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Guernica

Extraits

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Littérature française

Moi, Dora Maar

On m'appelle Dora Maar. Auprès de mes amis, Georges Bataille, Paul Eluard, Man Ray, Brassaï, j'étais une photographe d'un certain renom. J'ai rencontré un homme. Il était le génie. Il était la vie. Il était la déchirure. Il m'a demandé de le suivre sans me retourner, et, si je me retourne aujourd'hui vers ce qui fut notre amour, c'est que cet homme-là vient de mourir. Il s'appelait Pablo Picasso. Ce fut un amour fou. Quand l'amour se retira, il ne resta que la folie. Picasso m'a dessinée avec une tendresse de dentellière et il m'a peinte dans tous mes états. Il a fait pleurer le siècle par mes yeux. Il m'a jetée dans Guernica. Il m'a amenée à tirer la langue devant toutes les horreurs de la guerre. Il m'a donné la beauté immortelle des icônes de nos musées. Il m'a apporté et le plaisir et la catastrophe. On prétend m'avoir entendue affirmer qu'il n'y avait plus que Dieu après Picasso. Je ne me souviens pas de l'avoir dit, mais je n'ai jamais cessé de le penser. Nicole Avril.

01/2002

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Ecrits sur l'art

La mort en face selon Goya

Mêlant récit romanesque et enquête historique, chaque auteur raconte l'histoire d'un tableau célèbre. Peintre de La Famille de Charles IV et graveur des Désastres de la guerre, homme d'affaires âpre au gain ou romantique hanté par le néant, libéral réformiste ou opportuniste prudent, artiste engagé ou fantasque, patriote espagnol né en Aragon ou universaliste des Lumières mort exilé en France, qui fut vraiment Goya ? Pourquoi le Tres de mayo, qui est aujourd'hui le tableau le plus célèbre du peintre et même peut-être du musée du Prado, a-t-il été méprisé lors de sa création en 1814 puis oublié pendant plus de quarante ans ? Comment ce tableau historique, qui évoque l'écrasement de l'insurrection espagnole en 1808, est-il devenu, à l'instar du Guernica de Picasso, l'accusation absolue de la guerre ? La vie et l'oeuvre de Goya sont une énigme ; et ce sont des réponses que Mariano Goya est venu chercher, un matin de juin 1869, au coeur du cimetière des Chartreux de Bordeaux, face à la tombe de son illustre grand-père. Sous la dalle, au milieu des os, un journal intime attend de faire entendre enfin la voix d'outre-tombe.

04/2022

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Romans historiques

Féliciano. La guerre et l'amour

Féliciano, jeune espagnol fuyant Guernica, s’engage dans la Légion Étrangère française, avec laquelle il va traverser tous les conflits de 1940 jusqu’à 1962. Du 27 avril 1937 en Espagne, dans les rangs des Républicains, puis de 1940 au 19 mars 1962 en Algérie, il se battra sans répit, principalement au sein de la 13ème Demi-Brigade de Légion Étrangère. Heureusement, il rencontre l’Amour qui l’aide à oublier la barbarie des conflits de ce terrible vingtième siècle, faisant tant de victimes sur tous les continents. La guerre et l’amour sont souvent antinomiques, c’est de l’espérance et de la désespérance : nous les amoureux, la guerre nous a séparés, elle nous a empêchés d’être heureux, mais nous croyons en des jours meilleurs, notre héros en fera la cruelle expérience. Son engagement contre toutes les dictatures idéologiques, son espérance en un monde meilleur ne seront que désillusions, car la politique des nations n’a cure de ces soldats fidèles, malgré les reniements successifs de leurs gouvernants. Alors, à 80 ans passés, il écrit son histoire en se replongeant dans sa mémoire, pour se libérer de ce vécu qu’il a trop tu, mais aussi en parler, afin de retrouver sa propre histoire. Un personnage imaginaire qui semble être l’archétype auquel beaucoup de militaires, d’hier et d’aujourd’hui, pourraient s’identifier.

10/2019

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Cinéma

Mes années 60 à Marseille. Chroniques en noir et blanc

Henri Dumolié revient sur ses années de formation intellectuelle dans le Marseille des années 1960. Pour ce jeune homme du quartier de la Plaine qui découvre Guernica de Picasso, le be-bop, le cool-jazz et les films de la Nouvelle vague, qui rencontre Jean Cocteau, Armand Gatti et serre la main à Krouchtchev(!) le déclic vient en 1958 avec l'intensification de la guerre d'Algérie. En révolte contre sa famille conservatrice et contre une France dans laquelle il ne se reconnait pas, il s'engage au Parti communiste. Avec d'autres jeunes gens (dont le futur cinéaste Claude Miller ou l'écrivain et éditeur Gérard Guégan) eux aussi engagés politiquement et épris de modernité, il fonde grâce au soutien du journal La Marseillaise, une revue de cinéma d'avant-garde, Contre-Champ. Henri Dumolié retrace cette brêve et intense aventure, ainsi que celle du ciné-club qui y était lié, son action militante au sein de l'UEC à l'École Supérieure de Commerce de Marseille, sa participation à la revue Action poétique ou sa découverte de la République démocratique allemande. Le 21 août 1968, les chars russes entrent dans Prague?: Henri Dumolié quitte alors le Parti, mais non les idéaux qui ne cesseront jamais de l'animer… et qui trvouvent leurs sources dans cette décennie « en noir et blanc »

08/2015

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Guides étrangers

Bilbao et Saint-Sébastien en quelques jours. 2e édition. Avec 1 Plan détachable

Lonely Planet : un guide tout en couleurs, concis et ultrapratique pour découvrir Bilbao et Saint-Sébastien. Un guide tout en couleurs, concis et ultrapratique pour découvrir une des plus belles parties du Pays basque en quelques jours. Deux villes au caractère basque bien trempé, où l'on aime bien manger et boire. Mais deux villes à la personnalité distincte. Bilbao, au fort passé industriel, est devenue l'un des hauts lieux européens de la culture grâce notamment au musée Guggenheim et au musée des Beaux-Arts. Saint-Sébastien, coquette et festive, a le charme des villes balnéaires de la Belle Epoque avec ses deux plages au coeur de la cité. De nombreuses villes balnéaires et villages de pêcheurs à découvrir le long de la côte basque : Getaria, Mundaka, Fontarabie... Guernica, ville martyre et lieu de mémoire. Des suggestions de balades et des itinéraires thématiques : les bars de Bilbao, sur la trace des Pintxos (tapas basques) à Saint-Sébastien, Bilbao entre berges et architecture... Des focus sur l'art des pintxos (tapas basques), sur les parcs naturels, les traditions basques, le cidre, le surf... Des sections ciblées pour découvrir la région selon ses envies : avec des enfants, activités gratuites, vie nocturne, gastronomie... De nombreuses cartes des villes et de la région et un plan détachable pour faciliter les déplacements.

03/2019

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Histoire internationale

Espagne 36. Les affiches des combattant-e-s de la liberté, 3e édition revue et augmentée

Le temps des cerises, le mur des Fédérés, un gréviste le poing levé, une barricade, un pavé et des affiches sur les murs de la Sorbonne... Toutes ces icônes sont définitivement associées à la Commune de Paris, au Front populaire, à Mai 68. Pour l'Espagne entre 1936 et 1939, que reste-t-il dans nos mémoires ? Un slogan : No Pasaran ! Une photo de Robert Cappa : un milicien anarchiste fauché par une balle franquiste. Un tableau : Guernica. Une, voire dix affiches... Toujours les mêmes. Pourtant, en moins de trois ans, 3 000 affiches ont été imprimées. Plus de 3 000 "cris" collés sur les murs de Barcelone, Bilbao, Madrid, Malaga, Valence... Ce livre vous propose de découvrir trois cents affiches, timbres, cartes postales, éditées par les organisations libertaires : CNT, FAI, FIJL, Mujeres Libres, SIA... Trois cents sur plusieurs milliers c'est peu, mais c'est suffisant pour vous forger une opinion. Trois cents affiches pour réhabiliter ceux qui les ont dessinées : une soixantaine de graphistes a été identifiée, une vingtaine de biographies vous est présentée Trois cents pour constater que leur production a été plus variée que la légende ne le dit. Pour comprendre la situation sociale, culturelle d'un quartier, d'une ville, d'un pays, il suffit de regarder ce que racontent leurs murs. C'est le pari que nous avons pris dans cet ouvrage. Ouvrez ce livre, découvrez ce que nous disent les murs de l'Espagne antifasciste.

01/2019

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Littérature française

Photons captifs

«… et vous saurez la vérité, car voir le passé sur les murs de nos villes et nos villages, nos maisons, nos cuisines et nos chambres, c’est maintenant à la portée de chacune et chacun de nous.» Suite à deux intuitions techniques, un jeune ingénieur donne naissance à une innovation majeure, comparable à l’arrivée du téléphone il y a un siècle. Chaque évènement a laissé sa trace dans les matériaux environnants, (meubles, murs, pierres), sous forme de photons captifs. Certains photons, rares, rebondissent entre des atomes «geôliers» des semaines, des années, des siècles. L’existence de ces photons captifs est connue mais jusqu’à présent, personne n’a réussi à les saisir. Cet ingénieur, malgré son niveau scientifique plutôt modeste, y est parvenu, au grand dam des chercheurs en physique fondamentale, services secrets et polices. Ces photons, une fois récupérés et traités, procurent l’image du moment où ils ont été capturés par la matière. Ils nous offrent donc des images du passé : Picasso peignant Guernica, Bonaparte séduisant Joséphine, Néron mettant le feu à Rome. Mais aussi le propre passé de chacune et chacun de nous, de notre enfance jusqu’au présent. La Photonie est née. Photons captifs est le récit de cette naissance. Il en évoque certes les aspects techniques. Mais surtout, le roman raconte les aventures échevelées et débridées de cet homme dépassé par l’ampleur de ce qu’il a inventé, ainsi que les premières applications révolutionnaires de la Photonie.

02/2021

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Ecrits sur l'art

L'Ouvrier mort. Une lecture de Edouard Pignon, L'Ouvrier mort, 1952 - Palais des Beaux-Arts, Lille

En 1982, Edouard Pignon accueille dans son atelier un visiteur venu pour s'entretenir avec lui sur un tableau qu'il a réalisé trente ans plus tôt : L'Ouvrier mort ; son "Guernica", comme le disait son ami Picasso. Imaginée par Yannick Kujawa, la rencontre des deux hommes devant cette oeuvre sombre et saisissante fait naître un long monologue en forme d'intense et intime confession esthétique et politique. Le peintre, enfant des mines, nous fait revivre les grands mouvements sociaux qui ont animé le bassin minier du nord de la France, jusqu'à parfois s'emparer du pays tout entier. Il s'en est souvenu en peignant ses scènes sociales, il s'en souvient encore. Même si le prolétariat, dans ces premières années Mitterrand, n'est plus ce qu'il était, l'idée communiste doit perdurer, au-delà de toute raison. Etre repensée, au nom de la liberté de chacun, au nom de l'humanisme. Edouard Pignon nous livre ici les clés de sa pratique artistique et de ses puissantes scènes sociales : des toiles comme "une gueule, un gosier d'huile et de couleurs". Pour lui, peindre n'est qu'une autre manière de vivre. C'est être libre, refuser la propagande, les modes, pour vivre en résistance. C'est sentir et explorer l'existence dans toute sa matière. Pour que quelque chose se libère, s'anime et se soulève avec dignité.

06/2021

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Sciences historiques

Libertad ! La Gironde et la guerre d'Espagne (1936-1939)

Catalogue d'exposition organisée par les Archives départementales de la Gironde, dont l'inauguration est prévue en novembre 2019. Cette exposition a pour objectif de mettre en scène les documents d'archives (manuscrits, imprimés, affiches, photographies), objets et supports multimédia retenus pour évoquer les échos et les conséquences de la guerre d'Espagne dans le sud-ouest aquitain. Pour information, la scénographie de l'exposition à l'intérieur de la salle des voûtes se construira à partir de cette chronologie. Elle mettra en valeur et articulera trois grandes parties, caractérisées par des événements particuliers et dont la seconde partie en constituera le temps fort. Première partie. Emigrés. Les Espagnols en Gironde au début du XXe siècle : Structures politiques et religieuses d'accueil et d'encadrement de la communauté En Espagne, l'avènement de la République (avril 1931) Républicains, anarchistes et monarchistes exilés En Espagne, la révolte des Asturies (octobre 1934) Les premiers réfugiés en Aquitaine Deuxième partie. Combattants et réfugiés. La guerre aux portes de l'Aquitaine En Espagne, la bataille d'Irun (août-septembre 1936) Solidarités, premiers volontaires, premiers réfugiés Les Brigades internationales et la mobilisation Réseaux d'aide à l'Espagne en guerre (dans les deux camps) En Espagne. Guernica (26 avril 1937) et la chute de Bilbao L'accueil des réfugiés en Aquitaine Troisième partie. Exilés. Vers la fin du conflit En Espagne, défaites sur le front du Nord Le retour des volontaires de la République En Espagne, la situation de la Catalogne et la Retirada L'intégration des réfugiés Azana à Arcachon

01/2020

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Tourisme étranger

Guide du Routard Madrid et ses environs 2023/24

Nouvelle mise à jour du Routard, le guide de voyage n°1 en France ! Entre culture diurne et folie nocturne, Madrid offre un paradoxe génial. Découvrez la richesse de ses musées, musardez de ruelles en ruelles jusqu'à la fameuse plaza Mayor et laissez-vous entraîner dans les bars à tapas du quartier de La Latina. Dans Le Routard Madrid, mis à jour par nos spécialistes, vous trouverez : - Une première partie en couleurs pour découvrir la ville à l'aide de photos et de cartes illustrant les coups de coeur de nos auteurs ; - des itinéraires thématiques et géographiques, avec toutes les infos et astuces dont vous avez besoin pour réussir et profiter pleinement de votre voyage ; - des activités (consacrer au moins une soirée (ou une nuit ? ) à déguster des tapas en passant de bar en bar, marcher sur les traces de la Movida à Madrid...), des visites (recevoir toute l'émotion qui se dégage du Guernica de Picasso au Centro de Arte Reina Sofía, prendre un grand bol d'air pur au parque del Buen Retiro...), à partager en famille, entre amis ou en solo ; - près de 10 cartes et plans détachables avec toutes les bonnes adresses du Routard positionnées ; - et, bien sûr, le meilleur de la destination et des pas de côté pour découvrir Madrid hors des sentiers battus... Merci à tous les Routards qui sont solidaires de nos convictions depuis bientôt 50 ans : liberté et indépendance d'esprit ; découverte et partage ; sincérité, tolérance et respect des autres.

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Critique littéraire

Max Aub et la France ou l'espoir trahi

C'est un singulier destin que celui de Max Aub. Né à Paris en 1903, il y passe son enfance. Le père de nationalité allemande n'étant pas naturalisé, le déclenchement de la guerre en 1914 contraint la famille à l'exil : elle s'établit en Espagne, à Valence. Le jeune garçon s'y découvrira une vocation d'écrivain et utilisera sa langue d'adoption, le castillan, pour réaliser son œuvre. Une œuvre polymorphe de " poète, romancier, essayiste, cinéaste, homme de théâtre et de radio, peintre également. Presque malgré lui ", ainsi que le résume André Camp, qui figure en bonne place dans ce livre. Une œuvre marquée profondément par le combat que livre trois années durant le peuple espagnol pour défendre la République avant de subir la défaite en 1939. Max Aub, naturalisé espagnol et militant socialiste, paie de sa personne. Attaché culturel à Paris, il passe commande du "Guernica" à son ami Pablo Picasso ; il est co-scénariste et assistant d'André Malraux sur le tournage de "Espoir. Sierra de Teruel". Il le paiera cher : stigmatisé comme " juif " et comme " communiste ", il ne trouve d'autre refuge dans son pays natal que celui des camps d'internement de la III ème République agonisante et du régime de Vichy. Echappé du camp de Djelfa en mai 1942, il s'exile au Mexique. Il y réalise l'essentiel de son œuvre jusqu'à son décès survenu en juillet 1972, décès qu'un quotidien de Mexico présente, ironie de l'Histoire, comme celui d'un " écrivain français ". Extrait de la préface de Jacques Maurice.

05/2013

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Espagne - Madrid

Guide du Routard Castille, Madrid 2024/25

Nouvelle mise à jour du Routard, le guide de voyage n°1 en France ! Entre culture diurne et folie nocturne, Madrid offre un paradoxe génial. Découvrez la richesse de ses musées, musardez de ruelles en ruelles jusqu'à la fameuse plaza Mayor et laissez-vous entraîner dans les bars à tapas du quartier de La Latina. Dans Le Routard Madrid, mis à jour par nos spécialistes, vous trouverez : - Une première partie en couleurs pour découvrir la ville à l'aide de photos et de cartes illustrant les coups de coeur de nos auteurs ; - des itinéraires thématiques et géographiques, avec toutes les infos et astuces dont vous avez besoin pour réussir et profiter pleinement de votre voyage ; - des activités (consacrer au moins une soirée (ou une nuit ? ) à déguster des tapas en passant de bar en bar, marcher sur les traces de la Movida à Madrid...), des visites (recevoir toute l'émotion qui se dégage du Guernica de Picasso au Centro de Arte Reina Sofía, prendre un grand bol d'air pur au parque del Buen Retiro...), à partager en famille, entre amis ou en solo ; - près de 10 cartes et plans détachables avec toutes les bonnes adresses du Routard positionnées ; - et, bien sûr, le meilleur de la destination et des pas de côté pour découvrir Madrid hors des sentiers battus... Merci à tous les Routards qui sont solidaires de nos convictions depuis 50 ans : liberté et indépendance d'esprit ; découverte et partage ; sincérité, tolérance et respect des autres.

01/2024

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Espagne - Madrid

Madrid et ses environs. Edition 2024-2025. Avec 1 Plan détachable

Nouvelle mise à jour du Routard, le guide de voyage n°1 en France ! Entre culture diurne et folie nocturne, Madrid offre un paradoxe génial. Découvrez la richesse de ses musées, musardez de ruelles en ruelles jusqu'à la fameuse plaza Mayor et laissez-vous entraîner dans les bars à tapas du quartier de La Latina. Dans Le Routard Madrid, mis à jour par nos spécialistes, vous trouverez : - Une première partie en couleurs pour découvrir la ville à l'aide de photos et de cartes illustrant les coups de coeur de nos auteurs ; - des itinéraires thématiques et géographiques, avec toutes les infos et astuces dont vous avez besoin pour réussir et profiter pleinement de votre voyage ; - des activités (consacrer au moins une soirée (ou une nuit ? ) à déguster des tapas en passant de bar en bar, marcher sur les traces de la Movida à Madrid...), des visites (recevoir toute l'émotion qui se dégage du Guernica de Picasso au Centro de Arte Reina Sofía, prendre un grand bol d'air pur au parque del Buen Retiro...), à partager en famille, entre amis ou en solo ; - près de 10 cartes et plans détachables avec toutes les bonnes adresses du Routard positionnées ; - et, bien sûr, le meilleur de la destination et des pas de côté pour découvrir Madrid hors des sentiers battus... Merci à tous les Routards qui sont solidaires de nos convictions depuis 50 ans : liberté et indépendance d'esprit ; découverte et partage ; sincérité, tolérance et respect des autres.

01/2024

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Beaux arts

Miro. De l’assassinat de la peinture

Christian Zervos, fondateur de la célèbre revue Les Cahiers d'art publiée de 1926 à 1960, côtoya les plus grands artistes du XXe siècle, parmi lesquels l'artiste catalan Joan Miró. Zervos et sa femme Yvonne n'ont d'ailleurs jamais cessé de défendre et soutenir son travail, bien avant même les critiques d'art américains Sweeney et Greenberg. De 1926, quand l'artiste est présent pour la première fois dans les Cahiers d'art, à 1960, quand Miró réalise la couverture du dernier numéro de la revue, cet ouvrage revient sur les liens étroits qui ont uni l'artiste à l'éditeur et critique d'art. Le fonds Zervos, fruit du legs effectué par le couple à la ville de Vézelay, compte par exemple le pochoir Aidez l'Espagne !, réalisé après les bombardements allemands sur Guernica. Zervos avait en effet demandé à Miró de réaliser un timbre de soutien à la République espagnole ; il sera agrandi en affiche. Et c'est en 1948 que Miró réalise la calligraphie d'un manuscrit illustré, De l'assassinat de la peinture à la céramique, destinée à l'unique numéro des Cahiers d'art pour cette année-là, entièrement consacré aux céramiques de Picasso. Enfin, même si, à partir de 1950, la revue ne répond plus aux attentes de l'artiste, les liens avec les Zervos resteront étroits. Cet ouvrage présente une soixantaine d'oeuvres et documents, dont des extraits de la correspondance entre l'artiste et le couple Zervos, accompagnés d'un texte contextualisant les liens forts qui les ont unis durant plus de trois décennies.

08/2019

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Beaux arts

9 histoires. Edition bilingue français-anglais

Ce catalogue est le résultat de neuf conversations entre Lee Mingwei et neuf conservatrices et directrices d'institutions - Adeline Lépine (responsable de la plateforme Veduta / Biennale de Lyon), Christine Macel (conservatrice en chef, Centre Pompidou), Limor Tomer (responsable des arts vivants, Metropolitan Museum, New York), Suhanya Raffel (directrice, M+, Hong Kong), Kathryn Weir (directrice du Département du développement culturel du Centre Pompidou), Eugenie Tsai (conservatrice en chef, Brooklyn Museum), Stephanie Rosenthal (directrice, Gropius-Bau, Berlin), Mami Kataoka (conservatrice en chef, Mori Art Museum), ainsi que Simon Maidment (conservateur en chef, National Gallery of Victoria, Melbourne) - et l'un des interprètes de Mingwei, Jean-Gabriel Manolis. Ces conversations racontent des histoires de rencontres et de maladresse, de moments de délices et de chagrin, de joie et de violence. The Moving Garden, Histoires du soir, When Beauty Visits et Sonic Blossom parlent de la question de l'offrande ; Bodhi Tree Project et Our Labyrinth, de celle d'être face au monde ; The Letter Writing Project, Guernica in Sand et The Mending Project abordent les idées de pardon, d'inclusion et de réparation. Chaque projet doit être pris comme une invitation à un voyage intérieur et sensible. Neuf conversations pour des milliers d'expériences, de rencontres et de possibilités : autant d'histoires du monde au fil du temps, créées par et pour les gens, à partager, à raconter - à vivre. Ou comme John Cage l'a dit un jour : "Les émotions - l'amour, la joie, l'héroïsme, l'émerveillement, la tranquillité, la peur, la colère, la tristesse, le dégoût - font partie du public". (Silence : Lectures and Writings, 1961) Nicolas Garait

10/2018

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Romans historiques

Les Aventures de Boro, Reporter Photographe Tome 9 : Boro, Est-Ouest

Depuis les événements de 1956 en Hongrie, où il fut témoin de la mise au pas de son pays natal par les chars soviétiques, Blèmia Borowicz, reporter-photographe, traîne son précieux Leica, sa canne et un coeur endeuillé. Au début de 1960, une vieille connaissance l'attire jusqu'en Argentine : seul Boro pourra photographier à son insu et ainsi identifier un certain M. Klement, haut dignitaire nazi en fuite... De retour à Paris, où l'épaule toujours l'équipe de l'agence Alpha-Press, Boro devra déjouer la surveillance des services secrets français et bientôt celle de la Stasi pour venir en aide à son jeune protégé Hongrois, Jolan, épris d'une séduisante pianiste est-allemande... Dans le fracas d'un monde où la guerre froide bat son plein, d'un bus de Buenos Aires aux avenues de Berlin-Est la nuit de la construction du Mur, sans oublier les réunions clandestines des soutiens au FLN dans le secret d'un appartement parisien, Boro se débat, comme toujours, pour photographier l'Histoire de ceux qui résistent pour la liberté. Avec Guerres froides, Dan Franck rappelle sur le devant de la scène le héros des Aventures de Boro, reporter-photographe, la série à succès née de sa collaboration avec Jean Vautrin. Seul à la plume désormais, il nous fait revivre aux côtés de son héros les heures les plus glaçantes de la guerre froide, porté par la force vivifiante de la grande tradition du roman d'aventures. Déjà parus : La Dame de Berlin - Le Temps des Cerises - Les Noces de Guernica -- Mademoiselle Chat - Boro s'en va-t-en guerre- Cher Boro - La Fête à Boro - La Dame de Jérusale

04/2022

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Beaux arts

Damien Deroubaix. Headbangers ball, Edition français-anglais-allemand

Influencé aussi bien par Pablo Picasso que par la musique métal, l'art de Damien Deroubaix apparaît à première vue comme sombre et révolté. En y regardant de plus près, on saisit pourtant une multitude d'autres références, de nuances et de subtilité. L'oeuvre de l'artiste français de 46 ans, en perpétuelle réinvention, fait l'objet de deux expositions à Saint-Etienne (MAMC+) et à Strasbourg (MAMCS) réunies dans le présent catalogue. Né en 1972 dans une famille ouvrière, Damien Deroubaix grandit dans une banlieue lyonnaise, davantage bercé par une culture populaire que par le lointain monde de la peinture. C'est à l'âge de 18 ans, lors d'une sortie de classe, qu'il se retrouve face au chef-d'oeuvre de Picasso, Guernica. L'artiste évoque encore aujourd'hui un " choc émotionnel " ; il découvre alors sa vocation et se jette à corps perdu dans l'art. Il se forme aux Beaux-Arts de Saint-Etienne puis à Karlsruhe et a depuis réalisé de nombreuses expositions, ainsi que des résidences à Berlin et à New York. Ses oeuvres sont aujourd'hui présentes dans d'importantes collections françaises et internationales dont plusieurs FRAC, le Centre Pompidou ou encore le MoMA de New York. Essentiellement peintre, Damien Deroubaix s'aventure pourtant sur d'autres supports, créant des oeuvres qui se déclinent, se connectent et se télescopent. Le dessin occupe une place primordiale dans son processus de création et, sans se sentir sculpteur, l'artiste ressent parfois le besoin de passer en trois dimensions avec des sculptures et des installations. Il puise son inspiration partout et multiplie les références, de l'histoire de l'art la plus " traditionnelle " à une culture métal beaucoup plus actuelle et subversive...

04/2019

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Critique littéraire

Correspondance. 1915-1963

Cette correspondance croisée entre Pablo Picasso (1881-1973) et Jean Cocteau (1889-1963), en grande partie inédite, rassemble 450 pièces enrichies de documents et d'illustrations rares. Substantiellement annotée et commentée, elle court de 1915 à la mort de Cocteau et apporte de ce fait des compléments utiles à leur biographie. La relation qui s'instaure entre les deux artistes est d'emblée dialectique : Picasso consolide chez Cocteau un vocabulaire nouveau, celui de l'avant-garde et de la modernité. Cadeau initie Picasso aux arts du théâtre. Leur collaboration dans Parade (1917) se trouve à l'origine de l'une des plus belles périodes créatrices de l'ceuvre de Picasso, son "rappel à l'ordre" selon l'heureuse formule de Cocteau. Ensuite, qu'elles soient "propagandistes", comme Guernica (1937) et Le Charnier (1945), ou conceptuelles, comme les sculptures construites d'assemblages hétéroclites, les oeuvres de Picasso suscitent chez Cocteau des réflexions peu connues encore aujourd'hui. Or, envisager Picasso et son oeuvre à travers les écrits de son compagnon de route ne peut qu'apporter un regard neuf sur tous les deux : parlant de Picasso, Cocteau médite sur sa propre esthétique et sur sa propre éthique. Mieux, la syntaxe plastique de Picasso trouve chez Cocteau une équivalence littéraire il ressort de la contextualisation de la correspondance que son oeuvre graphique porte souvent l'empreinte tantôt de sa réflexion critique sur le maître espagnol, tantôt de l'influence qu'il subit. Le travail de Picasso n'est pas, lui non plus, exempt d'influence née du style de Cocteau : le goût de l'invention, la virtuosité verbale étourdissante de paradoxes, d'images et de trouvailles de style du poète marquèrent l'univers du peintre.

05/2018

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Sciences historiques

Itinéraires d'internés du camp de Gurs (1939-1945)

En Béarn, de 1939 à 1944, de la Guerre d'Espagne à la IIe Guerre Mondiale, comme l'a écrit Robert Badinter "le camp de Gurs, honte de la France, qui a successivement concentré toutes les désespérances, opprimé toutes les libertés". Créé à l'origine pour les basques d'Euskadi, 60 559 hommes, femmes et enfants connaîtront ses barbelés. 3 907 internés seront déportés. Son histoire va de Guernica à Auschwitz. Dans ses 382 sordides baraques et leurs 18 500 "places", se côtoient soldats républicains, Brigades internationales, réfugiées étrangères, familles espagnoles, juifs allemands, Lorraines de Moselle, résistants français, gitans. Ils parlent de faim, de froid, de boue, d'angoisse. Il y a des évasions, des sauvetages, des déportations... Mais aussi de la solidarité, du dévouement (notamment CIMADE, Quakers, OSE, Secours suisse). Cet ouvrage livre des destins en ces années où la mort rôdait, témoignages au plus près des évènements. De 1936 à 1945, les Républicains espagnols sont sur tous les fronts de guerre, du Rio de Oro saharien à l'Ebre, la Retirada les menant aux camps d'internement français. Volontaires dans l'armée française en 1939, ce sera Narvik, la défaite de 1940 et pour certains, le camp de Mauthausen. Guérilleros et brigadistes initient la résistance. D'autres rejoignent la France Libre, présents à Bir-Hakeim et premiers à libérer Paris avec les FFI. Des aviateurs connaîtront le ciel en feu de l'URSS, allant jusqu'aux steppes mongoles. Cette saga des Républicains, "Toujours vaincus, jamais défaits", délibérément oubliée en France et en Espagne, est ici résumée. Automne 2015, les vagues de réfugiés, de migrants, rappellent celle des 500 000 Espagnols républicains en février 1939. L'insertion des étrangers est une question universelle et de tous les temps. L'Amicale du camp de Gurs, créée en 1980, association qui s'obstine à faire connaître le plus grand des camps d'internement français de 1939 à 1944. Elle honore toutes les mémoires, rappelant les causes qui ont mené à la victoire des idéologies fascistes et nazies dans les années 30 et défendant les principes démocratiques, les Droits humains.

04/2016

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Poésie

Il n'y a pas assez de feuilles

"J'aimerais pouvoir tendrement faire sortir du côté sombre de l'histoire des voix qui sont anonymes, minimisées... inarticulées". Ainsi Susan Howe définit le projet de ce livre à la fin de son introduction dont le titre - "Il n'y a pas assez de feuilles pour couronner pour couvrir pour couronner pour couvrir" - devient celui de notre édition française (et il est extrait d'un poème de l'américain Wallace Stevens intitulé "United Dames of America"). Un titre "poétique" pour une introduction "historique" qui nous plonge tout de suite dans l'univers si particulier de Susan Howe, l'espace de la page devient une scène où vont être évoqués de larges pans d'histoire, personnelle et universelle, nationale et internationale, récente et passée, et ses déchirures. Son autobiographie - "Je suis née à Boston, Massachusetts, le 10 juin 1937, d'une mère irlandaise et d'un père américain". - côtoie une certaine historiographie : "En 1937, la dictature nazie était bien établie en Allemagne. [... ] L'axe Berlin-Rome avait un an. La guerre civile espagnole aussi. Le 25 avril, les pilotes de la Luftwaffeaux ordres de Franco bombardaient le village de Guernica. [... ] De 1939 à 1946 dans les photographies de presse, jour après jour je voyais les signes de la culture exploser pour se faire meurtriers". La prose percée par des vers de l'introduction annonce les trois parties qui composent ce volume publié à New York en 1990. Trois ensembles de poèmes dont la réunion montre comment "la poésie apporte similitude et représentation à des configurations qui attendent depuis toujours d'être dites". Susan Howe mêle ici l'autobiographie, l'essai historique et l'écriture poétique, en un tissu organique où chaque mode textuel vient fertiliser et déstabiliser l'autre. Au long de ces poèmes, on ne cesse de s'enfuir à travers des forêts : qui sont celles de l'Europe, celles de la Nouvelle-Angleterre, et celles des mots. Le travail de fragmentation et de et reconstruction dans et par le langage - en dialoguant avec d'autres textes, époques, personnes et personnages - propre à Susan Howe sert à faire émerger de l'histoire, individuelle et collective, ces "voix anonymes, minimisées... inarticulées" qui la traversent. On parvient à les entendre, inscrites dans les interstices d'une syntaxe comme ruinée, à les voir ensevelies sous les décombres de l'histoire, matérielle et littéraire, elles peuvent alors sortir (échos ou fantômes) si le lecteur se laisse prendre à ce jeu de capture et d'évasion que la poésie expérimentale de Susan Howe lui offre.

10/2021