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Histoire de la littérature française des XXe et XXIe siècles. 2e édition

Extraits

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Histoire de l'Eglise

Une histoire de la Petite Eglise en France. XIXe-XXIe siècle

Elles ont refusé la constitution civile du clergé et le concordat. Elles ont formé " la Petite Eglise ". Elles ? Des communautés catholiques, prêtres et paroissiens, qui se sont mises en marge de l'Eglise pour assumer leur foi sans compromis. Voici leur histoire. Par opposition à la " Grande " (entendons celle de Rome), le mouvement dit de " la Petite Eglise ", dont il reste encore aujourd'hui quelques isolats, en Poitou, en Lyonnais et dans le Centre-Est, est un phénomène multiforme qui a surtout touché la France entre la Révolution et le Second Empire. Quelles que soient ses origines, la " Petite Eglise " se trouve d'emblée associée à une culture d'opposition aux pouvoirs civil (le refus du Concordat de 1801) et religieux (Rome) ; culture qui lui octroie une réelle unité mais dont, parallèlement, les manifestations concrètes sont très diversifiées. Chaque communauté possède une autonomie revendiquée qui se nourrit autant du contexte régional (notamment les événements de la Révolution) que de la culture religieuse antérieure. D'où la nécessité de rechercher les causes profondes de l'implantation géographique totalement discontinue sur le territoire de la République. Ce livre a donc pour objectif de rendre compte de l'originalité, de la multiplicité des facettes mais aussi de la dimension paradoxale qui composent le phénomène " Petite Eglise " jusqu'à nos jours ; d'observer autant le fonctionnement actuel des communautés qui demeurent (environ 3 000 personnes) que les relations que ses adeptes entretiennent avec les autres catholiques.

11/2023

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Droit pénal

La paix des ménages. Histoire des violences conjugales, XIXe-XXIe siècle

Si la question des violences conjugales est aujourd'hui présente dans les médias et l'espace public comme un " fait de société ", nommé et condamné, leur lente définition n'avait été écrite. C'est chose faite avec ce livre, contribution majeure à la compréhension du XIXe siècle et à la définition de ces " brutalités domestiques ", et désormais disponible en poche. Devenue un " fait de société ", la question des violences conjugales avance lestée de chiffres, mais aussi d'une " belle " mythologie : nous autres modernes serions les premiers à lutter contre elles, à les juger réprouvables et même à les punir. A l'heure où les historiens s'emploient à revisiter la place de l'Etat dans l'organisation des sociétés, ce livre est une contribution majeure à la compréhension historique de la place du droit et de la justice dans le processus de pacification des mours qui tenaille tant le XIXe siècle. Nourri des centaines d'affaires de violences conjugales dont les tribunaux n'ont pas cessé d'être saisis, il souligne la difficulté de saisir ces violences bien particulières, pour les victimes notamment, il plonge le lecteur dans l'ambiance des tribunaux et il fait le pari de se placer au plus près des magistrats qui traitent ces affaires. Y apportant des arguments solides et historiquement fondés, il permet également d'alimenter les débats citoyens et d'aller à l'encontre de certaines idées reçues : les hommes battus existent aussi, le XIXe siècle ne fut pas que celui du " droit de correction " et peut-être, ayant fait de ces violences un " fait de droit " et non pas un " fait de société ", savait-il mieux les punir qu'aujourd'hui.

12/2023

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Critique Théâtre

Shakespeare et la musique en france (xixe-xxie siecles)

Les adaptations musicales de William Shakespeare en France, du XIXe siècle à nos jours, constituent un patrimoine considérable et peu étudié. Dans une perspective diachronique et pluridisciplinaire, ce volume rassemble des contributions de musicologues, littéraires, historiens des idées et artistes pour éclairer tous les aspects de la postérité musicale de Shakespeare en France, en prêtant une attention spécifique aux modalités sous-jacentes au transfert sélectif des textes shakespeariens dans la culture musicale française. Ces contributions s'intéressent en particulier aux logiques - genre, histoire, texte - qui président à l'adaptation des oeuvres, caractérisée par la variété des genres musicaux : opéra, tragédie lyrique, marche funèbre, symphonie, forme sonate...Une variété qui soulève un cortège d'interrogations génériques et souligne la complexité des modes d'appropriation musicaux de Shakespeare en France.

01/2022

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Religion

Les officiers français des zouaves pontificaux. Histoire et devenir entre XIXe et XXe siècle

Entre 1860 et 1870, plus de 10 000 volontaires catholiques ont défendu par les armes le pouvoir temporel du Pape Pie IX. Venus d'une trentaine de pays, tous ont répondu à l'appel du Souverain Pontife, menacé dans son intégrité par les troupes du roi de Sardaigne Victor-Emmanuel II de Savoie, désireux de réaliser l'unité italienne. Parmi eux, 3 000 Français se sont engagés pour six mois ou pour dix ans. Près de 150 sont officiers, aumôniers ou médecins. Ce sont eux, ces cadres du régiment, que cet ouvrage se propose d'étudier. Qui sont-ils ? D'où viennent-ils ? Qu'ont-ils fait pendant leurs années au service du Pape et quelles ont pu être leurs motivations ? Organisé en trois parties distinctes, l'ouvrage présente une étude richement documentée et novatrice sur les Zouaves pontificaux. L'auteur a reconstitué le parcours de ces derniers défenseurs des Etats Pontificaux, non seulement en amont, depuis leur enfance et à travers leurs origines familiales, sociales et géographiques, mais aussi en abordant ce qu'ils sont devenus après la fin de l'existence officielle du régiment. Leur histoire, leurs engagements, ainsi que ceux de leurs descendants, ne s'arrêtent en effet pas ainsi mais courent sur toute une vie, s'écrivant entre le XIXe et le XXe siècle : ce qu'ils ont été, ce qu'ils ont fait, ce qu'ils sont devenus et le souvenir qu'ils ont laissé s'inscrit dans un itinéraire personnel beaucoup plus large sur lequel ce livre apporte un éclairage inédit, permettant de dégager le sens qu'ils ont voulu donner à leur vie.

05/2017

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Afrique occidentale

Les bandits de la Sénégambie. XIXe-XXIe siècle

Ce livre restitue la biographie du bandit sénégambien, notamment celui ayant évolué dans la période XIXe-début XXIe s. L'accent est mis sur ses affiliations, les inflexions de son cursus social, son mode opératoire, ses motivations, ses exploits et insuccès. Les contextes de son entrée sur la scène de crime sont pointés, ce qui permet de mieux questionner ses faits, gestes et discours et de lui faire revêtir les habits d'un désorganisateur de l'économie, d'un prédateur de richesses ou, parfois, d'un redresseur de torts. Ce texte impute la désorganisation de l'économie (post) coloniale au narcotrafiquant, au fraudeur ou encore au faux-monnayeur. Il désigne ensuite les élites politiques, les officiers français et les infortunés comme étant les auteurs des phénomènes de rapine, cambriolage, coupure de route et les initiateurs de la sexualité abîmée. Enfin, les responsables de la vengeance sociale sont dessinés sous les traits du bandit d'honneur populaire et de l'anonyme des villes, transformant le passant étranger en victime émissaire et son corps fracassé, en miroir et lieu de résonance des frustrations et des peurs collectives. En somme, ce livre montre que les sagas des bandits sénégambiens réfèrent à une situation de tension permanente, qui est elle-même révélatrice d'involutions comme l'érotisation de l'entreprise coloniale, la disqualification sociale et la désinsertion qui s'ensuit, d'ambiguïtés portées, par exemple, parla cupidité et le rapport changeant à l'humain.

03/2021

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Sciences historiques

Le sport et la guerre, XIXe et XXe siècles

Le sport est-il, pour paraphraser Clausewitz, la guerre poursuivie par d'autres moyens ? Le sport est-il tout simplement lui-même "la guerre" ? Quels enjeux politiques et idéologiques recouvre l'utilisation du sport et de ses champions dans les nouvelles formes d'affrontement qui surgissent au XXe siècle ? Pourquoi la guerre de 1914-1918 est-elle décrite par la presse sportive comme "le grand match" ?... Cet ouvrage, issu d'un colloque international organisé à Rennes/Saint-Cyr Coëtquidan, a pour objet d'analyser les interactions et les relations entre le sport et la guerre. Il questionne la vision traditionnellement pacificatrice du sport tout en proposant une double lecture historique des dynamiques et logiques qui amènent à considérer le sport et la guerre comme étroitement liés : la guerre apparaissant comme un élément structurant du sport ; le sport comme un élément structurant de la guerre. Organisé en fonction de grandes thématiques (le sport et la préparation de la guerre ; les médias et la construction des figures héroïques du sportif et du combattant ; le rôle de la guerre dans la diffusion et la transformation des pratiques sportives ; le sport comme outil de propagande, de domination, de résistance, mais également comme levier de gouvernance mondiale et comme facteur de paix...), le livre permet au lecteur d'appréhender les articulations multiples - culturelles, sociales, politiques, idéologiques - qui inscrivent sport et guerre dans des perspectives structurantes fondamentales pour les sociétés contemporaines. Construit autour d'une introduction générale et composé de 44 textes sélectionnés réunissant spécialistes de l'histoire du sport et de la guerre, l'ouvrage constitue une référence incontournable sur un thème intéressant le monde universitaire (étudiants. professeurs. chercheurs), les acteurs du monde militaire et de la sphère politique, les milieux sportifs et, plus largement, celles et ceux qui s'interrogent sur la place grandissante du sport et ses significations dans un monde en proie à de profonds bouleversements.

01/2013

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Histoire de France

La France politique. XIXe-XXe siècle, Edition revue et augmentée

La République française a longtemps fait figure de régime politique original dans le concert des Etats européens. Elle le demeure encore largement malgré de récentes évolutions. Cet ouvrage analyse l'élaboration du régime républicain, enraciné dans l'héritage des Lumières et de la Révolution, tel qu'il s'est constitué à la fin du XIXe siècle. Il passe en revue les résistances auxquelles il s'est heurté, ainsi que les forces et les idéologies qui ont voulu le " dépasser ". Enfin, il dégage les conditions et suit les métamorphoses qui ont entraîné l'avènement d'une nouvelle République. La plupart des chapitres de ce livre sont tirés d'articles déjà publiés, principalement dans L'Histoire.

03/2003

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Beaux arts

Art et technique aux XIXe et XXe siècles

Depuis un siècle, les arts plastiques ont accompli leur révolution. Durant la même période, les progrès des sciences et des techniques ont abouti à une transformation complète de notre connaissance de l'homme et de l'univers. Comprendre cette période, en décrire les différentes phases et en dénombrer les forces créatrices, telle est l'ambition profonde d'Art et technique. Qu'il s'agisse d'esthétique industrielle ou d'architecture, de sculpture, de peinture abstraite, l'ouvrage de Pierre Francastel est irremplaçable. Il constitue à ce jour la seule analyse conséquente de la fonction artistique moderne et de son insertion dans notre société.

09/1988

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Critique littéraire

La littérature française. Les plus belles pages commentées, XVIe-XXe siècle

50 textes pour comprendre que la lecture de la littérature est une ouverture sur le monde, un apprentissage de la vie : des oeuvres écrites au XVIe siècle aux textes contemporains, de l'Amérique à l'Afrique pour rentrer en résonance avec des personnalités si différentes qui ont consacré une grande partie de leur existence à l'écriture. Les textes sont répartis selon cinq entrées : l'enfance, le bonheur, l'amour, la condition humaine, l'engagement. Les extraits choisis mettent en évidence différents points de vue sur ces sujets. Chacun est situé dans son contexte : circonstances de l'écriture et de la publication, éléments de biographie de l'auteur en lien avec l'oeuvre citée. Ces pages éclaireront la compréhension de l'étudiant cherchant à soutenir sa réflexion sur de grands textes littéraires ou de tout lecteur désireux d'approfondir son émotion pour en analyser les causes : les découvertes à faire dans ces lectures seront stimulées par une analyse de la portée des textes. Il sera aussi possible de partir sur d'autres traces : visites de monuments ou de musées, lectures diverses, podcasts, sites internet, films ou oeuvres d'art qui renvoient aux pages littéraires sélectionnées.

03/2017

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Généralités

Maladies mentales et sociétés. XIXe-XXIe siècle

Les sciences humaines et la psychiatrie ont longtemps donné des maladies mentales une image de radicale altérité. Celles-ci ont pourtant joué un rôle constitutif dans les sociétés européennes contemporaines, à la fois expression d'une série de vulnérabilités médicales et sociales et représentation associée au génie et au crime, part honteuse de la famille bourgeoise et révélateur des désordres et des grands bouleversements sociaux. Cet ouvrage est à la fois une introduction à l'histoire des rapports de nos sociétés aux maladies mentales au cours des XIXe et XXe siècles et une synthèse des acquis historio graphiques des quarante dernières années sur cette question, de l'histoire sociale et culturelle aux science and technology studies, en passant par l'histoire d'en bas et l'histoire matérielle. Organisé autour de quatre dimensions - espaces, savoirs, pratiques et expériences -, il montre comment les maladies mentales et leur traitement social ont été à la fois un reflet et un moteur de certaines des transformations de nos sociétés.

05/2022

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Histoire des idées politiques

Le radicalisme en Europe. XIXe-XXIe siècles

Le radicalisme est l'une des principales forces politiques de l'histoire contemporaine de la France et de la Suisse. Il a également joué un rôle important au Royaume-Uni et, de manière plus discontinue, dans d'autres pays ? : Danemark, Espagne, Italie notamment. Souvent assimilé au cas français, généralement saisi -? y compris par la littérature - à son apogée durant la première moitié du XXe ? siècle, il est souvent réduit dans les représentations collectives à quelques images parfois caricaturales comme celle du radical "? bouffeur de curés ? " ou penchant du côté de "? l'assiette au beurre ? ". En fait, son histoire est autrement plus riche et complexe, aussi bien par ses évolutions chronologiques que par sa diversité géographique. C'est pourquoi les auteurs réunis dans ce livre présentent le radicalisme dans sa triple ampleur temporelle, spatiale et culturelle. Ils en proposent la première étude synthétique à l'échelle européenne, sur l'ensemble de la période contemporaine, dans une démarche attentive aux acteurs, aux idéaux et aux pratiques.

03/2022

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Beaux arts

Utopies Croisées. Du XXe & du XXIe siècle

Après la parution de "Less is too much" de l'architecte Benjamin Loiseau et le philosophe John Gelder le "vrai-faux" testament de Mies van der Rohe qui questionnait sa responsabilité face aux évolutions qui agitent le monde et qui a été préfacé avec enthousiasme par Claude Parent, pionnier de l'architecture oblique qui considérait que ce livre ouvrait une voie nouvelle à la pensée de Mies en l'opposant à tous ces théoriciens qui en le glorifiant sans nuances l'ont emprisonné sans comprendre son appel à l'évolution. Voici maintenant un ouvrage tout aussi surprenant et inédit "utopies croisées" qui mêle par un jeu de questions-réponses, les réflexions de Yona Friedman, décédé en Mars 2020, architecte phare, pionnier de l'architecture mobile et participative et de Stéphane Malka, architecte engagé, habité de cette même envie d'utopie, d'une architecture de demain comme par exemple repenser l'épaisseur d'un mur, habiter le No Man's Land au-dessus des murs qui séparent les peuples et progressivement pacifier les nations Tokyo, le 8 Mars 2020. Quelques jours avant l'impression de cet ouvrage, j'ai appris avec émotion la nouvelle. Un génie d'une grande bienveillance, à l'image de ses projets humanistes, nous a quitté. L'esprit vif, le verbe juste et l'oeil malicieux de Yona ont fait de chacune de nos rencontres des instants à la fois drôles, denses et passionnants. Nos conversations et vos pensées sur l'architecture vous survivent avec cet ouvrage ; vos idées visionnaires perdureront et continueront à inspirer les générations futures, à commencer par la mienne. Stéphane Malka

10/2020

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Empire colonial

Un empire bon marché. Histoire et économie politique de la colonisation française, XIXe-XXIe siècle

Au XIXe siècle, la France s'est lancée dans la colonisation de pays entiers en Afrique et en Asie. Quelles ont été les motivations et les méthodes de cette politique ? Comment les sociétés dominées ont-elles été bouleversées, et quel développement économique et social ont-elles connu ? La décolonisation est-elle achevée aujourd'hui ? Un Empire bon marché propose de nouvelles réponses à ces questions controversées. Grâce à un long travail d'archives et d'analyse statistique, l'ouvrage décrit ainsi avec une grande précision les Etats coloniaux et leur fonctionnement - à travers notamment la fiscalité, le recrutement militaire, les flux de capitaux et les inégalités. Il montre que l'empire a peu coûté à la métropole jusqu'aux guerres d'indépendance, et que les capitaux français n'ont pas ruisselé vers les colonies. La "mission civilisatrice" que la République française s'était assignée n'a donc pas débouché sur le développement des pays occupés, et c'est plutôt un régime à la fois violent et ambigu qui s'y est établi. De fait, le régime colonial a surtout bénéficié à une petite minorité de colons et de capitalistes français. Quant aux élites nationalistes, elles ont le plus souvent reconduit un Etat autoritaire et inégalitaire après les indépendances. En s'attachant à l'évolution des sociétés colonisées et à leur devenir, Denis Cogneau fournit une contribution majeure et un nouvel éclairage sur l'impérialisme, d'hier à aujourd'hui.

01/2023

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Critique littéraire

Histoire de l'édition en Belgique. XVe-XXIe siècle

Depuis l'Histoire du livre et de l'imprimerie en Belgique publiée dans l'entre-deux-guerres par le Musée du Livre, aucun ouvrage de synthèse n'avait remis en perspective les grandes tendances de l'édition belge. L'ouvrage de Pascal Durand et Tanguy Habrand vient combler cette lacune en entrecroisant histoire de l'édition, histoire des idées et histoire des institutions de la vie littéraire et intellectuelle. La production du livre belge de langue française correspond à un marché restreint, tributaire de logiques qui lui sont propres - avec un poids particulier des industries graphiques - tout en étant soumis à la force d'attraction exercée par l'édition française sur les genres les plus prestigieux. Quelques-uns, tels Lacroix, éditeur de Hugo et De Coster dans les années 1860, ou Deman, éditeur de Verhaeren et Mallarmé, ont brièvement réussi à tirer leur épingle de ce jeu déséquilibré. Plus nombreux et significatifs sont ceux qui, de Casterman à Marabout, ont dégagé de durables ressources de créativité dans les domaines du livre religieux, de la bande dessinée, du livre pratique et du livre pour la jeunesse. En six chapitres de longueur croissante, c'est tout un paysage de livres et d'éditeurs qui se trouve reconstruit sous les yeux du lecteur, allant des premiers imprimeurs dans les territoires qui formeront la Belgique jusqu'aux processus de concentration éditoriale actuels, en passant par les industriels de la contrefaçon, les grands éditeurs de bande dessinée et les pionniers du livre de poche francophone. Sans oublier les maisons de taille souvent modeste qui, vouées au roman, à la poésie, au théâtre, à l'essai lettré, contribuent à la vie du livre comme vecteur de haute culture.

04/2018

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Sciences historiques

Electriciens et gaziers en France. Une histoire sociale, XIXe-XXIe siècles

En 1946, après un demi-siècle de mobilisations, naissent EDF-GDF et le statut national des électriciens-gaziers. Ils conquièrent ainsi des conditions d'existence qui les placent à l'avant-garde du progrès social. Depuis, les "porteurs d'énergie" ne cessent de se mobiliser pour le service public et leur condition salariale, menacés par le procès en privilège intenté par une partie des médias et du champ politique, puis par la libéralisation du secteur énergétique. C'est donc plus de cent ans de luttes syndicales qui sont relatés ici, en commençant par les principales étapes du processus menant à la nationalisation et au statut unique. Un combat d'autant plus d'actualité que les directives européennes ont mis à mal les réalisations de l'après-guerre. Ce sont ensuite les conditions de travail et les conquêtes sociales des électriciens-gaziers qui sont auscultées. L'accent est mis sur leurs dimensions pionnières, à l'instar de l'organisation des vacances et des activités sociales. Comme le montre l'ultime partie du livre, tout cela n'aurait pas été possible sans des figures militantes, tels le syndicaliste révolutionnaire Emile Pataud et Marcel Paul, "père de la nationalisation". Ni sans des pratiques de grève efficaces, scandées par la participation à des mobilisations historiques comme le Front populaire ou le premier grand conflit des salariés de l'Etat, en 1953. En somme, cet ouvrage est aussi l'occasion de revisiter des grands enjeux de notre histoire contemporaine, depuis la place accordée à la puissance publique jusqu'aux effets de la construction européenne.

10/2018

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Histoire internationale

Le monde colonial. XIXe-XXe siècle

Entre l'histoire préconiale, privilégiée aujourd'hui par certains, et l'histoire actuelle du tiers-monde, se situe l'histoire de la colonisation, partie intégrante du passé de l'ex-colonisateur comme de l'ex-colonisé. Le partage du monde, de 1815 à la Seconde Guerre mondiale, en empires coloniaux suscite des rivalités qui pèsent sur les relations internationales. Qu'il s'agisse des empires anglais, français, belge, hollandais, portugais, de l'expansion allemande, italienne ou russe, du partage de l'Asie des moussons, de l'impérialisme américain, l'explication du fait colonial n'est jamais simple : les motifs et les conditions de la conquête en transforment profondément le sens. Mais, avec toutes les nuances qu'implique la diversité des situations, un système transparaît à travers les vicissitudes de la pénétration européenne, de l'administration coloniale, de la mise en valeur du monde d'outre-mer. L'activité missionnaire, l'exploration géographique, les vagues migratoires et les transferts de main-d'oeuvre, la nature des échanges économiques et le choix des investissements y jouent leur rôle. Ce système colonial est démantelé à la fin de la Seconde Guerre mondiale. La colonisation appartient désormais au passé. Elle ne relève plus de la condamnation ni de la justification, mais de la compréhension historique, que cette seconde édition entièrement refondue s'efforce d'argumenter et de faire entendre.

08/2001

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Histoire de France

Coloniser, pacifier, administrer (XIXe-XXe siècle)

En bref Comment les puissances coloniales européennes ont-elles géré leur territoire conquis ? Le livre En Afrique, en Asie ou en Méditerranée, les puissances européennes ont fait appel aux appareils militaire et administratif dans leur campagne de pacification. Comment l'articulation entre administrations coloniales et pacification s'est-elle opérée ? Sous quelle forme cette dernière a-t-elle fondé et établi la domination des administrations ? Autant de questions qui permettent à travers des études précises d'événements (la pacification du Golfe arabo-persique par les Anglais, la capture par les Français de Samory au Soudan) ou l'étude de personnages marquants (Sir Garnet Wolseley en Afrique du Sud, Théophile Pennequin " sorcier de la pacification ") de mettre en perspective la physionomie de la " pacification " et d'interroger ses résonances actuelles en Irak et en Afghanistan. L'auteur Samia el Mechat est professeur d'histoire à l'université de Nice et chercheur associé à l'Institut d'Histoire du Temps Présent. Ses recherches portent sur la colonisation et sa mise en ouvre. Arguments - Vogue des études coloniales.

01/2014

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Histoire de l'art

Art public & controverses. XIXe-XXIe siècle

Du Balzac de Rodin au Balloon Dog de Jeff Koons : quand l'art public fait grincer des dents. L'art public : de l'activisme citoyen aux nouveaux censeurs. Un sujet polémique au prisme de l'histoire longue. A une époque où les mots "? censure ? " et "? déboulonnage ? " sont régulièrement prononcés et alors que se multiplient les débats autour de la cancel culture, du wokisme et de l'appropriation culturelle, la question de l'atteinte portée aux oeuvres d'art dans l'espace public apparaît comme centrale. Cette actualité, aussi brûlante soit-elle, s'inscrit en réalité dans une histoire longue et complexe que l'on peut faire débuter à l'ère des expériences iconoclastes de la Révolution française. Une histoire qui se poursuit au cours des deux siècles suivants avec des querelles d'ordre esthétique, moral et politique, l'art public cristallisant autour de lui des affrontements venus d'en haut comme d'en bas. Ce livre est le premier à proposer une vue d'ensemble des controverses nées autour d'oeuvres prenant place non pas dans les lieux sacrés et confinés de l'art, mais dans un espace censé être accessible à tout un chacun. Art public et controverses constitue ainsi un complément essentiel à l'étude de l'art public et une contribution originale aux interrogations très actuelles sur la censure.

03/2024

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Edition

Relire les revues québécoises. Histoire, formes et pratiques (XXe-XXIe siècle)

Résolument multidisciplinaire, cet ouvrage cherche à mettre en lumière la pluralité des rôles qu'ont joués les revues culturelles, reconnues ou marginales, dans l'histoire du Québec. D'un certain "canon revuiste" à des périodiques qui, sans être de "petites revues" ou de "petites feuilles", sont moins étudiés, il entreprend une traversée intellectuelle et littéraire des années 1940 à l'époque contemporaine. On trouvera ici des analyses autant sur La Relève que sur la Conspiration dépressionniste, en passant par la presse gaie et féministe, les revues de cinéma ou la Revue Le Quartanier, Mainmise et même Croc. Ce collectif rend non seulement compte de la diversité de l'"objet revue", mais il offre aussi des contributions très fouillées, au croisement de l'étude de cas et de la réflexion globale sur la revue comme pratique et comme "institution", mais aussi comme sujet incontournable pour les études littéraires et culturelles.

08/2021

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Critique littéraire

La responsabilité de l'écrivain. Liitérature, droit et morale en France (XIXe-XXIe siècle)

Un écrivain peut-il tout dire, et si non, quelles sont les limites ? Celles-ci ont-elles évolué, ou les interdits sont-ils permanents ? Un écrivain doit-il tout dire, et si oui, les lois de la République des lettres lui font-elles obligation d'enfreindre celles du pouvoir et de la morale ? Telles sont quelques-unes des questions qu'aborde ce livre d'une ampleur intellectuelle et politique considérable. La liberté de l'auteur est indissociable de sa responsabilité, autrement dit d'une réflexion sur le rôle social de l'écrivain et sur les pouvoirs, réels ou supposés, de l'écrit. C'est ce lien que l'une des meilleures spécialistes de la condition des écrivains à travers l'histoire s'est attachée à penser pendant dix ans. L'étude traite ces questions à quatre moments-clés, qui marquent autant d'étapes dans l'histoire de la morale publique en France : la Restauration, le Second Empire, la Troisième République et la Libération. On y revisite des procès célèbres : ceux de Béranger, Courier, Flaubert, Baudelaire, ceux des naturalistes et, à partir d'archives inédites, ceux des intellectuels collaborationnistes. L'épilogue examine la redéfinition de ces enjeux des années 1950 à nos jours : les formes de censure se font plus discrètes, la parole de l'écrivain a perdu de son poids dans l'espace public, mais l'actualité montre que la littérature peut encore être scandaleuse.

03/2011

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Art, culture

Féminismes et artivisme dans les Amériques (XXe-XXIe siècles)

"Y la culpa no era mía, ni dónde estaba, ni cómo vestía" , chantaient des femmes aux yeux bandés dans différentes villes d'Amérique latine en novembre 2019. Cette performance créée par le collectif féministe Las Tesis, a fait le tour du monde. Elle montre la force et la vitalité de l'artivisme dans les Amériques. En 2017, un colloque intitulé "Féminismes et Artivisme dans les Amériques (20e-21e siècles) s'est tenu à l'Université de Rouen et a proposé différentes analyses sur cette thématique. Ce volume monographique est le résultat de cette réflexion collective. Il s'intéresse à la diversité des théorisations et des mobilisations féministes du continent américain, très dynamiques historiquement et de plus en plus visibles depuis la fin du 20e siècle. Le féminisme des Amériques est pluriel et possède une généalogie propre. Ce volume s'attache à décliner ses différentes formes, à savoir, chicano, décolonial, lesbien, queer, entre autres. L'originalité des actions féministes de la région provient de la mobilisation politique de genres artistiques, qu'ils soient musicaux (rap, reggaeton), picturaux ou des arts visuels. Cet artivisme joue ainsi un rôle central dans les formes d'action du continent et ce volume présente leur diversité, leur richesse et leur force créatrice et politique.

04/2021

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Religion

Le catholicisme français au rythme du chant et de la musique (XXe-XXIe siècles)

Cet ouvrage se propose d'analyser les rapports entre le catholicisme français, le chant et la musique aux XXe et XXI e siècles, reflet de l'évolution de l'Eglise en France. Dans la première partie du XXe siècle, on notera la redécouverte du grégorien et de la musique religieuse issue de la Renaissance. Puis la sortie de la Seconde Guerre mondiale verra la diffusion des chants en français. Naissent alors des tensions entre les tenants du chant en français et ceux du chant en latin. Le concile Vatican II, en donnant aux langues nationales une valeur pleinement liturgique, a apporté des changements profonds. Les années 1960 et 1970 ont vu la promotion des chants rythmés, issus des négro-spirituals et du jazz dans le sillage des pères de Fatto et Debaisieux. Les années 1970 voient aussi la mise en place de l'animateur de chant. Puis des auteurs et des compositeurs de chants liturgiques s'imposent : le père Didier Rimaud, Jacques Berthier, Jo Akepsimas... Le monde monastique n'a pas été en reste. Jusqu'aux années 2000, si la musique d'Eglise a continué d'être l'objet de conflits, elle a aussi fait preuve de dynamisme comme à Sylvanès, avec le père Gouzes, et à Lourdes, avec le Frère Lécot. Dans le sillage des JMJ de Paris en 1997 et de Rome en 2000 sont nés des groupes de pop louange inspirés des Etats-Unis et dont le plus célèbre est certainement Glorious. Ce livre relate l'étonnante épopée de la musique d'Eglise contemporaine, dont la vitalité ne se dément pas.

05/2014

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Critique littéraire

Relations familiales dans les littératures française et francophone des XXe et XXIe siècles. Volume 1, La figure du père

En littérature, une large place est accordée à l'être humain et ses pérégrinations sentimentales. Les liens entretenus avec ses semblables se nouent et se dénouent au fil des intrigues en une trame complexe de relations parfois confuses, mais toujours riches en rebondissements. Il est toutefois frappant que peu d'études générales au sujet des relations de famille dans la littérature soient parues à l'heure actuelle. Cet ouvrage, en deux volumes, se propose de remédier à cet état de choses. Les articles inclus sont le résultat d'un grand congrès international tenu les 25 et 26 octobre 2006 à l'Université d'Amsterdam aux Pays-Bas et auquel plus de 90 chercheurs internationaux ont pris part. Bien que Les relations familiales dans les littératures française et francophone des XXe et XXIe siècles contienne des contributions sur Sartre, Colette, Proust et Bataille, et qu'il vise un survol diachronique de la littérature au XXe siècle, l'accent y est toutefois mis sur l'époque contemporaine. Cet ouvrage contribue ainsi à l'étude de l'extrême contemporain, une période de l'histoire littéraire encore relativement peu étudiée par la critique universitaire. Aucune distinction entre la littérature française et les auteurs de la francophonie n'est faite. Bien que les différences culturelles soient naturellement déterminantes pour les relations de famille, il ressort des contributions aussi beaucoup de similarités dans la manière dont sont regardées dans toutes les cultures les relations de famille : le pouvoir des pères a une longue tradition et le conflit entre père et fils une constante jusqu'au jour d'aujourd'hui. Cet ouvrage est aussi novateur dans le domaine méthodologique. Jusqu'à présent, la discussion concernant les relations familiales en littérature a été largement déterminée par la critique de littérature féministe avec l'accent mis sur la relation mère-fille. Le présent recueil offre un éventail plus riche d'angles d'approches : par exemple, sociologiques, culturelles, historiques, poético-rhétoriques, interdisciplinaires et pédagogiques bien que l'approche freudienne n'en soit pas exclue. De toute évidence, les problèmes inhérents aux relations familiales relèvent presque toujours d'un manque d'intimité et de chaleur, de mères et de pères en colère. Une vie de famille heureuse ne semble pas un bon terreau pour la littérature. En bref, les relations familiales sont un thème récurrent de la littérature. Ce recueil a pour ambition générale de procurer une compréhension dans l'approche polyvalente d'un grand nombre d'écrivains français et francophones. Dans le premier volume sont réunis les articles concernant en grande partie la figure du père et dans le second volume, celle de la mère. Les deux volumes sont complétés par des études sur les relations familiales plus générales.

06/2008

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Droit

Histoire de la justice. France, XVIe-XXIe siècle

L'évolution de la justice, de l'Ancien Régime à nos jours, est le plus souvent présentée comme un processus de rationalisation, homogène et global, qui s'imposerait progressivement aux Français: l'Etat aurait monopolisé à son profit la violence, élargi son domaine d'intervention, reculé sans cesse les limites entre le privé et le public, et discipliné la population par des mécanismes d'obéissance. Cette vision, quant au fond inexacte, fait de l'Etat l'acteur principal. Or les modes de fonctionnement de la justice, depuis le XVIe siècle, s'expliquent d'abord par les demandes des justiciables. En outre, malgré l'apparent bouleversement de la Révolution, les continuités l'emportent sur les ruptures. S'il est une rupture essentielle, elle s'est produite à la fin du Moyen Age, avec l'affirmation de la justice de l'Etat, l'adoption de la procédure inquisitoire dans la justice pénale et du système des preuves dites " rationnelles ". Ces nouveautés créent la justice moderne; tout en évoluant, elles dominent jusqu'à l'époque contemporaine. Voilà qui offre à l'historien la possibilité de rendre compte de la " judiciarisation ", c'est-à-dire d'écrire une histoire à la fois de l'institution, des normes mais aussi des pratiques. En d'autres termes, une histoire sociale de la justice, de l'Ancien Régime à nos jours.

11/2009

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Première guerre mondiale

L'immontrable. Guerres et violences extrêmes dans l'art et la littérature. XXe-XXIe siècles

L'historienne Annette Becker propose un essai d'histoire culturelle autour de la question de la représentation des violences extrêmes, en exhumant des oeuvres écrites, visuelles, sonores (Apollinaire, Max Jacob, Debussy, Dada, Gracq, Lurçat, Rothko, Buraglio, Boltanski...). Avec une certitude : l'horreur et l'effroi sont et représentables et historicisables, L'historienne Annette Becker propose un essai d'histoire culturelle et suit les linéaments d'une exploration de ce que Camus nommait en 1965 " la douleur de l'histoire toute fraîche ". Elle rassemble ici des réflexions qui ont émaillé son parcours intellectuel et sensible de femme dans l'histoire. Spécialiste reconnue de la Grande Guerre et des violences extrêmes qui ont marqué le " court xxe siècle " (de Sarajevo à Sarajevo), elle a entrepris dans un réel engagement aux côtés d'autres historiennes et historiens de faire l'histoire et de lire les mémoires des conflits de notre temps, des génocides et des guerres coloniales, de l'Arménie au Rwanda. Autant de douleurs et de cicatrices que l'historienne décrypte et déchiffre dans les formes les plus diverses de la création (peinture, sculpture, arts visuels, musique et poésie). Ces tableaux successifs de situations traumatiques sont autant de possibilités et de nécessités offertes pour mesurer autrement et pour mieux comprendre les dévastations physiques et mentales subies par les êtres humains en temps de paroxysmes : qu'ils soient militaires ou non, femmes ou hommes, civils de tous âges et de toutes origines. Avec une certitude : l'horreur et l'effroi sont et représentables et historicisables, malgré le topos paresseux selon lequel le choc des souffrances les plus dures serait devenu intransmissible ou inaudible. Tout au contraire l'auteure affirme ici, avec détermination (le déterminant " l' " a toute son importance que la question ne se pose pas) : l'immontrable est bien représentable. Comment raconter, porter à la conscience ces vécus non partagés, comment retrouver ces expériences et les ré-historiciser, alors que les media nous bombardent - à juste titre mais souvent sans recul - des drames d'aujourd'hui ? Aussi Annette Becker a-t-elle voulu exhumer dans cet ouvrage des oeuvres et des sources, écrites, visuelles, sonores, saisies au moment de la blessure du corps ou de l'âme, juste avant la mort, pendant la cruauté et la terreur, le chagrin, le sang, les larmes. Elle est et reste persuadée que l'essentiel est de porter un regard qui croise sciences sociales, écriture et art, sans frein ; l'interprétation est essentielle, même si elle est éphémère ou controversée. Cet ouvrage montre l'importance et l'absolue nécessité de prendre en compte les expressions artistiques et littéraires pour analyser et restituer des périodes ou des phénomènes historiques en voie de disparition dans l'oubli. La liste des artistes et écrivains forme en soi un corpus intéressant, une matière à penser : on y retrouve entre autres Apollinaire, Max Jacob, Claude Debussy, Dada, Julien Gracq, Jean Lurçat, Mark Rothko, Pierre Buraglio, Christian Boltanski...

10/2021

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Histoire de l'art - Guides

L'art des pays baltes. XIXe-XXe siècles

Des populations arrivées bien avant notre ère au bord de la Baltique ont formé la Lituanie, la Lettonie et l'Estonie. Ces trois états indépendants se sont volontiers regroupés sur l'appellation de Pays Baltes parce qu'ils sont géographiquement contigus et politiquement rapprochés par une communauté d'intérêts face aux aléas de l'histoire. On les connaît depuis qu'ils sont libérés de leurs ultimes colonisateurs. Au cours du XIX ? siècle, les artistes et écrivains baltes ont revendiqués et finalement imposé leurs propres patrimoines culturels distincts de ceux de leurs envahisseurs. Dès l'époque symboliste, des précurseurs comme Ciurlionis, Mägi ou Purvitis ont manifesté une exceptionnelle originalité. L'entre-deux-guerres où ces pays frères avaient retrouvé leur entière autonomie a été une riche époque d'ouverture et d'échanges où on découvrira la dextérité picturale d'Aleksandra Belcova, les géométries subtiles d'Akberg et les expériences photographiques de Domicele Tarabildiene. Aiguillonnées par de récentes expositions anthologiques, notre curiosité et notre information trouveront ici un historique complet et abondamment illustré de l'art moderne des Pays Baltes.

11/2021

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Religion

Le temps des cornettes. Histoire des Filles de la Charité. XIXe-XXe siècle

Qui ne connaît, au moins par leur riche iconographie, les célèbres cornettes des Filles de la Charité ? Fondée par saint Vincent de Paul et Louise de Marillac au xviie siècle, la petite communauté parisienne a rapidement gagné la France des villes et des villages pour devenir la principale congrégation de soeurs actives à la fin de l'Ancien Régime. " La rue pour cloître " : telle était la règle de vie originale de ces femmes, ni cloîtrées ni mariées mais célibataires vouées au service des pauvres. Après un premier tome consacré à la période moderne, Matthieu Brejon de Lavergnée aborde ici les deux siècles suivants, entre Révolution française et Deuxième Guerre mondiale. " Le temps des cornettes " : c'est celui d'un nouveau contrat social entre Etats et Eglises pour répondre aux pauvretés de l'âge industriel comme à la forte demande d'éducation, de santé et de loisirs des sociétés urbanisées. Sensibles à la conjoncture politique, les Soeurs de Saint-Vincent-de-Paul connaissent aussi exil et martyre en France, au Mexique ou en Chine. L'échelle des cornettes est désormais globale, de l'Europe à ses espaces coloniaux comme aux nouveaux mondes américains. Missionnaires, elles exportent un culte marial si français depuis les apparitions de Catherine Labouré en 1830. Mais encore institutrices, infirmières, éducatrices ou syndicalistes, elles accompagnent les nouveaux fronts de la professionnalisation féminine au xxe siècle. Elles contribuent ainsi à redessiner les rapports de genre au sein de sociétés dures aux femmes. Féministes, les bonnes soeurs ? La question mérite d'être posée. C'est tout l'intérêt de cet ouvrage, appuyé sur de riches archives, que d'évoquer avec rigueur le rôle capital joué par des générations de femmes qui ont lié horizon spirituel et travail social. Matthieu Brejon de Lavergnée est agrégé et docteur en histoire, maître de conférences habilité à la Sorbonne. Il est spécialiste d'histoire sociale et religieuse, et s'attache en particulier à une histoire de la charité, de la philanthropie et de l'assistance.

05/2018

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Critique littéraire

Le mécénat littéraire aux XIXe et XXe siècles

S'il existe de nombreux travaux sur le mécénat littéraire sous la Renaissance et l'époque classique, il y a en revanche encore peu d'études sur ce sujet concernant la période allant du XIXe siècle à nos jours - comme si, en quelque sorte, après la Révolution française, le mécénat littéraire avait plus ou moins disparu. Or, si le mécénat littéraire, après l'Ancien Régime, a subi de nombreux changements, s'il a pris d'autres formes et d'autres pratiques, il a bien, malgré tout, survécu et perduré. Cet ouvrage se propose de montrer ses évolutions dans une société profondément transformée, depuis le début du XIXe siècle jusqu'au XXIe siècle - entre mécénat privé, mécénat public et mécénat d'entreprises.

03/2019

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Muséologie

Les universalités muséales aux XIXe et XXe siecles

Aux XIXe et XXe siècles, la question d'un inventaire du monde a été posée en Occident de manière nouvelle, par la création de musées à prétention universelle, par l'organisation d'expositions universelles après 1850 et par l'écriture d'histoires universelles universitaires après 1870. Conservateurs, organisateurs d'expositions et historiens furent confrontés au même problème méthodologique : structurer des corpus d'objets ou d'informations provenant potentiellement de toutes les époques et de tous les lieux du globe. Jusqu'ici, l'impact réciproque des réflexions historiographiques et muséologiques en relation avec l'universalité n'a guère été étudié, pas plus que les processus par lesquels le temps et l'espace sont matérialisés dans les collections muséales. Cet ouvrage se propose d'aborder ces thèmes en étudiant la genèse des musées universels, les différentes perspectives sur l'universalité et les divers types d'universalités muséales entre " centre " et " périphéries ". Il analyse ainsi les modèles eurocentriques qui ont longtemps perduré, malgré l'apparition depuis 30 ans de nouvelles conceptions liées à la globalisation.

01/2023

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Ouvrages généraux

Transmettre l'Europe à la jeunesse. XXe-XXIe siècles

Dans le contexte de crise de l'Europe et d'interrogations sur son identité historique comme de son avenir, cet ouvrage présente une histoire culturelle des récits d'Europe transmis auprès des jeunes pour en faire des Européens depuis le XXe siècle. A-t-on assisté à l'édification de grands récits européens fédérateurs ou à une multitude de récits plus ou moins convergents, antagonistes, voire concurrentiels ? Dans cette fabrique narrative, quels faits historiques ont été choisis pour être transmis à la jeunesse européenne depuis le XXe siècle ? Sur quelles valeurs communes ces faits ont été évoqués ? Quels acteurs et quels vecteurs ont été engagés dans la construction de ces récits d'Europe ? En prenant des exemples dans différents pays européens tout en prêtant attention aux dynamiques transnationales, l'ouvrage rend compte de la variété des périodes ou figures historiques mobilisées dans ces narrations, de ses vecteurs de transmission (musées, festivals, rencontres sportives, manuels scolaires, littérature jeunesse, musées d'histoire, tourisme), comme de ses acteurs (eurodéputés, enseignants, associations d'éducation populaire, associations sportives, muséographes, et jeunes eux-mêmes).

01/2023