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Histoire romaine. Tome 11, Livre XIV : Guerres civiles, Livre II, Edition bilingue français-grec ancien

Extraits

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Critique littéraire

Fragments. Edition bilingue français-grec ancien

Originaire de Paros, fils de Télisiclès et de l'esclave Enipô, Archiloque est à double titre l'inventeur du lyrisme : il fut, selon nos sources, le premier à créer cette poésie, aux formes variées et destinée au chant, dite lyrique par les Anciens. Mais il fut aussi le premier à puiser son inspiration dans ses émotions personnelles et à faire entrer la vie quotidienne en poésie, s'accordant ainsi à la définition moderne du lyrisme. C'est de cette manière que nous avons quelques renseignements sur sa vie : le poète de Paros était d'origine modeste et c'est pour cette raison, qu'il se serait engagé comme soldat pour aller coloniser Thassos. La postérité s'est plu à raconter que le poète soldat serait mort sur les champs de bataille. Notre édition rassemble en un volume non seulement les témoignages sur le poète et les fragments d'Archiloque, mais encore les témoignages sur le poète et les fragments douteux ou apocryphes. L'introduction fait le point sur les connaissances relatives à la vie et à la chronologie d'Archiloque, notamment les problèmes liés à la datation d'un auteur que les critiques ne parviennent pas à situer plus précisément qu'entre le milieu du VIIIème siècle et le milieu du VIIème. Les dialectes utilisés par le poète, de même que la métrique, sont analysés en détail tandis que de judicieuses pistes de lecture sont suggérées. Le texte, fragmentaire, est éclairé par un riche commentaire. L'ouvrage est en outre enrichi d'un glossaire ainsi que d'un tableau de concordance entre les différentes éditions.

01/1968

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Critique littéraire

Poliorcétique. Edition bilingue français-grec ancien

Comment mettre à sa merci une ville assiégée ? Quelles machines de guerre employer ? Comment empoisonner les vivres ou envoyer des messages codés ? Telles sont les questions, parfois encore d'actualité, auquel Enée le Tacticien livre de substantielles réponses. Lui-même rompu à l'art militaire, Enée fut très vraisemblablement un militaire de haut rang. C'est malheureusement la seule information avérée que nous possédons sur cet auteur : si Polybe et Elien le Tacticien le mentionnent, ils ne précisent ni sa patrie, ni son époque, ni ses titres. Quant au texte, un manuel de conseils militaires n'abonde guère en détails personnels ! Une lecture attentive a cependant permis de situer le texte entre 400 et 360 avant J-C car aucun événement postérieur à cette date n'est mentionné. Notre édition présente en un volume le traité d'Enée. L'introduction offre un point très complet sur l'auteur et sur le genre du manuel militaire. Les différentes hypothèses relatives à l'identité du tacticien, souvent rapproché des deux Enée de Stymphale, sont analysées et discutées en détail, de même que la possibilité d'un abrégé. Une comparaison avec les oeuvres militaires de Xénophon est proposée, tandis que l'histoire du texte est relatée de manière synthétique. Le texte est précédé des testimonia et accompagné de notes qui en éclairent la lecture. L'ouvrage est en outre enrichi de deux appendices sur les techniques antiques, de notes complémentaires et de planches.

01/1967

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Religion

LA PREPARATION EVANGELIQUE. Livres 12 et 13, Edition bilingue français-grec

On sait que cette Préparation à l'Evangile, rédigée par l'évêque de Césarée de Palestine au début du IVe siècle, était destinée à tout homme désireux de connaître le christianisme et de le situer dans l'histoire du monde et des religions. Les Livres XII et XIII ont pour but, comme le dit lui-même l'auteur, de " compléter ce qui manquait au Livre précédent (XI) sur l'accord de Platon avec les oracles des Hébreux ". D'où une grande abondance de textes platoniciens et, dans le Livre XIII, de citations des poètes grecs, à côté de nombreuses allusions ou citations scripturaires. De plus, ce dernier Livre contient un chapitre emprunté à Clément d'Alexandrie et un autre formé de fragments d'Aristobule, apologiste juif, que nous ne connaissons, pour la plus grande part, que grâce à Eusèbe.

12/1983

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Religion

LA PREPARATION EVANGELIQUE. Livres 14 et 15, Edition bilingue français-grec

On sait que cette Préparation à l'Evangile, rédigée par l'évêque de Césarée de Palestine au début du IVe siècle, était destinée à tout homme désireux de connaître le christianisme et de le situer dans l'histoire du monde et des religions. Les livres XIV et XV forment avec les livres XI-XIII un même ensemble. Eusèbe s'attache toujours à montrer l'accord entre les oracles hébraïques et les conceptions des meilleurs penseurs païens, à commencer par Platon. Si les poètes sont peu cités dans ces livres XIV et XV, les philosophes le sont largement. Il s'agit, en plus de Platon, de platoniciens moyens comme Numénius, Atticus, Aristoclès de Messine. C'est même par cette voie que les fragments de ces philosophes nous ont été conservés pour la plupart. Souvent aussi les citations que fait Eusèbe d'œuvres connues par ailleurs offrent chez lui un texte préférable à l'ensemble de la tradition.

10/1987

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Religion

HISTOIRE DES MOINES DE SYRIE. Tome 2, Histoire philothée livres 14 à 30, Traité sur la charité livre 31, Edition bilingue français-grec

L'" Histoire Philothée " est une source irremplaçable pour connaître le mouvement monastique oriental et la vie chrétienne en Syrie du Nord. Les données qu'elle renferme et le témoinage personnel de Théodoret, dont la présence confère au récit une vérité singulière, entraîne le lecteur à découvrir la spiritualité profonde des moines ascètes et l'action divine qui l'explique. Elle se présente sous la forme d'un recueil composé de trente notices d'inégale longueur dont chacune a pour titre le nom d'un ascète. Dans un souci de rendre un hommage égal à tous les moines qui se sont signalés par leurs vertus et leur charismes, Théodoret a choisi les ascètes les plus représentatifs des divers modes de vie ascétique, soit dans les déserts, soit à proximité des agglomérations, seuls ou en communauté. Il s'agit de proposer des modèles de vie et d'ascèse et d'édifier les fidèles chrétiens : à travers leurs combats secrets, ces moines se hissent à la hauteur des héros de l'épopée, luttant contre les passions en écrasant les ennemis invisibles de leur âme tout en assurant la garde de leurs sens. Anges ou philosophes qui détiennent au regard de la foule de mystérieux pouvoirs, Théodoret ramène aussi tous ces moines à la condition banale de simples hommes qui, sans faire de miracles mais avec beaucoup d'amour, doivent suivre le Christ dans la bonne comme dans la mauvaise fortune, prêts à quitter leur quiétude pour le service de leurs frères.

04/1979

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Critique littéraire

Plaidoyers civils. Tome 1, Discours XXVII-XXXVIII, Edition bilingue français-grec ancien

Droit du mariage, héritages, droit commercial, fonctionnement du système bancaire, les plaidoyers civils de Démosthène regorgent d'informations pour qui s'intéresse au droit Athénien. Ces discours contiennent en outre des indications précieuses sur la vie familière en Grèce classique. Bien que ces plaidoyers ne soient pas tous authentiquement de Démosthène, on y retrouve toujours la même technique dans l'art oratoire de la plaidoirie. Les trois premiers plaidoyers contenus dans ce volume, intitulés Contre Aphobos I, II et III présentent un intérêt notable pour la connaissance de la vie de Démosthène. Il s'agit d'une cause célèbre : l'orateur athénien y attaque ses tuteurs en justice. Les discours sont riches d'informations sur le droit des testaments à Athènes et sur la fortune de la famille de Démosthène. Trois discours, le Contre Zénothémis, le Contre Phormion et le Contre Lacritos ont trait à des affaires de prêts maritimes. Dans le Pour Phormion, Démosthène prend la défense d'un esclave affranchi, dirigeant d'une des plus importantes banques athéniennes au IVe siècle. Enfin, le Contre Panténètos nous introduit dans le milieu des propriétaires miniers d'Athènes. Les onze discours présents dans ce premier volume des Plaidoyers Politiques et édités dans la Collection des Universités de France sont présentés au lecteur dans leur version grecque originale accompagnée de la traduction de Louis Gernet. Le volume contient une introduction générale présentant les discours et leur tradition manuscrite. Chacun des discours est en outre précédé d'une notice qui aidera le lecteur à en comprendre les enjeux juridiques, historiques et littéraires.

11/2002

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Critique littéraire

Bibliothèque Historique. Fragments Tome 4, Livres XXXIII-XL, Edition bilingue français-grec ancien

Le tome IV et dernier des Fragments de Diodore prend la suite du tome III, qui contenait les fragments des livres XXVII à XXXII et s'arrêtait en 145 av. J. -C. Après la prise de Carthage et la destruction de Corinthe par les Romains, la mort simultanée du roi de Syrie Alexandre I Balas et du roi d'Egypte Ptolémée VI marquait pour les dernières monarchies hellénistiques le début d'un déclin rapide et, pour les Romains, le commencement des luttes sociales et des guerres civiles. En huit livres, Diodore avait couvert environ 80 ans, puisque le terme de la Bibliothèque Historique doit être fixé en 61/60 av. J. -C. Le récit devait être très détaillé, chaque livre couvrant une dizaine d'années. Les fragments conservés, d'inégale longueur et d'inégale valeur (on peut légitimement douter de l'authenticité de certains...), donnent une idée du travail de synthèse accompli par Diodore qui, tout en accordant une grande attention aux res Romanae, ne perdait pas de vue l'évolution de la situation en Asie Mineure, en Syrie et en Egypte. Même s'il ne s'agit que de "débris" , les fragments transmis par les collections constantiniennes ou les résumés donnés par le patriarche Photios sont d'une valeur inestimable, car ils constituent parfois pour l'historien moderne la seule ou au moins la principale source d'information encore disponible. C'est le cas par exemples des deux guerres serviles qui désolèrent la Sicile ou encore de la guerre dite "sociale" , livrée par les Romains à leurs alliés italiens. Il était indispensable de donner une édition neuve de ces textes en essayant de retrouver, livre par livre, les intentions d'un auteur qui, loin d'être un simple compilateur, avait tenté de donner une interprétation personnelle d'événements appartenant à ce qui était pour lui de l' histoire "contemporaine" . Il est clair que pour lui Pompée le Grand était le point d'aboutissement de l'Histoire Universelle et qu'il avait adopté le point de vue des Romains les plus conservateurs, sans que l'on sache toutefois quel était le "patron" de ce Grec de Sicile installé à Rome.

03/2014

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Critique littéraire

Bibliothèque historique. Fragments Tome 1 Livres VI-X, Edition bilingue français-grec ancien

Le livre offre une édition critique, accompagnée d'une traduction et d'un commentaire philologique et historique, des livres de la deuxième pentade de Diodore de Sicile, qui fait aller le lecteur de la fin des antiquités grecques à la première guerre médique. Participant avant tout du renouveau d'intérêt qu'a connu l'oeuvre de Diodore dans les dernières décennies, cette édition entre également de façon générale dans le cadre des recherches qui se sont développées en Italie, en France, et en Belgique, dans le cadre des historiens "fragmentaires" . En effet, comme les livres des troisième et quatrième décades, les livres VI-X ne subsistent plus qu'à l'état de fragments, depuis qu'a péri, en 1453, le dernier témoin manuscrit du texte complet. Le gros des fragments se trouve dans les Excerpta Constantiniana, une collection d'extraits d'historiens de langue grecque que l'empereur byzantin Constantin VII Porphyrogénète fit compiler durant la première moitié du Xe siècle ; le reste est constitué de citations ou de paraphrases, témoignages de quelques apologistes, chronographes ou autres érudits de l'antiquité tardive et de la période byzantine, qui, pour différentes raisons, citèrent Diodore de Sicile dans leurs oeuvres. A partir de ce matériau riche et complexe, l'auteur a entrepris de reconstituer l'économie générale et le contenu de chacun des cinq livres, avec une attention particulière portée aux problèmes de chronologie : lorsque l'historien présente, au livre I, le plan d'ensemble de son enquête, en insistant sur l'unité des six premiers livres, celui-ci met en place une construction chronologique et thématique qui fait du livre VI le dernier livre "mythologique" , mais aussi le dernier livre des "archéologies grecques" . Dans la transition avec les temps olympiques (de 1184/3 à 777/6), Diodore semble suivre le modèle d'exposition défini par Apollodore d'Athènes dans ses Chronika : l'historien s'achemine donc définitivement vers le spatium historicum (introduit au livre VII), l'articulation choisie étant la fin de la guerre de Troie. Cet examen de la chronologie s'inscrit dans le cadre d'une analyse historiographique plus large. En effet, il est un point essentiel, pivot dans l'interprétation de la structure de la Bibliothèque, sur lequel Diodore se détache particulièrement de ses prédécesseurs : c'est dans la conception qu'il propose de l'histoire universelle, étudiée en détail dans l'édition. La tâche était particulièrement difficile de fondre dans une même narration le récit des épisodes survenus en tant de points de l'oecoumène (traitée comme ??? ?????), en partant des origines et rejoignant son temps, tout en respectant la méthode annalistique : comment éviter de manquer au précepte de continuité, à celui d'unité dans la composition, et enfin à celui de symétrie, que Diodore professe en tout point de l'oeuvre ? Dans les livres VI-X se trouvent certains éléments de réponse, et certaines traces de la façon dont l'historien tissa ensemble épisodes principaux et narrations de faits parallèles. Le commentaire examine en outre plusieurs questions d'exégèses théologiques, liées notamment à la doctrine évhémériste, qui trouvait un aboutissement dans la Bibliothèque historique. Les fragments de tendance évhémériste constituent du reste une parfaite illustration de la difficulté qu'il y a d'interpréter la littérature fragmentaire : le commentaire tâche de démêler soigneusement dans chaque fragment ce qu'il importe de prêter au citateur, voire aux citateurs successifs, dont la concaténation demandait à être détaillée, et ce qu'il convient de reconnaître en dernière analyse à Diodore de Sicile. Ancienne étudiante de l'université Paris-IV-Sorbonne et de l'Ecole normale supérieure de la rue d'Ulm, docteur de l'université de Paris-IV et de la Scuola Normale Superiore de Pise, Aude Cohen-Skalli enseigne depuis 2010 à l'université de Nice-Sophia Antipolis. Elle a participé à plusieurs colloques sur l'oeuvre de Diodore de Sicile et sur l'histoire de la Sicile grecque et romaine, et est l'auteur d'une dizaine d'articles sur la Bibliothèque historique de Diodore, sur l'histoire de la Sicile, sur les historiens grecs de Rome et sur des questions d'historiographie fragmentaire.

05/2012

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Critique littéraire

Bibliothèque historique. Fragments Tome 3 Livres XXVII-XXXII, Edition bilingue français-grec ancien

Le tome III des Fragments de la Bibliothèque historique de Diodore de Sicile réunit les restes précieux et relativement nombreux des livres XXVII-XXXII. Les "fragments" proprement dits nous sont parvenu par le canal des Extraits constantiniens (dont ne subsistent que quatre volumes). Ces Extraits ont préservé soit des sentences morales sorties de leur contexte, soit des anecdotes, soit encore des épisodes historiques de quelque ampleur. S'y ajoutent des témoignages indirects tirés d'auteurs byzantins qui résument Diodore, comme Photius, ou en tirent la matière de leurs propres chroniques, comme Georges le Syncelle. Les livres XXVII-XXXII couvrent trois quarts de siècle, depuis le retour d'Hannibal en Afrique à la fin de la IIe guerre punique jusqu'à la destruction de Carthage et de Corinthe en 146/5 av J-C. C'est un moment important de l'histoire méditerranéenne puisque Rome abat la puissance séleucide en Asie, détruit le royaume de Macédoine et l'empire de Carthage et, à l'autre bout de la Méditerranée, réduit les Celtibères et les Lusitaniens. Il est admis que ces livres dérivent de Polybe. C'est en partie vrai, mais l'examen des textes réédités par nos soins montre que l'influence de Polybe est indiscernable dans les livres XXVII-XXVIII. Pour les livres XXIX-XXXII, des concordances apparaissent certes entre Polybe et Diodore, mais on constate aussi que celui-ci résume son modèle en l'adaptant à son propre dessein et n'hésite pas à modifier en la rajeunissant son interprétation des événements. Dans certains cas, il dit même autre chose que son modèle supposé, ce qui oblige à nuancer l'opinion reçue. Pour toute cette période de l'histoire et tout particulièrement pour les décennies où Tite-Live fait défaut, ces fragments constituent une source de valeur en dépit de son caractère incomplet. Il importait donc d'en donner une édition moderne accompagnée d'analyses et de notes historiques, en faisant apparaître, comme nous l'avions fait pour le tome III paru en 2006, le degré de fiabilité des textes, révisés et corrigés de manière à les rendre intelligibles.

09/2012

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Critique littéraire

Entretiens. Tome 4, Edition bilingue français-grec ancien

Comment traverser les épreuves de l'existence ? Quelle attitude faut-il avoir vis-à-vis de la souffrance ? Qu'est-ce que le bien ? Telles étaient les questions auxquelles Epictète tentait de répondre dans ses leçons entièrement orales et qui nous ont été conservées grâce à Flavius Arrien. Auditeur assidu du philosophe stoïcien, qui banni par Domitien, enseignait à Nicopolis, Arrien a mis par écrit, sous la forme d'Entretiens, l'enseignement de son maître. La présente édition regroupe, en quatre volumes les livres des Entretiens qui nous sont parvenus. La riche introduction du tome I rassemble les différents éléments biographiques, concernant Epictète, depuis sa condition d'esclave jusqu'à son exil et à la fondation de son école philosophique. L'oeuvre du philosophe est ensuite présentée en détail et assortie d'une analyse complète du genre littéraire de "l'entretien", la fameuse "diatribe" que le mot équivalent en français, au sens de nos jours trop précis, ne saurait suffire à traduire. Des pistes de lecture éclairantes concernant la méthode pédagogique et les principes philosophiques d'Epictète sont proposées au lecteur. L'histoire, très abondante, de la tradition manuscrite est relatée de manière synthétique. Chaque tome est en outre enrichi d'une table des titres des "diatribes" permettant de circuler aisément dans le texte, ainsi que par des notes explicatives.

01/1991

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Histoire ancienne

Le livre des cérémonies. Commentaire du livre I, édition bilingue français-grec

Né en 905, Constantin était le fils de l'empereur Léon le sage et de sa maîtresse Zoé : l'Eglise n'ayant jamais accepté cette quatrième union du souverain, Constantin est d'abord considéré comme illégitime et ne gagne le titre de "porphyrogénète" (en grec "né dans la pourpre"), qui désigne les membres de la famille royale, que de haute lutte. S'il accède au titre d'empereur romain d'Orient en 913, il n'exerce réellement le pouvoir qu'à partir de 944. Plus habile dans sa politique intérieure qu'extérieure (il échoue contre les Arabes en Crète en 949), il fut aimé et respecté de son peuple jusqu'à sa mort en 959. Cet empereur raffiné et érudit consacre de longues heures à l'étude du protocole de la cour byzantine, d'où il tire Le Livre des Cérémonies, "traité et oeuvre vraiment digne de l'activité impériale" , ainsi qu'un traité de politique à l'usage de son fils. Notre édition présente en deux volumes Le Livre des Cérémonies, assorti d'un commentaire fouillé. Ecrit par l'empereur lui-même dans les coulisses du pouvoir, non loin de la fameuse chambre de porphyre ou naissaient les empereurs, Le Livre des Cérémonies rassemble les règles à suivre lors des grands événements, spirituels ou temporels, du protocole byzantin. Consignées pour les successeurs de l'empereur, ces coutumes n'ont rien d'accessoire, et participent à la conservation de la dynastie si bien que le texte est pour nous un témoignage inestimable. Le Livre I regroupe les cérémonies religieuses et propose notamment une étonnante description de la semaine pascale, tandis que le second est consacré aux activités profanes, telles que mariages, couronnements ou jeux gothiques. Chaque livre est suivi d'un tome entier réservé au commentaire, constituant une véritable somme sur le texte et son auteur. Dans ces pages le lecteur trouvera un aperçu haut en couleur des pompes et circonstances de la civilisation byzantine. L'ouvrage est en outre enrichi d'une carte et d'un index.

11/2006

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Critique littéraire

Les dionysiaques. Tome 11, Chants XXXIII-XXXIV, Edition bilingue français-grec ancien

Si le poète des Dionysiaques affectionne particulièrement la veine guerrière, il ne néglige pas pour autant la poésie amoureuse. En effet, l'essentiel des chants XXXIII à XXXV est consacré aux amours contrariées de Morrheus, l' " Achille indien " et de Chalcomédé, la " Bacchante au coeur d'airain ". Dionysos est parti à la conquête des Indes, pays des confins et limite du monde pour les Grecs. A sa suite, une armée féerique, faite de Bacchantes et de Ménades en furie, affronte sans relâche les soldats indiens. Parmi eux, Morrheus, chef glorieux dont le poète réalise une véritable aristie, comme le fit jadis Homère pour Achille et Diomède. Mais le valeureux guerrier est vaincu par une flèche à la blessure incurable, celle d'Amour. Nonnos mêle à merveille poésie érotique et guerrière dans ce récit original qui tient autant du roman grec tel que nous le connaissons, par exemple, chez Achille Tatius, que de la poésie épique la plus pure. Notre édition, qui poursuit le long travail de publication des Dionysiaques, rassemble en un volume les chants XXXIII et XXXIV. La liste des éditions ainsi que des ouvrages cités est donnée au début du volume, qui contient en outre une étude détaillée des amours de Morrheus et de Chalcomédé. Les sources possibles de l'épisode sont proposées, tandis que les parallèles avec le roman grec sont longuement discutés. Un plan général est fourni et assorti de judicieuses pistes de lecture. Chaque chant est précédé d'une notice qui lui est propre ainsi que d'un sommaire permettant de circuler aisément dans le poème. Des notes accompagnent la lecture et sont développées, en fin d'ouvrage, par des notes complémentaires. Trois études, " les jeux de l'amour ", le " racisme " de Nonnos et " de la virginité des Bacchantes " sont données en appendice, ainsi qu'un Index Rerum notabilium en français et en grec. Texte établi et traduit par Bernard Gerlaud.

05/2005

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Critique littéraire

Iliade. Tome 3, Chants 13 à 18, Edition bilingue français-grec ancien

Louée depuis l'Antiquité la plus haute, l'Iliade, de même que l'Odyssée, n'a jamais cessé d'être chantée, apprise et commentée par des générations de lecteurs fervents. Chantés par les aèdes dans toutes les cours aristocratiques, les quelques 16000 vers de l'Iliade relatent cependant une période très brève des événements de la Guerre de Troie, la destruction de la cité de Priam, autour d'un personnage central, l'ombrageux Achille. Curieuse tradition que celle qui choisit de fonder sa culture sur la chute d'une autre, ainsi que sur le récit de vaines querelles, tant humaines que divines ! Les paradoxes liés à l'Iliade sont multiples : l'oeuvre la plus connues de l'Antiquité, dont les manuscrits sont les plus nombreux, est aussi une des plus obscures. Rares sont les certitudes, notamment en ce qui concerne Homère : l'auteur de l'Iliade aurait vécu en Ionie, peut-être au milieu du VIIIe siècle, mais, malgré les hypothèses pléthoriques des homérisants, force est de constater que tout le reste est littérature ! Reste le texte, "bien pour l'éternité", selon l'expression de Thucydide, et l'un des plus grands chefs-d'oeuvre de la culture européenne. A ce trésor de la littérature grecque, il fallait un écrin, et l'édition de Paul Mazon en est un de choix. Celle-ci rassemble en quatre volumes les 24 chants de l'Iliade auxquels il convient d'ajouter un volume d'introduction générale. La toujours belle et fidèle traduction de Paul Mazon est secondée par l'érudition, entre autres, de Pierre Chantraine. Des notes accompagnent la lecture, tandis que chaque tome est précédé d'une préface qui lui est propre. Le lecteur soucieux d'approfondir trouvera dans l'Introduction générale un état des lieux de la question homérique ainsi que de précieuses remarques linguistiques.

05/1998

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Critique littéraire

Oeuvres morales. Tome 2, Traites 10-14, Edition bilingue français-grec ancien

Résumé des traités :Consolation à Appolonios Préambule : le moment propice à une consolation Ni insensibilité, ni excès dans la douleur Dans le malheur se comporter virilement Inconstance Obéir à la raison et se préparer aux vicissitudes de l'existence La mort n'est pas un mal, le cycle du devenir La sagesse socratique, la mort n'est peut-être qu'un sommeil La mort nous délivre de l'esclavage du corps La mort est la récompense de la piété La mort délivre de toutes les peines La mort prématurée La plus belle vie n'est pas la vie la plus longue Soumission aux dieux S'affliger est égoïste Les pleurs ne peuvent pas être éternels Se préparer à l'infortune Les excès dans le deuil sont indignes d'un grec La mort prématurée n'a rien d'affligeant La vraie façon d'honorer les morts Un deuil éternel n'est pas raisonnable La mort est préférable à la vie La vie nous est seulement prêtée Les leçons de la sagesse delphique Attitude insensée de ceux qui gémissent, méfaits des poètes La vie est brève, il faut l'utiliser à autre chose qu'à gémir Exemples de constance dans le malheur Eloge du défunt Le défunt est entré dans le bonheur éternel Mythe platonicien du «Gorgias» sur la vie future Epilogue Préceptes de Santé Préambule : médecine et philosophie Premier conseil : maintenir chaude les extrémités Second conseil : s'habituer au régime alimentaire des malades Précepte essentiel : la mesure Savoir refuser Ne pas manger sans faim ni boire sans soif N'accorder au corps que des plaisirs naturels Le plaisir même a besoin de la santé Il ne faut pas attendre d'être malade pour être tempérant L'excès favorise la maladie Tenir compte des symptômes Le plaisir que procure la nourriture dépend de notre santé Contre un régime trop rigoureux Observer tous les signes prémonitoires Leçons à tirer de nos amis malades Exercices recommandés aux intellectuels Préférer les bains chauds aux bains froids Préceptes concernant la nourriture Préceptes concernant la boisson Nobles moyens des intellectuels pour dominer leurs appétits Occupations appropriées après le repas Eviter vomitifs et purgatifs Pas d'abstinences strictes et à dates fixes Ni oisiveté ni surmenage Ménager le corps sans passer d'un extrême à l'autre Il faut se connaître et savoir régler soi-même son régime Nécessité de l'harmonie de l'âme et du corps Préceptes de mariage Plutarque à Pollianos et à Eurycide Dédicace et prélude Le coin, symbole du charme de la jeune épouse L'asperge symbole de l'intimité Eviter les premiers heurts La flamme de la passion doit pénétrer jusqu'à l'âme Ne pas se contenter de la volupté La femme ne doit pas rendre l'homme insensé pour le dominer Pasiphaé, symbole de la luxure Le mari ne doit pas non plus abaisser sa femme La femme ne doit être visible qu'en présence de son mari La pudeur, gage de l'amour L'harmonie dans le couple Persuader par la douceur Ne pas se quereller devant autrui La femme doit accorder son humeur à celle de son mari L'homme, lui doit associer sa femme à ses plaisirs honnêtes L'homme ne doit pas associer sa femme à ses excès Le mari inspire ses propres penchants à sa femme Réserve de la femme dans les rapports conjugaux La femme ne doit avoir que les amis et les dieux de son mari Tout doit être commun aux époux Les amours chastes apportent le bonheur, les autres le malheur Les petits désaccords continuels ruinent la vie commune Les qualités morales, jointes aux autres avantages, rendent la femme invincible Sans les qualités morales, les avantages matériels ne sont rien La vertu a plus de prix que la beauté La dignité, vraie parure de la femme La dignité doit rester aimable L'excès de gravité vaut toutefois mieux que l'excès de hardiesse Privée de bijoux, la femme préfère rester chez elle La femme doit cacher ses paroles comme son corps La femme ne doit se montrer et parler qu'avec son mari L'homme doit commander, mais avec tendresse La véritable union est une fusion totale La femme ne doit pas nuire à l'affection du mari pour sa mère La femme doit s'attirer l'affection de ses beaux-parents La femme doit calmer avec douceur les colères du mari Le lit conjugal, terrain de réconciliation Le lit conjugal pour ignorer les querelles La femme ne doit pas écouter les méchants propos La femme ne doit pas songer à se séparer de son mari Il ne faut pas souiller le mariage, fécondation sacrée L'homme doit faire régner l'harmonie Le mari ne doit pas exciter la jalousie de sa femme La femme, elle, doit éviter se qui irrite son mari La femme légitime doit briller par ses vertus Le mari doit avoir le plus grand respect pour sa femme Péroraison : Mari et femme doivent s'abstenir d'un luxe excessif Le mari doit se cultiver et instruire sa femme La vertu, suprême parure de la femme, lui apporte aussi la gloire et le bonheur Le Banquet des Septs Sages Prologue En route pour le banquet L'arrivée chez Périandre Le banquet Propos sur le gouvernement des Etats Le gouvernement domestique Le gouvernement de l'univers : la Providence divine Conclusion De La Superstition Sources de l'athéisme et de la superstition La superstition ajoute la crainte à l'erreur La crainte des dieux harcèle l'homme, même dans le sommeil Pas de refuge pour le superstitieux, même dans la mort Mieux vaut être athée que superstitieux, aveugle que fou La superstition transforme le bien en mal Comportements différents de l'athée et du superstitieux Le superstitieux ne fait qu'aggraver ses maux Dans la joie également, le superstitieux est malheureux La superstition plus impie que l'athéisme Le superstitieux, ennemi des dieux est un athée qui n'ose pas l'être La superstition favorise l'athéisme Rien n'est pire qu'une religion monstrueuse Il faut rejeter la superstition, non pour l'athéisme mais pour la piété.

01/2003

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Critique littéraire

Problèmes. Tome 2, Sections XI-XXVII, Edition bilingue français-grec ancien

Sous le titre de Problèmes figure dans le corpus aristotélicien un curieux recueil de questions et de réponses sur des sujets variés concernant la médecine, les sciences naturelles, la mathématique, l'acoustique, la musique, la psychologie. Cette oeuvre, considérée généralement comme apocryphe, renferme en réalité de nombreux passages authentiques. L'établissement du texte a été réalisé après examen de plusieurs manuscrits médiévaux qui avaient été négligés jusqu'ici. Cette édition des Problèmes comporte trois tomes.

01/1993

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Critique littéraire

GUERRE CIVILE. Tome 2, livre III

La République se meurt, rongée par les dissensions de César et de Pompée : de fait César règne sur l'Occident et Pompée sur l'Orient, mais cela ne suffit à aucun des deux hommes. Pompée ne tarde pas à être éliminé en Egypte, César triomphe, et la République est aux yeux de tous d'ores et déjà condamnée. De ce duel à mort, César se justifie dans ce qui nous est parvenu sous le titre de Bellum civile. Très différent du Bellum Gallicum qui appartient au genre des mémoires, le Bellum civile est à la fois une apologie et un pamphlet. Rédigé après les événements narrés, probablement aux alentours de 46, le texte justifie la politique de César. Le pamphlet est l'occasion d'une truculente galerie de portraits où le lecteur retrouve un Pompée plein de suffisance et de vanité, un Caton aigri et un Scipion impie, cupide et tyrannique. Notre édition présente en deux volumes les trois livres du Bellum Civile. La riche introduction du tome I offre un précieux historique des événements qui ont mené à la guerre civile et donne de nombreux repères chronologiques. La question de l'authenticité ainsi que celle de la datation de ce texte est relatée en détail, de même que l'histoire, complexe, des manuscrits. De judicieuses pistes de lecture sont proposées de même qu'une analyse succincte du genre de l'oeuvre. Des notes accompagnent la lecture. L'ouvrage est en outre enrichi d'une table des matières détaillée permettant de circuler aisément dans le texte, ainsi que des cartes.

05/1998

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Critique littéraire

Les Dionysiaques. Tome 7, Chants XVIII-XIX, Edition bilingue français-grec ancien

Ces deux chants racontent la réception de Dionysos chez Staphylos (littéralement : La Grappe), roi d'une Assyrie qui correspond à l'actuel Liban. La mort inopinée de l'hôte fournit le prétexte à des Jeux funèbres musicaux qui s'achèvent sur la métamorphose d'un Silène en fleuve. Plusieurs développements notables s'y rencontrent : une version de la Titanomachie et d'abondantes indications sur la pantomime. Le commentaire, souvent détaillé, s'attache à éclairer ces textes.

01/1992

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Critique littéraire

Les Dionysiaques. Tome 9, Chants XXV-XXIX, Edition bilingue français-grec ancien

Les chants XXV à XXIX forment le début du second tome de l'épopée monumentale que Nonnos écrivit au Ve siècle après J-C consacrée à la geste de Dionysos. La narration reprend avec la dernière année de la guerre des Indes : cette "Indiade" apparaît donc comme une réplique de l'Iliade, et Nonnos se présente constamment en rival d'Homère. La diversité des thèmes illustre l'esthétique aux multiples facettes de cette curieuse épopée à la fois savante et barbare parfois héroïcomique. Elle permet de comprendre l'art poétique de l'auteur et ses procédés de composition, souvent méconnus pour avoir été jugés selon les normes de l'épopée traditionnelle.

01/1990

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Critique littéraire

Ecrits pour lui-même. Tome 1, Introduction générale, Livre I, Edition bilingue français-grec ancien

L'empereur philosophe eut un règne particulièrement difficile : inondations, famines, épidémie se succédaient tandis qu'aux frontières la menace des Parthées et des Germains devenait toujours plus inquiétante. Entre deux batailles et deux expéditions, Marc-Aurle notait ses réflexions et ses préceptes quand l'exercice du pouvoir lui en laissait le temps. C'est ainsi que les Ecrits pour lui-même aurait été retrouvé par un proche peu de temps après sa mort en mars 180, près de Vienne et dès l'Antiquité les loges ne firent pas défaut au petit livre de l'empereur Marc. D'un ton très personnel, l'ouvrage se fait l'écho du dialogue intérieur entre le politique et le philosophe, entre César et Marc. Ces écrits toutefois sont destinés aux autres : l'auteur convie le lecteur à ce dialogue et n'a de cesse de lui glisser, au creux de l'oreille, ses préceptes emprunts d'une grave sagesse et d'une profonde lucidité. Le tome I de notre édition des oeuvres de Marc-Aurle contient le premier livre des Ecrits pour lui-même, assorti de la riche introduction générale. Celle-ci, fruit de l'inestimable travail de Pierre Hadot retrace brièvement la vie de Marc-Aurle ainsi que les principaux événements de son règne, avant de proposer une analyse lumineuse et érudite du texte. Les différentes hypothèses les plus marquantes et les plus récentes sur l'auteur sont présentes et discutes, de même que la fortune du livre dans l'Antiquité. La pensée, aussi originale que fondamentale, de Marc-Aurle, fait l'objet d'une interprétation scrupuleuse, de même que le genre littéraire dans lequel s'inscrit le texte. L'histoire de la tradition manuscrite est brièvement relatée. Vient ensuite une notice propre au livre I qui fournit le plan de celui-ci ainsi qu'une présentation des personnages évoqués. Des notes, développées en fin d'ouvrages par des notes complémentaires, viennent accompagner et enrichir le texte.

11/1998

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Collection Budé

Commentaire sur le Parménide de Platon. Tome 7 : Livre VII, Edition bilingue français-grec ancien

Ce volume, septième et dernier, du commentaire de Proclus sur le Parménide de Platon contient le commentaire de la fin de la première hypothèse, dans laquelle Parménide démontre que l'hypothèse de l'existence de l'Un implique un certain nombre de négations, dont la dernière est la négation de l'existence de l'Un elle-même. Chef-d'oeuvre de la métaphysique et de la théologie de l'Antiquité tardive, le commentaire de Proclus, et en particulier la fin de la première hypothèse, démontre la transcendance absolue de l'Un qui ne peut être le sujet d'aucun discours. Toute connaissance du Premier, qu'elle soit sensible ou intellective, cède la place à une sorte d'union mystique qui se réalise dans le silence.

02/2021

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Critique littéraire

Contre Apion. Edition bilingue français-grec ancien

Joseph, fils de Mattathias le Prêtre, vécut au Ier siècle de notre ère, entre la Judée en guerre contre les Romains et Rome dont il fut l'un des serviteurs. Passé dans l'histoire sous le nom de Flavius Josèphe, il fut un acteur et un spectateur des événements qui ont bouleversé l'histoire de l'Occident. Son oeuvre abondante éclaire l'arrière-plan de la révolte juive, mais sa circulation au long des siècles permet d'en saisir les retombées historiques. Ecrit à la fin du Ier siècle de notre ère, le Contre Apion est un ouvrage inclassable qui pose plus de questions qu'il n'offre de réponses. Présenté par Josèphe comme une apologie des Juifs et du judaïsme, il est également une auto-défense de son auteur qui y répond aux critiques portées sur sa grande oeuvre historiographique. Organisé en deux volets, il offre un panorama de l'histoire des Juifs dans le premier livre et une défense du judaïsme dans le second. Transmis par la patristique, scrutés par les chercheurs, les écrits de Flavius Josèphe ne cessent d'alimenter réflexions et débats, régulièrement renouvelés au gré des découvertes archéologiques auxquelles ils servent parfois de sources d'informations topographiques et historiques.

01/2018

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Critique littéraire

Des initiatives. Edition bilingue français-grec ancien

Le Perì katarchôn de Maxime Le Perì katarchôn (Des initiatives) est un poème astrologique qui traite de l'influence de la Lune et des signes zodiacaux sur l'issue d'activités humaines telles que les voyages, les mariages, les opérations chirurgicales, l'éducation des jeunes gens ou l'agriculture. D'après la Souda (174) l'auteur du Perì katarchôn serait ce même Maxime qui fut également philosophe néoplatonicien et maître de l'empereur Julien l'Apostat (361-363 après J. -C. ) ; c'est au jeune souverain que le poème aurait été dédié par son mentor, de même qu'un traité Des objections irréfutables, un traité Des nombres, un commentaire à Aristote, et d'autres ouvrages dont l'auteur de la notice biographique ne cite pas les titres. L'exactitude de ces informations a toutefois été mise en doute, car le didaskalos de l'empereur Julien est connu d'habitude comme Maxime d'Ephèse, alors que la Souda dit Maxime "d'Epire ou de Byzance". Quant à la tradition manuscrite et à l'histoire éditoriale du Perì katarchôn, le seul témoin médiéval du poème est le Laur. plut. 28, 27 (L) du troisième quart du IXe s. après J.-C. , alors que l'editio princeps ne date que de 1717, L'année où J. A. Fabricius le publia dans le huitième tome de sa Bibliotheca Graeca ; suivirent l'édition d'E. Gerhard (Leipzig, 1820) et celles d'A. Koechly (Paris, 1851) et A. Ludwich (Leipzig, 1877). Seules l'edition princeps et l'édition de Koechly comportent une traduction latine du Perì katarchôn, alors que ce texte n'a jamais été commenté. La nouvelle édition du Perì katarchôn de Maxime. Il s'agit de la première édition de cette oeuvre comportant un texte établi selon les principes de la philologie moderne, ainsi qu'une traduction, également la première dans une langue vivante. Le travail d'établissement du texte est précédé d'une longue introduction où l'auteur traite le problème de l'attribution du Perì katarchôn à Maxime d'Ephèse, ainsi que de la langue, la métrique et la tradition manuscrite du poème. En ce qui concerne l'établissement du texte du Perì katarchôn, un réexamen approfondi de la paradosis de L a permis de constater le bon état de la tradition manuscrite et de s'éloigner souvent du texte publié en 1877 par Ludwich pour en revenir à celui du manuscrit florentin. Quant à la traduction, elle essaie d'unir la rigueur philologique à l'ambition de rendre au moins en partie le style raffiné et soutenu de Maxime, ainsi que ses efforts constants pour varier son vocabulaire. Parmi les nombreux buts du commentaire il suffira de rappeler ici le compte rendu des choix textuels ; l'analyse des rapports entre Maxime et la production poétique de ses devanciers (d'Homère au IVe siècle après J.-C. ) et de l'influence de Maxime sur Nonnos de Panopolis (Ve siècle après J. -C. ) et ses épigones ; l'explication des passages difficiles et la rédaction de notes de contenu littéraire, astrologique, historique, ou mythologique ; la mise en lumière des rapports entre le Perì katarchôn et les littératures techniques auxquelles il puise ses contenus (écrits de la tradition hippocratique et galénique, médecine astrologique, lois et documents concernant l'esclavage). Cette édition vient compléter toute une série d'études récemment consacrées à la figure de Maxime d'Ephèse, auteur probable du poème : Michel Patillon vient en effet de publier l'opuscule Des objections irréfutables de Maxime (Corpus Rhetoricum V, Paris, 2014) ; notre philosophe néoplatonicien est en outre l'un des protagonistes des Vies de philosophes et de sophistes d'Eunape de Sardes dont une nouvelle édition critique par Richard Goulet vient de paraître (Paris, 2014). Elle se place plus en général dans le fil de travaux qui pendant les quarante dernières années ont permis de redécouvrir et apprécier dans une juste perspective la poésie grecque de l'antiquité tardive, considérée jusque là comme une production dépourvue de tout intérêt. De nombreuses éditions critiques comme celle, monumentale, des Dionysiaques de Nonnos de Panopolis conduite aux Belles Lettres sous la direction de Francis Vian (1976-2006), ainsi que des études d'ensemble comme celle que Laura Miguélez-Cavero a récemment consacrée à la poésie dans l'Egypte des IIIe - VIe siècles (Berlin/New York, 2008), témoignent de la vitalité de ces études, qui est bien loin de s'épuiser.

05/2016

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Religion

Les Stromates. Stromates III, Edition bilingue français-grec ancien

Le Stromate III, en 18 chapitres et 110 sections, porte sur le mariage, en trois parties principales : exposé des diverses positions adverses (chap. 1-4), synthétisées et réfutées en deux groupes, les licencieux et les encratites (chap. 5-11), réfutées à nouveau par les Ecritures et les arguments de Clément (chap. 12-18). Ce livre est, par son ampleur et sa diversité, une source capitale pour la connaissance des doctrines multiples sur le mariage qui se sont affrontées au IIe siècle chez les chrétiens et de l'émergence d'une orthopraxie. Aux interprétations contrastées de l'enseignement de Paul et des évangiles, viennent s'associer des pratiques et des théories portées par des paroles et des textes, auxquels Clément donne accès, qui relèvent de traditions qu'on appelle aujourd'hui apocryphes. Un tel document n'a pas manqué, dans les décennies récentes, de susciter l'intérêt non seulement des historiens du christianisme et des théologiens, mais aussi des anthropologues et des philosophes, en particulier Michel Foucault dans le récent volume posthume, Les Aveux de la chair. Tout en étant en accord avec les philosophes grecs, platoniciens, aristotéliciens et surtout stoïciens, Clément s'efforce de tout faire remonter aux prescriptions du Logos, qu'elles s'énoncent dans la nature, la raison humaine ou la parole de Dieu, et donne à l'enseignement sur le mariage une portée théologique : la procréation humaine, pour autant qu'elle aura été accomplie selon la loi, est " à la ressemblance " de la Création divine. Rejetant les deux excès (licence ou rejet pur et simple) et soucieux de définir une voie moyenne en promouvant une continence vraiment chrétienne, l'Alexandrin apporte ici la première réflexion approfondie sur les développements du Nouveau Testament et une nouveauté par rapport aux précédents philosophiques : les considérations sur les plaisirs de l'amour et les réflexions sur le mariage, séparées jusque-là, sont réunies dans l'examen des relations entre époux, lequel devient un objet " relativement autonome ".

08/2020

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Critique littéraire

Tragédies. Tome 6, 1e partie, Oreste, Edition bilingue français-grec ancien

L'histoire tragique des Atrides s'achève par celle d'Oreste. Pour venger le meurtre de son père Agamemnon, Oreste, à l'instigation de sa soeur, Electre, tue sa mère Clytemnestre et l'amant de celle-ci, l'usurpateur Egisthe. Une fois son forfait accompli, Oreste est poursuivi par les odieuses déesses du remord, les Erinyes. Celles-ci pardonnent au criminel et deviennent les Euménides, les bienfaisantes. Voilà pour le mythe, tel qu'il fut relaté, entre autres, par Eschyle et Euripide lui-même, dans une autre pièce Electre. L'angle d'approche choisi par le dramaturge est, dans Oreste, joué probablement en 408, bien particulier : l'action commence après le crime, alors qu'Oreste est en proie à la folie et n'a pas encore été absout ni par les dieux, ni par lui-même. La tension dramatique est maintenue tout au long de la pièce, que ce soit lors du procès qui condamne Oreste, Pylade et Electre, ou lors de l'enlèvement d'Hermione. Seule l'arrivée impromptue d'Apollon apporte le dénouement à une action que l'auteur rechigne à apaiser. L'intensité de la tension dramatique, sa violence psychologique ont fait d'Oreste un des plus grands succès du dramaturge dès l'Antiquité. Oreste constitue, avec Les Bacchantes, le VIème tome des Tragédies d'Euripide. Notre édition ayant choisi de rassembler ces deux pièces consacrées à la folie. La notice introductive replace le texte dans la vie de l'auteur et dans la période historique : le long éloge de la paix par Apollon prenant toute son importance dans le contexte des guerres contre Sparte. Les sources littéraires, Eschyle bien sûr, mais aussi Sophocle, sont analysées en détail et assorties de judicieuses pistes de lecture. L'ouvrage enfin est accompagné de notes qui donnent tous les renseignements, notamment mythologiques, nécessaires à la lecture. Tome VI. 1ère partie.

01/1999

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Collection Budé

Oeuvres. Tome 10, Thériaque à Pamphilianos, Edition bilingue français-grec ancien

Médicament fétiche des empereurs romains, la thériaque, précieux antidote composé de très nombreux et coûteux ingrédients dont l'opium et la chair de vipère, était réputée efficace contre les venins et les poisons et supposée guérir toutes les maladies. Sa préparation complexe a donné lieu à une importante littérature où les médecins grecs rivalisent de science et d'habileté pour adapter la fameuse recette mise au point par Andromaque, médecin de Néron. A côté du traité sur les Antidotes où le grand médecin Galien de Pergame expose comment il obtint la charge de préparateur impérial de la thériaque sous Marc Aurèle, le corpus galénique nous a conservé deux traités apocryphes consacrés au célèbre électuaire : après la Thériaque à Pison parue dans la CUF en 2016, le petit traité sur la Thériaque à Pamphilianos vient donc compléter cet ensemble consacré à cette préparation emblématique de la pharmacologie antique et dont la recette, transmise d'occident en orient et jusqu'en Chine, a continué d'être préparée dans les officines jusqu'à la fin du XIXe siècle.

10/2021

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Critique littéraire

Oeuvres complètes. Tome 10, Timée, Critias, Edition bilingue français-grec ancien

Dans L'Ecole d'Athènes, Raphaël représente Platon tenant à la main, Timée. De fait, ce texte est, depuis l'Antiquité, considéré comme le plus important des dialogues platoniciens. Avec Critias, Timée formait une trilogie, dont malheureusement seule une partie nous est parvenue : le Critias est inachevé et Hermocrate, la troisième partie, est entièrement perdu. Ecrits à la fin de la vie du philosophe, ces deux textes, sont en bien des points l'aboutissement de la pensée platonicienne. La cosmogonie, c'est-à-dire la naissance de l'univers, la théorie de l'âme du monde, celle des éléments, sont autant de sujets abordés par Socrate, Timée, Critias et Hermocrate, et définissent une science platonicienne. Après les origines du monde, viennent celles de l'homme : débute alors le fameux mythe de l'Atlandide, cité rivale d'Athènes dont elle est l'antithèse. Inachevé, le texte se termine par la décadence des rois atlantes et l'on ne sait quel châtiment Zeus décida de leur infliger. Notre édition rassemble en un volume les deux dialogues. Une longue notice introductive précède chacun des deux textes et en éclaire les difficultés, tant théoriques qu'historiques, particulièrement pour le Timée. Les personnages des dialogues, tous réels, sont brièvement analysés, de même que les sources du philosophe et les échos dans l'oeuvre de Platon. Une large part de la notice est réservée au mythe de l'Atlandide, tandis que l'histoire de la tradition manuscrite est relatée en détail.

01/1985

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Critique littéraire

Les Dionysiaques. Tome 13, Chant XXXVII, Edition bilingue français-grec ancien

Dans ce chant consacré aux funérailles d'un guerrier tué pendant l'expédition de Dionysos aux Indes, le modèle principal de Nonnos est le chant XXIII de l'Iliade. Mais par son désir de rivaliser avec Homère, grâce à sa conception personnelle de l'épopée et aux particularités de son art poétique, il renouvelle le topos homérique des jeux funèbres.

01/1999

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Critique littéraire

Oeuvres. Tome 12, Opuscules 55-57, Edition bilingue français-grec ancien

La mort de Pérégrinos prend la forme d'une lettre, adressée par Lucien à un ami, Cronios. Il y dépeint, de manière sarcastique, la mort spectaculaire de Pérégrinos, philosophe cynique qui s'immola à la fin des jeux Olympiques. Les Fugitifs mettent en scène les faux philosophes cyniques, que Lucien se plaît à dévoiler pour ce qu'ils sont vraiment : des esclaves fugitifs. Le ton, là encore, n'épargne aucune pique satirique. Toxaris ou l'amitié constitue une joute oratoire entre le Grec Mnèsippos et le Scythe Toxaris sur la valeur respective de leur peuple en matière d'amitié. Le dialogue est émaillé d'épisodes narratifs sur les faits exemplaire de leur entourage amical, qui révèlent tout le talent de conteur de Lucien. Que ne ferait-on pas pour un ami ?

05/2017

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Critique littéraire

Oeuvres. Tome 3, Fragments, Edition bilingue français-grec ancien

L'édition complète des Ouvres de Favorinos d'Arles dans la collection Budé, prévue en trois volumes, s'enrichit d'un deuxième volume, qui recueille tous les fragments ou témoignages connus relatifs à cet auteur. Rappelons que Favorinos est né à Arles et qu'il a fait très tôt le choix de s'exprimer en grec plutôt qu'en latin (c'est aussi le cas, très rare, de Marc Aurèle et d'Elien) et qu'il a été en relation avec ceux qui comptaient dans le monde intellectuel de l'époque (Plutarque, Dion Chrysostome, Aulu Gelle ou Lucien). Néanmoins, de son ouvre, il ne nous est virtuellement rien parvenu : deux discours conservés dans la collection de Dion (publiés au vol. I de cette édition), une Consolatio à l'occasion de son exil, retrouvée sur un papyrus au XXe siècle (ce texte, le " Sur son exil " sera publié au vol. II). Dans ce volume, sont rassemblés tous les textes où apparaît le nom de Favorinos, sans faire de distinction entre testimonium ou fragmentum. On aboutit ainsi à un ensemble de 163 fragments. Ils sont classés, à leur tour, en deux ensembles : fragments assignables à un ouvrage déterminé (96 fragments) ; fragments non assignables (67 fragments). On reconstitue ainsi, avec plus ou moins de précision, vingt-et-un ouvrages, où l'on reconnaît sans peine la plupart des sujets abordés par les sophistes de la seconde sophistique. Tous ces fragments sont accompagnés non seulement d'une traduction, mais aussi d'un riche commentaire. Pour tous les titres d'ouvrages, on trouvera une notice générale, qui s'efforce de replacer le texte dans le contexte de la création intellectuelle du IIe siècle, et confirme la place de Favorinos dans ce vaste mouvement littéraire et philosophique.

06/2010

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Critique littéraire

Iliade. Chants IX à XVI, édition bilingue français-grec

Au seuil de l'histoire et de la littérature de l'Occident (aux alentours du VIIIe siècle avant J. -C.), un immense poème, l'Iliade, conte les exploits en même temps que les peines des héros de la guerre de Troie, et, au centre de ce poème, un immense héros, Achille, exhibe sa force tout autant que ses larmes. Pourrions-nous aujourd'hui concevoir l'idée d'une sensibilité qui serait héroïque ? Il est bon de toujours retourner à Homère... L'Ambassade auprès d'Achille La Dolonie Exploits d'Agamemnon Combats sur les remparts Duel Ajax / Hector Zeus trompé par Héra - Hector blessé Colère de Zeus Exploits et mort de Patrocle.

11/1998