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Histoire de la philosophie islamique

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Philosophie

HISTOIRE DE LA PHILOSOPHIE POLITIQUE. Tome 2, Naissances de la modernité

La décomposition de l'univers ancien fait émerger, aux XVIe-XVIIe siècles, les valeurs de la liberté et de l'égalité. Or, ce bouleversement s'effectue dans le cadre même de ce qui avait illustré au mieux le régime antérieur de la tradition : la composante religieuse, plus particulièrement chrétienne (Augustin, Guillaume d'Ockham ou Vitoria), qui a ainsi joué un rôle essentiel, trop souvent oublié, dans la formation de l'individualisme politique. Sur cette lancée, l'homme de l'humanisme moderne s'affirme comme celui qui n'entend plus recevoir ses lois ni de la nature des choses ni de Dieu, mais prétend les fonder à partir de lui-même. C'est la mise en œuvre de cette affirmation de l'homme que ce volume entreprend d'explorer en montrant sur la base de quelles options la révolution jusnaturaliste s'est opérée et a pris pour norme le droit " subjectif ". Il s'attache à faire ressortir la façon dont les sociétés se sont conçues comme auto-instituées, selon l'emblème du contrat social que, de Hobbes à Montesquieu, de Machiavel à Spinoza, de Suarez à Locke, la plupart des philosophies politiques se sont employées à approfondir ou à discuter.

10/1999

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Ouvrages généraux

La Philosophie de l'histoire comme science de l'évolution

La Philosophie de l'histoire comme science de l'évolution / Ch. Rappoport... Date de l'édition originale : 1903 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2021

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Histoire de la philosophie

Histoire de la philosophie. De Thomas d'Aquin à Kant

Au semestre d'hiver 1926-1927, tandis que Heidegger est en train d'achever son maître-livre Etre et Temps, il dispense un cours qui offre une grande traversée dans l'histoire de la philosophie. Celui-ci constitue à bien des égards le laboratoire de l'ouvrage. Heidegger y trace en effet un chemin entre la métaphysique moderne et la théologie médiévale, en avançant l'idée que la doctrine moderne de l'être qui se déploie autour du "Je" cartésien doit se comprendre à partir de la doctrine de saint Thomas. Le philosophe scolastique apparaît lui-même comme le point de consolidation de la métaphysique antique, entièrement refondue dans le cadre de la théologie chrétienne. Heidegger entreprend ensuite une analyse - inédite dans son oeuvre - de l'Ethique de Spinoza, faisant émerger le spinozisme comme la seule philosophie moderne, avant Hegel, qui soit parvenue à penser l'être absolument. Tout en corrigeant l'idée que Heidegger aurait exclu Spinoza de sa compréhension de la métaphysique, ces leçons représentent également un document de premier ordre pour reconstituer la genèse de sa réflexion : ce serait pour pallier les lacunes d'une métaphysique au sein de laquelle l'être est rabattu sur la substance ou le sujet que le philosophe se serait vu confronté à la nécessité de tenter un nouveau commencement pour la pensée. Martin Heidegger (1889-1976) est considéré comme l'un des philosophes majeurs du XXe siècle, dont l'influence a été considérable, d'Arendt à Foucault en passant par Sartre ou Levinas. Son engagement en faveur du national-socialisme à partir des années 1930 a été présenté et discuté dans de nombreux ouvrages, dont, au Seuil, Heidegger et l'antisémitisme de Peter Trawny (Points, 2023).

11/2023

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Religion

La fracture islamique : demain, le soufisme ?

L'islam est-il cette religion de la peur, de l'intolérance, du fatalisme, du terrorisme et du rejet de la dignité de la femme, ou, au contraire, une religion mal comprise et mal aimée dont certains individus ont déformé le message éthique originel pour l'exploiter à des fins bassement politiques, voire personnelles ? Zidane Meriboute tente ici le pari de remonter aux sources de chacune de ses tendances, afin de se rendre compte si l'islam est vraiment aussi monolithique et indivisible que certains veulent bien nous le faire croire. Il pousse l'investigation jusqu'à tenter de comprendre l'impact réel de ces tendances sur les droits de la femme, le port du voile, le problème délicat de la sexualité en terre d'Islam, la place de l'individu dans la société, le statut des minorités juives et chrétiennes, les conflits de civilisation. L'orientation didactique adoptée ici se veut utile aussi bien au grand public qu'aux spécialistes. A cet effet, l'auteur s'est surtout attaché à faciliter la tâche de lecteurs soucieux de mieux cerner la nébuleuse d'un monde islamique aussi varié que passionnant.

03/2004

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Economie

Finance islamique. Une illustration de la finance éthique

La finance islamique est un système, élaboré à partir de principes religieux et moraux universels, qui connaît un grand essor en Asie et, désormais, en Occident. Elle est une composante de la finance éthique : une finance qui n'obéit pas à la seule loi du profit mais qui répond à des critères tels que le développement durable, l'environnement et la gouvernance. L'ouvrage se propose de décrypter cette finance islamique. A partir d'une analyse juridique solide, il présente les principaux mécanismes et les enjeux de la finance islamique sur un plan aussi bien théorique que pratique, sans oublier les défis qu'elle doit relever. Illustré de nombreux schémas, ce livre est un manuel de référence pour l'ingénierie financière islamique.

08/2009

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Philosophie

Positivismes. Philosophie, sociologie, histoire, sciences

Le terme "positivisme" répond traditionnellement à la définition suivante : un système philosophique qui récuse les a priori métaphysiques et voit dans l'observation des faits positifs et dans l'expérience l'unique fondement de la connaissance. Mais cette définition est-elle suffisante ? N'y a-t-il alors qu'un seul "positivisme", et s'agit-il d'un mode de pensé révolu, sans influence sur notre temps, ou au contraire d'un ou de plusieurs modes de pensée qui gardent leur actualité? Les études rassemblées dans ce volume abordent différentes facettes, non plus du positivisme mais bien des positivismes. Traité par des philosophes, des historiens, des sociologues, ce thème s'épanouit en questions multiples. La pensée comtienne y est réexaminée sous l'angle du système philosophique proprement dit, de son actualité et de ses archaïsmes. L'on y examine les glissements de sens du mot positivisme, sa présence - parfois implicite - au sein de notre pensée actuelle, les différentes "écoles positivistes", comme le positivisme logique, ou encore l'influence exercée par les positivismes sur d'autres disciplines, histoire, sociologie, sciences exactes...

01/1999

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Histoire internationale

L'Europe. Histoire et philosophie

Selon d'Alembert, "il résultait des observations de Montesquieu que l'Allemagne était faite pour y voyager, l'Italie pour y séjourner, l'Angleterre pour y penser et la France pour y vivre". Voilà sans doute une belle répartition des valeurs entre différentes contrées de l'Europe. Penser cette entité que d'aucuns disent introuvable, c'est, certes, prendre en compte la diversité des nations qu'elle réunit, mais en prêtant attention à ne pas enfermer chacune dans un paradigme figé. Ainsi la diversité peut servir à mettre en avant soit la spécificité et l'autonomie des composantes, soit leur complémentarité et leur solidarité. Divers événements récents montrent à quel point importe la problématique que ces deux pôles dessinent. L'histoire et la philosophie sont deux des voies les plus fécondes pour développer cette problématique, l'une parce qu'elle va aux racines du présent pour aider à sa compréhension, l'autre, parce qu'elle travaille les concepts à la fois dans leur dimension généralisante et, lorsqu'elle ne s'enferme pas dans l'essentialisme, compte tenu de données empiriques plus ou moins rebelles. Le présent volume rassemble deux "Jeudis de L'Harmattan" qui ont été consacrés à ces deux démarches parmi les sciences humaines : "L'Europe et l'Histoire", le 4 juin 2016, et "La philosophie de l'Europe", le 8 juin 2016. Les éditions L'Harmattan, éditeur de Sciences Humaines depuis 1975, souhaitent plus que jamais alimenter le débat, notamment en organisant chaque année "Les Jeudis de L'Harmattan". Ces derniers, organisés en trois ou quatre sessions, consistent en une série de tables rondes sur des thèmes transversaux et interdisciplinaires, qui font l'objet de débats entre chercheurs et praticiens.

01/2018

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Marchés financiers

La finance islamique. Aspects critiques de la finance conventionnelle

Qu'est cette finance islamique dont on parle beaucoup sans vraiment toujours savoir ce dont il s'agit ? Est-ce une finance d'un genre nouveau ? Au-delà de la finance, n'illustre-t-elle pas une éthique particulière éloignée de la morale des affaires en vigueur en Occident ? Comment, enfin, cette éthique islamique dessine-t-elle les techniques spécifiques de la finance islamique ? Appartenant à la famille des finances éthiques, la finance islamique est un système, élaboré à partir de principes moraux universels, qui connaît un grand essor en Asie et, désormais, en Occident. Cette finance n'obéit pas à la seule loi du profit mais répond à des critères tels que le développement durable, l'environnement et la gouvernance. L'ouvrage se propose de décrypter cette finance islamique.

05/2021

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Finance internationale

La réalité de la micro finance islamique en Tunisie

La micro-finance islamique est un vaste domaine de recherche, qui combine non seulement les sciences économiques et financières avec la charia et les principes islamiques, mais aussi la sociologie, la psychologie, l'écologie, la politique et la culture. Notre recherche avait pour ambition de mesurer la contribution spécifique de la micro-finance à l'amélioration de revenu des populations pauvre vivant en Tunisie. On remarque que malgré l'existence de deux grandes Institutions la BTS et Enda Interarabe qui couvrent le secteur de la micro-finance et qui ont financés par plusieurs bailleurs de fonds comme la Banque Africaine de développement, PNUD (Programme des Nations Unies pour le développement), FENU (Fonds d'équipement des Nations Unies) et la banque mondiale, restent incapables d'améliorer le secteur par l'existence de ses limites : Les difficultés de toucher efficacement les zones rurales en raison d'une inadéquation du modèle. Ainsi concernant les populations touchées par le secteur, celles-ci n'intègrent pas majoritairement les plus pauvres qui sont en effet la clientèle la moins accessible géographiquement, la plus marginalisée et présentant le moins de garanties, donc plus coûteuse en frais généraux. Enfin, la dernière faiblesse est le manque des compétences et de formation des équipes locales, et l'absence totale pour les formations pour les bénéficiaires.

01/2022

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Ethnologie et anthropologie

Inde - Chine - Mexique. Philosophie de l'histoire

L'ouvrage présente des textes majeurs de Carlo Cattaneo (1801-1969) : six articles diversement monographiques, sous deux guises essentielles - l'étude monographique proprement dite, aux accents totalement inédits, de trois pays lointains d'une part, envisagés dans la perception conjointe de leur histoire, de leur culture, de leur économie et de leur droit ; et d'autre part, la conception de la philosophie de l'histoire et de l'homme lui-même qui soutient une telle étude. En 1993, dans l'une de ses dernières leçons devant ses étudiants en architecture, Giancarlo De Carlo leur conseillait vivement de faire quelques lectures décisives s'ils voulaient apprendre à connaître le paysage et le territoire, les questions à leur poser, les enseignements à tirer de leur histoire ; parmi elles, essentielle à ses yeux, celle de Cattaneo, India Messico Cina, " un très beau livre, peut-être un peu difficile à trouver [G. De Carlo songeait à la seule édition indépendante de ces trois textes, celle de Bompiani en 1942], où il parle précisément de la formation du paysage et du rapport entre le paysage et les économies des différents pays " (G. De Carlo, La città e il territorio, Macerata, Quodlibet, 2019, p. 43). C'est bien cela en effet qu'apprendront les étudiants en parcourant cette histoire incarnée de trois pays, reconstituée dans un dessein d'ensemble qu'il importe de méditer aujourd'hui ; et ce n'est pas sans raison que G. De Carlo se tournait vers Cattaneo : soucieux d'ouvrir les étudiants à une approche pluridisciplinaire de l'architecture, il était naturel qu'il retrouvât le rédacteur du Politecnico, à l'inlassable curiosité s'impatientant de frontières trop étroites. " Notre culture ", écrivait-il, " et pas seulement la culture architecturale, a été mutilée par le phénomène de la spécialisation : pour aller plus vite, pour résoudre des problèmes quantitatifs, pour accroître l'efficacité, on se concentre à chaque fois sur une petite partie du monde, en croyant qu'on retrouvera dans un second temps une vision d'ensemble. Mais cela s'est rarement produit, parce que la distorsion congénitale de la spécialisation fait qu'en se concentrant sur un point, elle perd le sens de la raison pour laquelle ce point existe " (ibid.). Cattaneo fournira l'antidote parfait aux risques qui inquiétaient l'architecte. En ce sens, Il Politecnico, la revue qu'il fonda en 1839, et en laquelle on a vu " le plus beau périodique de culture et de sciences que l'Europe ait eu à cette époque " (Elio Vittorini), sera, en certains domaines, le laboratoire le plus vivant de la pensée du XIXe siècle, et en d'autres, la chambre d'enregistrement la plus fidèle des innovations et des avancées qui s'y produisirent. C'est à cette revue que sont empruntés la majorité des textes que présente ce volume. Il y a cependant une grande cohérence dans la diversité même des intérêts de Cattaneo. Elle se retrouve jusque dans ses pages les moins liées en apparence à la philosophie de l'histoire qu'il développe, et dont ce recueil voudrait être la manifestation à la fois théorique (les Considérations ou les pages sur Vico) et appliquée (les monographies sur l'Inde, la Chine, le Mexique, et pour joindre pour ainsi dire les deux approches, celle sur les " types humains ", admirable leçon disqualifiant à la fois le racisme et, à l'avance, l'" antiracisme ", comme autant de manquement et à la pensée et à la réalité mêmes). Une diversité, donc, mais exigeante et orientée, aimantée par l'idée d'une commune dignité du genre humain ayant à méditer sur sa propre histoire et à se demander à lui-même le développement le plus harmonieux. On trouvera ici des formules décisives de cet humanisme scientifique, tout ensemble rêveur et curieux de tout, inventif et fervent ; partout règne la même attention à l'unité du genre humain, une unité incarnée, diverse, étrange parfois, mais toujours féconde et pour la pensée, et pour le projet politique, caressé en sous-main, d'un fédéralisme des nations gouverné par la foi dans le développement harmonieux des sciences, des cultures, des civilisations. Ainsi dans son De bello nelle arti ornamentali, " Du beau dans les arts décoratifs ", si éloigné que paraisse un tel texte des études à la fois historiques, géographiques, économiques, culturelles, juridiques, que parvient à mener Cattaneo dans les monographies de pays ou les études plus proprement philosophiques réunies ici, on retrouve, en peu de mots, le fond essentiel de ses convictions, qui peuvent emprunter toutes les voies - philosophique, " sociologique " avant la lettre, esthétique, etc. - pour se dire : " Il n'y a pas de raison qu'un pont de fer, dans sa gracilité apparente, ne puisse devenir aussi élégant qu'un arc massif en marbre. Il n'y a pas de raison qu'une pesante locomotive ne puisse recevoir de telles proportions formelles que les spectateurs ajoutent l'admiration pour sa beauté sévère à l'étonnement que leur inspire sa redoutable efficacité " ; il faut " accepter les cadeaux de tous les siècles et de toutes les nations, en faisant, comme disait, non sans grâce, Annibal Caro, non gerbe de toute herbe, mais guirlande de toutes fleurs [... ] De même, quand on a appris la grammaire d'une langue, on peut rencontrer le même assemblage de formes mentales dans celle d'une autre ; et à la fin, dans la contrariété babélienne des paroles humaines, on voit paraître un même tronc revêtu d'un feuillage différent " (Scritti letterari, artistici, linguistici e vari, a ura di A. Bertani, Florence, Le Monnier, vol. I, pp. 135-137). C'est à cet ouverture admirative et raisonnée sur la diversité du monde que Cattaneo nous convie. Les pages que nous réunissons donnent un premier aperçu de cet art du regard, de l'attention et de la pensée.

11/2021

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Histoire de la philosophie des

Histoire et philosophie des sciences. 2e édition

Comprendre les sciences, leur fonctionnement et ce vers quoi elles tendent, de l'Antiquité à nos jours. D'où vient la science ? Comment fonctionne-t-elle ? Que faut-il en attendre ? Trois questions qui peuvent se résumer en une seule : Qu'est-ce que la science ? Depuis la plus haute Antiquité, les êtres humains ont cherché à comprendre le monde et à en rendre compte de façon rationnelle. Analyser les ressorts de cette formidable aventure intellectuelle qu'est l'activité scientifique suppose d'explorer à la fois son évolution, son organisation et ses démarches, tout en exposant les débats qu'elle suscite. S'adressant autant aux étudiants qu'aux curieux, rédigé par des spécialistes de toutes disciplines, dans un style clair et limpide, cet ouvrage offre un panorama complet des réflexions les plus récentes sur l'activité scientifique.

09/2022

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Islam

Histoire de l'empire islamique. Des conquêtes arabes à l'apogée et au rayonnement intellectuel de l'empire islamique, jusqu'à son déclin

Comment appréhender le rayonnement d'un empire s'étendant sur neuf siècles, englobant diverses dynasties successives et de nombreux califats, dont les centres emblématiques furent Constantinople, Bagdad et Cordoue ? Comment comprendre ce qui fait civilisation et religion au sein de cet empire ? Gabriel Martinez-Gros, en collaboration avec les coéditions Frémeaux - Grande Mosquée de Paris, présente de manière synthétique l'histoire de cette grande civilisation, couvrant neuf siècles de conquêtes arabes, mettant en lumière les empires byzantin et perse. Il explore la succession des dynasties telles que les Omeyyades et les Abbassides ainsi que l'ouverture aux influences culturelles perse et grecque, l'apogée de l'empire en l'an Mille, les croisades, Gengis Khan, les échanges intellectuels avec l'occident, et le XVIe siècle à travers l'empire ottoman. En se fondant sur les théories de l'historien médiéval Ibn Khaldoun, l'auteur analyse la naissance, l'apogée et le déclin de cet empire qui a laissé un héritage considérable et remarquable dans les domaines scientifiques, philosophiques, artistiques et littéraires. Claude COLOMBINI et Patrick FREMEAUX Agrégé d'histoire médiévale du monde musulman, Gabriel Martinez-Gros est l'auteur de Brève histoire des empires : Comment ils surgissent, comment ils s'effondrent au Seuil et de Fascination du djihad : Fureurs islamistes et défaite de la paix aux PUF. Il contextualise l'histoire de l'islam dans De l'autre côté des croisades : L'islam entre Croisés et Mongols, Ed. Passés composés. Il a codirigé avec Lucette Valensi l'Institut d'études de l'Islam et des sociétés du monde musulman jusqu'en 2002. "Le but de la civilisation, c'est la culture et le luxe. Une fois ce but atteint, la civilisation se gâte et décline, suivant en cela l'exemple des êtres vivants". Ibn Khaldoun (1332 - 1406) "Les empires, comme les épidémies, exigent pour se former que soit dépassé un certain seuil de densité humaine, synonyme de matière fiscale potentiellement abondante". Gabriel MARTINEZ-GROS 120 Pages

03/2024

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Actualité et médias

Vaincre le totalitarisme islamique

Oublions le politiquement correct et les préjugés sommaires, il est plus que temps d'appeler un chat, un chat et un totalitarisme un totalitarisme. Oui, l'invasion sanglante de l'islamisme dans notre quotidien prépare une troisième guerre mondiale. Oui, la vraie, la grande question, aujourd'hui, est de savoir comment nous pouvons vaincre cette terrible menace qui a pris la France et les Français pour cible. Assez de contorsions, assez de démagogie ! L'heure est trop grave pour s'adonner aux jeux d'appareils et aux concours d'egos. Loin de l'esprit munichois qui transpire, aujourd'hui, jusqu'au sommet de l'Etat, ce défi nous rappelle la phrase de Clemenceau : en politique, " il faut savoir ce que l'on veut. Quand on le sait, il faut avoir le courage de le dire ; quand on le dit, il faut avoir le courage de le faire ". C'est à cette tâche que je m'attelle, dès aujourd'hui, avec vous.

09/2016

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Décoration

Textiles du monde islamique

Voici un tour du monde des textiles islamiques, superbement illustré de 700 photographies : tapis de prière brodés de Turquie, manteaux anatoliens en " ikat ", bourses de tricot ottomanes, chaussettes ornées de perles des Balkans, voiles berbères, robes syriennes à motifs en réserve, calottes au crochet iraquiennes, tentures saoudiennes à décor appliqué, robes indigo du Yémen, sacs en soie rayée du Caucase, sarongs en batik d'Indonésie, lés étroits cousus bord à bord d'Afrique de l'Ouest. L'Islam n'a pas seulement propagé l'une des grandes religions du monde depuis le VII siècle, il a aussi créé un vaste réseau commercial qui a permis de développer l'artisanat textile de façon considérable. Le rejet des formes humaines ou animales a poussé les artisans à créer de riches décors, des motifs abstraits, à utiliser la vie végétale ou des formes géométriques, à s'inspirer de la calligraphie et de mettre fortement l'accent sur l'ornementation. Ne sont-ils pas les inventeurs de l'arabesque, ce motif de ligne courbe ininterrompue ? Ils ont créé le coton, la matière première privilégiée de l'habillement (en arabe qutun). Parce qu'ils étaient d'abord nomades, cavaliers toujours en mouvement, ils devaient se charger le moins possible, leurs textiles leur servaient alors de tentes, de couches, de mobilier, de bagages et de décor. Ce fut l'origine de l'emprise qu'ils eurent sur cet art, perpétuant la voie créée par Marco Polo, la " route de la soie ", semant leur savoir jusqu'en Mongolie, Afrique ou Asie du Sud-Est. Le livre est organisée par région et chaque région est introduite par un aperçu historique. Ensuite sont décrites les traditions textiles propres à la région, identifiées par des sous-titres. Chaque technique est expliquée en détail, avec de captivantes informations sur les différents métiers à tisser, les matières premières, les teintures, les types de décors et les spécialités locales. Quelque 700 illustrations splendides, dont des photographies prises tout spécialement pour ce livre et de précieuses images d'archives, forment un panorama visuel exceptionnel. On peut y voir comment se produisent, s'utilisent, se portent ou s'exposent les étoffes d'un bout à l'autre du monde islamique. Leur variété est stupéfiante, depuis les tissus de coton, de chanvre ou de lin et les lainages jusqu'aux soieries et aux velours les plus somptueux, depuis les techniques du patchwork, du tressage et du tricot jusqu'à l'impression au bloc et la broderie de métal précieux.

09/2010

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Gestion

Marketing en environnement islamique

L'islam fixe des règles qui peuvent avoir des conséquences sur les comportements des consommateurs. Elles représentent donc un défi pour les entreprises qui souhaitent s'adresser aux populations ou aux marchés musulmans. Quelles connaissances de l'islam doivent avoir ces entreprises ? Comment doivent-elles adapter leur offre produit ? Quels éléments doivent-elles intégrer dans leur campagne de communication ? Peuvent-elles appliquer les règles du marketing classique ? Cet ouvrage présente les spécificités du marketing dans un environnement musulman. Il analyse : le halal way of life et l'ensemble des produits halal dans les secteurs de l'alimentation, de la pharmacie et des cosmétiques ; les 5 piliers de l'islam (la déclaration de la foi, la prière, l'aumône, le ramadan, le pèlerinage à La Mecque) sous l'angle du marketing et des marchés associés ; le cas de la mode en pays d'islam qui doit concilier respect des traditions et désir de nouveauté. Illustré de nombreux exemples cet ouvrage s'adresse aux professionnels du marketing des entreprises qui évoluent en environnement islamique. Ses qualités en font aussi un excellent support pour les étudiants en marketing.

07/2009

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Economie

Marketing en Environnement islamique

L'islam fixe des règles qui peuvent avoir des conséquences sur les comportements des consommateurs. Elles représentent donc un défi pour les entreprises qui souhaitent s'adresser aux populations ou aux marchés musulmans. Quelles connaissances de l'islam doivent avoir ces entreprises ? Comment doivent-elles adapter leur offre produit ? Quels éléments doivent-elles intégrer dans leur campagne de communication ? Peuvent-elles appliquer les règles du marketing classique ? Cet ouvrage présente les spécificités du marketing dans un environnement musulman. Il analyse : le halal way of life et l'ensemble des produits halal dans les secteurs de l'alimentation, de la pharmacie et des cosmétiques ; les 5 piliers de l'islam (la déclaration de la foi, la prière, l'aumône, le ramadan, le pèlerinage à La Mecque) sous l'angle du marketing et des marchés associés ; le cas de la mode en pays d'islam qui doit concilier respect des traditions et désir de nouveauté. Illustré de nombreux exemples cet ouvrage s'adresse aux professionnels du marketing des entreprises qui évoluent en environnement islamique. Ses qualités en font aussi un excellent support pour les étudiants en marketing.

07/2009

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Philosophie

Alexandre Kojève. La philosophie, l'Etat, la fin de l'Histoire

Pour l'essentiel, Alexandre Kojève (1902-1968) reste une figure fascinante et méconnue de l'histoire philosophique de ce siècle. Que savait-on, en effet, de son destin aventureux ? Que savait-on de ce Russe d'origine, neveu du peintre Wassily Kandinsky, qui devint à l'École pratique des hautes études un illustre professeur dont Bataille, Queneau, Aron, Lacan ou Léo Strauss suivaient admirativement les cours ? Quel fut, enfin, le vrai visage de ce sage hégélien qui, croyant venu " l'État final ", choisit de se métamorphoser en haut fonctionnaire avant de mourir, à Bruxelles, pendant une réunion du Marché commun ? C'est donc pour ressusciter le destin et la légende de cet homme d'exception que Dominique Auffret lui a consacré cette biographie. On y retrouve, bien sûr, l'écho d'une œuvre éparse et inachevée, mais on y entend aussi la rumeur violente d'une époque que Kojève voulut penser et vivre, à travers quelques questions : qu'en est-il vraiment de cette " fin de l'Histoire " dont certains analystes invoquent aujourd'hui l'actualité % A partir de quand un philosophe peut-il se prendre pour le confident de la Providence ? A-t-il le droit, sans faillir à sa mission, de devenir le conseiller des princes ? C'est en rassemblant documents et témoignages inédits, en recueillant les souvenirs de ceux qui connurent Kojève à Moscou, à Berlin ou à Paris, en confrontant son ouvre aux interprétations diverses qu'elle suscita, que Dominique Auffret a pu mener son enquête - et apporter ainsi une contribution décisive à la chronique intellectuelle de notre temps.

03/2002

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Philosophie

L'histoire de la Bible et la philosophie. Jérusalem, Athènes, Rome

La Bible serait le livre le plus lu et le plus traduit au monde. L'histoire de sa composition aurait pu commencer voici près de 3 000 ans dans un petit pays habité alors par une population d'environ 50 000 habitants. La Bible et son histoire intéressent les théologiens, mais tout autant les historiens, qu'il s'agisse de l'histoire des religions, de celle de la culture aussi bien que de l'histoire générale. Comme également les croyants juifs, chrétiens, musulmans, tout aussi bien que les incroyants. Cependant, dans le champ de l'histoire, très peu d'historiens de la philosophie se sont intéressés à ce que l'histoire de leur discipline ait pu commencer à Jérusalem, peut-être 500 ans avant de se poursuivre à Athènes, puis à Rome, enfin à Paris, Oxford, Bologne, Francfort, et encore bien après à Koenigsberg, lena, Berlin. En réalité, outre le fait qu'il a existé une authentique philosophie juive des premiers siècles jusqu'à nos jours, et que la Bible a inspiré la philosophie chrétienne médiévale, la Bible a aussi été la source originelle, pour l'ensemble de la philosophie occidentale, de ses champs d'objets (le moi, le monde et Dieu), ainsi que de toute la procédure de la pensée paradoxale et dialectique qui l'a animée jusqu'aujourd'hui.

03/2019

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Philosophie

Contre-histoire de la philosophie. Tome 7, la construction du surhomme

Ce volet de la Contre-histoire raconte le rôle tenu par le Grand Homme et son aspiration à la Vie Sublime au xixe siècle. Jean-Marie Guyau développe une philosophie vitaliste comme une machine de guerre contre la morale kantienne. Il défend la générosité, le risque, l'action, dans une oeuvre qui pourrait faire de lui un Nietzsche français. Penseur du républicanisme, il formule un hygiénisme, un racialisme, un natalisme, dangereusement parents de l'idéologie de Vichy à venir. La figure ontologique du « S urhomme » de Nietzsche n'est pas sans relation avec cette métaphysique. Nietzsche commence avec Schopenhauer et Wagner, continue avec un long moment épicurien et termine avec l'éloge d'un « S urhomme » ultra-caricaturé. Or, celui-ci nomme l'individu ayant compris que la volonté de puissance a les pleins pouvoirs, qu'il faut vouloir cette volonté qui nous veut, puis l'aimer pour accéder à une jubilation suprême. Une technique de sagesse à la portée de tous.

11/2012

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Onfray

Contre-histoire de la philosophie . Tome 12, La Résistance au nihilisme

"Les promesses de Mai n'ont pas été tenues. La révolution politique n'a pas eu lieu, quelles qu'aient pu être ses formes. En revanche la révolution métaphysique a eu lieu, elle a été libertaire. Le meilleur fut la fin d'un monde tout entier construit sur la hiérarchie qui, étymologiquement, suppose le pouvoir du sacré. Le patriarcat associé au monothéisme chrétien avait fait son temps. Pour autant, la fin des valeurs judéo-chrétiennes n'a pas été suivie par l'avènement de nouvelles valeurs postchrétiennes. Dès lors, l'abolition de la domination du supérieur par l'inférieur a accompagné une transvaluation des valeurs de sorte que l'inférieur s'est mis à dominer le supérieur". Après une longue introduction sur la construction du nihilisme, Michel Onfray s'arrête longuement sur trois figures : Vladimir Jankélévitch, Mikel Dufrenne et "l'affirmation joyeuse" , enfin Robert Misrahi et "les actes de la joie" . Avant de conclure sur la vie philosophique...

04/2022

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Philosophie

Contre-histoire de la philosophie. Tome 4, Les ultras des Lumières

Dans ce quatrième volume de la Contre-histoire de la philosophie, qui explore les angles morts de la philosophie officielle et universitaire, le siècle dit des Lumières est à son tour revu et corrigé : Voltaire et Rousseau fustigent les athées, l'Encyclopédie veut les mettre à mort, pendant que se formule une pensée hédoniste, matérialiste, révolutionnaire, mais pas comme l'historiographie marxiste l'a prétendu. Les " ultras des Lumières" définissent une radicalité matérialiste, avec Meslier et La Mettrie, ainsi qu'une sensibilité jamais nommée, l'utilitarisme français, incarnée par Maupertuis, Helvétius, d'Holbach. Et éclairent enfin la pensée féodale d'un Sade délinquant relationnel, contre-révolutionnaire, précurseur du fascisme, aux antipodes du grand libérateur qu'on se plaît habituellement à glorifier.

09/2009

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Philosophie

Genèse du travaillisme britannique. La philosophie de l'histoire des Fabiens

Quelque vingt ans avant la création du Parti travailliste, une poignée d'intellectuels soucieux de dénoncer les abus du capitalisme fonde un groupe réformateur visant à diffuser les idées socialistes, la Société Fabienne. Manifeste rassemblant les contributions de sept d'entre eux, les Fabian Essays in Socialism remportent en 1889 un succès éditorial immédiat. Les auteurs invoquent l'abolition de la propriété privée au nom de la liberté, de l'efficacité et de la prospérité et se font les avocats de la social-démocratie britannique qui prendra son essor avec le travaillisme. Au nom d'une rupture avec les utopies et la révolution, ils invoquent tant la science et la sociologie que l'histoire et l'économie pour justifier les progrès du socialisme. Cette volonté d'inscrire la critique du libéralisme économique dans l'expérience et la connaissance est-elle compatible avec les idéaux de démocratie et de réforme qu'ils revendiquent ? Comment conjuguer efficacement l'initiative individuelle, le parlementarisme et l'amélioration de la condition ouvrière tout en oeuvrant pour une refondation absolue de la société ? La responsabilité politique du prolétariat peut-elle survivre à un messianisme fondé sur une révélation dont l'intellectuel serait le dépositaire ? A travers les multiples traditions philosophiques, intellectuelles et politiques européennes qu'ils convoquent, les Fabian Essays in Socialism manifestent les tensions, constitutives de la social-démocratie britannique, entre une conception gnostique du progrès et le pragmatisme réformateur. Ils interrogent aussi les principes mêmes de liberté politique et de justice sociale auxquels sont confrontées les sociétés démocratiques contemporaines.

04/2019

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Philosophie

Histoire de la philosophie. Tome 1, Les pensées fondatrices, 3e édition

Décrire l'émergence des grands moments fondateurs de la culture et de la pensée, opérer une remontée à leurs sources mêmes, tel est l'objet de ce premier tome de l'Histoire de la philosophie. La démarche est originale : l'ouvrage met en regard des fondements de la pensée occidentale - dans une acception non " réductrice " du terme à la seule pensée grecque - les fondements de la pensée orientale. Ainsi, il offre une synthèse riche et novatrice de ces formes culturelles fondatrices de l'humanité et de la culture, s'attachant aussi bien aux inventions grecques, au message biblique, aux fondements du christianisme, qu'à la pensée chinoise, au bouddhisme et à la philosophie de l'Islam. Cet ouvrage s'impose à tous les étudiants en philosophie de 1er cycle (universitaire ou classes préparatoires aux Grandes Ecoles), à qui il donnera matière et ouverture. Il leur permettra de resituer leurs acquis dans une conscience plus large de la pensée philosophique, et intéressera aussi les étudiants en sciences humaines (histoire, lettres) et politiques tournés vers les sources de la culture universelle...

11/2004

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Philosophie

Contre-histoire de la philosophie. Tome 1, Les Sagesses antiques

Depuis longtemps, la tradition universitaire évite de se pencher sur un continent englouti et oublié de la philosophie. Et depuis trop longtemps, elle ne sacralise que les protagonistes les plus austères de la grande guerre des idées. Pourquoi ? Parce que l'histoire de la philosophie est écrite par les vainqueurs d'un combat qui, inlassablement, opposent idéalistes et matérialistes. Avec le christianisme, les premiers ont accédé au pouvoir intellectuel pour vingt siècles. Dès lors, ils ont favorisé les penseurs qui œuvrent dans leur sens et effacé toute trace de philosophie alternative. C'est à renverser cette perspective que s'attache Michel Onfray dans " Contre-histoire de la philosophie " - dont le premier volume est consacré aux sagesses antiques : de Leucippe à Diogène d'Oenanda, de Démocrite à Lucrèce, d'Eudoxe à Epicure, d'Antiphon à Diogène de Sinope.

06/2007

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Droit

HISTOIRE DE LA PHILOSOPHIE POLITIQUE. Tome 3, Lumières et romantisme

A Athènes, la raison s'était affirmée contre l'empire de la coutume. Depuis Descartes et Hobbes, le subjectivisme moderne avait progressivement conquis le terrain de l'interrogation sur le meilleur régime. Ce volume est consacré à un troisième grand " nœud ", inscrit dans le parcours de la philosophie politique : à travers le conflit entre Lumières et romantisme, c'est la possibilité même que s'arrogeait le sujet humain de s'arracher, par la force d'une liberté culminant dans la critique, à l'emprise de la tradition et de la nature, qui s'est trouvée remise en question. Parce que, dès les dernières années du XVIIIe siècle, les romantiques crurent apercevoir dans cette forme de liberté le sommet de l'illusion et le pire des dangers, l'histoire de la raison politique, traversée par les débats autour de la Révolution française, fut près d'échapper à la trajectoire où elle s'était elle-même placée. Fallait-il, pour colmater la brèche, explorer une figure de la rationalité plus consciente de ses limites (Rousseau, Kant et Fichte) ? Ou doter au contraire la rationalité d'une surpuissance lui permettant d'intégrer ses négations comme autant e moments dans son propre déploiement (Hegel) ? On raconte ici comment se firent jour des doutes qui ne devaient plus cesser de hanter la confiance que la modernité avait pu acquérir à l'égard de ses propres idéaux.

10/1999

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Philosophie

Contre-histoire de la philosophie. Tome 9, Les consciences réfractaires

Le XXe siècle fut pour les intellectuels celui des fascismes rouge et brun qui ont laissé peu de penseurs indemnes... Nombre de philosophes ont mis leur intelligence au service des deux barbaries. Toutefois, il y eut des consciences réfractaires à ce renoncement à la raison. Alors que le PCF souscrit au Pacte germano-soviétique (23 août 1939-22 juin 1941) et fait de la politique de collaboration avec l'occupant allemand une priorité décidée par Moscou, Georges Politzer, juif et communiste, inaugure la résistance intellectuelle dès 1939, puis la résistance en armes, avant de mourir en 1941 sous les balles d'un peloton d'exécution. Contre Bergson qu'il range du côté des bellicistes et de l'occupant, il célèbre un certain Descartes inaugurant la philosophie des Lumières achevée par Marx et le marxisme. Nizan, lui aussi communiste, rechigne au Pacte : il le comprend pour l'URSS qui défend sa survie, mais pas pour le PCF... Marxiste secrètement déçu par l'Union soviétique, Nizan demande à Epicure ce que Marx, le marxisme et la Russie bolchevique ne lui donnent pas : des raisons de vivre en sachant qu'il nous faudra mourir... Camus, pour sa part, fut communiste le temps que dura le combat du Parti pour la décolonisation; quand le PCF obéit à Moscou qui décrète nul et non avenu le combat pour la décolonisation afin de mettre en avant le combat antifasciste, en 1937, il quitte le Parti qu'il avait rejoint à l'été 1935. Il s'oppose aux totalitarismes brun et rouge au nom d'un socialisme libertaire étouffé et ridiculisé par la critique sartrienne qui ne connaît du socialisme que sa version césarienne et barbelée. Simone de Beauvoir, et son compagnon Jean-Paul Sartre, ont construit une légende aux antipodes de leur vécu pendant la guerre : on ne trouve aucune trace de leur résistance partout proclamée, on dispose en revanche d'accablantes preuves du contraire... Beauvoir passe à côté de la Résistance - mais aussi du féminisme qu'elle critique dans Le deuxième sexe. Finalement, le féminisme fera ce livre plus qu'il n'aura été fait par lui. Le PCF se déchaînera contre cet ouvrage qui, réfractaire en ce sens, déconstruit la domination masculine...

01/2013

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Philosophie

Contre-histoire de la philosophie. Tome 6, Les Radicalités existentielles

Sixième volume de la "Contre-histoire de philosophie" consacré au XIXe siècle et aux penseurs A. Schopenhauer, Max Stirner et H. D. Thoreau.

10/2010

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Philosophie

Contre-histoire de la philosophie. Tome 5, L'Eudémonisme social

Au sommaire de ce cinquième tome de sa " Contre-Histoire de la philosophie ", Michel Onfray s'attache plus particulièrement à souligner la dimension utopique des hédonismes libéraux du siècle dit de la " Révolution industrielle ". Pour ce faire, il se penche sur les oeuvres de Mandeville, Bentham, Godwin, tout en explorant les virtualités " eudémoniques " des théories de Flora Tristan, Stuart Mill, Owen, Fourier et Bakounine - qui, chacun dans leur genre, incarnent la pensée d'une gauche inexploitée et pleine de promesses.

01/2010

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Philosophie

Contre-histoire de la philosophie. Tome 3, Les libertins baroques

Donner à lire des philosophies négligées par la tradition universitaire, réhabiliter une " pensée du plaisir " contre le platonisme, tel est le projet de Michel Onfray dans cette " contre-histoire de la philosophie ". Ainsi traite-t-il du XVIIe siècle dans un esprit de déconstruction des mythes et légendes de l'histoire officielle de la philosophie - devenue l'histoire de la philosophie officielle. Aux antipodes d'un " Grand Siècle " de carte postale avec Descartes, Pascal, Fénelon, on découvre une constellation de " libertins baroques " - Charron, La Mothe Le Vayer, Saint-Évremond, Gassendi, et Spinoza qui, étrangement, n'a jamais été abordé sous l'angle de sa spécificité hédoniste : ceux-ci, encore chrétiens, s'abreuvent à Montaigne, aux récits de voyage des découvreurs du Nouveau Monde, aux leçons données par les lunettes astronomiques, aux cabinets de curiosités...

02/2009

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Philosophie

Contre-histoire de la philosophie. Tome 8, Les Freudiens hérétiques

Dans ce huitième volume de sa Contre-histoire, Michel Onfray s'insurge contre la tradition dévote selon laquelle Freud serait l'inventeur unique de la psychanalyse. D'autres voies, d'autres penseurs ou praticiens ont tenté de penser contre le maître viennois une "psychanalyse de gauche" récusant le schéma idéaliste d'un inconscient mystérieusement transmis de générations en générations. Parmi eux, trois figures souvent méconnues, et dont Michel Onfray entreprend de ressusciter l'oeuvre : Otto Gross, qui conçut la psychanalyse dans la lignée libératoire de son nietzschéisme ; Wilhelm Reich, qui sut forger les principaux concepts d'un freudo-marxisme résolument matérialiste ; Erich Fromm, enfin, qui, récusant tout l'obscurantisme quasi religieux du freudisme officiel, proposa une "psychanalyse concrète" et plus soucieuse de ses patients que d'un fonds doctrinaire passablement dévalué.

04/2014