Recherche

Brassaï

Extraits

ActuaLitté

Poésie

Camins de Paratge. Allegoria de Nautas Tèrras

Marcèla Geny est née en 1942 à Castelnau de Brassac, commune appelée aujourd'hui Fontrieu, pays de fontaines et de ruisseaux, dans les Hautes Terres d'Oc. Paysages secrets de collines boisées et de pâturages, piqués ici et là de l'or d'un champ de blé, horizons lontains de la montagne Noire et des Pyrénées orientales, c'est ainsi qu'elle a retrouvé son pays, lorsqu'elle est revenue de Haute-Savoie après sa carrière d'institutrice, au jour de sa retraite, vivre dans la maison paternelle. Chaque pierre, chaque arbre, chaque chemin déserté lui révélait alors un souvenir de ce passé récent où la vie explosait ici en durs labeurs, mais aussi en rires et chants dans la riche et belle langue d'oc, celle qu'elle a parlée durant toute son enfance. Langue de poésie et de paix, langue des troubadours. Tout semblait s'être tû de ce parler ancien, mais le silence des bois était propice à ce que chaque mot reprenne vie pour donner cette allégorie où se mêlent conte et récits dans la beauté inaltérable des paysages et de la langue occitane.

06/2022

ActuaLitté

Littérature française

Suite française. Version inédite

Ecrit dans le feu de l'Histoire, Suite française dépeint presque en direct l'exode de juin 1940, qui brassa dans un désordre tragique de nombreuses familles françaises. De son village de Saône-et-Loire où elle est réfugiée, Irène Némirovsky traque les innombrables petites lâchetés et les fragiles élans de solidarité d'une population en déroute. Au fil de l'écriture et de l'avancée allemande, son roman se fait le miroir inquiétant du quotidien d'un pays sous le joug, jusqu'à ce que la réalité dépasse tragiquement la fiction lors de son arrestation en juillet 1942. Ainsi la grande Histoire précipite-t-elle le destin de la romancière et, avec lui, celui de Suite française. Son manuscrit inachevé, ses notes et nombreux écrits sont confiés à ses enfants dans une précieuse valise. Des années plus tard, sa fille, Denise Epstein, en exhume le roman Suite française. Il existait cependant deux versions de la fameuse suite romanesque : une version brute, originelle, la toute première (Denoël, 2004), et puis une seconde remaniée, plus ramassée, plus aboutie, celle que l'auteure envisageait de publier.

09/2020

ActuaLitté

Littérature étrangère

Journal de l'amour 1932-1939

Ce Journal de l'amour ne fut pas simplement pour Anaïs Nin (1903-1977) le confident de ses aventures et le témoin de ses rencontres. Elle en fit aussi le complice des " mensonges héroïques " (l'expression est d'elle) destinés à ceux qu'une vérité sans fard eût blessés. C'est pourquoi sans doute il fallut attendre si longtemps la publication de la " version non expurgée ". La période couverte ici est celle des années 1932-1939, la plus riche et la plus intense de son existence. On y trouvera, en grand nombre, les portraits pris sur le vif des artistes et des écrivains célèbres qu'elle croisa, notamment dans ses années parisiennes, de James Joyce à Marcel Duchamp, de Brassaï à Antonin Artaud, d'André Breton à Jean Cocteau, mais on y découvrira également un modèle inégalé d'" autofiction " mêlant avec un art souverain aveux et fantasmes. C'est cette étonnante composition qui fait d'Anaïs Nin l'une des figures les plus singulières de la littérature américaine contemporaine. De toutes les femmes que j'ai connues au cours de ma vie, rares sont celles qui ont approché Anaïs en beauté et en grâce féminine. Elle était à la fois une charmeuse, une aristocrate... et une personne farouchement réservée. Mais elle était aussi un écrivain au génie indéniable. Et toutes ces raisons additionnées font qu'elle appartient désormais au monde entier... Henry Miller. Le présent volume, version intégrale " non expurgée " du Journal de l'amour pour les années 1932 à 1939, réunit les pages publiées sous les titres Inceste (1932-1934), Le Feu (1934-1937), Comme un arc-en-ciel (1937-1939).

11/2003

ActuaLitté

Monographies

Portraits du coeur. Du symbole à l'intime

C'est parce que l'humanité est dirigée par les sentiments que le symbole du coeur revêt une telle importance. De tout temps il a été considéré comme l'organe indispensable à la vie car unique, animé de mouvements automatiques et non pas soumis à la volonté, lié avec le sang qu'il diffuse dans l'organisme et de situation anatomique centrale dans le thorax. Dans de très nombreuses civilisations le coeur a donc inspiré les artistes et les créateurs : les peintres à travers les différentes périodes de l'histoire de l'art, les dessinateurs, les sculpteurs... mais aussi des joailliers et plus proches de nous des cinéastes, photographes, stylistes, publicitaires. Lieu par excellence de la rencontre entre la matière et l'esprit, le coeur est une source d'inspiration universelle et intemporelle. Ce livre présente un florilège d'oeuvres. Chaque oeuvre retenue, fruit de la création d'artistes reconnus, est enrichie d'un appareil critique présentant l'artiste, la contextualisation de sa création ainsi que d'une analyse très subjective de l'oeuvre, résultat du dialogue singulier entre l'artiste et le spectateur par l'oeuvre interposée. C'est l'ensemble de l'histoire de l'art qui est parcouru, depuis l'art médiéval jusqu'aux artistes de la période contemporaine (Schlosser, Tapiès, Fromanger), en passant par Léonard de Vinci, Botticelli, Matisse, Frida Kahlo, Niki de St Phalle, etc. Il s'agit essentiellement de toiles, mais aussi de dessins, de sculptures, d'enluminures, de tapisseries et même d'un bijou de Salvador Dali ou d'un collage de Prévert sur photographie de Brassaï... Environ 50 oeuvres sont ainsi présentées. .

03/2022

ActuaLitté

Romans de terroir

Terre de sueur et de larmes

Aux confins des départements du Cantal, de la Haute-Loire et de la Lozère : la Margeride ! Ce nom évoque un vaste pays, des hivers rigoureux, des difficultés de vie dignement acceptées par les anciens. Et la jeunesse ! Elle s'interroge, doute de son avenir ici, comme le font les deux cousins, Gustave et Martin. Au cours de vendanges en Basse-Auvergne, près de Saint-Germain-Lembron, les deux hommes découvrent une région vallonnée, une terre plus chaude, une vie moins rude. Gustave est attiré par Wanda, la brune, belle et tendre Polonaise, dont le père est mineur de fond à la Combelle, dans le bassin de Brassac. Martin se marie en Margeride, avec Agnès qui n'a jamais connu l'école. Résignés et sans le sou, les jeunes époux quittent le pays qu'ils aiment et s'installent à Madriat, village en bordure de la Couze d'Ardes. Quelques années plus tard, Wanda et Gustave se retrouvent, par hasard. La sensuelle Polonaise n'est plus tout à fait la même, souffre en silence, se confie avec courage, retenue et dignité. Mais que peut-elle encore attendre de la vie, de cet homme des bois qui aurait pu être le père de son enfant ?

05/2008

ActuaLitté

Littérature française

Journal d'un mâle poli. La suite, juillet 2017-avril 2019

Je suis un homme, je suis le Mâle Poli, j'ai débuté ce journal un matin d'avant le printemps 2016, je dévorais Henry Miller, je n'avais toujours pas passé mon permis, j'approchais dangereusement de la cinquantaine, je devenais poivre et sel à certains endroits, je ne connaissais aucune amie qui avait songé à balancer son porc. J'avais eu recours à ce journal car je ne voulais pas rompre avec le bonheur, de vivre, de lire, d'écrire. Je ne vapotais pas, mes amours oscillaient entre l'expression de la nervosité, la douleur enfouie et la sujétion aux corps enhardis. Puis, un soir où le quartier de Montparnasse brassait son ventre et son esprit, mon éditeur décida de publier le premier volume de ce journal. Je l'ai poursuivi avec la même ténacité, convoquant l'époque et sa folle démesure, son incivilité et son désarroi, je flirtais avec cet exercice prodigieux : livrer un homme quinquagénaire aux femmes de toutes les conditions et aux hommes de toutes les hypothèses. Je ne suis pas devenu un mâle adroit, ni un mâle luné, je suis resté ce Mâle Poli, car finalement écrire, c'est se livrer corps et âme à l'absence de temps.

06/2019

ActuaLitté

Histoire de France

Carnets de Guerre et correspondances 1914-1918

En octobre 1914, Lucien Murat, comptable aux mines de Brassac dans l'Allier, veut s'engager comme volontaire dans l'armée. Pas assez robuste il est refusé mais à force d'insistance, il est finalement accepté en septembre 1915. Il part trois mois faire ses classes à Roanne puis à Charlieu et enfin, le 8 janvier 1916 est incorporé dans le 98e régiment d'infanterie et rejoint les lignes à Ressons-sur-Matz. A partir de ce moment-là et chaque jour, il notera sur de petits carnets son quotidien, son vécu et celui de ses camarades, croquant avec habileté quelques instants de vie. Ce sont ces carnets qui sont présentés ici au lecteur. Une riche correspondance accompagne les quatre carnets de guerre : lettres, cartes postales que lui envoient ses camarades poilus de la classe 13. A partir de 1915, celles que Lucien envoie à sa famille ainsi que les poèmes à sa fiancée témoignent à la fois de son attachement filial, de sa sensibilité et de son engagement. Les dernières lignes de son journal sont datées du 12 avril 1917. Le matin du 13, il est grièvement blessé et porté disparu au combat de la Biette devant Saint-Quentin. Lucien Murat avait 21 ans.

12/2012

ActuaLitté

Littérature française

Les mauvais lieux de Paris. Suivi des Nouveaux mauvais lieux de Paris

De "mauvais lieux", jadis explorés par le roman réaliste ou la littérature populaire, Paris regorge en cette période charnière de la fin des années 1960 et du début des seventies, quand Ange Bastiani y pointe le bout de son nez. Epoque contradictoire s'il en est, amalgamant la fermeture des maisons doses et les libéralités de Mai 68, la contre-réaction conservatrice et le flower power. Finis les bastringues, les hôtels borgnes, les effeuilleuses, les ruffians et autres mères maquerelles chers à Carco, Cendrars ou Brassaï ? Que nenni. Crapules et respectables usagers des "mauvais lieux" s'adaptent, tout simplement. Si Marthe Richard est passée par là, d'autres s'ingénient à repasser par ici. Blousons noirs et call girls reprennent le flambeau des apaches et des tapineuses des Années folles. L'avènement de la révolution sexuelle fait de tout lieu un "mauvais lieu" : de la voie publique aux alcôves privées, chaque fantasme dispose de sa cage feutrée. Partant du principe selon lequel "le vice se cache, tandis que la vertu se vit au grand jour", c'est avec altruisme qu'Ange Bastiani se propose de guider les épicuriens en tous genres (avec Bambi, Coccinelle ou Moune Carton comme égéries) sur les traces de leurs chimères les plus insondables. A l'heure de l'Internet, ce récit dont le moindre des mérites est de remettre les pendules à l'heure de la morale – paraît aussi moite que rafraîchissant... Le présent volume, enrichi d'un généreux corpus iconographique, rassemble pour la première fois Mauvais et Nouveaux Mauvais Lieux de Paris, respectivement parus en 1969 et 1971. Des halles Baltard au "trou des Halles" donc, où l'ange noir Bastiani s'engouffre avec une jubilation canaille. Et ce, pour notre plus grand régal !

05/2017

ActuaLitté

Sculpteurs

Claude Mercier. Oeuvre graphique d'un sculpteur, Edition bilingue français-anglais

Un sculpteur qui marie la grâce et la puissance, encouragé dès ses débuts par des géants comme Henry Moore ou Giacometti et très proche du photographe Brassai. Présent dans les collections des grands musées (MoMa à New-York, le musée d'art Moderne à Paris), on découvre aujourd'hui ses dessins et peintures. Un livre qui complète son Catalogue raisonné. Claude Mercier (1924 - 2019), immense sculpteur, est admiré pour ses oeuvres de métal pleines d'élan ou au contraire concentrées, repliées sur leur propre mouvement. A partir de 1949 et jusqu'en 2016, il aura mené un travail inlassable et patient qui lui vaudra l'amitié de nombreux artistes et, dès ses débuts, les conseils et les encouragements de Henry Moore et Alberto Giacometti. On trouve ses oeuvres dans quelques-uns des plus grands musées et collections, Museum of Modern Art (MoMa) à New-York , Musée d'Art moderne de la Ville de Paris, Musée de Toronto, Canada, Fonds national d'art contemporain, Paris et de nombreux musées en région et collections privées. Mais une facette de son talent reste très peu connue et " invisible " : il s'agit de ses dessins, gravures et peintures. Pourtant ils sont indissociables de ses sculptures, les complètent, les éclairent, s'enrichissent mutuellement de leur voisinage. Ouvres à part entière, ce ne sont en aucun cas des esquisses ni des croquis, moins encore des " relevés " dessinés ou peints de ses sculptures mais la force de leur volume, l'impression de relief, le même mouvement qui les anime fait invinciblement songer à son oeuvre sculpté dont, par un chemin inverse, on saisit alors toute la " picturalité ", la précision et la légèreté, comme si l'acier, le laiton ou le cuivre avaient été dessinés d'un trait dans l'espace. La soixantaine d'oeuvres graphiques reproduites dans cet ouvrage constitue donc une révélation et un éblouissement, aussi bien pour les amateurs déjà familiers de la carrière de Claude Mercier que pour ceux qui le découvriront grâce à ce précieux volume.

03/2021

ActuaLitté

Photographie

Le primitivisme dans la photographie. L'impact des arts extra-européens sur la modernité photographique de 1918 à nos jours, Edition bilingue français-anglais

Les arts dits « premiers » ont eu, on le sait, un impact important sur la peinture et la sculpture du XXe siècle. Mais qu’en est-il pour la photographie ? Ce médium a joué un rôle essentiel dans la transformation de l’objet ethnographique en objet esthétique. De plus, nombre des plus grands artistes-photographes des XXe et XXIe siècles ont mis en scène des sculptures « primitives » dans leurs oeuvres : Alfred Stieglitz, Man Ray, mais aussi, dans d’autres styles, Hannah Höch, Brassaï et, plus près de nous, Orlan, Hughes Dubois et Nicolas Bruant. Ces apparitions sont-elles des phénomènes isolés ou bien font-elles partie d’une tendance de fond qui se serait développée dans l’univers photographique ? Quelles inspirations les photographes ont-ils puisées dans les arts extra-européens ? De quels sens les ont-ils investis, que leur ont-ils permis d’exprimer ? Et dans quelle mesure leurs images ont-elles changé notre regard sur les cultures non occidentales ? Valentine Plisnier a rassemblé une vaste iconographie, qui s’avère d’une très grande ampleur esthétique et historique : dès la fin de la Première Guerre mondiale et jusqu’à aujourd’hui, de l’Europe aux Amériques du Nord et du Sud en passant par l’Asie, les objets « primitifs » ont été utilisés dans des contextes différents et au sein de moments constitutifs de la modernité photographique, en particulier par les avant-gardes qui ont fait de la photographie un support de création. Aussi variées soient-elles, les démarches artistiques qui se les approprient se ramènent à trois grandes tendances, liées chacune à un traité photographique. Dans les photomontages, des images fragmentaires d’objets « primitifs » sont introduites pour créer une distanciation visant à remettre en question les valeurs de la culture occidentale et leur suprématie. Dans les photographies, la mise scène de la rencontre entre l’homme et l’objet cultuel figure une humanité qui s’interroge sur elle-même et se cherche de nouveaux repères. Enfin, à travers l’exploration d’autres techniques et traitements photographiques (grattage, photogrammes…), se distinguent des artistes qui restituent ou rivalisent avec la puissance visuelle des arts « primitifs ».

11/2012

ActuaLitté

Photographie

Louis Stettner. Ici ailleurs

Editions Xavier Barral juin 2016 Photographies : Louis Stettner Textes : Clément Chéroux et Louis Stettner En coédition avec le Centre Pompidou Exposition : Galerie de photographies - Centre Pompidou du 14 juin à fin septembre 2016 Louis Stettner, Ici Ailleurs La qualité atmosphérique Cette première monographie française du photographe américain présente plus de soixante années de travail, et fera l'objet d'une exposition durant l'été 2016 à la galerie de photographies du Centre Pompidou. L'ouvrage regroupe toutes les séries importantes de Stettner : de sa première photographie de son jardin prise à la chambre 20 x 25 en 1938, à sa dernière série dans les Alpilles (2014), travail graphique autour des arbres. Outre ses séries les plus connues, comme celle du métro de New York de 1946, le livre fait la part belle à sa période humaniste pendant laquelle Stettner, installé à Paris, fait le lien entre la French photography et la street photography américaine. A cette époque, il se lie d'amitié avec Brassaï et Boubat. De retour aux Etats-Unis en 1952, il photographie " the cool life " et témoigne des mouvements qui agitent l'Amérique à travers sa série " Protest ". Le livre présente aussi ses recherches plus personnelles comme la série Pepe et Tony, autour de pêcheurs, dans l'Espagne de 1956 ou l'Amérique des années 80. Louis Stettner a commencé la photographie dès son adolescence en 1938. Ce natif de Brooklyn (1922), s'installe à Paris à la fin des années 40 après avoir opéré dans le Pacifique pendant la seconde guerre mondiale. Stettner se lie d'amitié avec des figures de la photographie humaniste. Après avoir été diplômé de l'Institut des Hautes Etudes Cinématographiques, il s'établit comme photographe freelance. Il retourne vivre aux Etats-Unis, il remporte le concours de jeune photographe organisé par le magazine Life et est exposé au MoMa. Stettner entame alors un travail photographique entre Paris et New York qu'il mènera pendant plus de 60 ans et livrera un temoignage important sur l'évolution parallèle de ces deux villes. Il s'installe définitivement en France en 1990, où il vit toujours.

06/2016