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Administrer par l'écrit au Moyen Age (XIIe-XVe siècle)

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Sciences historiques

La cité de Liège au Moyen Age. Tome 2, Des origines au début du XIVe siècle

Il n était pas facile d'écrire l'histoire de la Cité de Liège. Cette grande ville n'a pas d'archives. Cinq catastrophes, marquées par les dates de 1212, de 1408, de 1467, de 1468 et de 1794, ont anéanti la plupart des documents qui auraient pu nous renseigner sur son passé. On se tromperait si l'on croyait trouver un dédommagement dans les sources narratives. Certes,l'historiographie du pays de Liège est, au moyen-âge, d'une richesse extraordinaire mais les chroniqueurs liégeois ne se sont guère intéressés qu'à l'histoire des princes-évêques n'ont parlé de la Cité qu'à l'occasion des conflits qui la mettaient aux prises avec le prince. Si la ville de Liège a perdu toutes ses archives, cela ne veut pas dire que toutes soient détruites. Les documents relatifs a sa vie intime, à sa comptabilité, aux séances de son Conseil communal, au fonctionnement de ses diverses institutions, sont peut-être irrémédiablement perdus, mais il n'en est pas de même grand nombre d'autres qui, à cause de leur caractère d'utilité quotidienne, ont été conservés ailleurs que dans le coffre de la Cité. Recueillir et classer tous ces documents épars était le premier travail qui s'imposait. Je ne m'y suis pas dérobé, et je crois avoir réuni à peu près tout ce qui existe... (extrait de la Préface, éd. orig. de 1909). Publiée en 3 tomes (1909-1910), la Cité de Liège au Moyen-Âge couvre la période allant des ori­gines connues au début du XIVe siècle (tome Ier), le XIVe siècle (Tome 2), le XVe siècle (Tome 3), jusqu'à la destruction de la ville par Charles-le-Téméraire. Godefroid Kurth (1847-1916) né à Arlon (Belgique), professeur d'histoire médiévale à l'Univer­sité de Liège et historien. On lui doit de nombreux ouvrages historiques, notamment un La lèpre en Occident avant les Croisades, Histoire poétique des Mérovingiens, Clovis, le fon­dateur, Notger de Liège et la civilisation au Xe siècle, Études franques, etc. Mais la Cité de Liège au Moyen-Âge reste son oeuvre majeure, un classique par excel­lence pour comprendre et apprécier le passé de la prestigieuse et orgueilleuse capitale de la Principauté de Liège.

05/2018

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Histoire internationale

L'Arménie du Levant (XIe-XIVe siècle). Coffret 2 volumes

L'année 1045 marqua la fin du dernier royaume en Grande Arménie, mais loin de disparaître l'Arménie se préparait à écrire les pages les plus brillantes de son histoire. Des principautés autonomes virent le jour sur la partie du territoire historique libérée du joug turc, pendant qu'un processus de renaissance étatique se développait en Cilicie, face à l'île de Chypre, aboutissant en 1198 à la fondation d'un " royaume d'Arménie hors d'Arménie ". Il y avait donc alors deux Arménie, liées face à l'irruption au Proche-Orient des Francs via les croisades au XIIe siècle puis des Mongols au XIIIe. Avec les Etats latins, dont ils adoptèrent plusieurs aspects administratifs, les Arméniens établirent des relations d'égal à égal où les liens matrimoniaux tenaient une place essentielle, tandis que face aux Mongols ils profitèrent de l'expérience des princes de Grande Arménie. Par une subtile diplomatie tous azimuts tenant compte des éléments grecs, turcs et arabes, les rois d'Arménie en Cilicie se retrouvèrent au milieu du mue siècle à la tête du plus puissant Etat chrétien en Orient, plaque tournante du commerce entre l'Europe et l'Orient. La floraison culturelle était spectaculaire, le royaume adaptant au moule arménien les apports francs tout en perpétuant ses traditions artistiques, pendant que la Grande Arménie se couvrait de superbes oeuvres d'architecture. Du XIIe au début du XIVe siècle, les Arméniens étaient donc au centre de la galaxie eurasiatique. La décadence s'amorça avec le déclin du pouvoir mongol, la pénétration latine dans l'Eglise arménienne et la montée en puissance des Mamelouks égyptiens, qui mirent fin en 1375 à cette " Arménie du Levant " dont le dernier roi, d'ascendance poitevine, mourut en exil à Paris. Au-delà des Arméniens et arménisants, cet ouvrage s'adresse à tous ceux qui s'intéressent aux croisades, aux Mongols, à l'Islam médiéval ou aux chrétiens d'Orient. Les publications récentes de sources inédites imposaient de revisiter tous les aspects de cette période fascinante et complexe. Les 84 tableaux généalogiques et les 74 cartes facilitent la lecture, et les 228 illustrations en couleurs reflètent le caractère cosmopolite de ce monde arménien médiéval.

11/2012

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Histoire de France

Royauté et idéologie au Moyen Age. Bas-Empire, monde franc, France (IVe-XIIe siècle), 2e édition

La longue période de l'histoire médiévale qui s'étend du IVe au XIIe siècle est dominée par une certaine vision du monde : celle d'une humanité pécheresse en marche vers Dieu, dont le séjour terrestre n'est qu'une étape douloureuse dans l'attente de son Salut. Or, très tôt, les clercs ont développé l'idée que le pouvoir terrestre avait un rôle à jouer au regard de cette destinée spirituelle de l'humanité et qu'une étroite collaboration s'imposait entre puissance royale et puissance sacerdotale. Mais sur quelles bases établir cette collaboration et quelle place y assigner au prince ? Ce dernier serait-il perçu comme le médiateur entre Dieu et les hommes, nécessairement placé dans une position de "suréminente" et donc d'irresponsabilité devant ses sujets ? Ou bien le gouvernant ne serait-il qu'un homme parmi d'autres, soumis comme eux à la médiation des prêtres ? Comment, enfin, définir le bon roi et quelles devraient être les formes de son action ? Ces questions ont fait l'objet, dès la fin de l'Antiquité, de grands débats que l'on suit ici, au sein du monde franc et en France, jusqu'au 'seuil du XIIIe siècle. À travers les cas très concrets des souverains romano-barbares, puis des Carolingiens, au pouvoir hégémonique de plus en plus critiqué, cet ouvrage permet de comprendre comment s'est constituée, autour de la royauté, l'idéologie qui l'a portée, inspirée et contestée.

05/2012

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Ouvrages généraux

LA SORCELLERIE AU XVe ET AU XVIe SIÈCLE PARTICULIÈREMENT EN ALSACE

Depuis toujours, la sorcellerie exerce sur les hommes fascination et effroi. Le sorcier est défini comme un être "lié au Diable corps et âme" , qui en tire des pouvoirs lui permettant de répandre le mal autour de lui. Du XVe au XVIIe siècle, toute l'Europe occidentale a été confrontée à une "épidémie de sorcellerie" que les historiens modernes tentent d'expliquer. En Alsace, comme sur toutes les autres terres du Saint-Empire romain germanique, le phénomène a pris des proportions considérables : on estime que plus de 5 000 sorcières et sorciers --les femmes représentant 80% du total--, ont péri dans les régions de l'Est, le plus souvent sur le bûcher, dont 1 600 en Alsace. Le grand historien strasbourgeois Rodolphe Reuss (1841--1924) décrit et analyse la question de la sorcellerie en Alsace aux XVe et XVIe siècles d'une manière très rigoureuse, en s'appuyant sur les sources écrites disponibles. Il fournit avec cet ouvrage une contribution importante à la compréhension de cette époque sombre de l'histoire de l'Alsace, où crédulité et préjugés prévalaient sur la raison.

02/2023

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Beaux arts

Catalogue d'estampes des XVIe, XVIIe et XIXe siècles

Catalogue d'estampes des XVIe, XVIIe et XIXe siècles / [expert] Loys Delteil Date de l'édition originale : 1910 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

01/2021

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Esotérisme

La pensée maçonnique du XIVe au XXe siècle

La franc-maçonnerie, apparue en Grande-Bretagne au XIVe siècle, naquit de l'abandon des chantiers des cathédrales gothiques et de la transformation des anciennes loges opératives de bâtisseurs en loges spéculatives. Enrichie d'emprunts aux légendes compagnonniques françaises, et de contacts avec des adeptes du mouvement Rose-Croix, la maçonnerie devint, dès le début du XVIIe siècle en Ecosse, une initiation symbolique traditionnelle qui se révéla au fil du temps comme le produit d'une nécessaire résurgence de l'ésotérisme biblique refoulé par les Eglises. C'est seulement à la fin du XVIIe siècle et au début du XVIIIe que la franc-maçonnerie, abandonnant dans ses rituels tout élément religieux, optera définitivement pour le point de vue non confessionnel et par conséquent universel de la religion naturelle, laquelle n'est pas une doctrine mais une orthopraxis transcendant à la fois les clivages idéologiques et les replis identitaires. Les origines architecturales de la franc maçonnerie ont conduit les francs-maçons à explorer divers thèmes liés au métier de bâtisseur : les origines salomoniennes de Part gothique, les arts libéraux, le symbolisme des monuments sacrés, l'assassinat du maître d'œuvre, la construction du temple de l'humanité future. Tâche exégétique qui devait finir par ouvrir toutes grandes aux francs-maçons les portes de l'ésotérisme traditionnel et de la philosophie de la religion.

11/1998

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Droit

L'adoption dans le droit savant du XIIe au XVIe siècle

Aux yeux des juristes romains, l'adoption était avant tout un mode d'acquisition de la puissance paternelle : un moyen parmi d'autres mis entre les mains du tout-puissant paterfamilias pour régler le sort de son patrimoine ou des cultes familiaux. De l'antique modèle, la législation française contemporaine garde toujours trace à travers une adoption simple utilisée surtout, il y a peu encore, pour assurer la transmission d'un nom et d'un patrimoine. A côté de l'épave, récupérée depuis à d'autres fins, c'est cependant imposée une institution nouvelle, l'adoption plénière, dont les finalités font aujourd'hui ébranlées à leur tour par divers moyens de procréation assistée tendant à redonner une certaine primauté aux liens du sang. A plus d'un titre, le discours des juristes médiévaux relatif à l'adoption éclaire ces mouvements de balancier du droit contemporain. S'appuyant sur l'héritage romain, mais tributaires aussi d'autres traditions -germanique et chrétienne -, les romanistes et les canonistes ne sont en effet attachés à reconstruire entièrement le droit de l'adoption en prenant pour modèle la procréation dans le mariage. Procédant d'un droit considéré comme divin, cette dernière incarnait en effet à leurs yeux une " nature " qu'était censée limiter l'adoption. Les contraintes posées à l'exercice de ce qu'ils considéraient comme une fiction juridique paralysaient partiellement l'utilisation des anciennes règles romaines mais ouvraient aussi la voie à l'élaboration de l'institution qui a finit aujourd'hui par s'imposer : une adoption dont le but premier n'est pas l'intérêt de l'adoptant mais celui de l'adopté.

07/1998

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Beaux arts

Ces monuments qui racontent Bruxelles. du Moyen Age au XXIe siècle

Un livre tout simple pour reconnaître et découvrir l'histoire des monuments de Bruxelles. Les petits Bruxellois y retrouveront leur paysage quotidien, et les autres garderont en mémoire de beaux souvenirs de voyage. Des dessins précis et colorés, un texte court et vivant dans un format pratique font de cet album une référence pour tous les enfants. De la première enceinte de Bruxelles au Berlaymont, siège de la Commission européenne, en passant par l'hôtel Ravenstein, les Galeries royales Saint-Hubert, le musée Horta, le Jardin botanique, le Manneken-Pis ou le domaine de Laeken... un tour de Bruxelles (et de ses environs) en couleurs !

05/2012

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Sciences historiques

Archéologie de la pensée sexiste. Du Moyen Age au XXIe siècle

Bien des oeuvres révèlent, dans divers domaines de la pensée, le mépris adressé à la femme et inspiré de manuscrits qui remontent à l'Antiquité : "une eau profonde" (Livres de sagesse des pharaons) ; "facile à prendre" (Rig Veda) ; "un anneau d'or au nez d'un pourceau" (Proverbes) ; "un coeur de chienne" (Hésiode) ; "mystérieuse obscurité" (Lao Tseu) ; "ce qui sert de réceptacle" (Aristote) ; "une débauche contre nature" (Sénèque) ; "les portes de l'enfer" (Tertullien). Ces propos sexistes, loin d'être exclusifs à cette période lointaine, prolifèrent au cours des siècles subséquents : un "sac de fiente" (Odon de Cluny) ; un "être imparfait" (Thomas d'Aquin) ; "l'os surnuméraire de l'homme" (Bossuet) ; "un animal domestique" (Kant) ; "cette forme rabougrie de l'être humain" (Strindberg) ; "abondance de bacilles en forme de yoni" (Montherlant). Du Moyen Age à aujourd'hui, des femmes ont voulu dénoncer ces injustices dans des documents d'autant plus remarquables qu'elles ont été relativement peu nombreuses à prendre la plume, depuis Hildegarde de Bingen et Christine de Pisan à Annie Ernaux et Julia Kristeva. Quelle sera la relève au XXIe siècle ? Quelques noms éloquents éclairent déjà l'horizon, par exemple la jeune Pakistanaise Malala Yousafzai, couronnée de nombreux prix dont le Simone de Beauvoir et le Nobel de la paix, après avoir été victime d'une tentative d'assassinat pour avoir revendiqué le droit des filles à l'éducation. Il est vrai, par ailleurs, que le sexe dit faible a été défendu par bien des hommes, notamment Poullain de La Barre, Condorcet et Mill, tandis que d'autres, comme Schopenhauer, l'ont rabaissé. Archéologie de la pensée sexiste propose une relecture de nombreux manuscrits et montre que les préjudices subis aujourd'hui par les femmes plongent leurs racines dans un passé lointain et se manifestent sous diverses formes : tutelle juridique, maltraitante, enlèvement, prostitution, esclavage sexuel, viols collectifs, avortement forcé ou interdit, polygamie, mariage négocié, sous-représentation politique, port imposé du voile dans l'espace public, lapidation pour adultère, meurtre...

05/2017

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Beaux arts

L'art et la société. Moyen Age-XXe siècle

" Je suis persuadé que l'art est l'expression d'une organisation sociale, de la société dans son ensemble, de ses croyances, de l'image qu'elle se fait d'elle-même et du monde ", écrit Georges Duby. L'art et la société en fait la magistrale démonstration, en réunissant les textes majeurs de l'historien du Moyen Âge et ceux de l'amateur d'art du XXe siècle qu'il fut. Partout il déchiffre en profondeur le système esthétique dans lequel naît l'œuvre d'art.

10/2002

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Histoire de France

Croisades et Orient Latin (XIe-XIVe siècle). 2e édition

A partir du XIe siècle, l'idée de croisade s'insère au coeur de la société chrétienne et constitue tout au long du Moyen Age le moteur de l'expansion de l'Occident dans le monde méditerranéen. Plus que jamais, il est nécessaire de comprendre les raisons et les conséquences, de part et d'autre de la Méditerranée, d'un épisode historique sans précédent qui a duré quatre siècles. Cette synthèse interroge les origines et la nature de ce phénomène, entre " pèlerinages en armes " et migrations de populations, et en montre la complexité à travers les diverses grilles de lecture qui ont été appliquées au sujet : économiques, démographiques, religieuses, politiques. Elle montre comment, loin d'apporter les résultats escomptés ni permis les rencontres entre les cultures, ces campagnes ont d'abord servi la chrétienté à prendre conscience d'elle-même. Présentant le film des huit croisades, l'ouvrage met en lumière la tradition du pèlerinage vers Jérusalem et le développement de l'idée de guerre sainte dans la pensée pontificale. Il montre également que chez les hommes de la Croisade, la quête de Jérusalem ne peut être séparée de la gloire et de la fortune qui se réalisent dans la création d'Etats latins en Orient, prémices de la colonisation moderne. Une cinquantaine de cartes et documents iconographiques facilitent la lecture de ce volume qui propose par ailleurs et double index et une riche bibliographie.

02/2017

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Sculpture

La sculpture allemande du XIe au XIIIe siècle

Publié en 1924, La sculpture allemande du XIe au XIIIe siècle d'Erwin Panofsky appartient à un genre qui connaît alors un grand succès : abondamment illustré de grandes planches, l'ouvrage est destiné à un public cultivé, certes, mais pas nécessairement savant. Le texte doit éclairer le lecteur et décrire avec suffisamment de précision les oeuvres reproduites afin de leur assigner une localisation dans le temps et l'espace. Débordant quelque peu ce cahier des charges éditorial, Panofsky se livre ici à une analyse formelle très fine, qui n'accorde pas une place centrale aux questions iconographiques et iconologiques soulevées par les oeuvres, contrairement à ce qu'il fera dans la seconde partie de sa carrière, après son exil aux Etats-Unis (1933). La sculpture allemande dont nous présentons ici la première traduction française révèle donc le Panofsky d'avant Panofsky. Une présentation de Christian Freigang met l'oeuvre en perspective et la replace dans le contexte historique, intellectuel et philosophique où a évolué Panofsky durant la première partie de sa carrière.

04/2022

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Histoire du judaïsme

Les juifs et le judaïsme à Troyes du XIe au XIVe siècle

Dans ce monde très chrétien, où vivent les juifs et comment vivent-ils leur foi à Troyes au Moyen Age ? Y a-t-il des échanges entre chrétiens et juifs du temps de l'illustre rabbin Rachi ? Quel est le rôle des comtes de Champagne et du roi de France sur la vie des juifs champenois ? A une période où les comtes gouvernent depuis leur palais princier, permettant l'essor d'un genre littéraire et des célèbres foires de Champagne, cet ouvrage restitue l'histoire d'un vécu individuel mais également collectif. Troyes offre des singularités politiques pour les juifs, expliquant en partie leur rayonnement spirituel communautaire.

12/2021

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Sociologie

La culture spectacle. Europe, Moyen Age - XXe siècle

Instrumentalisés plus ou moins ouvertement par un pouvoir politique devenu commanditaire, la culture et l'art entrent dans une démarche utilitariste et produisent alors des effets pervers. Le spectaculaire, qui correspond à une utilisation politique de l'art envisagée dans une logique de domination et de rationalisation adaptée à un environnement historique, mystifie souvent le récepteur. Cette logique est présente à toutes les époques, même si le contexte historique qui s'étend de la Révolution à la fin de la Seconde Guerre mondiale autorise des mises en perspective plus nettes. Dans ce contexte, l'opéra, qui réunit les arts dans une expression synthétique, a été, en sa qualité d'art de l'extraordinaire, rapidement investi d'une fonction de propagateur d'idées. De la tragédie lyrique au drame wagnérien, finalité politique et stratégie spectaculaire sont généralement pensées conjointement, soulignant les enjeux idéologiques de l'oeuvre. Si, ainsi que le souligne Guy Debord, le spectacle déversé par les médias est la principale caractéristique de la société contemporaine, cet essai nous montre que cette situation s'appuie sur des pratiques très anciennes.

11/2015

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Histoire de France

Les communautés menacées au haut Moyen Age (VIe-XIe siécles). Edition français-anglais-allemand

Ce volume découle d'une double interrogation : sur la manière dont on peut appréhender les communautés du haut Moyen Age, qu'elles soient religieuses ou politiques, rurales ou urbaines, textuelles ou émotionnelles, et sur le rôle que jouent les menaces de tous ordres (politique, économique, environnemental) dans la constitution, le fonctionnement et l'évolution de ces communautés. Car la menace structure l'action collective : elle est déstabilisante, mais aussi créatrice d'ordre. Elle impose de renégocier les rapports entre intérieur et extérieur, entre normalité et anormalité, entre individu et groupe. Ce sont ces rapports de création et de destruction entre menace, ordre et communauté qui forment le principal objet de ces études menées par des historiens et éclairées par l'apport des sciences sociales.

06/2021

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Histoire de la musique

La musicalité des images au Moyen Age. Instruments, voix et corps sonores dans les manuscrits enluminés (XIIIe-XIVe siècles)

Par les images, la musique est figurée de façon inventive et étonnante dans les manuscrits enluminés entre le XIIe et le XVe siècle, principalement en France et en Angleterre. C'est cette capacité d'invention des enlumineurs à rendre visible ce qui est invisible, à savoir les sons des instruments et les voix des chanteurs, qui retient l'attention. La démarche consiste à se fonder sur les cadres généraux de formation et de pensée des lettrés de l'époque : les arts libéraux et la théologie. A partir de cette culture savante commune, ce livre cherche comprendre les différents procédés visuels élaborés par les "concepteurs d'images" pour faire voir et entendre "la musique" sur le support matériel et culturel particulier du manuscrit. Dans la société médiévale, le verbe et l'image sont aux fondements théologiques et anthropologiques du corps et de pâme. Cette étude postule alors que les images du roi David, des jongleurs, des fous, des bêtes, des hybrides, participent d'une double représentation culturelle et morale : celle du statut social des "gens de savoir", initiés à la musica, concepteurs des livres et des images à l'usage des clercs, laies es/ou nobles cultivés ; celle du but ultime des savoirs des lettrés, et donc des livres enluminés : la conversion des moeurs par la discipline des corps en vue du salut des âmes.

05/2021

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Sciences historiques

Les Villes et le monde. Du Moyen Age au XXe siècle

Cet ouvrage entend interroger les interactions entre développement urbain et effets de mondialisation, deux phénomènes historiques saisis dans une longue durée englobant les époques moderne et contemporaine. Du XVe au XXe siècle, le phénomène majeur correspond à la colonisation en deux grandes vagues d'une grande partie du monde par les Européens, suivie de la décolonisation caractérisée par le décrochage chronologique entre les Amériques (fin du XVIIIe et début du XIXe siècle) et l'Asie et l'Afrique (seconde moitié du XXe siècle), le tout prolongé par les échanges humains, économiques et culturels post-coloniaux, principalement entre métropoles et ex-colonies, mais pas seulement. La réflexion collective s'est organisée autour de deux exigences majeures : la prise en compte de la diversité par l'effort de contextualisation des situations (différenciation des espaces et des moments historiques) et la priorité d'attention accordée à l'analyse des allers et retours entre villes européennes et villes du reste du monde. Cela implique une structuration autour de deux grands thèmes : la circulation différenciée des modèles européens au coeur d'un processus de rapprochement et l'intégration des villes dans un réseau d'échanges de toute nature, en retenant trois entrées prioritaires : échanges économiques, migrations humaines, circulation de modèles culturels incluant le politique, le technique et les modes de vie et de pensée.

01/2012

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Histoire internationale

Les îles britanniques au XVIe siècle. L'âge des grandes mutations ?

Depuis Shakespeare, la littérature et l'historiographie, sous l'influence de protestants fanatiques et d'idéologues whigs, ont construit l'image mythique d'un XVIe siècle glorieux et triomphant, dominé par Henri VIII et Élisabeth. Un siècle qui contraste avec la caricature de Marie Tudor et de Jacques Ier, l'une parce qu'elle était catholique, l'autre parce qu'il s'était heurté aux puritains et au Parlement. Ces mythes ne résistent pas aux recherches récentes menées par les historiens anglais et qui portent sur ce "grand siècle" des vues neuves, souvent dispersées et parfois contradictoires. Les grandes mutations attribuées à l'époque élisabéthaine sont pour la plupart postérieures d'un siècle. Si la réforme religieuse a vite rallié l'aristocratie, la masse de la population a difficilement suivi les changements de confession à chaque succession royale. En dépit des imprécations de Thomas More, les campagnes se sont peu modifiées et la grande période des clôtures a commencé plus tard. Le régime politique n'a guère évolué malgré le renouvellement de l'aristocratie. Enfin, bien que sa population ait presque doublé et que son économie ait cessé d'accumuler des retards par rapport au continent, l'Angleterre n'a, à la fin du XVIe siècle, ni la puissance de l'Espagne, ni celle de la France et de l'Empire, ni même la richesse des Provinces-Unies. Dans les îles britanniques où les continuités estompent les transformations, l'éclat du théâtre de Shakespeare ou les "fabuleuses maisons de campagne" bâties par Robert Smythson ne doivent pas faire illusion : le génie peut naître partout.

07/2007

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Histoire internationale

L'Empire islamique. VIIe-XIe siècles

L'histoire des cinq premiers siècles de l'Islam, de la mort du Prophète (632) à l'émergence des sultanats turcs (XIe siècle), en passant par les conquêtes arabes, la mise en place du califat, l'éclosion et la chute des dynasties abbasside, omeyyade ou almohade, tel est le propos de Gabriel Martinez-Gros. Mais pour sortir d'une histoire de l'Islam vue d'Occident, et sans tomber dans l'illusion d'une histoire mondiale qui aboutit inévitablement à la réaffirmation du triomphe de l'exception occidentale, l'auteur convoque les quelques rares voix qui nous parviennent encore du fond de l'histoire islamique. Ces voix, ce sont celles des historiens arabes médiévaux, dont Ibn Khaldun et Ibn al-Athir. Ainsi se dessine une toute autre perception tant de l'Islam que de l'Empire, où les dynasties se consolident dans la première génération de leur existence, atteignent leur floraison dans la deuxième, vieillissent et agonisent dans la dernière. C'est donc à une triple réflexion que nous invite l'auteur : d'abord sur l'histoire de l'Islam, ensuite sur la dynamique impériale, enfin sur l'écriture de l'histoire. Un chef-d'oeuvre.

09/2019

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Histoire internationale

Histoire du Maghreb médiéval. XIe-XVe siècle

Pour la première fois de l'histoire, le Maghreb fait l'expérience, au cours des XIe-XVe siècles, d'une union politique sous l'égide des populations locales : les Berbères. S'inspirant des dynasties arabes musulmanes qui les ont précédés, les Almohades étendent leur emprise de l'Atlantique à la Tripolitaine, du Sahara jusqu'au centre de la péninsule Ibérique. Cet épisode marque une étape fondamentale du processus d'arabisation et d'islamisation des sociétés du Maghreb ; on assiste alors à la diffusion du concept d'Etat, territorial et supra-tribal, préalable à l'évolution ultérieure. Pascal Buresi et Mehdi Ghouirgate présentent d'abord en dix "chapitres" le cadre événementiel et politique, puis ils insistent sur dix "points d'histoire" . Enfin, divers auteurs analysent une dizaine de documents iconographiques, emblématiques de cette période fascinante.

01/2021

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Sciences historiques

Les amours paysannes (XVIe-XIXe siècle)

Bergeries, pastourelles, violences rustiques des vilains... Des amours paysannes d'autrefois nous ne connaissions que l'image déformée qu'en ont laissée nobles et bourgeois. Peut-on aller plus loin ? Peut-on faire parler ce monde rural muet et sans mémoire ? Jean-Louis Flandrin présente ici un essai d'ethnographie historique. Le folklore a fixé gestes et clichés ; la loi de l'Eglise et de l'Etat a marqué des interdits ; les archives judiciaires évoquent les contraintes sociales et leur transgression ; les comptages des démographes restituent le temps long des comportements collectifs. Confrontés, recoupés, ces témoignages partiels restituent, des obsessions adolescentes aux liaisons tragiques, du mariage aux déviances, les codes amoureux d'une société traditionnelle.

04/1993

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Religion

Jésuites et protestantisme (XVIe-XXIe siècle)

Face à la naissance du protestantisme au xvie siècle, l'Eglise catholique a développé deux stratégies : la lutte contre la réforme ; la transformation du catholicisme. Une institution semble résumer ces deux politiques : la Compagnie de Jésus, qui mène des missions contre les protestants, participe à des controverses, créé des collèges pour former l'élite catholique... Mais placer " protestants " et " jésuites " dans un affrontement systématique est un des a priori de l'historiographie qui a été mis en place dès le xvie siècle. Mais, bien qu'elle ait été régulièrement reprise et développée, cette opposition est en grande partie fausse, et d'abord parce que l'objectif premier de la Compagnie de Jésus n'est pas la lutte contre le protestantisme, mais la rénovation de l'Eglise grâce à une nouvelle spiritualité, une spiritualité d'ailleurs en partie commune à Luther et aux réformateurs protestants, ce que les historiens et les théologiens redécouvrent depuis quelques dizaines d'années " protestants " et Cet ouvrage, issu des sixièmes journées d'études organisées en par le Conseil scientifique de la Collection jésuite des Fontaines avec le concours du Laboratoire de Recherche Historique Rhône-Alpes, entend dépasser ces a priori qui ne reposent que sur la volonté de simplifier les choses ou sur un cloisonnement des études, puisque l'historiographie a l'habitude d'envisager séparément les jésuites ou les protestants. Tout en accordant malgré tout une part importante aux diverses formes de concurrence et d'affrontement, les différents contributeurs montrent également les similitudes et les rapprochements sur un temps long, du xvie au xxie siècle, à travers des cas précis. " jésuites " dans un affrontement systématique est un des a priori de l'historiographie qui a été mis en place dès le xvie siècle. Mais, bien qu'elle ait été régulièrement reprise et développée, cette opposition est en grande partie fausse, et d'abord parce que l'objectif premier de la Compagnie de Jésus n'est pas la lutte contre le protestantisme, mais la rénovation de l'Eglise grâce à une nouvelle spiritualité, une spiritualité d'ailleurs en partie commune à Luther et aux réformateurs protestants, ce que les historiens et les théologiens redécouvrent depuis quelques dizaines d'années

01/2019

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Musique, danse

Vièles ou violes ? Variations philologiques et musicales autour des instruments à archet du Moyen Age, XIe-XVe siècle

Le présent ouvrage qui traite abondamment d'organologie médiévale et, de temps à autre, d'iconographie, n'est paradoxalement l'oeuvre, ni d'un musicologue ni d'un historien d'art, mais d'un philologue. La motivation et la finalité de ce livre sont donc doubles : d'une part, une étude linguistique, philologique et littéraire - les désignations d'instruments de musique révolus n'étant qu'un aspect particulier d'une problématique plus générale qui intéresse le linguiste en tant que telle ; mais aussi parallèlement, une étude organologique portant sur ces mêmes instruments : leur typologie, leur spécificité acoustique, leur technique de jeu, leur présence dans les textes (théoriques et littéraires), leur impact socio-culturel, leur hiérarchie dans les représentations iconographiques et surtout dans l'instrumentarium médiéval et sa pratique.

01/1992

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Religion

Femmes, Eglises et société. Du XVIe au XIXe siècle

Au long des siècles, des femmes ont eu place, rôle et fonction dans les Eglises catholique et protestante, et en conséquence sur leur société, sans être toujours reconnues "officiellement" mais en laissant des oeuvres vivantes. Nicole Vray leur rend hommage dans ce nouveau livre, en présentant de courtes biographies de personnalités féminines, qui ont marqué leur temps par leur foi et leurs convictions. Le choix de ces femmes obéit aux critères suivants : elles doivent d'une part avoir vécu dans, par et pour l'Eglise ; et d'autre part, avoir laissé des traces ou des oeuvres pérennes - faits sociaux, fondations, écoles, hôpitaux... Depuis le XVIe siècle jusqu'au XIXe siècle, nous sont donc proposés les portraits de grandes figures représentatives en France (Jeanne d'Albret, Jeanne de Chantal, Marie Durand, Bernadette Soubirous...), retraçant l'évolution de la place et de la fonction de la femme dans les actions sociales. Toutes, dans le respect de leur hiérarchie mais avec une même détermination, et sans crainte des risques encourus, auront tracé le chemin de leurs compagnes des siècles suivants.

03/2014

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Critique littéraire

L'ombre du souvenir. Littérature et réminiscence du Moyen Age au XXIe siècle

Joseph Joubert voyait en elle «l'ombre du souvenir». C'est dire combien la réminiscence est mystérieuse et difficile à saisir. La littérature n'a pourtant cessé de le tenter, bien avant Proust et encore après lui. C'est ce mouvement que l'on dessine ici, à travers l'histoire et à travers les genres, pour montrer qu'heureuse ou malheureuse, la réminiscence fait vibrer toutes les harmoniques de la sensibilité humaine, entre euphorie de la résurrection et mélancolie de la perte.

04/2012

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Ouvrages généraux et thématiqu

Vivre en montagne au Moyen Age. Les objets racontent l'histoire de l'argenteria de Brandis Huez-Alpe d'Huez - XIIe-XIVe siècles

Le site de Brandes (Huez-Alpe d'Huez) est un unicum en Europe. Pour exploiter un minerai argentifère au profit du dauphin, une agglomération - l'argenteria de Brandis - s'implante à plus de 1800 m d'altitude, directement sur les chantiers extractifs. La singularité de ce site tient à la complémentarité des éléments qui le composent : une fortification de type shell-keep, une église paroissiale entourée de son cimetière, les habitations dans lesquelles vivent les mineurs et leurs familles, les mines à ciel ouvert et souterraines, les ateliers de minéralurgie, les aménagements hydrauliques, les archives. Un habitat permanent à cette altitude pour cette période est le seul exemple connu à ce jour. Ce coron est une création artificielle probablement voulue par le dauphin et c'est avec le revenu des mines de Brandes qu'il fait construire, en 1236, son lieu de sépulture dynastique dans la collégiale Saint-André, au coeur de Grenoble. Résultant des recherches conduites depuis 1978, un important corpus mobilier de plus de 1000 objets de la vie quotidienne des hommes et des femmes de Brandes entre le XIIe et le XIVe siècle (cuir, céramique, verre, pierre, bois, os, textile, métal) a été photographié, dessiné, restauré et est présenté et analysé ici au sein d'un riche catalogue exhaustif. Ce corpus montre combien ce mobilier est riche, à la fois parla diversité des domaines représentés, mais aussi et surtout parce qu'il éclaire de façon inédite le niveau de vie et de pensée des mineurs d'argent au Moyen Age. Les artéfacts sont présentés dans leur contexte d'usage et de découverte. En publiant ici les résultats de leur travail, les nombreux spécialistes ayant participé à l'étude de ce site livrent une image parfois surprenante de cette population.

03/2024

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Pléiades

Ecrits spirituels du Moyen Age

Anselme de Cantorbéry : "Je tendais vers Dieu et je suis tombé sur moi-même ! ". En propageant par l'écrit différents exercices - lecture, méditation, prière, contemplation -, des clercs ont inventé la spiritualité comme un art de l'intériorité, une manière de reconnaître la présence d'une transcendance dans l'intimité humaine. A la fin du XIe siècle, la spiritualité est à l'origine d'un genre littéraire, la "méditation". Au XIIe, siècle de l'éveil de la conscience et de l'intériorisation, elle devient une technique spirituelle. Du XIIIe au XVe, c'est une tradition proposée au plus grand nombre ; les textes spirituels atteignent des laïcs, hommes et femmes. Inséparable de l'essor d'une civilisation du livre, le développement de la spiritualité fait du texte le moyen privilégié pour comprendre le monde extérieur et se déchiffrer soi-même. Depuis les méditations fondatrices d'Anselme (XIe siècle) jusqu'à la simplicité de l'Imitation du Christ (XVe siècle) en passant par l'incendie d'amour de Bonaventure (XIIIe siècle), sont ici réunis les écrits les plus diffusés au Moyen Age. Même s'ils ne relèvent pas de la mystique entendue comme une science de l'âme constituée en discours autonome (qui sera la mystique de l'âge moderne), ils peuvent être à bon droit qualifiés de mystiques. Quant à leurs auteurs, ils ont en partage la prose d'art latine et une sensibilité littéraire. Pour eux, écrire est en soi un exercice spirituel. Aussi leur prose se lit-elle souvent comme de la poésie. Qu'en faire aujourd'hui ? Entre une lecture dans la foi et celle du "développement personnel" (qui est une spiritualité sans Dieu), libre à chacun de mesurer la distance qui nous sépare de ces oeuvres, de reconnaître la proximité qu'elles entretiennent avec notre culture, et de se poser les questions qu'elles soulèvent et qui sont toujours les nôtres.

10/2019

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Littérature française

Études sur le moyen-âge. Apothicaires, médecins et chirurgiens montalbanais du XIVe siècle

Etudes sur le moyen-âge. Apothicaires, médecins et chirurgiens montalbanais du XIVe siècle, par Edouard Forestié Date de l'édition originale : 1887 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

07/2020

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Religion

Croire au Maghreb médiéval. La sainteté en question (XIVe-XVe siècle)

Parmi les figures de sainteté, le "fou" en Dieu reste un modèle anthropologique commun à plusieurs religions, au-delà même de la variété de ses postures et de ses expressions. Mais "fou" ou saint, partout où les majdhûbs, ces "ravis" en Dieu, se sont manifestés dans le monde musulman, leurs contemporains, partagés entre fascination et scepticisme, ont remis en cause leur parole et leur pratique — allant parfois jusqu'à les rejeter. Alors, vraie ou fausse sainteté? Partant d'une réflexion sur les rapports qu'entretiennent, dans le Maghreb des XIVe et XVe siècles, aussi bien les intellectuels que la foi populaire avec la sainteté, Nelly Amri interroge la croyance à l'oeuvre dans l'islam médiéval et les différentes modalités du faire croire, en posant un regard comparatif sur le christianisme.

02/2019

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Biographies

Les cartes à jouer du XIVe au XXe siècle

Les cartes à jouer du XIVe au XXe siècle / par Henry-René d'Allemagne,... Date de l'édition originale : 1906 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2023