Recherche

Castelbouc 1507-1920. Les Gorges du Tarn en Mémoires

Extraits

ActuaLitté

Sciences historiques

Les barrages du Lévézou et des raspes du Tarn

Les géographes l'appellent le Massif central de l'Aveyron. Le Lévézou est un château d'eau naturel. Au carrefour des courants océaniques et méditerranéens, regorgeant de tourbières, de sources et de ruisseaux, il est devenu au XXe siècle une pièce maîtresse dans le dispositif hydroélectrique d'EDF. Sur cette terre fertile, doucement vallonnée, l'édification d'importants barrages a suscité l'apparition de grands lacs artificiels, vite convertis en espaces de loisirs.
Cela ne s'est pas fait sans résistance. À l'inverse des détroits sauvages des Raspes du Tarn où on a construit plusieurs retenues à partir de 1910, l'ennoiement des prairies d'herbage de fond de vallée a suscité une véritable rébellion dans les années 1950, réanimée à chaque projet d'envergure. C'est que dans cette région enclavée, au climat montagnard, les installations hydroélectriques ont bousculé profondément les mentalités, en même temps qu'elles ont métamorphosé le paysage.
Le Lévézou, terre agricole, s'est trouvé une nouvelle vocation touristique mais s'est aussi ouvert par force sur un monde qu'il ne connaissait pas : celui des ouvriers, des techniciens, des entrepreneurs qui ont engagé sur son sol le chantier colossal de la mutation énergétique de l'après-guerre. En restituant cette histoire, entre jacquerie paysanne et enjeux industriels, Daniel Crozes nous fait revivre les débats qui ont agité la société française au cours des Trente-Glorieuses, lorsque l'Etat a mis en oeuvre l'indépendance énergétique de la France.

09/2014

ActuaLitté

Histoire de la photographie

a l'epreuve des images - photographie et ethnologie en france (1930-1950). Photographie et ethnologie en France (1930-1950)

Ce livre renouvelle la compréhension des liens d'affinités entre la photographie et l'anthropologie. Il prolonge les travaux sur cette question, jusqu'alors essentiellement focalisés sur le XIXe siècle et produits par des chercheurs anglo-saxons. A la croisée de l'histoire de l'art et de l'histoire des sciences, il fait dialoguer les questions d'objectivité scientifique avec les recherches visuelles des avant-gardes artistiques. Le propos est soutenu par un corpus photographique riche et inédit. L'ouvrage s'inscrit dans des champs de recherche très dynamiques (anthropologie, histoire de la photographie) et peut s'adresser à un public d'amateurs d'art, d'exotisme et de photographie.

02/2022

ActuaLitté

Guides de France

Parc national des Cévennes. Mont Lozère, Grands Causses, Gorges du Tarn, mont Aigoual, Vallées cévenoles

Des clefs pour comprendre ... des paysages contrastés, conditionnés par le relief, le climat et le sous-sol, mais également par l'homme et ses activités agricoles, forestières et pastorales ; l'histoire et l'habitat de cette terre rude marquée par l'esprit des Camisards. Des itinéraires à parcourir : Découvrir le Parc en 5 circuits de visite, ponctués de paysages panoramiques emblématiques ; apprécier les patrimoines bâtis et naturels en portant un regard attentif sur la faune et la flore... Les informations pratiques : Un guide de l'usager pour profiter au mieux du Parc, un carnet de voyage pour tout savoir sur les loisirs et randonnées, les adresses et les horaires d'ouverture des lieux à visiter.

03/2019

ActuaLitté

Languedoc-Roussillon

Parc national des Cévennes. Mont Lozère, Grands Causses, Gorges du Tarn, Mont Aigoual, Vallées cévenoles

Des clefs pour comprendre... des paysages contrastés, conditionnés par le relief, le climat et le sous-sol, mais également par l'homme et ses activités agricoles, forestières et pastorales ; l'histoire et l'habitat de cette terre rude marquée par l'esprit des Camisards. Des itinéraires à parcourirDécouvrir le Parc en 5 circuits de visite, ponctués de paysages panoramiques emblématiques ; apprécier les patrimoines bâtis et naturels en portant un regard attentif sur la faune et la flore... Les informations pratiquesUn guide de l'usager pour profiter au mieux du Parc, un carnet de voyage pour tout savoir sur les loisirs et randonnées, les adresses et les horaires d'ouverture des lieux à visiter.

05/2022

ActuaLitté

Auvergne

1900. Mémoires de gouvernante au village des Pradeaux

Village des Pradeaux, près d'Issoire, mai 1900. Comment ne pas se réjouir ? Voilà que dans deux jours Madame la vicomtesse Victoire de Montgolfier va arriver de Paris pour passer la belle saison. Maria, la nouvelle gouvernante du château, se souvient maintenant avec une délicieuse nostalgie de sa première année passée au village. Bien sûr, elle est très fière de cette place d'honneur et elle accueille les confessions de Madame avec humilité et reconnaissance. Elle assiste aussi avec curiosité aux travaux de la terre, aux festivités locales et gardera bien présentes les confidences des familles du bourg qui au fil du temps deviennent des amis fidèles. Mais la vie n'est pas si simple. Une cloche qui se fend, la maladie de la vigne, une école menacée de fermeture, ..... Et voilà que s'affrontent, sans ménagement, républicains et royalistes. Mieux vaut pour elle, rester à distance. Souvent, en remontant au château, accompagnée de son âne Coconas, elle admire la butte d'Usson où vécut la reine Margot. Elle apprend à connaître ce personnage emblématique grâce aux longs récits que lui en fait l'instituteur.

05/2021

ActuaLitté

Sciences historiques

Bombardiers en piqué soviétiques dans les années 1930 et 1940

L'invention et la mise au point des premiers bombardiers en piqué soviétiques s'inscrivent dans la concurrence technologique européenne pendant la guerre d'Espagne. Entrée tardivement dans la course, l'URSS développe un fabuleux programme, dit "VT" ("char volant"). L'innovation tactique et technique est menée de main-forte et n'échappe pas aux purges staliniennes. L'inventeur Polikarpov se concentre sur certains bimoteurs et apporte de multiples possibilités depuis la même base conceptuelle. Les appareils sont adaptés à différentes missions : bombardier rapide de haute altitude, chasseur armé de canons, chasseur lourd d'escorte... et bombardier en piqué rapide. De la conception à la pratique... une histoire faite de drames et de prouesses... quasi verticales, servie par une plume très accessible.

06/2011

ActuaLitté

Photographie

Lettres à mes parents (1920-1940)

Brassaï, que Henry Miller surnomma " l'œil de Paris ", est incontestablement un des maîtres de la photographie du vingtième siècle. Le présent volume regroupe pour la première fois les lettres que le grand photographe a adressées depuis Berlin, puis Paris, à ses parents en Transylvanie tout au long des années 20 et 30. L'ensemble forme une chronique exceptionnelle de ces années décisives dans la formation de Brassaï mais aussi de la vie artistique et culturelle parisienne.

04/2000

ActuaLitté

Critique littéraire

Lettres à Jacques Doucet. 1920-1926

Grand couturier, collectionneur inlassable, sachant s'ouvrir aux plus audacieux jaillissements du contemporain, Jacques Doucet (1853-1929) a eu l'intuition pionnière qu'il importait de recueillir "toutes les traces de l'aventure créatrice des écrivains modernes, pourvu qu'ils répondent à des critères de qualité", selon l'expression de François Chapon dans son ouvrage de référence. En juin 1915, conseillé par André Suarès, il commence à constituer une bibliothèque de livres et de manuscrits modernes - la future Bibliothèque littéraire Jacques Doucet. En 1920, son flair lui fait engager un presque inconnu, André Breton, en tant que secrétaire-bibliothécaire, Dans l'esprit du pacte d'échange inauguré par Doucet avec d'autres écrivains, les lettres - dont des passages glisseront dans "La Confession dédaigneuse" - sont des témoignages sans équivalent sur un cheminement intérieur. Les relations instaurées dans la confiance heureuse vont se lézarder et la " érie de malentendus acceptables", selon une expression prémonitoire de Breton, s'achèvera au bout de cinq ans. On ne compte pas les pages capitales sur la maturation du surréalisme. Voyez le projet d'enrichissement de la bibliothèque, à la rédaction duquel Aragon a été associé et où apparaissent les auteurs et les rouvres constellant le firmament du mouvement. Les plus vibrantes concernent les acquisitions de tableaux. Lisez la lettre du 12 décembre 1924 par laquelle Breton presse Jacques Doucet d'acheter le grand tableau de Picasso qui le hante : "Il s'agit pour moi d'une image sacrée." C'est Les Demoiselles d'Avignon.

11/2016

ActuaLitté

Critique littéraire

Lettres à Simone Kahn. 1920-1960

A la fin du mois de juin 1920, quand André Breton rencontre Simonne Khan, il vient d'avoir vingt-quatre ans et n'est déjà plus un inconnu. Il a publié ses premiers vers en mars 1914. Son premier recueil de poèmes, Mont de piété, est paru en juin 1919. Simone Kahn est née en 1897. Elle a fréquenté l'Institut d'anglais de la Sorbonne. Eprise de littérature, visiteuse assidue de la libraire d'Adrienne Monnier, abonnée à la revue Littérature, elle assista au Festival Dada de la Salle Gaveau, le 26 mai 1920, qu'elle apprécia peu. Lors des premiers échanges avec Breton, elle lui déclara d'emblée : " Vous savez, je ne suis pas dadaïste " ce sur quoi Breton répondit " Moi non plus ". Pendant leurs huit ans de vie commune, Simone et André tentèrent de maintenir une franchise totale dans leurs échanges. Cependant les aléas de leur vie éprise d'indépendance et leurs pulsions amoureuses non réprimées eurent raison de cette volonté de transparence absolue. Les absences prolongées de Simone pour rejoindre sa cousine Denise Lévy ou pour passer des vacances avec des amis et, surtout, sa liaison non avouée avec Max Morice, furent douloureusement vécues par André. De même, la violente passion du poète pour Suzanne Musard et la parenthèse tragique liée à la rencontre de Nadja étaient difficiles à accepter même par une femme plutôt large d'esprit. En l'absence des lettres de Simone, cette correspondance pourrait s'apparenter à un Journal, si ce n'étaient les réactions ultra-sensibles ou violentes de Breton en réponse aux missives de son épouse. Pendant le temps qui va de la rencontre au Jardin du Luxembourg en 1920 jusqu'au terme d'un amour que conclut la lettre du 15 novembre 1928, se dessine une trajectoire de " liberté libre " incomparable. Ce témoignage sur les premières années, décisives, du Mouvement surréaliste sera suivi d'autres correspondances beaucoup plus maîtrisées. Dans ces pages apparaît la fragilité de Breton, alors que la légende a tendance à figer le personnage dans une dignité granitique.

06/2016

ActuaLitté

Sociologie

Habiter Berlin. 175 photographies, 1900-1920

Ce livre rassemble 175 photographies d'intérieurs berlinois réalisées entre 1903 et 1920, pour le compte d'une enquête " hygiéniste " sur l'habitat menée par une caisse locale d'assurance maladie des métiers du commerce. L'objectif de cette campagne photographique d'ampleur était d'inciter à l'amélioration de l'habitat berlinois et à l'éradication de l'insalubrité. Cette collection est exceptionnelle dans l'histoire de la photographie, à plus d'un titre : par son thème : approche photographique des espaces domestiques en présence de leurs occupants ; par son époque : juste avant et pendant la Grande Guerre ; par sa durée : sur deux décennies ; par son unité de lieu, au coeur de Berlin ; par sa prouesse technique : photographier des intérieurs sombres constitue une difficulté majeure. Le document dans son ensemble renseigne également tout un pan de l'économie liée au travail à domicile. L'articulation logement/atelier est très explicite : on perçoit l'espace du travail et les dispositifs techniques qui s'y rattachent. Par leur qualité, leur vérité, leur rigueur documentaire (notamment par la précision des légendes), elles sont saisissantes et peuvent susciter un certain effroi au vu des conditions d'habiter une métropole ouvrière au tournant du XXe siècle. Elles nous font pénétrer au sein des foyers et de l'espace privé des classes populaires, dans l'univers des mal logés et même des sans-abri qu'on y accueille.

09/2016

ActuaLitté

Critique littéraire

CORRESPONDANCE 1895-1950. Tome 2, 1907-1950

Voici, jusqu'ici entièrement inédite, une des correspondances les plus importantes d'André Gide, tant par le nombre des lettres échangées (près de 600, sur plus d'un demi-siècle) que par la diversité des intérêts qui lièrent l'auteur des Nourritures terrestres, dès 1895, avec André Ruyters, écrivain belge précoce (il a alors dix-neuf ans) et original, qui sera avec lui l'un des six "pères fondateurs" de La Nouvelle Revue Française (dont il fut le gérant jusqu'à la guerre de 1914). Cette correspondance fera sortir de l'ombre où elle était restée la figure, singulière et attachante, d'un des plus proches amis de Gide, dont tous les lecteurs de celui-ci connaissaient le nom, mais en ignorant tout (il est à peine mentionné dans les biographies de l'écrivain) de celui qui fut le dédicataire d'Isabelle. On verra vivre ici une amitié, d'abord tendre et passionnée, puis orageuse et subissant de violentes ruptures, mais perdurant jusqu'à la mort de Gide. Outre son intérêt documentaire et biographique, cet ensemble de lettres, où chacun lit, explique et commente les œuvres de l'autre, est surtout précieux d'un point de vue purement littéraire : sur les Nourritures de Gide, sur Le Mauvais-Riche de Ruyters, sur l'art de la traduction (à propos du Typhon de Conrad traduit par Gide), sur de multiples questions de grammaire et de morale... On découvrira ici nombre de lettres passionnantes, dont la lecture est indispensable pour la connaissance de Gide et de l'histoire littéraire de son temps. L'édition de cette correspondance est due à la collaboration de Claude Martin, auteur de nombreux ouvrages sur Gide (en particulier sur sa correspondance), et d'un des meilleurs connaisseurs de la littérature belge de l'époque, Victor Martin-Schmets, éditeur des Œuvres complètes d'André Ruyters ; Pierre Masson, auteur d'une étude publiée naguère aux PUL (André Gide, voyage et écriture, 1983) s'est joint à eux pour la présentation de ce monument épistolaire.

10/1996

ActuaLitté

Romans historiques

Les saint Aubert. Les trente-douze mille douleurs (1920-1940)

Dix-huit ans ont passé depuis l'explosion de la Pelée qui a réduit en cendres Saint-Pierre et ses trente mille âmes, dont le patriarche de la famille Saint-Aubert. Me Ferdinand n'aura donc pas vu la guerre jouer aux dés avec sa descendance, élevée dans le culte de la patrie et des valeurs républicaines... Ses enfants, cependant, ont fait souche à Fort-de-France, la nouvelle capitale. Tertullien, revenu estropié des champs de bataille d'Europe, a repris son métier d'avocat. L'aîné, le fantasque Saint-Just, instituteur, est épinglé par l'Inspection académique à cause d'Ida, sa concubine, à l'inconduite notoire. Florian, le dernier de la fratrie, est devenu joaillier ; élu conseiller général, il s'est mis en tête d'acheter une distillerie de rhum. Quant à leur soeur Euphrasie, elle pleure en silence son mari tombé à Verdun. Lorsque parvient jusqu'à eux la rumeur selon laquelle les Antilles françaises seraient cédées aux Etats-Unis en remboursement des dettes de guerre, tous sont saisis d'effroi...

01/2023

ActuaLitté

Sports

A la découverte des moissonneuses-batteuses 1920-1990

Les céréales sont une des bases de l'alimentation humaine depuis toujours. L'Homme a cherché à récolter avec le plus d'efficacité possible ces céréales, à travers le monde : que soit à la main, à la faucille ou à la sape. Le matériel permettant la récolte a ensuite été poussé ou tiré par des animaux et les premières moissonneuses modernes datent de 1831. Elles ont été conçues par Mc Cormick. En 1870, on voit apparaitre les premières moissonneuses-lieuses avec un liage au fil de fer pour commencer puis avec de la ficelle dans les 10 ans qui ont suivi cette innovation et ce jusqu'en 1960. A cette époque, dam les petites fermes, on utilisait jusqu'au début des années 1950 des faucheuses à vert avec un équipement pour céréales et des javeleuses. Tandis que les premières moissonneuses-batteuses (avec des coupes de 6 m et plus, entrainées par des machines à vapeur ou à pétrole, tirées par des animaux (30 à 40 chevaux mules ! ) fonctionnaient avant 1900, dans les années 1980 à 2000, on voit l'avènement de machines avec des coupes de 3,60 m à 7,20 m et avec des puissances pouvant aller jusqu'à 300 chevaux ! Et dans ce domaine, il semble que rien ne puisse arrêter le progrès. Aujourd'hui, on construit des machines de plus de 700 chevaux pouvant moissonner sur 13,80 mètres ! Bernard Gibert, grâce à ses documents d'époque rares et précieux, poursuit son ambition de retracer toute l'histoire de la mécanisation de l'agriculture moderne. Alors découvrez avec nous à bord de ces moissonneuses-batteuses de légende !

10/2020

ActuaLitté

Poésie

Le fleuve et l'Etre. Choix de poèmes 1927-1978

Salué par la critique suisse romande de son époque, Gilbert Trolliet (1907-1980) fut le fondateur et animateur de nombreuses revues, en particulier Raison d'être (1928-1930) à Paris, et Présence (1932-1936) paraissant à Genève et à Lausanne. Marqué par le surréalisme et l'existentialisme, son oeuvre poétique se compose d'une trentaine de recueils. Présentée par Alain Borer et postfacée par Valère Novarina, cette anthologie propose un choix de poèmes écrits entre 1927 et 1978.

03/2021

ActuaLitté

Sciences politiques

Sliman Ben Sliman 1905-1986. Biographie, journal et articles

13 Février 1905 : Naissance à Zaghouan 1919-1925 : Elève au Collège Sadiki 1928 : Bachelier en Mathématiques 1929-1935 : Etudiant à la Faculté de Médecine de Paris 1925 - 1934 : Militant à l'Association des Etudiants Musulmans d'Afrique du Nord 1931 : Membre fondateur de la "Fédération des Peuples Colonisés" 1934 : Président du "Comité de Défense des Libertés en Tunisie" 1934 : Adhésion au Néo-Destour 1937 : Membre du Bureau Politique du Néo-Destour au congrès de la rue du Tribunal 1938-1943 : Suite aux événements du 9 avril : Condamnation à 5 ans de Prison au Fort Saint-Nicolas de Marseille 1950 : Exclusion du Néo-Destour 1960-1962 : Fonde et dirige le journal "La Tribune du Progrès" 1967 : Président-Fondateur du "Comité de soutien à la lutte du Peuple Vietnamien" 1973 : Décoration de l'Ordre du Mérite de Bourguiba 1980 : Médaillé du 7ème Congrès Afro-asiatique d'ophtalmologie 06 Février 1986 : Décès du Dr. Sliman BEN SLIMAN.

06/2023

ActuaLitté

Sciences historiques

Réfugiés et apatrides. Administrer l'asile en France (1920-1960)

La question de la protection des réfugiés est d'une brûlante actualité. Elle ne peut cependant être bien comprise qu'en explorant son histoire, qui est particulièrement mal connue. L'objectif de ce premier volume publié par le Comité d'histoire de l'Office français pour la protection des réfugiés et des apatrides, à partir d'archives en grande majorité inédites, est de contribuer à remédier à cette méconnaissance. Il porte sur les années 1920 à 1960 et concerne la France et le monde occidental. En tenant compte des nouvelles orientations de la recherche, l'ouvrage a une approche globale du réfugié, et produit les éléments d'une histoire qui érige celui-ci en sujet et non en simple objet de projections des politiques publiques, des mobilisations associatives et des programmes humanitaires. Il permet ainsi de rejoindre la centralité de la figure du réfugié au XXe siècle comme concept-limite mettant en tension les fondements de l'Etat-nation. Peut-on dire que la protection des réfugiés en France des années vingt aux années cinquante est marquée par des ruptures de pratiques, de normes et d'acteurs significatives ou au contraire, les éléments de continuité l'emportent-ils ? Comment comprendre les articulations entre le national et l'international dans une période de mise en place d'un droit des réfugiés par la Société des Nations puis par l'organisation des Nations unies avec la convention de 1951 ? Comment mesurer le tournant que constituent la Seconde Guerre mondiale et la création de l'Ofpra en 1952 ? Comment analyser la création d'une institution administrative, qui succède à une gestion nationale et internationale de type consulaire mise en place pour les réfugiés russes et arméniens depuis l'entre-deux-guerres ? L'évolution souvent soulignée à partir des exils allemands et autrichiens, notamment juifs, vers une individualisation du statut de réfugié, c'est-à-dire le passage d'une protection collective, par groupes nationaux, à un statut, celui de 1951 avec la convention de Genève, intégrant la crainte de la persécution et une instruction individualisée est-elle véritablement opératoire ? Ce sont à ces différentes questions que les contributeurs de cet ouvrage essaient d'apporter des éléments de réponse à travers une sociohistoire des pratiques et des acteurs étatiques et transnationaux.

06/2017

ActuaLitté

Sciences historiques

Histoire du Tarn

Des bifaces de l'Acheuléen ou des statues-menhirs du Néolithique à nos jours, cette nouvelle Histoire du Tarn évoque, dans leur très longue durée chronologique, la vie politique, économique et sociale des territoires qui, depuis 1789, ont été unis au sein du département. Le livre récapitule les temps forts de cet espace partagé entre monde rural et révolution industrielle, qui résument les moments les plus dramatiques de l'Occitanie elle-même : la croisade contre les albigeois au XIIIe siècle, les déchirements des guerres de Religion aux XVIe et XVIIe siècles, l'épopée de la Révolution et de l'Empire avec Soult, les épisodes héroïques de la Résistance, la lutte pour la justice sociale et contre la guerre avec Jean Jaurès. Frappé par la crise économique des années 1980, le Tarn a su trouver dans l'industrie pharmaceutique, à Castres et Lavaur, de nouveaux horizons économiques, réhabiliter ses friches industrielles, développer, sur ses coteaux ensoleillés, l'oenotourisme, inscrire, à Albi, ses richesses architecturales au patrimoine mondial de l'Unesco. Les succès de ses clubs sportifs montrent le dynamisme de sa jeunesse. L'éclat des musées Goya de Castres et Toulouse-Lautrec d'Albi, la beauté des sites de Cordes et de Sorèze, contribuent au rayonnement d'un tourisme culturel en pleine expansion à l'échelle européenne.

09/2018

ActuaLitté

Littérature étrangère

Chroniques parisiennes 1924-1928

Journaliste, chansonnier, romancier, poète, Kurt Tucholsky (1890-1935) quitta Berlin en avril 1924 et s'installa dans la capitale française où il travailla jusqu'en 1928 en qualité de correspondant pour la Weltbiihne, une des plus importantes revues de la république de Weimar. De cette collaboration et de cette union avec notre pays vont naître plus d'une centaine de chroniques sur Paris et la France. Pacifiste convaincu, Tucholsky prêche sans relâche le rapprochement franco-allemand et s'efforce de mettre fin aux préjugés de ses compatriotes sur l'" ennemi héréditaire ", la France, et surtout sa capitale, tenue pour l'antre des grisettes et des décadents. tin Allemand qui prend fait et cause pour les Français et par la même occasion critique sa patrie, voilà une perle rare, digne d'un Heine ! L'exercice est délicat, et culmine audacieusement dans " Merci, France ", à la fois cri de grâce et d'adieu.

02/2010

ActuaLitté

Beaux arts

Falaise autrefois 1900 1960

Ce livre est l'histoire d'une ville qui a vu naître Guillaume le Conquérant et s'est laissée bercer au vent de l'histoire, à l'abri de son imposant château, puis en 1944, s'est brutalement retrouvée face à des bouleversements qu'elle a dû surmonter pour se reconstruire. La première partie du livre est consacrée à la période d'avant-guerre, la deuxième la plus importante à la guerre elle-même, avec son cortège de malheurs et de destruction et la troisième, à la reconstruction. Avec plus de 100 photographies. L'auteur, Bernard Victor, a été conseiller municipal de la ville de Falaise de 1967 à 1989. Il connaît, mieux que quiconque, l'histoire de sa ville.

05/2014

ActuaLitté

Littérature étrangère

Derniers cahiers (1922-1924)

Ces Derniers cahiers rassemblent les textes rédigés par Kafka à la fin de sa vie (entre janvier 1922 et avril 1924), période d'une intense créativité, pendant laquelle surgissent des écrits à la fois essentiels et testamentaires. Ce volume donne à lire pour la première fois en français ces textes dans leur chronologie, dans la continuité de l'acte d'écriture, au plus près de leur matérialité et de leur dimension de work in progress. Il tresse ainsi des amorces énigmatiques, des fragments saisissants et les dernières nouvelles, les plus fascinantes ("Recherches d'un chien", "L'artiste de la faim", "Le terrier", "Josefine la cantatrice"). Cela dans une traduction qui se tient au plus près de la langue de Kafka : sèche, précise, rythmée. L'écriture se refuse à moi. D'où le projet d'investigations autobiographiques. Pas une biographie, mais investigation et mise au jour des plus petits éléments possibles. Ensuite je veux me construire à partir de là comme quelqu'un dont la maison ne serait pas solide, qui voudrait s'en construire une autre à côté, solide elle, si possible avec les matériaux de l'ancienne. Mais c'est grave quand en plein milieu de la construction ses forces le quittent et qu'il a maintenant à la place d'une maison peu solide mais pourtant complète une maison à moitié détruite et une autre à moitié achevée, donc rien. Ce qui s'ensuit c'est la folie, donc à peu près une danse de cosaques entre les deux maisons, au cours de laquelle le cosaque à coups de talons de bottes fouille et excave si longtemps la terre que sous lui se creuse sa tombe.

10/2017

ActuaLitté

Religion

Mémoires. Tome 2 (1930-1998)

Jean Daujat a une vie qui traverse le XXe siècle, puisque, né en 1906, il est mort à la Pentecôte 1998. Ancien élève en sciences de l'Ecole Normale Supérieure, qu'il a beaucoup aimée, il a consacré sa vie à l'enseignement de la doctrine catholique et à la formation spirituelle des laïcs, par l'intermédiaire du Centre d'Etudes Religieuses qu'il a fondé. Commençant par son mariage avec Sonia Hansen, artiste-peintre danoise, ce second tome de ses Mémoires consacre ensuite une importante partie à la Seconde Guerre mondiale. Jean Daujat y participe d'abord comme officier d'artillerie, tandis que son épouse s'engage comme infirmière. Après avoir soutenu, en 1946, une thèse d'histoire des sciences devant un jury composé, entre autres, de Gaston Bachelard et Louis de Broglie, il reprend les cours du CER qui recrute de plus en plus, tout en donnant de nombreuses conférences en France et à l'étranger. Il écrit aussi beaucoup : une trentaine de livres, dont notamment Connaître le communisme, fascicule à succès dénonçant ce totalitarisme. Cette vie riche lui a permis de faire de nombreuses rencontres ; ainsi ce livre raconte-t-il aussi quelques anecdotes originales, vécues avec des personnalités, religieuses, intellectuelles et politiques. Grâce à ses Mémoires, Jean Daujat nous offre une lecture passionnante de notre histoire, de 1930 à la fin du XXe siècle, à travers ce qu'il a vécu, tout en continuant, comme dans le premier tome, à tout dire sur l'intimité de sa vie, dans l'amour de la vérité qui a été au fondement de sa vie.

01/2014

ActuaLitté

Histoire internationale

Et la voie fut tracée... Les débuts du mouvement communiste en Chine (Shanghaï, 1920-1927)

Accomplir une révolution prolétarienne dans un pays où la classe ouvrière ne constitue qu'une faible minorité, c'est cette gageure que soutinrent en ces années 1920 le petit Parti communiste chinois et derrière lui le parti russe, désireux d'ajouter une nouvelle république à l'Union soviétique. Ces incertitudes n'empêchèrent pas le prolétariat de Shanghai, mû autant par instinct de classe naissant que par nationalisme, de fonder des syndicats, de lancer des grèves et des soulèvements, tout en s'essayant à la "terreur rouge". Historien du travail, l'auteur de Petrograd rouge expose les liens de toute sorte (selon l'origine régionale, le métier, l'affiliation aux sociétés secrètes...) qui structuraient la classe ouvrière dans la grande métropole chinoise. Il s'intéresse aussi à l'action des mafias, actives en matière de marchandage ouvrier et troupes de choc du patronat, comme de Chiang Kaï-shek, lors du massacre des communistes d'avril 1927, évoqué par Malraux dans sa Condition humaine. Porteur d'une grande valeur documentaire, le livre retrace donc les efforts malheureux du PCC, soumis aux louvoiements incohérents de la Comintern, pour s'emparer du pouvoir. Il y parviendra comme on sait, mais bien plus tard, appuyé cette fois sur la paysannerie.

03/2019

ActuaLitté

Musique, danse

Ecoles de Paris en musique 1920-1950. Identités, nationalisme, cosmopolistisme

L'expression "Ecole de Paris" est née dans le milieu des arts visuels des années 1920 pour désigner les artistes étrangers installés dans la métropole. Ensuite appliquée à la musique, elle a été employée pour indiquer des réalités aussi différentes qu'un groupe de compositeurs immigrés à Paris dans l'entre-deux-guerres (C. Beck, T. Harsányi, B. Martino, M.Mihalovici, A. Tansman et A.Tchérepnine) et l'ensemble de tous les compositeurs de toute époque ayant vécu au moins une partie de leur vie dans la Ville Lumière. Une enquête à travers la presse, les correspondances, les émissions radiophoniques, les partitions et les ouvrages savants reconstruit les origines, l'histoire et les enjeux de cette étiquette polyvalente (d'où le "s" ajouté au titre). Un nouveau regard sur la réalité cosmopolite du Paris musical de l'entre-deux-guerres est ainsi offert au lecteur : xénophobie, internationalisme, défense du "génie de la race" et fascination pour l'exotisme coexistent dans le discours et dans les faits. Cet ouvrage éclaire les enjeux concernant la place occupée par les oeuvres des compositeurs étrangers à Paris au sein de la musique "française", offrant ainsi un regard inédit sur l'histoire de l'immigration en France.

11/2018

ActuaLitté

Droit

Le droit à la lumière de Bergson : mémoire et évolution

"Henri Bergson est élu au Collège de France le 17 mai 1900 et y enseigne jusqu’en 1914. Il fait deux cours : le samedi, où il explique un texte, et le vendredi où il traite de sujets comme "l’idée de cause" (1900-1901), "l’idée de temps" (1901-1902), "l’histoire des théories de la mémoire" (1903-1904), etc. Il ne fait pas cours tous les ans. À trois reprises, il se fait remplacer : en mars 1906 par Couturat (Bergson reprend ses cours à l’automne 1906) ; en 1909-1910 par R. Worms ; entre 1914 et 1921 par Édouard Le Roy. Les événements de sa vie, postérieurs à la publication de L’Évolution créatrice, comportent, notamment, ses missions pendant la Première Guerre mondiale, en Espagne et surtout aux États-Unis, et la participation à la création de l’Institut international de coopération intellectuelle au sein de la Société des Nations. En 1928, il reçoit le prix Nobel de littérature".

07/2013

ActuaLitté

Généralités

L'Histoire des femmes en BD

30 BD, des pages documentaires, de grandes images historiques pour mieux connaître l'histoire des femmes, de l'Antiquité à nos jours. BD : Hatchepsout, grand pharaon (-1473) BD : Princesse de Vix (-450) BD : Cléopâtre (-30) BD : Jeanne d'Arc (1412-1431) BD : Anne de Bretagne (1477-1514) BD : Catherine de Médicis (1519-1589) BD : La Joconde (1503-1516) BD : La vraie histoire de Pocahontas (1595-1617) BD : Les Sorcières de Salem (1692) BD : Ann Bonny, une femme pirate (1700-1782) BD : Olympe de Gouges (1748-1793) BD : la lutte pour les droits des amérindiens, Tocmetone (1844-1891) BD : Calamity Jane, pionnière de la conquête de l'Ouest BD : Gervaise sur les barricades, pendant la Commune BD : Madeleine Brès, première médecin française (1842-1921) BD : Allez les filles ! (droits des femmes, 1880-1944) BD : Alexandra David Neel (1868-1969) BD : Marie Curie, une vie dédiée à la science BD : Annette Kellerman, pionnière de la natation (1886-1975) BD : Joséphine Baker BD : Ann Frank (1940) BD : Marie-Jo Chombard de Lauwe BD : Rosa Parks (1913-2005) BD : Mère Teresa (1910-1997) BD : Jane Goodall (1934-) BD : Elisabeth II (1926-) BD : Florence Aubenas (1961-) BD : Angélique Kidjo (1960-) BD : Esther Duflo BD : Malala (1997-)

11/2021

ActuaLitté

Histoire internationale

Journal de Russie. 1928-1929

"Comment l'officier courageux, deux fois blessé au front, détaché dès 1916 à la Mission militaire en Russie, comment l'ancien major de l'Ecole normale supérieure, agrégé de lettres, l'intellectuel catholique qui rêvait d'unir les Eglises, a-t-il pu adhérer au bolchevisme et, bien pis, le servir ?" C'est là tout le mystère de Pierre Pascal (1890-1983), que Jacques Catteau soulève dans sa préface. En 1918, l'"entrée en communisme" de Pascal provoque un scandale en France ; puis on l'oublie, jusqu'à son retour à Paris en 1933. Homme discret, rebelle à toute discipline politique, Pascal devient traducteur et professeur à la Sorbonne. Il refuse de partager publiquement son expérience de l'URSS, et ce n'est qu'en 1975 que paraît le premier des cinq volumes de son journal de Russie, qui a pris la dimension d'un ouvrage culte pour tous les passionnés d'histoire russe. Le journal de Russie 1928-1929 est la transcription des cinq carnets noirs inédits qui constituent le dernier témoignage de Pierre Pascal. Beau-frère de Victor Serge, ami de Boris Souvarine, l'auteur appartient à la génération de révolutionnaires trahie par le stalinisme. Au fil des pages, il révèle les rouages de l'Internationale communiste, la persécution de l'Eglise orthodoxe, des paysans, des opposants au régime, la vie quotidienne à Moscou, à Leningrad ou dans les campagnes de "l'Outre-Volga". Sa plume est précise, vivante, souvent ironique. Réquisitoire intransigeant contre les dérives totalitaires staliniennes au moment même où elles apparaissent, cette "chronique d'une Révolution dénaturée" est aussi l'expression d'un amour profond, inconditionnel, pour le peuple russe, dont Pierre Pascal s'est appliqué sa vie durant à transmettre l'histoire, la culture et l'esprit.

10/2014

ActuaLitté

Littérature française

Cahiers de jeunesse. 1926-1930

Comment devient-on soi ? TeIle est la question que posent les Cahiers de jeunesse de Simone de Beauvoir. Quand ils commencent, en 1926, leur rédactrice a dix-huit ans et " Simone de Beauvoir ", telle qu'elle deviendra célèbre, n'existe pas. Nous allons assister, de page en page, à sa naissance, en vertu de la métamorphose de mademoiselle de Beauvoir, jeune bourgeoise catholique du début du XXe siècle, en celle que ses amis appelleront le Castor, une femme libre. Il est rare d'assister sur le vif à une pareille "invention de soi". "J'accepte la grande aventure d'être moi ", écrit-elle, et cette phrase symbolise la difficile entreprise où elle se jette, courant tous les risques sans aide, avec sa prodigieuse vitalité et son ardent amour de la vie. En effet, ce n'est pas seulement comme femme qu'elle se cherche, c'est comme individu, et cela bien avant de faire la connaissance de Jean-Paul Sartre, en 1929. Quand nous tournons la dernière page, en 1930, un être nouveau existe, dont l'assurance et l'autonomie nous frappent : " Conscience de toute ma force... Etrange certitude que cette richesse sera reçue, que cette vie sera source où beaucoup puiseront. Certitude d'une vocation. " Sylvie Le Bon de Beauvoir

03/2008

ActuaLitté

Allemagne

Les entretiens oubliés d'Hitler 1923-1940

Un document édifiant. Depuis son émergence politique, en 1923, jusqu'à la défaite de la France, en 1940, Hitler a utilisé la presse démocratique comme nul autre dictateur ne l'avait fait avant lui. Complétant et souvent corrigeant ses innombrables discours, il accorda des entretiens à des journalistes triés sur le volet afin d'endormir les opinions publiques occidentales sur la réalité de ses desseins et le caractère impitoyable de leur mise en oeuvre. En voici seize parmi les plus significatifs, accordés aux plus grands correspondants américains, britanniques et français de l'époque. Soigneusement présentés et annotés, ils deviennent essentiels, à la fois par ce qu'ils disent et par ce qu'ils dissimulent : une édifiante " préhistoire " de la Collaboration.

08/2023

ActuaLitté

Histoire internationale

Congo belge. Mémoires en noir et blanc (1945-1960)

Des témoignages justes, parfois durs, et toujours nuancés. Avec une grande première, me semble-t-il : la grande convergence de vue des Congolais et des Belges du Congo, qui dressent de part et d'autre un bilan lucide et sans concession sur cette période. Tout est dit, et souvent dans les mêmes mots : le racisme de certains, le paternalisme humiliant de beaucoup, la séparation érigée en système, et surtout, la distance mise par la plupart des Blancs entre eux et les Noirs. [...] Tout est dit, comme si nous pouvions commencer à esquisser une histoire partagée, échapper à la gène et assumer le passé, commencer à sortir des dénis mutuels, des autojustifications et des accusations. [...] Voilé un livre salutaire, loin des stéréotypes. François Ryckmans

10/2019

ActuaLitté

Beaux arts

Café Society. Mondains, mécènes et artistes, 1920-1960

Le monde extravagant, précieux et fantaisiste de la Café Society a mêlé aristocrates, milliardaires, artistes, grands couturiers, chorégraphes et musiciens. De bals en croisières, de fêtes extravagantes, données dans l'écrin précieux d'hôtels particuliers parisiens ou dans de féériques palais vénitiens, le petit monde de la Café Society a mêlé aristocrates, milliardaires, artistes, grands couturiers, chorégraphes et musiciens. Mondaine, frivole, extravagante, souvent exclusive, cette société cosmopolite a multiplié les commandes aux plus grands créateurs de la première moitié du XXe siècle. Villas et yachts décorés par d'audacieux décorateurs, séances d'essayages chez de jeunes créateurs en mode et joaillerie, soirées mondaines saisies par de célèbres photographes de mode, tel Cecil Beaton : les membres de la Café Society ont donné naissance à un mode de vie sophistiqué, original, parfois même avant-gardiste, en mêlant un grand sens de la fantaisie à une élégance racée. Anticonformiste et peuplée de personnalités baroques, cette société a fait briller les talents les plus originaux du siècle précédent, de la poétesse Edith Sitwell, aux danseurs des Ballets russes, du couturier Elsa Schiaparelli au musicien Cole Porter.

09/2010