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Hakan Nesser

Extraits

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Froid, climatique

Le design énergétique des bâtiments. 2e édition

Concilier architecture, confort et performance énergétique, c'est possible ! L'énergétique des bâtiments est devenu un enjeu majeur ces dernières années. Et pourtant, son approche est encore trop souvent de type purement mécaniste. Ce livre présente un nouveau concept : le Design énergétique®. Il montre pourquoi les démarches analytiques et conventionnelles classiques sont vouées à l'échec face aux enjeux de notre époque. Il propose une autre voie, s'inspirant de la démarche scientifique de Goethe, qui s'est opposé en son temps à Newton (sorti vainqueur) sur l'étude de la lumière. Il s'agit d'un des rares ouvrages écrit par un ingénieur, mais destiné à être lu par tous les acteurs du bâtiment, des concepteurs aux utilisateurs. Cette volonté est l'expression même de ce que l'auteur considère comme la démarche d'avenir : loin de s'opposer aux lois de la thermique, il montre comment on peut les inscrire dans une approche humaniste et réaliste, en prise avec le terrain, parce que la vie s'invite dans les questions énergétiques. "Ce dont il s'agit, c'est donc de cesser de considérer le bâtiment seul comme l'objet d'étude, mais bien le couple usager/bâtiment dans son ensemble. Cela ne demande rien de moins que d'ajouter à un certain savoir-faire technique (en énergétique générale, en thermique des enveloppes et des humains, en conception de systèmes, etc.) un large volet de savoir-être". La préface de Dominique Gauzin-Müller, architecte reconnue, spécialiste de l'urbanisme et de l'architecture écoresponsables et la postface de Olivier Sidler, énergéticien, co-fondateur de l'association négaWatt sont autant de symboles de cet esprit d'ouverture.

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Critique littéraire

Le bel âge. Fragments d'"Histoire de ma vie"

"Le bel âge" : quand le vieux Casanova songe à sa jeunesse, c'est en ces termes. L'expression est mélancolique, mais non le récit. L'Histoire de ma vie n'embaume pas les jeunes années : elle en restitue la fraîcheur. Casanova évoque ses fredaines sans regret ni jugement. "Ce sont des folies de jeunesse. Vous verrez que j'en ris, et si vous êtes bon, vous en rirez avec moi." L'Histoire de ma vie a connu bien des mésaventures éditoriales. Le manuscrit autographe est désormais conservé à la Bibliothèque nationale de France, et la Pléiade en prépare une édition intégrale. De cette édition Le bel âge offre l'avant-goût. On y suit le chemin qui mène de Bettine à Henriette en passant par Lucie et Christine, sans compter celles dont le nom s'est perdu, et de Venise à Padoue, à la Calabre, à Constantinople, où "le vêtement oriental ne dérobe rien à la cupidité", et à Paris, qui est une fête. Au Palais-Royal, à l'Opéra, au bordel ou à la Cour, Giacomo est vénitien comme l'Usbek de Montesquieu était persan ; il s'étonne de tout, et sa candeur madrée (ou est-ce une hardiesse candide ? ) fait merveille. Mme de Pompadour se retire "pour rire tout à son aise". Mais bientôt l'horizon s'obscurcit. Trop de libertinage impatiente Venise. Messer Grande, le chef de la police, met la main sur "l'infracteur" et l'emprisonne "sous les Plombs", où il passera quinze mois avant de réussir une évasion d'anthologie : étonnante aventure, récit haletant. Casanova a trente et un ans. Il s'exile. Le bel âge prend fin.

11/2011

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Froid, climatique

Le design énergétique des bâtiments

L'énergétique des bâtiments est un enjeu majeur et continuera de l'être encore longtemps au regard des éléments mondiaux qui nous entourent. Pourtant, son approche est trop souvent de type purement mécaniste. Ce livre présente le concept du design énergétique. Il montre pourquoi les démarches technicistes et mécanistes classiques sont vouées à l'échec face aux enjeux de notre époque. Il propose une autre voie, que nous ferions bien d'emprunter. Il s'agit d'un des rares ouvrages écrit par un ingénieur, mais destiné à être lu par des architectes. Cette démarche est l'expression même de ce que l'auteur considère comme la démarche d'avenir : loin de s'opposer aux lois de la thermique, il montre comment on peut les inscrire dans une approche humaniste et réaliste, en prise avec le terrain, parce que la vie s'invite dans les questions énergétiques. "Ce dont il s'agit, c'est donc de cesser de considérer le bâtiment seul comme l'objet d'étude, mais bien le couple usager / bâtiment dans son ensemble. Cela ne demande rien de moins que d'ajouter à un certain savoir-faire technique (en énergétique, en thermique des enveloppes, en conception de systèmes, etc.) un large volet de savoir-être". La préface de l'architecte Dominique Gauzin-Mueller, architecte reconnue, spécialiste de l'urbanisme et de l'architecture écoresponsables et la postface de Olivier Sidler, énergéticien, co-fondateur de l'Association négaWatt sont autant de symboles de cet esprit d'ouverture. Les illustrations sont signées Camille Bissuel, sensible aux thèmes abordées et animé d'une démarche artistique propre, cohérente avec l'objectif et l'esprit de l'ouvrage.

03/2023

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Western

Mauvaise réputation Tome 2 : La véritable histoire d'Emmett Dalton

Le dernier frère Dalton n'a pas dit son dernier mot... Emmett Dalton n'est plus un criminel depuis longtemps, il mène désormais une existence discrète aux côtés de son épouse Julia. A la sortie du film qui retrace l'histoire du célèbre gang, le producteur John Tackett lui propose un nouveau départ sous le soleil californien. Mais Emmett ne montre pas un grand intérêt pour ce faste. Certes, il jouit d'une certaine notoriété car le film a eu un succès retentissant, mais ce qui lui tient à coeur reste la véritable histoire des Dalton. Si un nouveau projet voit le jour, il veut plus d'objectivité, pas question de biaiser la réalité ou de bafouer l'honneur des hommes qu'il a côtoyés durant la conquête de l'Ouest. Mais le cinéma est avide d'action, quand Emmett dénonce l'injustice et la misère. Alors, sous le soleil d'Hollywood, l'ancien braqueur regarde ailleurs... Nous sommes en 1922 et contre toute attente, il va opérer une reconversion surprenante sans jamais cesser d'écrire son histoire. C'est peut-être à travers l'écriture qu'il arrivera à pérenniser la mémoire de toute la fratrie... Traversé par des flashbacks qui nous dévoilent les folles aventures de Bill, Gratt et Bob, ce récit authentique nous livre un portrait touchant du plus légendaire bandit sur fond d'une Amérique qui se modernise. Magnifiquement porté par le dessin d'Emmanuel Bazin, le dernier tome de ce diptyque permet encore une fois à Antoine Ozanam de creuser en profondeur la psychologie de ses personnages et de signer un Western réaliste, dur et mélancolique.

01/2024

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Littérature anglo-saxonne

Emma

Emma, riche, belle et intelligente, et qui s'ennuie donc à mourir dans son petit village du sud de l'Angleterre, passe son temps à marier des gens. Pour le meilleur et (surtout) pour le pire... C'est le plus brillant, le plus ingénieux et le plus drôle des romans de Jane Austen ! Miss Woodhouse est riche, belle et intelligente, et ne compte pas s'en excuser. Pire, elle entend rester vieille fille ! Mais aussi marier tous ceux et celles qui l'entourent, avec un sens souvent très personnel d'une union bien assortie. La société est petite, bien petite, pour le monde intérieur d'Emma... Jusqu'à ce que débarquent, dans le paisible village de Highbury, la candide Miss Smith, le malicieux Frank Churchill, la ténébreuse Jane Bates et l'explosive Mrs Elton, qui relèguent au second plan les talents d'entremetteuse d'Emma. A moins que le mariage se réinvite là dedans à petits pas... Jusqu'au bout, Austen nous provoque ; jusqu'au bout, on est surpris. Et grâce au formidable travail de retraduction de Clémentine Beauvais, on (re)découvre dans cette histoire de marieuse à marier tout le génie d'une autrice qui n'a rien perdu de sa modernité. Placée sous le patronage de Jane Austen, la collection JANE publie des romans qui allient fi nesse d'écriture et finesse d'esprit, beaux décors permettant de s'évader, romantisme intelligent et critique sociale. Ils off rent un regard péné- trant sur la nature humaine et livrent, en creux, la peinture impressionniste d'une époque.

10/2023

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Pédagogie

Ecoutez-voir ! Diriger, agir, faire sens

Lettre aux enfants s'adressait aux jeunes et, au-delà, à l'enfant que nous sommes tous, à certains moments de la journée, en réaction à certaines émotions, sous certaines conditions d'impuissance et d'innocence, dans une démonstration de la nécessité de penser ensemble à tous âges même dans des temps incertains. Ecoutez-voir ! poursuit sous un autre angle cette élucidation de notre course individuelle et collective dans la vie, avec la même exigence bienveillante, et la même vigilance contre les a priori, peut-être avec moins de notations personnelles mais plus en profondeur ; agir ensemble n'est pas naturel aux parents, ce sera leur seule voie de salut. Le parent, à certains moments de responsabilité et de raison logique, en réaction à certains sentiments, dans le but honorable de servir à quelque chose, est aussi bien l'élu, le patron, l'intellectuel, l'artiste. A défaut d'agir ensemble et pour avoir laissé le goût de la compétition nous aveugler, nous avons le plus souvent échoué à défendre l'essentiel, c'est-à-dire la liberté de ceux sur lesquels se sont exercées notre autorité ou notre influence. Leur défiance est légitime et, par endroits, irréversible. Elle aura, notamment en matière de biodiversité et de transition énergétique et sur le fonctionnement de la démocratie, des conséquences incalculables. Mais renoncer à comprendre, à prédire, à dénoncer, déserter les lieux de décision et laisser s'éteindre toute chance d'intelligence collective, cesser de chercher, serait criminel. Aux médias, aux éditeurs, aux partis et aux syndicats, aux associations de terrain, aux corps intermédiaires et aux lobbies de relayer ces messages avec le plus de lucidité, de résistance et de courage possible.

12/2019

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Philosophie

Marx, penseur du possible

S'opposant à l'interprétation déterministe dominante de la pensée de Marx, l'ouvrage montre que celle-ci est autant une pensée de la possibilité que de la nécessité, que Marx reprit à Hegel le concept de possibilité réelle, entendue elle- même au sens de "puissance" (dunamis d'Aristote). Il montre que, dans sa critique de l'économie politique, sa conception de l'histoire et son matérialisme philosophique, Marx admet diverses formes de possibilités : abstraites ou théoriques, concrètes ou historiques, et surtout une possibilité réelle, celle d'un "règne de la liberté". Procédant à une analyse minutieuse des textes, l'ouvrage enchaîne les catégories marxiennes essentielles : lois (économiques ou naturelles), causes (Marx est causaliste, non déterministe), moyennes (proximité avec la physique sociale de Quetelet), tendances, forces (forces naturelles et forces de travail), développement et finalité historiques. Puis examinant les concepts marxiens d'activité, de technique, de crise et de liberté, il établit que l'influence d'Aristote sur Marx fut profonde et durable, que là se trouve la source majeure du réalisme de Marx et de son ontologie de l'individu concret réel, clés de son opposition à Hegel. L'auteur soutient enfin que, par-delà sa philosophie de l'activité créatrice et de ses conditions naturelles et sociales (analyse du machinisme et des crises sociales), Marx garde des traces profondes de son passage par Epicure : aussi, la liberté, ou activité de libération, est pour lui non seulement le possible par excellence, mais est en elle-même ouverture sur des possibles humains, sociaux et politiques ; d'où sa conception d'une histoire fondamentalement ouverte sur un avenir, parce que sa fin réelle, sans cesser d'être matérialiste, a nom "liberté".

06/1998

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Littérature étrangère

Milton. suivi de Le jugement dernier

Quelque peu connu comme graveur, mais longtemps méconnu dans son propre pays en tant que poète, Blake n'y fut découvert à ce titre que vers la fin du siècle dernier par Swinburne, puis par Yeats qui l'édita. Assidûment publié et jalousement commenté depuis lors, il est l'objet d'innombrables gloses polyvalentes ou complémentaires comme si, à l'instar de l'Ecriture, il avait sans cesse quatre sens. C'est presque vrai. Blake accomplit mieux que tout autre le Romantisme anglais, s'il est vrai que l'essence de ce mouvement fut de s'ouvrir avec élan, après le siècle de la Raison, à l'Imagination, que Blake égale au Verbe et, par là même, rend souveraine. Des voix venues de l'éternité lui dictent un long poème qu'il appellera Milton. L'auteur du Paradis perdu dont la pensée l'accompagne et le fascine depuis l'adolescence descend du séjour des bienheureux sur la terre afin de pénétrer celui qui est en quelque sorte son héritier spirituel et de rectifier par sa bouche de vivant les erreurs qu'il a commises dans ses écrits. Notre recueil comporte en outre Une Vision du jugement dernier dans laquelle Blake décrit ou plutôt recrée sous forme littéraire une fresque aujourd'hui perdue qui montrait les fins dernières de l'Homme enveloppées d'un pardon universel. Qu'en sera-t-il de l'audience de Blake dans les années à venir ? Les aspects irrationnels, ou plutôt non mathématiques de sa pensée devraient cesser de nous être étrangers. D'autre part, nous aurions mauvaise grâce à taxer d'outrance ou d'utopie une inspiration libertaire qui a conduit Blake à exécrer l'esclave, l'oppression des femmes, le travail forcé des enfants.

02/1999

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Actualité et médias

Lesbos, la honte de l'Europe

En mission officielle pour l'ONU, Jean Ziegler a effectué en mai 2019 un voyage d'étude à Lesbos, l'un des cinq centres d'accueil de réfugiés en mer Egée. Sous la haute autorité de l'Union européenne, 15. 000 personnes y sont entassées dans des conditions inhumaines, en violation des principes les plus élémentaires des droits de l'homme. Le droit d'asile y est nié par l'impossibilité même dans laquelle se trouvent la plupart des réfugiés de déposer leur demande ; le droit à l'alimentation, quand la nourriture distribuée est notoirement avariée ; le droit à la dignité, quand les rats colonisent les montagnes d'immondices qui entourent le camp officiel, quand les poux infestent les containers dans lesquels les familles doivent s'entasser ; les droits de l'enfant, quand la promiscuité livre les plus vulnérables aux violences sexuelles et les prive, bien sûr, de tout accès à l'éducation. Pour la plupart, ces réfugiés sont venus d'Irak, de Syrie, d'Afghanistan, d'Iran. Jean Ziegler les a rencontrés. Ils évoquent ici un long calvaire : la torture, l'extorsion, le pillage, les passeurs infâmes, les naufrages, les familles décimées, les tentatives de refoulement de Frontex et des garde-côtes grecs et turc. Mais Ziegler a interrogé aussi le responsable du camp, les militants magnifiques des organisations humanitaires. Il interpelle, en conclusion, le Haut-Commissariat de l'ONU aux Réfugiés ainsi que la nouvelle présidente de la Commission européenne ... L'état d'inhumanité dans lequel nous abandonnons ces hommes, ces femmes et ces enfants condamnés au désespoir à perpétuité sont la honte de l'Europe. Et il n'est pas question pour le vieux militant des droits de l'homme de cesser le combat.

01/2020

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Littérature française

Une vie sans fin

"Ce livre raconte comment je m'y suis pris pour cesser de trépasser bêtement comme tout le monde. ". . L'éternel jeune homme de Un roman français a franchi le cap du demi-siècle. Le voilà obsédé par la mort depuis qu'il a refait sa vie avec une jeune femme et qu'il a solennellement promis à sa toute jeune fille qu'il ne disparaitraît jamais. Le narrateur se lance donc dans une course contre la montre frénétique pour tester le premier les protocoles d'immortalité... Ce roman d'amour raconte une enquête " gonzo " qui inaugure un genre nouveau : la science-non-fiction. Tout dans ce livre semble fantastique au point de rappeler Dracula, Frankenstein, l'île du Docteur Moreau ou Dr Jekyll and Mr Hyde, or tout y est scientifiquement avéré. Le héros rencontre les plus grands chercheurs en longévité humaine (les professeurs Buganim, Antonarakis, Choulika, Alexandre, Saldmann, Church) en Israël, en Suisse, en Autriche, en France et aux Etats-Unis. Il fait le tour des recherches de pointe légales ou illégales (rajeunissement des cellules, rétrécissement des télomères, injection de cellules souches, oxygénation du sang, crisperisation de l'ADN, impressions d'organes en 3D, greffe d'organe de porc humanisé, implants d'intelligence artificielle, fusion homme-robot par stockage numérique sur l'ADN) destinées à conduire à brève échéance (2030 ?) au remplacement d'homo sapiens par une nouvelle espèce, la post-humanité... Les guerres pour le pétrole ou le réchauffement climatique ne sont qu'un avant-goût des futures guerres du sang entre les vieux riches et les jeunes pauvres, puis entre les immortels et les mortels. Car si l'on vit deux ou trois cents ans, il faudra faire de la place sur la planète : qui aura le droit de rester vivant ?

01/2018

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Histoire et Philosophiesophie

Des sexes innombrables. Le genre à l'épreuve de la biologie

Combien y a-t-il de sexes ? "Deux !", répond l'opinion. "Deux !", répond la science. Heureuse concordance : c'est donc que l'opinion a raison, conclura-t-on. Mais est-on si certain que l'opinion et la science disent, sur la question du sexe, la même chose ? Quand l'opinion affirme qu'il y a deux sexes, elle soutient qu'il existe, dans chaque espèce, deux types d'individus et seulement deux. Il y aurait alors le masculin et le féminin comme il y a le Soleil et la Lune ou Mars et Vénus. Mais quand la science avance qu'il y a deux sexes, que vise-t-elle ? Quelle est, pour un biologiste, la signification des termes "mâle" et "femelle" ? La biologie nous invite à quitter le niveau des individus pour descendre dans les tissus et les cellules : elle vise des formules chromosomiques (XX et XY), des types de cellules reproductrices (les ovules et les spermatozoïdes), mais aussi bien une forme d'échange génétique qui n'a pas forcément de rapport avec la reproduction. Que penser en outre de l'existence d'individus intersexes, dont les formules chromosomiques ou les anatomies ne se laissent pas facilement ranger dans la classification propre et nette qui divise toute espèce en deux ? Recompter les sexes, ou mieux, cesser de les compter, c'est aussi, nécessairement, mener une réflexion sur le normal et le pathologique. Offrant un riche panorama des connaissances biologiques sur le sexe, Thierry Hoquet barre la route à toute récupération hâtive visant à transposer aux humains ce que l'on pense savoir de la "nature". Croisant des outils empruntés à l'épistémologie, à l'histoire des sciences et au féminisme, Hoquet brise le cercle des questions : le genre précède-t-il le sexe, ou le sexe précède-t-il le genre ?

03/2016

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Sciences politiques

Et la gauche devint la putain de l'Islam

Notre pays est dans une situation catastrophique : 1.000 agressions gratuites par jour, explosion du nombre de viols, risque quotidien d'attentats islamistes. Dans certains endroits, on n'est plus en France. Le président du CFCM annonce la présence de 11 millions de musulmans, dont 30 % disent préférer la charia aux lois de la République. 70 % d'entre eux mangent halal. 25 % des jeunes de moins de 25 ans sont musulmans. Et les plus radicaux d'entre eux se mettent à rêver d'une France islamiste dans une trentaine d'années. Pierre Cassen révèle son long passé de militant actif de gauche, de 1970 à 2005. L'auteur admet ne jamais avoir rien attendu de la droite. Mais il accuse douze personnalités emblématiques de gauche d'avoir contribué à l'islamisation de notre pays, par leur militantisme en faveur de l'immigration. Il a fait un bout de chemin avec certaines d'entre elles. Il leur reproche leur complaisance avec un système politico-religieux aux antipodes des valeurs de la gauche, de notre civilisation, de l'égalité hommes-femmes, de la laïcité, et de la liberté d'expression. Il les accuse d'avoir trahi les classes populaires, et abandonné nos compatriotes, pour ne se consacrer qu'aux nouveaux venus, majoritairement musulmans. Le résultat, c'est ce livre-choc, qui tire à boulets rouges sur ses anciens amis. L'auteur appelle les électeurs de gauche à enfin ouvrir les yeux devant le péril mortel qui nous menace tous, et à cesser de se tromper d'extrême droite. Dans l'esprit de la Résistance, il appelle tous les Français à rompre avec la division de notre peuple, et à s'unir pour sauver le pays. Il y a urgence, sinon, notre France va mourir !

11/2018

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Critique littéraire

Les noms propres chez Céline. Parcours alphabétique et lectures thématiques

Céline assemble les mots de façon improbable pour écrire la musique de ses récits. Quand il a épuisé les ressources de la langue ordinaire, il forge des mots nouveaux et tord le cou à la syntaxe traditionnelle. Cet exercice porte aussi sur les noms propres qui désignent les personnages réels ou imaginaires qu'il a croisés, les pays, les villes, les bateaux, les animaux de sa vie et de ses rêves. Il a un art consommé de la manipulation pour appeler de façon inattendue celui-ci par son nom, celui-là d'un pseudonyme évocateur pour mieux le mettre en scène. Nous avons cherché à deviner quels personnages se cachaient sous les masques et en quels lieux nous étions invités. Les dénominations de ceux-ci et de ceux-là disent l'espoir, la fascination, l'illusion, le désarroi, le mépris, le courage et la lâcheté, la mort. Avec des mots-valises, des amalgames incongrus, des suffixes dépréciatifs, des rimes évocatrices, Céline nous dit les vertiges de son voyage au bout de la vie. Il n'est pas innocent que la Grande Guerre commence pour Bardamu à Noirceur-sur-la-Lys ni que le pays d'Afrique qui fit rêver le héros avant qu'il y fût s'appelât Bragamance plutôt que trivialement Cameroun. Laval, en revanche, ne pouvait s'appeler Dupont et Berlin ne pouvait cesser d'être la capitale, même rasée, d'une Allemagne en déroute. Mais savez-vous qui étaient l'Agité du bocal, Ciboire, Dur de mèche, Achille Brottin, Bestombes et Parapine, la petite Lola, Sabretache et Qui-dit-oui ? Nous vous proposons, pour les croiser, un répertoire alphabétique et des lectures thématiques dans lesquelles nous traversons les thèmes obsessionnels qui ont hanté Céline.

05/2015

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Religion

La sagesse du dimanche. Leçons spirituelles tirées de l'émission Super Soul Sunday

Les moments Aha d'Oprah et étincelles de génie. Les moments d'inspiration qui ont éclairé des millions de personnes lors de la présentation des épisodes de Super Soul Sunday, lauréate de trois Emmy Awards, sont pour la première fois réunis dans La Sagesse du dimanche, un livre que vous chérirez et qui vous touchera profondément. Chacun des dix chapitres débute par l'introduction d'Oprah et présente des étapes importantes de son propre cheminement spirituel. Inspirant à souhait, vous y puiserez une sélection des conversations les plus significatives qu'Oprah a eues avec certains des grands leaders de notre époque selon leur expertise respective. Des visionnaires tels que Tony Robins, Arianna Huffington et Shonda Rhimes partageront avec vous la façon de trouver votre raison d'être. Des professeurs renommés tels Eckhart Tolle, Marianne Williamson et Wayne Dyer vous rappelleront les relations complexes que vous entretenez avec l'ego, sans oublier l'importance des pouvoirs de guérison de l'amour et des relations. De même que des auteures best-sellers telles que Cheryl Strayed, Elizabeth Gilbert et Elizabeth Lesser qui, elles, explorent le pardon et l'importance du lâcher-prise. Agrémentée de plus de cent magnifiques photos, dont certaines furent prises sur la propriété d'Oprah en Californie où les épisodes de Super Soul Sunday sont tournés, La Sagesse du dimanche promet de devenir un souvenir intemporel qui aidera les lecteurs à s'éveiller aux merveilleuses possibilités de la vie. Le grand mythologue, auteur et philosophe américain Joseph Campbell a dit un jour : "Le privilège de toute une vie est d'être qui on est." J'espère que La Sagesse du dimanche illuminera votre chemin vers la réalisation de ce que vous êtes destiné à être.

09/2020

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Actualité et médias

Retour sur les guerres et leurs confinements

Ce livre est né de la comparaison de la pandémie avec une "guerre". Loin d'être une comparaison point par point, il se propose de faire entendre deux voix : deux individus face à l'Histoire — et qui la font aussi, dans et à partir de leur minuscule histoire et celle de ceux qui les entourent. La réalisation que l'Histoire, loin d'être la prérogative d'un récit officiel, est constituée par toutes ces interrogations muettes, ces incompréhensions et ces intermittences de la voix humaine — à peine audible mais inépuisable, comme le suggérait William Faulkner dans son discours de réception du Prix Nobel. Quels points communs ? Quelles différences ? Certains d'entre nous ont connu les deux époques, et opèrent des ponts entre le maintenant et l'avant, l'ici et l'ailleurs. Comme dans les années quarante, les masques cristallisent l'angoisse, ils deviennent le signe de l'anormalité, de l'invasion possible, de la mort. Pendant la Deuxième Guerre mondiale, la hantise des gaz asphyxiants rendait la peur de l'ennemi tangible et affectait l'existence quotidienne. Pour nous, l'air que nous respirons est aussi devenu dangereux ; respirer risque de devenir un acte mortel et cesser de dispenser la vie. Et nous devons porter des masques. La vie est en guerre contre elle-même. La peur omniprésente, les rues qui se vident, le silence qui envahit la ville, les files d'attente dans les magasins. Et les séparations. L'impossibilité de rejoindre ceux que l'on aime. Les proches, parents ou amis. Les cartes avec l'avancée de l'ennemi, les compteurs journaliers avec le nombre de nouvelles infections, et les nouveaux décès. Une inexorable progression qui crée peur et panique, et impuissance. Du déjà connu et vu.

12/2020

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Témoignages

Le silence de la douleur

Paris, 13 novembre 2015, je suis prise dans la tourmente des attentats qui auront à jamais marqué ma vie. Après ce stress post-traumatique, la maladie a surgi en moi, comme une diablesse, une furie portant le doux nom de fibromyalgie. Elle m'a totalement envahie. Elle est devenue toute ma vie, mon combat. Et quel combat ! Elle, qui m'a rendue si vulnérable et impuissante. Elle m'oblige à réinventer ma vie. Elle a tout fait basculer. Elle m'a volé ma vie, mon ego. Mon corps est devenu ma prison. Je vis avec ses douleurs silencieuses recluses au plus profond de mon être et invisibles aux yeux de tous. Comment garder de la dignité quand on est malade ? L'envie de me battre est plus forte que tout. J'ai cette rage de vaincre. J'ai peut-être perdu une bataille contre elle, mais pas la guerre. Je lui fais face, je lui tiens la tête haute. Je veux profiter de la vie avec les capacités qu'il me reste. Ne pas cesser de croire en moi tout en m'apprivoisant cette nouvelle image. Vivre, ce n'est pas renoncer, mais c'est avancer. Il faut vivre dans la positive attitude. Je veux parcourir les jours de ma vie dans un arc-en-ciel de couleurs, et arrêter de me retrancher dans le négatif. La vie regorge tellement de choses, si belles et si simples. Je retrouve de la quiétude, un bien-être intérieur par la voie du lâcher-prise, qui est salvateur. Je ne cherche pas à être victime, même si je le suis, mais juste à être comprise. Soyez les témoins de mon combat et celui de tant d'autres malades.

06/2021

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Droit privé

La parentalité. Maternité, paternité, adoption : quels droits pour les salariés ? Les congés liés à l'enfant

La parentalité Les salariés bénéficient d'un ensemble de dispositions protectrices lors de l'arrivée d'un enfant. Ainsi, l'employeur ne doit pas prendre en compte l'état de grossesse d'une femme pour refuser son embauche, pour rompre son contrat de travail au cours d'une période d'essai ou, pour prononcer une mutation. Au regard de son état de santé, la salariée peut être affectée temporairement à un autre poste. Elle bénéficie également d'une protection contre le licenciement, tout comme les parents adoptifs et le père. La loi du 14 décembre 2020 (L. n° 2020-1576, JO 15 déc.) a allongé la durée du congé de paternité et d'accueil de l'enfant et l'a rendu en partie obligatoire. Depuis le 1er juillet 2021, il est de 25 jours (contre 11 auparavant), ou 32 jours en cas de naissances multiples. De même, le congé d'adoption est passé de 10 à 16 semaines (22 en cas d'adoptions multiples). Point spécial : Les congés liés à l'enfant Le congé parental d'éducation permet aux parents de cesser leur activité ou de la réduire pour se consacrer à l'éducation des enfants. Confrontés à la maladie ou au handicap de ces derniers, les parents salariés ont la possibilité de s'absenter et de bénéficier d'un congé de présence parentale, d'un congé de proche aidant ou d'un congé de solidarité familiale. Face au décès de l'enfant, ils bénéficient de cinq journées d'absence, pouvant être portées à sept notamment lorsque l'enfant était âgé de moins de 25 ans. Depuis le 1er juillet 2020, ils ont également droit, dans ce dernier cas, à un congé de deuil de l'enfant de huit jours, pouvant être fractionné en deux périodes.

07/2021

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Préhistoire

La caverne originelle. Art, mythes et premières humanités

Parmi les nombreuses hypothèses proposées pour expliquer l'" art des cavernes ", beaucoup ont été définitivement réfutées ; d'autres ne sont pas totalement à rejeter, même si elles ne sauraient tenir lieu d'élucidation globale. Face à ces impasses, d'aucuns considèrent qu'il est plus sage de cesser de chercher. Le pari de ce livre est plutôt de chercher ailleurs et autrement. A partir de la plus riche base de données élaborée à ce jour, recensant 452 cavités dont l'ornementation est attribuable au Paléolithique, et à l'issue d'un examen serré des analyses qui se sont succédé depuis plus d'un siècle, Jean-Loïc Le Quellec développe ici une approche entièrement nouvelle en posant la question suivante : pourquoi pénétrer dans des grottes obscures, souvent difficiles d'accès et même dangereuses, pour y réaliser des oeuvres dont la fraction la plus réaliste s'attache à représenter un très petit nombre d'espèces animales et, beaucoup moins fréquemment, des humains animalisés ou figurés de façon partielle ? Autrement dit : quelle conception de la grotte prédominait au Paléolithique, qui conduisit à y laisser de telles images ? Parcourant des voies peu empruntées par les préhistoriens et utilisant des méthodes ignorées des " pariétalistes ", l'auteur démontre qu'un grand mythe de création nourrissait l'ontologie des artistes paléolithiques : celui de l'Emergence primordiale, qui s'est répandu sur tout le globe à mesure que les Sapiens découvraient de nouveaux territoires hors d'Afrique. Un jour, dit ce mythe, des êtres chthoniens se redressèrent pour sortir de la grotte originelle, et cet acte fut rappelé et renouvelé, pendant quelques dizaines de milliers d'années, par des images rituellement tracées en d'innombrables cavernes... comme elles continuent de l'être aujourd'hui en bien des lieux du monde.

09/2022

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Littérature française

Danser sous la pluie

" Ce livre est très librement inspiré de l'histoire des quatre dernières années. Mon interprétation de cette histoire, passée au prisme déformant de la mémoire et de l'esthétique. Un travail d'écriture, romancé, dont certaines scènes sont imaginaires, dont les personnages ont été mélangés, et dont la réalité n'est pas forcément celle dont le lecteur aurait pu faire lui-même l'expérience. C'est l'histoire de ma mère, et celle de ma fille, entremêlées comme les branches d'un lierre, l'effondrement de l'une laissant place à la renaissance de l'autre. C'est l'histoire d'un diptyque, et celle de l'épreuve d'une vie. Dans les moments les plus sombres, les plus absurdes, ou les plus suspendus, ce livre s'est imposé comme une évidence. Comme une nécessité, plutôt. Celle de cesser d'étudier la frontière entre haine et maladie, et de me distancier d'une méchanceté qui n'était pas la mienne. Celle de transformer mes cris de douleur ou d'effroi en un récit, me forçant ainsi au recul. Digérer, réfléchir, comprendre, puis choisir ses mots avant de s'exprimer. Sublimer les difficultés, la cocasserie, la perte de sens souvent, en une production artistique, en faire un projet. C'était le seul moyen d'aller de l'avant : utiliser ce terreau pour créer. " A. Osdoit Entre le suicide de sa mère, et la maladie de sa fille, Anne explore un quotidien bouleversé, fracassé mais bien réel. Loufoquerie, rires malgré tout, parfois une lueur fugace qui éclaire le cauchemar, et toujours une légèreté digne d'un premier ministre connu pour ses bons mots. La route est droite, mais la pente est forte.

10/2023

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Littérature française

Le linceul

" Mon bien cher fils, La grande préoccupation dans laquelle je me trouve actuellement me conduit à solliciter à nouveau votre assistance et vos compétences. Je sais toutes les contraintes et les afflictions que vous a causées votre récente intervention au service de l'Eglise. Mais les périls qui nous menacent aujourd'hui sont tels que je n'ai d'autre recours que de m'en remettre à nouveau à votre aide bienveillante. " Difficile pour Paul Brouard de ne pas répondre à un appel à l'aide lorsqu'il vient du pape François en personne et qu'il concerne l'un des objets de dévotion les plus populaires de l'Eglise : le Saint-Suaire, que l'Eglise reconnaît plus comme une icône que comme une relique. En effet, il ne s'agit rien de moins que de prouver l'authenticité du Linceul de Turin suite au défi lancé par le magnat australien des médias, Jonas Trust, un athée zélé, prêt à tout pour détruire l'Eglise. De Rome à Turin, en passant par Paris et Istanbul, le héros du Tombeau, accompagné de Nina, la fille du professeur Moricca, retrouvé mort alors qu'il devait présider la partie ecclésiale de la commission d'authentification, se lance dans une enquête effrénée qui ne va cesser d'interroger sa foi. Ce troisième volume, après La Couronne et Le Tombeau, clôt un cycle sur les reliques en abordant la dimension religieuse de celles-ci. Les reliques nous confrontent tous, croyants ou incroyants, à la question fondamentale de la possible existence de Dieu. Or, cette hypothèse ne pouvant être ni démontrée ni exclue de façon scientifique, il nous faut finalement nous résoudre à trancher en faisant le choix personnel de croire ou de ne pas croire.

05/2020

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Poésie

Au mouvement venu

La poésie d'Amélie Margueritte retient d'emblée par le refus qu'elle manifeste d'une célébration immédiate du monde : "Mettre à distance ou/entre parenthèses/ le monde/ne change rien : Il est là". Mais ce refus initial n'est que suspens : tout au long du recueil, c'est bien ce "là" du monde qui apparaît pour lui-même dans une lumière à la fois douce et implacable. Non pas tant l'être ainsi du monde que son impossibilité d'être autre. Il y a une permanence et comme une stupeur du monde, puisqu'en lui "il n'existe aucun événement" ; il faut donc se rendre à l'évidence et rendre les armes : "je prolonge le monde tel que je l'ai trouvé". Ce mélange d'étonnement et de résignation donne alors aux choses un éclat singulier : celui de leur présence pure, déroutante, parfois drôle mais toujours quelque peu amortie par la distance. Cette distance est aussi celle d'une voix, proférée comme de nulle part, en une sorte d'exil fondamental : absence de lieu (" je n'avais pas lieu") qui est aussi bien absence de l'événement ("il ne m'est rien arrivé"). Voix qui est d'abord celle de l'enfance, dans laquelle baigne une partie du recueil, où règnent la banalité et l'étrangeté, l'étrangeté de la banalité. C'est de cette enfance que l'on ne cesse de sortir sans cesser d'y revenir, en une interrogation sur l'identité qui devient quête du lieu. Dès lors, le recueil tout entier se donne comme une lente initiation, fragmentaire et fragile, à la lumière de laquelle les situations, les corps, les animaux ou les oeuvres, en particulier picturales, accèdent à une beauté nue. Ce lieu est évidemment celui de la poésie même, où retentit ici une voix neuve.

11/2023

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Romans historiques

La Marquise des ombres

L'auteure de L'Infidèle nous invite dans l'aristocratie parisienne du XVIIe siècle à la rencontre de la marquise de Brinvilliers, jeune femme aspirant à une vie de douceurs, ambitieuse confrontée à la désillusion, meurtrière aux mobiles à jamais controversés... Après une enfance endeuillée par la mort de sa mère, Marie-Madeleine d'Aubray arrive en 1643 à Paris, où son père est nommé lieutenant civil. La jeune femme rêve sa vie future et s'imagine grande dame, riche, fêtée et, par-dessus tout, aimée. Le mariage organisé par son père avec Antoine Gobelin, bientôt marquis de Brinvilliers, ne lui apportera que le confort financier, sans combler ses désirs. Ses deux vraies passions, l'amour et l'argent, vont vite trouver à s'incarner en deux hommes qui seront mêlés à sa vie : Pierre-Louis de Penautier, trésorier des états de Languedoc et homme d'affaires, et Jean-Baptiste de Sainte-Croix, aventurier et alchimiste. Le destin de la marquise de Brinvilliers est tracé. Dépensant sans compter pour satisfaire ses goûts de luxe et ceux de son amant, elle se lance dans des placements aventureux conseillés par Penautier, elle vivra des années brillantes sans cesser d'être au bord de la ruine. Prête à tout pour sauver les apparences qui lui tiennent lieu de bonheur, Marie-Madeleine ne saura pas arrêter l'enchaînement qui la mènera jusqu'au crime : c'est la sombre " affaire des poisons ". Autour d'une femme entraînée par sa faiblesse et ses passions, Catherine Hermary-Vieille a peint la vie d'une société et d'une époque où l'éclat des uns ne cache pas la misère des autres. Un extraordinaire travail de recherche lui a fait découvrir un personnage fascinant, émouvant, inoubliable, que sa sensibilité et son talent lui ont permis d'animer.

07/2021

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Sciences historiques

Histoire du citoyen. L"'être nouveau" (de 1789 à nos jours)

Le citoyen, sujet de ce livre, est la créature de la Révolution française. Il est l'être nouveau. Les manuels de droit l'ignorent. Il est encore sous nos yeux. Il ne se reproduit pas lui-même. C'est l'éducation nationale qui le reproduit. Il est armé depuis sa naissance. Aux armes citoyens est sa devise. Il combat pour les Droits de l'homme, prend la Bastille, renverse le trône, fait inlassablement la guerre aux rois, aux empereurs et aux dictateurs. Il fournit en victimes les grandes tueries des guerres contemporaines. Il est républicain depuis l'instauration de la République en 1792, et ne peut pas ne pas l'être, s'identifiant à une république qui n'est pas un régime politique, mais un mythe, une idéologie, des valeurs. Si la République disparaît, il travaille sans relâche à son retour et la fait revenir. C'est le cas par exemple en 1875 et en 1945. Si la République a des ennemis intérieurs vrais ou supposés, il les accable de sa vindicte. Il les tue. Il tue les prêtres réfractaires en septembre 1792, et les Communards en 1871. Aujourd'hui sa vindicte est la même, mais sa mission a changé. Il ne fait plus la guerre aux nations étrangères. Il a été désarmé. Sa nouvelle mission consiste à promouvoir la diversité. Dans ce nouveau combat il mobilise avec lui la société toute entière. L'entreprise, la banque, les équipes sportives, les actions humanitaires, tout doit être citoyen. C'est encore un combat. Le citoyen ne doit jamais cesser de combattre. Il est dans la servitude et ne saurait l'accepter s'il ne votait pas, mais il vote et on le fait voter de plus en plus. Le scrutin l'aide à vivre en lui procurant l'illusion de la liberté.

10/2014

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Littérature française

Kayro Jacobi, juste avant l'oubli

Certes, Kayro avait peur d'être à son tour arrêté, dépossédé, chassé de son pays natal. Mais il n'avait rien abandonné de ses rêves, égoïstes et magnifiques, qui faisaient son tourment et, un jour possiblement, feraient sa gloire. Pouvait-il vivre sous un ciel étranger ? Pouvait-il créer dans une culture différente de la sienne ? Il ne le pouvait pas. Il aimait trop son pays, plus peut-être que ceux qui lui déniaient le droit d'y vivre. Il ne partirait pas. Il était d'une résistance peu ordinaire. Il trouverait le moyen de rester. Cette conviction se changeait en certitude. Il s'y accrochait comme à une ancre qui le maintiendrait en place, pendant longtemps... le temps qu'il faudrait pour faire au cinéma égyptien ce que les pyramides étaient aux siècles. Tout commence dans les studios de la Kayro Films, lorsque le producteur et réalisateur juif égyptien Kayro Jacobi s'alarme d'un article dénonçant l'omnipotence et la décadence des cinéastes " étrangers " dont les films pervertissent le véritable visage de l'Egypte. Nasser vient d'arriver au pouvoir. Les studios produisent toujours leurs flopées de comédies musicales et de mélodrames lascifs, libres un temps encore de toute censure puritaine. Le cinéma égyptien est alors le phare du cinéma oriental, sa Mecque, son Hollywood, et Kayro en est l'enfant chéri. Il est, à trente-cinq ans, le roi du cinéma populaire de son pays, reconnu par ses pairs, courtisé par les étoiles du grand écran, follement aimé des femmes et cible toute désignée de la presse xénophobe. Attaqué et humilié, Kayro le magnifique entre en résistance. Dans ce roman jubilatoire où culmine son art de la tragi-comédie, Paula Jacques ressuscite les riches heures du cinéma égyptien et poursuit son exploration de la comédie des passions humaines.

03/2010

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Critique littéraire

Correspondance 1923-1941

C’est à Londres, en 1922, que Virginia Woolf rencontra pour la première fois, au cours d’un dîner, Vita Sackville- West qui allait être pour de nombreuses années une des deux ou trois personnes les plus importantes de sa vie. Après avoir lu leur correspondance qui se poursuit sur plus de dix-huit ans, on ne pourra plus douter de la profondeur de la passion qui lia ces deux femmes exceptionnelles – une passion qui, en dépit des orages de la jalousie et parfois de la fureur, leur apporta, jusqu’à la mort tragique de Virginia, le bonheur d’une tendresse et d’une réciprocité de désirs qui renaissaient, crise après crise, de leurs cendres indestructibles.Vita-Sackville West excellait dans l’art de la correspondance. Qu’elle dépeigne des jardins anglais ou les steppes de la Prusse, les montagnes de la Perse ou les déserts de l’Arizona, sa démarche est alerte, imagée, avec un rien de malice dans la satire mondaine. Ses lettres nous transportent dans une époque où Gide et Proust choquaient, où un procès en obscénité était intenté à une romancière accusée de saphisme ; une période aussi où la littérature de langue anglaise, entraînée par de grands novateurs, continuait d’accorder la prééminence aux techniques de la fiction. Virginia Woolf, pour sa part, n’allait cesser de se débattre dans les affres de l’enfantement de « sa » vérité de l’écriture qui, peu à peu, l’acculerait au seuil de la folie. Mais au coeur de cette recherche torturante allait jaillir, avec une fraîcheur de fontaine, Orlando, dédié à Vita. À travers cette correspondance, c’est un nouvel aspect du fascinant et multiple visage de Virginia Woolf que nous apprenons à mieux connaître encore.

11/2010

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Histoire internationale

L'Amérique des prédateurs

Charles H. Ferguson, qui a électrisé le monde entier avec son documentaire oscarisé, Inside Job, explique à présent comment une élite prédatrice s'est emparée des États-Unis et met au jour les réseaux d'influence académiques, financiers et politiques ayant facilité la montée en puissance des prédateurs. Au cours des dernières décennies, les États-Unis ont subi une transformation socio économique parmi les plus radicales de leur histoire. - La finance est devenue la principale industrie américaine, alors que le secteur secondaire a pour ainsi dire disparu, même dans le domaine de la haute technologie. - Le secteur financier s'est laissé de plus en plus corrompre ; les fraudes généralisées à l'origine de la bulle immobilières restant impunies. - La part des recettes fiscales dans le PIB n'a jamais été aussi faible depuis soixante ans ; les réductions d'impôts bénéficient surtout aux nantis et aux compagnies qui engrangent le plus de profits. - Le plus choquant, c'est que les Etats-Unis, qui ont longtemps offert de fabuleuses opportunités de réussite aux ambitieux sans le sou, sont devenus l'une des sociétés les plus inégalitaires et injustes au monde. Ferguson montre comment, depuis Reagan, l'élite fortunée a pris en otage les deux principaux partis politiques. L'administration Clinton a démantelé les instances de régulation qui protégeaient l'homme de la rue des financiers rapaces. Bush a sapé les revenus de l'État par ses indécentes réductions d'impôts conçues pour les nantis. Obama a laissé les criminels de la finance n'en faire qu'à leur tête. Ce livre détaille, à travers de multiples interviews, les crimes - il n'y a pas d'autre mot - commis lors de cette quête effrénée à l'enrichissement qui a conduit à la crise financière. Enfin, il propose des mesures concrètes pour faire cesser ces déséquilibres.

01/2013

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Histoire de France

Le 18 juin 1940. Edition 1990

Le 18 juin 1940 : naissance de Charles de Gaulle. Naissance à Londres derrière un micro avec des mots qui promettent à la France, vaincue par les chars et les avions, la victoire par les chars et les avions. Mais la France n'est pas à l'écoute. La France est sur les routes, dans les villes surpeuplées du Sud-Ouest et du Midi, dans les camps de prisonniers. La France ne parle le 18 juin que d'un seul appel, d'un seul discours, celui que le maréchal Pétain a lancé le 17 juin pour dire qu'il fallait cesser le combat et demander l'armistice. Et la France est d'accord. Ce 18 juin 1940 n'est donc pas, comme on pourrait le croire, tout entier occupé par de Gaulle. Ce livre n'est pas non plus tout entier consacré à de Gaulle. De Gaulle certes, à Bordeaux comme à Londres, mais aussi Pétain, Reynaud, Mandel, Weygand, Churchill, Hitler, Franco, Mussolini et puis les soldats derrière leurs barricades, les marins sur leurs navires, les réfugiés sur les routes... tout un peuple qui pèse en faveur de l'armistice, incline la volonté des dirigeants et fait du geste de Charles de Gaulle celui d'un homme seul au bord de la plus périlleuse des aventures. Ecrite pour la première fois, l'histoire complète de la journée du 18 juin 40 est, avec ses millions d'acteurs, aussi complexe que passionnante puisque, de ce jour, date le conflit qui partage encore tant de Français, conflit qui n'est pas celui du bien et du mal mais, à travers deux hommes, de Gaulle et Pétain, celui d'une certaine idée de la France et d'une pitié certaine pour les Français. H.A.

05/2000

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Musique, danse

Roland de Lassus

Compositeur majeur de la Renaissance, Roland de Lassus (1532-1594) connut de son vivant une grande notoriété, à l'échelle européenne. Né à Mons, il voyage en France et en Italie avec le vice-roi de Sicile ; en poste à Naples, puis à Rome, il retrouve les Flandres en séjournant à Anvers. C'est à Munich, où il s'installe en 1556 auprès des ducs de Bavière, qu'il passe la plus grande partie de sa vie, sans toutefois cesser de parcourir l'Europe. Couronné d'honneurs, il est publié en Flandre, à Venise, à Paris, en Allemagne. Annie Cœurdevey retrace de façon minutieuse la carrière de ce compositeur éclectique qui, d'abord jeune homme orgueilleux et prêt à tout pour arriver, devient un homme mûr avide d'argent et d'honneurs puis un vieil homme inquiet du salut de son âme. Si, comme pour tout musicien de cette époque, les sources sont lacunaires, la connaissance de l'être intime de Lassus s'appuie sur des documents captivants, en particulier la correspondance que le musicien adressa au duc de Bavière ; ces lettres, écrites dans un mélange de toutes les langues que pratiquait Lassus, révèlent, par leur talent d'écriture hors du commun, une personnalité d'exception. Son œuvre très vaste, qui constitue l'apogée de la polyphonie du XVIe siècle, comporte quelques pièces profanes (des chansons françaises entre autres) mais essentiellement des compositions religieuses (messes, motets, madrigaux spirituels). A l'époque des querelles religieuses et du concile de Trente, Lassus, fervent catholique, est attaché aux cours engagées dans la défense de cette foi. La richesse de son écriture, sa maîtrise de l'héritage polyphonique et la façon dont il constitue une synthèse de son époque sont étudiées en détail, force exemples musicaux à l'appui.

03/2003

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Psychologie, psychanalyse

Vivre mieux grâce à la psychogénéalogie. Comment donner du sens à notre histoire pour devenir nous-mêmes

Notre famille et notre éducation nous ont donné des marquages. Certains sont positifs car ils nous ont aidés à nous construire et à devenir ce que nous sommes ; d'autres sont négatifs car ils entraînent des limitations, des blocages, des programmations inconscientes qui font que nous sommes mal avec nous-même et avec les autres. Mais une fois ces blocages identifiés, nous pouvons décider de nous " prendre en main ", de nous libérer de ces répétitions ou de ces projections négatives, et cesser d'être victimes de notre passé. Comment utiliser au mieux notre histoire pour en faire quelque chose de positif aujourd'hui ? Même si " tout n'a pas été rose " tous les jours, qu'avons-nous appris ? Quelles qualités, quelles aptitudes, quelles valeurs notre passé a-t-il développé chez nous ? Qu'est-ce que nous comprenons mieux chez les autres du fait de ce que nous avons vécu ? Que pouvons-nous leur apporter grâce à ce que nous avons connu ? Nous sommes en mesure, grâce à la psychogénéalogie, de faire un travail sur nous pour ne plus réagir comme avant, pour arrêter de souffrir des comportements qui nous blessent, pour accepter que notre famille soit comme elle est, pour faire le deuil d'être aimés comme nous le voudrions, pour apprendre à nous aimer nous-mêmes, pour construire des relations harmonieuses avec les autres, pour être libre de vivre comme nous le souhaitons... C'est en nous affranchissant de ces carcans que nous pouvons accéder à nos potentialités et développer notre imagination, notre fantaisie et notre joie de vivre. Tel est le message plein d'espoir que nous transmet Chantal Rialland dans ce nouveau livre. Ce qui est en notre pouvoir, c'est bien de nous libérer pour réaliser au mieux nos aspirations, de vivre pleinement le moment présent, de nous rendre heureux ou heureuse, ici et maintenant.

10/2011

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Histoire de France

Novembre 1954. La révolution commence en Algérie

Le 1er novembre est l'acte initial de la révolution algérienne. Mais fut-il le seul fait des 22 du Comité révolutionnaire pour l'unité et l'action (CRUA) de Boudiaf, en faisant table rase du passé ? Quelles furent les causes profondes de novembre et pourquoi une guerre aussi longue et dévastatrice ? Dans une première partie, il est montré que sous la 3e République, l'Algérie a été intégrée étroitement dans l'économie, le marché du travail, l'outil militaire et la diplomatie de la France. Elle devient aussi la clé de voûte de son empire africain. C'est pourquoi tous les gouvernements, ceux du Front populaire, du GPRF du général de Gaulle, et de Mendès France combattront le mouvement national algérien. Pourtant, Messali Hadj qui a fondé et dirigé l'Etoile Nord-Africaine, le PPA, le MTLD et le MNA ne réclamait que l'élection par tous les habitants de l'Algérie (Européens, Juifs et Musulmans) d'une Assemblée Constituante Souveraine, l'unité des peuples de l'Afrique du Nord et la transformation de l'Empire en un Commonwealth franco-africain. Ce combat, il a toujours cherché à le mener, à la différence du FLN, en alliance avec la classe ouvrière et le peuple français ami. En 1954, le MTLD traverse une crise, mais il est refondu en juillet 1954 au Congrès d'Hornu (Belgique) et sa nouvelle direction, le Conseil national de la révolution algérienne (CNRA) réorganise le parti pour l'engager dans la lutte armée en décembre 1954. Il est devancé par Boudiaf soutenu par Nasser qui engage dans la précipitation le CRUA dans les actions de la Toussaint. Une répression massive s'abat aussitôt contre le MTLD. Mais le 2 novembre, les messalistes entrent dans la révolution et ce sont eux qui jouent un rôle essentiel pendant l'an 1 de la révolution algérienne.

11/2004