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Eloge du mauvais lecteur

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Ouvrages généraux

Eloge du tact

Saisie délicate du sens de l'instant présent présidant à un geste inattendu, le tact pratique l'art du détour ou du rebond là où la voie droite et directe échouerait vraisemblablement ; il s'apparente au flair, à la retenue et, bien qu'il implique une certaine rapidité, s'oppose à la brusquerie obnubilée par son objectif et négligeant toute interrogation sur les moyens à déployer pour l'atteindre. Toute délicatesse ne relève pourtant pas du tact. Il arrive en effet qu'on nomme ainsi une forme de fragilité, d'incapacité à supporter telle ou telle action, remarque, situation. Le tact se rapproche davantage d'une intuition de ce qu'il convient de dire ou de faire au moment opportun, au moment voulu. "Intuition juste" comme l'eustokhia dont parle Aristote, comme le "flair" ou la "quasi divine sûreté de l'âme" dont parle Platon à l'aide d'un mot grec de la même famille (eustokhos). Entre sagacité et vivacité d'esprit, il désigne une certaine "acuité de l'âme" qui fait choisir, en situation, l'expédient, la formule ou le geste opportuns bien que discrets et manifeste une faculté d'adéquation (qui n'est pas adaptation) à la situation, qu'il épouse plutôt qu'il ne s'y confronte, à laquelle il ne fait pas face comme à quelque chose qui s'opposerait à lui. En termes temporels, cette perspicacité renvoie à une intelligence de l'immédiat qui est celle de l'opinion droite telle que la décrit Socrate à la fin du Ménon ; elle est saisie du moment opportun, sens de l'à- propos, subtile appréhension de ce que les philosophes grecs appelaient le kaïros. Pour ces raisons, le tact relève davantage, à l'instar d'un savoir-faire, des vertus pratiques que des vertus intellectuelles, du moins en apparence.

02/2023

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Société

Eloge du local

Redécouvrons la vie à hauteur d'homme. Le local, c'est là où on a droit de cité, là où on peut mener des projets et en mesurer les résultats "en présentiel" , loin des politiques nationales devenues virtuelles. Autonomie énergétique, alimentation, lien social et âges de la vie, sans attendre le grand soir des réformes, il est temps de reprendre le contrôle et de réaffirmer l'importance du lien essentiel avec le vivant. Ce local qui s'invente n'est ni une régression ni un enfermement. Small is beautiful. Dans notre société en réseau, ce local construit des ponts, non des murs. C'est un projet de civilisation. De quoi réconcilier les citoyens en associant proximité et ouverture pour, à nouveau, faire société, retrouver le goût de la politique et embrasser les mutations en cours... Faire l'éloge du local n'est pas un lamento en faveur d'une France villageoise fantasmée ? : c'est d'abord montrer la vitalité, trop souvent silencieuse, du pays dans sa diversité.

10/2023

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Encyclopédies de poche

Eloge du mariage

Pourquoi le mariage ? Il y a trente ans à peine, la question aurait paru saugrenue. Seule institution fondatrice du couple et de la famille, on ne pouvait s'y soustraire. A travers les siècles, l'Occident chrétien a élaboré un modèle original : monogamie, indissolubilité, sacralisation de l'union. La Réforme protestante et la Révolution française ébranlèrent le système jusqu'alors contrôlé par l'Eglise en instaurant le mariage civil et le divorce. Aujourd'hui, la libération sexuelle, la valorisation du sentiment et la montée de l'individualisme ont ouvert d'autres voies : le mariage d'amour coexiste avec l'amour sans le mariage. Alors qu'on prédisait sa disparition, les jeunes continuent de se marier - et les moins jeunes de se remarier ; robes blanches et fêtes à l'occidentale se mondialisent. Martine Segalen retrace l'histoire d'une institution qui a plus changé en cinquante ans qu'en l'espace de mille ans.

04/2003

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Littérature française

Eloge du gaucher

" Une prose unique, archi-personnelle. " Le Figaro Vous êtes gêné face à une paire de ciseaux, ravi de conduire en Angleterre, et pour vous les poignées, de porte ou de main, sont toujours du mauvais côté. Bienvenue dans le monde des gauchers contrariés, tantôt vindicatifs, tantôt paralysés : un peuple entier sort de l'ombre sous la plume aiguisée de notre auteur, bien décidé à ne pas choisir entre ses deux mains ! Né en 1950 à Toulouse où il réside, Jean-Paul Dubois est l'auteur de nombreux ouvrages disponibles chez Points. Il a obtenu le prix France Télévisions 1996 pour Kennedy et moi, le prix Femina et le prix du roman Fnac 2004 pour Une vie française et le prix Goncourt 2019 pour Tous les hommes n'habitent pas le monde de la même façon.

08/2021

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Animaux sauvages

Eloge du lapin

Avec un texte brillant et inclassable, Stéphanie Hochet met à l'honneur le lapin, boule de poils bien plus profonde et mystérieuse que ce qu'elle laisse apparaître.

10/2021

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Pèlerinage

Eloge du pèlerinage

En rappelant au départ des éléments historiques et anthropologiques pour un large public, lauteur tente de saisir ce qui pousse le pèlerin à quitter son quotidien confortable pour conquérir de nouveaux horizons. Tout pèlerinage est chemin, avec ses montagnes franchies, ses déserts traversés pour parvenir, finalement, au but si ardemment désiré. Cest alors larrivée au sanctuaire, ce moment privilégié qui échappe à la mesure du temps. Au terme de ce voyage, nous comprenons mieux ce qui fait la profondeur de ces instants et la dimension exceptionnelle de ces hauts lieux. Cest alors loccasion dappréhender différemment ces sanctuaires, avec peut-être lenvie de se remettre en marche vers eux. Ce livre invite en effet à une itinérance de proximité. Il présente essentiellement des lieux de pèlerinage chrétiens, sur le territoire de France.

10/2021

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Littérature française

Eloge du chat

Dans ce petit essai littéraire, Stéphanie Hochet, après tant d'autres écrivains, célèbre avec talent et amour le compagnon domestique préféré des Français. Elle décrit les relations complexes qui unissent depuis toujours étroitement l'homme au petit félin. Livre érudit, bien documenté, «Éloge du chat» multiplie avec humour les références pêle-mêle de Rilke à Quignard en passant par Natsume Sôseki, Rabelais, La Fontaine, Balzac, Perrault, Colette, T. S. Eliot, Patrick Rambaud et Amélie Nothomb. Tour à tour adulé des Egyptiens et persécuté par l'Inquisition, pris pour symbole du magistrat corrompu (le Grippeminaud de «Pantagruel») ou du prélat hypocrite et madré (le Raminagrobis de La Fontaine), le chat incarne avec autant de bonheur la séduction féminine ou la bonhommie ; voilà pourquoi il occupe notre cœur comme notre imaginaire. Pour autant, bien malin serait celui qui se vanterait de comprendre parfaitement la nature du chat. C'est ce que suggère l'auteur lorsqu'elle interroge le lecteur : « «Et si cet animal était avant tout un point d'interrogation se promenant sur des coussinets ?» »

05/2016

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Gestion des conflits

Eloge du pardon

Dans cet ouvrage, Angèle Botbol nous invite à grandir en conscience. Véritable initiation, le pardon nous permet d'éclairer nos parts d'ombre, de les transcender, ainsi que d'accéder à une plus grande maturité, une profondeur de notre être. Il nous aide à devenir conscients et responsables de notre vie. Quelques clefs pratiques sont proposées tout au long de ce parcours. Au fur et à mesure de la rencontre avec notre nature profonde et authentique, joie et amour de soi grandissent. Essentiel au déploiement de notre être, le pardon conduit à un amour plus vaste et sans conditions.

08/2021

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Littérature française (poches)

Eloge du maquereau

Esprit malicieux, extravagant, curieux, non-conformiste, érudit, René-Louis Doyon nous parle d'un sujet qui défrisera toujours la chronique : le maquereau. Profitant de ses années de recherches littéraires et linguistiques, il poursuit le travail qu'il a fourni sur l'argot des typographes. Cette fois, ce sont les "dos verts", personnages équivoques qui l'occupent. Il en décline les formes (variées selon les climats et les époques), les appellations, leurs étymologies et les anecdotes qui les poursuivent. Dans la grande tradition des savants et lexicographes du XIXe siècle (Nodier, Monselet, etc.) René-Louis Doyon apporte un roc au savoir singulier qui toujours perturbe la pensée académique et en illumine les zones d'ombres.

10/2014

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Littérature française

Eloge du démodé

« Un refus d’être dans la course, de participer avec armes et bagages à cette poursuite échevelée de la modernité qui caractérise tant notre époque tonitruante. S’éloigner de la clameur du moderne, préférer l’implicite et ses chuchotis à l’explicite qui aboie ses vérités. Se montrer plus sensible à l’écho qu’à la voix qui l’a produit. Ne pas vouloir se rendre exclusivement contemporain de son siècle, mais retourner aussi vers d’autres, en commencer le voyage. En place des autoroutes privilégier dans ce but les sentes perdues éperdues de la confidence et du secret. Comment écrire un secret sans le dévoiler ? Fracturer le réel pour le savoir, une des aspirations de ce bref manifeste, libelle, art poétique. S’asseoir à l’ombre, en peser le pour et le contre, loin du clinquant d’un mécanique soleil luisant sans discernement pour celles et ceux que soi-disant il éclaire. Ambitionner somme toute de devenir le chantre de la corne du bois. S’enfouir pour cela dans les forêts de la pudeur et de la discrétion. Devenir vieux d’une vieillesse qui rajeunit les rides, les change en arbre des grâces. Pratiquer le recul en avant, ameuter, réveiller hier pour enrichir, augmenter aujourd’hui. Tenter d’inventer tout un art du démodé, ces étoffes dont le temps s’habille pour signaler qu’il passe, afin d’apprendre à en tirer tous les fils, les réunir alors, les enrouler en phrases pour énoncer une doctrine du présent perçu surtout comme un passé qui s’attarde, qui n’en finit pas de s’attarder ».

04/2012

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Littérature française

Eloge du dégoût

"Les présentateurs-vedettes-de-la-télé ont remplacé Albert Camus et François Mauriac. Etre intelligent ne sert plus à rien". Nous sommes formatés enfants pour devenir des consommateurs sans personnalité. Il faut du temps pour faire la différence entre les vrais artistes et les faux. Tous les grands créateurs sont de mauvais élèves parce qu'ils ne copient personne. Enfant, je gobais tout. Adolescent, j'ai commencé à comprendre que Georges Brassens avait plus de talent que les yéyés. Dans les années Beatles, j'ai cru au mouvement hippie. Hélas, l'assassinat de l'actrice Sharon Tate m'a remis les deux pieds au sol : je ne pourrais m'en sortir que seul. J'ai donc arpenté les musées, dévoré des livres, vu des dizaines de films pour me fabriquer ma propre société artistique : Vermeer, Baudelaire, Jules Renard, Kurosawa, Miles Davis, Raymond Devos, mais aussi Anquetil, Bourvil, Maradona... Il faut se forger soi-même son propre gout qui impose le dégout des politiciens - des carriéristes sans dimension spirituelle -, des abonnés aux émissions télévisées, de tout ce qui nous éloigne de l'essentiel. Ecrivain, chroniqueur littéraire et blogueur, Bernard Morlino aime Molière, Anna Magnani, Hendrix, Brassens, Garrincha... et déteste les imposteurs.

06/2012

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Philosophie

Eloge du pessimisme

Aphorismes, pensées, jugements d'auteurs et acteurs de tous les temps - Aristote, Balzac, Camus, Descartes, Einstein, Flaubert, Goethe, Hugo, Illych, Joubert, Kant, Lupasco, Montaigne, Napoléon, Omar, Pascal, Rostand, Shaw, Tao, Unomuno, Vinci, Wilde, Zola, et les autres - sont rassemblés et organisés en espérant en faire une force de frappe propre à réhabiliter le pessimisme. " Tous les malades sont optimistes ". L'optimiste parie. Le pessimiste analyse. Il vaut mieux, bien sûr, prendre pour réel un risque réel et pour fictif un risque fictif, mais l'erreur de l'optimiste (erreur du premier ordre) et celle du pessimiste (erreur du deuxième ordre) ont des conséquences différentes L'optimiste qui espère fictif un risque réel va dans le mur. Le pessimiste qui craint un risque fictif ne perd que du temps. Tenant compte de l'irrationalité des opinions, les chefs charismatiques agissent en pessimistes derrière un écran d'optimisme spectacle. Il n'y a que des optimistes légers pour avoir disséminé virus, prions, hydrocarbures, pesticides, plomb, amiante, et les cent mille molécules toxiques qui polluent notre air, notre eau, notre sang et l'avenir de nos enfants.

11/2004

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Critique littéraire

Eloge du théâtre

Reprenant le dialogue millénaire du théâtre et de la philosophie, vieux couple jamais désuni depuis Platon, Alain Badiou offre un nouveau regard sur cet art essentiel, montrant avec brio que «le théâtre sert à nous orienter. Quand on en a compris l'usage, on ne peut plus se passer de cette boussole».

02/2016

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Littérature française

Eloge du métèque

Quel point commun entre les Hébreux, Martin Eden, Romain Gary, la muse de Baudelaire Jeanne Duval, Modigliani, Hercule Poirot ou les rôles interprétés par Ava Gardner ? Tous sont des métèques. Un mot qui, en Grèce antique, désigne simplement celui qui a changé de cité, avant de devenir une insulte sous la plume de Charles Maurras puis d'être réhabilité par la chanson de Georges Moustaki en 1969. Le métèque prend alors cette signification d'autre par essence, d'étranger générique. C'est ce mot, aujourd'hui un peu désuet, qu'Abnousse Shalmani vient revaloriser. Car le métèque est en réalité bien plus qu'un mot. C'est la figure de transfuge par excellence : cet autre aux semelles de vent, qui sait qu'il devra repartir un jour, celui qu'on ne peut jamais enfermer dans un seul lieu ou une seule identité, voué à intriguer, voire à effrayer, à trouver une embuche dans le regard de l'autre. Celui qui vit dans une identité mouvante, perpétuellement en exil, qui procure une authentique liberté pour peu qu'on se donne la peine d'essayer de l'habiter. Cet essai élève le métèque au rang d'esthétique à part entière, celle du pas de côté. Dans ce voyage littéraire et cinématographique, l'auteure nous fait visiter son Panthéon personnel, d'Hérode à Salman Rushdie, d'Esmeralda à Albert Camus. Un éloge au souffle ample, qui résonne particulièrement aujourd'hui dans son "amour des sans-frontières, des sans-pays, des sans-terres" , une ode à l'imaginaire.

10/2019

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Chiens

Eloge du teckel

Saucisse à quatre pattes, sandwich sur pattes, chien-saucisse... Le teckel, à travers les âges et les pays, se voit affublé de nombreux sobriquets. Il est vrai que son apparence se prête aisément à la moquerie ! Mais le teckel est aussi diva, chapardeur, dévoué, courageux, et parfois même plus humain que ses propres maîtres. Dans cet éloge très documenté, Lilian Auzas met en lumière de multiples artistes et personnalités qui ont tour à tour écrit, peint, magnifié le teckel, ou l'ont au contraire à des fins propagandistes, comme aux heures les plus sombres de l'histoire allemande... De la reine Victoria, qui importa la race en Angleterre, à la photographe contemporaine Elina Brotherus, en passant par les femmes peintres animalières du XIXe siècle, tous témoignent du rôle historique majeur qu'a tenu ce chien hors norme.

04/2021

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Equitation

Eloge du cheval

" Je n'ai rien oublié de ma fascination enfantine puis adolescente, de l'ivresse des sensations chevalines. " A l'âge de huit ans, Juliette Nothomb a eu un coup de foudre : le cheval a changé sa vie. Un monde de complicité, de rigueur et de passion s'est ouvert à elle. Dans cet éloge vibrant des liens profonds qui l'unissent depuis à cet inimitable compagnon, elle invite tous les amoureux du cheval à célébrer l'harmonie et la liberté dont cet animal est l'incarnation.

09/2022

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Littérature française

Eloge du Cygne

"La symétrie du regard, ce n'est pas le genre de chose qu'on remarque normalement chez les gens, mais chez Elena, on le remarque."

05/2021

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Psychologie, psychanalyse

Eloge du secret

À l’origine du livre, une réflexion sous forme d’un questionnement : pourquoi le secret est-il, de nos jours, porteur d’une aura maléfique ? Comment la transparence, le tout dire, sont-ils devenus l’aune à laquelle se mesure la qualité d’une parole, d’une information ? Le secret est traqué, recherché, pourchassé. On doit le révéler, le porter à la lumière et l’exhiber. Depuis la chasse au secret de famille jusqu’à la médiatisation des affaires publiques ou des vies privées, tout doit être dit, au nom de l’intérêt individuel, familial ou collectif. Le « droit de savoir » est partout, il faudrait abolir l’anonymat qui s’attache, par exemple, au don d’organes, au don de sperme, à la naissance sous X. Les barrières propres à l’intime volent en éclat devant une transparence revendiquée. La souffrance n’a plus le droit d’être secrète, cachée. La parole intime est devenue publique, partagée par tous, fétichisée, parée de vertus thérapeutiques et rédemptrices. Combien de familles viennent en consultation pour « tout dire » à leur enfant, sur leur vie intime, sexuelle. C’est de cette façon que le public et certains « psys » semblent avoir compris la formule de Françoise Dolto : « un enfant est un être de langage », en rajoutant « il faut donc tout lui dire et tout le temps ». Le livre envisage la disparition dans notre société de l’espace du secret comme la perte de l’intime. Il évoque les dimensions plus inconscientes du secret, et son rôle essentiel dans l’équilibre de la vie psychique des individus.

10/2012

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Economie

Eloge du travail

La France, nul ne l'ignore, entretient de mauvaises relations avec l'idéologie du travail - qui, culturellement, reste associé au "Tripalium", c'est-à-dire au fardeau, à la souffrance. Sur ce point, elle se distingue des pays de culture "réformée" où le travail, à l'inverse, est entendu comme un accomplissement de soi, comme une réalisation de l'individu. De là, en France, l'accumulation de lois visant à illustrer cette conception : toujours moins de travail, loi des 35 h, etc.Or, la crise actuelle nous contraint de modifier cet état de choses : impossible, désormais, de "travailler moins" et de vivre à crédit. D'où cet ouvrage bref, très concret, et qui, sortant en mars, alimentera certainement le débat promis sur la fameuse "Flexisécurité" de l'emploi (déjà pratiquée en Allemagne et dans les pays scandinaves) qui devrait être, sauf renoncement regrettable, le chantier le plus décisif du quinquennat.Député "humaniste", "fillionniste" de l'UMP, Jérôme Chartier esquisse donc, dans ce livre, les quelques principes qui devraient inspirer les prochaines réformes : 1) Protéger les travailleurs et non plus les emplois. 2) Sécuriser les travailleurs qui perdent leur emploi. 3) Assurer leur formation. 4) Limiter cette "sécurisation" dans le temps afin que les "sans emploi" acceptent, in fine, de changer de métier.Ces dispositions ont fait merveille dans les pays qui les ont adoptées. Est-ce que ce sera également le cas de la France ? 

02/2013

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Littérature française

Eloge du rien

Au lieu de répondre à la question que lui avait posée un directeur de revue à propos des choses qui donnent un sens à sa vie, le poète a eu envie de s'évader ailleurs et d'écrire ce petit livre qu'il termine ainsi : Bien sûr, je ne réponds plus vraiment : je chante.

02/1990

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Français CM1

Mon carnet de lecteur CM

MHF : enseigner la littérature et la compréhension autrement ! Le premier carnet de lecteur CM, un outil motivant pour l'élève, facile à prendre en main grâce à son petit format avec : - des activités riches et variées pour une compréhension approfondie de chaque oeuvre ; - des pages proposant différents formes d'expression (écriture, dessin, utilisation de la couleur, frise chronologique, etc.) pour stimuler et encourager tous les élèves à s'exprimer. > Mon carnet de lecteur invite l'élève à : - noter les références du livre (titre, auteur, illustrateur) - s'intéresser aux personnages : réaliser une fiche d'identité, identifier les états mentaux, etc. - situer les événements dans l'ordre chronologique - s'exprimer sur l'ouvrage : copier des passages, des phrases ou des mots qui plaisent ou qui déplaisent - restituer sa compréhension en dessinant des personnages, des objets ou des lieux - réécrire des passages, inventer des suites ou des rebondissements, etc.

09/2022

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Poches Littérature internation

Le lecteur de Jules Verne

Printemps 1947. Nino, 9 ans, est le fils d'un garde civil et habite la maison-caserne de Fuensanta de Martos, un village de la Sierra andalouse, dans la province de Jaén. Il se lie d'amitié avec Pepe el Portugués, un mystérieux étranger qui vient de s'installer dans un moulin isolé, et qu'il aimerait prendre pour modèle. Tandis qu'ils passent les après-midi ensemble au bord de la rivière, Nino se fait la promesse de ne jamais devenir garde civil comme son père. Il commence alors à prendre des cours de dactylographie à la ferme des Rubio, des Rouges, femmes seules, veuves ou orphelines. C'est là, et à travers la lecture de romans d'aventures, piochés notamment dans l'oeuvre de Jules Verne, que Nino va peu à peu comprendre la vérité qui l'entoure. Après Inés et la joie, la suite de l'histoire d'une guerre interminable.

08/2014

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Poches Littérature internation

Le lecteur à domicile

A Cuernavaca, près de Mexico, Eduardo se voit infliger un travail d'intérêt général original suite à un retrait de permis : faire la lecture à des particuliers. Un jour, il s'aperçoit de la mystification des frères Jiménez, à qui il lit Crime et Châtiment : Luis, invalide, s'exprime à travers Carlos, qui est ventriloque. La famille Vigil, présentée comme sourde et qui lit L'Ile mystérieuse sur ses lèvres, lui a menti elle aussi : si la grand-mère est bien sourde-muette et les parents sourds, le jeune homme découvre que les enfants entendent et peuvent parler, mais se sont adaptés à leur entourage. Le seul à l'apprécier est le colonel Atarriaga... qui s'endort, bercé par le ton monocorde avec lequel il lit Le Désert des Tartares. Un jour, Eduardo découvre des poèmes d'Isabel Fraire dans un vieux livre de comptes de son père, et s'aperçoit que Celeste, analphabète, est émue par celui qu'il lui lit. Il découvrira avec stupéfaction qu'elle les connaît par coeur. Pourquoi ? Parallèlement à ses visites, Eduardo est racketté par Güero, un ancien employé du magasin de meubles de son père qu'il a repris, lié aux narcotrafiquants, car la " ville de l'éternel printemps " où il faisait si bon vivre subit aujourd'hui la loi des cartels.

05/2019

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Littérature française

Le lecteur aux ciseaux

Dans le récit qui ne se ferme pas, ni ne se fragmente, le lec¬teur aux ciseaux défend ici des causes sans nom, ou qui ont tous les noms. Elles sont nombreuses et instantanées. Paulhan, qui ne perd jamais son latin, note que les siennes sont "célèbres" . Il suffit d'un rien pour les dévier, pour les sortir des intrigues judiciaires. Le narrateur les traite alors, non comme des anecdotes, mais des rumeurs qui ballonnent et crèvent. Et tout autrement, comme ces embarras de langage où nous met le monde alentour, au moment où il paraît se renverser. Picasso dîne avec un compère dans un restaurant parisien. Après le brie fermier, il réclame l'addition, le patron lui demande de la régler avec un dessin, vite fait, sur le coin de la nappe en papier. L'artiste regarde sa petite nature morte, se retourne vers celui qui la dévore des yeux, puis remet son crayon dans sa poche. Le patron le rattrape sur le seuil de la porte de sortie. Il veut une oeuvre signée par le maître qui, bientôt, sera célèbre. Picasso refuse et lance : "Je veux bien payer mon repas, mais non le restaurant". Arp, en promenade à New York, est rentré tard à l'hôtel. Il appuie sur un bouton et son lit disparaît. Il appuie à nouveau, le bouton ne ressort plus. Le touriste passe donc la nuit sur la carpette. Au matin, sa montre, qu'il a tirée de son veston, tombe sur la chaussée. Un inconnu la ramasse et la rend au propriétaire. Arp ne parle pas un mot d'anglais. Il prend le passant pour un vendeur et il refuse avec énergie. L'inconnu, dégoûté, s'en va avec la montre. Breton lève son doigt, l'éditeur surenchérit et c'est lui qui met la main sur une oeuvre de Duchamp, un petit poisson, silhouetté d'un trait de crayon, tacheté de gouache blanche. La vente aux enchères se termine, le propriétaire se faufile vers la sortie, pose le sous-verre sur le sol et un talon l'estampille comme un cachet postal. Breton a suivi l'homme pressé qui lui montre le beau résultat : comme une valeur indéfinissable, une fine étoile de verre fendu s'est ajoutée au dessin, sans l'abîmer. Les fauves, dans le rond de sciure, font les morts à la perfection. Lady Gaga a regardé longuement le malheureux qui agonise dans sa baignoire. Elle a le cou ensanglanté et tient une plume entre les doigts. Elle rejette la tête en arrière, l'incline à droite dans la profondeur. Wilson a demandé à son modèle de fermer les yeux, de les rouvrir imperceptiblement. Sous la lumière du film qui tourne en boucle e

02/2023

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Pédagogie

Les carnets du recteur

"Dès que l'on parle de l'université, l'éventail des sujets est aussi vaste que le monde. Une fois lancé, il est assez facile d'être intarissable. Je l'ai été. " Les carnets du recteur présentent quelques-uns des nombreux textes que Guy Breton a signés dans son blogue et sur différentes tribunes publiques. Sur un ton étonnamment personnel, celui qui a présidé pendant une décennie aux destinées d'une des meilleures universités du monde francophone livre ses réflexions sur la réalité universitaire au Québec comme ailleurs. Des réflexions qui, de son propre aveu, ont été largement nourries au contact d'étudiants, de professeurs, d'employés et d'amis de son établissement. Véritable lettre d'amour aux universités, ce recueil est aussi un vibrant appel adressé à la population québécoise pour mieux soutenir l'enseignement supérieur. Si cet appel pouvait être entendu, ce livre, comme le dit si bien son auteur, aura fait oeuvre utile.

03/2020

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Littérature française

Panne de secteur

Solidaires du droit à l'excellence pour tous, Sylvie et Paul avaient réservé un accueil enthousiaste aux déclarations de principe du proviseur du collège Camille-Claudel sur l'utilité citoyenne des processus incluants, puis à l'ouverture d'une classe d'enfants autistes. Plus tiède fut néanmoins la réaction de Paul à l'annonce de la création d'une classe de primo-arrivants et des effets immédiats sur les tenues vestimentaires arborées par les mères de famille lors des réunions pédagogiques ou des sorties de classes. Il considéra cet événement comme la marque ultime d'une sorte de menace insidieuse, ou pour dire les choses plus crûment, comme il le confia à Sylvie en ce début de printemps, la preuve tangible que Bérénice était scolarisée dans un collège de merde.

01/2020

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Littérature tchèque et slovaqu

La lenteur

""Un roman ? " demande-t-elle angoissée. J'incline la tête". Tu m'as souvent dit vouloir écrire un jour un roman où aucun mot ne serait sérieux. Une Grande Bêtise Pour Ton Plaisir. J'ai peur que le moment ne soit venu. Je veux seulement te prévenir : fais attention". J'incline la tête encore plus bas". Te rappelles-tu ce que te disait ta maman ? J'entends sa voix comme si c'était hier : Milanku, cesse de faire des plaisanteries. Personne ne te comprendra. Tu offenseras tout le monde et tout le monde finira par te détester. Te rappelles-tu ? - Oui, dis-je. - Je te préviens. Le sérieux te protégeait. Le manque de sérieux te laissera nu devant les loups. Et tu sais qu'ils t'attendent, les loups". Après cette terrible prophétie, elle s'est rendormie".

07/2020

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Littérature française

Le Lectueur

Pour exister, les livres ont besoin du lecteur. Alors pourquoi ce dernier ne pourrait-il réclamer des comptes à l'auteur qui lui doit sa subsistance ? Sans doute peut-on interpréter ainsi les mobiles du "lectueur" , ce mystérieux personnage qui adresse à des écrivains au passé trouble un courrier meurtrier orné d'un dessin très... tranchant. Mais comment expliquer que ce même motif macabre orne un mur de la boutique de Krook, libraire bougon tout droit sorti d'un roman de Dickens ? La vengeance prend parfois son temps et plonge souvent ses racines loin dans l'histoire de ceux qui l'exercent. Pour résoudre cette énigme, un inspecteur de police au bout du rouleau et une étudiante pas si innocente qu'elle en a l'air s'adjoignent au libraire. Sauf qu'en essayant de démêler les fils du passé, ce trio disparate risque de ressusciter toute une époque, celle, sans doute révolue, où l'amour des livres pouvait être aussi exaltant que fatal...

05/2022

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Poches Littérature internation

La colline du mauvais-conseil

1947. La Palestine est encore sous mandat britannique. Sur la colline du Mauvais-Conseil, à Jérusalem, se dresse comme une menace le palais du haut-commissaire anglais. Et sur cette terre enfin atteinte, les Juifs du Retour attendent toujours, dans la révolte ou l'espérance, que viennent la joie, la lumière et la liberté. Trois récits intimement liés expriment, à travers les expériences de plusieurs personnages qui sont autant de facettes d'un même destin, la difficulté d'être permanente d'un peuple. Il y a le candide vétérinaire Kipnis, dont la femme choisit de fuir vers une existence facile avec un lord ; le tout jeune Uri, qui ne rêve que de bouter l'Anglais hors d'Israël, mais verra - sans doute - son désir concrétisé par un mystérieux visiteur aperçu chez ses parents ; il y a enfin le docteur Nissembaum qu'un mal incurable ronge et qui revoit avec nostalgie sa vie et ses amours tandis qu'il est le témoin des luttes de son quartier contre "l'occupant". Spectateurs ou acteurs de ces événements, ce sont des enfants - dont l'avenir se joue alors - qui donnent à ces trois textes leur unité et leur sens profond. Dans une magnifique langue poétique et musicale, Amos Oz se fait, une fois encore, le porte-parole de la contestation et de l'espoir en Israël.

11/2020

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Littérature française

La ballade du mauvais garçon

J'étais sorti de prison depuis cinq ans. J'avais déjà quatre livres publiés et je venais de terminer mon premier courtmétrage, tourné avec l'équipe de La Bande du Rex, dont j'avais coécrit le scénario. J'avais vachement souffert parce qu'on était tenus pour la rédaction des séquences à un cahier des charges qui ne me plaisait pas du tout, mais bon, mon fils venait de naître, j'avais besoin de fric, alors j'avais signé. Pendant les préparations du film, le producteur, qui nous avait invités à manger chez lui, s'est fait cambrioler. "Ça serait pas Nan ?" qu'il a demandé. Encore une fois mon passé me poursuivait. J'ai haussé les épaules et j'ai continué ma route. » Nan Aurousseau poursuit la narration de ses souvenirs entamée avec Quartier charogne. Dans ce récit où la gravité et l'émotion côtoient le comique et le burlesque, on retrouve le monde de la prison, de la démerde, mais on croise aussi François Truffaut, on dîne avec Claude Berri, on boit du Ricard avec Gainsbourg, dans cette autre vie d'Aurousseau, moins connue que celles du taulard et de l'écrivain, celle d'un cinéaste atypique et déterminé.

09/2014