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Développement durable-Ecologie

Plaine en devenir. Histoire de la plaine de Pierrelaye-Bessancourt

Lancé en 2010, le projet de planter une forêt sur la plaine de Pierrelaye-Bessancourt doit être validé en 2018. Pour comprendre les tenants et aboutissants de cette histoire, il faut remonter au second Empire, côtoyer le Baron Haussmann et ses ingénieurs, faire connaissance avec Eugène Bélier, maire de Méry-sur-Oise en 1864. A l'époque, la plaine devait abriter un immense cimetière, la nécropole parisienne. Le projet fut abandonné et la Ville de Paris installa une ferme modèle sur les terres qu'elle avait acquises. Un système hydraulique perfectionné permettait d'engraisser les terres grâce à l'eau des égouts. Pendant un siècle, l'épandage des eaux brutes fit la richesse de la plaine. Son sol sableux, quasiment improductif, devint riche et fécond. Ce n'est qu'en 1997 que des associations de défense de l'environnement lancent l'alerte. Elles s'inquiètent que les eaux d'égout, en plus de l'engrais humain, charrient des polluants que les plantes absorbent. Rapidement, le principe de précaution est appliqué, les cultures maraîchères sont interdites sur la plaine. Depuis, la plaine vivote, squattée par les gens du voyage, parsemée de dépôts sauvages d'ordures, incontrôlable. C'est dans ce contexte, mais aussi dans celui de la création du Grand Paris, que s'inscrit le projet de forêt. Il permettrait de mailler la forêt de Montmorency et celle de Saint-Germain. De créer des continuités écologiques et de participer à la qualité de vie de la région capitale. C'est un véritable projet de territoire, à l'horizon 2030, qui est en débat.

03/2018

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Littérature française

Le temps s'écoule à Barde-Lons. Retraits amoureux, ou les avatars d'Emilienne

Avec cet ouvrage, nous voici plongés dans un monde tout à la fois fantastique et surréaliste. Comme dans Un balcon en forêt, des buses y lancent leurs cris lancinants et ténébreux... Barde-Lons, c'est un village sans réelles frontières, ni dans le temps ni dans l'espace. Ce pourrait être un bourg médiéval de Bourgogne, ou plus vraisemblablement de quelque part dans la vallée d'un fleuve, avec cependant des coteaux couverts de vignes. Dans la mémoire locale se croisent les souvenirs d'une ancienne ambassade qu'envoyèrent les Byzantins, à la recherche d'or, d'un cimetière dévasté par une coulée de boue. Traces aussi des vieilles guerres de religion. Mais cela sera résolu par le penchant pour l'alcool que se découvrent le curé du bas et le pasteur du haut. Il est vrai qu'il s'agissait de trouver moyen de divulguer les confidences du confessionnal sans violer le secret de la confession. Et l'histoire d'un écrivain qui deviendra célèbre pour n'avoir jamais rien publié. Le roman oscille ainsi entre allitérations littérales et jeux d'écritures pour n'avancer, avec des personnages qui feront alliance avec le narrateur, que de clins d'oeil textuels en soumissions littéraires. Mais tout cela se veut surtout un hommage à la littérature elle-même, en premier lieu à Gabo. A commencer par les eaux diaphanes de la Bardale, cette rivière en dessous de Barde-Lons, mais qui roule dans son lit des galets ronds comme des oeufs de dinosaures...

11/2017

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Récits de voyage

Là où se mêlent les eaux. Des Balkans au Caucase, dans l'Europe des confins

Une ville sans cimetière, une langue comprenant quatre-vingt-trois consonnes, une marina qui n'existe pas sur les cartes, d'anciens sous-marins soviétiques à vendre, des frontières que seul un aveugle peut traverser, des vallées perdues et des fronts de mer reconquis, des jeunes radicalisés et des vieux-croyants... Sur les marches de l'Europe, des Balkans au Caucase, s'étendent des espaces incertains, broyés dans les rouages d'une interminable "transition", mais propices à des rencontres improbables. Comprendre où va aujourd'hui l'Europe demande d'embarquer à bord d'une histoire des confins : à la fois récit de voyage et reportage d'après guerres, où l'on croise aussi bien les spectres de Tito et d'Enver Hodja que les figures réelles de révolutionnaires non repentis ou de mafieux imaginatifs. Dans ce texte où l'ambition littéraire se conjugue à un savoir panoramique, afin de remonter le fil des mémoires du continent, Jean-Arnault Dérens et Laurent Geslin ont caboté sur les rives de l'Adriatique, de la mer Egée et de la mer Noire. Ce trajet est celui des minorités oubliées, des pays qui n'existent plus ou pas encore, des migrations sans cesse recommencées et des rendez-vous toujours ratés. Le rythme de la voile raconte ce cheminement de la côte Adriatique aux rivages caucasiens d'Adjarie et d'Abkhazie, de la Crimée à la Transnistrie. Jusqu'au delta du Danube, là où le fleuve et toutes les poussières de l'Europe viennent se mêler aux eaux de la mer.

05/2018

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Littérature étrangère

Lincoln au Bardo

Washington, nuit du 25 février 1862. Dans le paisible cimetière de Oak Hill, non loin de la Maison-Blanche, quelque chose se prépare... Un peu plus tôt ce même jour, on a enterré un petit garçon prénommé Willie, qui n'est autre que le fils du Président des Etats-Unis. Ce soir-là, Abraham Lincoln, dévasté de chagrin, s'échappe de son bureau pour venir se recueillir en secret sur la sépulture de son enfant. Il croit être seul - il ne l'est pas. Bientôt, des voix se font entendre, et voici que jaillit des caveaux tout un peuple d'âmes errantes, prises au piège entre deux mondes, dans une sorte de purgatoire (le fameux Bardo de la tradition tibétaine). L'arrivée du jeune Willie va déclencher parmi eux un immense charivari - une bataille épique, reflet d'outre-tombe de la guerre de Sécession qui, au même moment, menace de déchirer la nation américaine. Tour à tour inquiétants, hilarants, attendrissants, les spectres surgis de l'imagination de George Saunders nous offrent un spectacle inouï, qui tient de la farce beckettienne autant que de la tragédie shakespearienne. Magistral chef d'orchestre de ce choeur d'ombres baroques, George Saunders s'amuse à dynamiter tous les registres romanesques, pour mieux nous confronter aux plus profonds mystères de notre existence : qu'est-ce que la mort ? qu'est-ce que la vie ? qu'est-ce que l'amour ? et comment vivre, et aimer, quand nous savons que tout est voué au néant ?

01/2019

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Critique littéraire

Correspondance 1950-1983. Précédé de Brassaï et les lumières de la ville

Brassaï est arrivé à Paris en 1924 pour devenir peintre. Mais ce sont ses errances nocturnes avec ses amis artistes qui l'ont métamorphosé en photographe, aidé par les conseils de son compatriote André Kertész, le premier à prendre des photos de nuit. En 1932, il publie l'album Paris de nuit qui lui apporte aussitôt la célébrité, il collabore à la revue surréaliste Le : Minotaure et rencontre Picasso dont il photographie les sculptures au château de Boisgeloup. Roger Grenier a vécu sa jeunesse à Pau, où il a rencontré Gilberte, future épouse de Brassaï. Journaliste à Paris depuis la Libération, il lui trouve un travail grâce auquel elle rencontre le photographe en 1915. Les deux hommes deviennent très liés et leur amitié durera jusqu'à la mort de Brassaï. Comme l'écrit Roger Grenier dans son texte qui évoque leurs trente-trois ans d'amitié : "Venant de Brasso, en Transylvanie, il trouva avec nous une nouvelle famille. Je pense souvent que c'est moi qui l'ai marié, à la mairie du XIVe et à Notre-Dame-des-Champs, et c'est moi qui l'ai enterré, au cimetière Montparnasse. Dans les nombreuses lettres et cartes postales que Brassaï adresse à son ami Roger, défilent voyages et projets du célèbre photographe, qui prépare ses livres sur d'illustres amis tels que Picasso et Henry Miller, termine l'édition du Paris secret des années 30, ou se met à la sculpture. Cette correspondance inédite donne le portrait sans retouches de l'un des plus grands photographes du XXe siècle.

04/2017

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Littérature française

A bientôt. Essai

« À l'aube de ma vie, j'ai grandi à l'ombre du racisme et de l'antisémitisme. Mes parents et mon frère sont morts à Auschwitz en 1943. J'avais sept ans lorsque nous nous sommes quittés en 1939. L'OSE, l'œuvre de secours aux enfants, m'avait accueilli dans l'une de ses maisons d'enfants, le Masgelier, dans la Creuse, qui regroupait déjà de futurs orphelins. Des "Justes" juifs et non juifs m'ont sauvé de la barbarie nazie. Je me suis rendu à Auschwitz en 2009, le plus grand cimetière du monde, sans tombes, que des cendres. Là, je me suis surpris, tout le long de ma visite funèbre, à murmurer des paroles qui s'adressaient à ma famille. J'avais envie de lui raconter mon histoire, la suite de la leur ; et surtout qu'elle me réponde. Je savais que c'était impossible... Pourtant ce ne fut pas le cas. Ce livre, presque joyeux, fait revivre une seconde fois par l'écriture mon père, ma mère et mon frère. J'y apprends qu'ils connaissent tout de ma vie que je retrace en quelques épisodes. Je constate également qu'ils observent la Terre de là-haut, la France en particulier, son histoire et son devenir qui continuent de se dérouler sous leurs yeux. Ce dialogue "fictionnel", je le situe à Auschwitz qui, après avoir été ce que l'Humanité a connu de plus sombre, pourrait servir de tremplin pour son renouveau. En voici le récit. »

01/2015

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Policiers

Les Chiens de Détroit

Une plongée suffocante dans les entrailles pourrissantes de Détroit, devenue cimetière de buildings Novembre 1998. Le corps du petit Peter est découvert dans un buisson de Palmer Park. Il a été enlevé, étranglé puis déposé là par un homme dont la taille, d'après les rares indices récoltés, dépasse de loin celle du commun des mortels. L'enquête est confiée à l'inspecteur Stan Mitchell, alias " le Molosse " , un flic violent banni de Washington et exilé à Détroit, cette cité géante autrefois gloire de l'industrie automobile devenue capitale du crime et qui, chaque jour, sombre un peu plus dans la décrépitude. Bientôt, les enlèvements se multiplient et la presse commence à parler du " Géant de brume " , croquemitaine terrifiant dévoreur d'enfants décrit par un témoin anonyme. Et tandis que la police patine, que Détroit se vide de ses habitants, Mitchell s'enfonce toujours un peu plus dans l'alcool et la solitude... L'affaire lui est retirée puis, avec le temps, à l'image des maisons de Détroit, abandonnée et oubliée. Quinze ans plus tard, les disparitions recommencent. Mitchell qui a réussi à arrêter la spirale de sa déchéance est à nouveau sur le coup, épaulé par une jeune inspectrice récemment arrivée en ville, Sarah Berkhamp. Grâce à eux, le tueur, un géant placide nommé Simon Duggan, est enfin arrêté. Deux enfants n'ont toujours pas été retrouvés et sont peut-être encore en vie. Mais Duggan refuse de coopérer. Il ne veut parler qu'à Sarah. Pour sauver les enfants, la jeune femme va devoir écouter les fantômes du passé...

10/2017

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Littérature française

L'Aumaille

"on a l'impression de s'être trompé d'époque, d'être né trop tard pour avoir le temps de les saisir comme il faut, les nôtres. [... ] on dit les nôtres comme s'ils nous appartenaient mais c'est plutôt nous qui leur appartenons puisqu'ils nous ont faits et que nous gardons leur survivance en nous" "Aumaille" viendrait du latin animalia, qui désigne les grands animaux, ceux de la ferme, et renvoie en écho à l'anima, à l'âme. Laumailler c'est en même temps le nom de jeune fille de la grand-mère paysanne, longuement évoquée en ces pages, qui avait charge de l'entretien du cimetière du village. Ne serait-ce donc pas aussi un dérivé de "lamer" : "couvrir d'une pierre tombale" ? Plein de ces recoupements de la mémoire intime, celle des jours passés à la ferme de ses grands-parents, et de la mémoire collective, transmise dans le parler, les gestes et les choses, le récit de Clémentine Chêne ne cherche pas, quant à lui, à sceller le tombeau des défunts proches et à adresser un adieu à un mode de vie en déshérence. S'il les scrute si intensément, ce n'est pas déploration du passé, mais volonté de réincarner cette âme vivace et de la perpétuer à l'avenir. Tendu entre jadis et demain, l'enfance et l'enfantement, ce récit sans capitales ni points finaux, émaillé des dessins de Daniel Dezeuze, est de fond en comble un récit de transmission.

01/2022

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Littérature étrangère

Sous le ciel du Donbas

"Toutes ces notes viennent de mon journal ou bien de lettres que je rédigeais pour lui. Au début, je postais des textes sur des réseaux sociaux. Les six premiers viennent justement de là. Tout ce que j'ai écrit par la suite, je l'avais griffonné au crayon sur un bloc-notes, assise dans les tranchées. Je pianotais sur mon ordinateur portable dans des hôpitaux militaires. Je rédigeais sur mon téléphone au cimetière. Et ceci durant 40 jours. Le fait d'écrire au moins quelque chose était devenu ma seule bouée de sauvetage, écrire afin de continuer à communiquer avec lui. Cela me fait encore bizarre d'écrire "... avec lui" au lieu de "... avec toi". Sur ces pages, le passé s'entremêle constamment avec le présent et le futur. De mars, je passe en janvier, février côtoie octobre et l'hiver devient le printemps. Mais c'est la vie. Essayer de l'organiser soigneusement dans un ordre chronologique signifierait refuser les rêves et les souvenirs. Cela signifierait qu'elle se termine toujours par la mort. Dans ce cas concret par quelques lignes le 30 janvier 2015, après lesquelles il ne reste que le vide. Toutefois, la mort n'est pas toujours une fin. Parfois on peut commencer par elle." La préface d'Anna Colin Lebedev, maître de conférences à l'Université Paris-Ouest Nanterre et la postface d'Alain Guillemoles, journaliste à La Croix, qui encadrent le texte, apportent les éclairages nécessaires pour comprendre les événements qui se déroulent de nos jours dans l'Est de l'Europe, en Ukraine.

03/2019

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Guides de France

Rhin-Reuss-Rhône, guide vers le chemin de Saint-Jacques. Le patrimoine sacré, du couvent de Disentis à l'abbaye de Saint-Maurice

Au cours de sa randonnée de 13 étapes sur 240 kilomètres, le guide de randonnée expérimenté, guide du patrimoine et connaisseur des Alpes, Peter Salzmann nous emmène de Disentis, dans les Grisons, jusqu'à Saint-Maurice, en Valais. En chemin, nous découvrons des traces séculaires de pèlerinage et un riche patrimoine sacré au sein d'une nature montagneuse inaltérée. Nous tombons entre autres sur des chapelles où les nouveau-nés défunts devaient donner signe de vie pour un baptême salvateur. Des portraits géants d'un saint préservant d'une mort subite surgissent devant nous, et d'innombrables représentations de protecteurs invoqués contre la maladie ou contre la perte d'un enfant. Des ex-voto témoins de gratitude pour l'aide reçue, des plaquettes en bois, espèces de cartes de crédit, pour l'ordonnancement précis des processions. Le long du chemin, on trouve aussi un cimetière de célibataires et des ossuaires aux crânes empilés contre les parois. Tandis que calvinistes et réformés des " pays d'en-bas " voulaient plaire à Dieu par leur travail, les catholiques des montagnes, à coup de prières et de dons, construisaient de nouvelles églises, des chapelles et des autels. Nous parcourons ainsi, dans les Grisons, Uri et le Valais, des vallées économiquement faibles, mais qui bénéficient d'un riche patrimoine sacré et d'une nature inaltérée. Les innombrables chapelles – souvent de véritables musées – sont le plus souvent ouvertes au public pendant la journée, à la stupéfaction des visiteurs étrangers. Un chemin de pèlerin à ne pas manquer !

04/2019

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Sciences historiques

Ingrandes. Petit village des bords de la Loire entre Anjou et Bretagne du Moyen Age à la Révolution

INGRANDES sur Loire présente la particularité de se situer à la limite d'un Pays de Grande Gabelle (l'Anjou) et d'un autre totalement exonéré d'Impôt sur le Sel (la Bretagne), Ingrandes a connu des agitations fréquentes : incursions des seigneurs bretons soutenus par les Rois d'Angleterre, contrebande, faux saunage lié au commerce du sel, conduisant à des révoltes contre cet impôt. Situé en bord de Loire, Ingrandes a connu aussi des échanges animés par le commerce fluvial de multiples denrées exotiques en provenance des colonies américaines qui remontaient le fleuve et se trouvaient obligées de faire escale dans le petit Port pour y acquitter les taxes dues aux Receveurs du Bureau des Traites d'Ingrandes. On y retrouve également l'histoire des Seigneurs d'Ingrandes et des différentes "Maisons" qui ont régné sur ce territoire, l'histoire des différents bâtiments (Château féodal détruit pendant la Guerre de Cent Ans, Eglises, Greniers à Sel, Bureau des Traites, Corps de Garde des Gabelous, Tribunal de la Gabelle et Prisons, Cimetières, Presbytères, Prieuré, Halles, Port, et Verrerie Royale...), aboutissant ainsi à révéler une topographie aujourd'hui oubliée, et laissant deviner derrière les lieux et les vieilles pierres, la vie des habitants.

05/2014

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Histoire ancienne

Abou Sofyan et Zankor. Prospections dans le Kordofan occidental (Soudan)

De 2002 à 2005, la Mission Archéologique Française de Gism el-Arba a prospecté deux secteurs de l'Ouest soudanais (Kordofan), Abou Sofyan et Zankor, connus pour abriter des ruines anciennes et mal datées. Situés à proximité du Ouadi el-Milk, une des voies qui relient l'Afrique subsaharienne à la vallée du Nil, ces lieux se sont révélés très riches : plus de 400 sites ont été identifiés dont les plus anciens sont attribuables au Paléolithique moyen. Ces régions, lors de phases certainement plus humides que de nos jours, ont vu se développer des civilisations originales, remarquables par la qualité de leurs céramiques, tant au 5e qu'au 1er millénaire avant J.-C. C'est du début de notre ère que datent le site de Zankor, divisé entre ville haute et ville basse, réservoir d'eau et secteur religieux, les habitats ceints d'une enceinte de pierres, ainsi que les grands cimetières sous tumuli d'Abou Sofyan. Par la suite, les villages semblent constitués de quelques huttes et les populations seront inhumées sous d'innombrables tumuli parfois entourés de champs de pierres levées. Des études sur l'environnement géographique, les gravures rupestres, la céramique et l'outillage lithique, complètent la présentation détaillée des sites repérés lors de la prospection.

12/2013

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Autres encyclopédies (3 à 6 an

Les bateaux

Une entrée immédiate par l'image, simple et accessible, un vocabulaire riche et précis, "Mes années pourquoi", une référence documentaire pour les parents, les enfants et les enseignants. Une imagerie, qui montre, raconte, interpelle et explique en plaçant l'enfant au coeur de l'angle de vue. Une imagerie de 96 p. à 11, 90 seulement. L'imagerie "Mes années pourquoi - Les Bateaux" est organisée en 5 parties : - Bienvenue à bord, les parties du bateau, les bateaux du plus petit au plus grand, à voiles, à rames, à moteur... les différents modes de propulsion, le chantier naval, l'entretien et les réparations, les cimetières de bateaux ; - Des bateaux pour tout faire, pêcher, transporter des marchandises ou des passagers, transporter sur les fleuves, les bateaux militaires, les bateaux d'exploration scientifique, les bateaux de loisir ; - La navigation, le port, les routes maritimes, le vent et les vagues, les communications, la sécurité, le naufrage ; - Les métiers sur l'eau, matelot, marinier, marin pêcheur, moniteur de voile, skipper, policier des mers, sauveteur en mer ; - Les bateaux d'hier et de demain, l'histoire des bateaux, l'attaque des pirates, la fête des bateaux anciens, les bateaux autour du monde, les bateaux du futur, tous les records, les drôles de bateaux.

06/2021

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Littérature étrangère

Mamou

Mamou n'est pas un livre pour enfants, mais un livre sur l'enfance. Une adulte prend la voix de la petite fille qu'elle a été pour nous convier dans l'univers insolite du désamour. Elevée par mamou, sa grand-mère au visage plissé, elle ouvre des yeux curieux sur un monde d'adultes hostile, étroit et dépourvu de féerie. Elle y oppose l'immensité de ses terrains de jeux enchantés, son langage imagé, ses plaisirs incongrus, sa naïveté, son regard innocent et avide de comprendre ce que nul ne prend la peine de lui expliquer. Pour trouver sa place dans ce monde, il faut le transformer : peut-on aimer autre chose que les cimetières et les enterrements ? Des petits jardins peuvent-ils pousser sur les genoux ? L'hiver commence-t-il dans les marmites ? Peut-on faire des mouillettes avec ses couettes dans son chagrin ou aller chatouiller les pieds des saints dans les églises pour voir si cela leur ferait du bien, si cela les rendrait moins tristes ? Peut-on être aussi grande que l'oubli en soi ? Tout semble possible, tant que mamou est là, tant que l'on peut continuer à être soi, tant que la mort de ceux qu'on aime ne nous oblige pas à devenir autre.

02/2013

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Histoire internationale

La ville assiégée. Janina (Ioannina), octobre 1912 - mars 1913

Les guerres des Balkans sont restées dans l'ombre de la Grande Guerre. A la veille de la guerre de 1914-1918, six siècles après la domination ottomane, les Balkans se transforment en une véritable poudrière. En octobre 1912, le Monténégro, la Serbie, la Grèce et la Bulgarie déclenchent la guerre sur plusieurs fronts contre l'Empire ottoman. Les Grecs assiègent Janina, l'actuelle Ioannina, capitale de la région de l'Epire, héritière gréco-romaine, près de l'Adriatique. Dans ce contexte, l'auteure, Guy Chantepleure, femme du consul de France, est le témoin privilégié de ce siège. Elle décrit les souffrances des populations, ainsi que les combats, les morts inutiles. Depuis les montagnes escarpées de l'Epire, elle observe, impuissante, la lutte vaine des soldats, les uns pour conserver cette terre ; les autres pour la récupérer. De monts en collines, face à autant de dénuement, le souhait qu'elle exprime est que les cimetières cessent de s'agrandir, les hôpitaux de se remplir. Mais par-delà les privations et souffrances, cette femme, à la fois sur le front et protégée, pose un regard singulier, naïf parfois, sur les événements. Elle les rend plus supportables et, paradoxalement, offre un récit sur le quotidien, l'environnement et le multiculturalisme dans les Balkans qui finit par fasciner.

04/2014

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Sciences historiques

Souvenirs de la Grande Guerre

Déjà reconnu pour ses innombrables photographies et cartes postales, Adolphe Weick, dès la fin de la Guerre 1914-1918, a publié quatre brochures intitulées “Souvenirs de la Grande Guerre dans les Vosges et l’Alsace”. Près d’un siècle plus tard, ces images rééditées dans cet ouvrage, s’affirment comme autant de témoignages de la violence des combats et de la détermination des différents belligérants à ne jamais céder. Villes et villages ruinés, forêts décimées, les dégâts semblent irrémédiables ; l’ordre ne règne plus que dans les cimetières où de jeunes hommes, français et allemands, reposent désormais, à quelques mètres les uns des autres... Les plus chanceux de cette génération, revenus dans leur foyer, estropiés ou non, resteront à jamais meurtris dans leur chair et leur âme. Au Vieil-Harmand, plus connu alors sous le nom d’“Hartmannswillerkopf”, au collet du Linge où a été érigé un mémorial, les traces des combats sont encore bien visibles au début de notre XXIe siècle. Mais, c’est sur tout le massif vosgien que la guerre fit rage, à voir les images du Donon, du Hohneck, des villes de Saint-Dié ou de Munster ; faisant des dizaines de milliers de morts et ruinant tout le pays

09/2010

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Montagne

Se souvenir en montagne. Guides, pierres et places dans les Alpes

Erigés dans les Alpes au détour d'une rue, sur une place centrale ou au sein des cimetières, de nombreux monuments profilés à l'image de sommets commémorent un exploit, une catastrophe, l'oeuvre d'une vie. Chacun à leur manière, ils rendent visibles des souvenirs en témoignant des liens que les hommes et les femmes ont tissés depuis plus de deux siècles avec la montagne. Pendant dix ans, Emmanuelle Petit a mené une enquête de terrain, alliant observations et entretiens pour cerner l'évolution des manières de rendre visibles les souvenirs liés à la montagne dans les Alpes occidentales et comprendre leur dimension identitaire. Elle porte un double regard sur ces pratiques commémoratives qui, au fil du développement de l'alpinisme, utilisent de plus en plus fréquemment la figure de la montagne. Elle retrace ainsi la genèse de cette innovation, de son "invention" funéraire à son développement, puis à sa généralisation dans une bonne partie des Alpes. Elle aborde enfin, à travers l'analyse de deux terrains spécifiques - Chamonix en Haute-Savoie et Bessans en Haute-Maurienne -, le sens de ces pratiques à travers les récits d'habitants, de touristes et de guides de haute montagne ainsi que les constructions sociales et symboliques qui en résultent.

10/2016

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Beaux arts

Paris La Défense Arena. Christian de Portzamparc

Depuis un peu moins de dix ans, dans ce qui était un terrain vague au-delà des cimetières, sous "la Jetée" de Paul Chemetov et Borja Huidobro, entre les terrasses de Nanterre et la fin de l'esplanade de La Défense, émerge un nouveau quartier constitué de projets singuliers. Le quartier des Jardins de l'Arche, est structuré par un cheminement appelé à être fréquenté par des milliers de piétons les soirs des événements et qui sera aussi un lieu de vie pour les habitants du quartier, les étudiants et les employés des bureaux. Aménagé sous l'égide de Paris La Défense, il a été pensé autour de Paris la défense Arena, inaugurée avec un concert des Rolling Stones. Au delà de son programme étonnant - combinant un stade d'entraînement pour le club de rugby, le Racing 92, et celui d'une salle de spectacle -, le projet de Christian de Portzamparc, contrairement à la plupart des stades, s'inscrit dans une géométrie urbaine et dialogue avec son environnement. Sa façade est remarquable par ses écailles mais aussi par le choix d'un geste architectural qui consiste à "arrondir les angles" comme on polit une pierre afin d'adoucir le gigantisme du bâtiment. C'est une véritable conception de l'urbanité que présente ainsi l'architecte.

02/2019

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Religion

Joseph Stauffer. L'histoire retrouvée d'un missionnaire alsacien (1876-1952)

Tout le long des côtes du Golfe de Guinée, les vieux cimetières catholiques renferment les tombes de jeunes prêtres alsaciens. Ces traces sépulcrales inattendues laissent présager d'une histoire passionnelle entre l'Alsace et l'Afrique. A travers le destin de Joseph Stauffer, l'un de ceux qui abandonnèrent leur Alsace natale pour évangéliser ce bout d'Afrique à l'orée du XXe siècle, l'auteur propose de relater quelques pages de cette épopée méconnue. Il tente tout d'abord de comprendre les raisons de l'exceptionnel mouvement missionnaire qui toucha cette petite région frontalière, et ce, en reconstituant le contexte historique et l'environnement social auquel Stauffer et ses confrères furent soumis durant leur jeunesse. Puis, en mêlant anecdotes intimes aux enjeux idéologiques et géopolitiques d'une époque agitée, il rend compte de l'action de cet homme ordinaire tentant d'imposer son idéal à des peuples sous l'influence de coutumes ancestrales et de croyances animistes. Emaillant ce récit qui voit se développer une Eglise chrétienne en Afrique, de nombreux conflits de toute nature, plus ou moins violents, se font et se défont, façonnant ainsi l'histoire de cet homme, de sa communauté et d'une nation naissante.

04/2015

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Au-delà

Les passeurs d'âmes. Comprendre leur rôle face aux manifestations de l'invisible, 5e édition

Depuis la nuit des temps, partout dans le monde, de nombreux lieux (maisons hantées, églises, cimetières, forêts, sites historiques, etc.) témoignent de l'existence d'un monde de l'invisible. Les manifestations paranormales qui s'y produisent restent souvent mystérieuses et inexpliquées, parfois émouvantes ou effrayantes, mais certaines d'entre elles ont apporté des réponses et ouvert les portes de la connaissance. Capables de "capter" les âmes errantes et les énergies positives ou négatives, les passeurs d'âmes, profession vieille comme le monde, ont pour rôle de libérer ces esprits en transmettant leur ultime message et en les guidant vers l'au-delà. Objets de fascination, de scepticisme ou de crainte, les passeurs d'âmes sont aujourd'hui des témoins de l'invisible peu reconnus dans une société où le matérialisme bat son plein. Un livre troublant sur les secrets d'une profession. A travers le récit d'histoires vraies, Martine Dick nous livre dans cet ouvrage sa grande connaissance et son expérience des phénomènes paranormaux. Elle lève le voile sur de nombreuses questions que l'on se pose à leur propos. Quels sont les différents types d'êtres invisibles auxquels doivent faire face les passeurs d'âmes ? Comment les distinguent-ils ? De quelle manière communiquent-ils avec eux ? Comment devient-on passeur d'âmes ?

05/2021

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Première guerre mondiale

Les tirailleurs senegalais

Depuis leur création par décret de Napoléon III, les tirailleurs sénégalais – qui ne sont pas nécessairement sénégalais, le terme leur a été donné du fait que le 1er régiment de tirailleurs a été créé au Sénégal – ont été de toutes les guerres coloniales menées par la France et des conflits mondiaux comme la Grande Guerre. Au cours de cette dernière, les tirailleurs sénégalais ont été confrontés à un déracinement total, aux rigueurs de l'hiver, à la promiscuité... Plus de 160 000 tirailleurs africains et malgaches ont été recrutés au cours de la Grande Guerre. Près de 134 000 d'entre eux sont intervenus sur les différents fronts de France comme à Verdun, dans la Somme (1916), au Chemin des Dames (1917) et aux Dardanelles (1915). A partir de 1915, nombreux sont les tirailleurs sénégalais qui ont transité dans les camps du sud-est de la France, à l'occasion des périodes dites " d'hivernage " mais également dans d'autres régions de la France comme le Sud-Ouest. Jusqu'en 1920, 30 000 tirailleurs ont séjourné à Menton pour y être soignés. Plus d'un millier y sont inhumés aujourd'hui dans les quatre carrés militaires d'un des cimetières de la ville, le Trabuquet.

05/2022

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Littérature française

Soldats bleus. Journal intime 1914-1918

Au début de la guerre de 1914, le capitaine de vaisseau Pierre Loti, écrivain célèbre, académicien, se bat auprès de l'Etat-Major pour être mobilisé et envoyé au front. Officier de liaison, il parcourt les zones de combats : le Nord, la Champagne, l'Alsace et le front italien. Il découvre les villes en ruines, les tranchées, les cimetières militaires, rencontre poilus et généraux, témoigne dans un style à la fois épique et précis. Il continue aussi à mener une vie sociale et mondaine dans les salons parisiens, voyage, négocie au plus haut niveau avec les Turcs et les Espagnols, rend visite au président de la République française et au roi des Belges. Mais, dès qu'il le peut, il retrouve la province, ses maisons de Rochefort et d'Hendaye où il s'adonne avec bonheur à son "éternelle nostalgie". La guerre lui permet d'éprouver à l'extrême des sentiments familiers, l'amour, la fuite du temps, l'angoisse de la séparation - son fils Samuel est lui aussi mobilisé - et la fascination de la mort. Ce journal intime est l'un des derniers documents encore inédits sur la guerre 14-18. C'est un monument littéraire au service de l'Histoire.

02/2023

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Lectures bilingues

Frankenstein. Edition bilingue français-anglais

Récit d'épouvante, né de la lecture de romans allemands et des conversations de Mary Shelley avec Lord Byron et Percy Bysshe Shelley, "Frankenstein" est l'histoire d'un jeune savant suisse, Victor Frankenstein, qui construit un être humain avec des morceaux de cadavres provenant de cimetières et de chambres mortuaires. Le monstre ainsi créé est vivant, intelligent et physiquement très fort, mais animé de passions animales. II est conscient de ses défauts et de ses difformités car il est rejeté par la société et renié par son créateur. Il se venge en tuant l'ami, le frère et la femme de Frankenstein, puis se réfugie loin de toute présence humaine, dans les mers de glace de l'Arctique. Le savant part à sa recherche mais il est tué par le monstre qui disparaît ensuite définitivement. "Frankenstein", premier chef-d'oeuvre du roman gothique, récit à la fois philosophique et horrifique écrit par Mary Shelley à l'âge de 19 ans, est devenu aujourd'hui un classique de l'horreur et du fantastique. Il a fait l'objet de nombreuses adaptions au cinéma. Le talent de la romancière dans l'art de donner forme à des fantaisies macabres et terrifiantes y atteint des sommets.

06/2024

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Littérature étrangère

Anthologie de nouvelles chinoises contemporaines

"Un tour de Chine en dix-sept récits, ces nouvelles nous apportent une bonne nouvelle : littérature chinoise pas morte. Malgré des années d'un traitement de cheval à base de pensée Mao Zedong, de trique et de décervelage, les pousses de riz se redressent après le passage des buffles. Les auteurs qu'Annie Curien a réunis ici ont, comme leur peuple, résisté au laminage d'Etat. La plupart n'ont pas eu la vie facile. Ils ont acquis dans les tourmentes le sentiment du tragique et ils ont gardé le sens de l'humour. La Chine, les Chines, ils ont payé pour les connaître. A fond. Dans le bas-fond du désespoir, souvent. Leurs voix ici nous viennent de Pékin ou des îles du Sud, des grandes plaines ou des contreforts de l'Himalaya, de Shanghaï ou du Tibet. Ils explorent les rues des petites villes ou les versants des montagnes, les domaines du fantastique ou les déserts de l'Est. Ils ont rencontré des jeunes gens "planqués" dans la morgue d'un cimetière, un mouton dans lequel s'est réincarné le frère d'un saint lama, des bateleurs avec leur dromadaire, le grand bureaucrate qui a décidé que tous les Chinois auraient désormais dix ans de moins, deux conteurs aveugles et inspirés, une foule de personnages inoubliables. Ils ont rencontré un peuple immense, exploré les multiples mondes que contient ce monde, la Chine. Comme certains yeux à facettes embrassent un horizon de trois cent soixante degrés, l'oeil collectif de ces dix-sept écrivains embrasse ici l'horizon de la Chine d'aujourd'hui." Claude Roy.

04/1994

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Poésie

Ancienne éternité. Et autres textes

Cette édition rassemble sept ensembles de poèmes de Christian Dotremont, d'Ancienne éternité, texte éblouissant écrit en 1940 à seulement 17 ans et qui le fera intégrer immédiatement les groupes surréalistes belges puis français, jusqu'à Les trois forêts, écrit au sanatorium d'Eupen en 1953 où il soignait sa tuberculose. Ces poèmes, la plupart écrit sous la forme "dialogique" si particulière à Dotremont, dans laquelle questions et réponses se confondent, filent dans une oralité joyeuse, où l'évocation féminine est une amulette et l'amour une magie. Prestidigitateur du langage, Dotremont suit à la fois une silhouette qui s'échappe et le fil de ses pensées, par-delà les villages, par delà les forêts bavardes, au coin d'une rue floue : réinvoquant d'une main ce qui a disparu sous l'autre, échafaudant sur un fil des associations d'idées fulgurantes, sans jamais tomber. Des hommes brisés qui se recollent, des vêtements empruntés au bonheur, des enfances attachées aux réverbères, des rafales de vies, des fleurs de cimetière ; un ensemble de mots de passe pour ouvrir le présent, de combinaisons pour ouvrir le coffre des choses perdues. Christian Dotremont prend la "mort légère et tiède" dans sa main, et lui raconte des histoires, des histoires infinies à la poursuite du bonheur, dresse entre elle et lui des illusions de poèmes, des jeux aériens, des incendies sous la neige. Il détourne son attention au fil de dialogues où il parle à son ombre, répond à ses propres questions, change de masque entre rire et grimace, comme les grands magiciens savent détourner notre regard vers l'invisible, avant de "s'écrouler sous les applaudissements de la vie" .

01/2021

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Histoire régionale

Bordeaux criminel. 1787-1960

A Saint-Michel, deux boulangers remontent une tête du puits public. Un chanteur est roué de coups sur les marches du Grand-Théâtre. Sur les quais, la police arrête le responsable de la mutinerie d'un bateau négrier. Place de la Victoire, une exécution se déroule sous les yeux - et le crayon - de Goya. A Bègles, une demoiselle achève son amant à coups de rasoir. Dans le quartier réservé de Mériadeck, un carnage a lieu dans une maison de tolérance. Rue Dauphine, une rixe entre compagnons finit au cimetière. Aux Chartrons, une femme du monde empoisonne son époux. Rue de Galles, une vendetta enflamme le Caprice-bar tandis qu'un pompier de Bacalan devient un assassin. Un scandale secoue la bourgeoisie, un manager de boxe est tué sur les docks, un commis se venge en cuisine, et un agent de police est abattu pour avoir surpris une conversation galante... Cet atlas de l'homicide bordelais vous emmène, en une cinquantaine d'anecdotes sanglantes, en balade sur les lieux du crime à Bordeaux. Il s'ouvre en 1787, par le crime de Camalet, dernier supplicié par la roue ; il s'achève en 1960 avec l'exécution de René Pons, ultime guillotiné de la ville. Il ne pouvait être question de recenser tous les assassinats commis à Bordeaux pendant près de 200 ans : Daniel Salmon a retenu ceux qui avaient marqué l'opinion publique et qui exprimaient au mieux les moeurs de leur époque. Doté d'une plume délicieusement grinçante, il peint ici la fresque historique, géographique et sociale du crime de la Belle-Endormie. Ce livre est richement illustré par l'iconographie d'époque.

11/2022

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Littérature française

Un long voyage ou l'empreinte d'une vie Tome 8 : Paris : La vraie vie

Nous sommes à l'été 1928, Louis vient d'avoir 23 ans. Fraîchement démobilisé, il est enfin nommé à Paris. Dans ce huitième tome, premier de la 2e Epoque, notre héros prend son service à la Recette des Finances du 20e arrondissement, dans une équipe d'une quinzaine de personnes. Ses chefs directs sont Dourat, un fondé de pouvoir plutôt en retrait, et Cassignano, son second, d'une rigueur pointilleuse. Le Receveur, peu visible, n'a affaire qu'aux deux précédents. Passé l'éphémère attrait de la nouveauté, son travail mercenaire ne tardera pas à le rebuter. Le salut viendra-t-il de l'extérieur ? Pas vraiment, car deux semaines à peine écoulées, il sera contraint de fuir un manège tonitruant installé quasiment sous ses fenêtres et de se mettre en quête d'un autre refuge. Une chambre au mois dans un hôtel meublé s'offrira alors à lui, avec vue sur les marronniers centenaires du cimetière du Père Lachaise. Calme et tranquillité seraient son lot s'il ne tombait sous le charme de Flora, la gérante, une pulpeuse Italienne dans la plénitude de ses quarante ans, dont il fera sa maîtresse. Une véritable ivresse pour Louis qui découvrira enfin la femme, unique objet de ses fantasmes depuis l'adolescence. Mais la relation va vite se compliquer et le souci qu'il en aura occulter tout son horizon. S'opposeront en effet les besoins affectifs et amoureux du jeune adulte insatiable, toujours inquiet face à la moindre marque d'indifférence supposée de sa maîtresse, et les obligations familiales et professionnelles de la femme mûre, bientôt débordée par la passion dévorante et tourmentée de son amant.

07/2017

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Histoire du cinéma

Cultes ! Cinéma. 100 lieux mythiques de cinéma

Découvrez les secrets des lieux cultes des plus grands chefs-d'oeuvre du cinéma ! Depuis les frémissements du cinéma, les films ont envahi le monde et mis en valeur des endroits parfois inattendus. Chaque lieu de tournage possède en cela des secrets. Ces derniers étant parfois même aussi passionnants que les longs métrage en eux-même. Le cimetière dans lequel se déroule le duel final du Bon, la Brute et le Truand par exemple. Saviez-vous qu'il avait été construit de toutes pièces et qu'aucun corps n'y repose ? Le bus d'Into The Wild, a quant à lui été déplacé afin de dissuader les fans de venir y passer la nuit. De l'histoire de la construction du pont de la rivière Kwaï pour les besoins du film culte du même nom à l'incroyable rencontre derrière le tournage de la dernière scène d'Indiana Jones et la dernière croisade, embarquez pour un tour du monde passionnant en compagnie des plus grandes stars du septième-art. Frissonnez dans la véritable maison hantée d'Amityville et découvrez les terrifiantes anecdotes derrière le tournage d'Apocalypse Now aux Philippines. Visitez l'immeuble de Blade Runner avant de faire étape à Poudlard pour finalement atterrir à Jurassic Park, au beau milieu de l'archipel d'Hawaï. Et si on vous emmenait également dans les coulisses de la construction du village des hobbits du Seigneur des Anneaux ? Réalisé par une équipe de spécialistes de la pop culture, parsemé de nombreuses anecdotes et de photographies, ce livre s'impose comme un périple au fil d'endroits désormais considérés comme d'authentiques marqueurs de l'histoire du cinéma.

10/2021

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Régionalisme

Chasselay. Tome 2, Village des Monts-d'Or XIX et XXe siècles

Le deuxième volume de cette histoire de Chasselay nous présente les profondes mutations qui se sont opérées dans le village aux XIXème et XXème siècles : construction d'une nouvelle église, refonte totale du cadastre, crise du phylloxera qui fait triompher la culture de la poire à Chasselay. La vie religieuse qui s'apaise après l'effervescence révolutionnaire puis qui se tend à nouveau au tournant du XXème siècle au moment des lois de séparation des Eglises et de l'Etat : les Chasselois catholiques réussissent à empêcher l'inventaire de l'Eglise tandis que certaines congrégations religieuses sont expulsées ou interdites d'enseignement. Deux camps se forment, pour une longue période. La guerre semble vouloir épargner le petit village des Monts d'Or au cours de XIXème siècle avant de l'éprouver durement entre 14 et 18 puis de s'abattre au paroxysme de son horreur le 16 juin 1940 lorsque cinquante et un tirailleurs africains sont massacrés par les allemands. Des Chasselois tentent courageusement de leur porter secours. En 1942 un cimetière traditionnel est érigé pour rendre hommage à ces victimes de la barbarie nazie : le Tata sénégalais. Au cours de son récit, Marie Thozet fait revivre quelques figures chasseloises dignes de mémoire : Pierre Macon, général d'empire mort à Leipzig en 1806 ; François Dodat fondateur du passage Vérot-Dodat à Paris ; les docteurs Montabré et Chardon ; le peintre Bail ; la famille Morand de Jouffrey ; les demoiselles Lacour de Montluzin ; le père Pierre Marcel et sa nièce soeur Marie-Laetitia, tous deux missionnaires aux îles Fidji ; la mère Léa du restaurant Lassausaie ; jusqu'à Henri Schaerrer, un des premiers résistants exécutés au Mont Valérien.

10/2011

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Littérature étrangère

Tous les noms

Monsieur José, seul personnage de ce livre qui porte un nom, est un obscur employé de l'Etat civil. Il travaille dans l'immense bâtiment où sont conservées et mises à jour les archives des vivants et celles des morts. Il vit seul, dans un modeste logement contigu à la grande salle où les employés sont soumis à une stricte hiérarchie bureaucratique. Dans cet univers concentrationnaire, son seul passe-temps consiste à collectionner des renseignements sur les cent personnes les plus célèbres du pays. Un jour, par hasard, il prend la fiche d'une jeune femme. Et sa vie, tout à coup, bascule. Délaissant ses célébrités, il décide de rechercher l'inconnue et se lance, au rythme des longs phrasés de Saramago, dans de rocambolesques aventures. Il fouille la nuit dans les archives de l'Etat civil, falsifie des autorisations, entre par effraction dans une école, se blesse en escaladant un mur, attrape la grippe, et se met à rédiger un journal. Mais au terme de ses recherches, cet Orphée des temps modernes ne rencontrera la jeune femme ni dans l'Enfer des archives ni au cimetière, " cette grande bibliothèque des morts ", où un berger s'amuse à changer les plaques funéraires sur les tombes. Sa quête de l'inconnue, l'espoir d'un amour qu'il ne vivra jamais l'auront mené, en le conduisant vers l'autre, au dépassement de soi, à lui-même. Enquête policière, conte philosophique, réflexion sur la vie et la mort, la lumière et l'obscurité, Tous les noms, l'un des romans les plus profonds et les plus émouvants du grand écrivain portugais, mérite déjà d'être défini comme un classique.

03/1999