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Histoire du cinéma

Une histoire du cinéma français. Tome 4, 1960-1969

Une histoire du cinéma français se présente comme une série d'ouvrages, classés par décennies successives (des années 30 à nos jours) pour offrir au lecteur un panorama complet du cinéma français. Pour chaque année sont mis en avant les films majeurs, un grand réalisateur, une actrice et un acteur, ainsi qu'un grand dossier thématique abordant pour le cinéma les questions essentielles de la période. A travers ces analyses, et la mise en perspective des oeuvres et des artistes dans un contexte historique, social, politique et même technique, ce livre se veut le récit pertinent – et à l'occasion, impertinent ! – de l'histoire, riche mais encore trop méconnue, de notre cinéma. Tome 4 : 1960-1969 Avec les années 60, le cinéma français entre pleinement dans la modernité. A bout de souffle de Jean-Luc Godard et la Nouvelle Vague dans son ensemble sont passés par là, ouvrant la voie vers des approches inédites et personnelles de concevoir le 7e art. Avec le cinéma "en-chanté" de Jacques Demy, la singularité, déjà, d'Alain Cavalier, celle de Georges Franju, et le travail d'expérimentation que poursuit Alain Resnais avec L'Année dernière à Marienbad et Muriel, la formule "cinéma d'auteur" prend plus que jamais tout son sens. Mais cela serait vite oublier, si ce n'est l'essentiel, tout un pan de notre cinéma. Fidèle à sa tradition, la France confirme dans la décennie 60 la vitalité d'un cinéma classique et populaire de qualité : Gérard Oury triomphe avec Le Corniaud et La Grande Vadrouille, Henri Verneuil fait dans le grand spectacle avec Week-end à Zuydcoote et Le Clan des Siciliens, Philippe de Broca immortalise Jean-Paul Belmondo en aventurier charmeur dans L'Homme de Rio. Et puis, il y a Le Trou, le dernier chef-d'oeuvre de Jacques Becker, le retour de Bunuel en France pour Le Journal d'une femme de chambre et Belle de jour, Jean-Pierre Melville à son meilleur... Toute la richesse des années 60 est bel et bien là, dans la coexistence de tous ces cinémas, du plus exigeant au plus populaire. Qui plus est, dans une période en pleine effervescence, coincée entre la fin de la guerre d'Algérie et la déflagration de Mai 68, le cinéma français, plus que jamais, va se faire le témoin de l'évolution des moeurs et des problématiques politiques de l'époque, quitte à prendre position et à s'engager.

06/2022

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Histoire du cinéma

Une histoire du cinéma français. Tome 4, 1960-1969, Edition de luxe

Une histoire du cinéma français se présente comme une série d'ouvrages, classés par décennies successives (des années 30 à nos jours) pour offrir au lecteur un panorama complet du cinéma français. Pour chaque année sont mis en avant les films majeurs, un grand réalisateur, une actrice et un acteur, ainsi qu'un grand dossier thématique abordant pour le cinéma les questions essentielles de la période. A travers ces analyses, et la mise en perspective des oeuvres et des artistes dans un contexte historique, social, politique et même technique, ce livre se veut le récit pertinent – et à l'occasion, impertinent ! – de l'histoire, riche mais encore trop méconnue, de notre cinéma. Tome 4 : 1960-1969 Avec les années 60, le cinéma français entre pleinement dans la modernité. A bout de souffle de Jean-Luc Godard et la Nouvelle Vague dans son ensemble sont passés par là, ouvrant la voie vers des approches inédites et personnelles de concevoir le 7e art. Avec le cinéma "en-chanté" de Jacques Demy, la singularité, déjà, d'Alain Cavalier, celle de Georges Franju, et le travail d'expérimentation que poursuit Alain Resnais avec L'Année dernière à Marienbad et Muriel, la formule "cinéma d'auteur" prend plus que jamais tout son sens. Mais cela serait vite oublier, si ce n'est l'essentiel, tout un pan de notre cinéma. Fidèle à sa tradition, la France confirme dans la décennie 60 la vitalité d'un cinéma classique et populaire de qualité : Gérard Oury triomphe avec Le Corniaud et La Grande Vadrouille, Henri Verneuil fait dans le grand spectacle avec Week-end à Zuydcoote et Le Clan des Siciliens, Philippe de Broca immortalise Jean-Paul Belmondo en aventurier charmeur dans L'Homme de Rio. Et puis, il y a Le Trou, le dernier chef-d'oeuvre de Jacques Becker, le retour de Bunuel en France pour Le Journal d'une femme de chambre et Belle de jour, Jean-Pierre Melville à son meilleur... Toute la richesse des années 60 est bel et bien là, dans la coexistence de tous ces cinémas, du plus exigeant au plus populaire. Qui plus est, dans une période en pleine effervescence, coincée entre la fin de la guerre d'Algérie et la déflagration de Mai 68, le cinéma français, plus que jamais, va se faire le témoin de l'évolution des moeurs et des problématiques politiques de l'époque, quitte à prendre position et à s'engager.

06/2022

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Histoire du cinéma

Une histoire du cinéma français. Tome 3, 1950-1959, Edition de luxe

Une histoire du cinéma français se présente comme une série d'ouvrages, classés par décennies successives (des années 30 à nos jours) pour offrir au lecteur un panorama complet du cinéma français. Pour chaque année sont mis en avant les films majeurs, un grand réalisateur, une actrice et un acteur ainsi qu'un grand dossier thématique abordant pour le cinéma les questions essentielles de la période. A travers ces analyses, et la mise en perspective des oeuvres et des artistes dans un contexte historique, social, politique et même technique, ce livre se veut le récit pertinent - et à l'occasion, impertinent ! - de l'histoire, riche mais encore trop méconnue, de notre cinéma. Tome 3 : 1950-1959 Le cinéma français des années 50 n'est pas toujours reconnu à sa juste valeur. Coincé entre un âge d'or qui s'est prolongé jusqu'à la fin des années 40 et l'avènement de la modernité des années 60, la décennie 50 a vite été taxée de conformisme ; une période de "Qualité française" - formule péjorative des Cahiers du cinéma - qui voit tout de même naître des oeuvres aussi importantes que La Beauté du diable (René Clair), Le Plaisir (Max Ophüls), Casque d'or (Jacques Becker) ou La Traversée de Paris (Claude Autant-Lara), on se contenterait de moins ! Surtout, avec la démocratisation de la couleur (French Cancan, magnifique hommage de Jean Renoir à son père), l'émergence d'un nouveau polar (Touchez pas au grisbi, Du rififi chez les hommes), l'avènement de nouvelles actrices plus en phase avec leur époque (Martine Carol, Jeanne Moreau, Anouk Aimée et bien sûr Brigitte Bardot), le cinéma français entame déjà sa mue. Et si en 1959 sortent les premiers films de la Nouvelle Vague (Le Beau Serge de Claude Chabrol et Les Quatre Cents Coups de François Truffaut), toute la décennie aura témoigné préalablement d'une aspiration à la modernité : de Louis Malle (Ascenseur pour l'échafaud, Les Amants) à Alain Resnais (Nuit et Brouillard, Hiroshima mon amour) en passant par Jean-Pierre Melville (Deux Hommes à Manhattan) et Henri-Georges Clouzot (Le Mystère Picasso). Une histoire du cinéma français vous invite ainsi à plonger dans les années 50, une décennie aussi riche que variée. 190 photos NB et couleur. Version luxe cartonnée.

11/2021

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Littérature étrangère

Le grand cercle

"Le Grand Cercle", paru à New York en 1933 aux éditions Charles Scribner's Sons, deuxième roman de Conrad Aiken (1889-1973), était jusqu'alors inédit en français. Poète majeur d'une oeuvre considérable, nouvelliste sublime, critique... , également éditeur d'Emilie Dickinson, homme dont la discrétion fut exemplaire, poursuivant la résonance de son temps sans y être esclave, et dont l'influence fut décisive sur des oeuvres telle celle, répétons-le, de Malcolm Lowry qui, de ses propres mots, reconnut en lui "un père spirituel" , Aiken est cependant resté dans l'ombre. Ce roman se compose de quatre grands chapitres évoquant des mouvements musicaux quasi indépendants les uns des autres, notamment le deuxième chapitre, lequel entièrement entre parenthèses, en flash-back, revient sur l'adolescence d'Andy, là où tout se serait joué en effet... Par ailleurs, ce second chapitre n'est pas sans rappeler de par son approche sensible de l'enfance et de l'adolescence sa nouvelle : "Etrange clair de lune". Andy devenu Andrew Cather le Borgne, héros ou plutôt anti-héros moderne, porteur d'une culture classique, est à l'image de l'écrivain lui-même. Les références y sont plus européennes qu'américaines ; Melville, Poe, aux côtés de Shakespeare, Michel-Ange et Dante, comptent parmi les présences d'un univers qui ne craint pas les outrances, les ruptures de temps et de ton. Ajoutons à ces présences, celle de Freud qui lut "Le Grand Cercle" et en fut séduit au point de vouloir rencontrer son auteur. Ecrit dans une période difficile dans la vie de son auteur se considérant, non sans humour, lui-même "posthume" , suite à une tentative de suicide, ce roman peut être considéré comme l'expérience d'une remontée vers un renouveau de la vie calquée sur la déconvenue banale d'un couple : une tromperie. Dans une lettre datée du 24 octobre 1932 à un ami, en fin de la rédaction du Grand cercle, "son fidèle vieux cauchemar" tel qu'il le qualifiait encore dans cette même lettre, Conrad Aiken notait : "On ne change jamais sans un Acte ? Mais les mots sont des actes, les idées sont des actes, les sentiments sont des actes, les attitudes sont des actes ? " Ces questions tangentes, sans réponses, qui se veulent aussi affirmatives, semblent en ce roman côtoyer l'impossible. Un grand cercle se dessine...

10/2017

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Cinéma

Michel Piccoli. Les choses de sa vie

Il a incarné à lui seul tout un pan du cinéma français des années 70-80, même s'il a continué de jouer jusqu'en 2015. Discrètement mais porté par l'assurance de son talent, il s'est imposé comme l'un des rares monuments authentiques du septième art. Les plus grands l'ont sollicité à leur côté : Bunuel, Clouzot, Hitchcock, Sautet, Melville, Chabrol, Resnais, Godard, Demy, Ferreri, Moretti, Costa-Gavras, Malle, De Broca, Lelouch, Boisset, Deville, Tavernier, Girod, Rouffio, Granier-Deferre, Doillon, Rivette, Ruiz, de Oliveira, Chahine, Miller, Lartieu, Carax, Angelopoulos... Une liste presque interminable que bien des comédiens peuvent lui envier. Car elle est unique. Cet incroyable parcours lui a permis d'accrocher à sa riche carrière des titres comme Le Mépris, César et Rosalie, La Grande Bouffe, Les Demoiselles de Rochefort, Vincent, François, Paul et les autres, Le Sucre, Le Charme discret de la bourgeoisie, Les Noces rouges, Le Trio infernal, Le Doulos... et pléthore d'autres. Non content d'accumuler les rôles puissants au cinéma, Michel Piccoli a brillé au théâtre. Son interprétation du Roi Lear est restée dans la mémoire de tous les spectateurs. Quatre César et deux Molière du meilleur acteur ne sauraient suffire à résumer sa riche carrière. Cet ouvrage dresse le bilan complet d'un qui a toujours suivi ses propres idées, refusant de se laisser porter par l'air du temps, repoussant les sirènes de la facilité. Car Michel Piccoli s'est aussi fait connaître par ses opinions politiques que l'on retrouve à la fois dans ses prises de position, dans ses actions au sein du syndicat des acteurs et dans le choix de nombre de ses films. S'il restera à jamais le héros romantique des Choses de la vie face à une Romy Schneider étincelante, son apport se révèle bien plus considérable et laissera une trace indélébile au coeur du monde des images animées. Mieux : une référence. Son ami Marcello Mastroianni dit de lui : "C'est un type extraordinaire... C'est un grand acteur. Qui plus est une vedette qui ne refuse jamais de tourner, même une petite scène, lorsqu'il juge que le film est de nature à servir le cinéma." Une biographie exhaustive qui permet de mieux apprécier le comédien et de mieux comprendre l'homme.

05/2020

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Beaux arts

Maisons. Architectures d'exception

La conception de maisons n'a cessé d'offrir aux architectes du monde entier l'opportunité d'expérimenter de nouvelles méthodes et de nouveaux matériaux. Cet ouvrage révèle l'incroyable diversité et la richesse de la création architecturale en matière d'habitat, présentant à la fois des icônes de l'architecture moderne et des innovations récentes en matière de technologie de construction, de matériaux ou d'utilisation de l'espace. Une plongée inédite dans le génie créatif de plusieurs centaines d'architectes, qu'ils soient contemporains ou modernes ; que leurs créations soient mondialement célèbres, ou qu'il s'agisse de travaux étonnants et inspirants signés par des talents émergents. Les 400 maisons de cette sélection sont rassemblées par paires pour créer des rapprochements et des parallèles. Chacune fait l'objet d'une description détaillée et d'une photographie représentative Un périple vers des lieux mondialement connus pour leurs remarquables édifices, comme l'Australie et le Japon, les Case Study Houses de Los Angeles, New Canaan dans le Connecticut, ou encore Fire Island à New York - Inclut les maisons d'architectes légendaires du xx e siècle comme Le Corbusier, Mies van der Rohe ou encore Marcel Breuer ainsi que d'architectes contemporains incontournables tels Tadao Ando, Grafton Architects ou Steven Holl - Des découvertes dans tous les styles : modernisme, postmodernisme, brutalisme, régionalisme, déconstructivisme et style international - Le livre de référence et d'inspiration pour tous les designers, architectes et tous ceux qui sont curieux de découvrir où ¿ et comment ¿ les gens vivent.

09/2019

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BD tout public

Quand je serai seul avec la mer...

Un jeune homme gorgé de vie vacille soudain. Attaqué par une sale maladie, il ne saura jamais de quel membre ou de quelle fonction vitale il sera privé demain. Au bord du désespoir, il s'accroche aux souvenirs de son Père et à ses rêves de tour du monde à la voile. Acculé, il s'achète un petit catamaran et largue les amarres pour tenter de vivre son rêve dans les les caraïbes avant qu'il ne soit trop tard. Il se met alors en orbite du monde, voguant d'île en île, tout en jonglant avec les crises. Au bout de lui-même, spectateur impuissant de sa descente aux enfers, il risque de perdre sa vie dans la grande houle de l'Atlantique et décide de capituler, mais cette île déserte, juste là, à portée de ses rêves, il voulait en vivre quelques jours pour les graver dans sa mémoire, in extremis Après, oui, il capitulerait. c'est alors qu'une rencontre, aussi inattendue qu'improbable, prend son destin en main et lui ouvre le chemin de la résurrection de son corps autant que de son âme. c'est avec une franchise troublante de sincérité que Dominique tuyaux a tiré de cette aventure, initiatique, un récit poignant et plein d'espoir. La BD de Quand je serai seul avec la mer, vingt-cinq ans après la publication de son premier roman autobiographique, sachant le chemin parcouru depuis par son auteur, donne une profondeur considérable à ce récit.

01/2021

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Histoire internationale

Que vaut la vie d'un homme ?

Il y a toujours quelque chose d'absent qui me tourmente, crie sans fin Camille Claudel et j'ignore si c'est elle, ou si c'est moi qui crie, peut-être crie-t-elle pour moi, ou crions-nous ensemble pour faire surgir de la disparition d'Ibni, de son absence même, pour extraire de son corps meurtri, de sa voix rompue, la création d'une parole commune. Et je me souviens qu'un jour, une autre femme, au creux d'une maison d'argile rouge, a porté en ses flancs un enfant, qu'elle a marché avec patience en retenant son cri, qu'elle a marché de long en large pour apprivoiser la houle de son ventre et que l'enfant aux cheveux de mousse brune, à la peau d'écorce fine, aux yeux brillants qui a ouvert les yeux sur le désert avait cette faculté, étrange, d'en percevoir le rayonnement secret. Et qu'il savait (et que cette connaissance a pu l'isoler...) mais il savait, comme un vrai petit prince du désert, que sous l'infini des sables qui usent la peau, sous l'aridité des pierres tranchantes aux talons des hommes, il y avait un puits... quelque part... et que c'est lui, en affrontant tous les périls, lui, qui irait remonter des entrailles de la terre, dans ses paumes nues, quelques gouttes d'eau claire. Et qu'il le savait, et qu'il en avait accepté l'augure, mais il ignorait encore, ce jour-là, s'il en aurait la force.

02/2014

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Littérature française

Et parlez-moi de la terre...

" Au nez des touristes, je ferai l'éloge de la pluie. Ils avaient tout prévu, y compris des bottes, des suroîts, des casquettes. Ils déambulaient dans les rues de Concarneau et se prenaient pour des loups de mer. Au début, ils buvaient les averses comme on boit du petit-lait. C'était charmant... Ils poussaient même jusqu'aux caps restés sauvages. Ce plaisir dura vingt-quatre heures. Et puis, les mines s'allongèrent : la Bretagne ne se décidait pas à se mettre d'accord avec le calendrier estival. Ils allèrent prendre crêpes et bolées de cidre dans des tavernes folkloriques. Ils se remirent aux journaux de Paris. Ils tâtèrent du transistor. Il pleuvait toujours. Il pleuvait déplus en plus. On leur volait leurs vacances. Et ils se mirent à haïr ce ciel têtu, ces vents du sud mauvais fantaisistes. Et ces souffles de noroît qui jetaient la houle dans les criques et sur les plages." Xavier Grall a toujours souhaité parler de sa terre. Il a toujours voulu, après son retour en Bretagne, la raconter à tous ceux qu'il avait laissés dans les brouillards troubles de la capitale. Aussi, que ce soit dans La Vie ou, comme ici, dans Le Monde, ses chroniques étaient attendues par ses lecteurs. Il y traitait de tout, de rien ou de bien peu de chose, mais toujours de sujets qui en appelaient à sa plume, à son talent, à sa sensibilité : la pluie, le nucléaire, la chasse, les étourneaux ou ses amis. Mais, toujours, il savait toucher nos âmes malmenées.

01/2013

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Littérature française

Juste avant l'espérance. 0

Antoine, e´crivain reconnu, rec¸oit une lettre de son pe`re, mort depuis de´ja` trois semaines. Il avait quatre-vingt-quinze ans. Qui donc, a` sa place, a pu poster cette lettre ? Et dans cette lettre que disait-il ? Il laissait le soin a` La Longe`re, la maison pre`s de Saint-Malo ou` il s'e´tait retire´ depuis la disparition de son e´pouse, de conter a` Antoine les secrets que sa me`re et lui ont emporte´s dans la tombe. Ainsi, Antoine de´couvre qu'il avait une soeur, ne´e en 1947, Antoinette, morte alors qu'elle avait trois ans ; une enfant pas tout a` fait comme les autres : trisomique, ou mongolienne comme on disait alors. Antoine avait e´te´ mis en route bien des anne´es plus tard. Outre cette re´ve´lation, le testament contient une disposition : en souvenir d'Antoinette, son pe`re l'engageait a` faire don de La Longe`re a` une association qui accompagne les personnes en situation de handicap mental. Il s'agit d'un engagement moral, non d'une obligation. A` lui de de´cider. Antoine va chercher a` comprendre ses parents, a` les de´couvrir, eux qui se sont toujours dissimule´s a` lui avec tant d'application : pourquoi ne lui ont-ils jamais rien dit d'Antoinette et de son mal ? de cette douleur qui les tenaillait ? Pourquoi, lui, est-il arrive´ au monde tant d'anne´es apre`s sa soeur ?

09/2022

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Sociologie

A travers les âges de la vie

Le précédent colloque sur " Le sens de la vie " nous apprenait que celle-ci est existence et déploiement. Ainsi chaque tranche d'âge se caractérise par la volonté de laisser un témoignage, ce qui fait que chaque étape est le promoteur de la suivante ; elle revêt un sens différent bien qu'elle s'inscrive dans une continuité d'existence. Chaque tranche de vie comporte ses propres objectifs, expectatives et angoisses, ce qui explique la métamorphose de l'être au cours de sa vie. Cependant les âges de la vie ne sont pas les mêmes à travers l'histoire et les civilisations ou même selon leur localisation géographique. Concevoir les âges de la vie de façon universelle est erroné même si dans l'ensemble des cultures existe la préoccupation de prendre soin de la vie humaine, de la naissance à la mort. Le cheminement n'est pas le même, chaque âge a sa spécificité, ce qui accentue les différences entre les sociétés et les individus et en l'individu lui-même. Ce jeu d'alternances, tantôt long ou court, étroit ou large, constitue un espace imprévisible d'une liberté relative mais d'espoirs insoupçonnables. Le présent ouvrage se propose d'étudier les âges de la vie sous leurs aspects les plus divers afin de mieux comprendre l'individu dans la société. Avec les contributions de : Yves Agid, Margaret S. Archer, Marianne Bastid-Bruguière, Edgardo D. ­Carosella, Pierre-André Chiappori, Pierre Corvol, Xavier Darcos, Chantal Delsol, Alain Duhamel, Yves Gaudemet, Olivier Houdé, Denis Knoepfler, Jean Morange.

09/2022

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Informatique

THE AWESOME POWER OF DIRECT 3D/DIRECTX. DirectX version 5.0, compact disk included

If you are programming real-time 3D applications for simulations, games, marketing, demonstrations or computer-animated videos using " Microsoft's Direct 3D Software Development Kit ", this book is for you. Unlike other books, " The awesome power of direct 3D/DirectX " shows you how to build a complete working 3D application, including 3D sound, joystick input, animation, textures, shadows, and even collision detection ! It shows you how to write a complete project using Retained Mode. It does not bury the code in "wrappers" that hide the nuances of the SDK. Nothing is hidden. What's inside ? : complete step-by-step tutorial for Direct 3D ; retained mode (windowed and full-screen) applications ; basics of DirectDraw ; how to integrate all DirectX components into a working program ; special techniques for shadows and 3D sound ; integration of direct input devices like joystick and mouse ; comprehensive library of high-quality, free, reusable 3D objects and textures cross-referenced DirectX retained mode command library ; all steps necessary to set up an immediate mode framework which you can then use to create a complete program. An independent developer of 3D graphics applications and games, Peter J. Kovach has been a vice president with a national developer of virtual reality and arcade systems and CEO of a corporation developing 3D system for advertising and product development. CD-ROM contains : more than 140 DirectX.x objects, some with animation (70 megs) ; 3ds originals of the .x objects (58 megs) ; 52 high-quality textures (4 megs) ; Microsoft's DirectX 6 SDK and samples (386 megs) ; all the code from the text.

12/1999

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Ethnologie

La corne de vache et le microscope. Le vin "nature", entre sciences, croyances et radicalités

Dans les années 1980, des vignerons en dissidence avec le modèle vitivinicole productiviste et l'utilisation de produits chimiques de synthèse ont transformé leurs pratiques pour devenir des vignerons "nature". Très implanté en France, ce réseau ne cesse depuis d'engendrer de nouveaux adeptes. Cette nouvelle paysannerie militante et hétérogène fonde son identité commune sur le respect des sols, du milieu, privilégiant les actions de prévention dans le but de tendre vers une autonomie du végétal et des vins. Chaque étape nécessite un investissement total de ces "vignerons-chercheurs" qui peuvent avoir recours à la bio-dynamie (compost fait à partir de bouse de vache introduite dans des cornes par exemple) et/ou à la microbiologie (observation des levures indigènes au microscope). Par-delà les frontières des savoirs renvoyés soit dans les catégories du sensible ou de l'ésotérisme, soit de l'intelligible ou de la raison, ils tissent des liens. Phénomène de société éphémère pour les uns, point de départ vers une redéfinition des façons de faire et de boire du vin pour les autres, les vins "nature" s'invitent dans les débats sur l'écologie et la santé publique. Entre attraction et répulsion, ils provoquent des réactions contrastées, rarement neutres ou pondérées. Partie dans les vignobles de France où se concentrent majoritairement ces vignerons (Anjou, Ardèche, Beaujolais, Jura, Minervois, etc.), Christelle Pineau a cherché à comprendre les motivations profondes de leurs choix radicaux et exigeants qui les conduisent à élaborer ces vins si singuliers et pluriels.

02/2019

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Critique littéraire

Victor Hugo. Tome 2, Pendant l'exil : 1851-1864

Le premier tome de cette biographie racontait la vie d'un grand écrivain français. Ce deuxième tome tente de suivre celle d'un génie. Entre Napoléon le Petit (1852), pamphlet contre Louis Bonaparte, et William Shakespeare (1864), le livre des livres, Victor Hugo publie coup sur coup Châtiments (1853), Les Contemplations (1856), La Légende des siècles (1859) et Les Misérables (1862). A ces dix-sept volumes (508 chapitres, 292 poèmes, 27 000 vers) s'ajoutent deux poèmes colossaux et inachevés, La Fin de Satan et Dieu, ainsi que quantité d'autres titres, et même un album de dessins. Ces œuvres publiées, commencées ou presque terminées sont plus nombreuses que celles écrites avant l'exil. Cette période sans équivalent dans l'histoire d'aucune autre littérature avait souvent été étudiée par fragments ; jamais encore elle n'avait été présentée dans son ensemble. Pourtant, une quête métaphysique ininterrompue et l'élaboration d'une philosophie complète méritaient bien de ne pas être réduites aux amours ancillaires et aux esprits frappeurs. Il fallait tout reprendre dans l'ordre ; proposer la reconstitution la plus fidèle possible ; la donner à lire, à voir, et à entendre. Partager l'exil de Victor Hugo ; entrer dans son " goum " composé de son épouse qui veille sur ses intérêts, de son fils Charles qui acclimate toutes les nouveautés (photographie, tables tournantes...), de François-Victor qui traduit Shakespeare, de sa fille Adèle, la musicienne, qui tient son journal et sombre dans une folle passion, d'Auguste Vacquerie, qui supporte mal la vie insulaire, de Juliette Drouet enfin, dont la présence et les lettres offrent un contrepoint spirituel et salutaire. A Bruxelles et à Jersey, le cercle international des proscrits politiques occupe Victor Hugo au premier chef, tout comme la figure des Etats-Unis d'Europe et de la République universelle appelés à succéder au Second Empire. A Guernesey, il ajoute à ses activités l'aménagement de sa première maison, Hauteville House. Malgré l'exil, il entretient des liens riches et complexes avec la France, l'Europe et l'Amérique. De nouvelles figures élargissent le cercle de ses relations (Flaubert, Baudelaire), d'autres font leur entrée dans son panthéon : Michelet, George Sand, John Brown, Garibaldi, et aussi Eschyle, Job, saint Paul, Dante, Shakespeare... " Collez votre oreille à ces colosses, vous les entendrez palpiter. "

11/2008

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Histoire des religions

La spiritualité. Une très brève introduction

Une introduction complète sur la spiritualité Au sens large, la " spiritualité " est une aspiration, qu'elle soit religieuse ou profane, à trouver un sens à la vie humaine et un moyen de diriger sa vie. Il est évident que la fascination pour la spiritualité est une caractéristique de notre époque. Elle va de pair avec un déclin croissant de l'intérêt pour les religions traditionnelles en Occident. Pendant le dernier quart du XXe siècle, le concept de spiritualité s'est éloigné bien au-delà de ses origines chrétiennes, en vérité au-delà de la religion elle-même. Il y a de nos jours une vaste quête d'expériences et de pratiques spirituelles s'exprimant de diverses façons. Comment définir la spiritualité ? Quels sont les différents types de spiritualité dans l'histoire ? Qu'est-ce qui distingue spiritualité et religion ? Qu'est-ce qu'une expérience spirituelle ? Comment vivre une vie spirituelle ? Quel lien la spiritualité a-t-elle avec la société ? Quel est l'avenir de la spiritualité ? Dans cette introduction courte mais très complète, rédigée par l'un des plus éminents chercheurs et écrivains en matière de spiritualité, Philip Sheldrake explore les fondements historiques de la spiritualité et examine comment elle a acquis l'importance qu'elle revêt aujourd'hui. Ce livre a été écrit dans le but d'éclairer les lecteurs qui veulent mieux comprendre ce que veut dire " la spiritualité " de nos jours aussi bien que ce qu'elle a voulu dire dans les époques antérieures. Ainsi, les lecteurs pourront davantage se repérer dans les pratiques spirituelles qui visent l'épanouissement humain et comprendre ce que veut dire mener une " vie spirituelle ". Le professeur Philip Sheldrake est actuellement Senior Research Fellow à la Fédération théologique de Cambridge (Westcott House), professeur honoraire de l'Université du Pays de Galles et professeur invité régulier aux Etats-Unis. Il est également membre du Forum Guerrand-Hermès pour l'étude interreligieuse de la spiritualité. Philip Sheldrake a cofondé et dirigé (1984-94) l'institut de spiritualité au Heythrop College de l'université de Londres. Il fait partie du comité de rédaction de trois revues universitaires internationales. Au cours des vingt-cinq dernières années, il a été une figure de proue dans le domaine de la spiritualité en tant que domaine d'étude interdisciplinaire.

02/2023

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Philosophie

Autoportrait dans l'atelier

Giorgio Agamben est l'auteur d'une oeuvre de philosophie politique majeure, internationalement commentée. Depuis quelques années l'art semble prendre une place prépondérante dans sa réflexion : il publie en 2017 un livre consacré à la figure de Polichinelle dans les derniers travaux de Giandomenico Tiepolo (Polichinelle ou Divertissement pour les jeunes gens en quatre scènes), Autoritratto nello studio en 2017 et Studiolo (non encore traduit) en 2019. Nous publions la traduction d'Autoritratto nello studio. Voici ce qu'on pourrait lire sur la quatrième de couverture de l'ouvrage : "Le titre, Autoportrait dans l'atelier - un thème iconographique familier à l'histoire de la peinture - doit être entendu ici à la lettre : ce livre est un autoportrait, mais seulement dans la mesure où, à la fin, le lecteur pourra en déchiffrer les traits à travers le patient examen des images, des photographies, des objets, des tableaux présents dans les ateliers où l'auteur a travaillé et travaille encore. Le pari d'Agamben est, dès lors, celui de réussir à parler de soi seulement et exclusivement en parlant des autres : les poètes, les philosophes, les peintres, les musiciens, les amis, les passions - en somme les rencontres et les confrontations qui ont décidé de sa formation et ont nourri et nourrissent encore en diverses manières et proportions sa propre écriture, de Heidegger à Elsa Morante, de Melville à Walter Benjamin, de Caproni à Giovanni Urbani. Les images font donc partie intégrante de ce livre - comme dans ces rébus où des figures variées en produisent une autre, plus grande par leur juxtaposition -, elles composent avec le texte l'un des autoportraits les plus insolites qu'un auteur ait jamais laissés : non pas une autobiographie mais une autohétérographie des plus fidèles, et intemporelle". Autoritratto nello studio /Autoportrait dans l'atelier : le mot studio, en italien, signifie également bureau, tandis que l' "atelier" , en français, évoque l'art, l'artisanat, les métiers. Autoportrait dans l'atelier est un livre de philosophe sans être un livre de philosophie. Un autoportrait plus qu'une autobiographie au sens où il s'agirait d'une tentative, comme c'est parfois le cas dans l'art, de conserver au visage (ou à la figure) sa part d'énigme. Le fil indéterminé de l'ouvrage retisse en effet les liens intimes du philosophe Agamben avec les personnages et les oeuvres rencontrées, en partant de l'atelier, c'est à dire des livres, des photographies, des manuscrits, des gravures et des objets qui s'y trouvent comme autant de points de départ d'une récapitulation de sa pensée et de sa vie.

11/2020

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Critique littéraire

Correspondance 1938-1958

Quelle place la tauromachie a-t-elle réellement occupée dans la vie de Michel Leiris ? Fut-elle uniquement, pour l'autobiographe, une métaphore de l'écriture ? L'arène devint-elle le lieu où se conjuguèrent ses intérêts pour l'ethnographie, la poésie, le mythe, l'éthique et le langage ? A ces questions, les 186 lettres de sa correspondance croisée avec celui qui fut son mentor dans la "planète des taureaux", André Castel — oenologue nîmois que ses contemporains appelaient "Don Misterio" — apportent une réponse circonstanciée et inédite... Les deux hommes font connaissance en 1938 alors que Leiris, encore jeune ethnographe, s'apprête à publier une série de poèmes tauromachiques, Abanico para los toron. Depuis 1926, année de son mariage, Leiris assiste en effet à des corridas (il en verra près d'une quarantaine jusqu'en 1965), mais ce n'est qu'en 1935 qu'il éprouve une véritable "révélation", lors d'une faena de Rafaellilo Ponce : "[...] je n'ai jamais trouvé, dans aucune oeuvre artistique et littéraire, l'équivalent de ce que j'ai ressenti à Valence en voyant toréer Rafaelillo, très peu de temps avant qu'il reçoive l'alternative", écrit-il à Castel. Révélation confirmée par la première corrida à laquelle ils se rendent ensemble, à l'automne 1938 : encore sous le coup de l'émotion, Leiris en rédige le compte rendu pour La NRF : "Rafaelillo le 9 octobre à Nîmes"... Après la guerre, André Castel veille à introduire Michel Leiris lequel court les arènes pour voir toréer Fermin Rivera ou Luis Miguel Dominguin — dans le "mundillo" : il lui fait découvrir les " terres à taureaux" de Camargue, l'emmène chez des manadiers, l'invite à des "tientas", lui fait rencontrer des toreros et des aficionados. Et par lettres, ils rivalisent d'érudition tauromachique en évoquant les écrits de Garcia Lorca, Bergamin, Hemingway, Montherlant, Stendhal, Melville ou Alarcon... En Castel, Leiris trouva non seulement un spécialiste avec lequel partager une précieuse conversation sur "l'art tauromachique", mais également un "ordonnateur de plaisirs" qui sut accueillir généreusement ses invités : dès le lendemain de la guerre, se sont ainsi retrouvés, dans la cour de son "labo" au coeur de Nîmes, des toreros célèbres et des chanteurs de flamenco, ainsi que Pablo Picasso (compagnon d'aficit6n avec lequel Leiris vit sa première et sa dernière corrida), Georges Bataille, Blaise Cendrars, Elie Lascaux, André Masson, Jean Paulhan, Jean Hugo, Jean Dubuffet... Mais en 1955, le départ brutal d'André Castel pour l'Espagne annonce la fin de ce commerce amical, tout entier tendu vers l'"image même de notre émotion", que Michel Leiris avait reconnue dans Miroir de la tauromachie.

05/2002

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Décoration

Creative Paris. Urban interiors, inspiring innovators

So, you've visited the Eiffel Tower, Sacré-Coeur, and the Louvre. You sampled buttery croissants, 365 cheeses, and the bubbliest of champagnes. Think you've seen it all ? Well ... not quite. You brushed right past the real Paris. The one that will make your heart skip a beat. The one hidden behind Haussmannian façades and tucked beneath zinc rooftopsinside, where true Parisians live, work, entertain, dream, and create. For the past decade, French online phenomenon My Little Paris has divulged the city's best kept secrets in fashion, food, housewares, and lifestyle to their dedicated followers. Now, this creative team of dynamic entrepreneurs takes us inside their homes and workplaces, sharing Paris's freshest interior inspiration. More than thirty spaceseach brimming with Parisian chicreveal their singular style and are replete with ideas for sparking creativity. In a relaxed apartment on the edge of the Canal Saint Martin, an aquamarine wall complements a matching retro fridge and coffee mugs, all in the same hue. Bird cages, vinyl records, and colorful kimonos coexist harmoniously with vintage photographs, vibrant African wax cushions, and contemporary art. In an 11th arrondissement apartment, a pair of silver Margiela designer boots, plush orange bomber jacket, and hot pink visor pepper the furniture, in a riot of fashion showroom style. An old carousel factory in Montmartre houses the My Little Paris office, with a dream room, green wall, and rooftop terrace-with-a-view. Each location offers a place to recharge your batteries, slip into airplane mode, and kick-start ideas. Step inside the My Little Paris universe, where creativity is a watchword and visionary thinking is a daily event.

06/2019

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Mer

Suisses en mer

Les chapitres comportent pour chaque navigateur un portrait finement ciselé par Joël Cerutti - qui a l'art de saisir l'essentiel des personnalités qui se confient à lui - et une chronologie sportive narrative concoctée par Grégoire Surdez et Pierre Nusslé, spécialistes de la voile. Ils ont accompli les régates les plus exigeantes autour de la planète, bravant les déferlantes, les 40e rugissants, les tempêtes et la houle du grand Sud, la solitude marine et les avaries. Ces marins descendus des montagnes parcourent les mers du globe depuis plus de trente ans, pour certains. Leurs histoires sont passionnantes. A l'origine de ce pôle d'excellence maritime, le Léman, véritable fabrique de marins océaniques depuis des décennies. Ce livre rend hommage à quatorze d'entre eux. De Pierre Fehlmann, le précurseur et père spirituel de toute une génération de marins, à Alan Roura qui a bouclé son premier Vendée Globe avec succès en étant le plus jeune coureur sur le plus vieux bateau enrôlé dans la compétition, l'ouvrage transmet les exploits humains et sportifs de ces navigatrices et navigateurs d'exception. On s'émeut de leurs victoires, on tremble au récit de leurs naufrages et leurs sauvetages in extremis, on s'émerveille devant leurs rencontres animalières, et on se félicite de leur engagement pour la préservation de la planète et la lutte contre le plastique. Les autres navigateurs présentés sont Dominique Wavre et Michèle Paret, Bernard Stamm, Laurent et Yvan Bourgnon, Steve Ravussin, Dona Bertarelli, Yvan Ravussin, Justine Mettraux et Alan Roura, Valentin Gautier et Simon Koster ainsi qu'un chapitre consacré à Alinghi.

11/2020

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Policiers

Revue Alibis numéro 46

Le numéro de printemps propose des fictions particulièrement marquantes, par la dureté de leur sujet. Alibis 46 s'ouvre avec une nouvelle fiction de Richard Ste-Marie. Dans " La Justice pour le mal ", Richard propose une belle réflexion sur la véritable signification du mot justice, tout en nous entretenant de kidnapping, de pédophilie, de corruption et, il va sans dire, de la commission Charbonneau. Sébastien Chartrand, vous glacera le sang avec " Et ainsi naquit le vingtième siècle... ". François Leblanc, dont la plume discrète a le don de mettre en valeur ces personnages que l'on dit sans histoire et dont la vie bascule tout à coup, dépeint Bob, le narrateur qui tente désespérément de s'en sortir dans " La Faute à Péladeau ". Camille Bouchard, plonge le lecteur dans un Mexique profond et sans pitié avec " Au théâtre du monde ", un texte qui tient en haleine de bout en bout... Côté articles, Martine Latulippe a demandé à cinq auteurs québécois (Jacques Côté, Maxime Houde, Sylvain Meunier, Martin Michaud et Richard Ste-Marie) ce que les prix remportés ont changé dans leur vie. Et Pascale Raud s'est entretenue avec l'auteur Martin Michaud. Sommaire : Fictions " La Justice pour le mal ", Richard Ste-Marie " Et ainsi naquit le vingtième siècle... ", Sébastien Chartrand " La Faute à Péladeau ", François Leblanc " Au théâtre du monde ", Camille Bouchard Articles et entrevues " Toulouse ", Véronique Bessens " Les Prix, ça ne change pas le monde ", sauf que... , Martine Latulippe " Conversation avec Martin Michaud ", Pascale Raud Chroniques Présentation : Entre bonheur et tristesse Camera Oscura, Christian Sauvé Le Crime en vitrine, Norbert Spehner Dans la mire : André Jacques, Martine Latulippe, Morgane Marvier, Simon Roy, Norbert Spehner

10/2013

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Philosophie

Deviens qui tu es. Quand les sages grecs nous aident à vivre

Les anciens Grecs sont toujours parmi nous. Tout comme ils ont eu leurs dieux, leurs mythes et leurs héros, nous avons les nôtres. Aspirant à l'idéal sans pour autant négliger la réalité, nous sommes comme eux en quête d'équilibre. Ils le trouvaient dans une acceptation de la vie et du monde mêlant sens du corps et de l'âme, de la vertu et du bonheur, de la République et de la démocratie, de la raison et de l'initiation, du désir et de l'amitié, de la sagesse et de la philosophie. Malgré notre individualisme apparent, nous aimons nous penser comme faisant partie d'un univers où existent malgré tout la beauté et l'harmonie. Nous admirons les êtres humains qui se distinguent par une noblesse d'âme ou bien encore les vies qui sonnent justes. Si nous devons aux Anciens la part idéale qui vit en nous comme une secrète nostalgie, nous leur devons aussi la part réaliste de nous-mêmes. Un ouvrage fascinant où chaque chapitre part d'un événement, personnage ou lieu contemporain pour dresser un tableau de correspondances entre l'univers de l'Antiquité grecque et le nôtre. Ainsi le Planétarium de la Villette introduit sa réflexion sur la Nature et le Cosmos, les égouts de Paris servent de métaphore pour le chapitre sur l'ombre, le personnage de Coluche enclenche le chapitre sur l'ironie, la comédie et la démystification, le film Le Parrain illustre les sophismes de la violence, de l'efficacité de l'audace et de la grandeur et le Crazy Horse ouvre les réflexions sur le désir de l'amour !

03/2014

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Mer

Le prix de la victoire

" D'abord il y a eu la chute, interminable. Lorsque le navire s'est couché, le poste de barre se trouvait à quinze mètres au-dessus des vagues... L'impact de mon corps sur l'eau a provoqué en moi une explosion de mille étoiles qui s'est prolongée alors que je m'enfonçais dans des profondeurs obscures. Mes poumons étaient sur le point d'exploser à l'instant où, enfin, j'ai pu respirer. Dans la nuit, malgré mes yeux brûlés par l'eau de mer, j'ai entraperçu trois fuseaux blancs : mon bateau reposait à l'envers dans la houle. " 74 jours, 3 heures, 35 minutes et 46 secondes. C'est le temps qu'il a fallu à Armel Le Cléac'h pour boucler son troisième Vendée Globe. En accostant aux Sables-d'Olonne le 19 janvier 2017, le skippeur de 39 ans a battu de presque quatre jours le précédent record. Un exploit qui lui assure déjà une place de choix dans le panthéon de la voile française. Mais, rentré dans sa Bretagne natale, Le Cléac'h a aujourd'hui encore du mal à revenir sur terre. Vagues démentielles, bateau qui chavire, conditions de survie dantesques, tensions au sommet avec ses rivaux... il n'a rien oublié de la fureur du Vendée Globe. Dans le sillage de son succès, qui a mis fin à cette malédiction d'éternel second, c'est avant tout le parcours d'un homme qui se révèle ici, celui d'un marin qui se consacre corps et âme à sa passion, d'un vrai teigneux. Un " Chacal ", comme on le surnomme dans le milieu...

11/2017

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Finances publiques

Revue française de finances publiques N° 161, février 2023 : Les finances locales 40 ans après les lois de décentralisation

SOMMAIRE - RFFP N° 161 - Février 2023 Editorial : Placer le citoyen au coeur du pouvoir financier public, par Michel Bouvier LES FINANCES LOCALES 40 ANS LES LOIS DE DECENTRALISATION Les finances locales et la décentralisation, destins liés ou croisés ? , par Alain Pariente Quel modèle de gouvernance financière locale pour demain ? , par Michel Bouvier Lever les malentendus persistants autour de la clause de compétence générale, par Matthieu Rouveyre Le rôle des nouvelles figures normatives dans l'évolution des rapports entre l'Etat et les collectivités territoriales, par Pascal Combeau La voie girondine, par Jean-Luc Gleyze Questions et dialogues, par Etienne Douat L'intercommunalité, levier de la transformation des finances locales ? , par Loïc Levoyer Les garanties en finances locales, par Matthieu Houser Mutation(s) de la fiscalité locale française : évidences ou incertitudes ? , par Aurélien Baudu Les CRC, acteurs renouvelés du contrôle local, par Danièle Lamarque L'adaptation de l'administration des finances à la décentralisation, par Michel Le Clainche Les enjeux financiers de la décentralisation des routes nationales suite à la loi "3DS" , par Jean-François Calmette CHRONIQUE DE GOUVERNANCE FINANCIERE LOCALE L'évaluation au chevet de l'action publique, par Gaëlle Roman et Quentin Baron CHRONIQUE DE GOUVERNANCE FINANCIERE PUBLIQUE COMPAREE Performance macroéconomique et réformes de la gestion des finances publiques en Afrique sub-saharienne. Leçons tirées d'une analyse typologique basée sur les résultats PEFA, par Dominique Bouley, Gentiane Haesbroeck et Luc Leruth La contribution de la juridiction financière à la restauration de l'orthodoxie financière publique au Bénin, par Dr. Aymar Binassoua CHRONIQUE BIBLIOGRAPHIQUE I. - Compte rendu d'ouvrage, par Gilbert Orsoni II. - Vient de paraître

02/2023

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Non classé

Bouteille en verre Pierres Roulées 7 Chakras

Bouteille en verre avec pierres roulées 7 Chakras Omsaé [DESCRIPTION] Bouteille en verre avec ses pierres roulées naturelles pour l'harmonisation des 7 chakras. Idéale à emporter partout avec soi pour profiter des bienfaits des pierres tout au long de la journée. A proximité de la boisson, les pierres roulées la chargeront en énergies cristallines afin de profiter de leurs vibrations. Ces 7 pierres ont été sélectionnées en fonction de leur couleur et de leurs bienfaits pour vibrer en harmonie avec ses chakras. Elles aideront à identifier les blocages et à s'en libérer. Elles équilibreront les centres énergétiques et auront un impact positif sur son bien-être, ses émotions et ses pensées. [CARACTERISTIQUES] Bouteille en verre et acier inoxydable 50 cl avec pierres roulées naturelles de jaspe rouge, cornaline, citrine (améthyste chauffée), agate mousse, amazonite, lapis-lazuli et améthyste. Dimensions : bouteille 6, 5 x 26 cm et pierres 2 cm. Housse de protection noire en tissu néoprène. [CONSEILS D'UTILISATION] Avant la première utilisation, laver toutes les pièces de la bouteille à l'eau chaude savonneuse. Une fois bien sèche, ajouter la boisson dans la bouteille afin qu'elle se charge en énergie et la boire tout au long de la journée. [PACKAGING] Boîte carton imprimée. [PRECAUTIONS D'EMPLOI] Pour préserver les pierres, il est conseillé de ne pas passer la bouteille au lave-vaisselle. Attention : les minéraux ne peuvent se substituer à un traitement médical. Les indications et propriétés décrites en lithothérapie se basent sur des effets généralement constatés, mais non vérifiés scientifiquement. Seul un médecin est habilité à faire un diagnostic et à prescrire un traitement.

09/2023

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Costume

Cabarets ! Revue de costumes

S'inscrivant à la fois dans l'histoire et le renouvellement permanent, le costume de cabaret participe amplement à véhiculer l'image de ces scènes colorées, foisonnantes et joyeuses que nous connaissons tous, au moins à travers les oeuvres de peintres, illustrateurs, photographes. L'exposition Cabarets ! et ce catalogue portent un regard ouvert et curieux sur les scenes contemporaines des maisons. historiques - Moulin Rouge, Crazy Horse, Lido, Paradis Latin, Chez Michou - mais aussi sur les artistes indépendants, créatures de la nuit, adeptes de l'effeuillage et autres spécialistes du travestissement, dont quelques égéries mondialement connues. Toutes et tous, de Montmartre à Bordeaux, de Rennes au Quartier latin, manifestent leur créativité, leur savoir-faire et leur inventivité à travers des silhouettes, matières et mélanges aussi variés que l'éventail des propositions scéniques : de la plume, du plastique, des paillettes, du feutre, de la soie, du tulle, de l'argile... Tout concourt au merveilleux, à l'étrange, à la curiosité. Pour composer cet ouvrage, divers spécialistes ont été sollicités autour du thème et sujet central qu'est le corps en jeu : au cabaret, le corps focalise toutes les attentions, à commencer par celle de le vêtir - ou le dévêtir - le transformer, le magnifier, donner à l'artiste l'aisance nécessaire à sa présence sur scène et au coeur du public. Il doit pouvoir briller, se révéler, performer dans un costume qui parfois le contraint. Métiers d'art, inventions, recherches et trouvailles ouvrent le champ de tous les possibles pour nous éblouir, mais aussi nous questionner sur nous-mêmes, sur notre rapport au monde et à l'autre à travers ces doubles étranges et fascinants qui peuplent les cabarets. Cabarets !

02/2024

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Histoire internationale

Femmes rurales dans le Mozambique contemporain. Politique et quotidien, une émancipation manquée ?

Le Mozambique : un pays peu connu, si ce n'est pour avoir figuré au premier rang des pays les plus pauvres du monde. Une révolution marxiste-léniniste : pourquoi ? Peut-être pour donner une chance, à l'heure de l'indépendance, aux plus dépourvus de cette ex-colonie portugaise. La paysanne mozambicaine : un personnage oublié, vague silhouette inlassablement courbée vers sa houe, son enfant sur le dos. C'est elle qui est la plus démunie. Or, bien avant la Déclaration d'Indépendance (1975), les dirigeants décident que la femme doit participer au monde nouveau qu'ils espèrent construire. Tout à fait originale dam sa formulation, et présente dans tous les discours, cette intention remarquable se voit même concrétisée dans les nouvelles lois mozambicaines. En tant que femme, comment ne pas se réjouir face à une telle promesse ? Participant de 1981 à 1985 à un projet scandinave de développement rural dans le centre et le nord du Mozambique, l'auteur a pu observer sur le terrain comment des centaines de femmes ont relevé le défi lancé par les dirigeants. Ses descriptions détaillées de la vie quotidienne et son analyse fouillée ultérieure font saisir ce qu'ont signifié pour la femme rurale les changements consécutifs à l'indépendance et mettent en évidence les facteurs qui ont empêché l'émancipation planifiée d'aboutir pleinement. Ses observations et ses conclusions, parfois pessimistes, révèlent sa connaissance intime d'un monde de femmes presque inconnu de l'Occident. Cette étude captivera toute sociologue intéressée tant par l'Afrique que par le féminisme.

07/1998

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Littérature française

La canne de Virginia

Ils sont deux personnages, principalement, à raconter leurs deniers jours auprès de Virginia, romancière de son état, artiste reconnue mais hélas découragée de vivre. Deux témoins qui la voient s'engloutir tandis que les bombes allemandes s'abattent sans relâche et que la pluie tombe obstinément sur cette campagne anglaise, en mars 1941. Leonard, le mari, qui n'en peut plus de survivre, a brûlé les pages de sa Bible, et il remonte obsessionnellement le fil de sa mémoire, pour contempler l'instant où s'est présentée à lui, au bord de la rivière, la canne de Virginia plantée dans la boue. Louise, la domestique, fait cuire la soupe au jour le jour, s'alarme du délabrement de " Madame ", rumine son propre veuvage et confie ses peines à une bouteille de cognac. Et puis, çà et là, d'autres voix se mêlent à leurs vains soliloques : fragments du journal de Virginia, comptes-rendus de visites du médecin. Plus lointain, plus irréel encore : le murmure de l'Ouse... Impressionniste et fiévreux, ce roman est écrit dans la langue de l'émotion, face à l'insoutenable désespoir, à l'incompréhensible silence de Dieu dans l'apocalypse... Portée par la polyphonie des témoignages, mais troublée par la dissonance des perceptions, la vérité poétique de ces journées sombres est avant tout de nature subjective, c'est-à-dire au-delà de toute démarche documentaire. C'est bien pourquoi presque tout ici est de pure fiction, si ce n'est quelques bribes de journal, des lieux et dates, des prénoms... Et bien sûr : la canne.

08/1998

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XXe siècle

La guerre les avait jetés là

Paris, 1942. Quand la Comédie Française était très occupée " La nuit est tombée progressivement. La lumière se fait tout à coup, inondant le couloir. Résonnent les voix joyeuses de comédiens costumés en Marquis et en Arlequin qui se hâtent de rejoindre les coulisses. Puis un régisseur chargé de rameuter son monde crie : - En scène ! Plus que cinq minutes. En scène ! Dans quelques instants, après les coups de brigadier, naîtra sur le plateau une vie, le temps qui sépare un lever et un baisser de rideau. Gabrielle s'éloigne, poussant devant elle le chariot des costumes serrés dans leur housse. " Paris, hiver 1942. Les bannières colorées qui affichent le symbole nazi claquent dans le vent et se déplient sur les façades du Louvre ou des grands hôtels. En ces temps troublés d'occupation allemande, la Comédie Française fait salle comble : le public se presse pour applaudir Marie Bell, la plus grande comédienne de son temps. Phèdre, Roxane, Chimène, Cléopâtre, Esther, Dona Prouhèze... on ne compte plus les rôles prestigieux de cette fantasque reine du théâtre. Autour d'elle, précipités par des événements qu'ils ne maîtrisent pas, avec conscience ou aveuglement, les plus grands esprits de l'époque s'affrontent : Cocteau, Guitry, Arletty, Céline, Sartre, Camus, les Renaud-Barrault, Colette, ou encore Paul Claudel. Fraîchement arrivé dans la capitale, un jeune auteur dramatique rêve, lui, de percer à tout prix. Cependant, une fois le rideau baissé, un choix s'impose : fermer les yeux sur la révoltante compromission, voire collaborer ? Ou, au contraire, entrer en résistance, et sauver ceux qui doivent l'être, telle la jeune Juliette Gréco qui fuit la Gestapo ? Etre ensemble et rester soi-même, tous y parviendront-ils ? Fresque magistrale, ce roman fait revivre les heures sombres comme glorieuses de personnages authentiques, qui brillèrent par leur courage ou leurs lâchetés. Tout est vrai, ou presque.

02/2023

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BD tout public

Le miroir de Mowgli

Dans Le Livre de la jungle, le vieux Baloo interdit formellement à Mowgli de fréquenter le peuple Singe, les Bandar-log, le peuple sans loi, sans chef et sans langage, qui ne fait qu'imiter les autres peuples de la jungle. Mowgli, lui ne comprend pas cette interdiction puisque les singes sont bien ceux qui lui sont le plus semblables... Comme un appendice au Livre de la jungle, Olivier Schrauwen fantasme ici une fable dans laquelle Mowgli, désormais adolescent, déambule seul dans la jungle en quête de sa propre image, d'un semblable et de ses origines. C'est d'abord en rencontrant une femelle orang-outan qu'il pense trouver son alter ego. Il poursuit une quête qui va le conduire à toutes les déconvenues, rejeté et malmené par les autres animaux, il devra se rendre à l'évidence qu'il est condamné à la solitude dans le monde sauvage et ira jusqu'à façonner un pastiche d'homme en bouse d'éléphant tel un Prométhée absurde pour se rasséréner. Ce n'est qu'après une course tout aussi malheureuse que burlesque et désopilante, où il finira au fond des eaux, touchant le fond au sens propre, qu'il remontera à la surface et rencontrera enfin son semblable, un pêcheur qui le révélera à sa propre humanité. Dans ce récit muet, pour la première fois publié en 2011, Olivier Schrauwen fait montre d'une inventivité et d'une efficacité graphiques remarquables, on retrouve un imaginaire dense où s'entremêlent les références de cet auteur unique et rare. Le Miroir de Mowgli, est ici réédité dans une bichromie orange et bleue proche de la risographie et du format initial dans lequel Olivier Schrauwen l'a lui-même publié.

09/2017

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Fantastique

Eerie & Creepy. Intégrale

Voici enfin rassemblée en un seul volume, l'intégralité des histoires de Richard CORBEN publiées dans les magazines cultes CREEPY & EERIE et publiées à l'origine entre 1970 et 1978. Suite à la disparition récente de l'auteur en décembre 2020 et en hommage à son talent hors norme, cette nouvelle édition souhaite remettre un coup de projecteur sur une période fondatrice de son oeuvre et la proposer dans les meilleures conditions d'édition aux lecteurs. En effet, avec près de 400 pages, cette édition anniversaire, limitée et numérotée à 2500 ex, avec dos toilé et sérigraphié, est proposée dans le cadre des 10 ans de DELIRIUM. Elle offrira aux amateurs des travaux du maître de très nombreuses histoires restaurées à partir des originaux, dont l'accès a été rendu possible suite à la consécration de l'auteur, GRAND PRIX d'ANGOULEME en 2018, et à l'exposition qui lui a été consacrée en 2019. Cette édition est également enrichie de nombreux bonus ainsi que des histoires et couvertures additionnelles, réalisées par l'auteur lors du nouveau lancement du magazine CREEPY par Dark Horse Comics en 2012. En huit années au sein de l'écurie WARREN, de 1970 à 1978, Richard CORBEN a illustré plus de quarante histoires, en grande majorité publiées dans les magazines EERIE et CREEPY, les titres phares de l'éditeur. Souvent considéré comme un artiste underground issu des fanzines, CORBEN avait dès le départ souhaité travailler pour Warren. Lorsqu'il fut enfin adoubé par le fondateur des légendaires magazines d'horreur, il se distingua très vite de ses pairs par son son style radical et unique. Sa carrière artistique lancée, Richard CORBEN allait devenir un maître incontesté du neuvième art et de l'illustration fantastique, influence majeure de nombreux artistes jusqu'à ce jour.

11/2021