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H-g. Mirabeau, Honoré-gabriel riquetti Mirabeau

Extraits

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Littérature française

Le comédien, suivi d'une lettre à M. Magnard. 7e édition. L'entrefilet de M. Vitu. L'ordre du jour du théâtre du Château-d'eau

Le comédien ; suivi de La lettre de M. Mirbeau à M. Magnard ; L'entrefilet de M. Vitu ; L'ordre du jour du théâtre du Château-d'eau (7e éd.) / Octave Mirbeau Date de l'édition originale : 1883 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

09/2021

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Littérature française

L'Abbé Jules

L'Abbé Jules est le second roman d'Octave Mirbeau (1848-1917) paru sous son nom, dix-huit mois après Le Calvaire. Bien qu'il soit beaucoup moins mondialement célèbre que Le Journal d'une femme de chambre (1900) et que Le Jardin des supplices (1899), aux yeux de nombreux mirbeauphiles qui lui vouent une tendresse toute particulière, c'est l'œuvre romanesque, sinon la plus accomplie, du moins la plus originale, la plus fascinante et la plus puissante qu'il ait écrite. Cette œuvre radicalement subversive apparaît comme bien dérangeante aux yeux de nombre de lecteurs et de critiques. Car elle ne nous aide pas du tout, bien au contraire, à distinguer le bien et le mal, le juste et l'injuste, la sagesse et la folie, le beau et le laid, le respectable et le dégoûtant, le normal et le monstrueux. Et, du même coup, elle brouille et met à mal toutes nos catégories éthiques et esthétiques et contribue à miner les valeurs sociales qui fondent les communautés humaines.

03/2010

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Littérature française

Contes cruels

Pendant vingt ans, Octave Mirbeau, le journaliste le plus lu de son temps, a fourni d'innombrables contes et nouvelles aux plus grands journaux de la Belle Époque, répondant ainsi aux exigences des rédacteurs en chef et à la demande d'un public friand, qui y cherche avant tout un divertissement qui l'amuse, l'émeut ou l'émoustille, et surtout le rassure. Mais s'il a dû se soumettre aux règles d'un genre trop souvent aseptisé et mensonger, c'est pour en subvertir la forme. Au lieu d'endormir un lectorat petit-bourgeois, il fait naître l'étincelle de la conscience et de la révolte, en lui révélant les hommes et la société dans toute leur cruauté. Cruauté de la condition humaine, condamnée à l'angoisse et à la souffrance. Cruauté de la nature humaine, dont le fond est la férocité. Cruauté de la femme qui " domine et torture l'homme ". Cruauté de la société qui opprime, mutile, écrase l'individu, et le condamne à une existence larvaire. Par les thèmes traités, comme par le regard démystificateur qu'il jette sur toutes choses, Mirbeau préfigure les grands courants de la littérature du XXe siècle, en même temps qu'il opère la même révolution du regard que ses amis impressionnistes.

03/2009

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Histoire internationale

Aristide Maillol

Aristide Maillol / Octave Mirbeau Date de l'édition originale : 1921 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

01/2021

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Littérature française (poches)

Un campagnonnage jaurésien. Ecrits de l'Humanité 1904-1910

Ce volume regroupe pour la première fois tous les articles publiés par Octave Mirbeau dans L'Humanité de Jaurés et plusieurs de ses prises de position civiques. L'écrivain y révèle toutes les formes de son talent ironique, réfléchi et combatif contre les monstruosités et injustices d'hier comme d'aujourd'hui. De petits chefs d'oeuvre de politique, de littérature et d'humanité. "Un jour, à Rouen, chez un de mes amis - il y a plusieurs années de cela - je fis connaissance d'un explorateur. Jusque-là, j'ignorais totalement cette variété d'humanité. J'avais vu des voleurs, des assassins, quantité d'escarpes et de fous, des nationalistes de tout poil et de tout grade. Jamais encore, je n'avais rencontré, nulle part, d'explorateurs. Aussi, je fus enchanté de l'aubaine que m'offrait mon ami, et vous pensez si j'acceptai son invitation avec empressement..."

10/2017

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Littérature française

Beauté des fleurs, pourriture et loi du meurtre

Octave Mirbeau (1848-1917) a gardé, sa vie durant, à la fois une forte relation à la nature, une haine des pouvoirs oppressants et un rapport complexe à la sexualité. C'est d'ailleurs pour s'éloigner d'une femme qu'il se réfugie en Bretagne, à Audierne, en 1884 et fait l'expérience d'une retraite salutaire sur une côte sauvage et frustre. Il voulait y écrire un roman dédié à la terre, à cette nature qui sauve, qu'il aurait titré Rédemption. Il n'aboutira pas, mais remplira ses textes de sève et de fleurs vénéneuses, d'arbres solidement enracinés et de paysans à leur image, d'animaux dont il dira la vulnérabilité et la force des instincts. Mirbeau se prend aussi de passion pour l'horticulture. Il s'installe en 1889 près de Giverny, où Monet a créé un jardin saturé de fleurs. Les deux hommes échangent graines, plants et bulbes... Inquiet pour la faune sauvage, à une époque qui a vu l'avènement des théories de Darwin, Mirbeau renvoie l'homme à ses origines. Comme s'il avait voulu redire, d'une plume trempée dans l'humour noir, son impuissance d'artiste quand la nature sait, de la pourriture, faire jaillir les plus belles fleurs. "Je vous dirai que j'aime les fleurs d'une passion presque monomaniaque. [...] Mais je n'aime pas les fleurs bêtes car, si blasphématoire que cela paraisse, il y a des fleurs bêtes, ou plutôt des fleurs, des pauvres fleurs à qui les horticulteurs ont communiqué leur bêtise contagieuse." Le concombre fugitif

06/2017

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Littérature française (poches)

La mort du père Dugué

La mort du père Dugué publié dans Lettres de ma chaumière, A. Laurent, Paris, 1886, a été repris dans Contes de la chaumière, Paris, Flammarion, 1894. Ces contes rapportent des histoires situées en Normandie dans les années 1880. Les protagonistes en sont des paysans. Octave Mirbeau, qui manie avec autant de brio le patois normand que la langue française y présente le quotidien vécu au jour le jour d'un monde placé sous le signe de la misère, avec l'obsession de l'argent et de la mort. à force d'avoir été pingre et odieux avec sa famille, le Père Dugué meurt dans le dénuement.

09/2015

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Littérature française

Le concombre fugitif suivi de Explosif et baladeur et autres textes

Recueil de textes humoristiques de l'écrivain.

04/2015

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Littérature française

Contes. Tome 2

Je me préparais à sonner au presbytère, quand la porte s'ouvrit. Je dus m'effacer pour livrer passage à une femme en deuil qui sortait. Elle me parut très pâle sous son voile de crêpe anglais, mais il me fut impossible de distinguer ses traits. D'ailleurs, elle passa rapidement, reconduite par le curé jusqu'à la voiture - une vieille calèche de campagne attelée d'un gros percheron - qui stationnait à la porte. - Ainsi, monsieur le curé, c'est bien entendu comme cela ? Voyons, nous n'avons rien oublié ? - Je ne crois pas, madame la marquise. - Faudra-t-il vous envoyer quelqu'un de la ferme pour vous aider, monsieur le curé ? - Merci, merci, madame la marquise... Gaudaud, mon sacristain, est habitué... Je l'emmènerai. - Eh bien ! au revoir, monsieur le curé. - Je vous présente mes respects, madame la marquise. Le curé referma la portière, et la voiture partit, dans un bruit de ferrailles, vénérable et disloquée. - Quelle bonne dame ! me dit le vieux curé, comme nous entrions au presbytère. Si celle-là ne va pas tout droit en paradis, c'est que personne n'ira. - Qui est-ce donc ? demandai-je. Il me semble que cette figure ne m'est pas inconnue. - C'est Mme la marquise de Perseigne. - Comment, la marquise de Perseigne ? la célèbre et belle marquise de Perseigne ?

01/2023

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Littérature française

Contes. Tome 1

Je me préparais à sonner au presbytère, quand la porte s'ouvrit. Je dus m'effacer pour livrer passage à une femme en deuil qui sortait. Elle me parut très pâle sous son voile de crêpe anglais, mais il me fut impossible de distinguer ses traits. D'ailleurs, elle passa rapidement, reconduite par le curé jusqu'à la voiture - une vieille calèche de campagne attelée d'un gros percheron - qui stationnait à la porte. - Ainsi, monsieur le curé, c'est bien entendu comme cela ? Voyons, nous n'avons rien oublié ? - Je ne crois pas, madame la marquise. - Faudra-t-il vous envoyer quelqu'un de la ferme pour vous aider, monsieur le curé ? - Merci, merci, madame la marquise... Gaudaud, mon sacristain, est habitué... Je l'emmènerai. - Eh bien ! au revoir, monsieur le curé. - Je vous présente mes respects, madame la marquise. Le curé referma la portière, et la voiture partit, dans un bruit de ferrailles, vénérable et disloquée. - Quelle bonne dame ! me dit le vieux curé, comme nous entrions au presbytère. Si celle-là ne va pas tout droit en paradis, c'est que personne n'ira. - Qui est-ce donc ? demandai-je. Il me semble que cette figure ne m'est pas inconnue. - C'est Mme la marquise de Perseigne. - Comment, la marquise de Perseigne ? la célèbre et belle marquise de Perseigne ?

01/2023

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Littérature française

Contes. Tome 3

Je me préparais à sonner au presbytère, quand la porte s'ouvrit. Je dus m'effacer pour livrer passage à une femme en deuil qui sortait. Elle me parut très pâle sous son voile de crêpe anglais, mais il me fut impossible de distinguer ses traits. D'ailleurs, elle passa rapidement, reconduite par le curé jusqu'à la voiture - une vieille calèche de campagne attelée d'un gros percheron - qui stationnait à la porte. - Ainsi, monsieur le curé, c'est bien entendu comme cela ? Voyons, nous n'avons rien oublié ? - Je ne crois pas, madame la marquise. - Faudra-t-il vous envoyer quelqu'un de la ferme pour vous aider, monsieur le curé ? - Merci, merci, madame la marquise... Gaudaud, mon sacristain, est habitué... Je l'emmènerai. - Eh bien ! au revoir, monsieur le curé. - Je vous présente mes respects, madame la marquise. Le curé referma la portière, et la voiture partit, dans un bruit de ferrailles, vénérable et disloquée. - Quelle bonne dame ! me dit le vieux curé, comme nous entrions au presbytère. Si celle-là ne va pas tout droit en paradis, c'est que personne n'ira. - Qui est-ce donc ? demandai-je. Il me semble que cette figure ne m'est pas inconnue. - C'est Mme la marquise de Perseigne. - Comment, la marquise de Perseigne ? la célèbre et belle marquise de Perseigne ?

01/2023

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Littérature française

Contes. Tome 4

Je me préparais à sonner au presbytère, quand la porte s'ouvrit. Je dus m'effacer pour livrer passage à une femme en deuil qui sortait. Elle me parut très pâle sous son voile de crêpe anglais, mais il me fut impossible de distinguer ses traits. D'ailleurs, elle passa rapidement, reconduite par le curé jusqu'à la voiture - une vieille calèche de campagne attelée d'un gros percheron - qui stationnait à la porte. - Ainsi, monsieur le curé, c'est bien entendu comme cela ? Voyons, nous n'avons rien oublié ? - Je ne crois pas, madame la marquise. - Faudra-t-il vous envoyer quelqu'un de la ferme pour vous aider, monsieur le curé ? - Merci, merci, madame la marquise... Gaudaud, mon sacristain, est habitué... Je l'emmènerai. - Eh bien ! au revoir, monsieur le curé. - Je vous présente mes respects, madame la marquise. Le curé referma la portière, et la voiture partit, dans un bruit de ferrailles, vénérable et disloquée. - Quelle bonne dame ! me dit le vieux curé, comme nous entrions au presbytère. Si celle-là ne va pas tout droit en paradis, c'est que personne n'ira. - Qui est-ce donc ? demandai-je. Il me semble que cette figure ne m'est pas inconnue. - C'est Mme la marquise de Perseigne. - Comment, la marquise de Perseigne ? la célèbre et belle marquise de Perseigne ?

01/2023

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Littérature française

Les Mémoires de mon ami

"Ah ! L'horreur sinistre des braves gens ! . ". . Tandis qu'on se déchaîne autour de l'affaire Dreyfus, Octave Mirbeau, son plus ardent défenseur, est envahi de dégoût. Les Mémoires de mon ami (1899) qui paraît dans la presse, va lui offrir l'occasion, avec ce génie qui lui est propre, de régler son compte "à cette fiction abominable et terrifiante qu'on appelle : la Société ! " Court roman qui rejette les formes convenues, ce texte noir où perce une drôlerie désespérée, met en scène la figure d'un minable passé maître dans l'art du détachement, étranger au poids du monde et à lui-même. Face au réel, grotesque ou monstrueux, Mirbeau impose sa cruauté et son théâtre de l'absurde, quarante ans avant l'apparition d'un certain Meursault...

04/2022

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Littérature française

Les 21 jours d'un neurasthénique

Si Octave Mirbeau était un grand romancier, il restait cependant conscient que ce genre bourgeois méritait d'être allègrement bousculé: son entrée dans le siècle nouveau, il ta fera avec un Décaméron fou et ravageur, placé sous le signe d'une maladie alors en vogue, la neurasthénie. Comme des contes cruels où défile une humanité inquiétante et odieuse qui provoque ses ricanements inspirés, les scènes de cure pyrénéenne qu'il imagine nous offrent la peinture de fripouilles, crapules, imbéciles et autres sales individus auxquels il règle leur compte d'un trait impitoyable. Livre de l'excès d'un homme blessé qui a choisi le rire pour se venger de la folie de la société, livre du dégoût qu'une vivifiante drôlerie permet de surmonter, ce roman, dans lequel il déploie son humour ravageur, est la plus belle revanche d'un écrivain qui fit de sa colère une gloire.

04/2021

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Impressionnisme

La Révolution du regard. Edition

Si être engagé a un sens, Octave Mirbeau (1848-1917) en est l'illustration la plus parfaite et la plus éclatante. Libertaire et pacifiste, dreyfusard et anticlérical, journaliste lucide et pamphlétaire redouté, romancier et auteur dramatique aux sujets provocants, il fut craint en son temps, menant ses luttes dans de très nombreux journaux et en faisant la trame de ses romans et de ses pièces de théâtre. Mirbeau était tout aussi combatif dans le domaine de l'art. Collectionneur avisé, il est l'auteur de plus d'une centaine d'articles sur les peintres et les sculpteurs de son époque. Ami de Claude Monet et d'Auguste Rodin, il a défendu avec fougue et passion l'avant-garde picturale, et plus particulièrement les oeuvres des artistes impressionnistes, alors moqués et vilipendés. La sélection d'articles présentée dans ce volume témoigne du combat esthétique mené par Octave Mirbeau, de son regard aiguisé et pertinent, de son empathie pour les artistes, de l'admiration qu'il portait aux oeuvres dont il parlait, comme du talent avec lequel il les décrivait et les faisait vivre pour notre plus grand plaisir. Cet ouvrage est illustré par 33 tableaux et sculptures directement évoqués par Octave Mirbeau et précédé d'une brève présentation de l'éditeur.

04/2023

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Théâtre

Théâtre complet. Tome 1, Les mauvais bergers

Première grande pièce de Mirbeau, représentée au début de l'affaire Dreyfus, c'est une tragédie prolétarienne dont le sujet est proche de celui de Germinal, mais dont la leçon désespérée est bien différente. Oeuvre surprenante, par son mélange détonnant de messianisme et de nihilisme, de réalisme et de symbolisme, de lucidité et de foi. Mirbeau y proclame le droit des ouvriers, non seulement au pain et au travail, mais aussi à la santé, à l'éducation et à la beauté. Et il y fustige tous les meneurs d'hommes, tous les "mauvais bergers", qui manipulent les masses, non seulement les patrons de droit divin prêts à les massacrer sans la moindre pitié et les politiciens bourgeois à leur solde, mais aussi les députés socialistes qui récupèrent les luttes des travailleurs et les leaders anarchistes qui les conduisent à la mort.

06/2003

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Littérature française (poches)

Dans le ciel

Ecrit en 1892, Dans le ciel met en scène l'amitié d'un écrivain obscur, que la folie menace, et d'un peintre dont le personnage est très nettement inspiré de Vincent Van Gogh. Mirbeau, critique d'art averti, ne découvrit Van Gogh que peu de temps après sa mort, en 1890. Il fut l'un de ses premiers et plus fervents admirateurs, et contribua grandement à faire connaître son oeuvre. Entrepris dans une période de profonde remise en question, Dans le ciel est un hommage magnifique et d'une grande justesse au "suicidé de la société", en qui Mirbeau voyait une sorte d'alter ego, dont il partageait les exigences impitoyables envers lui-même, l'intransigeance - et le goût dangereux pour l'absolu.

01/2020

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Critique littéraire

La mort de Balzac

Mirbeau retrace dans cet étrange hommage les dernières années de la vie de Balzac, ses relations ambivalentes avec Mme Hanska, leur tardif mariage, enfin la terrible journée de son agonie. Les éléments qu'il rend publics concernant la mort du grand homme, transmis par un ancien amant de Mme Hanska, amenèrent l'interdiction pure et simple de son texte. Il ne sera redécouvert qu'à la fin des années 1980.

11/2019

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Littérature française

Le journal d'une femme de chambre [EDITION EN GROS CARACTERES

La bourgeoisie vue par le petit trou de la serrure et l'oeil de ses domestiques, qui ne valent pas mieux qu'elle. Si les maîtres sont des pantins, Célestine, la femme de chambre, est une catin, d'ailleurs assez gentille, et Joseph, le jardinier cocher, une fripouille antisémite. Ajoutez à cela quelques épices 1900, les étreintes passionnées de Célestine avec un jeune tuberculeux, un viol, un vieillard fétichiste (la fameuse scène des bottines si bien enlevée dans le film de Bunuel), et vous avez le chef-d'oeuvre de notre terrible Octave, "un personnage extraordinaire, disait Léautaud, d'une fougue, d'une hardiesse, d'un anarchisme littéraire et artistique unique à cette époque".

02/2024

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Littérature française

Mort et funérailles de Balzac. Suivi de La Mort de Balzac d'O. Mirbeau

Le 18 août 1850, Honoré de Balzac meurt, le corps miné par la souffrance. Victor Hugo lui rend une dernière visite. Il en tire un récit qui sera publié dans Choses vues. D'après Paul Valéry, "? les morts n'ont plus que les vivants pour ressource ? " , et il appartient à ceux qui demeurent de saluer la grandeur de ceux qui disparaissent. Le 21 août 1850, au cimetière du Père-Lachaise, Hugo prononce l'éloge funèbre. En novembre 1907, Octave Mirbeau publie un livre étrangement intitulé La 628-E8. Une partie en relate l'agonie de l'auteur de La Comédie humaine abandonné par son épouse Mme Hanska. Celle-ci préférant recevoir au même moment les hommages de son amant, le peintre Jean Gigoux. C'est de ce dernier que Mirbeau assure avoir recueilli le récit de cette scène tragique où l'on croise par ailleurs nombre de personnalités littéraires et artistiques du moment (Théophile Gautier, Victor Hugo, Auguste Rodin...). A la demande de la fille de la comtesse Hanska qui redoute le scandale, Mirbeau se voit contraint de supprimer les pages incriminées qui paraîtront finalement bien plus tard, en 1918.

11/2021

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Poésie

Cent poèmes de Guillaume Apollinaire

Des femmes qu'il aima éperdument à son engagement de 1914, de l'ami des grands peintres au poète précurseur, tout l'univers, ardent, mélancolique et résolument moderne, de l'auteur du Pont Mirabeau, décliné en cent poèmes et richement illustré. La courte vie et l'oeuvre multiple de Guillaume Apollinaire inaugurent le xxe siècle et l'éclairent tout entier. Conteur, journaliste, critique d'art et théoricien de la peinture, il est avant tout l'inventeur d'un langage poétique qui révèle la fragilité cruelle de l'amour, l'horreur de la guerre et l'insaisissable mouvement de la vie. Le poète du Pont Mirabeau, de La Chanson du mal-aimé et des Calligrammes avait une devise - " J'émerveille " - qu'il a honorée en explorant " le chant de tout l'amour du monde ". En 1912, il exprimait un voeu : " Hommes de l'avenir souvenez-vous de moi. " Un siècle plus tard, l'ami, entre autres, de Picasso, de Max Jacob et d'Alfred Jarry, l'amoureux de Montmartre et de Montparnasse, le précurseur du surréalisme a conquis la gloire et nous émerveille.

12/2022

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Critique littéraire

Les écrivains engagent le débat. De Mirabeau à Malraux, 12 discours d'hommes de lettres à l'Assemblée nationale

"La séance est ouverte !" Qu'elles aient emporté l'adhésion ou indigné leur auditoire, les plumes qui se succèdent dans ce volume - Lamartine, Tocqueville, Hugo, Césaire - furent aussi des voix, éloquentes, qui marquèrent l'histoire politique française. Sur la liberté de la presse, le bilan de la Seconde Guerre mondiale ou le colonialisme, douze écrivains prennent la parole dans l'hémicycle...

03/2017

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Champagne-Ardenne

Honoré Honoré, le triplé solitaire

Honoré, fils, petit fils et arrière-petit-fils d'Honoré, unique à plus d'un sens, rendez vous compte : onze livres sept cent cinquante. Ce gabarit hors du commun sera-t-il une chance ou un handicap pour notre héros ? C'est ce que vous allez découvrir dans cette farce historico-rurale qui rappellera des souvenirs à chacun...

09/2021

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Théâtre

Gabriel

George Sand écrit en quelques jours, au printemps 1839, cette "fantaisie" qui compte parmi ses oeuvres les plus originales. Au moment de la naissance de sa petite-fille, le prince de Bramante avait pris, dans le plus grand secret, la décision de l'élever comme un garçon, afin de pouvoir lui transmettre ses biens à sa mort. Gabriel, ignorant tout de sa nature véritable, mène donc l'existence physique et intellectuelle des jeunes gens de son âge jusqu'au jour de sa majorité où le prince lui révèle la vérité. Désormais, il lui faudra choisir : rester Gabriel, dans l'opulence et la liberté ; ou devenir Gabrielle, dans "l'éternelle captivité du couvent" . Située en Italie, à une époque indéterminée, la pièce a néanmoins valeur universelle puisqu'elle illustre la singulière difficulté d'être femme dans une société qui tient pour acquis "la faiblesse et l'asservissement d'un sexe, la liberté et la puissance de l'autre".

05/2019

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Divers

Gabriel

Gabriel souffre de schizophrénie. Pour vivre, il doit lutter contre lui-même. C'est son parcours qu'Emmanuel, son frère, nous raconte.

02/2022

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Littérature française

Gabriel

A la fin du printemps 1950, Gabriel, vingt-six ans, fut retrouvé mort dans le massif de l'Adamaoua, au nord du Cameroun. Il venait de déserter sa congrégation de pères missionnaires. Suivant ses dernières volontés, son corps fut mis en terre selon la coutume païenne des Kirdis. Peu de temps avant son décès, il s'était pris en photo en pleine nature, tenant dans une main une page déchirée de son journal et sur laquelle il avait griffonné : Rien qui m'appartienne, sinon la paix du coeur et la fraîcheur de l'air. L'autre main semblait levée en signe d'adieu. Il souriait et, malgré son visage affreusement décharné, sûrement rongé par la fièvre et la maladie, ceux qui le connaissaient depuis longtemps, bien avant son départ en Afrique, lui trouvèrent un air étonnamment radieux, débarrassé de cette tristesse qu'ils lui avaient toujours connue.

06/2020

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Littérature française (poches)

Gabriel

Gabriel est à un an de la retraite lorsqu’il se rend compte que sa vie ne le satisfait pas. Alors, il s’échappe de chez lui et s’installe dans une ville voisine où il s’adonne enfin à sa passion, le chant, qu’il pratique dans un cabaret pour travestis. Mais un soir, un ancien collègue de travail le dénonce à sa famille, qui décide de l’envoyer à l’asile. Traitant des tournants imprévisibles que peut prendre la vie, ce roman revêt imperceptiblement l’aspect d’une invitation, d’un étrange voyage à la lisière de la clair- voyance et de la douce folie.

03/2016

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Littérature érotique et sentim

Gabriel

Cerise et Gabriel ne semblent rien avoir en commun mis à part leur amour pour la musique. Oui, mais pas seulement. Entrainés tous les deux dans une vie dont ils n'ont pas voulue, ils lutteront, chacun à leur manière, pour parvenir à s'en sortir indemne. Quand la vie devient trop courte pour attendre, quand l'impossible devient possible, quand les rêves deviennent réalité Voici la rencontre de deux êtres tiraillés par leurs désirs et en quête d'un tout nouveau futur.

11/2016

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Autres éditeurs (K à O)

Gabriel

C'est vendredi. Dans la rue, l'agitation est à son comble. Un peu perdu, Gabriel s'empresse de monter dans la voiture de sa maman, toujours pressée. Mais au bout du voyage, son grand-père l'attend.

03/2021

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Histoire de France

Mémoires sur la vie privée de Marie-Antoinette. Tome 2, La Révolution

Les communications secrètes qui existaient toujours entre la cour et Mirabeau, finirent par l'amener à une entrevue avec la reine dans les jardins de Saint-Cloud. Il partit de Paris, à cheval, sous prétexte de se rendre à la campagne, chez un de ses amis ; mais il s'arrêta à une porte des jardins de Saint-Cloud et fut conduit vers un endroit où la reine l'attendait seule. Elle me raconta qu'elle l'avait abordé en lui disant : "Auprès d'un ennemi ordinaire, d'un homme qui aurait juré la perte de la monarchie sans apprécier l'utilité dont elle est pour un grand peuple, je ferais en ce moment la démarche la plus déplacée ; mais quand on parle à un Mira-beau, etc." En me confiant les détails de cette entrevue, elle me disait : "Savez-vous que ces mots, un Mirabeau, ont paru le flatter infiniment." Il avait quitté la reine en lui disant avec enthousiasme : "Madame, la monarchie est sauvée !" Ce fut bientôt après que Mirabeau dut recevoir des sommes très considérables.

10/2012