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Cultures félines (XVIIIe-XXIe siècle). Les chats créent leur histoire

Extraits

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Ethnologie et anthropologie

Pyrénées. Une histoire environnementale du tourisme (France-Espagne. XVIIIe-XXIe siècle)

L'esthétique des paysages, la diversité de la faune et de la flore, l'ampleur des panoramas, la sévérité des cimes et des parois, le calme des lacs et la vigueur des torrents, les bienfaits des eaux, du climat et de la lumière, l'éveil sensoriel et intellectuel suscité par l'effort dans l'ascension, par la contemplation et par la vitesse dans les descentes neigeuses, l' "authenticité" des rencontres ; voilà autant de raretés désirables que des franges croissantes de la population sont venues consommer en montagne depuis le XVIIIe siècle. La montagne, offrant de communier avec la "nature" , présente dès lors une somme de ressources économiques que les promoteurs du tourisme s'attachent à faire fructifier. Ils étendent ainsi la marchandisation du monde aux espaces mêmes qui permettent d'y échapper. Le tourisme, dont l'importance culturelle, économique et politique est souvent négligée, éclaire l'attitude ambivalente des sociétés contemporaines face aux autres qu'humains, entre fascination quasi religieuse et appropriation commerciale. Suivons dès lors, sur le temps long, la transformation en produits touristiques des eaux, des paysages, du vivant, de la neige et des imaginaires, dans un espace pionnier du tourisme mondial : les Pyrénées.

03/2022

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Sciences historiques

Les entrelacements du monde. Histoire globale, pensée globale (XVIe-XXIe siècles)

Qu'on la nomme histoire globale, mondiale, connectée, histoire-monde ou world history, c'est elle qui aujourd'hui suscite l'intérêt des lecteurs, des médias, des universitaires, et tend à façonner notre représentation du passé. Mais qu'est-ce que l'histoire globale ? Que propose-t-elle ? La belle synthèse d'Alessandro Stanziani fournit toutes les clés pour comprendre l'essor et les ambitions de cette histoire plurielle. Filiations multiples, bifurcations inattendues, brassages et métissages : affranchie de l'européocentrisme, l'histoire globale élargit les horizons géographiques, déborde les cadres nationaux, pense le monde à partir des connexions et des relations au sein d'entités politiques ou économiques hétérogènes. Elle a pour objet les migrations d'hommes, de biens, d'idées, de savoirs, de symboles, mais aussi le changement climatique, les révolutions technologiques, l'évolution des mentalités... Saisies dans la longue durée, et à l'intersection de plusieurs mondes, Alessandro Stanziani explore à nouveaux frais les relations que l'histoire établit avec la philosophie, la sociologie, la philologie et l'économie : ces interactions délimitent la portée de l'histoire globale par rapport aux autres approches. Face aux progrès du nationalisme, cette façon de faire de l'histoire permet de revisiter le passé d'un certain nombre d'événements, de culture et/ou de régions. De l'Inde à la Russie, des décolonisations à l'islam, cet ouvrage montre que l'histoire globale invite à multiplier les angles de vue, mais aussi à dépasser la vision de l'histoire comme choc entre les civilisations.

10/2018

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Techniques artistiques

Disney chats et félins

Marie ou Berlioz ? Shere Khan ou Bagheera ? Olivier ou Toulouse ? Retrouvez les félins les plus célèbres et emblématiques des films d'animation Disney dans ces 100 coloriages mystères. Grâce aux codes couleurs, démêlez les entrelacs des lignes, appliquez chaque nuance dans la zone correspondante et donnez vie à tous ces personnages mythiques. Affûtez votre curiosité et à vos crayons !

03/2019

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Afrique occidentale

Les bandits de la Sénégambie. XIXe-XXIe siècle

Ce livre restitue la biographie du bandit sénégambien, notamment celui ayant évolué dans la période XIXe-début XXIe s. L'accent est mis sur ses affiliations, les inflexions de son cursus social, son mode opératoire, ses motivations, ses exploits et insuccès. Les contextes de son entrée sur la scène de crime sont pointés, ce qui permet de mieux questionner ses faits, gestes et discours et de lui faire revêtir les habits d'un désorganisateur de l'économie, d'un prédateur de richesses ou, parfois, d'un redresseur de torts. Ce texte impute la désorganisation de l'économie (post) coloniale au narcotrafiquant, au fraudeur ou encore au faux-monnayeur. Il désigne ensuite les élites politiques, les officiers français et les infortunés comme étant les auteurs des phénomènes de rapine, cambriolage, coupure de route et les initiateurs de la sexualité abîmée. Enfin, les responsables de la vengeance sociale sont dessinés sous les traits du bandit d'honneur populaire et de l'anonyme des villes, transformant le passant étranger en victime émissaire et son corps fracassé, en miroir et lieu de résonance des frustrations et des peurs collectives. En somme, ce livre montre que les sagas des bandits sénégambiens réfèrent à une situation de tension permanente, qui est elle-même révélatrice d'involutions comme l'érotisation de l'entreprise coloniale, la disqualification sociale et la désinsertion qui s'ensuit, d'ambiguïtés portées, par exemple, parla cupidité et le rapport changeant à l'humain.

03/2021

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Religion

Jésuites et protestantisme (XVIe-XXIe siècle)

Face à la naissance du protestantisme au xvie siècle, l'Eglise catholique a développé deux stratégies : la lutte contre la réforme ; la transformation du catholicisme. Une institution semble résumer ces deux politiques : la Compagnie de Jésus, qui mène des missions contre les protestants, participe à des controverses, créé des collèges pour former l'élite catholique... Mais placer " protestants " et " jésuites " dans un affrontement systématique est un des a priori de l'historiographie qui a été mis en place dès le xvie siècle. Mais, bien qu'elle ait été régulièrement reprise et développée, cette opposition est en grande partie fausse, et d'abord parce que l'objectif premier de la Compagnie de Jésus n'est pas la lutte contre le protestantisme, mais la rénovation de l'Eglise grâce à une nouvelle spiritualité, une spiritualité d'ailleurs en partie commune à Luther et aux réformateurs protestants, ce que les historiens et les théologiens redécouvrent depuis quelques dizaines d'années " protestants " et Cet ouvrage, issu des sixièmes journées d'études organisées en par le Conseil scientifique de la Collection jésuite des Fontaines avec le concours du Laboratoire de Recherche Historique Rhône-Alpes, entend dépasser ces a priori qui ne reposent que sur la volonté de simplifier les choses ou sur un cloisonnement des études, puisque l'historiographie a l'habitude d'envisager séparément les jésuites ou les protestants. Tout en accordant malgré tout une part importante aux diverses formes de concurrence et d'affrontement, les différents contributeurs montrent également les similitudes et les rapprochements sur un temps long, du xvie au xxie siècle, à travers des cas précis. " jésuites " dans un affrontement systématique est un des a priori de l'historiographie qui a été mis en place dès le xvie siècle. Mais, bien qu'elle ait été régulièrement reprise et développée, cette opposition est en grande partie fausse, et d'abord parce que l'objectif premier de la Compagnie de Jésus n'est pas la lutte contre le protestantisme, mais la rénovation de l'Eglise grâce à une nouvelle spiritualité, une spiritualité d'ailleurs en partie commune à Luther et aux réformateurs protestants, ce que les historiens et les théologiens redécouvrent depuis quelques dizaines d'années

01/2019

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Histoire de l'art

Art public & controverses. XIXe-XXIe siècle

Du Balzac de Rodin au Balloon Dog de Jeff Koons : quand l'art public fait grincer des dents. L'art public : de l'activisme citoyen aux nouveaux censeurs. Un sujet polémique au prisme de l'histoire longue. A une époque où les mots "? censure ? " et "? déboulonnage ? " sont régulièrement prononcés et alors que se multiplient les débats autour de la cancel culture, du wokisme et de l'appropriation culturelle, la question de l'atteinte portée aux oeuvres d'art dans l'espace public apparaît comme centrale. Cette actualité, aussi brûlante soit-elle, s'inscrit en réalité dans une histoire longue et complexe que l'on peut faire débuter à l'ère des expériences iconoclastes de la Révolution française. Une histoire qui se poursuit au cours des deux siècles suivants avec des querelles d'ordre esthétique, moral et politique, l'art public cristallisant autour de lui des affrontements venus d'en haut comme d'en bas. Ce livre est le premier à proposer une vue d'ensemble des controverses nées autour d'oeuvres prenant place non pas dans les lieux sacrés et confinés de l'art, mais dans un espace censé être accessible à tout un chacun. Art public et controverses constitue ainsi un complément essentiel à l'étude de l'art public et une contribution originale aux interrogations très actuelles sur la censure.

03/2024

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Du XVIe au XIXe siècle

Les images de dévotion en Europe (XVIe-XXIe siècle). Une précieuse histoire

Les objets de dévotion (images, chapelets, statuettes, chemins de croix portatifs...) font partie de la vie quotidienne des chrétiens depuis des siècles. La bibliothèque dominicaine du Saulchoir (Paris) est reconnue comme un point de passage obligé pour leur étude. Sa collection d'images de dévotion, qui compte plus de 200 000 pièces classées, constitue un corpus majeur dans ce domaine encore peu étudié. Depuis la recherche pionnière d'Adolf Spamer en 1930 et, beaucoup plus tard, l'exposition sur Un siècle d'images de piété, 1814-1914 organisée au Musée-galerie de la SEITA en 1984, ce corpus et d'autres collections ont commencé à être défrichés. Mais il manquait une confrontation des diverses approches de ces images et un bilan ouvrant des pistes de recherches, à l'exemple des catalogues d'exposition réalisés à Piombino. Pour combler cette lacune, un colloque international, "Précieux souvenirs : histoire de l'imagerie de dévotion en Europe", organisé par la bibliothèque du Saulchoir en collaboration avec l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, s'est tenu à Paris les 21 et 22 novembre 2019. Ce volume rassemble les contributions des intervenants à ce colloque, qui a accordé une large place aux collectionneurs et tracé de riches perspectives. Après un rappel de l'intérêt manifesté par l'ordre des Prêcheurs pour les images de dévotion, il offre un aperçu des recherches portant sur la création, l'édition et la diffusion en France de ces images, mais aussi sur leur iconographie et les courants artistiques qui les ont illustrées, sur la place qu'y tient l'histoire et sur leurs usages, y compris dans le monde protestant. Si la France occupe une place privilégiée dans ces études, plusieurs spécialistes élargissent notre regard en se penchant sur la production des images de dévotion en d'autres pays européens : l'Allemagne, l'Espagne, l'Italie, les Pays-Bas, la Pologne. Un volume essentiel pour mieux mesurer la diversité inattendue de ces images et leur fonction dans la société, et ainsi mieux cerner certains aspects du christianisme vécu en Europe du XVIe siècle à nos jours.

09/2021

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Histoire de France

La société des princes. XVIe-XVIIIe siècle

Dans les royaumes des Temps modernes, la vie d'un prince était affaire d'Etat, et l'on en suivait avec passion les étapes, de sa petite enfance à ses funérailles. Son destin était inséparable de celui des autres monarques, souvent ses parents. Les souverains constituaient ainsi une société fermée au sein de la chrétienté et entretenaient des relations cruciales : François Ier et Henri VIII rivalisèrent de faste au Camp du drap d'or ; Louis XIV rencontra son beau-père, le roi d'Espagne, sur l'île des Faisans ; l'empereur Joseph II voyagea incognito pour conseiller Marie-Antoinette et Louis XVI. Dans ce cercle des têtes couronnées, les rapports personnels définissaient les relations internationales, car ils signifiaient la guerre lorsque les monarques profitaient des crises de succession pour renforcer leur puissance, mais ils étaient également synonymes de paix lorsque les mariages princiers favorisaient les réconciliations. Rassemblant de multiples témoignages sur les grandes dynasties, ce livre offre un tableau coloré de cette société européenne des souverains, dans laquelle l'émulation, les rivalités et les conflits n'excluaient pas des liens solides et où les femmes tenaient un rôle essentiel, puisqu'elles assuraient la continuité d'une maison et l'avenir de la monarchie. Il dévoile en particulier les règles et les lois secrètes de ce monde à part. Au fil du temps, l'humilité du prince chrétien laissa la place à une savante mise en scène de la majesté royale, puis les princes des Lumières cherchèrent à s'affranchir du carcan du cérémonial et à se rapprocher de leurs sujets.

10/1999

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Genres et mouvements

Le rire des épistoliers. XVIe-XVIIIe siècle

Etudier le rire des épistoliers du xvi au ovllle siècle participe de l'écriture de l'histoire des émotions qui cornait actuellement un grand essor. Cependant, alors que de nombreux travaux universitaires ont été consacrés au rire, aucun ouvrage à ce jour n'a été entièrement consacré au rire des épistoliers. Comment les émotions individuelles se relient-elles aux émotions collectives ? Entre rhétorique et exercice de la parole individuelle, le rire des épistoliers en tant que pratique culturelle et sociale se situe à la croisée de dilférenls champs, notamment ceux de l'histoire, de la '/ sociabilité et de la littérature. A première vue, l'épistolier / x _r' (peut trouver dans la brièveté de la lettre, le lieu privilégié de l'expression du bon mot et du bel esprit qu'il partage /' / avec son correspondant, mais la tâche est d'autant plus ¡(J f/ (J ardue pour le chercheur qui s'intéresse au rire de t'épistolier que les manuels épistolographiques de l'Age classique se méfient du rire et de ses usages. Le rire met la lettre sous tension, entre proximité el distance, entre respect des convenances et choix du ton, entre trayait, naturel et familiarité. Le rire de l'épistolier relève bel et bien d'une poétique de l'effet que le concept d'écho épistolaire permet de saisir pleinement. Marianne Charrier-Vozel est Mettre de conférences en langue et littérature françaises à l'université de Rennes 1 et chercheuse au Centre d'Etude des Correspondances et Journaux Intimes IEA 7289, Mn Etle est spécialiste des manuels épistolaires et des correspondances de l'Ancien Régime. Encouverture.VimacriterienIdelohnnesMureelse,i630, su llxlnn Lenl mel Mmeum UIreeM, B. BnnneloNMy imeyes. PUBLIE AVEC LES SOUTIENS DE LA FONDATION D'ENTREPRISE LA POSTE, 0E L'UNIVERSITE DE BRETAGNE OCCIDENTALE ET DU CECJI qty Ú3O Presses Universitaires te Rennes wwx t1rreerrsf 9 I513 7e27 5 463 Iil 58 4631 25 € uIi

04/2021

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Histoire internationale

Cultures citadines dans l'océan Indien occidental (XVIIIe-XXIe siècles). Pluralisme, échanges, inventivité

Le caractère cosmopolite des villes en fait des points d'observation privilégiée des sociétés pluriculturelles du carrefour de l'océan Indien occidental. De différentes disciplines, les auteurs étudient ici, sur le temps long (XVIIIe-XXIe siècles) et à partir de sources variées (écrites, orales et matérielles), les rencontres qui ont contribué à la formation de "cultures des franges" aux Mascareignes, à Madagascar, dans l'archipel des Comores, au Kenya, en Tanzanie, au Mozambique. Ainsi, l'aménagement des espaces de vie renvoie à des métissages entre des ressources de l'ici et de l'ailleurs : l'Occident ou d'autres horizons du monde indianocéanique. Des processus comparables d'hybridation sont encore perceptibles dans les domaines de la langue, de la musique, de la danse ou du politique dans des cités mieux connectées que les campagnes à l'étranger, volontiers associé à la modernité. Dans cet entrecroisement des cultures, la circulation ne se fait jamais dans un seul sens, même en situation coloniale. A l'occasion de ces échanges, certains individus et groupes sociaux, étrangers ou du cru, jouent le rôle de passeurs et contribuent au dynamisme de leurs cités. A côté des élites, des jeunes de divers milieux diffusent également les innovations. L'inventivité de la jeunesse peut d'ailleurs infléchir le cours de la politique. Grâce à ces intermédiaires, les cités renforcent leur statut de lieux de pouvoir. Mais, autres médiateurs, des gens de lettres dénoncent, à travers des romans et des poèmes, les dangers de la ville et la précarité des citadins les plus démunis. En effet, malgré des moments sous le signe de l'interculturalité ou du partage, ainsi lors de fêtes, les sociétés urbaines, traversées de multiples clivages, connaissent des tensions. En témoignent des conflits autour du contrôle des informations et de l'occupation des lieux de culte ou la concurrence entre les défenseurs des croyances du terroir et les prédicateurs des nouvelles Eglises. Mais les nouveautés sont aussi utilisées dans les stratégies personnelles comme ressources pour renégocier sa place au sein de la communauté et faire son chemin dans la complexité des mondes urbains.

04/2011

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Histoire de France

La police des Lumières. XVIIe-XVIIIe siècle

Les forces de police entretiennent une histoire d'amour et de haine avec les populations qu'elles doivent servir et encadrer. Portées aux nues lorsqu'elles protègent, elles sont en partie rejetées lorsqu'elles contraignent. Cette dualité ne date pas d'hier ; pour mieux la comprendre, Nicolas Vidoni propose un essai sur la naissance et le développement des "politiques policières" pratiquées par les agents de la lieutenance de police de Paris entre 1667 et 1789. Forte de sa "capacité à agir" dans et sur l'espace urbain, la lieutenance a en effet réussi à s'imposer comme un des acteurs majeurs dans la ville d'Ancien Régime. Comprendre la police exercée par cette dernière revient ainsi à envisager une expérience forgée au contact de la capitale et sa population et qui remodèle finalement l'Etat royal. Cette histoire est enfin d'une grande modernité, puisque si les termes ont changé, la question du rapport entre police et population dans la cité reste d'une brûlante actualité. Mais au-delà de cette dimension politique - entendue au sens large - de la lieutenance, c'est bien son action pratique, donc le coeur de son activité, qui est le sujet de ce livre.

04/2018

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Esotérisme

L'Europe des Francs-maçons. XVIIIe-XXIe siècles

De 1717 à 2017, la franc-maçonnerie éclaire et interroge de manière incomparable trois siècles d'histoire et d'identité européenne, de Lisbonne à Saint-Pétersbourg, de Stockholm à Zagreb. Europe des Lumières, Printemps des peuples, nationalisme et pacifisme, Société des Nations, guerre froide et construction européenne, après-communisme : les francs-maçons, unis ou divisés, écoutés ou exécrés, semblent de tous les combats, présents sur tous les chantiers qui rythment l'histoire du continent. Ce livre intègre les recherches les plus récentes et s'appuie sur de nouveaux fonds d'archives dont l'exploitation bouleverse en profondeur la connaissance de l'histoire de la franc-maçonnerie : "Archives russes" du Grand Orient de France conservées jusqu'au début des années 2000 par le KGB à Moscou, après avoir été pillées par les nazis en 1940 ; archives de Minsk en Biélorussie, découvertes par l'auteur en 2015.

04/2018

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Sciences historiques

Les métamorphoses du travail contraint. Une histoire globale XVIIIe-XIXe siècles

Les récits de Conrad m'accompagnent depuis mon enfance. A cette époque, j'aimais surtout l'aventure, le bruit et le parfum de la mer. [... ] Je pensais avoir mis de côté Conrad jusqu'à ce que, il y a quelques années, un ami [... ] me dise : as-tu remarqué que tes terrains de recherche suivent à peu près les périples de Conrad ? Le livre de l'historien Alessandro Stanziani ne parle pas des voyages de Joseph Conrad, mais des travailleurs et des asservis que l'écrivain polonais a côtoyés : les serfs de Russie, les salariés et les marins des empires français et britannique, les esclaves et les immigrés de l'océan Indien. Il s'achève au Congo, dans les violences extrêmes perpétrées contre les indigènes par des compagnies coloniales en quête effrénée de profits. De la pensée des Lumières à l'évolution du droit et à la réalité des conditions de travail, Alessandro Stanziani montre par son approche globale que l'histoire du travail forcé ne peut se comprendre qu'en relation avec celle du travail libre. Les deux aires ne cessent de se superposer et de se répondre mutuellement pour écrire une seule et même histoire encore inachevée, celle d'une difficile émancipation.

09/2020

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Sciences historiques

La violence, une histoire sociale. France, XVIe-XVIIIe siècles

Des hommes qui vengent leur père, leur frère ou leur soeur, des maris qui tuent en flagrant délit d'adultère, des pères qui mutilent l'enfant menaçant l'honneur de la famille... À partir des lettres de rémission, une source méconnue, bruissante des affrontements de violence et de sang qui traversent et perturbent les relations interpersonnelles, ce livre porte sur l'homicide vécu au quotidien, du siècle de la Renaissance à celui des Lumières : il en définit les composantes, il en esquisse l'évolution et ambitionne de proposer une explication globale en offrant un modèle de compréhension et d'intelligibilité de la société de l'époque moderne. L'évolution n'a pas été linéaire : la violence s'exacerbe au XVIe siècle, notamment dans le cas du duel, puis décline, jusqu'à atteindre un point bas dès le début du XIXe siècle. A la théorie du procès de civilisation, chère au sociologue Norbert Elias, maints aspects des affrontements du siècle de la Renaissance et des guerres de Religion ne se conforment pas. Aussi, la première originalité de cet ouvrage est-elle d'emprunter son paradigme explicatif à Emile Durkheim : la violence diminue parce que déclinent les causes qui y portent, c'est-à-dire l'attachement à des groupes, et d'abord aux groupes de parenté, ainsi qu'aux communautés confessionnelles au temps de la déchirure religieuse et des " guerriers de Dieu ". Ce livre permet de comprendre le poids des devoirs issus des liens du sang, encore très forts au XVIe siècle : à la fois une solidarité impérieuse et une obligation intransigeante de défense de son honneur, un honneur conçu comme collectif et absolu. L'attention accordée aux femmes est toujours très forte : épouses, soeurs et filles occupent, au coeur de ces conflits de violence, une position centrale. Une autre originalité de l'ouvrage est de calculer des taux d'homicide : taux très élevés dans le cas du duel, puis déjà bas dans la société rurale du XVIIIe siècle. Il montre enfin l'affaiblissement des liens de parenté, corrélé au resserrement du lien conjugal, ainsi que la relativisation et l'individualisation de l'honneur, portées par le désir de plus en plus impérieux d'un épanouissement individuel. L'aspiration au bonheur serait-elle le meilleur remède à la violence ?

02/2011

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Sciences historiques

Histoire rurale de l'Europe. XVIe-XXe siècle

La croissance agricole qu'a connue l'Europe entre le XVIe et XXe siècle est un facteur essentiel de la construction du monde moderne. Mais il reste en comprendre la nature, le rythme et les causes. Trois grandes approches ont stimulé depuis près de 30 ans les débats des historiens dans ce domaine : la diversité des systèmes agraires, les méthodes quantitatives et k rôle des institutions. Ce livre s'appuie sur ces trois thématiques pour proposer une vision synthétique de la recherche européenne sur l'histoire agraire moderne et contemporaine, aux antipodes des traditionnelles monographies régionales. Il témoigne ainsi du renouveau et de la vitalité des études sur un monde rural qui reste essentiel à la compréhension de notre temps.

06/2019

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Sciences historiques

Histoire de la nuit. XVIIIe - XVIIIe siècle

Dans l'Europe des Temps modernes, la nuit, c'est une absence de lumière qui a (très) partiellement partie liée avec l'horloge biologique. En effet, c'est surtout en s'ajustant à nos rythmes internes que le jour s'apparente à la veille et la nuit au sommeil. Et c'est pourtant elle qui resta longtemps la mesure du temps quotidien, de la Scandinavie à la péninsule italienne. Simultanément, cette noirceur des paysages se peuple de présences innombrables, s'investit de lieux mythiques, se remplit de croyances et d'imaginaires, induit une autre manière d'être au monde, une autre façon d'appréhender le sensible, proche ou lointain. Absence-présence, tel quel, ce couple constitue l'une des contradictions qui surgissent lorsque l'on tente d'appréhender la nuit. Espace et temps, la nuit l'est tout ensemble. Certains l'assimilent à une frontière, voire à une " dernière frontière " à conquérir. Notion éminemment spatiale qui renvoie à la fois à cette volonté humaine de remplir la totalité d'un environnement et à des perceptions inconnues de l'espace qu'impose l'effacement de la lumière. La nuit induit encore un système de représentations et de pratiques qui peuvent aussi bien s'affronter que se soutenir. Ainsi les visions négatives de la dangereuse et angoissante " nocturnité " conduisent-elles à la prise de mesures successives pour assurer l'ordre urbain. En tout cas, la relation complexe et la confrontation de ces deux éléments font de la nuit un objet en construction permanente, loin d'une image où les rôles seraient définitivement édictés entre l'action diurne et le repos nocturne. Ainsi, la nuit n'est sûrement pas l'envers du jour. Elle est un autre temps qui possède des particularités essentielles non transposables.

03/2009

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Histoire de France

Des chrétiens contre les croisades XIIe-XIIIe siècle

Ce livre rompt définitivement avec le fantasme d'un consensus autour des guerres des croisades et des croisés, ces pèlerins armés partis conquérir les lieux saints, soutenir les royaumes chrétiens d'Orient, voire rétablir la foi catholique contre les cathares. Au terme d'une enquête minutieuse à travers les chroniques médiévales, Martin Aurell fait resurgir les puissantes voix des chrétiens qui se sont élevés contre le pape et les princes prétendant libérer Jérusalem. Il révèle comment des prêtres, des moines et même des troubadours se sont dressés contre les exactions des hommes d'armes. Ils ont condamné les pogroms en Allemagne, les violences des chevaliers envers des populations désarmées, le pillage des villes, l'avidité des grands ordres militaires, dont les templiers. En réhabilitant les grandes consciences qui ont plaidé avec une étonnante précocité pour la tolérance, l'auteur réhabilite un humanisme ancré dans la foi. L'ouvrage de Martin Aurell constitue donc une première : il dévoile des pages sombres et méconnues de l'histoire des croisades et modifie notre regard sur la violence au Moyen Age et sur l'Occident.

01/2013

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Littérature française

Histoire politique et sociale de Briançon - XVIIe-XVIIIe siècles

Découvrez l'histoire du Briançonnais, ancien territoire du Saint Empire Romain Germanique, comme vous ne l'aviez jamais entendue ! Le 29 mai 1343, le bailliage de Briançon achète à son seigneur, le dauphin Humbert II, la liberté de ses habitants et son autonomie organisationnelle. Lorsqu'en 1349, le Dauphiné intègre le royaume de France, les privilèges briançonnais demeurent préservés et ils le resteront durant tout l'Ancien Régime. Le tiers état devient rapidement le seul ordre qui existe à Briançon. Des classes qui le composent s'affrontent alors pour accéder au sommet de l'échelle sociale et pour s'emparer du pouvoir politique local. Ces luttes intestines culminent aux XVIIe et XVIIIe siècles. Les briançonnais portent leurs discordes devant le parlement de Grenoble et les judiciarisent à l'extrême. Les procès induisent une médiatisation des conflits devant une instance supérieure et, s'ils ouvrent la voie de la violence verbale, ils ferment totalement celle de la violence physique. Aucune émeute ne trouble Briançon qui demeure paisible. Même à leur paroxysme, les antagonismes gardent un certain degré de civilité. Lorsque débute la Révolution française dans le Dauphiné, les briançonnais se démarquent par leur refus d'adhérer aux valeurs nouvelles. Ils veulent conserver le régime particulier qui a réglé sous l'Ancien Régime leur vie politique et sociale. Parce que durant quatre siècles et demi, un petit territoire de France situé aux confins du royaume était qualifié par ses habitants de petite république. L'histoire politique et sociale de Briançon vue à travers le prisme des conflits montre que les procès sont le produit d'une histoire et façonnent une histoire. Un ouvrage historique d'une grande richesse se lisant comme une chronique de la vie politique et sociale de Briançon. Marie-Claude Revol est née le 9 juin 1955. Docteur en droit, elle est retraitée de la magistrature judiciaire. Histoire politique et sociale de Briançon XVIIe-XVIIIe siècle est son deuxième ouvrage aux Editions Persée.

11/2021

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Pléiades

Anthologie de la poésie française Coffret en 2 volumes : Tome 1, Moyen Age, XVIe et XVIIe siècle ; Tome 2, XVIIIe, XIXe et XXe siècle

Coffret de deux volumes vendus ensemble

05/2000

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Histoire internationale

Al-Andalus. Une histoire politique VIIIe-XIe siècle

Au début du VIIIe siècle, avec une rapidité surprenante, la plus grande partie de la péninsule Ibérique tombe aux mains de contingents arabes et berbères. Affaiblie par de nombreuses difficultés, a monarchie de Tolède s'effondre et l'ancienne Hispania wisigothique devient al-Andalus. Ce sont les premiers siècles de cette présence, qui ne s'achèvera qu'avec la prise de Grenade par les rois catholiques en 1492, que nous fait découvrir cet ouvrage. C'est en effet au cours des VIIIe-XIe siècles, avec la conquête, puis l'émirat et le califat omeyyades que se mettent en place un Etat puissant et une culture exceptionnelle marquée par l'arabisation et l'islamisation des populations. Pour enrichir encore notre compréhension de l'histoire d'al-Andalus, une abondante documentation archéologique éclaire et restitue un passé encore sujet à controverse, même si la grande mosquée de Cordoue ou la cité palatine de Madîna al-Zahrâ' suscitent toujours l'admiration et attestent la richesse de cet Andalus omeyyade.

08/2020

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Histoire de l'Eglise

La fabrique des huguenots. Une minorité entre histoire et mémoire (XVIIIe-XXIe siècle)

L'objectif de ce livre est d'apporter une contribution à ces fabriques de l'identité dont le XIXe siècle a été si prodigue. Les huguenots, sortis très affaiblis des siècles de persécution (ils ne représentent plus que 2 % de la population), mais toujours là, peuvent puiser dans leur histoire même des titres de durée, de légitimité, d'enseignement et de " gloire " . Ces protestants français deviennent des spécialistes de la commémoration, de la fabrique de lieux de mémoire, de musées, mais aussi de héros et d'héroïnes (toujours victimaires, mais nous savons, notamment en France, que les vaincus sont autant des fondateurs que les vainqueurs). Ce faisant, ils transforment l'identité du groupe : elle n'est plus seulement et banalement religieuse, comme c'était le cas depuis trois siècles ; elle devient historique, mémorielle, culturelle. Elle est de plus en plus déconnectée de la pratique et de la croyance, voire de l'endogamie, et capable de se transmettre sur des générations. C'est aussi un produit de la sécularisation de la société française que cette " huguenotisation " des protestants, ou leur transformation en " protestants de mémoire " . On peut avancer qu'elle a contribué à sauver le protestantisme français, qui aurait probablement connu plus de difficultés à survivre dans la société pluraliste globalisée s'il n'avait été qu'une différence religieuse

04/2022

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Sciences historiques

Histoire de la presse en France. XXe-XXIe siècles

Cet ouvrage présente une histoire de la presse écrite française de la fin des années 1890 (l'avènement de la presse de masse) à nos jours. A travers les thématiques telles que la politique, l'économique, etc. , les auteurs choisissent d'ancrer l'évolution de la presse à travers l'histoire culturelle, ce domaine ayant été le plus renouvelé en matière historiographique avec les représentations, les questions du genre, etc. et de l'histoire des médias, ce qui conduit à situer les mutations de la presse par rapport à l'ensemble des médias et non l'inverse, point de vue plus communément adopté. Ce manuel met à la disposition du lecteur un ouvrage aux problématiques renouvelées qui, tout à la fois, s'intéressera aux supports, aux entreprises, aux milieux de l'information, aux pratiques culturelles, aux publics, au rapport de la presse à son environnement politique, social, économique et culturel (la presse comme objet replacée dans les grands enjeux d'une société en constante évolution).

07/2016

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Histoire de France

L'incident diplomatique (XVIe-XVIIIe siècle)

Un incident, par définition, ne compte guère. Qualifié de "diplomatique", il fait au contraire trembler, car ses conséquences peuvent être dramatiques : l'incident diplomatique peut faire naître de fortes tensions entre deux pays, voire conduire à la guerre. Vingt-deux historiens s'associent dans cet ouvrage pour étudier ces événements singuliers, en s'attachant aux Temps modernes, de la Renaissance à la Révolution française. Ils éclairent ainsi une réalité familière des diplomates, et pourtant jusqu'à présent méconnue des historiens, qui nous permet de mieux comprendre les ressorts des relations internationales et les structures de la vie diplomatique Ce livre offre un éventail d'affaires, très différentes les unes des autres, qui nous plongent dans l'univers complexe des relations entre les princes et les Etats européens, au coeur du jeu dangereux qu'ils aiment à mener entre eux. Les auteurs dévoilent pour nous ces moments dramatiques où tout peut basculer. Un détail devient une vexation ou un dédain et le diplomate, prompt à y voir outrage pour l'honneur de son maitre, en exige alors réparation. A travers l'incident diplomatique, ces études révèlent aussi le rôle des populations qui interviennent dans ces moments de crispation, soit par des mouvements de foule, soit par l'action d'agitateurs. L'ambassadeur, ou l'envoyé, suscite ces réactions populaires, simplement parce qu'il vient de l'étranger, d'un pays longtemps ennemi, d'un pays lointain et exotique aussi. A l'occasion, il sert même de bouc émissaire pour signifier une colère qui ne trouve pas d'autre moyen de s'exprimer. Il n'est donc pas rare que l'incident devienne spectaculaire, avec du bruit et de la fureur, des cris, voire des morts. Il se construit alors comme une provocation, avec une mise en scène et des acteurs ayant un rôle à tenir. Il donne lieu à des récits, à des nouvelles, à une forme précoce de médiatisation. Le drame se constitue vraiment en incident diplomatique lorsqu'il suscite des excuses ou qu'il entraîne au contraire une rupture des relations politiques entre deux pays. Il se métamorphose ainsi en événement historique.

05/2010

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Histoire littéraire

Cartes et fictions (XVIe-XVIIIe siecle)

Bilbo le Hobbit, les Chroniques de Narnia et Le Seigneur des anneaux ont habitué leurs lecteurs à rencontrer dans le livre une ou plusieurs cartes des territoires qu'ils décrivent. En allait-il de même pour les lecteurs des fictions de la première modernité, entre les XVIe et XVIIIe siècles ? L'introduction de cartes n'allait pas de soi. Leur impression augmentait le coût des ouvrages, et la capacité des mots à produire des images mentales les rendait inutiles. Néanmoins, les cartes apparurent dans les oeuvres d'imagination. Initiée avec les cartes des itinérances de don Quichotte et menant jusqu'aux éditions vénitiennes d'oeuvres de L'Arioste et de Pétrarque, cette enquête s'est principalement attachée à deux généalogies. La première, anglaise, donne à voir les périples d'un voyageur imaginaire présenté comme bien réel : elle conduit des Voyages de Gulliver de Jonathan Swift à L'Utopie de Thomas More. La seconde, française et allégorique, a pour origine la Carte de Tendre, insérée dans la Clélie de Mademoiselle de Scudéry, et inclut les cartes galantes ou polémiques qui l'ont imitée. Selon les époques et les lieux, les cartes des fictions ont assumé divers rôles. Elles ont représenté des mondes à l'envers, satiriques, critiques ou utopiques ; elles ont brouillé la distinction entre le monde du livre et celui du lecteur ; elles ont nourri la raison et les rêves, au-delà même de la lettre du texte. Cheminant d'oeuvre en oeuvre, Roger Chartier offre dans cet essai une nouvelle approche de la mobilité des fictions et de leurs interprétations.

04/2022

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Critique littéraire

Contre le luxe (XVIIe-XVIIIe siècle)

Aux XVIIe et XVIIIe siècles la France devient avec éclat le modèle de la civilisation et du luxe. Ce livre analyse l'évolution qui conduit à la laïcisation de la condamnation du luxe et à la séparation entre l'individu et le collectif. Il interroge les pouvoirs politiques de la littérature.

01/2021

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Histoire de France

Les Européens et les Antilles. XVIIe - début XVIIIe siècle

Ce volume propose une réflexion collective sur les liens entre les Européens et les Antilles, avec la volonté de multiplier les points d'observation et de dépasser les cadres nationaux. Pour ce faire, il ne convient pas seulement de regarder cet espace géographique depuis le continent européen, mais de traverser l'océan Atlantique pour examiner ce qui se passe sur place. Le temps court du XVIIe siècle et du début du XVIIIe siècle doit par ailleurs permettre d'observer la montée en puissance des colonies antillaises, durant une époque moins étudiée que celle du siècle suivant, marqué par l'apogée des colonies de plantations esclavagistes. L'ouvrage a été construit autour de deux grandes parties : il s'agit d'abord de voir comment la Caraïbe a été un théâtre d'affrontements entre les puissances européennes ; ensuite, grâce à une étude centrée sur les possessions françaises des Antilles, l'attention sera portée sur la mise en valeur des territoires, le ravitaillement et les échanges, non seulement entre la métropole et ses colonies mais aussi entre les colonies américaines.

03/2019

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Sciences historiques

Histoire des peuples résilients. Tome 2, Confiance et défiance (XVIe-XXIe siècle)

Au XVIe siècle, sous couvert d'arguties théologiques, on déclara le meilleur de la bourgeoisie persona non grata, non pour défendre l'ortho doxie religieuse, mais parce qu'il y allait de l'intérêt supérieur de l'Etat, de cet Etat qui prenait le relais des villes-républiques, de cet Etat lointain dont on commençait déjà à se défier. Si des hommes prirent alors le parti de l'exil, professant leur foi réformée, ce fut parce qu'il leur fallait à nouveau se sauver – tels ces ancêtres qui, mille ans plus tôt, firent preuve de résilience en fuyant ensemble un monde encore sous le choc des invasions barbares. Les premiers s'étaient jetés dans une lagune insalubre ; les derniers, à leur façon, en firent autant en se précipitant dans une Eglise qui, curieusement, par la voie de l'admission communautaire, les rappelait à leurs origines. L'histoire se répétait – se continuait, tout aussi collective. Moins qu'une nouvelle manière de pensée, le christianisme réformé entretint de ce moment le capitalisme médiéval dans sa dimension sociétaire. En renouant avec la théorie du contrat – le contrat moral que concluaient les marchands du Xe siècle qui se formaient en caravanes –, l'Angleterre puritaine puis l'Amérique des Pères pèlerins s'inscrivirent dans la tradition de ces communautés qui, à la surprise générale, prospéraient au-delà de tout ce que l'on pouvait imaginer, à l'avantage de cette confiance que procure l'appartenance à une communauté d'élection. Dans ce second tome, l'histoire des peuples résilients dit aussi ce que – privées d'une aventure commune – l'Inde des castes et l'Italie du Mezzogiorno ne furent pas ; ce que – par esprit de défiance – l'Amérique des temps modernes pourrait ne plus être.

07/2012

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Monographies

Face au visage. XXe - XXIe siècle

LE LIVRE A la lisie re entre l'essai personnel et la recherche, cet ouvrage e tudie les rapports qu'ont entretenu les artistes avec le visage au cours des xxe et xxIe sie cles. Si la dimension chronologique n'est pas absente de cette re flexion, le parcours du livre est toutefois the matique et e taye de points monographiques, plus particulie rement consacre s a l'analyse d'oeuvres d'artistes repre sentatifs : Giacometti, Bacon, Bonnard, Spillaert, etc. Au xxe sie cle, portrait ou visage, miroir social ou miroir de l'a me, semblent s'effacer partiellement. Les artistes proce dent plus par allusions que par descriptions : traces ou fragments, effacements ou recouvrements, fanto mes e vanescents. A l'e preuve de l'histoire des conflits et ge nocides du xxe sie cle, les visages s'ane antissent en forme spectrale ou s'e rigent en images de me moire. Paradoxalement, dans les anne es 1960, aux visages en voie de disparition s'opposent ceux qui sont omnipre sents, c'est le "retour au visage" ope re par le Pop Art et l'hyperre alisme ou la figure humaine devient l'e le ment d'un imagier de cline en se rie. Pour clore sa re flexion, l'auteur interroge les visages de l'absence : ceux qui n'ont pas droit a la parole ou pluto t a la repre sentation. Ces "visages d'exil" illustrent la violence d'un sie cle marque par les exodes. Masques, caricatures, portraits, faces, photomatons, se ries, selfies, transhumanisme, les visages repre sente s par les artistes n'ont pas fini de se transformer et de nous surprendre.

10/2023

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Pléiades

Anthologie de la poésie française. XVIIIe, XIXe et XXe siècles

En France, tout commence par des chansons. Le lyrisme courtois naît vers la fin du XIe siècle, dans le Sud. Bientôt, il se propage au nord de la Loire. En ce temps-là, l'amor (le mot est du féminin) est fine, c'est-à-dire raffinée. Elle exige de ceux qui la chantent qu'ils se forgent des instruments, une langue, des formes, à la hauteur de leur sujet. Ces premiers chercheurs d'une excellence poétique sont, non sans logique, appelés des "trouveurs", trobadors dans le Sud, troveors ("trouvères") dans le Nord. C'est avec eux que s'ouvre cette anthologie. Elle se referme, au second volume, avec des poètes vivants, nos contemporains. Bien sûr, leurs voix ne sont pas éteintes, leurs oeuvres ne sont pas achevées. Mais déjà se dessine un paysage, dont on trouvera ici les contours. Rappelons que le verbe grec anthologein signifie "cueillir des fleurs". Cueillir, sauf à tondre la prairie, c'est choisir. Ces deux volumes, tout en proposant un panorama aussi équilibré que possible de neuf siècles de poésie, n'échappent pas à cette règle. L'important est sans doute que le lecteur demeure le maître du jeu, qu'il se sente libre de fixer le but de sa promenade, de régler le rythme de son pas, d'emprunter tantôt les allées principales, tantôt les chemins de traverse. Autant de lecteurs, autant d'anthologies.

05/2000

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Beaux arts

Catalogue d'une collection d'étoffes des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles

Catalogue d'une collection de belles étoffes des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles / [expert] Charles Mannheim Date de l'édition originale : 1874 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

01/2021