuite, d’où la première partie écrite par une rwandaise. La rencontre des personnes qui vivent des situations extraordinaires permet une forme d’histoire concrète d’un pays, surtout quand s’y ajoutent des références à l’Histoire passée. L’utilisation de nombreux termes rwandais enracine, sans faire de folklore, accentue la réalité et permet de comprendre la richesse culturelle du Rwanda. Les situations priment sur les descriptions afin d’être plus proche des personnes prises dans l’action. Dans la seconde partie écrite par un européen, il s’agit de montrer l’universalité des comportements. Sa comparaison entre des situations individuelles ou sociales, dans un temps et des lieux fort différents, est une incursion dans sa mémoire confrontée au vécu des Rwandais que Celle qui racontera ce qui s’est passé explore avec densité. Dans les deux cas, il ne s’agit pas de la vérité pour la vérité, mais de comprendre la puissance de ce qui est vécu.

10/2019

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Littérature française

Hymne de la joie au Bahutustan

Depuis une décennie, le Pays du Rift est en pleine guerre civile. D'un côté, les rebelles avec à leur tête Alfredo Ndiyo ; de l'autre, l'armée nationale dirigée par le puissant général André Ciza. Les deux rivaux ont été amis avant de devenir de redoutables ennemis. Pourtant, tous deux ont le même objectif : libérer le pays du joug militaire et des conflits ethniques entre Tutsis et Hutus. Au milieu de ces tensions, Violeta Karabona se prépare à être interviewée pour la première fois à la télévision nationale. Femme du commandant rebelle, placée sous la protection du général Ciza, tous veulent savoir qui est cette journaliste et chanteuse populaire engagée qui prône la paix entre les ethnies. A travers le regard des protagonistes, l'auteur nous fait vivre une période sombre de l'histoire de ce pays du Rift. Des jours de marche sur le chemin de l'exil à travers la forêt équatoriale du Congo en 1972 à l'affrontement final entre les deux armées, Violeta gardera l'espoir que l'amour entre les peuples sera le remède à la haine tribale.

02/2017

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Histoire internationale

Paroles d'honneur. La vérité sur les génocides au Rwanda

Les Romains disaient déjà : "Malheur aux vaincus". Vingt ans après, l'Histoire a manifestement été écrite un peu vite et la vérité sur les atrocités commises au Rwanda reste "taboue". Un témoin d'exception, le capitaine Paul Barril, a assisté aux prémices lu drame et a rencontré les principaux protagonistes. t dévoile pour la première fois les éléments factuels en sa possession. Loin de nier le génocide, il s'attache à désigner les vrais responsables et à honorer la mémoire des victimes de tous bords, Hutus comme Tutsis. Il révèle les motivations véritables qui ont inspiré l'incroyable mise en cause de la France, de ses gouvernants et de son armée par les actuels dirigeants du Rwanda et leurs soutiens inconditionnels (associations et journalistes). BBC a diffusé en octobre 2014 un documentaire inédit, "Rwanda's untold story", qui provoque une crise aiguë avec le Rwanda confirmant les révélations de Paul Barril. Ce livre met chacun devant ses responsabilités, face aux victimes et face à l'Histoire. Il ne ressasse pas une actualité dépassée : il est au contraire au coeur des relations actuelles entre la France et une partie de l'Afrique.

12/2014

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Histoire internationale

Ma mère m'a tué. Survivre au génocide des Tutsis au Rwanda

" Je m'appelle Albert Nsengimana et j'aimerais vous raconter mon histoire. Je voudrais d'abord parler de ma vie avant l'année 1994. Je pense que cette année est lourde de signification pour nous, les Rwandais, car c'est alors qu'a eu lieu le génocide contre les Tutsis. J'avais à peine sept ans ". Vingt-cinq ans après cette tragédie qui aura duré cent jours et conduit au massacre de près d'un million de personnes, Albert, aujourd'hui âgé de trente et un ans, témoigne pour la première fois dans ce document exceptionnel. Alors que sa mère, une Hutue, a orchestré et accompagné la tuerie de ses propres enfants, qu'elle a pour certains d'entre eux livrés elle-même à des miliciens hutus qui perpétraient les massacres, Albert échappe miraculeusement à la mort. A travers ce récit qui dépasse l'entendement, Albert a trouvé la force de dire au monde : " Plus jamais ça ". Son histoire démontre la capacité de résilience du peuple rwandais, les difficultés que ce pays doit affronter et la nécessité du pardon à l'heure où les premiers génocidaires sortent de prison... Face à des drames personnels d'une telle ampleur et d'une insoutenable violence, la voie de la résilience est-elle concevable ?

04/2019

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Histoire internationale

Récits des marais rwandais. Dans le nu de la vie ; Une saison de machettes ; La stratégie des antilopes

En trois livres d'une portée internationale, Jean Hatzfeld a écrit un triptyque du génocide tutsi perpétré au Rwanda en 1994, et cet ensemble est proposé pour la première fois en un seul volume, afin de faire apparaître l'ampleur et l'articulation de cette oeuvre d'écoute et d'interrogation. Le premier tome (Dans le nu de la vie), paru en 2000, s'intéresse aux rescapés tutsis, le deuxième (Une saison de machettes, 2003) aux tueurs hutus, et le troisième (La Stratégie des antilopes, 2007) raconte le vertigineux voisinage, aujourd'hui, des uns et des autres revenus sur leurs collines. Récits des marais rwandais est issu de nombreux séjours, effectués au cours d'une dizaine d'années, dans une seule et même bourgade, Nyamata, et ses hameaux bordés de marais et de forêts, lieux des massacres. En tissant au fil du temps un lien patient, jamais rompu, avec vingt-six interlocutrices et interlocuteurs appartenant aux deux communautés, en multipliant non sans obstination ses interrogations avec eux, et en réalisant un travail d'écriture sur la langue et le souvenir à partir de ces récits, Jean Hatzfeld a constitué un univers génocidaire d'une dimension exceptionnelle, dont l'écho nous habite durablement.

03/2014

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Littérature française

Léodine l'Africaine

Ce livre raconte l'enfance et l'adolescence de Léodine, fille de colons. Née au Congo Belge au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, elle apprend adolescente que dans ses veines coule du sang noir, celui de son arrière grand-mère, esclave en Louisiane. Cela va changer sa perception du monde. Mais peut-on changer " qui l'on est " Albert Russo est l'écrivain par excellence du métissage. Nous allons du Noir au Blanc, de l'homme à la femme, de l'Afrique à l'Amérique du Nord. Il nous fait réfléchir sur nos origines. La description qu'il fait du Rwanda et de la région des Grands Lacs incite à la réflexion. Nous la connaissons surtout aujourd'hui pour tes massacres qui ont eu lieu entre Hutus et Tutsis. Russo nous parle d'un paradis perdu, là où nous nous souvenons de l'enfer. Toute la beauté du Congo dans un tourbillon d'odeurs, de jeux de lumière, de sensualités qui vous entraînent avec une force incompréhensible pour celui qui n'a jamais foulé le continent africain. Avec Léodine l'Africaine, Albert Russo revient sur le terrain de son enfance et nous livre une très belle réflexion sur l'Afrique des années 50 et sur le sens des origines.

09/2011

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Développement durable-Ecologie

Cultiver la révolution. Ramener nos sols à la vie

Ouvrage traduit par Simone' Atlani et Camille Atlani-Bicharzon. L'avènement de l'agriculture s'est accompagné du plus ancien problème de la civilisation : la destruction des sols. Le travail du sol, s'il offrait des solutions à court terme, a aussi détruit durablement la capacité nourricière de grandes civilisations qui ont périclité du fait de cette exploitation abusive des terres. La dégradation continue de l'humus, le climat en mutation et la croissance démographique nous font aujourd'hui courir le risque de répéter cette histoire ancienne à échelle mondiale. Mais il y a des raisons d'espérer. David R. Montgomery a sillonné la planète à la rencontre d'agriculteurs qui renversent la vapeur en faisant de l'amélioration des sols une conséquence - et non plus une victime - de la production agricole. Qu'ils soient dans le monde développé ou en développement, sur de grandes exploitations ou de petites fermes familiales, ces agriculteurs sont au coeur d'une nouvelle révolution agricole qui pourrait ramener nos sols malades à la vie à une vitesse remarquable. Cultiver la révolution détaille le travail de ces pionniers et prouve qu'il est réplicable à grande échelle. Ce que l'humain a détruit - le sol - l'humain peut reconstruire en quelques années, infi niment plus rapidement que ne le ferait la nature. Dépassant les clivages traditionnels entre agricultures conventionnelle et biologique, Montgomery explore comment les pratiques fondées sur les principes de l'agriculture de conservation restaurent la santé et la fertilité des sols, étouffent les mauvaises herbes, suppriment les ravageurs et réduisent ou suppriment les besoins en intrants - le tout en maintenant les rendements des cultures et en augmentant les revenus des producteurs. Que vous soyez agriculteur, éleveur ou citoyen préoccupé par les questions environnementales et alimentaires, ce livre saura vous apporter un nouveau souffle en vous montrant qu'il existe des voies de changement applicables, viables et souhaitables. Rejoignez la révolution !

08/2019

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Développement durable-Ecologie

Reverdir le Sahara

Un ouvrage porteur d'espoir pour l'Afrique mais aussi pour le monde entier. Il ne s'agirait pas d'un miracle, c'est une question de volonté à mettre en oeuvre. Ce livre fait office de pionnier en matière de prise de conscience et de proposition de solutions concrètes. Refertiliser massivement le Sahara est une planche de salut pour les problèmes lancinants de l'Eurafrique et du monde. Cette plateforme de résolution des questions de climat, de chômage et de migrations surgit dans son ampleur et sa faisabilité. C'est bien là que se jouera un tournant majeur de ce siècle, sur les terrains sociétaux, techniques, agricoles et culturels. Les institutions internationales y joueront un rôle. Il est crucial d'en prendre conscience le plus tôt possible. Cet ouvrage présente des opérations de reverdissement effectuées, en cours d'exécution, en projet, ou à l'état d'idées. Leur réussite et leur pertinence est prise en considération. Le Sahara fut vert il y a seulement 5500 ans. L'homme joua un rôle majeur dans sa désertification. Ce rôle peut s'inverser si nous le voulons. L'eau douce est à proximité. La formation de l'humus, puis graduellement la mise en action de l'agroécologie seront les bases de la refertilisation. Les moyens de ces actions, actuels ou en projet, sont décrits dans cet ouvrage. Cela paraît une gageure insurmontable au vu de la situation d'insécurité entre autres dans certaines zones. Pourtant, des chantiers sont en cours, portés par des populations qui y croient et qui y travaillent. Ce sont eux qui induisent la pacification, plus durablement que les armées locales ou étrangères. Le projet est de multiplier ces chantiers par milliers ! Les moyens financiers d'une action de fertilisation seront créés. La réorientation se fera. Cela devrait ressembler à un effort de guerre. Ces retournements sont en gestation. Puisse cet ouvrage contribuer à les accélérer.

10/2019

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Proche-Orient

L'Epopée de Gilgames. Le grand homme qui ne voulait pas mourir

Vieille de quelque trente-cinq siècles et de loin antérieure à l'Iliade et au Mahâbhârata, l'Epopée de Gilgameš est la première œuvre littéraire connue à qui son ampleur, sa force, son souffle, sa hauteur de vision et de ton, l'éminent et l'universel de son propos aient valu, dans tout le Proche-Orient ancien, une célébrité millénaire et, dans notre jugement à nous, le titre d'"épopée". Elle conte l'histoire d'une grande amitié, source de surhumaines réussites, mais qui, tragiquement amputée par la mort, jette le survivant, le grand roi Gilgameš, dans une recherche désespérée, mais vaine, du moyen d'échapper au trépas. Sur ses tablettes d'argile, depuis qu'au propre berceau de l'assyriologie, voici moins de cent cinquante ans, on en avait retrouvé les premiers lambeaux, le texte de cette composition fascinante n'a cessé, d'année en année, de se compléter de trouvailles nouvelles, et de se mieux entendre, replanté dans son dense et profond humus culturel natif. Il fallait qu'un assyriologue, vieilli dans son métier, en mît au net la teneur la plus complète possible ; en revît la traduction, à la hauteur de son lyrisme auguste ; en expliquât, d'un mot, mais clairement, les exotismes, les silences et les subtilités, livrant ainsi au public de langue française démuni une édition à jour pour lui révéler au mieux de ce chef-d'œuvre admirable et presque secret. Son travail n'ouvre pas seulement une grand-porte dans les puissants remparts qui défendent l'altière civilisation mésopotamienne, notre plus vieille aïeule ; il permettra aussi d'y retrouver, dans un discours et un imaginaire pourtant bien loin des nôtres, deux ou trois grandes valeurs universelles de notre condition humaine, qui comptent toujours à nos yeux : le prix de l'Amitié, même si nous la savons périssable, comme tout, ici-bas ; et le sens de la Vie, même si elle ne nous est accordée que pour se trouver, elle aussi, trop vite effacée par la Mort.

10/1992