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Critique littéraire

Les noms des l'histoire. Essai de poétique du savoir

Une histoire, au sens ordinaire, c'est une série d'événements qui arrivent à des sujets généralement désignés par des noms propres. Or la révolution de la science historique a voulu révoquer le primat des événements et des noms propres au profit des longues durées et de la vie des anonymes. C'est ainsi qu'elle a revendiqué en même temps son appartenance à l'âge de la science et à l'âge de la démocratie. Mais l'âge de la démocratie et de la science des grands nombres est aussi celui du trouble littéraire et révolutionnaire : de la multiplication des paroles, des récits séduisants et des mots excessifs. Des rois y perdent leur tête et la rationalité semble parfois s'y abîmer. Les historiens veulent garder leur tête et connaître les choses en les dépouillant de leurs noms trompeurs. Mais les choses de l'histoire ont cette propriété déroutante de s'évanouir quand on veut les rendre à leur simple réalité. La limite de la croyance scientiste en histoire, c'est l'évanouissement de l'histoire elle-même, le nihilisme révisionniste et la rumeur désenchantée de la fin de l'histoire. Il apparaît alors que l'histoire, pour devenir science sans se perdre elle-même, a besoin de quelques tours de littérature : une autre manière de raconter la mort des rois, un autre usage des temps du récit et l'invention de personnages d'un genre nouveau, les témoins muets. C'est seulement ainsi qu'elle peut articuler en un seul discours un triple contrat scientifique, narratif et politique. Dans ce livre, Jacques Rancière propose une poétique du savoir : étude de l'ensemble des procédures littéraires par lesquelles un discours se soustrait à la littérature, se donne un statut de science et le signifie. La poétique du savoir s'intéresse aux règles selon lesquelles un savoir s'écrit et se lit comme discours spécifique. Elle cherche à définir le mode de vérité auquel il se voue.

10/1992

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Droit

Précis de Droit Civil gabonais

La personnalité juridique n'est reconnue qu'aux sujets de droit. Il n'y a en effet que les sujets de droit qui sont investis de prérogatives dans la vie sociale, c'est-à-dire qui peuvent entretenir des rapports juridiques avec les autres membres de la société. Le présent ouvrage a d'abord pour objet de déterminer les sujets de droit, c'est-à-dire ces acteurs de le vie juridique que sont les personnes. Il est depuis bien longtemps acquis qu'il existe deux sortes de sujets de droit, deux catégories de personnes. La personnalité juridique est d'abord reconnue aux êtres humains, que le droit appelle personnes physiques. Même si la personnalité juridique renvoie ainsi au premier chef à l'individu, elle dépasse largement la réalité biologique que représente l'homme. Elle s'étend en outre à certains groupements, de personnes ou de biens, qu'on appelle personnes morales. Toutefois, l'appartenance à la catégorie des personnes ne garantit pas toujours l'exercice de tous les attributs de la personnalité juridique. En effet, celle-ci peut être assortie de limites dans la mesure où la loi, sans revenir sur l'attribution de la personnalité juridique d'une façon générale, peut interdire à certaines personnes d'exercer des prérogatives pourtant liées à la personnalité. Dans ces situations, on parle d'incapacités et celui qui subit une telle atteinte dans sa personnalité juridique est un incapable. C'est le second objet de cet ouvrage. L'étude du Droit des personnes et des incapacités, dont la substance est ci-dessus circonscrite, est conduite à l'aune du droit positif gabonais, principalement tel qu'il est issu de la première partie du code civil gabonais adoptée par la loi n° 15/72 du 29 juillet 1972. L'ouvrage ainsi réalisé est conçu pour servir aux étudiants de tous les niveaux d'études, aux enseignants et chercheurs, aux praticiens du droit, ainsi qu'à tous ceux qui s'intéressent au droit positif gabonais.

03/2019

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Education de l'enfant

Mon p'tit cahier Autorité bienveillante

Une autorité ferme et bienveillante, la clé pour une famille zen et épanouie ! Véritable phénomène de société, l'autorité bienveillante est une méthode d'éducation basée sur l'empathie et le respect des besoins de l'enfant. Elle s'oppose à toute forme de violence et vise à créer une relation de confiance entre l'enfant et le parent. Le but est que l'enfant puisse se sentir écouté tout en comprenant les consignes de sécurité et de vie en société. La meilleure façon de s'épanouir pleinement dans un cadre rassurant. Au programme de Mon P'tit cahier Autorité bienveillante : Comprendre ce qu'est l'autorité : les idées reçues sur l'autorité et les règles, les 5 bonnes raisons d'instaurer des règles, les 3 règles d'or pour une relation parent-enfant qui fonctionne, mettre en place un cadre rassurant pour faciliter le respect des règles, les to-do lists pour comprendre les besoins (physiologiques, de sécurité, d'appartenance, d'estime de soi, de réalisation de soi) de son enfant, des tips pour l'aider à comprendre les consignes selon son âge. Accompagner les émotions de son enfant : aider son enfant à mieux vivre ses émotions afin qu'il puisse respecter les règles, le programme pour l'aider à gérer ses émotions, les 5 idées reçues pour mieux comprendre sa frustration et les bons réflexes pour l'accompagner face à sa frustration. Les bons réflexes en cas de crise : un jeu pour mieux comprendre les réactions de son enfant et distinguer émotion et comportement, des solutions anticrises adaptées à chaque situation, les 10 clés bienveillantes pour contenir les débordements émotionnels et la réparation au lieu de la punition. Prendre du recul sur son rôle de parent : son autoportrait de parent (autoritaire, permissif, équitable, surprotecteur, perfectionniste, détendu), les 4 règles d'or pour renforcer son autorité, les 8 outils pour rester zen face à son enfant et un programme pour éviter le burn-out parental.

08/2021

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Beaux arts

100 000 ans de beauté

100 000 ans de beauté est né d'un constat : la quête de beauté obsède l'espèce humaine depuis plus de cent mille ans et le corps humain est son médium privilégié. Modelage du corps et définitions de canons, soins et applications de couleurs, coiffures et ornements, nudité et vêtements, l'extravagante variété de ces signes forme un langage qui dit l'appartenance culturelle, le genre, l'époque, l'âge et le statut social. Malgré l'extrême diversité des gestes et des idées, une certaine universalité des enjeux psychologiques et sociaux guide cette quête d'embellissement. 100 000 ans de beauté se consacre à la quête humaine de beauté à travers les âges et les civilisations. Aucun autre ouvrage ne s'intéresse à la beauté avec une approche aussi ambitieuse dans le temps et l'espace : de la préhistoire à nos jours, avec une réflexion prospective portant sur le XXIe siècle, 100 000 ans de beauté traite d'un sujet universel en s'appuyant sur l'étude d'un grand nombre de civilisations anciennes et contemporaines. 100 000 ans de beauté réunit les contributions des meilleurs spécialistes, dans une approche pluridisciplinaire et internationale afin d'enrichir et de décloisonner le regard sur la beauté humaine. Plus de 300 auteurs, de 35 nationalités différentes, ont collaboré à ce grand projet. Les auteurs de 100 000 ans de beauté sont anthropologues, archéologues, artistes (photographes, peintres, sculpteurs, plasticiens, cinéastes), chimistes, conservateurs de musées, critiques d'art, écrivains, ethnologues, historiens, journalistes, médecins, paléontologues, philosophes, psychiatres, sociologues et apportent une lecture originale de la quête de beauté. Leurs contributions sont synthétiques (entre 3000 à 15 000 signes). Les informations et analyses sont très clairement énoncées, accessibles, sans jargon technique. Sculptures, peintures, photographies, images de film, documents d'archives, bijoux et objets usuels, la richesse et la variété de l'iconographie choisie pour illustrer chaque thème est impressionnante. Chaque contribution est illustrée, voire se fonde sur le commentaire d'une oeuvre, pour faciliter la compréhension des idées. Chaque volume comprend environ 60% de texte et 40% d'illustrations.

10/2009

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Beaux arts

Jane Poupelet. 1874-1932 "La beauté dans la simplicité"

Née en Dordogne, Jane Poupelet affirme très jeune une vocation pour la sculpture. Des études aux Beaux-Arts de Bordeaux puis l'Académie Julian, la fréquentation des cercles autour de Rodin et de Bourdelle et son appartenance à la " bande à Schnegg " sont les étapes de son apprentissage artistique. Elle côtoie aussi des artistes américaines et les groupes féministes anglo-saxons. Ses sculptures figurent dans d'importants musées américains. Jane Poupelet a tout à fait sa place parmi ces artistes, rares à l'époque, qui n'ont pas été annihilés par le génie de Rodin. De son enfance campagnarde, elle garde l'amour des animaux de ferme qu'elle représente dans un style d'une grande pureté. Lors d'un voyage autour du bassin méditerranéen, en 1904-1905, elle fait la découverte de la statuaire antique et des bronzes pompéiens, sources de ses nus au modelé souple et synthétique. Durant la guerre de 1914-1918, elle abandonne tout travail personnel au bénéfice d'œuvres charitables pour lesquelles elle crée d'admirables jouets de bois ou de métal puis, à partir de 1918, elle modèle des masques pour les mutilés de la face dans un service de la Croix-Rouge américaine. Elle expose sa dernière sculpture, Imploration, en 1925. Une importante rétrospective se tient à la galerie Bernier en 1928 avec un catalogue écrit par Louis Vauxcelles. Malade depuis plusieurs années, elle s'était éloignée de la sculpture pour se consacrer à une œuvre graphique d'une immense qualité. Elle meurt à Talence le 18 novembre 1932. Très célèbre en son temps puis oubliée, Jane Poupelet a été redécouverte depuis quelques années par l'histoire de l'art anglo-saxonne. La grande rétrospective de son œuvre organisée en 2005 à Roubaix permet de placer ce grand sculpteur aux côtés d'autres femmes artistes, en particulier Camille Claudel à qui elle ressemble par sa grande indépendance et sa force de caractère.

11/2005

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Sciences politiques

Dans l'ombre de la réforme sociale, Paul Strauss (1852-1942)

Qui était Paul Strauss ? Une longue carrière de parlementaire et ministre de la Troisième République ne peut résumer un parcours aussi riche. Premiers pas comme journaliste et fondateur de revues, puis élu de la République au conseil municipal de Paris avant d'accéder aux plus hautes fonctions, Paul Strauss est pourtant un oublié de l'histoire. Son cheminement croise tous les soubresauts, les avancées et les blocages de la Troisième République qu'il voit naître. Il aura connu trois guerres, se sera passionné pour les découvertes pastoriennes, aura, avec d'autres, tempêté pour faire avancer la fabrique des lois, aura connu beaucoup d'amis, et aussi beaucoup d'ennemis. Il aura approché de près des personnalités aussi diverses que celles de Gambetta, Clemenceau, Poincaré, Waldeck-Rousseau, ... Gambettiste, pasteurien, philanthrope, solidariste, laïque et franc-maçon, Paul Strauss est à la fois représentatif, notamment par ses accointances radicales, et pourtant une figure atypique de la Troisième République. Car Strauss, provincial, juif d'origine modeste, défie les classifications simplistes et ne peut être réduit à ses caractéristiques biographiques, à ses appartenances sociales, géographiques et culturelles. En effet, outre des notices bibliographiques d'après-guerre, et plus récemment des références dans certains ouvrages d'histoire politique ou consacrés aux politiques sociales, il a laissé très peu de traces dans l'historiographie contemporaine. Cet ouvrage, fruit d'une grande spécialiste de l'histoire sociale de la Troisième République, retrace cette carrière exceptionnelle à travers ses engagements politiques, sociaux et intellectuels et constitue, en quelque sorte, une forme de réhabilitation et non des moindres. Ses combats n'auront eu d'autre but que d'améliorer la santé et l'hygiène publique, la protection des mères et des enfants, de développer l'habitat social, pour résumer, quelques-uns des fondements de ce que formera, après-guerre, l'Etat-providence.

11/2020

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Littérature érotique et sentim

Le jardin de Badalpour

Il existe en Inde, dans l'enceinte du palais décrépi du défunt radjah de Badalpour, un petit jardin où une jeune occidentale vient régulièrement se ressourcer, car Zahr, fille de sultane et descendante d'un des derniers souverains de Constantinople, est aussi fille de radjah, et donc de cette terre indienne. Son histoire est celle d'une femme qui, en venant au monde, a tout perdu : son nom, son prénom, son âge, son pays, ses parents - sa mère, ayant fui l'Inde, l'a confiée avant de mourir à une famille adoptive. Une fois adulte, Zahr se lance dans la quête désespérée de sa véritable identité sans laquelle elle à l'impression de ne pouvoir commencer à vivre. A vingt et un ans, après bien des années de recherches, elle retrouvera son père et son pays. Elle découvrira une famille déchue depuis l'indépendance de l'Inde, une communauté musulmane minoritaire et persécutée. Ses habitudes d'occidentale choquent et lui valent maintes rebuffades. En outre, elle n'est qu'une femme et, à ce titre, n'a guère de droits. Mais elle a enfin trouvé le bonheur d'avoir une famille et un père qu'elle adule. Jusqu'à ce que son univers s'écroule à nouveau et qu'elle soit obligée de tout quitter. Vingt ans plus tard elle revient et, après bien des luttes, finit par comprendre que ces " appartenances " auxquelles chacun s'accroche ne sont en fait que des béquilles qui aident à tenir debout, des barrières qui limitent, souvent même des œillères qui aveuglent. A présent, libérée de ses fantômes, Zahr pourra-t-elle partir vers d'autres horizons, légère, enfin prête à danser sa vie ?

05/1998

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Histoire de France

Géographie du souvenir. Ancrages spatiaux des mémoires de la Shoah

La mondialisation des mémoires de la Shoah, telles que représentées dans des musées et des mémoriaux nationaux, constitue une caractéristique majeure des dimensions contemporaines de ce phénomène. Leur répartition actuelle de par le monde témoigne de la diffusion importante de ces "lieux de mémoire". Ce livre présente tout d'abord ces nombreux lieux du souvenir, leur géographie, leur agencement, mais aussi leur insertion dans leur environnement urbain, la manière dont ils sont mis en scène par des pouvoirs nationaux ou municipaux et en fonction de quelles visées idéologiques. Mais il s'agit également d'appréhender les manières dont les visiteurs perçoivent et se représentent ces lieux, en fonction de leur propre histoire. C'est donc à la fois à un panorama des musées et mémoriaux de la Shoah dans le monde que ce livre convie le lecteur, mais aussi à une analyse sensible de la manière dont ils sont pratiqués et insérés dans la ville. De Budapest à Washington, de Jérusalem à Paris, les situations sont toutes différentes et combinent à la fois des agencements spécifiques, des narrations, des émotions, des valeurs, des croyances et des appartenances. Les mémoires de la Shoah, telles qu'elles sont évoquées, exposées, produites et institutionnalisées dans ces musées métropolitains nationaux érigés après-guerre - et parfois bien plus récemment - confirment que les dimensions spatiales, toutes échelles confondues, occupent une place de choix. Elles expriment aussi les liens puissants et subtils que les sociétés tissent entre le passé, le présent et le futur anticipé. Ce livre s'inscrit ainsi dans le champ mémoriel, en plein essor depuis le tournant des années 1970-1980, lequel occupe de nouvelles fonctions, en perpétuelle modification, tant sociales que politiques, à l'échelle individuelle comme à l'échelle collective.

06/2017

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Histoire internationale

Les chemins du Nil. Les relations entre l'Egypte ancienne et l'Afrique Noire

Ce livre, une suite logique de De l'origine égyptienne des Peuls, focalise la problématique des relations entre l'Égypte ancienne et l'Afrique sur l'ensemble que constitue l'Afrique de l'Ouest et présente dans ce domaine des convergences capitales jusqu'ici inédites. Se repose ainsi la question de l'unité culturelle négro-africaine : les multiples similitudes entre l'Égypte et l'Afrique Noire s'expliquent-elles uniquement par un berceau saharien commun, disloqué avant l'éclosion de la civilisation pharaonique, et des influences tardives et indirectes du pays des pharaons sur le reste du continent ? C'est ce schéma-là qui, malgré ses insuffisances manifestes, a la préférence de bon nombre de spécialistes de disciplines et d'appartenances diverses. Pourtant les traditions orales négro-africaines ignorent le Sahara et désignent avec insistance la vallée du Nil comme région d'origine de bien des populations fixées de nos jours à l'extrémité occidentale de l'Afrique. Aujourd'hui, grâce à elles, il est établi dans ce livre que Korotoumou ba (le fleuve de Korotoumou) et la " Grande Eau " des traditions mandé, ainsi que Heli et Yooyo, le pays mythique des Peuls, renvoient incontestablement à la vallée du Nil. Mais de manière encore plus éclatante, elles permettent de cerner avec précision les origines du premier grand État de l'Afrique de l'Ouest, Ghana : celles des Soninkés, corroborées par les données de l'égyptologie et de l'archéologie ouest-africaine, permettent maintenant d'affirmer avec certitude que ce ne sont pas les néolithiques de Dhar Tichitt qui en sont les fondateurs, comme certains l'ont soutenu jusqu'ici, mais les éléments de l'une des toutes premières vagues migratoires qui fuyaient l'invasion perse de la grande métropole négro-africaine.

07/1997

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Sciences politiques

Précarité et replis identitaires au Gabon

L'auteur se lance dans un exercice laborieux et périlleux. Celui d'expliquer la persistance et même l'aggravation de la précarité et son impact sur les divers replis identitaires au Gabon. Cette situation est le résultat de la gouvernance néopatrimoniale instaurée au Gabon depuis les années 1960. Dans cette forme de gestion de l'Etat, le patrimoine national est le monopole de la famille régnante et de ses alliés objectifs. Dans ces conditions, il n'est pas surprenant que le bonheur pour tous annoncé en 2009 se traduise aujourd'hui, pour la grande majorité des Gabonais par un salaire précaire, un habitat précaire et un vécu précaire à la retraite pour les agents publics de l'Etat. Mais, pour mettre les populations sous le joug d'une gouvernance inopérante, il ne semble rester aux continuateurs d'Omar Bongo que la force légitime et le mensonge politique. Quant à l'opposition, devant une sorte de verrouillage et de blocage de l'Etat, la victimisation et l'instrumentalisation des sujets qui fâchent deviennent la seule issue pour tenter d'exister. En jouant ainsi sur les peurs et le ressentiment, le débat politique au Gabon risque de virer irrémédiablement vers l'instrumentalisation des identités et des appartenances. Malheureusement, en s'arc-boutant dans la posture de : "ceux qui ne sont pas avec nous sont contre nous", celui qui "n'a pas été élu comme on l'entend" et son entourage sont en train d'instaurer une gouvernance exclusive d'un ostracisme pénalisant pour l'émergence du Gabon en 2025. De ce fait, il se sont mis dans l'incapacité d'amorcer une transition politique et générationnelle efficiente et apaisée, dont la responsabilité historique leur incombait. Hélas !

03/2016

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Pédagogie

Quelle Ecole pour demain ? Enjeux, priorités et défis

Les articles présentés dans cet ouvrage interrogent les grandes questions qui se posent à l'éducation dans le monde. Pour entrer dans cette vaste problématique, nous avons décidé de poser les questions éducatives à partir de l'Afrique : équité de l'éducation dans le monde, qualité de l'enseignement, importance de la lecture, de la formation des enseignants, de la scolarisation des filles, de la formation professionnelle des jeunes. Nous savons que, d'ici à 2030, 170 millions d'enfants supplémentaires devront être scolarisés. Quelques questions cruciales se posent à tous et nécessitent que des réponses soient apportées rapidement. Comment appuyer cet effort supplémentaire imposé aux Etats ? Comment les systèmes éducatifs pourront-ils aider à garantir un avenir meilleur à cette jeunesse confrontée aujourd'hui à un chômage de masse ? Comment penser le développement durable à l'école ? Les chercheurs revendiquent un accès à l'éducation pour tous les enfants, quels qu'ils soient, quelles que soient leurs appartenances géographiques, sexuelles et sociales. Ils revendiquent une mise en commun des ressources mondiales et une véritable solidarité entre les citoyens du monde pour que tombent les barrières entre les nantis et les défavorisés et qu'enfin soient abolies toutes les inégalités, pour que l'école soit une école de qualité pour tous, avec des enseignants bien formés, disposant d'outils performants et de technologies maîtrisées au service du développement humain. Grâce à cette éducation de qualité pour tous, les fanatismes et dogmatismes de tous ordres seront éradiqués, la curiosité intellectuelle et l'esprit critique valorisés, le respect et l'humanité promus au rang de valeurs premières, supplantant ainsi l'argent, nouvelle divinité de notre époque. Nous pourrons ainsi construire l'école de demain, exigeante, équitable et éthique, préalable au développement durable de notre planète.

06/2019

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Sociologie

Retours gagnants. De la sortie sans diplôme au retour diplômant

N'est-il pas étonnant de voir des jeunes qui étaient pour certains dans une relation d'étrangeté sinon d'hostilité à l'Ecole, qui avaient rompu avec celle-ci, jurant— un peu tôt — qu'on ne les y prendrait plus, revenir aux études, s'y tenir, et obtenir une première diplomation, faisant de ce retour un retour (académiquement) gagnant ? L' improbable incarné constitue une figure stimulante pour le chercheur à condition toutefois de ne pas céder à l'illusion héroïque ou à la tentation de l'exception méthodologique (Dobry). La probabilité d'apparition de l'improbable n'est pas distribuée au hasard des appartenances et des conditions sociales et contextuelles. Pour le dire dans un langage plus familier, n'importe quoi (d'ordinaire ou d'extraordinaire) n'arrive pas à n'importe qui, dans n'importe quel contexte. L'auteur s'aventure sur les terrains empiriques en jouant sur le qualitatif et le quantitatif, en se donnant les moyens d'avoir du qualitatif en quantité. Il analyse ainsi les récits de parcours de 215 jeunes (16-30 ans). A bas bruit ou tonitruante, leur sortie sans diplôme ne scelle pas leur destin scolaire, mais ouvre une période hors les murs qu'il convient de caractériser, non de pathologiser en la réduisant à un ensommeillement de la pensée ou à un comas intellectuel. Il dévoile les fadeurs dispositionnels et contextuels qui mettent les jeunes sur le chemin du retour. Avéré, celui-ci ne préjuge pas de la persévérance scolaire. Aussi étend-il la recherche aux conditions permettant le maintien. En fait, il s'agit de ne pas isoler le processus de sortie sans diplôme des processus de retour et maintien aux études. Si le premier peut contenir les germes d'une reprise d'études, les seconds peuvent charrier les conditions d'une nouvelle interruption.

02/2022

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Ethnologie

Les mille et une frontières de l'Iran. Quand les voyages forment la nation

L'orientalisme et l'idéologie nationaliste ont laissé dans l'ombre les relations pluriséculaires nouées par l'Iran avec le reste du Moyen-Orient, mais aussi et surtout avec le Caucase, l'Asie centrale, le sous-continent indien et l'Extrême-Orient. Il en est découlé une perception distordue de l'histoire du pays. Depuis une quarantaine d'années, l'exil politique, l'expatriation économique, la généralisation du commerce transfrontalier, les pratiques de pèlerinage, l'engagement internationaliste dans différents conflits de la région ont conféré une importance accrue à l'institution de la frontière. D'autant que l'Iran est devenu un pays d'immigration et de refuge, accueillant sur son sol plusieurs millions d'Afghans et d'Irakiens. En outre, la frontière géographique et politique met en jeu d'autres frontières, entre les genres, entre le public et le privé, entre la légalité et l'illégalité, entre le religieux et le profane. Fariba Adelkhah se livre à une anthropologie des pratiques sociales du voyage en privilégiant l'étude des réseaux financiers et commerciaux transfrontaliers à l'échelle du Grand Khorassan et du golfe Persique, de l'expatriation au Japon, de la diaspora irano-californienne, de l'immigration afghane en Iran, des pèlerinages sur les lieux saints de Syrie et d'Arabie, des rêves de départ et de retour qui habitent le corps social. Au fil d'une observation participante s'étalant sur une dizaine d'années, elle apporte un éclairage neuf sur l'économie politique du néolibéralisme en République islamique, sur la participation sociale des femmes, sur la conscience nationale et religieuse - en bref sur ce qu'être Iranien (et Iranienne) veut dire, au jour le jour, et sur l'ambivalence des appartenances ou des identités. Quand les voyages forment la nation...

05/2012

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Littérature étrangère

VIES ET MORTS DE KAMAL MEDHAT

Le 3 avril 2006, à Bagdad, le corps d’un célèbre violoniste irakien, Kamal Medhat, est retrouvé sur la rive du Tigre. Tout indique que l’artiste, kidnappé quelques semaines plus tôt par un groupe armé, a été assassiné. La presse ne tarde pas à découvrir l’identité originelle de ce musicien, Youssef Sami Saleh, juif irakien né en 1926, contraint en 1950 d’émigrer en Israël (après avoir été comme la plupart de ses concitoyens de confession juive déchu de sa nationalité et expulsé du pays) et décédé officiellement en 1955. Un journal américain dépêche alors à Bagdad un reporter (le narrateur), en le chargeant de faire la lumière sur l’assassinat de Kamal Medhat, pour un article qui portera la signature du correspondant en titre du quotidien. S’ensuit une longue enquête qui conduit ainsi le narrateur de Bagdad à Damas et à Téhéran, trois capitales dans lesquelles le violoniste a vécu sous différents noms et différentes identités. L’artiste a en effet vécu trois vies : celle de Youssef Sami Saleh ; celle du chiite iranien Haydar Salman (faux nom sous lequel il s’enfuit à Moscou, s’installe à Téhéran, rejoint Bagdad d’où il est une fois de plus expulsé, dans le contexte de la première guerre du Golfe) ; celle du sunnite irakien Kamal Medhat (apparu à Damas en 1981, rentré en Irak en 1982, et assassiné en 2006)… Un parcours dont la complexité est à la mesure de celle du Moyen-Orient, région où les soubresauts de l’histoire et le jeu funeste des identités obligent parfois les individus à se délester de leurs appartenances. Vies et morts de Kamal Medhat, neuvième roman d’Ali Bader, est une oeuvre ambitieuse, audacieuse, mais très maîtrisée.

03/2016

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Sociologie politique

Ancrages urbains du vote. Enquête sur la socialisation politique résidentielle

Dans un contexte de déconnexion croissante entre les professionnels de la politique et les citoyens, de bouleversements de l'offre depuis 2017 et de déprise des partis traditionnels, les ancrages des électeurs sont réputés ne plus peser. Volatilité, ajustements stratégiques aux enjeux, croissance des aptitudes à raisonner " librementA " en politique, libération des déterminismes... Et pourtant, comment expliquer la forte polarisation socio-spatiale des conduites politiques dans la France contemporaine ? A rebours des thèses individualistes qui désocialise les électeurs, cet ouvrage collectif interroge les dynamiques résidentielles de la socialisation politique. Dans la France contemporaine, la spatialisation des problèmes sociaux comme l'accroissement des inégalités territoriales sont désormais bien documentés, mais une sociologie fine de leurs implications politiques reste à faire. Tel est le chantier auquel contribue cet ouvrage à travers une analyse, localisée et comparée entre plusieurs quartiers, des formes de socialisation politique résidentielle d'une grande diversité de milieux sociaux et de groupes ethno-raciaux peuplant le même territoire urbain et particulièrement dense : le 18ème arrondissement de Paris. A partir d'une enquête collective conduite entre 2016 et 2018, l'ouvrage ouvre la boite noire des médiations territoriales entre appartenances sociales et comportements politiques, singulièrement dans la conjoncture électorale de 2017. Que produit ce contexte territorial mixte socialement et rapprochant des groupes ethno-raciaux contrastés sur les comportements politiques des différents groupesA ? En quoi et par quelles mécanismes l'espace urbain peut-il constituer une instance de socialisation politique ? Avec quels effets (par exemple sur le vote) et limitesA ? L'ouvrage s'inscrit ainsi dans les débats autour des déterminants " contextuelsA " des comportements politiques tout autant que dans ceux liés de renouveau des formes de différenciation symbolique des espaces urbains.

10/2022

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Thérapies familiales

Quelle est ma place ? Où est ma place ?. La subir ou la choisir

Quelle est ma place, où est ma place, suis-je à la bonne place ? Lequel d'entre nous n'a pas été un jour hanté par cette question. Avoir, trouver, se faire une place, en changer, parfois la perdre, la subir ou la choisir nous concerne tous. Nous vous invitons dans cet ouvrage à redécouvrir et visiter autrement cette interrogation fondamentale. Nous vous proposons de l'explorer à travers l'histoire de la famille SAKHOV au gré d'entretiens avec des professionnels à différentes étapes de leur cycle de vie. La petite enfance, l'école, l'entrée dans la vie d'adulte, l'histoire du couple, la vie sociale, le vieillissement etc. sont des moments clés qui viennent bousculer nos certitudes et nos représentations quant à notre place dans notre famille, nos différentes appartenances, bref dans notre place au monde. Nous avons choisi d'accompagner les SAKHOV dans cette quête car elle illustre également les émotions et sentiments soulevés qui sont liés au changement de place et donne à cette notion une épaisseur plus sensible et charnelle. Yveline REY est docteure en psychologie clinique, professeure émérite des universités, thérapeute familiale systémique, ancienne directrice du CERAS Grenoble et actuelle présidente du CERAS (Centre d'Etude et de Recherche en Approche systémique) Nouvelle-Aquitaine. Laurence COMMANDEUR est psychologue du travail, intervenante systémique, thérapeute familiale et membre du CERAS, Grenoble puis Nouvelle Aquitaine Lucien HALIN, est psychologue, thérapeute systémique de couple et de famille, membre du CERAS, Grenoble puis Nouvelle-Aquitaine. Céline PARIS ZAPATA est psychologue clinicienne, thérapeute familiale systémique et responsable du CERAS Nouvelle-Aquitaine. Patrick VINOIS est psychiatre, psychanalyste et thérapeute familial. Il est membre du CERAS, Grenoble puis Nouvelle-Aquitaine.

09/2022

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Industrie et techniques

Chaînes et maillons du commerce, XVIe - XIXe siècle

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02/2023

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Poésie

Les mots du rocher

Pédagogue avant de devenir soignante de métier. Au niveau professionnel, soignante en maison de retraite de nuit, je prends soin dans la mesure du possible, de l'intégrité psychique et somatique de la personne âgée, dans le respect de mes compétences. Saisie par l'humain, j'ai toujours aimé explorer l'organisation sociale de ceux que je rencontre et m'intégrer à leur univers. Soigner, c'est croiser et voyager avec l'être dans sa culture. Chaque personne a son vécu et son histoire, le mystère d'une rencontre, d'une écoute et d'un échange. C'est aussi le désir de voyager dans l'intérieur de l'être. Transmettre et prendre soin font partie intégrante du parcours de la vie humaine. Cela oblige parfois à s'inviter dans l'univers de l'autre, à le traiter avec respect et amour jusque dans les mots. Etre conscient de son appartenance semble nous aider à élargir notre sens de l'approche de l'autre. Dès lors, pour qu'il y ait de la force et de l'apaisement dans les mots, il faut qu'il y ait de l'amour dans le regard que l'on croise. Le fait d'être pédagogue et d'être soignante, le croisement de ces deux formations est-il rapidement devenu un support à mon engagement social ? Ce recueil de poèmes ne vise pas à éduquer le monde, mais c'est un simple constat d'observation. Les images associées à l'écriture permettent d'accompagner mes mots. Je souhaite que mon recueil de poèmes, raconte, transmette en même temps qu'il informe. Que dans ces mots naissent le respect et la conscience de la valeur humaine dans son intégrité. C'est la mission de ce recueil de poèmes. Et si certains mots choquent parfois, c'est pour modifier comme pour changer le cours de choses : refuser l'injustice, la misère, la discrimination comme destin. Le fait de réaliser ce recueil de poèmes m'a aguerrie, car ce sont des choses qui m'interpellent et me questionnent quotidiennement en silence : Qu'avons-nous fait au bon Dieu ?

10/2019

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Religion

L'Epître aux Romains dans son contexte communautaire

Le présent ouvrage est le fruit d'une série de cours et de séminaires sur l'Epître aux Romains qui ont été donnés pendant plusieurs années à la Faculté Notre-Dame de l'Ecole Cathédrale, au Collège des Bernardins. Cet ouvrage entend rester au niveau d'une introduction, tout en proposant un regard synthétique à partir d'une lecture proche du texte et de son contexte communautaire. La structure mise à jour pour l'ensemble de l'épître nous a paru intéressante à cause du dynamisme qu'elle permet de reconnaître à la pensée de saint Paul sur la justice de Dieu telle qu'elle se déploie dans l'Evangile et en dehors de lui. Vu la richesse et la complexité de cette grande épître, cette structure et la lecture qui la sous-tend ne sont qu'une invitation parmi d'autres à rechercher sans cesse les formes littéraires et les interprétations globales qui s'appuient sur la lettre du texte et sur l'approfondissement du sens pour déployer la vision majestueuse de l'Apôtre et, en même temps, son attention concrète à la vie communautaire des croyants. Le jeune christianisme romain est complexe et traversé de tensions identitaires entre les croyants qui viennent du judaïsme et ceux qui viennent du paganisme. L'épître que saint Paul leur adresse est marquée par cette complexité. Mais elle est aussi finalisée par la charité qui permet d'assumer ces tensions. Pour exhorter à vivre cette vertu, l'Apôtre expose la foi et l'espérance que les romains ont en partage. Il leur montre comment Dieu, dans sa justice, les sauve en permanence : de la perdition par la foi en lui, du règne de la mort par l'appartenance au Christ, et de la domination de la Loi par la vie dans l'Esprit-Saint. Connaissant leurs milieux d'origine, il leur montre aussi comment cette même justice traite l'impiété païenne et le refus juif de l'évangile. Si l'Apôtre lève un coin du voile sur la portée cosmique de ia rédemption et sur l'avenir historique de notre monde, c'est pour mieux laisser le dernier mot à l'amour fraternel et au service de l'unité.

08/2019

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Religion

Notre foi

La foi n'est pas seulement recherche mais avant tout certitude disait Paul VI le 29 septembre 1967 en ouvrant la première assemblée générale du Synode d'évêques qui allait consacrer une grande partie de ses travaux à l'examen des dangers qui menacent aujourd'hui la foi et à la manière de les surmonter. La réaffirmation sereine et tranquille de la foi est certainement le premier remède à la crise actuelle. C'est pourquoi Paul VI a demandé que l'année du XIXe centenaire du martyre des saints apôtres Pierre et Paul (29 juin 1967-29 juin 1968) soit une Année de la Foi. Ce volume voudrait aider les fidèles (du latin fides, foi : ceux qui ont la foi) et tout homme de bonne volonté à entrer dans ces perspectives, Aussi s' ouvre-t-il par des réflexions pastorales du Cardinal RENARD sur l'Année de la Foi. Ensuite dans une première partie, le R,P. LOUIS BOUYER, de l'Oratoire, fait un tableau critique des idées qui aujourd'hui « tiennent le haut du pavé » de certains cercles du catholicisme et qui, reprenant souvent de vieilles erreurs, sont destructrices de l'authentique foi. Le R.P. YVES CONGAR, dominicain, propose alors des réflexions théologiques sur les changements et la continuité dans l'Eglise qui remettent à leur juste place – l'Eglise en a vu d'autres – les remous actuels. D'une manière toute simple, le Cardinal RENARD, dans une deuxième partie, répond aux questions que ces remous posent à bon nombre de catholiques. Dans une troisième partie enfin, le R.P. JEAN DANIÉLOU, jésuite, traite de trois problèmes délicats : le péché originel, la divinité et l'historicité du Christ (le refus de la foi) et l'athéisme (engagement et responsabilité des chrétiens). On ne trouvera donc dans ces pages ni un exposé complet de la foi catholique, ni une analyse de l'acte de foi, mais simplement les réponses convergentes de trois grands maîtres de la théologie – de formation et de disciplines différentes – aux difficultés actuelles. A ces trois voix s'en ajoute une quatrième dont la mission, précisément, est de parler avec l'autorité que lui confère son appartenance au collège épiscopal.

04/1997

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Sociologie

La morale de l'honneur dans les sociétés wolof et halpulaar traditionnelles. Une approche des valeurs et de la personnalité culturelles sénégalaises Tome 1

Cet ouvrage a été écrit, en vue d'une thèse à la Sorbonne à Paris, entre 1963 et 1964, dans un contexte historique et intellectuel particulier pour l'affirmation de l'existence, de la spécificité et de l'originalité des cultures africaines, autant de choses que niait alors le colonialisme. L'auteur a, dans un premier chapitre, localisé géographiquement les Ouolof et les Toucouleur et donné quelques aperçus sur leur histoire et leurs origines, avant de les replacer dans le contexte historique et de civilisation dont leurs sociétés faisaient partie. Cela a permis de saisir l'honneur comme un fait de civilisation. Dans la première partie intitulée : "Les cadres historiques et sociaux de l'honneur", l'auteur présente, dans un premier chapitre, les Ouolof et les Toucouleur, puis montre en quoi ils participent de la civilisation de l'Ouest africain. Dans un second chapitre, il traite des cadres sociaux qui donnent sa signification à l'honneur, c'est-à-dire le système et la structure des relations sociales. Dans la deuxième partie consacrée aux "Eléments de l'honneur", il analyse, dans le troisième chapitre, des termes désignant l'honneur dans les langues des sociétés concernées. Dans un quatrième chapitre, il montre en quoi l'appartenance familiale constitue un facteur d'honorabilité et de construction de l'identité honorable de l'homme d'honneur. Cet homme d'honneur dont il analyse les motivations et qui apparaît comme un homme déterminé à accomplir, en toutes circonstances, les obligations morales qui lui sont faites par sa société. Dans les chapitres suivants, sont analysés les attitudes, les conduites et les comportements que l'homme d'honneur doit avoir pour être en conformité avec ces obligations. C'est ainsi que dans le cinquième chapitre il traite de la première obligation de l'homme d'honneur : le sens de la dignité personnelle. Ensuite, ce sont les obligations de courage (chapitre VI), d'honnêteté (chapitre VII), d'indépendance, de liberté, de discrétion et de tranquillité (chapitre VIII), de modestie (chapitre IX), de loyauté dans leurs différents aspects (chapitre X). Egalement, dans les derniers chapitres, les obligations de sociabilité (chapitre XI), de civilité (chapitre XII), la dignité (chapitre XIII), la sagesse (chapitre XIV).

01/2016

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Religion

La transgression chrétienne des identités

Qui suis-je ? Qui sommes-nous ? Questions fondamentales de l'être humain à toutes les époques. Cette question de leur identité, les individus et les sociétés se la posent aujourd'hui avec d'autant plus d'inquiétude que la réponse est incertaine. Cette quête d'identité est liée à un besoin légitime d'appartenance, d'enracinement, mais celui-ci, aujourd'hui, se transforme parfois en une revendication radicalisée de particularisme communautaire, qui met en péril le vivre- ensemble en société. Comment donc empêcher les identités de se clore sur elles-mêmes ? Comment penser et vivre une identité qui se fait "en se cherchant et en s'inventant " ? Comment "chercher notre identité dans la différence" ? Ne faut-il pas transgresser les identités pour les ouvrir à l'universel ? C'est ce que fera sans hésitation Paul, le Juif, le Grec et le Romain, pour l'universel de l'amour du Christ qui l'a saisi : Il n'y a plus ni Juif, ni Grec ; il n'y a plus ni esclave, ni homme libre ; il n'y a plus l'homme et la femme ; car tous, vous n'êtes qu'un en Jésus Christ (Ga 3, 28). Cette ouverture à la pluralité des identités doit elle-même se traduire par une pluralité d'approches de la thématique. Se conjugueront donc les apports théologiques, exégétiques, éthiques, littéraires, philosophiques... Une conviction traverse l'ensemble des actes de ce Xe Colloque Gesché : il n'est pas d'identité humanisée dans l'enfermement, pas d'identité sans transgression, c'est-à- dire sans exposition à l'altérité de l'autre… et de soi-même, entre singularité et horizon de l'universel. Benoît Bourgine, Paul Scolas, Daniel Procureur, Frédéric Blondeau et Joseph Famerée ont élaboré ce symposium, en lien avec la faculté de théologie de Louvain-la-Neuve. Le lecteur y trouvera, plus vivant que jamais, l'esprit qui caractérise les Colloques Gesché depuis leur origine : une certaine manière de pratiquer la théologie dogmatique, à savoir, "identifier une question importante qui se pose à la foi chrétienne et qui est, en même temps, un enjeu anthropologique, un enjeu de culture et de société, et traiter cette question à partir d'éclairages multiples".

01/2012

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Littérature française

Léawald

A la première page, Léa repêche le corps d'un vieil homme qui vient de se noyer dans une piscine parisienne où elle a ses habitudes. A la fin, seule, elle pousse péniblement un cercueil en zinc dans une allée du cimetière de Montmartre. Léa est une sorte de moderne Antigone, héroïne d'un roman dystopique qui se développe en courtes scènes minimalistes, empruntant quelque chose de l'esthétique funèbre d'un Enki Bilal. D'ailleurs, Léa s'appelle en réalité Lejla, elle est d'origine bosniaque, sa mère a quitté Sarajevo enceinte d'elle au début du siège. Et, précisément, dans ce futur qu'on devine assez proche, Paris est en état de guerre, coupée en deux ; des forces insurgées occupent la rive droite, le gouvernement tient la rive gauche, une mission internationale déployée le long de la Seine. Chaos, ruines, snipers. Léa, conductrice pour la mission internationale, accepte un contrat risqué : se rendre dans une fourgonnette sur la rive droite pour aller restituer un cercueil contenant la dépouille d'une figure de l'opposition dont on ne lui a pas précisé l'identité. En échange, elle pourra ensuite quitter Paris. Mais rien ne se passe comme prévu. D'abord, il y a cette gamine de treize ans qu'elle recueille à moitié contre son gré, déterminée à passer de l'autre côté où sont ses parents. Puis, dès la Seine franchie, l'affaire tourne mal. Les autorités qui étaient censées la protéger sont aux abonnés absents. Le cessez-le-feu a volé en éclats. On lui fait comprendre que la livraison du mort n'a plus aucune importance et qu'elle devrait plutôt songer à sauver sa peau. Mais Léa choisit une autre voie, décide de rester dans le camp "ennemi" et de prendre en charge jusqu'au bout les deux êtres qui lui ont été confiés - la gamine et le mort inconnu. Léawald présente une traversée acharnée, jusqu'au-boutiste d'une Paris nocturne, en guerre et à peine reconnaissable, où tout est possible, la violence autant que la solidarité, jusqu'au lever du jour quand Léa découvre, dans la rumeur d'une ville qui se réveille, un sentiment d'appartenance nouveau et inattendu au monde et à elle-même.

02/2022

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Sociologie

La morale de l'honneur dans les sociétés wolof et halpulaar traditionnelles. Une approche des valeurs et de la personnalité culturelles sénégalaises Tome 2

Cet ouvrage a été écrit, en vue d'une thèse à la Sorbonne à Paris, entre 1963 et 1964, dans un contexte historique et intellectuel particulier pour l'affirmation de l'existence, de la spécificité et de l'originalité des cultures africaines, autant de choses que niait alors le colonialisme. L'auteur a, dans un premier chapitre, localisé géographiquement les Ouolof et les Toucouleur et donné quelques aperçus sur leur histoire et leurs origines, avant de les replacés dans le contexte historique et de civilisation dont leurs sociétés faisaient partie. Cela a permis de saisir l'honneur comme un fait de civilisation. Dans la première partie intitulée : "Les cadres historiques et sociaux de l'honneur", l'auteur présente, dans un premier chapitre, les Ouolof et les Toucouleur, puis montre en quoi ils participent de la civilisation de l'Ouest africain. Dans un second chapitre, il traite des cadres sociaux qui donnent sa signification à l'honneur, c'est-à-dire le système et la structure des relations sociales. Dans la deuxième partie consacrée aux "Eléments de l'honneur", il analyse, dans le troisième chapitre, des termes désignant l'honneur dans les langues des sociétés concernées. Dans un quatrième chapitre, il montre en quoi l'appartenance familiale constitue un facteur d'honorabilité et de construction de l'identité honorable de l'homme d'honneur. Cet homme d'honneur dont il analyse les motivations et qui apparait comme un homme déterminé à accomplir, en toutes circonstances, les obligations morales qui lui sont faites par sa société. Dans les chapitres suivants, sont analysés les attitudes, les conduites et les comportements que l'homme d'honneur doit avoir pour être en conformité avec ces obligations. C'est ainsi que dans le cinquième chapitre il traite de la première obligation de l'homme d'honneur : le sens de la dignité personnelle. Ensuite, ce sont les obligations de courage (chapitre VI), d'honnêteté (chapitre VII), d'indépendance, de liberté, de discrétion et de tranquillité (chapitre VIII), de modestie (chapitre IX), de loyauté dans leurs différents aspects (chapitre X). Egalement, dans les derniers chapitres, les obligations de sociabilité (chapitre XI), de civilité (chapitre XII), la dignité (chapitre XIII), la sagesse (chapitre XIV).

01/2016

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Monographies

Picasso, l'étranger

Picasso est longtemps resté otage des beaux-arts. C'est par le prisme des sciences sociales que le catalogue Picasso l'étranger aborde sa relation avec la France. Dans une polyphonie inattendue, à côté des oeuvres et des documents exposés, sont convoquées ici des voix plurielles (droit, géographie, anthropologie, sociologie, histoire) complétant les analyses des historiens d'art. En s'attaquant, souvent pour la première fois, à l' "objet Picasso" , elles dévoilent - paradoxe majeur - que le peintre aujourd'hui mythique a été considéré comme un paria pendant ses quatre premières décennies en France. Stigmatisé ou ostracisé parce queétranger, engagé, artiste d'avant-garde, le jeune Picasso vécut dès 1901 sous la constante surveillance de la police : autant de dates consignées, d'empreintes digitales répétées, de photos d'identité sur lesquelles il semble un repris de justice. Mais Picasso ne subit pas, il explore, il avance et construit avec obsession son oeuvre magistrale, immédiatement célébrée dans le monde occidental mais rejetée par l'Académie des beaux-arts, attachée à préserver le "bon goût" français. A quelles stratégies l'artiste a-t-il recours pour naviguer dans un pays secoué par des vagues de xénophobie et entravé par des institutions souvent obsolètes ? Comment construit-il ses réseaux pour imposer les normes de son propre univers - inclusif, innovant, subversif ? Au-delà de son génie artistique, Picasso révèle d'impressionnants talents de stratège politique. En habitant sa position d'étranger et d'artiste global, il devient un puissant vecteur de modernisation de la France. Avec ses multiples "sphères d'appartenance" , c'est comme si, en pionnier des modèles du xxie siècle, il faisait exploser les frontières traditionnelles des Etats-nations, en annonçant les nouvelles formes cosmopolites contemporaines. L'odyssée de Picasso étranger en France ne fait-elle pas écho à la renaissance de nos xénophobies ordinaires ? Ne résonne-t-elle pas aujourd'hui pour toutes ces existences subalternes qui se heurtent au rejet de l'autre ? En croisant outils et notions au carrefour de plusieurs disciplines, ce catalogue installe Picasso au coeur de nos préoccupations les plus contemporaines.

11/2021

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Sciences politiques

L'avènement de la démocratie. Tome 4, Le nouveau monde

Que s'est-il passé pour qu'advienne silencieusement, dans le sillage de la crise économique du milieu des années 1970, un monde nouveau dont nul n'avait anticipé les traits ? En quoi consiste au juste sa nouveauté, qui à la fois marque le triomphe du principe démocratique à une échelle jamais vue et rend sa mise en oeuvre si problématique ? Telles sont les questions soulevées par la dernière étape en date de l'avènement de la démocratie qui sont au centre de ce livre. Nous vivons la phase ultime de la "sortie de la religion", la religion ne se résumant pas à la foi personnelle, comme nous la concevons aujourd'hui, mais formant le principe organisateur des sociétés d'avant la nôtre. Ce processus paraissait parvenu à son terme ; il ne l'était pas. Nous nous pensions "absolument modernes" ; nous en étions encore loin. Nous le sommes brutalement devenus, et cela change tout, des conditions de la coexistence planétaire à l'identité de chacun d'entre nous. Notre organisation politique conservait dans sa forme l'empreinte de la soumission aux puissances venues d'en haut. Celle-ci s'est volatilisée, en révélant une fonction de l'Etat-nation que nous ne soupçonnions pas et qui en fait le soubassement du monde mondialisé. Nous habitions une histoire que nous pensions toute tournée vers l'avenir. Elle restait hantée par le passé, en réalité, comme le bond en avant de la production du futur nous l'a appris, en donnant à l'économie une place hégémonique dans la vie collective. Les libertés individuelles que nous pensions avoir conquises continuaient secrètement d'être prises dans l'appartenance sociale. L'effacement de cette dernière leur a conféré une autre portée, en faisant apparaître une société des individus qui gravite autour des droits de l'homme. Le paradoxe est que cette formidable avancée des moyens de l'autonomie humaine donne, à l'arrivée, une société qui échappe à ses membres, des démocraties incapables de se gouverner. Une chose est de disposer des instruments qui permettent de maîtriser son destin, une autre est de savoir s'en servir. L'histoire de la libération est derrière nous ; l'histoire de la liberté commence.

01/2017

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Gestion des émotions

Le pouvoir des rituels

Transformer des pratiques ordinaires, quotidiennes - telles que le yoga, la lecture ou la promenade du chien - en rituels sacrés. Des rituels qui nous aident à redonner du sens à notre vie. " Après cinq ans de recherches et des centaines de conversations, je suis convaincu que nous sommes au milieu d'un changement de paradigme. Que ce qui nous rassemblait auparavant en communauté ne fonctionne plus et que les propositions spirituelles des temps jadis ne nous aident plus à prospérer. " - Casper ter Kuile Lire Harry Potter comme s'il s'agissait de la bible, faire une séance de sport en salle, écrire son bullet journal... Peu importe la forme qu'ils revêtent, les rituels sont partout ! Pour Casper ter Kuile, ces pratiques offrent des rituels qui créent le fondement de notre vie spirituelle moderne. Nous sommes en crise. Notre société technologique moderne a laissé une trop grande proportion d'entre nous, peu importe notre âge, dans un sentiment d'isolement et de perte de sens. Les anciennes structures de construction de communauté et de création de sens ne nous soutiennent plus. Mais Casper ter Kuile livre un nouveau message porteur d'espoir : nous ne sommes peut-être plus religieux, mais cela ne signifie pas pour autant que nous ayons perdu toute spiritualité. Aujourd'hui, nous trouvons du sens dans : - Le CossFit, la gym suédoise ou l'aquabike, qui offrent un sentiment d'appartenance ancré dans la responsabilisation et le soutien, de manière semblable aux groupes de paroisse - Harry Potter et d'autres livres à succès, qui offrent des enseignements universels - Les bullet jounals, qui ont remplacé la prière traditionnelle - Les détox digitales, qui offrent des moments de calme en pleine conscience Dans Le pouvoir des rituels, Casper ter Kuile nous invite à approfondir ces pratiques ordinaires en tant que rituels intentionnels qui nourrissent la connexion et le bien-être. Avec sagesse et humour, l'appel au rituel de Casper ter Kuile est finalement un appel à guérir notre perte de lien à nous-mêmes, aux autres, à la nature et à nos identités spirituelles. Le pouvoir des rituels nous rappelle que ce que nous faisons déjà tous les jours compte - et a le potentiel de devenir une puissante expérience de réflexion, de refuge et de sens.

02/2022

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Vie chrétienne

Pack Petit Groupe Les valeurs essentielles

Il y a une crise de confiance de nos contemporains occidentaux vis-à-vis de la Bible. Les concepts de post-sécularisme, post-modernisme et post-vérité qui caractérisent notre société actuelle induisent une méfiance dans la population française, un rejet et une indifférence à tout ce qui touche à l'Evangile. Le concept du Petit Groupe permet de prouver la pertinence et la modernité de la Parole de Dieu en s'appuyant sur des préoccupations quotidiennes (ici la question des valeurs). L'objectif du Petit Groupe n'est pas de montrer que la Bible est un livre rempli de belles valeurs, mais de montrer la pertinence de son propos. Au travers de chaque valeur, et chaque texte choisi, l'Evangile est progressivement annoncé. Une fois convaincus par le texte biblique sur les valeurs, les invités non croyants des Petits Groupes accordent aussi leur intérêt, voire leur confiance à l'Evangile. Cette adhésion est fortement facilitée par les chrétiens du groupe qui incarnent cet Evangile dans leur vie de tous les jours. Nos contemporains vivent un certain paradoxe. Ils appartiennent déjà à des petits groupes dans des cadres amicaux, sportifs, associatifs, mais dans le même temps, les relations y sont souvent superficielles et les questions de fond y sont rarement abordées. Le Petit Groupe répond au besoin d'appartenance à un groupe dans lequel nous sommes en confiance et où l'on peut être soi-même, tout en permettant de traiter des questions profondes. Contenu théologique de l'outil : Les valeurs Cet outil permet de réaliser 9 rencontres sur 9 valeurs. Chaque valeur est discutée à l'aide de petits jeux, témoignages et vidéos. Pour chaque valeur, on découvre un passage de la Bible qui alimente la discussion : L'amour : 1 Corinthiens 13 : 1-7 La confiance : Matthieu 6 : 25-34 Le pardon : Matthieu 18 : 21-35 L'encouragement : Jacques 3 : 1-18 La sagesse : Matthieu 7 : 21-27 La patience : Colossiens 3 : 12-15 Le respect : Exode 20 : 1-17 Le don de soi : Romains 5 : 6-11 La justice : Luc 15. 11-32

10/2021

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Droit

La protection internationale de l'enfant en droit congolais. Présentation du cadre familial et analyse de la pratique judiciaire et administrative de la République Démocratique du Congo en matière d'adoption internationale et d'enlèvement international d'

Cette étude est consacrée à l'examen des mécanismes de protection internationale au bénéfice de l'enfant prévus par le droit congolais. Pour ce faire, elle a choisi deux exemples en guise d'illustration : l'adoption internationale et l'enlèvement international d'enfants. Elle part de l'idée que la place de l'enfant dans la tradition africaine influe fortement sur son degré de protection dans le droit moderne, car l'autorité croit que l'enfant est déjà pris en charge par la famille élargie et le clan en application du principe de solidarité clanique, et qu'il ne peut donc tomber dans le besoin et l'abandon. Malheureusement, cette croyance est fausse. L'étude analyse le système de l'adoption en RDC où le Code de la famille de 1987 organise une adoption simple, à l'exclusion de l'adoption plénière. Elle analyse aussi le système de la garde d'enfants en cas de séparation parentale ou de divorce. Ici, la garde de l'enfant est automatiquement attribuée à l'un des parents, (souvent le père) et à son clan; et ce clan est déterminé à l'avance avant la naissance de l'enfant. Par ailleurs, le droit congolais fait la part belle aux règles coutumières bantoues d'après lesquelles l'enfant n'est pas un sujet de droit à part entière au même titre que les adultes et ne peut prétendre aux mêmes droits. Il appartient au contraire à sa famille et à son clan dont il doit assurer la survie. Et ce but de l'enfant se confond avec celui du mariage dans sa triple dimension d'alliance, de contrat et d'institution de protection. Dans ce contexte, l'Etat doit s'attaquer au dualisme juridique et donner un sens à son appartenance à la famille moniste pour permettre à l'enfant de bénéficier de la protection prévue par la CDE et le droit moderne en général. Ainsi posé, le problème dépasse le seul cadre de la RDC pour embrasser l'ensemble des pays subsahariens. Un premier regard cursif sur la situation dans les autres pays des Grands lacs africains (le Rwanda et le Burundi) a confirmé cette impression.

02/2013

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Religion

ISLAM DE FRANCE NUMERO 2 1998

La France est une nation aussi musulmane. De 4 à 5 millions de musulmans (dont la moitié sont des citoyens français) vivent leur culture, leurs croyances et leur spiritualité en plein respect du cadre républicain et laïc de la société française. Les objectifs de la revue Islam de France sont de : 1) Travailler à ce que l'islam soit perçu d'abord pour ce qu'il est: une foi et une observance issues d'un monothéisme revendiquant son appartenance abrahamique et la continuité des révélations divines, et non une idéologie politique en guerre avec l'Occident; une tradition spirituelle vivifiée par le mystère de la Parole coranique inaugurant sa propre dynamique humaniste, critique, prophétique et contemplative, et non une prédication fanatique et passéiste à visée hégémonique. 2) Aider à redécouvrir la culture islamique, la diversité théologique et la profondeur de son héritage intellectuel pour que les musulmans soient plus "informés" des fondements de leur croyance et des "bases rationnelles" de celle-ci (Malek Bennabi) ; plus à même également de la confronter aux autres avec sérénité et de penser un "Islam de France" adapté à la situation inédite que connaît la "communauté" musulmane ici et ailleurs en Europe. 3) Faire circuler l'information sur la vie cultuelle et culturelle de la deuxième religion de ce pays, organiser le débat d'idées sur l'intégration et la représentation de l'islam en France; mener le dialogue avec les autres confessions ; tisser des liens entre l'intelligentsia musulmane, les responsables d'associations, le public de fidèles qui fréquente les mosquées comme celui attaché à une observance plus privée et, plus largement, les autorités publiques et le monde des médias. La revue Islam de France s'inscrit dans l'espace de citoyenneté de la vie publique et agit en conformité avec les valeurs de la République. Elle partage le voeu de Jacques Berque affirmant que la France doit assumer son islamité et les musulmans leur francité. La langue française est donc considérée à la fois comme un véhicule d'accès à la culture islamique et comme un nécessaire support de sa transmission.

06/1998