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Eléonore Conradt

Extraits

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Psychologie, psychanalyse

Une vie à soi

Ce livre a été écrit, il y a plus de cinquante ans, par une jeune femme qui le publia sous le pseudonyme de Joanna Field. Marion Milner qui n'était pas encore la grande psychanalyste qu'elle est devenue, auteur de ce beau livre qu'est Les mains du dieu vivant, tenait depuis l'âge de vingt-six ans son diary où elle consignait ce qu'elle croyait être "la meilleure chose de la journée" et entretenait l'espoir d'y découvrir "ce qu'elle désirait vraiment" . Curieuse tentative que ce journal et le livre qu'il inspira ensuite. L'auteur jouit d'une bonne santé, à des amis et un métier intéressant. A peine souffre-t-elle de difficultés de concentration. Elle est bien dans la vie, mais voilà, ce n'est pas la sienne. Elle se sent à côté d'elle-même. Alors elle établit des listes - ce que j'aime, ce que je hais, ce qui me fait peur...; elle écrit ses pensées sans contrôler leur direction; elle explore les moments où le plaisir vient et disparaît; parfois elle part d'un mot qu'elle laisse dériver selon la phonétique. Le lecteur accompagne la jeune femme dans sa quête incertaine et son enquête attentive, obstinée. Il est rare de voir quelqu'un rapporter pas à pas comment il a découvert l'existence de l'inconscient, ici partout à l'oeuvre sans être nommé, ou de la bisexualité, ou encore de ce que Conrad appelait l'élément destructeur. C'est une personne bien attachante qui se profile dans ce journal d'une âme, fraîche et franche. Comme on dit familièrement, Marion Milner, c'est quelqu'un. Et, pour paraphraser Freud, quand quelqu'un écrit, sans se cacher derrière les mots, et seul dans sa nuit, il fait clair.

04/1988

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Musées français

Musée de l'oeuvre Notre-Dame Arts du Moyen-Age

La nouvelle collection de guides souvenirs des Musées de Strasbourg à destination du grand public. Imaginés par Loran Stosskopf, directeur artistique de Télérama et designer des City-guides Phaidon, ils offrent en une centaine de pages le best-off des collections strasbourgeoises complété par des parcours thématiques et des anecdotes sur l'histoire des oeuvres. Les riches collections médiévales et Renaissance du musée de l'Ouvre Notre-Dame témoignent du passé prestigieux de la ville, qui fut du XIIIe au XVIe siècle l'un des plus importants centres artistiques de l'Empire germanique. Les chefs-d'oeuvre de la statuaire provenant de la cathédrale de Strasbourg y côtoient les plus beaux témoignages de l'art haut rhénan des XVe et XVIe siècles. Le parcours, synthèse de tous les arts, s'accomplit en harmonie avec le cadre architectural du musée. Derrière les vénérables pignons de la maison de l'Ouvre Notre-Dame, affectée depuis le XIIIe siècle à l'administration du chantier de la cathédrale, les décors intérieurs, la fraîcheur des cours et le charmant jardinet gothique participent au sentiment d'intimité avec le passé strasbourgeois. Le visiteur part à la découverte du musée en découvrant les sculptures de l'artiste virtuose Nicolas Gerhaert de Leyde, les peintures de Conrad Witz, Hans Baldung Grien ou encore du maître de la nature morte Sébastien Stoskopff, les vitraux de Peter Hemmel d'Andlau... Le musée de l'Ouvre Notre-Dame offre un remarquable témoignage de l'art alsacien, de l'époque romane à 1681. Le lecteur trouvera dans ce guide souvenir le best-off commenté des pièces majeures de la collection, mais aussi des parcours thématiques permettant de mieux comprendre l'iconographie médiévale et Renaissance, ainsi que des anecdotes sur l'attribution et la restauration des oeuvres.

02/2021

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Romans historiques

Capitaines des Ténèbres

En 1898, la mission " Afrique centrale " part planter le drapeau tricolore sur les bords du lac Tchad. L'affaire Dreyfus agite les esprits, on a rogné sur les crédits. Pour le ministère des Colonies, une poignée de tirailleurs et quelques spahis doivent suffire à traverser la moitié de l'Afrique. En réalité, il faudra recruter plusieurs centaines d'irréguliers qui se paieront sur la bête, et réquisitionner près de mille porteurs en chemin. Cela n'effraie pas Paul Voulet et Julien Chanoine, les deux capitaines qui conduisent la colonne. Ils sont jeunes et ambitieux. En période de paix, il faut du temps et bien des intrigues pour obtenir un galon supplémentaire, surtout quand on est, comme Voulet, sorti de rang. Ensemble, ils rêvent de bâtir un empire blanc au cœur de l'Afrique. Voulet, familier du continent, prompt à l'action, commande avec l'exaltation des pionniers. L'Afrique est son sésame. Mais il part la mort dans l'âme : Josefa, la femme qui lui a enseigné le véritable amour, a repris sa liberté. Chanoine son adjoint, fils de général et Saint-Cyrien, tel un mauvais génie, comprend quel parti tirer de ce chagrin. Dépassés par l'envergure de leur mission, les deux hommes luttent contre la terre rouge d'Afrique, qui les fascine et les prend dans sa tourmente. Peu à peu, Voulet se réfugie dans la mégalomanie. Pillages, incendies et massacres se multiplient. Et la rumeur de ces exactions finit par atteindre les autorités militaires françaises. Un drame se prépare. A partir de cet épisode peu glorieux, tragiquement célèbre, d'une conquête coloniale qui tourna à la folie et inspira à Joseph Conrad son chef-d'œuvre Au cœur des ténèbres, Serge Moati et Yves Laurent rouvrent un dossier terrible, à l'heure où la France commence à regarder en face le temps des colonies.

01/2006

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Philosophie

Fragments d'une mémoire infinie

Internet a changé notre monde, mais on ne sait pas encore combien il a changé l’existence humaine. Loin de la naïveté des passionnés de la technologie comme du «c’est toujours pareil» des blasés, Maël Renouard fait de lui-même le sujet littéraire et philosophique de l’expérience d’une vie avec Internet. Il en extrait des fragments, des pensées, des maximes ; il en fait une matrice à récits, et le soubassement d’une élaboration à nouveaux frais de la philosophie. Ce qui en résulte est un livre classique d’un genre nouveau, pour un monde nouveau, chargé d’histoire et de culture : à la fois essai à la Valéry, recueil à la Pascal, considérations sur le contemporain à la Baudrillard, pastiches à la Proust, récit à la Conrad, étude à la Barthes et sensations saisies sur le vif, Notes sur l’Internet entraîne le lecteur de paragraphe en paragraphe, avec un effet permanent de surprise, de variation et d’intelligence. Pas une ligne ne ressemble à une autre, et pourtant on se trouve, dans ce livre, comme dans une chambre où les échos reviennent de toute part. Chacun peut se découvrir soi-même en suivant le cheminement d’un esprit qui s’ouvre à nous. Des morceaux d’épopée issus du monde numérique y rejoignent le tombeau des expériences quotidiennes vécues par un auteur dont la vie se divise en deux - avant et après l’Internet. Parlant des générations futures, Maël Renouard prédit : «C’est dans l’infini qu’ils enfouiront leurs secrets». Notre existence, toujours plus exposée, semble nous distraire parfois des enjeux d’une vie esthétique et philosophique. Cet ouvrage nous reconduit dans notre vie intérieure, en usant de ce qui lui semble le plus contraire : l’association permanente à une mémoire extérieure, infinie.

03/2016

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Littérature française

Le passager de Zanzibar

Zanzibar, archipel de l'Océan indien, situé à hauteur des côtes tanzaniennes, nous dit le dictionnaire. C'est peu et beaucoup à la fois. Suffisamment exotique cependant, pour attiser les fantasmes d'Ulysse, le narrateur de ce roman tout à la fois "Vernien" et... "Lamatabien". Vernien en ce que le passager de Zanzibar, plus marin que terrien, n'a d'yeux que pour les îles du bout du monde ; Lamatabien, eu égard à la fascination du héros (dont la maman, mozartienne accomplie, faillit l'appeler Amadéus !) pour le grand amour et son contraire : le monde interlope des bars à p..., des chansons à boire et des mères maquerelles plutôt "fleurs bleues", en dépit des apparences. Les Pénélope de "JCL" se déclinent au pluriel et non au singulier. La sulfureuse Christiane succède à la sage et douce (?) Laurence avant que d'entraîner Ulysse, peu désireux de résister au chant des sirènes, dans une série d'aventures extraordinaires où le conteur l'emporte sur le poète élégiaque. On l'a compris, dans ce récit, débordant d'intrigues et de rebondissements, Ithaque se prononce Zanzibar, sur les traces de Rimbaud, Kessel et Conrad, lesquels, persifle l'auteur, tout grands voyageurs qu'ils fussent, n'y sont jamais allés. On retrouve, dans cet hymne à la mer et à la déesse Aphrodite que hante, parfois, outre la terrible histoire de l'esclavagisme, la figure tutélaire de Salomon et la reine de Sabah, les accents mythologiques de Des plumes et des hommes, autre récit de JCL. La vie est là, dans sa rudesse et sa tendresse, ses horreurs aussi. Et la vie est roman. Un roman que Jean-Claude Lamatabois eût pu intituler : Ulysse et la vraie vie...

01/2018

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Littérature étrangère

Mourir sous ton ciel

Juan Manuel de Prada relate ici les événements qui, à la fin du xixe siècle, ont changé le destin des Philippines et conduit la couronne d'Espagne à céder l'archipel aux Etats-Unis. En 1898, un détachement espagnol assiégé par des insurgés dans l'église du village de Baler mène une résistance héroïque. A cette poignée d'hommes commandés par le capitaine Las Morenas et prêts à verser jusqu'à la dernière goutte de leur sang pour la grandeur de l'Espagne, font face des indépendantistes tagals dont le chef, Novicio, s'efforce d'éviter un carnage. L'un et l'autre ont succombé au charme d'une Fille de la Charité qui a voué sa vie à l'éducation des enfants philippins et aux soins des malades. Dans l'archipel, la guerre fait rage, attisée par un colosse blond trafiquant d'armes à la solde des Etats-Unis, dont les ivresses de dévastation ne sont pas sans rappeler la perversion du Kurtz de Joseph Conrad. En donnant à chacun de ses nombreux personnages, réels ou fictifs, une complexité captivante et une profondeur métaphysique, en pénétrant dans leur conscience exposée à de grands déchirements moraux mais emportée dans le tourbillon fatal des affrontements, Juan Manuel de Prada va bien au-delà du roman d'aventures traditionnel. Mourir sous ton ciel est incontestablement le chef-d'oeuvre de ce grand écrivain espagnol. Bio auteur : Né en 1970 à Baracaldo (Biscaye), Juan Manuel de Prada publie son premier livre, Cons, en 1995. Prix Ojo Crítico de Narrativa pour Les Masques du héros puis prix Planeta pour La Tempête, il a reçu en 2004 le Prix national de littérature et en 2010 le prix Biblioteca Breve pour Le Septième Voile. Ses romans sont aujourd'hui traduits en plus de quinze langues. Bio traducteur :

09/2017

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Critique littéraire

L'Europe littéraire et l'ailleurs

La notion d'ailleurs a été peu envisagée par la critique et la théorie de la littérature alors qu'elle fonde d'innombrables variations narratives. Il se pourrait même que chaque époque littéraire se définisse d'une certaine façon par les relations qu'elle établit entre l'ailleurs et les territoires familiers. Parce qu'il est source du dépaysement intime, l'ailleurs autorise la tension d'une confrontation avec l'inconnu à laquelle est fréquemment attribuée une valeur initiatique. Plutôt que de dresser un catalogue des types narratifs, ce livre s'assigne un objet précis : les représentations dans les lettres d'Europe occidentale de ces ailleurs géographiquement situés que sont les civilisations extra-européennes. La notion permet d'aborder un domaine cardinal de notre littérature. Elle invite non seulement à une histoire littéraire comparée, attentive aux conceptions que les divers pays européens ont pu nourrir des autres cultures, dans la longue durée, mais aussi à la relecture d'œuvres importantes contribuant à la cristallisation ou à la métamorphose des images nées de la fascination attachée au " là-bas ". Elle ouvre ensuite à l'étude de littératures émergentes, anglophones et francophones, précisément issues des ailleurs d'une Europe naguère colonisatrice, et à qui elles empruntent langues et formes. L'ailleurs, introduisant indéfiniment la possibilité d'un espace différent à explorer et à rêver, est interrogé ici à la fois à travers les récits d'écrivains modernes (de Loti, Conrad ou Malraux aux auteurs francophones récents) et à partir des enseignements du comparatisme, de l'histoire des idées et de l'histoire culturelle. Au croisement de ces diverses approches peut se dessiner une réflexion sur les relations de l'Europe lettrée aux autres civilisations et sur les transformations littéraires internationales désormais manifestées parla fiction postcoloniale.

06/1998

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Histoire internationale

Le Parapluie de Simon Leys

Pendant de nombreuses années, une bonne partie de l'intelligentsia occidentale - en France surtout - s'enflamma pour l'utopie maoïste. Jusqu'au jour où une voix isolée, celle de Simon Leys, clama son indignation : témoin de la réalité atroce de la "Révolution culturelle", ce brillant sinologue sortit de sa réserve pour dénoncer de façon implacable le caractère totalitaire et meurtrier d'un tel régime. D'abord accueillis par la calomnie et le mépris, les livres sur la Chine de Simon Leys se sont bientôt imposés comme des références indispensables par leur clairvoyance et l'élégance du style satirique. Puis, à côté de l'oeuvre politique, on a peu à peu découvert toute la subtilité et la culture de ce lettré cosmopolite vivant en compagnie de Confucius ou Cervantès, Tchekhov ou Stendhal, Conrad ou Chesterton, Orwell ou Lu Xun, et tant d'autres encore. Qu'il s'agisse de littérature, de peinture, de la mer, des îles, mais aussi du bon (et mauvais) goût, du succès, du tabac, du jargon, ou alors de l'imagination, de la beauté, de la vérité, du catholicisme : Simon Leys, depuis son exil australien, savait comme nul autre nous instruire et nous enchanter, nous faire rêver et méditer. Il aimait beaucoup citer le propos abrupt d'un personnage de Vargas Llosa : "La vie est une tornade de merde, dans laquelle l'art est notre seul parapluie." Cet essai montre pourquoi la lecture de Simon Leys (1935-2014) a été et reste un parapluie unique contre la folie des idéologies, la sottise et l'esprit de sérieux. Pourquoi et comment ce rebelle aux modes a-t-il été traité avec une incroyable hostilité ? Quel a été le parcours intellectuel de ce grand "interprète-traducteur" de la civilisation chinoise ? Et qu'est-ce qui donne à son oeuvre une coloration si singulière et attachante ?

05/2015

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Littérature anglo-saxonne

Joseph Anton. Une autobiographie

#SalmanRushdie – Le 14 février 1989, le jour de la Saint Valentin, Salman Rushdie reçut un coup de téléphone d’un journaliste de la BBC : il avait été « condamné à mort » par l’Ayatollah Khomeini. C’était la première fois qu’il entendait le mot « fatwa ». Son crime ? Avoir écrit Les Versets sataniques, un roman accusé d’être « contre l’Islam, le Prophète et le Coran ». Ainsi commence l’extraordinaire histoire d’un écrivain obligé de devenir un clandestin, changeant sans cesse de domicile, sous la protection permanente d’une équipe de protection policière armée.

Quand on lui demande de se choisir un pseudonyme à destination de la police, il songe aux écrivains qu’il aime et essaie des combinaisons de leurs noms ; puis l’idée lui vient : Conrad et Tchekov – Joseph Anton. Comment un écrivain et sa famille traversent-ils neuf années sous une menace de meurtre perpétuelle ? Comment continuer à écrire ? À vivre des histoires d’amour ? Quels effets le désespoir a-t-il sur sa pensée et son action, comment et pourquoi flanche-t-il et comment apprend-il à se relever et à se battre ? Telle est l’histoire que Salman Rushdie raconte pour la première fois à travers ces remarquables mémoires – l’histoire d’une des plus importantes batailles pour la liberté d’expression de notre époque. Il dit ici les réalités parfois cruelles, parfois comiques d’un quotidien sous surveillance armée, et les liens très forts qu’il tisse avec ses protecteurs ; il dit aussi sa lutte pour gagner le soutien et la compréhension des gouvernements, des chefs des services de renseignements, des éditeurs, des journalistes et de ses collègues écrivains, il dit encore son combat acharné pour retrouver sa liberté.

09/2012

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Littérature érotique et sentim

Le Sextineméron. Contes et récits sadarnapalesques, grivois et lestes de l'Aquitaine médiévale

Trois personnages, deux clercs et une moniale, se retrouvent reclus dans une maison du quartier Saint-Gilles à Orthez, lors de l'épidémie de peste noire en 1348. Durant six jours et six nuits, ils doivent attendre, cloîtrés, le délai d'incubation de la terrifiante maladie pour être certains de ne pas en subir la contamination et de pouvoir revenir dans la société. Afin de s'occuper et à tour de rôle, chacun raconte aux autres des récits et des historiettes impliquant les relations humaines dans ce qu'elles ont de plus intimes, et qui se déroulèrent sur les terres du duché d'Aquitaine, du comté d'Armagnac, de la vicomté de Béarn et des fiefs de leurs vassaux. Animés par le Credo et la superstition, deux fois dans la journée, ils prennent la parole comme pour, à la fin de la semaine, parodier le poème des troubadours, la sextine composée de six sizains et d'un tercet. En se promettant, s'ils en réchappent, de former lors de leur délivrance l'ultime strophe par l'évocation d'une anecdote personnelle. Hélas, en suscitant six fois le chiffre six, nombre duquel résulte la maturation de la Bête dans l'Apocalypse de Saint-Jean, ils réveillent le Démon qui rôdait à proximité dans ces temps de grands malheurs ; celui-ci leur inspire une érotisation de leurs contes de sorte, qu'à la fin, tous trois tombent dans la plus perverse sensualité et se livrent à ses oeuvres… La Divine Providence qui possède le pouvoir de modifier les destins, cependant, veille... Bien évidemment, la vie extraordinaire de Bertrand, Guilhem et Eléonore fut rapidement effacée de la mémoire des hommes, on détruisit les textes qui en faisaient référence, l'Eglise veillant à ce que personne n'entachât sa réputation. Les pensées, réflexions, faits et gestes des trois jeunes gens heurtaient la piété dans laquelle on voulait cantonner le peuple, même si ces desservants de Dieu désiraient à toute force percer les mystères de la vie et de l'amour, pour la gloire du Tout-Puissant. Ouvrage érudit mais accessible au plus grand nombre, où, dans un style à la fois précis, suave et enjoué, l'on peut revivre les aventures picaresques d'hommes et de femmes des temps jadis qui, malgré leur évidente culture et leur désir d'atteindre aux plus hauts niveaux de la spiritualité, confrontés aux mystères de la vie, de l'amour et de la mort, se montraient francs ripailleurs et gaies luronnes. Eternelle lutte du Démon contre les oeuvres de Dieu...

10/2017

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Revues

Schnock N° 45, hiver 2022

Si vous aussi, vous ressentez l'envie d'échapper à l'hystérie de l'époque en faisant un pas de côté et en tournant poliment le dos au jeunisme ambiant, cette revue est faite pour vous. Elle vous fera replonger dans des oeuvres parfois oubliées, rencontrer des personnages hauts en couleur, mémoires encore vivaces de notre patrimoine culturel, vous permettant ainsi de satisfaire vos goûts de jeune (ou vieux) schnock. Ni rétrograde, ni passéiste. Schnock, donc... Tout bonnement. Alors rejoignez-nous ! Après vous... AU SOMMAIRE p. 3 L'Edito p. 6 Le Trombinoschnock p. 8 Schnock des cultures - tout ce que vous avez toujours voulu savoir etc. p. 10 "Bien entendu, c'est on" par Eléonore Cambret p. 14 Top 15 des Post-it sur le frigo par Gérald Arno p. 22 Les Schnocks parlent aux Schnocks p. 24 Le Grand Dossier - Louis de Funès p. 26 Louis de Funès : "Si la vie était à refaire, je prendrais des cours d'agronomie" par Macha Béranger p. 42 Le Petit de Funès illustré par Karelle Fitoussi, Luc Larriba et Philippe Lombard p. 54 Danièle Thompson : "Louis n'a jamais joué de son statut d'hyperstar ! " par Luc Larriba p. 62 Serge Korber : "Il n'était pas contre un coup de blanc de temps en temps" par Jean-Yves Guilleux p. 67 Claude Zidi : "C'était un personnage de dessin animé" par Luc Larriba p. 72 Top filmographie Louis de Funès par Christophe Ernault p. 80 On a dégelé Hibernatus ! par Sylvain Perret p. 90 Louis de Funès vu par... Dany Saval, Mylène Demongeot, Maurice Risch, Agathe Nathanson, Henri Guybet, Bernard Menez, Patrick Préjean et Christine Dejoux par Luc Larriba p. 102 Fabrication d'un film culte : Carambolages par Laurent Chalumeau p. 118 Top 20 répliques et dialogues par Christophe Ernault p. 122 Quand les Français relançaient Chapeau melon et bottes de cuir par Philippe Lombard p. 134 Marthe Keller : "En tournant Le Diable par la queue, j'avais l'impression d'être dans un film porno" par Clara Laurent p. 150 SAS : 50 ans de géopolitique en 200 romans de gare par Philippe Roure p. 160 Archives Schnock : Dylan selon Dashiell p. 168 Schnock chez soi lectures & autres loisirs de chambre p. 170 - 175 Nos Trésors cachés ne le restent jamais très longtemps p. 170 Trésor livre : Pantruche de Fernand Trignol par Laurence Rémila p. 172 Trésor CD : Jaune de Jean-Pierre Ferland par Marc-François Bernier p. 174 Trésor DVD : Chronique d'un été d'Edgar Morin et Jean Rouch par Sophie Galabru

12/2022

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Revues

Schnock N° 46

Si vous aussi, vous ressentez l'envie d'échapper à l'hystérie de l'époque en faisant un pas de côté et en tournant poliment le dos au jeunisme ambiant, cette revue est faite pour vous. Elle vous fera replonger dans des oeuvres parfois oubliées, rencontrer des personnages hauts en couleur, mémoires encore vivaces de notre patrimoine culturel, vous permettant ainsi de satisfaire vos goûts de jeune (ou vieux) schnock. Ni rétrograde, ni passéiste. Schnock, donc... Tout bonnement. Alors rejoignez-nous ! Après vous... AU SOMMAIRE p. 3 L'Edito p. 6 Le Trombinoschnock p. 8 Schnock des cultures - tout ce que vous avez toujours voulu savoir etc. p. 10 "Bien entendu, c'est on" par Eléonore Cambret p. 14 Le Top 15 des publicités de 1983 par Christophe Ernault p. 26 Les Schnocks parlent aux Schnocks p. 28 Le Grand Dossier - Michel Drucker p. 29 Chers téléspectatrices, chers téléspectateurs par Yves Bigot p. 32 Michel Drucker : "J'ai eu une connaissance très tôt de la France profonde" par Luc Larriba p. 56 "Mes dix Schnocks favoris" par Michel Drucker propos recueillis par Luc Larriba p. 60 Le Petit Drucker illustré par Karelle Fitoussi, Alister et Olivier Monssens p. 70 Rémy Grumbach : "Cloclo, mon pire souvenir" par Luc Larriba p. 76 Françoise Boulain : "Aujourd'hui, les stars, on s'en fout ! " par Luc Larriba p. 80 Philippe Geluck, l'échappé belge par Olivier Monssens p. 82 Le top 10 des moments Drucker à la télé par Olivier Monssens p. 92 Michel Drucker, ce punk à chien par Christophe Ernault p. 95 Poster Michel Drucker "Pourquoi je quitte la télé" p. 96 Gérard Hernandez : "Je n'ai jamais été inquiet pour ma carrière, puisque je n'en ai jamais eu ! " par Olivier Monssens p. 108 Il est OK, il est bath, il est in ! Mesdames et Messieurs : Daniel Vangarde par Rod Glacial p. 122 Le mystère Frédéric Berthet par Jean-Luc Bitton p. 138 Pierre Paulin : "Les gens de droite disaient : "il est trop cher" ; les gens de gauche : "il a travaillé pour Pompidou"" par Boris Georgelin p. 152 Myriam Bru : "C'était la dolce vita" par Laurence Rémila p. 168 Schnock chez soi lectures & autres loisirs de chambre p. 170 - 175 Nos Trésors cachés ne le restent jamais très longtemps p. 170 Trésor livre : Les godillots sont lourds de Maurice Fombeure par Edouard Jacquemoud p. 172 Trésor CD : Press Color de Lizzy Mercier Descloux par Jean-Eric Perrin p. 174 Trésor DVD : L'Oil du maître de Stéphane Kurc par Sylvain Perret

03/2023

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Revues

Schnock N° 50, printemps 2024 : Johnny Hallyday. "Jamais je ne serai vieux"

Si vous aussi, vous ressentez l'envie d'échapper à l'hystérie de l'époque en faisant un pas de côté et en tournant poliment le dos au jeunisme ambiant, cette revue est faite pour vous. Elle vous fera replonger dans des oeuvres parfois oubliées, rencontrer des personnages hauts en couleur, mémoires encore vivaces de notre patrimoine culturel, vous permettant ainsi de satisfaire vos goûts de jeune (ou vieux) schnock. Ni rétrograde, ni passéiste. Schnock, donc... Tout bonnement. Alors rejoignez-nous ! Après vous... SOMMAIRE p. 3 L'Edito p. 6 Le Trombinoschnock P. 8 Schnock des cultures tout ce que vous avez toujours voulu savoir etc. p. 10 "Bien entendu, c'est on" par Eléonore Cambret p. 14 Le Top 15 Johnny, objets du culte, par Michel Dalloni P. 26 Les Schnocks parlent aux Schnocks p. 28 Le Grand Dossier - Johnny Hallyday p. 30 Johnny Hallyday : "Les gens qui sourient tout le temps ont l'air con" par Serge Loupien p. 38 Le Petit Johnny illustré Karelle Fitoussi, Baptiste Vignol et Vincent Brunner p. 50 Léon Smet, le père invisible par Yves Bigot p. 58 Que j'aime "Que je t'aime" par Laurent Chalumeau p. 74 Nanette Workman : "Même dans ses excès, Johnny savait poser des limites" par Thibaut Geffrotin p. 78 Docteur Bamy et Mister Hallyday par Baptiste Vignol p. 86 Johnny par la bande par Christian Eudeline, Thibaut Geffrotin et Georgina Tacou p. 90 Top 20 Johnny Hallyday par Alister p. 100 Johnny Lagaffe par Armand Noël p. 104 Daniel Rondeau : "La mélancolie l'a accompagné jusqu'à la fin de sa vie" par Laurence Rémila p. 114 Nathalie Baye : "Johnny, c'était un pépère tranquille ! " par Luc Larriba p. 120 Johnny au cinéma vu par... Patrice Leconte, Laetitia Masson, Laurent Tuel, Costa-Gavras, Claude Lelouch et Hervé Palud par Luc Larriba et Marc Godin p. 128 Schnock vidéo présente Terminus par Sylvain Perret p. 138 Johnny au ciné - Le best of et le worst of par Marc Godin p. 142 Johnny : "Je suis un fou des sauces ! " par Alister p. 146 Johnny Canaille ! par Luc Larriba et Laurence Rémila p. 160 Johnny dans Schnock P. 168 Schnock chez soi lectures & autres loisirs de chambre p. 170-175 Nos Trésors cachés ne le restent jamais très longtemps p. 170 Trésor livre : Dans l'ombre de Johnny d'Alan Coriolan par Laurence Rémila p. 172 Trésor CD : Lorada de Johnny Hallyday par Alister p. 174 Trésor DVD : J'ai tout donné de François Reichenbach par Alister

03/2024

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Revues

Schnock N° 49, hiver 2023 : Bourvil. "Vivre sans tendresse, on ne le pourrait pas"

Si vous aussi, vous ressentez l'envie d'échapper à l'hystérie de l'époque en faisant un pas de côté et en tournant poliment le dos au jeunisme ambiant, cette revue est faite pour vous. Elle vous fera replonger dans des oeuvres parfois oubliées, rencontrer des personnages hauts en couleur, mémoires encore vivaces de notre patrimoine culturel, vous permettant ainsi de satisfaire vos goûts de jeune (ou vieux) schnock. Ni rétrograde, ni passéiste. Schnock, donc... Tout bonnement. Alors rejoignez-nous ! Après vous... AU SOMMAIRE p. 3 L'Edito p. 6 Le Trombinoschnock p. 8 Schnock des cultures - tout ce que vous avez toujours voulu savoir etc. p. 10 "Bien entendu, c'est on" par Eléonore Cambret p. 14 Top 15 des filles de pub (vol. 1) : Les chanteuses par Alister p. 26 Les Schnocks parlent aux Schnocks p. 28 Le Grand Dossier - Bourvil p. 30 Dominique Raimbourg : "Mon père était un bon vivant, toujours animé par le goût de la fantaisie" par Luc Larriba p. 42 Le Petit Bourvil illustré par Karelle Fitoussi et Luc Larriba p. 54 Bourvil vu par... Danièle Thompson, Patrick Préjean, Françoise Deldick, Marina Vlady, Corinne Marchand, Denise Morlot et Jacques Balutin par Luc Larriba p. 62 Filmographie Bourvil par Christophe Ernault p. 70 L'autre voyage au bout de la nuit : Making-of de La Traversée de Paris par Christophe Ernault p. 86 Les meilleurs dialogues de La Traversée de Paris par Christophe Ernault p. 90 Bourvil et les femmes par Clara Laurent p. 100 Le Cerveau, un amusement qui coûte cher... par Sylvain Perret p. 110 Les meilleurs dialogues de Bourvil par Luc Larriba et Karelle Fitoussi p. 116 "Mes p'tites chansons" : top 10 chansons Bourvil par Baptiste Vignol p. 124 Robert Nyel : "Mes chansons étaient un peu des peintures" par Baptiste Vignol p. 128 Bernie Bonvoisin : "On fumait du mauvais shit qui était coupé avec du pneu" par Rod Glacial p. 140 L'incroyable histoire de Supermatou ! par Vincent Brunner p. 150 Enrico Macias : De Bab El Oued au Carnegie Hall par Christian Eudeline p. 164 Schnock chez soi lectures & autres loisirs de chambre p. 166 Artichaut must go on par Marie-Laure Hustache p. 170-175 Nos Trésors cachés ne le restent jamais très longtemps p. 170 Trésor livre : Lola et quelques autres de Régine Deforges par Edouard Jacquemoud p. 172 Trésor CD : Post-partum des Innocents par Théo Abarrategui p. 174 Trésor DVD : Les mois d'avril sont meurtriers de Laurent Heynemann par Rod Glacial

12/2023

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Cahiers de vacances

Je rentre en grande section avec Loup. De la MS à la GS

Avec Loup. votre enfant révise tous les apprentissages de la moyenne section et se prépare à la rentrée en grande section : graphisme, lecture, maths, exploration du monde... Un programme complet et ludique élaboré par des enseignants pour une rentrée réussie !

05/2019

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Moyenne section

Je rentre en moyenne section avec Loup. 3-4 ans, de la petite à la moyenne section

Un cahier de vacances pour accompagner la rentrée en moyenne section ! Avec Loup, votre enfant révise tous les apprentissages de la petite section et se prépare à la rentrée en moyenne section : graphisme, lecture, maths, exploration du monde... Un programme complet et ludique élaboré par des enseignants pour une rentrée réussie !

05/2021

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Comics Super-héros

Destiny of X T19 (Edition collector) - COMPTE FERME

Dazzler, Big Bang, Jubilé et Wolverine sont toujours embarquées dans une aventure dangereuse et imprévisible ! Le dernier espoir de Dents de Sabre et de ses Exilés se trouve dans le Plan Astral ! Bishop et Psylocke tentent le tout pour le tout afin de sauver l'histoire, tandis que les Nouveaux Mutants arrivent à la fin d'une époque. Et surtout, le vilain qui mène la vie dure à X-Force depuis le premier épisode dévoile enfin son identité... et son plan ultime. Vous n'êtes pas prêts pour l'Omni-Mutant ! Dans ce numéro, la série New Mutants touche à sa fin mais renaîtra bientôt sous une autre forme, ouvrant la voie vers le prochain grand crossover mutant ! Ce n'est qu'un des nombreux chocs proposés dans cet album, qui voit la conclusion de trames tissées depuis le lancement de DAWN OF X il y a plusieurs années... en particulier du côté d'X-Force !

10/2023

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Décoration

Rose. La rose de Damas en parfumerie

Incomparable et hautement symbolique, la rose est sans doute l'une des fleurs les plus emblématiques en parfumerie. Plongez dans une vision à 360 degrés de la célèbre rose de Damas : botanique, histoire, art, gastronomie, littérature, agriculture, économie, chimie, sans oublier parfums et parfumeurs.

04/2019

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Grande section

Je rentre en grande section avec Loup. 4-5 ans, de la moyenne à la grande section

Avec Loup, votre enfant révise tous les apprentissages de la moyenne section et se prépare à la rentrée en grande section : graphisme, lecture, maths, exploration du monde... Un programme complet et ludique élaboré par des enseignants pour une rentrée réussie !

05/2021

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Décoration

Narcisse. Le narcisse en parfumerie

Le narcisse, si délicat en apparence, diffuse un parfum capiteux, complexe, presque narcotique. Plongez dans une vision à 360 degrés du narcisse d'Auvergne : botanique, histoire, art, gastronomie, littérature, agriculture, économie, chimie, sans oublier parfums et parfumeurs.

04/2019

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Littérature française

Le grand désert

Naître en 1939, année charnière explorée sur la toile, parmi les livres, les DVD, les témoignages d'humains ayant vécu en cette année terrible : était-ce une chance ? Le Grand Désert, autobiographique, témoigne d'une époque vécue depuis, d'un monde tel que perçu et compris par l'auteur pour contribuer, sans prétention d'historien ou d'indiscutable objectivité, à l'élaboration de l'histoire des gens, ceux qu'on n'interviewe jamais, non des chefs, celle qu'on ne trouve pas dans les manuels scolaires. Témoignage à deux voix intérieures : voix de l'ancien, l'acteur de terrain, qui livre son expérience, confie ses souvenirs, ses sentiments, "le maître" ; voix de "l'élève", disposant d'un temps libéré, qui questionne et médite. Le dialogue explore une abondante documentation puisée dans un cahier journal de jeunesse et un volumineux recueil de témoignages épistolaires. Grands rêves d'enfant réalisés, longue carrière à l'Education Nationale envers laquelle la critique constructive témoigne d'un profond attachement. Critique non moins constructive des graves événements survenus au cours des décennies passées, de la pensée unique économiste néolibérale, du chauvinisme nationaliste, des religions, de la condition féminine. Rêve d'adulte : "l'Immortelle Aimée", Léonore, la Femme libérant l'humanité en brisant les chaînes de la domination masculine partout dans le monde. Emerveillement, non exempt d'inquiétude, face aux progrès scientifique et technologique mondialisant, potentiellement porteurs d'une civilisation universelle. L'espoir progressiste humaniste d'un monde meilleur, une heureuse soif de vivre, la dédramatisation de la mort ne dissipent pas une mélancolie née dès la jeune enfance et entretenue par le spectacle de la misère qui touche des millions d'enfants dans le monde. Le Gand Désert, c'est la solitude ; c'est l'humanité meublée d'oasis très petites ou vastes dans lesquelles s'enferment les humains, qui, entre elles, communiquent mal, ou peu, ou ne communiquent pas. C'est l'immense cosmos sombre dans lequel notre planète n'est qu'un grain de sable habité en chute libre parmi des milliards d'autres, peut-être habités de même, peut-être condamnés à s'ignorer pour toujours

08/2017

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Littérature étrangère

Le livre de Gould. Roman en douze poissons

Lorsque Sid Hammet, faussaire australien, trouve dans une brocante le livre des poissons écrit par le peintre forçat William Buelow Gould, il ne peut se douter de l'influence que vont avoir sur lui ces douze gravures de poissons et le texte chaotique qui les accompagne. Car l'ouvrage ne se contente pas de raconter la destinée de la colonie pénitentiaire de l'île Sarah qui, sous l'influence de son Napoléon des antipodes, a brièvement rêvé de devenir une nouvelle Europe avant de sombrer au milieu des flammes. Gould, forçat devenu prophète, a en effet compris que le monde entier était contenu dans un poisson ! Alors que la révolte gronde et peut à chaque instant basculer dans l'horreur, alors que l'amour transcende toutes les barrières entre le maître et l'esclave, c'est à un véritable roman des fondations que nous invite Richard Flanagan. Le livre de Gould est plus qu'un roman : pour reprendre les mots même de son auteur, " le monde n'existait plus pour devenir un livre. Un livre existait désormais avec l'ambition obscène de devenir le monde. " Le Livre de Gould est un livre prodigieux, un défi littéraire écrit avec la gourmandise d'un Rabelais, l'humour d'un Laurence Sterne et la noirceur d'un Conrad quand il s'agit de sonder au plus profond l'inconscient de tout un peuple "élevé clans une prison devenue une nation ". " Rares sont les chefs-d'œuvre qui, véritables déclarations de guerre, transcendent les frontières traditionnelles imposées à la fiction. Mais Le Livre de Gould, tour à tour paillard et réfléchi, émouvant et caustique, glauque et visionnaire, est de ceux-là. " Washington Post " L'incroyable talent de Flanagan, son imagination et sa capacité à transmettre l'écho rabelaisien des plus grands auteurs picaresques rendent cet ouvrage mémorable et même - disons le mot - extraordinaire. " Los Angeles Times

01/2005

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Critique littéraire

Les bords de la fiction

On le sait depuis Aristote : ce qui distingue la fiction de l'expérience ordinaire, ce n'est pas un défaut de réalité mais un surcroît de rationalité. Elle dédaigne en effet l'ordinaire des choses qui arrivent les unes après les autres pour montrer comment l'inattendu advient, le bonheur se transforme en malheur et l'ignorance en savoir. Cette rationalité fictionnelle a subi à l'âge moderne un destin contradictoire. La science sociale a étendu à l'ensemble des rapports humains le modèle d'enchaînement causal qu'elle réservait aux actions d'êtres choisis. La littérature, à l'inverse, l'a remis en cause pour se mettre au rythme du quotidien quelconque et des existences ordinaires et s'installer sur le bord extrême qui sépare ce qu'il y a de ce qui arrive. Dans les fictions avouées de la littérature comme dans les fictions inavouées de la politique, de la science sociale ou du journalisme, il s'agit toujours de construire les formes perceptibles et pensables d'un monde commun. De Stendhal à João Guimarães Rosa ou de Marx à Sebald, en passant par Balzac, Poe, Maupassant, Proust, Rilke, Conrad, Auerbach, Faulkner et quelques autres, ce livre explore ces constructions au bord du rien et du tout. En un temps où la médiocre fiction nommée " information " prétend saturer le champ de l'actuel avec ses feuilletons éculés de petits arrivistes à l'assaut du pouvoir sur fond de récits immémoriaux d'atrocités lointaines, une telle recherche peut contribuer à élargir l'horizon des regards et des pensées sur ce qu'on appelle un monde et sur les manières de l'habiter. Né à Alger en 1940, Jacques Rancière est professeur émérite de philosophie à l'université Paris VIII. Il a consacré de nombreux ouvrages aux relations entre politique, art et littérature. Il a notamment publié au Seuil, dans " La Librairie du XXIe siècle ", Courts voyages au pays du peuple (1990), Les Mots de l'Histoire (1992), La Fable cinématographique (2001) et Chroniques des temps consensuels (2005).

09/2017

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Critique littéraire

Cent romans-monde

Au sein de « la littérature-monde » qui, depuis quelques décennies, surgit dans les cinq continents, le roman-monde a rencontré un succès des plus spectaculaires : tirages impressionnants, traductions systématiques en de multiples langues, attribution régulière de prix littéraires (Booker, Médicis, Nobel...). En retenant plus de cent récits, cet essai critique se propose de reconstituer la genèse de ce nouveau genre littéraire. Les premiers textes pris en considération ont été les récits de voyage rapportés par les navigateurs et les explorateurs qui, depuis l’Antiquité, ont parcouru le monde en tentant d’en dresser les cartes. La lecture de ces textes séminaux a, tout naturellement, incité nombre de romanciers modernes à se lancer, plus ou moins métaphoriquement, à la découverte des terres encore mal connues. Préoccupés au plus haut point par les problèmes de forme, ces romanciersmonde affichent avec fierté une maîtrise impeccable des langues des colonisateurs, qu’ils considèrent maintenant comme des « butins de guerre » (F. Fanon). Ce faisant, ils s’octroient avec jubilation la possibilité de se livrer à des expérimentations qui libèrent leur parole : réécriture ironique de certains textes canoniques (comme Robinson Crusoe de Defoe ou Au coeur des ténèbres de Conrad), analyses très poussées de leurs statuts ambigus de « bâtards internationaux », intégrations spectaculaires de mots vernaculaires, utilisations systématiques des parlers populaires, glorification du discours poétique ancestral, adoption du « réalisme magique » sud-américain et de son écriture de l’imaginaire, etc. Motivés à la fois par un vibrant militantisme sociopolitique et une profonde adhésion humaniste à l’esthétique de la Relation (É. Glissant), ces romanciers sont parvenus à imposer une littérature qui donne enfin, à l’Autre et à l’Ailleurs, la place qui leur revient dans ce « nouveau Nouveau monde ». Denise Coussy, professeur honoraire de l’Université du Mans, a consacré de nombreuses études aux « nouvelles littératures » de l’Afrique, des Antilles, de l’Inde ou de l’Australie. En 2000, elle a publié La littérature africaine moderne au sud du Sahara et, en 2004, Le roman indien de langue anglaise aux Éditions Karthala.

10/2013

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Critique littéraire

CORRESPONDANCE 1895-1950. Tome 2, 1907-1950

Voici, jusqu'ici entièrement inédite, une des correspondances les plus importantes d'André Gide, tant par le nombre des lettres échangées (près de 600, sur plus d'un demi-siècle) que par la diversité des intérêts qui lièrent l'auteur des Nourritures terrestres, dès 1895, avec André Ruyters, écrivain belge précoce (il a alors dix-neuf ans) et original, qui sera avec lui l'un des six "pères fondateurs" de La Nouvelle Revue Française (dont il fut le gérant jusqu'à la guerre de 1914). Cette correspondance fera sortir de l'ombre où elle était restée la figure, singulière et attachante, d'un des plus proches amis de Gide, dont tous les lecteurs de celui-ci connaissaient le nom, mais en ignorant tout (il est à peine mentionné dans les biographies de l'écrivain) de celui qui fut le dédicataire d'Isabelle. On verra vivre ici une amitié, d'abord tendre et passionnée, puis orageuse et subissant de violentes ruptures, mais perdurant jusqu'à la mort de Gide. Outre son intérêt documentaire et biographique, cet ensemble de lettres, où chacun lit, explique et commente les œuvres de l'autre, est surtout précieux d'un point de vue purement littéraire : sur les Nourritures de Gide, sur Le Mauvais-Riche de Ruyters, sur l'art de la traduction (à propos du Typhon de Conrad traduit par Gide), sur de multiples questions de grammaire et de morale... On découvrira ici nombre de lettres passionnantes, dont la lecture est indispensable pour la connaissance de Gide et de l'histoire littéraire de son temps. L'édition de cette correspondance est due à la collaboration de Claude Martin, auteur de nombreux ouvrages sur Gide (en particulier sur sa correspondance), et d'un des meilleurs connaisseurs de la littérature belge de l'époque, Victor Martin-Schmets, éditeur des Œuvres complètes d'André Ruyters ; Pierre Masson, auteur d'une étude publiée naguère aux PUL (André Gide, voyage et écriture, 1983) s'est joint à eux pour la présentation de ce monument épistolaire.

10/1996

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Théâtre

Combat de nègre et de chiens. (suivi des) Carnets

" Combat de nègre et de chiens ne parle pas, en tout cas, de l'Afrique et des Noirs - je ne suis pas un auteur africain -, elle ne raconte ni le néocolonialisme ni la question raciale. Elle n'émet certainement aucun avis. Elle parle simplement d'un lieu du monde. On rencontre parfois des lieux qui sont des sortes de métaphores, de la vie ou d'un aspect de la vie, ou de quelque chose qui me paraît grave et évident, comme chez Conrad par exemple les rivières qui remontent dans la jungle... J'avais été pendant un mois en Afrique sur un chantier de travaux publics, voir des amis. Imaginez, en pleine brousse, une petite cité de cinq, six maisons, entourée de barbelés, avec des miradors ; et, à l'intérieur, une dizaine de Blancs qui vivent, plus ou moins terrorisés par l'extérieur, avec des gardiens noirs, armés, tout autour. C'était peu de temps après la guerre du Biafra, et des bandes de pillards sillonnaient la région. Les gardes, la nuit, pour ne pas s'endormir, s'appelaient avec des bruits très bizarres qu'ils faisaient avec la gorge... Et ça tournait tout le temps. C'est ça qui m'avait décidé à écrire cette pièce, le cri des gardes. Et à l'intérieur de ce cercle se déroulaient des drames petits-bourgeois comme il pourrait s'en dérouler dans le seizième arrondissement : le chef de chantier qui couchait avec la femme du contremaître, des choses comme ça... Ma pièce parle peut-être un peu de la France et des Blancs : une chose vue de loin, déplacée, devient parfois plus déchiffrable. Elle parle surtout de trois êtres humains isolés dans un lieu du monde qui leur est étranger, entourés de gardiens énigmatiques. J'ai cru - et je crois encore - que raconter le cri de ces gardes entendu au fond de l'Afrique, le territoire d'inquiétude et de solitude qu'il délimite, c'était un sujet qui avait son importance. "

10/1996

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Revues

L'atelier du roman N° 104, mars 2021 : Désir d'ailleurs : désir de liberté ? VIIe Rencontre de Thélème

PAS de liberté, me semble-t-il, sans une part de clandestinité. Il y a un bonheur à se trouver où personne ne sait que l'on est, où l'on n'est connu de personne. C'est pourquoi est si décevant et pénible le tourisme industrialisé qui nous vend des "destinations". François Taillandier. Jean-Jacques Rousseau nous engageait déjà, de son temps, à nous méfier de ces "grands" explorateurs qui prétendent aller étudier les moeurs d'habitants de contrées lointaines à défaut d'éprouver la moindre empathie pour leurs voisins immédiats. Denis Grozdanovitch. STEVENSON et Conrad, Pierre Benoit et Schoendoerffer, venez à notre secours ! Arrosez-nous d'un grand seau de réalité glacée et vivifiante ! Vive l'ailleurs ! Slobodan Despot. DANS Le Roman de Londres de Milos Tsernianski il y a une implacable description de ce que l'existence individuelle a dû abandonner parmi les ruines de la guerre. Massimo Rizzante. DANS Alger, rue des Bananiers, Béatrice Commengé a échappé aux deux défauts, celui d'une poésie affectée et celui d'une narration conventionnelle. Elle a choisi assurément une voie plus difficile, mais littérairement plus sûre, si paradoxale que paraisse cette double qualification. René de Ceccatty. SI Dieu ne nous aide pas, Alexandre Steiger non plus. Car il sait "garder ses distances" vis-à-vis de la réalité sans tomber dans les travers d'une consensuelle et positive apologie, pas même d'une simple acceptation. Patrick Carneau. DANS sa tentative de résurrection des antiquités polynésiennes, Segalen reprend le langage soutenu que Flaubert avait déjà utilisé dans Salammbô, paru en 1862. Les Immémoriaux tropicalisent Salammbô, le déplaçant de Carthage àTahiti. Riccardo Pineri. GUIDES par le sourire narquois et l'humour praguois de Danny, Les Lâches de Josef Skvoreckÿ explorent l'infime frontière entre sens et futilité, entre être et paraître, entre sérieux et comique. Florian Beauvallet. BRASSERIES, je vous aime et vous me manquez. Tenez bon, car la vie, pour moi, ne recommencera vraiment qu'au moment de franchir à nouveau votre porte à tambour. Benoît Duteurtre.

03/2021

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Communication - Médias

Infernet. Suivi de : Internet et moi (une confession)

Infernet Comment les réseaux sociaux nous rendent fous : Arnaques, manipulations, perversité, meurtres ... Préface Denis Robert "Les nouvelles technologies peuvent être aussi de formidables terrains de jeu pour escrocs et pervers en tout genre". La Dépêche Infernet, ce sont des faits divers, des histoires vraies, sinistres, grotesques et sérieuses, qui servent de loupes grossissantes pour comprendre ce qu'Internet et les réseaux sociaux sont en train de faire de nous. C'est Marina Joyce, la " kidnappée " du réseau social ; Gabby Petito, l'influençeuse lifestyle tuée par son amoureux lors de leur roadtrip documenté au quotidien sur Instagram ; Manti Te'o, la star du football victime d'un catfish sur Twitter ; Nikocado Avocado, un YouTubeur qui fait des mukbangs à se tuer la santé pour faire des vues ; Michelle Carter et Conrad Roy, les amants Facebook maudits... Toutes ces victimes, parfois attachantes, parfois inquiétantes, sont comme l'avant-garde de ce que nous sommes amenés à vivre si nous confondons la fiction numérique et la réalité, et si nous cherchons notre salut dans les likes, les pouces bleus et l'attention que nous réussissons à obtenir sur la toile. Cette série d'articles et de vidéos publiés sur Blast depuis le 1er janvier 2022, à mi-chemin de Pierre Bellemare et de William Burroughs, propose une interprétation du phénomène des quinzes dernières années : notre vie depuis que les réseaux sociaux nous ont transformés. Le livre est complété par un texte autobiographique, Internet et moi (une confession). Dans cette longue postface, l'auteur décrit les épisodes principaux de sa vie liés à Internet de 1996 (arrivée de son modem) à 2020 (année où il a décidé de quitter pour toujours les réseaux sociaux). Il y raconte comment il a cherché son salut dans la vie numérique, mais surtout pourquoi il en est arrivé à comprendre qu'en faisant ça, il se mettait, en réalité, en danger de mort.

05/2023

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Littérature érotique et sentim

Croire encore au bonheur. Romance

Alors qu'elle débute un nouvel emploi à Marseille, Lou tombe peu à peu sous le charme de son employeur. A la suite d'un drame personnel qui la contraint à reprendre sa vie à zéro, Lou accepte un poste de secrétaire dans une société à Marseille. Une surprise de taille l'attend en découvrant la somptueuse demeure où elle sera hébergée le temps de son contrat, mais ce n'est rien à côté de sa stupéfaction lorsqu'elle apprendra l'étrange activité de son employeur. Très vite, un lien passionnel se tisse entre la tendre et secrète Lou Saint-Pierre et le ténébreux Valère Castrosa... Lou et Valère pourront-ils vivre pleinement leur passion ? Plongez-vous dès à présent dans une romance forte où l'amour et la sensualité se confrontent aux entraves du destin. EXTRAIT Le bureau de Lou se situait dans l'aile gauche de la villa. Elle disposait d'un ordinateur, une imprimante et une ligne téléphonique. - J'ai mis du temps avant que le patron ne consente à m'installer cette machine, plaisanta Sarah. Il a une sainte horreur de tout ce qui est moderne. C'est vrai qu'à force de vivre dans ce sinistre couvent, on finit par en oublier le progrès ! Avec cet ordinateur, vous planifierez tous les rendez-vous. Les consultants sont souvent des personnalités importantes, vous devrez les accueillir comme il se doit et parfois les raccompagner jusqu'à la sortie. En général, c'est Valère qui s'en charge. - Comment ça ? Reçoit-il vraiment des gens ici ? - Oui, une personne dans la journée, parfois deux... ou zéro. C'est selon son humeur. Une partie de votre travail consistera à rappeler le consultant pour lui dire que Valère ne pourra finalement pas le recevoir, sachant tout de même que le rendez-vous a été pris quatre mois à l'avance. Je vous assure, c'est affreusement gênant. Surtout lorsque vous annoncez à la personne qu'elle devra encore patienter tout autant pour un autre rendez-vous ! A PROPOS DE L'AUTEUR C'est en lisant les oeuvres de Colleen McCullough et Kathleen Woodiwiss durant l'adolescence que Eléanore Vendereven a eu envie d'être écrivaine. Aujourd'hui mère au foyer, elle s'occupe de ses deux enfants tout en s'adonnant à ses deux grandes passions que sont l'écriture et les arts.

09/2019

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Contes de toujours

Les héros de la mythologie racontés aux enfants

Des textes adaptés aux enfants, magnifiquement illustrés, pour partir à la découverte des aventures de : Persée et l'affreuse Gorgone Achille et la guerre de Troie Thésée et le terrible Minotaure Jason et la Toison d'Or Hercule et ses 12 travaux Œdipe et l'énigme du Sphinx Ulysse l'homme aux mille ruse

09/2023