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Charleroi

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Essais

PMA et familles contemporaines. Ne pas céder sur l'alterité

Anne Joos de ter Beerst est psychanalyste. Elle a assuré dès le début (1989) les entretiens de demandes en PMA adressées au Centre médical de la reproduction à Charleroi en Belgique et a suivi de près l'évolution. de ces demandes. A partir de son expérience clinique en PMA, elle s'interroge sur les modifications de discours qui traversent les familles contemporaines. En trente ans, la PMA est devenue une des façons de concevoir des enfants. Elle s'offre aujourd'hui à "tout auteur de projet parental" comme l'énonce la loi belge. Cette formulation neutre évacue les catégories du masculin/féminin et du singulier/pluriel, promeut une coparentalité égalitaire et l'idée de la famille démocratique. Dans ce dispositif nouveau, la dissymétrie des places, des fonctions, et même des générations, n'est plus de mise et les parents d'aujourd'hui, quelle que soit leur orientation sexuelle, privilégient l'amour comme solution à toutes les difficultés et embarras. Comment dans ce contexte un enfant est-il introduit à l'altérité subjective, sexuelle et générationnelle C'est à écouter ces nouveaux parents, à oser ce questionnement et à l'élaborer avec eux, en ne cédant pas sur l'altérité, que l'auteur s'emploie, pour les aider à se décoller du discours ambiant et du déni qu'il véhicule et à retrouver une parole singulière et un positionnement assumé.

02/2022

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Littérature française

La terre promise. (Flamands en Wallonie)

En 1903, le journaliste francophone d'origine flamande Auguste De Winne signait A travers les Flandres, le récit de son voyage dans les " puits de tristesse ", ravagés par la misère, la famine, l'analphabétisme et l'exploitation. Sous le titre Door arm Vlaanderen, cet ouvrage allait devenir un classique en Flandre. Cent ans plus tard, Pascal Verbeken fait le voyage dans l'autre sens et traverse les campagnes du Brabant wallon pour rejoindre l'ancien sillon industriel formé par le Borinage, La Louvière, Charleroi, Seraing et Liège, où se sont installés la plupart des 500 000 immigrés flamands et leurs nombreux successeurs italiens, maghrébins... Entre les deux récits, la Belgique d'antan a disparu. La pauvre Flandre est devenue l'une des régions les plus riches d'Europe. Pour la Wallonie, en revanche, les dernières décennies ont été sans pitié. Que s'est-il passé dans cette région qui avait été l'une des plus prospères du monde occidental ? Tordant le cou à une série de clichés et reprochant à la Flandre son triomphalisme, Pascal Verbeken se livre ici à une analyse sans parti pris et sans concession de la société wallonne. Il donne la parole à des dizaines de Wallons, dont beaucoup sont issus de familles flamandes ayant trouvé autrefois refuge en " terre promise ". Ce qui en ressort est le portrait multiple et touchant d'une région qui, aujourd'hui en pleine période de transition, tente de retrouver sa fierté.

02/2010

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Histoire de France

Femmes sur le pied de guerre. Chronique d'une famille bourgeoise 1914-1918

Alors que les hommes mobilisés en 1914 sont loin des leurs demeurés à l'arrière, la correspondance devient essentielle pour ces Femmes sur le pied de guerre de la famille Resal. Pendant toute la Grande Guerre, leurs lettres maintiennent les liens entre les membres de cette famille d'ingénieurs très républicaine, proche de certains généraux et de l'entourage immédiat de Clemenceau. La correspondance polyphonique de ces quatre femmes circule, en un flux continu, vers les champs de bataille, de Charleroi au Chemin des Dames en passant par Verdun : Berthe, la grand-mère, est menacée de revivre en Seine-et-Marne l'occupation de 1870. Sa fille Julie organise un ouvroir et participe aux actions de la Croix-Rouge, quand son mari, directeur des tramways de Bordeaux, emploie des "femmes cochères". Tout comme les deux petites-filles l'une infirmière, l'autre professeur de piano elles adressent chaque jour à leur petit-fils, fils et frères des lettres qui, par l'ensemble qu'elles forment, présentent plusieurs angles de vue sur l'épreuve de la séparation, de l'angoisse et du deuil. Ces écrits intimes révèlent un patriotisme sans faille, que les pertes subies par les Resal sur quatre hommes mobilisés, un mort et deux blessés ne remettent jamais en cause. Ils présentent aussi, toutes générations confondues, un tableau très éloigné du lieu commun de femmes qui seraient par nature éplorées et pacifistes.

03/2014

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Sciences historiques

Quand le Nord devenait français (1635-1713)

Le 26 juin 1658, Louis XIV entre dans Dunkerque, la première grande ville de Flandre conquise par ses armées. Vingt ans plus tard, bien d'autres villes des Pays-Bas espagnols passent sous la domination française, pour quelques années ou jusqu'à nos jours : Avesnes, Douai, Lille, Tournai, Courtrai, Charleroi, puis Valenciennes, Cambrai, Ath, Ypres et Maubeuge. Pendant trois quarts de siècle, le plat pays est ravagé par la guerre. " Délivre-nous, Seigneur, de la peste, de la guerre et de la faim. " Telle va être la prière lancinante de plusieurs générations de paysans, d'ouvriers et de bourgeois du Nord. Le sud de la Flandre et du Hainaut, le Cambrésis deviennent français dans un climat d'hostilité générale. Le roi de France est alors " l'ennemi français ". Il lève de lourds impôts et envoie des intendants tout puissants dans les provinces. Il est l'allié des ennemis de la religion, les Turcs et les protestants. Certains disent même qu'il est athée et libertin. En somme, il est le contraire du roi d'Espagne. Par ailleurs, les villes tiennent à conserver leurs privilèges qu'elles appellent des " libertés ". Pour toutes ces raisons, on reste fort attaché à l'Espagne d'autant que le débouché naturel des Pays-Bas est Anvers, porte du gigantesque Empire espagnol. Alors, il faudra beaucoup de temps, de patience et d'habilité de la part du pouvoir français pour conquérir les cœurs, après avoir forcé les murailles des villes.

06/2008

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Littérature française

Le Délires de l'Homme-Sage

Sommes-nous des êtres libres de notre destinée ? La suite d'une rencontre improbable, lors de la dédicace de son dernier livre, conduit Oline Bartel, jeune femme à Haut Potentiel Intellectuel à vivre une expérience hors du commun. Paralysée par le syndrome de la page blanche, elle devient la dépositaire d'un mystérieux enregistrement. Il la poussera vers un chemin d'ombre et de lumière pour, peut-être, retrouver une part d'elle-même qu'elle croyait perdue à jamais. Dans ce puzzle qui se reconstitue sous ses yeux, identifiera-t-elle la place et le rôle que le Destin a choisi de lui donner ? Originaire de Charleroi, Liliane Lambert-Lorent réside au Grand-duché de Luxembourg. Détentrice d'un master en politique économique et sociale, elle est également praticienne et enseignante Reiki Usui, Reiki Karuna, LaHoChi, lithothérapeute, thérapeute énergéticienne, thérapeute en constellations familiales, en Access Bars et en hypnose, acuthérapeute et vegan. Dans son parcours de vie, elle a exploré plusieurs mondes : les milieux médical, théâtral, juridique, pénal, associatif et celui des énergies subtiles. Ils ont nourri son écriture théâtrale, poétique et l'écriture de romans et de nouvelles, ces dernières en collaboration avec son mari, Patrice Lambert. Liliane Lambert-Lorent considère que la meilleure façon de défendre ses opinions est de les partager par la vérité, voire la fiction. Dans ses écrits, elle livre ses considérations sur une société au bord du gouffre : la nôtre.

02/2023

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Histoire de France

La servante de Degrelle

La Servante de Degrelle, une lecture salutaire, est un récit poignant qui éclaire comme nul autre les nombreuses "zones grises" dont fut émaillée la Seconde Guerre mondiale. Alors que le conflit fait rage, à Rhode-Saint- Genèse, Hannah Nadel, une jeune fille juive, entre au service de la soeur de Léon Degrelle en tant que servante, et échappe ainsi à la déportation. Cette jeune fille, aujourd'hui disparue, Simone Korkus a eu la chance de la rencontrer et de longuement l'interroger afin de comprendre comment elle avait ainsi pu survivre aux affres de la guerre. Ce livre retrace tout d'abord l'histoire des parents d'Hannah, des juifs d'origine polonaise qui émigrent à Gelsenkirchen, puis à Charleroi, avant de rejoindre Bruxelles où la famille déménage à de nombreuses reprises. Lorsque la guerre éclate, Hannah est âgée de 15 ans. Comme toute adolescente, elle tombe amoureuse et semble vivre le conflit avec une certaine insouciance. Jusqu'à ce jour où elle et sa famille échappent de peu à une rafle, ce qui la décide à aller se présenter chez les Cornet, en tant que jeune fille au pair. Simone Korkus rapporte alors la voix des enfants Cornet, dont les parents n'ont jamais avoué qu'ils avaient sauvé des juifs ni même abordé les conséquences que la guerre avait eues sur leur propre famille. Car madame Cornet était la soeur du "beau Léon", et on imagine sans peine combien l'après-guerre dut la marquer à jamais.

02/2020

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Critique littéraire

Correspondance avec André et Colette Jéramec

Le Journal 1939-1945 de Pierre Drieu la Rochelle présentait l'ultime témoignage d'un intellectuel fasciste. La Correspondance avec André et Colette Jéramec nous livre ses premières pages, où l'on voit se construire, à travers la double expérience de l'amour et la guerre, une personnalité que sa fascination pour la force expose à toutes les tentations et à tous les dangers. Inventives et cocasses, les lettres à André, le camarade de Sciences Po, manifestent un sens ludique du langage, un goût parodique pour les sophistications de l'esprit "fin de siècle". Mais le jeu sera bref : avoir vingt ans en 1913, c'est faire partie d'une génération où l'on rêve d'héroïsme et de grandeur nietzschéenne dans l'ignorance ingénue du carnage à venir. Unis dans un même patriotisme, Pierre et André se retrouvent en pantalons rouges devant les mitrailleuses allemandes de Charleroi. Dès ce premier combat, André meurt et Pierre est blessé. Au tragique de l'Histoire s'ajoute le drame intime. Chez les Drieu comme chez les Jéramec, la vie de famille est un enfer. Colette, la soeur d'André, croit trouver le salut dans son amour pour Pierre. Celui-ci y répond d'abord par la passion, puis par une indifférence intéressée, avant de conclure avec elle un mariage condamné à l'échec. Leur rapport complexe d'amour et d'amitié, que Drieu présenta trop souvent sous son plus mauvais jour, apparaît enfin dans sa vérité grâce à cette correspondance que seule la mort interrompra.

12/1993

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Beaux arts

Le regard souverain. Les plans-reliefs dans les collections du Palais des Beaux-Arts de Lille

Après l'atrium en 2017, le Palais des Beaux-Arts de Lille a entrepris la rénovation complète de la salle des plans-reliefs. Nouvel éclairage, nouvelle signalétique, nouvelle médiation, les oeuvres seront révélées en mars 2019 sous un regard neuf et original. La collection entière a été restaurée et la salle rénovée, une première depuis sa création en 1997. L'esprit d'origine a été conservé, mais la présentation est aujourd'hui enrichie de nombreux contenus et de points de vue contemporains. Conçus dès 1668 pour Louis XIV, les plans-reliefs sont des maquettes réalisées entre le XVIIe et le XIXe siècle destinées à la stratégie militaire ; faites de bois, papier aquarellé, poudres de soie, sable et à l'échelle 1/600e (1mm = 60 cm), elles restituent avec un exceptionnel sens du détail les villes fortifiées et leurs campagnes alentour afin de donner un aperçu complet du terrain. Fruits de prouesses techniques anciennes, elles demeurent les témoins précieux des mutations urbaines et de l'évolution européenne de notre territoire. Les quatorze plans-reliefs (six villes françaises : Aire-sur-la-Lys, Avesnes-sur-Helpe, Bergues, Calais, Gravelines, Lille ; sept belges : Ath, Audenarde, Charleroi, Menin, Namur, Tournai, Ypres ; une néerlandaise : Maastricht), ont été déposés à Lille par l'Etat au cours des années 1980, sous l'impulsion de Pierre Mauroy, alors Premier Ministre et Maire de la ville. A destination du grand public, l'ouvrage à paraître fait état des dernières recherches sur ces réalisations exceptionnelles et s'ouvre également à une dimension sensible en laissant la parole à 14 écrivaines et écrivains qui chacun à leur façon s'approprient l'un de ces plans.

04/2019

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Beaux arts

René Magritte, la première vie de l'homme au chapeau melon

Qui était " René avant Magritte " ? Une énigme, que personne, jusqu'ici, n'avait cherché à éclaircir. C'est ce qu'a voulu découvrir Jacques Roisin, au cours de l'investigation qu'il a menée pendant treize années (de 1985 à 1998), en rencontrant les témoins encore vivants de la jeunesse du peintre et en fréquentant les lieux de ses vingt-huit premières années. Le compte-rendu de ce travail colossal de recherche a été rédigé sur le ton d'une enquête policière. Le récit nous fait revivre, dans le cadre du " Pays noir " de Charleroi puis à Bruxelles, ses frasques cruelles avec ses frères, sa fascination pour les images, ses lectures et ses séances de cinéma muet, les circonstances du suicide de sa mère - tout ce passé dont le peintre refusera toujours de parler - et, enfin, sa rencontre avec un peintre dans un cimetière et le choc de la découverte du Chant d'amour de Giorgio de Chirico. Tout au long de ce livre, vivant comme un reportage, passionnant comme un roman, apparaît en filigrane l'esprit subversif d'un " Ceci n'est pas une pipe ", véritable manifeste surréaliste, en germe dans l'enfance et la jeunesse turbulentes de René Magritte. Les innombrables témoignages de première main, recueillis auprès de ceux qui ont bien connu le jeune René, étayent l'enquête de terrain et permettent d'éclairer d'un jour totalement nouveau une oeuvre qui ne cesse de nous interpeller. De nombreux documents iconographiques, eux-mêmes inédits, concernant René, sa famille, son quartier, les lieux et les gens qu'il a fréquentés, enrichissent l'intérêt de la lecture. Le portrait de René minutieusement recomposé par Jacques Roisin nous apparaît comme la face cachée du peintre Magritte.

02/2014

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Histoire de France

Objectifs Grande Guerre. Sur la ligne de front telle que photographiée de 1914 à 1918

Auteur de L'Affaire oubliée de Charleroi, Philippe Wille, collectionneur et historien autodidacte devenu, au fil des années et des documents accumulés, un spécialiste de l'armée allemande durant la première guerre mondiale, nous revient avec un ouvrage surprenant, mettant en valeur le travail des photographes qui, avec les moyens techniques de l'époque, ont immortalisé sur la pellicule la vie dans les tranchées, tant chez les Alliés que dans les rangs allemands. A côté des portraits des belligérants, posant fièrement, avant leur départ pour le front, avec leurs uniformes neufs et pimpants, dans les décors figés des studios photographiques, nous découvrons aussi des prises de vue instantanées, où les héros sont sales et fatigués et où rôde en permanence la mort. Des photos qui nous racontent le vécu quotidien et la souffrance de ces hommes, toutes nationalités confondues, (sur)vivant quatre ans durant dans les tranchées, la boue, la vermine et la crasse. Philippe Wille commente chaque cliché, en extirpe les moindres informations et nous aide à les déchiffrer. Travail de longue haleine au coeur des archives, qu'il convient de saluer. Quand on lui demande pourquoi cet ouvrage, il répond par une citation de l'écrivain allemand Ernst Jünger : "Donner sens à ce qui, pour ceux qui regardent les choses d'en bas, n'est qu'absurdité et expression de l'imperfection humaine, c'est un devoir sacré envers les morts comme envers les nouvelles générations qui doivent continuer à travailler à un ouvrage dont il leur faudra percevoir la croissance organique et l'unité interne, si elles veulent y participer avec une véritable conviction. Car un jour viendra leur tour de parfaire ce que nous n'avons pu parfaire. Elles pourront entrer avec fierté en possession de leur héritage..." (Préface de l'édition originale, Le Boqueteau 125, 1924)

12/2015

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Italie

L'Ordre royal des Deux-Siciles

Cet ouvrage comble un vide dans la littérature phaléristique de l'époque napoléonienne. La phaléristique est devenue une science auxiliaire de l'histoire qui a pour objet l'étude des Ordres, décorations et médailles. L'apport de cette science auxiliaire consiste à déchiffrer et à comprendre la présence d'ordres, décorations et médailles sur différents supports, ce que savent les sépcialistes. L'auteur est l'un de ces spécialistes reconnu pour sa connaissance et ses apports relatifs à la période du premier empire. On lui doit le précieux ouvrage relatif aux décorations des officiers de la bataille de Westphalie, un ouvrage antérieur qui évoque cette période où les "Belges" combattaient pour Napoléon et un texte de récherche plus particulier qui retrace la vie d'une loge maçonnique dans le département lointain de Jemappes, à Charleroi, Les Amis de la Vertu. Lorsque Napoléon, au cours des années 1806 et 1807, plaça à la tête d'états satellites ses frères et beau-frère Joseph, Louis, Jérôme et Joachim, ces " NapoléonidesA " devenus souverains voudront très vite créer des Ordres de mérite qu'ils octroieraient à leurs sujets, à l'imitation de la Légion d'Honneur française et de la Couronne de Fer italienne. Ainsi en fut-il de Louis, roi de Hollande, avec son Grand Ordre Royal des Mérites devenu l'Ordre de l'Union, de Jérôme, roi de Westphalie, avec l'Ordre de la Couronne de Westphalie, et bien sûr, de Joseph avec l'Ordre Royal des Deux-Siciles (et l'Ordre Royal d'Espagne, lorsqu'il sera devenu le souverain de ce pays). Tous se heurtèrent à l'opposition de l'Empereur qui finit par céder, mais à contrecoeur et du bout des lèvres, et rechigna à les porter. S'il existe quelques études relatives à ces ordres, rien d'important n'a été écrit en français au sujet de l'Ordre Royal des Deux-Siciles décrété en février 1808 par le roi Joseph-Napoléon et continué ensuite par Joachim-Napoléon lorsque celui-ci succéda au premier comme roi de Naples. L'ouvrage raconte la création de l'Ordre par Joseph-Napoléon, l'évolution de ses statuts sous le roi Joachim-Napoléon, les réactions successives de l'Empereur à ces projets. Il présente les divers types de bijoux et leur évolution jusqu'à la suppression décrétée par Ferdinand IV de Bourbon en 1819. Un très important chapitre tente d'établir une liste des décorés de l'Ordre. Un autre, évoque brièvement la reconstitution de l'Ordre en Ordre dynastique par S. A. R. le huitième prince Murat. Sont aussi évoquées, à côté de la noblesse napolitaine, les diverses décorations et médailles militaires créées pendant cette époque troublée, tant par Ferdinand IV que par Joachim-Napoléon. Un ouvrage inédit qui s'adresse aux amateurs et connaisseurs. Jacques Declercq a été pharmacien de profession depuis de nombreuses années ; il s'est passionné et averti en matière d'épopée impériale napoléonienne. Au fils des années, il a rassemblé de nombreux souvenirs de l'époque, en particulier dans le domaine de la phaléristique. Membre de diverses associations, il est l'auteur de nombre d'articles publiés par des revues, des groupes et des bulletins napoléoniens. Il a signé deux ouvrages, l'un intituléA " Trois cents grognards du canton de Lessines dans le Grande Armée", et un autre ayant pour titre " Quand les Belges se battaient pour Napoléon. 1813-1814. Le 5e corps d'infanterie dans la tourmente", fort prisé par les centre culturels et les musées. Jacques Declercq a signé un troisième ouvrage, cette fois chez ECE-D Maison Champs Elysées - Deauville en 2018, livre superbement illustré, intitulé " Histoire des distinctions honorifiques du royaume de Westphalie ", où chacun peut retrouver des ancêtres ayant combattu pour Napoléon en cette bataille perdue de Westphalie où nul ne put porter la moindre décoration, un livre poignant qui permet à la fois de revivre l'histoire. L'auteur signera un quatrième ouvrage avec " Les Amis de la Vertu, une Loge maçonnique à Charleroi sous le premier empire (1809-1814) où l'on assiste à la naissance, à la vie et à la fin d'une Loge dans un département éloigné et périphérique. A Cet ouvrage sur les Deux- Sicile est son cinquième, un livre qui comble un vide sous le premier empire. A A

09/2023

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Industrie et techniques

Le canal du centre. Histoire d'une voie d'eau centenaire

Notre "Balade historique au fil des ouvrages du canal du Centre" emmène le lecteur dans un retour vers le passé. Plus qu'un simple livre, c'est une invitation à un voyage à l'époque où le vieux canal s'étirait encore sur toute sa longueur, soit près de vingt et un kilomètres d'un bout à l'autre, c'est-à-dire de Houdeng-Goegnies au Bassin des Anglais à Mons, là où ses eaux se mélangeaient à celles du canal de Mons à Condé. Voie fluviale creusée de la main de l'homme à la fin du XIXe siècle pour ouvrir un accès direct entre les bassins hydrographiques de la Meuse et de l'Escaut, le canal du Centre offre, dès son ouverture, de nouvelles perspectives commerciales pour notamment le transport du charbon, extrait sur les sites miniers des régions de Charleroi, du Centre et du Borinage. Les expéditions vers les grandes villes du pays, le Nord de la France et les marchés parisiens via le canal de la Sambre à l'Oise et la Seine, s'en trouvent dès lors facilitées. De cette époque héroïque, il ne subsiste plus aujourd'hui qu'un tronçon de sept kilomètres encore en activité, entre Houdeng-Goegnies et Thieu : le reste ayant été désaffecté ou remblayé pour laisser la place à une voie navigable plus moderne et mieux adaptée aux besoins de notre société. Le tracé de canal encore présent, nommé "Canal du Centre historique" , est inscrit au Patrimoine mondial de l'Humanité (UNESCO) depuis le 2 décembre 1998. Ses quatre ascenseurs hydrauliques à bateaux en sont d'ailleurs le point d'orgue. Le présent ouvrage n'a pas la prétention d'apporter une information exhaustive sur ce vénérable centenaire. Mais illustré de nombreuses cartes postales anciennes, de clichés personnels et autres documents, il fournira cependant au lecteur un aperçu de ce qu'était jadis le canal du Centre à 300 tonnes, ses ouvrages d'art et ses conditions de navigation.

02/2022

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BD jeunesse

Il s'appelait Ptirou. Edition de luxe

C'est une surprenante et dramatique histoire que celle qui fut contée le soir de ce Noël 1959, dans une demeure de la banlieue de Charleroi. Réunis auprès de leur oncle Paul, trois enfants impatients réclament un récit, lequel sera inspiré d'un épisode vieux de presque trente ans... La Grande Dépression fait rage à cette époque malmenée : tensions sociales, grèves et conflits sont le lot quotidien des entreprises industrielles. Celle de Henri de Sainteloi, grand patron de la Compagnie Générale Transatlantique, ne fait pas exception à la règle. Poussé par ses actionnaires à renégocier les frais de locations des quais, Monsieur de Sainteloi doit se rendre à New York et en profite pour y emmener sa fille unique, Juliette, ravissante enfant atteinte d'une grave insuffisance cardiaque. A des kilomètres de Paris, sur les rives pluvieuses de la Seine, le cirque Marcolini est en deuil : Madly, sa trapéziste vedette, est victime d'un tragique accident qui force Ptirou, son fils, à quitter les saltimbanques pour tenter sa chance en Amérique, là où dit-on tout est possible à qui poursuit ses rêves. Sur le paquebot en partance pour le Nouveau Continent, voici l'histoire d'une improbable rencontre, d'une aventure bouleversante. Laurent Verron, le digne héritier de Roba, Peyo et Franquin, et Yves Sente le scénariste aux mille visages se sont immergés dans l'atmosphère de ces années grises afin d'en restituer brillamment l'essence. Le trait enlevé de Verron magnifie ce panorama plein de caractère d'une époque en proie à la lutte des classes, sur fond d'immigration et de vastes traversées. Cette épopée transatlantique, que colorent les romans de Dickens, fait se côtoyer la grande Histoire avec la petite à travers les destinées de ses deux jeunes héros. "Il s'appelait Ptirou", ou les origines du personnage de Spirou créé par Rob-Vel, réinvente l'aventure romanesque.

01/2018

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Art contemporain

Surprise ! Le premier jour du reste de ma vie

Album commémoratif et programmatique de l'atelier atypique, prolifique et résolument pop "images dans le milieu" IDM sous la direction de Jean-François octave des années 1980 à aujourd'hui à l'école d'ARTS de Mons : 3 expositions programmées ! Placé sous le signe de la surprise permanente, et sous la direction de son chef d'atelier Jean-François octave depuis 33 ans, iMaGes Dans Le MiLieu connu dans le milieu belge de l'art public sous le sigle iDM passe ces jours prochains le relais à équipe renouvelée et formée dans son giron atypique mêlant dessin, peinture, sculpture, textile, scénographie, interventions urbaines et street art, photo, vidéo, performances et installations dans un esprit résolument pop mais engagé et responsable. L'occasion donc de faire le point sur cet atelier d'art contemporain transdisciplinaire, pas tout à fait comme les autres, sous la forme d'un abécédaire de 336 pages qui donne la parole à chacun de ses intervenants et donne à voir ses productions hétérogènes au fil des ans, puis à l'occasion de trois expositions aux abattoirs de Mons (BaM), au BPS22, au Mac's Musée des arts contemporains Grand-hornu et d'une soirée à l'iseLP. Mais aussi, au-delà de cette dimension commémorative et festive, l'occasion de réfléchir à ce que peut être et doit être une école d'art forcément transdisciplinaire ancrée dans la vie et dans la ville. Avec des contributions de xavier canonne, nancy casielles, Jeannine Dath, Philippe ernotte, Philippe Franck, Denis Gielen, Pierre-olivier rollin, aldo Guillaume turin, xavier roland, Daniel vander Gucht, christophe veys, etc. Expositions : -Anciens Abattoirs de Mons / BAM (Mons) : 17/10/20 - 31/01/21. -BPS22 (Charleroi) : 21/11/20 - 03/01/21 -Mac's - Musée des arts contemporains Grand-hornu : (avec La cambre - sculpture) : 30/01/21 - 28/02/21 + un événement à l'ISELP en mars 2021.

03/2021

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Réalistes, contemporains

Le Tour de Belgique de Monsieur lou

Bienvenue dans la Belgique de Monsieur Iou ! Enlevé, subtil et souvent drôle, un récit à hauteur de vélo - c'est-à-dire à hauteur d'homme, exactement. "Je suis né à Charleroi et j'ai grandi à Bruxelles. Mais, la trentaine atteinte, je réalise que le Berghain de Berlin, les Ramblas de Barcelone, l'authentique vrai bar à absinthe de Prague ou le all inclusive trop pas cher de Bodrum me sont finalement plus familiers que le Buda de Kortrijk, le Carnaval d'Alost, les Lacs de l'Eau d'Heure ou les terrils de Genk. Autant dire que mes notions de géographie belge oscillent entre le tableau des scores de la Jupiler League et l'écran de mon GPS lors de telle ou telle galère routière. Je n'y peux rien : depuis quelques années, il ne se passe pas une soirée sans que l'on me parle d'un sûûûper documentaire d'Arte +7 sur l'une ou l'autre destination exotique, et le fait qu'un billet d'avion low cost ne vale qu'un quart du prix d'un abonnement aux transports en commun bruxellois ne m'incite pas à lever les yeux sur ce qui m'entoure. Bref, malgré l'étroite superficie de mon pays, il m'y reste beaucoup à découvrir. Voilà pourquoi j'ai entrepris de faire le tour de la Belgique à vélo : afin de combler cette impardonnable lacune. En revanche, mes obligations professionnelles m'ont conduit à abandonner l'option d'un long périple itinérant, au profit d'une répartition des étapes sur une année, en roulant tous les deux ou trois week-ends. Nulle apologie patriotique de la Belgique ici (les Diables Rouges sont là pour ça), il s'agit plutôt d'une invitation alternative au voyage. Par étapes. Avec le goût de la lenteur et de l'éveil. Le vélo s'y prête à merveille : il permet de lever les yeux de son guidon et, avec un peu de chance, de se perdre dans de jolis endroits". Monsieur Iou Bruxellois depuis sa naissance, Monsieur Iou commence des études de bande dessinée au début des années 2000. Après quelques années dans le monde du web et du graphisme, il retourne à ses premières amours et publie sa première bande dessinée, Le Tour de Belgique de Monsieur Iou. Il est membre de l'atelier Mille, collectif bruxellois d'une demi-douzaine de jeunes auteurs et autrices de bande dessinée, presque tous anciens étudiants de l'Institut Saint-Luc.

10/2022