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Tanguy Châtel

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Histoire de la mode

Créateurs de mode A-Z. La collection du musée di Fashion Institute of Technology

D'Azzedine Alaïa, Cristóbal Balenciaga et Coco Chanel à Alexander McQueen, Yves Saint Laurent et Vivienne Westwood, cette nouvelle édition de Fashion Designers A-Z rend hommage aux grands noms de la mode du siècle à travers la collection permanente du musée du Fashion Institute of Technology de New York. Cet recueil mis à jour et plus accessible rassemble des photographies de centaines de vêtements choisis parmi les collections permanentes du musée. Robe du soir précieuse en velours brodé ou minimalisme chic à la Mondrian, chaque pièce a été sélectionnée pour sa beauté bien sûr, mais aussi pour son intérêt, en ce qu'elle est l'incarnation de la philosophie ou du style d'un des créateurs évoqués. L'importance de chaque créateur dans l'histoire de la mode et les particularités de tous les vêtements sont expliqués dans des textes signés par les conservateurs du musée et accompagnés par 110 portraits dessinés par Robert Nippoldt. Dans son introduction, la directrice et conservatrice en chef Valerie Steele raconte le développement des musées consacrés à la mode et l'émergence de l'exposition de mode comme phénomène populaire et controversé. A propos de la collection TASCHEN fête ses 40 ans ? ! Depuis ses débuts en 1980 comme dénicheur de trésors culturels, TASCHEN a toujours été synonyme d'éditeur accessible permettant aux dévoreurs de livres du monde entier d'imaginer leur propre bibliothèque dédiée à l'art, à l'anthropologie et à l'érotisme pour un prix imbattable. Nous fêtons aujourd'hui 40 ans de livres incroyables en restant fidèles au credo de la maison. La collection 40th Anniversary Edition présente de nouvelles éditions de quelques-unes des stars de notre catalogue : plus compacte, à petit prix, mais toujours réalisée avec la même garantie d'une qualité irréprochable.

03/2023

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Monographies

Avril. Peintures, Edition bilingue français-anglais

Né en 1961, François Avril est un artiste diplômé de l’École Nationale Supérieure des Arts Appliqués et des Métiers d’Art qui vit et travaille entre Paris, Port Blanc, Orléans et Bruxelles. Il débute sa carrière en tant qu’illustrateur et travaille pour la presse (Atmosphère, Lire, Libération…), la publicité (Chanel, Hermès, John Lobb, Paris Plages…) ainsi que l’édition jeunesse. Il réalise également plusieurs bandes dessinées, comme Soirs de Paris, Doppelgänger SA, Le voleur de ballerines, ou encore Le chemin des 3 places. Travaillant aussi bien sur petits formats que grandes toiles, au crayon de couleur, à l'acrylique ou au pastel gras, François Avril ne cesse d'explorer les techniques et de se réinventer. Pourtant, ses deux sujets de prédilection restent constants : les villes et les bords de mer. S’inspirant de grandes métropoles (Paris, New York, Bruxelles, Tokyo) et de la nature des côtes bretonnes dont il capture l’essence, François Avril crée des paysages renouvelés, travaillant avec sa mémoire et l’empreinte des émotions qui l’ont traversé. L’univers poétique de François Avril s’équilibre entre réalisme et abstraction, entre ligne et volume, entre monochromie et couleurs. L'ouvrage présente deux ensemble de toiles - les paysages marins et les paysages urbains. De nombreuses esquisses rendent compte du processus de création de l'artiste, explicité par un essai de François Landon. Mêlant invention et réalisme, l'artiste crée des paysages dont l'identification n'est jamais certaine, mais le doute insinué est une invitation à la découverte et à l'imagination. Les oeuvres de François Avril sont régulièrement exposées à Paris, Bruxelles, Dinard, Milan, Genève ou Hong Kong, en galerie, dans les centres d’Art et foires internationales…

06/2024

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Littérature française

Les aventures d'un jeune suisse en Californie

Fils de pasteur né dans une petite ville de Suisse romande, Théophile de Rutté quitte son pays à l'âge de vingt ans pour aller travailler à Rio de Janeiro. Il reste trois ans au Brésil, mais son esprit aventureux rêve de participer à cette ruée vers l'or dont on parle tant. Il s'embarque alors sur un trois-mâts et débarque six mois plus tard à San Francisco où, parmi les trappeurs, les chercheurs d'or et les aventuriers de toute espèce, il rencontre le fameux colonel John Sutter, son compatriote, dont Blaise Cendrars immortalisera la mémoire. Pour l'or, de Rutté arrive trop tard. Toutefois, il comprend rapidement qu'il y a beaucoup à gagner avec cette population avide de dépenser ; il s'installe donc comme négociant importateur. Grâce à Sutter et malgré son jeune âge, il est nommé consul de Suisse pour la Californie et l'Oregon. Il ouvre une succursale à Sacramento et manque de peu de périr noyé dans l'inondation de 1850. Après avoir subi une série de catastrophes, de Rutté choisit de rentrer en Europe ; il s'y marie et s'installe à Bordeaux, où il ouvre une agence d'assurances maritimes. Publiée par Buchet-Chastel en 1979, cette autobiographie est présentée dans cette nouvelle édition par Emmanuelle Paccaud, chercheuse à l'université de Lausanne. Théophile de Rutté (1826-1885), de son vrai nom Gottlieb Rudolf von Rütte, est né à Sutz, dans le canton de Berne. En 1846, il émigre au Brésil, d'où il partira pour rejoindre la Californie, où il sera nommé premier consul hono¬raire de Suisse. Il exercera cette fonction de 1850 à 1854 avant de regagner définitivement l'Europe en 1856.

06/2023

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CD K7 Littérature

Une brève libération

C'est une histoire française. Elle se passe pour l'essentiel à Paris, pendant l'occupation allemande, puis dans le maquis du Vercors où les résistants se battent dans la neige et le froid, jusqu'au dernier. Une histoire française, presque un roman, mais tout y est vrai, qui oppose deux France. Celle des Cossé-Brissac, le côté maternel de Félicité Herzog, dont la grand-mère May, aussi libre de son corps en privé qu'attentive aux conventions immuables de l'aristocratie en public, reçoit dans son hôtel particulier le Tout-Paris de l'occupation, le Tout-Vichy, de Paul Morand à Pierre Drieu La Rochelle, de Josée Laval (la fille de Pierre Laval) à Coco Chanel. Une jeune fille grandit là, qui désapprouve en silence, puis désobéit, prisonnière de ce monde clos, rétive cherchant à s'échapper par l'intellect et le plaisir. Cette belle adolescente promise à un mariage de l'entre-soi se nomme Marie Pierre de Cossé-Brissac. C'est la mère de l'auteure. L'autre France, c'est celle plus lumineuse, jeune, bravache, idéaliste, de la résistance par les idées et par les armes. Un grand bourgeois juif parisien envoie son jeune fils en province. Celui-ci rejoint le maquis du Vercors. L'intellectuel rompu aux joutes de l'esprit apprend à tirer, se cache dans les grottes, combat en montagne. Il se nomme Simon Nora, rebaptisé " Kim " dans son réseau. A la fin de la guerre, seul survivant du massacre de la grotte aux fées, il revient auréolé de courage. L'aristocrate de haute lignée rencontre alors l'héritier des héritiers du judaïsme. Deux aristocraties au fond, mais que tout oppose. Le drame qui se joue dans ce roman haletant, cette fresque guerrière sous les hauts portraits d'ancêtres et dans les forêts où les SS fusillent les héros, atteint son sommet.

08/2022

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Beaux arts

Jacques Hérold et le surréalisme. 1910-1987

A l'occasion du centenaire de la naissance de Jacques Hérold, le Musée Cantini célèbre en 2010, pour I. première fois dans un musée en France, l'oeuvre de cet artiste majeur et singulier dans l'histoire du surréalisme. L'exposition retrace son parcours, depuis ses premières tentatives picturales à son arrivée à Paris, jusqu'à son adhésion au surréalisme en 1934, groupe qu'il côtoiera de 1934 à 1951, puis son évolution jusqu'aux années 1960. L'exposition rencontre un écho évident au Musée Cantini, dont le fonds surréaliste forme un des axes majeurs de la collection, articulé à l'histoire de Marseille. Formé à l'Ecole des beaux-arts de Bucarest de 1927 à 1929, Hérold arrive à Paris en 1930. Son goût de l'imaginaire et du mystère, issu de ses racines roumaines, le conduit naturellement à se rapprocher du groupe surréaliste par l'intermédiaire d'Yves Tanguy qu'il rencontre en 1932. En 1940, au moment du grand mouvement d'exil des intellectuels vers le sud de la France, en attente de visas pour les Etats-Unis, Jacques Hérold se réfugie à Marseille, aux côtés d'André Breton, Jacqueline Lamba son épouse, Victor Brauner, Oscar Dominguez, Max Ernst, Wifredo Lam, André Masson... Au cours de ces vacances forcées, Jacques Hérold réalise, avec ses amis surréalistes réunis à Marseille, le jeu de cartes de Marseille (1941) et un ensemble de cadavres exquis et de dessins collectifs (1940), dont certains sont aujourd'hui conservés au Musée Cantini. De cette période, datent des tableaux où surgissent dans un univers fantastique des personnages écorchés et déchiquetés. En 1943, il s'installe à Paris, participe à la revue La Main à plume éditée par le poète Robert Rius et réalise en 1945 avec Oscar Dominguez, Marcel Jean, Victor Brauner et d'autres, les fresques de la salle de garde de l'hôpital Sainte Anne. À partir de 1942, il séjourne durant l'été à Lacoste dans la vallée du Lubéron ; la proximité des ruines du château du Marquis de Sade lui inspire des peintures chargées de symboles où l'espace se resserre selon une trame de fils impénétrables, comme tissée par une araignée invisible, dans laquelle sont prises au piège des figures étranges. Son oeuvre évoluera ensuite vers l'élaboration de formes organiques et végétales dans des tons contrastés pastel et brun. Il est également l'auteur de décors de théâtre et l'illustrateur de nombreux ouvrages, en particulier de Julien Gracq, Francis Ponge, Tristan Tzara, Gherashim Luca, Michel Butor, le Marquis de Sade, Georges Bataille ...

10/2010

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Revues de droit

Revue Droit & Littérature N° 5/2021 : Du droit à la littérature

Le thème : Proust, hors la loi ? un entretien avec Antoine Compagnon et des articles de Marie Cornu, David Deroussin, Stéphane Durand-Souffland... · Le portrait de Pierre Bayard · L'adresse littéraire par Patrice Jean · Deux entretiens : Erri de Luca et François Sureau Au sommaire : - Actualités · Le Mot du Droit par Hervé Causse ·Entretien International d'Erri de Luca , par Judith Sarfati-Lanter et Yves-Edouard Le Bos ·L'Adresse littéraire par Patrice Jean · Le Portrait : Petites pierres à un hypothétique portrait de Pierre Bayard, par Caroline Jull iot · Le Questionnaire de Proust de Marie-Anne Frison-Roche - Le thème Proust, hors la loi ? · Proust et le droit, entretien avec Antoine Compagnon, propos recueillis par Jean-Baptiste Amadieu · Les Lois de Marcel Proust, par Pierre Noual et David Lovato · Proust et le jugement, par Olivier Wickers · Deleuze lecteur de Proust : l'homosexualité ou la résistance à la norme, par Alexandre Martin · Représentations proustiennes de l'homosexualité et réalités juridiques, par Hélène Duffuler-Vialle · Quelques éléments d'analyse juridique d'A la recherche du temps perdu de Proust en droit des personnes, par Annick Batteur et Laurence Mauger-Vielpeau · L'Affaire Dreyfus dans Jean Santeuil et A la recherche du temps perdu, ou le moment de vérité, par David Deroussin · Proust, sa manie des duels, par Nicolas Dissaux · La mort des cathédrales, Marcel Proust et la séparation des Eglises et de l'Etat, par MarieCornu · Les publicateurs : des personnages inédits, par Arnaud Latil · Quand Marcel Proust jouait au chroniqueur judiciaire, par Stéphane Durand-Souffland - Variétés · La femme auteur au xixe siècle, par Florence Cherigny · Le procès en séparation de George Sand au tribunal de première instance, par Aurore Boyard · Casanova, juriste, par Jean-Baptiste Seube · Ka-Tzetnik 135633 : le porte-parole des morts, par Alexandre Martin · Hommage au Professeur Paul Amselek, "L'égarement en droit. Pour une philosophie de l'égarement" , par Elie Tassel · K. La quête de justice, jusqu'à l'absurde. Lecture Michael Kohlhaas (Kleist), par Franck Laffaille · Article 353 du Code pénal, de Tanguy Viel : un vrai-faux roman de procédure ? , par Marion Mas · "Si una tabula sit... " Du meurtre de nécessité en mer entre doctrine, jurisprudence et littérature, par Louis De Carbonnières De Saint-Brice - Un texte A propos de L'Homme surnuméraire, de Patrice Jean, par Pierre Egéa - L'entretien "La liberté, elle disparaît lorsqu'on en discourt... " , entretien avec François Sureau, propos recueillis par Luc Gonin - Chroniques Création littéraire et droit · Champs croisés, par Michel Vivant · Les oeuvres littéraires, par Jean-Marie Bruguière · Proust, le théâtre et le droit, par Emmanuelle Saulnier Cassia - Recensions

05/2021

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Littérature française

Les galopins sanglants

Les Bonnabel est le titre d'un cycle littéraire composé d'une suite de douze ouvrages. L'odyssée débute pendant la Grande Guerre pour s'achever un siècle plus tard. L'ensemble du récit décrit la vie d'une famille huguenote originaire de la Drôme ; ses membres sont cruellement éprouvés par les conséquences guerrières, et la folie meurtrière des hommes. A partir d'archives nationales, la collection Les Bonnabel évoque avec réalisme des évènements, et des grandes figures historiques du pays, conférant à la totalité de l'oeuvre une cohérence et une véracité d'une parfaite justesse sur la dimension militaire, politique, religieuse et de science humaine et sociale. Les épisodes de la dodécalogie Les Bonnabel se composent comme suit : Tome I : Les veuves blanches. Tome II : Les sacrifiés de l'Argonne. Tome III : Les oubliés de Monastir. Tome IV : Les galopins sanglants. Tome V : Les fanatiques de L'oustacha. Tome VI : Les enfants de Mussolini. Tome VII : Les enragés de la défaite. Tome VIII : Les triangles roses. Tome IX : Les oubliés du Vercors. Tome X : Les enfants de Boches. Tome XI : Les amants de Bouillante. Tome XII : Les justiciers. Note préliminaire de l'auteur : Un peu comme un pugiliste qui ne se remet pas de son dernier combat, la France républicaine vacille et tangue quand ses ennemis de toujours se mettent en tête de la renverser et de lui substituer un régime autoritaire comme la tentation en vient à nos deux voisins de l'Allemagne et de l'Italie. Clemenceau, Briand, même Caillaux s'en sont allés et leurs successeurs découvrent un monde nouveau dominé par les Etats-Unis qui ont renié leur parole quand les démocraties tombent l'une après l'autre. Les galopins sanglants comme les appelle Edouard Herriot échouent heureusement aux portes de la Chambre des députés. Dans ce tumulte annonciateur de lendemains qui déchantent, la famille Bonnabel n'échappe pas à son destin.

06/2023

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Littérature arabe

Les carnets d'El-Razi

Le quotidien loufoque et sombre d'un clinicien dans un hôpital psychiatrique en Tunisie, sous la plume irrévérencieuse d'un écrivain tunisien. " "J'ai assez travaillé à El Razi comme ça. Cette fois je me casse, définitivement. ' Combien de fois je l'ai dit ? Je suis toujours revenu sur ma décision. Mon intuition me dit, chaque fois, que les choses sont peut-être pires dehors. " Le quotidien du narrateur des Carnets d'El Razi est fait d'une suite de notes, des " rognures " consignées, sans but apparent, au fil des consultations qu'il donne à ses patients. Car il est psychologue clinicien, et passe ses journées à l'hôpital psychiatrique El Razi, dans la banlieue de Tunis. Ses patients portent tous des noms de personnalités célèbres - de Dostoïevski à Mademoiselle Cioran, en passant par Mohammed Ali... Des hommes et des femmes en apparence drolatiques, que le narrateur dépeint d'une plume alerte en de courts chapitres. Mais ce quotidien bien rodé cède bientôt la place à une farce dramatique : la réalité tangue. Et c'est au tour du narrateur-psychologue de dévier et dériver dans des obsessions et dimensions hallucinatoires. De soignant à soigné, il se voit assigner un certain Lazer, un " psychanalyste lacanien ", qui se perd en considérations oiseuses. Il va même côtoyer le fantôme de son illustre prédécesseur, Frantz Fanon, qui oeuvra durant cinq ans à l'hôpital El Razi et qui propose à son étonnant patient une nouvelle thérapie... D'une mécanique bien huilée à simple zizanie en un final apocalyptique délirant, Aymen Daboussi signe un récit original et détonnant. Les dépressifs ou les schizophrènes que le narrateur soigne et accompagne, ainsi que ses propres égarements et récits chimériques sont ici autant de symptômes d'une société gangrenée par l'hypocrisie sociale, les superstitions, une religiosité maladive, ou la bureaucratie aveugle. Par son écriture libre et subversive, s'inscrivant résolument dans les pas d'Al Maâri et de Charles Bukowski, Aymen Daboussi fait de l'hôpital El Razi le miroir déformé et criard d'un pays à la dérive.

10/2023

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Musique, danse

Arts & musiques dans l'histoire. Tome 6, XXe et XXIe siècles, avec 3 CD audio

Ce sixième opus de la collection propose une approche claire et pragmatique des grands événements historiques, des différents mouvements artistiques et des principaux personnages qui ont marqué le XXe siècle et les débuts du XXIe. Pour donner corps à ces intentions, la construction de l'ouvrage s'organise autour de trois grandes périodes clairement structurées : la Belle époque (avant 1914), l'Entre-deux-guerre, et l'après 1945. A l'intérieur de chacune de ces périodes sont abordés le contexte historique global, puis les différents mouvements plastiques ou littéraires et enfin les grands courants musicaux (musique savante, jazz et musique populaire) qui l'ont traversée. Ainsi, dans la mouvance des courants architecturaux ou des arts décoratifs (Art nouveau, Art déco, style "international"...), sont contextualisés les principaux mouvements plastiques : - postimpressionnisme, - symbolisme, - nabisme, - fauvisme, - cubisme, - expressionnisme, - futurisme, - dadaïsme, - surréalisme, - abstraction... Les abondantes illustrations jalonnant les 240 pages apportent l'indispensable complément qui participe à la bonne compréhension de l'extraordinaire foisonnement créatif dans un environnement tout autant marqué par l'explosion des progrès techniques que par les niveaux de barbarie et de cruauté encore jamais atteints par l'Homme au cours de son histoire... Complémentairement à cette présentation, Jean Pierre Caens jette plusieurs ponts (intitulés Correspondances) entre les domaines des arts et de la musique ou encore de la littérature afin de bien situer les différentes productions artistiques dans leur environnement social, économique ou politique. Quelques exemples de ces "mises en correspondances" : Petrouchka (Stravinsky) et Violon et raisin (Picasso)/ 9e symphonie (Malher) et l'oeuvre de Gustave Klimt/ Cinq pièces pour piano(Schoenberg) et l'abstraction (Kandinsky)/ Parade (Erik Satie) et le dadaïsme (Marcel Duchamp)/ 4'33" (John Cage) et le minimalisme "plastique"/ Ornithology (Charlie Parker) et la beat generation (Jack Kerouac)/ Rock around the clock (Bill Haley) et le pop art (Andy Warhol)/ le rap, le slam (hip hop) et les arts de la rue (tag, graff)... Bernard Fort, quant à lui, s'attache à mettre en parallèle des "traductions musicales" qu'il a composées avec des tableaux qui font effectivement l'objet d'une présentation : Jour de lenteur (Yves Tanguy), Architecture du plan (Paul Klee), Cathedral (Jackson Pollock). De plus, une histoire du jazz, assortie d'extraits sonores, jalonne tout le parcours musical. On pourra ainsi découvrir le commentaire et l'écoute : d'un gospel (Swing low sweet chariot), d'un blues (Old dirty blues is back again, création de Ph. Khoury et F. Brun), d'un ragtime (de Scott Joplin : Maple Leaf Rag), d'un New Orleans (par Louis Armstrong : Swing that music), d'un big band (par Duke Ellington : Caravan), d'un "jazz manouche" (par Django Reinhardt : Nuages), d'un rythm'blues (Fly), d'un cool jazz (p

08/2013

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Beaux arts

Nicolas de Staël. Lettres et dessins

La publication en 1968 du catalogue raisonné de la totalité des peintures de Nicolas de Staël par Jacques Dubourg et Françoise de Staël accompagné de ses lettres présentées par Germain Viatte provoqua un effet de choc d’autant plus considérable que la complexité de l’itinéraire de l’artiste qu’elle révélait, treize ans après son suicide, était aussi atypique qu’à contre-courant. Staël apportait superbement la preuve de la vitalité de la peinture, de l’immensité du champ des renouvellements qui s’offraient à elle quand les augures affirmaient programmée sa mort et ne juraient que par le conceptuel, la table rase installée, l’objet. Au surplus, comme l’écrivit André Chastel, les lettres « c’est Staël à l’état pur […] dans ses conflits, ses professions de foi, ses violences, ses hésitations et ce qu’on eût nommé à la Renaissance, sa terribilità ». Impossible de s’arranger avec un homme pareillement identifié à sa peinture, surtout que celle-ci avait déjà pris un envol qui ne s’arrêtera plus. Trente années plus tard, la publication d’un nouvel inventaire de l’œuvre peint et de la correspondance contribue à préciser encore les éclairages apportés par la publication de 1968, dans une situation où Staël a pris sa place parmi les grands peintres du siècle, où il continue d’être aussi dérangeant au regard de ceux qui croient incarner le contemporain. Simplement, pour entrer dans ses lettres, l’écart s’est agrandi avec cette décennie de l’après-deuxième guerre mondiale où, dans la France violentée et ruinée, coupée du monde pendant cinq années, la peinture se rattrapa dans un bouillonnement d’initiatives, d’inventions, de débats tranchés et tranchants, cruels parce qu’ils touchaient au vif, mais qui restent d’une fraîcheur passionnée sans égale. Ce petit livre présente des extraits choisis de la correspondance de Nicolas de Staël, illustrés de dessins non encore publiés.

10/2011

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Essais

Lee Miller. Une vie sans filtre

Peu d'artistes auront eu un destin aussi flamboyant que Lee Miller (1907-1977). Originaire d'une petite ville américaine, Lee grandit dans une famille aisée et progressiste, sous le regard aimant mais troublant d'un père, passionné de photographie qui, très tôt, la fit poser nue devant son objectif. Victime d'un viol à l'âge de 7 ans, témoin du suicide de son petit ami à l'adolescence, la jeune femme décide de partir pour Paris à 18 ans, et y découvre le milieu du théâtre. Elle étudie ensuite l'art à New York, tout en posant comme mannequin. Si elle fait d'abord la couverture de Vogue, c'est être photographe qui l'intéresse. De retour à Paris, elle devient l'élève, la muse et l'amante de Man Ray, qui sera son grand amour. A Montparnasse, elle côtoie nombre d'artistes, poètes, peintres, créateurs : Breton, Foujita, Chanel ou Cocteau... Toujours désireuse d'ailleurs, elle vit ensuite quatre années au Caire puis rejoint Londres en 1939. Elle immortalise alors avec son appareil photographique les horreurs du Blitz. Devenue reporter de guerre pour les Etats-Unis, elle découvre Büchenwald et Dachau, un choc qui se traduira par ses photographies, particulièrement crues. Elle se marie enfin avec le collectionneur et artiste anglais Roland Penrose, avec qui elle aura un fils dont elle ne se sentira jamais proche. Sa vie s'organise alors entre les voyages, les visites d'amis tels Eluard ou Picasso, et ses créations culinaires de "haute gastronomie" ... Ce n'est qu'à sa mort, en 1977, que son oeuvre photographique sera véritablement découverte, grâce à soixante mille négatifs retrouvés dans son grenier. Carolyn Burke est biographe, critique d'art et traductrice. C'est à Paris, où elle a vécu pendant plusieurs années, qu'elle a fait la connaissance de Lee Miller, juste avant sa mort. Elle vit à Santa Cruz, en Californie.

06/2023

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Cinéma

Une époque formidable. Mes années Splendid'

Des Bronzés à Papy fait de la résistance, leurs films, leurs personnages et leurs répliques sont devenus cultes. Qui ne connait Jean-Claude Dusse, le kloug ou Le père Noël est une ordure ? Michel Blanc, Marie-Anne Chazel, Christian Clavier, Gérard Jugnot, Thierry Lhermitte, sont aujourd'hui des stars du grand écran, mais c'est une bande de zozos anonymes qui créent pour commencer le Splendid' et son café-théâtre, avec un seul but : faire rire. Leurs premiers pas furent loin d'être faciles, et leur histoire est à l'image de leur amitié : hilarante et improbable. Gérard Jugnot raconte ici de son point de vue la formidable aventure de la troupe avec laquelle il a grandi, ri, appris et connu le succès. De son enfance dans une famille sans fantaisie aux bancs du lycée Pasteur où il a rencontré Clavier, Lhermitte et Blanc, de leur premier film amateur au Splendid' originel qu'ils ont construit de leurs mains, du Club Med aux Bronzés, il retrace la manière dont une bande de turbulents farceurs, à force de travail, de persévérance et de fou-rires, a réussi. Et il dit tout : la découverte précoce de sa vocation, les premiers spectacles joués dans des salles improvisées, leur apprentissage aux côtés de l'immense Tsilla Chelton, leur rencontre avec Coluche et la famille du café-théâtre, en plein essor en ces années post-68... mais aussi les échecs, les galères des petits rôles, les frictions et les doutes de chacun, à commencer par ceux de son propre père. Merveilleuse histoire d'amitié, traversée d'une époque oubliée et récit intime, ce livre révèle mille anecdotes inédites et savoureuses (les scénarios de films jamais tournés, les amours et les emmerdes...). En revenant avec tant de franchise mélancolique et de simplicité rieuse sur son enfance et sa carrière, Jugnot fait mouche : à l'écrit comme à l'écran, il nous fait passer du rire aux larmes.

11/2016

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Empire

Joséphine, l'impératrice infidèle. Intrigues et secrets d'alcôve de l'impératrice des Français

S'il est connu que Napoléon Ier était un coureur de jupons (on lui connaît pas moins de cinquante maîtresses et deux enfants illégitimes, le comte Léon et Alexandre Walewski), durant longtemps on a tout ignoré du jeune officier qui fut le grand amour de son épouse Joséphine de Beauharnais, l'impératrice des Français. Les chercheurs ont, des heures durant, feuilleté les registres et fouillé les liasses de documents conservés aux Archives du ministère de la Guerre, sans parvenir à dénicher le nom d'Hippolyte Charles ! Vraisemblablement, le dossier individuel de cet officier a été subtilisé au ministère, sans doute sous le Second Empire. L'ouvrage d'Hector Fleischmann, historien et spécialiste des secrets d'alcôve de l'ère napoléonienne, nous permet dès 1908 d'en appendre davantage sur Joséphine et cet officier. Pourtant, l'enquête ne fait que commencer lorsque Fleischmann publie les résultats de ses travaux. Il faudra attendre 1955 pour qu'un autre passionné, Louis Hastier, parvienne à découvrir la trace de Charles dans le Registre des congés et des démissions des officiers de cavalerie, ce qui le mettra sur la piste d'autres documents corroborant la nature de cette liaison longue et passionnée qui fera l'objet d'un ouvrage (Le grand amour de Joséphine, Buchet-Chastel/Correa, 1955). Grâce à ces deux ouvrages, non seulement, aujourd'hui, on n'ignore plus rien du personnage, mais on sait avec certitude la nature des relations qui ont existé entre Charles et Joséphine. Ainsi, plus d'un siècle aura dû s'écouler, avant que l'on soit renseigné sur l'identité et sur le rôle d'Hippolyte Charles. Le livre de Fleischmann et sa suite par Hatier nous donnent à voir une autre facette de Joséphine de Beauharnais, et permettent de mieux contextualiser les éléments du divorce - officiellement pour raison d'Etat - en 1809, de Joséphine et de Napoléon Ier.

03/2022

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Ouvrages généraux

Journal (1912-1939)

Maurice Garçon (1889-1967) fut l'un des plus grands avocats de son temps. De 1912 à sa mort, il a consigné les événements, petits et grands, dont il était le témoin ou l'acteur. Il vient de prêter serment quand il commence ce journal, loin d'imaginer qu'il va devenir monumental. Il s'agit, dit-il, de "simples notes" au fil de la plume, jamais retouchées. Petites scènes, portraits, encore un peu scolaires. Et bien vite, il trouve son style, celui d'un exceptionnel observateur. Les premiers temps sont rudes, bouleversés par la Grande Guerre. Réformé, il souffre d'être considéré comme un planqué mais, devant les conseils de guerre, il apprend le métier. Et quand il ne travaille pas, il décrit l'atmosphère qui s'alourdit. Jusqu'à l'armistice qu'il "couvre" comme un reporter. Il en a l'oeil et se débrouille pour être partout où il se passe quelque chose, comme plus tard, au Bourget, à l'arrivée de Charles Lindbergh. Familier des estaminets du Quartier latin, il rencontre des artistes, des auteurs qu'il se fera une spécialité de défendre. Et les clients affluent, l'obligeant parfois à négliger son journal. Entre plaidoiries de routine et intérêts de Coco Chanel, il parvient à courir les premières et, plus inattendu, à satisfaire sa curiosité pour le paranormal. Les scandales des années 1930 lui donnent matière à réflexion, penché sur un dossier proche de l'affaire Stavisky. Son mépris de la corruption des confrères députés, présidents du Conseil passés et futurs, s'épanche, sans parler de ses colères à l'encontre des magistrats. Maurice Garçon mord mais n'est pas lui-même à l'abri des préjugés racistes et antisémites. Il ouvre les yeux à Berlin, peu après la Nuit de Cristal, alors qu'il va représenter la famille du diplomate assassiné par Herschel Grynszpan. La guerre, à nouveau, sera bientôt là.

09/2022

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Rome

Scipion l'africain. Le vainqueur d'Hannibal qui sauva Rome

Adulé par ses soldats, respecté par ses adversaires et honoré par Rome, Scipion dit "l'Africain" (- 236 - 183) reste, pour la postérité, celui qui a sauvé la République après avoir anéanti les phalanges carthaginoises d'Hannibal lors de la bataille de Zama. Fils d'un général ayant succombé en Espagne devant l'envahisseur punique, Scipion est un pur produit de la République romaine et un César avant la lettre. Parvenu sur la plus haute marche du podium romain à l'âge de 24 ans sans avoir été consul ni même préteur, Scipion est l'un des généraux les plus talentueux de l'Antiquité. Sa victoire de Zama sur Hannibal l'a porté au zénith de sa gloire. En 202 avant notre ère, Scipion devient en effet le grand vainqueur de la Seconde Guerre Punique, un conflit long de plus de seize ans ayant opposé Rome à la cité marchande de Carthage. Scipion est aussi un stratège doué d'un vrai sens politique. Il sait user de l'art de la simulation sur les champs de bataille, nouer des alliances, et s'assurer la confiance des peuples vaincus. Aux dires de l'historien Polybe, son génie tactique va de pair avec sa magnanimité, comme l'atteste la libération des prisonniers puniques à l'issue de la prise de Carthagène. Scipion, surnommé l'Africain après sa victoire historique de Zama, est le premier grand général à avoir marqué la longue histoire de Rome. Comme le souligne l'historien Jean Favier, "cette victoire sur Carthage change l'échelle des prétentions romaines" , "Scipion l'Africain a fait de Rome une puissance méditerranéenne, et de la Méditerranée occidentale un lac romain" . Luc Mary, enseignant et historien de formation est spécialiste de l'Antiquité gréco-romaine. Il est l'auteur de nombreux ouvrages parmi lesquels La France en colère (Buchet-Chastel, 2021), une biographie de Raspoutine (L'Archipel, 2014) et une de Marie Stuart (L'Archipel, 2009).

05/2022

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Histoire de la mode

Les savoir-faire de la mode. Tome 1, Sources

Les textes composant cet ouvrage traitent de divers enjeux liés aux savoir-faire dans le design de mode, en posant pour ce premier tome la question primordiale des sources. Alors que la mode regroupe un vaste ensemble de métiers et d'acteurs, et autant d'histoires singulières, comment penser cet objet d'étude face à la diversité des pratiques qui le composent ?? Plisseurs, tailleurs, brodeurs ou autres modélistes, souvent anonymes, animent les mondes de la mode et leurs cultures techniques. Ce volume aborde les traditions anthropologique et historique existantes en la matière, mais questionne aussi les renouvellements méthodologiques actuels permettant d'appréhender ce champ de recherche dynamique peu exploré. La question des archives, immanquablement confrontée à l'immatérialité du geste, est au centre de cette étude. Comment s'étudient, se conservent et se transmettent ces savoirs techniques qui sont aussi des "? savoirs du corps ? "? ? Les contributions réunies ici soulignent la variété des disciplines qui se rencontrent autour de la notion de savoir-faire. En partant de l'objet, des sources écrites et modes d'emploi qui le documentent, en s'intéressant à un cinéma qui raconte le travail, à la photographie qui en fixe les étapes et en révèle les protagonistes, les auteurs de cet ouvrage, issus du milieu académique ou professionnel, proposent autant d'éclairages et de pistes d'étude originales. De la conservation des archives dans une grande maison de broderie telle que l'Atelier Montex en passant par la captation du geste technique chez un chapelier ou l'inventaire des métiers de mode oubliés c'est, de l'atelier au musée, une approche panoramique qui s'esquisse. Emilie Hammen rassemble ici des voix permettant de mieux comprendre ce qui rassemble ces multiples manières de faire la mode et d'en transmettre les savoir-faire. Cet ouvrage est le résultat des activités menées dans le cadre du séminaire de recherche de la chaire Chanel et le 19M des savoir-faire de la mode à l'Institut français de la mode.

11/2023

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Littérature française

Ana et le temps d'aimer

Après une guerre interminable et meurtrière, la France relève la tête et Paris redevient la capitale des arts et des lettres. Si elle vénère la tragédienne Sarah Bernhardt, elle accueille à bras ouverts, écrivains Américains fuyant la prohibition, tel Ernest Hemingway, le photographe Man Ray, le peintre Japonais, Tsuguharu Foujita, et tant d'autres artistes venant de l'Est. Léo Paillet, célèbre couturier du Tout Paris, et Ana, sa compagne, les côtoient à La Closerie des Lilas, au Dôme, et dans tous les lieux festifs de la Capitale où ils tentent, ensemble, de faire naître un monde nouveau. En août 1923, Léo et Ana, native de la Terre de feu, embarquent à Bordeaux pour l'Amérique du Sud, rejoindre Ushuaia célébrer leur mariage. Le voyage sur le paquebot Massilia est long et pendant ces trois semaines, la vie du bateau s'avère animée : intrigues, rites du passage de l'Equateur, couples qui s'aiment ou se déchirent. Lors de la première escale, le couple découvre Dakar et la beauté de l'île de Gorée, autrefois sinistre lieu de rassemblement d'esclaves africains en partance pour l'Amérique. Mais la magie du lac Rose, adoucit ces cruels souvenirs. A leur retour d'Ushuaia, les jeunes mariés retrouvent leur maison de haute couture aux mains d'un suppléant indélicat. A l'instar de Gabrielle Chanel, Ana ouvre une boutique à Deauville où elle fait une douloureuse découverte qui la force à fuir, ce qui ne sera pas sans conséquences sur sa vie future. Réfugiée à Bordeaux, elle tente de se reconstruire. Par le plus grand des hasards, elle y retrouve un jeune Basque rencontré sur le bateau, qu'elle pourrait aimer si le souvenir récurrent de Léo ne la poursuivait pas. De rebondissement en rebondissement, le destin d'Ana va basculer vers l'inattendu, et la surprise finale n'en sera que plus étonnante.

09/2018

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Régionalisme

Les châteaux historiques du Roannais. Volume 2

Le château fort de Crozet, dont il ne subsiste plus que le donjon, fut construit par la puissante famille des vicomtes de Mâcon qui, au Xe siècle, possédait déjà Crozet et les terres qui en dépendaient. Cette forteresse, haut perchée comme un nid d'aigle, servait souvent de résidence à ces seigneurs redoutés pour leurs méfaits et leurs brigandages. Artaud-le-Blanc, par une charte de 1180, voulant réparer tous les maux que ses ancêtres et lui-même avaient commis contre les moines bénédictins du prieuré d'Ambierle, leur donna une grande partie de sa seigneurie et s'engagea à réédifier l'église de Tourzy qu'il avait brûlée. Le Petit Louvre, une des curiosités du Roannais, fut d'abord un rendez-vous de chasse des ducs de Bourbon, puis une des plus anciennes hostelleries de France. L'institution des postes royales et la création des relais par Louis XI, le 19 juin 1464, permit en effet au village de La Pacaudière de se développer considérablement. Une industrie s'établit au bord de cette route qui voyait se succéder les cortèges royaux et les chaînes de forçats qui conduisaient les galériens au port de Marseille. Saint-Haon-le-Châtel qui, au XIIIe siècle était en quelque sorte la capitale du Roannais, doit son nom à l'ancienneté et à l'importance de son château fort. Grâce à ses murailles et sa tour principale, sa mise en défense était prête lorsque la guerre de Cent Ans éclata. Il connut alors, pendant deux siècles et demi, les fastes de la période militaire de son histoire. Pendant six siècles, le chäteau d'Urfé resta la propriété de la famille qui en porte le nom. Les pittoresques ruines qui dominent les mamelons voisins, conservent la légende de l'assassinat de Jean d'Urfé par ses serviteurs. Accablé par leur nombre et perdant son sang, il se soutint aux parois de la muraille auprès de laquelle il fut tué. Son empreinte resta visible longtemps, devenant plus vive et plus rouge chaque fois qu'on tentait de la faire disparaître. La réunion du comté de Forez à la couronne de France fit de Saint-Maurice-sur-Loire le siège d'une châtellenie royale dont le rôle militaire prit fin avec les guerres de la Ligue. Déchue de son droit de justice, elle perdit ensuite son titre et ses habitants les plus instruits et les plus riches. Privée de l'élite de sa bourgeoisie, la population dut se battre ardemment quand, vers la fin du règne de Louis XV, l'homme d'affaires du duc d'Harcourt s'avisa de faire revivre l'odieux droit de mutation. Le procès interminable qui s'ensuivit ne fit que renforcer l'approbation enthousiaste des premières réformes de la Révolution.

12/2012

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Histoire internationale

L'Afrique, enjeu de l'histoire. Afrocentrisme, Eurocentrisme, Sémitocentrisme

L'Afrique, enjeu de l'histoire: Afrocentrisme, Eurocentrisme, Sémitocentrisme et les deux ouvrages précédents Tarana ou l'Amérique précolombienne: un continent africain et Bakari II 1312, Christophe Colomb 1492 à la rencontre de l'Amérique appartiennent à une même trilogie. Ils prennent en compte les acquis exposés dans La révolution ramakushi ou l'archéologie linguistique et culturelle de la préhistoire spirituelle et intellectuelle de l'humanité sur la planétarisation récurrente de la terre opérée par la navigation transocéanique et la mondialisation à partir des XIIIe-XVe siècles, d'une histoire partagée de l'humanité. Il s'agit de travaux qui portent, en particulier, sur le passé des civilisations et des navigations nilo-transatlantiques. Celles-ci ont commencé à prendre forme dès la préhistoire, sous l'action des navigateurs et migrants natifs africains, qui ont emprunté les corridors balisés par les vents et courants du Nord et du Sud équatorial, menant des côtes africaines aux terres de l'Outre-Atlantique et du Pacifique américain. Ces civilisations maritimes se révèlent aujourd'hui, des deux côtés de l'océan, à travers des réseaux portuaires, des zones de débarquement, des aires de peuplement, des métropoles spirituelles et politiques, des espaces de pouvoir royal et impérial parfaitement identifiés, grâce à une archéologie linguistique et culturelle, systématiquement mise à jour pour la première fois. C'est grâce à ces données et à la problématique qu'elles justifient que s'organisent ici la lecture critique et le débat continué sur l'appropriation de l'Histoire que réouvrent un certain nombre de publications dont: Black Athena: The Afroasiatic Roots of Classical Civilization de Martin Bemal ; Black Athena Revisited, édité par Rogers Mac Lean et Mary Lefkowits et publié en 1996, par Chapel Hill, à Londres ; Afrocentrism: Mythical Pasts and Imagined Homes de Stephen Howe, publié à Londres en 1990; Afrocentrismes: L'histoire des Africains entre Egypte et Amérique édité par J. P. Chrétien, E-X Fauvelle-Aymar et H Perrot. Cette controverse qui peut paraître obsolète est un phénomène dormant, qui se réveille par intermittence. Les données inédites qui sont avancées dans ce livre et la trilogie à laquelle il appartient, visent à élargir les perspectives.

05/2010

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Photographie

Lionel Kazan photographe. Edition bilingue français-anglais

Photographe d'origine russe, né en 1930, Lionel Kazan se fait très vite un nom dans le milieu de la mode des années cinquante et soixante grâce à ses clichés réalisés pour Elle - magazine pour lequel il signera pas moins de 92 couvertures de 1953 à 1965 -, Nouveau Fémina, Vogue, Harper's Bazaar, Glamour, Marie-Claire... Il côtoie les plus grands photographes de mode de ces glorieuses années d'après guerre : Irving Penn, Richard Avedon, Cecil Beaton, Jean-Loup Sieff, Guy Bourdin. Il laisse d'innombrables trésors, que sa fi lle a récemment découvert dans de grandes boîtes Easten Kodak et qu'elle nous fait à son tour partager ici : des photographies inédites de Brigitte Bardot, des portraits de la toute jeune Catherine Deneuve à ses débuts, d'un Fernandel inattendu. Il a ainsi, à la faveur de son travail, photographié les plus grandes vedettes de ces années-là de Roger Vadim à Ingrid Bergman, de Coco Chanel à Yves Saint Laurent. L'ouvrage est une invitation à retraverser deux décennies à travers l'oeil d'un photographe : une peinture de l'atmosphère socio-culturelle, des styles vestimentaires, des icônes mais aussi des coulisses d'un métier, entre shooting et studios. Chronologique, le livre dévoile aussi l'intimité d'un homme. Sa fille, Alexandra Kazan, a selon ses propres mots cherché à " reconstituer son parcours, aller sur ses traces, remonter le temps. " On découvre ceux qui ont croisé sa route : Marc Allégret, qui lui offrira son premier appareil photo à l'âge de douze ans, Hélène Lazareff, Alex Liberman... On écoute ceux qui ont participé au monde de la mode de cette époque : mannequins comme Bettina Graziani ou celle qui deviendra sa femme, Pia Rossilli, rédacteurs de magazines comme Claude Brouet ou Marie- Thérèse des Cars, photographes et amis, comme Gilles Bensimon ou Jean-François Clair, publicitaires comme Jean Feldman. Alternant documents d'archives, planches-contacts, tirages, reproductions de pages et couvertures de presse, l'ouvrage se termine sur les Swinging Sixties et les folles nuits au New Jimmy's admirablement rendus aussi sous la plume de Marc Desgrandchamps.

04/2016

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Etats-Unis (XXe et XXIe siècle

Jackie - La vie et le style de Jacqueline Kennedy Onassis

Belle, cultivée, raffinée, adulée, Jackie Kennedy a sans conteste marqué l'Histoire. Elle fut, et reste, la First Lady la plus iconique que l'Amérique ait jamais connue. C'est sa vie, à l'enseigne de la fortune, la gloire et les deuils, à laquelle rend hommage cette biographie splendidement illustrée, 30 après sa mort. Plus d'une fois comparée à une reine, conquérant le respect des plus grands et le coeur des gens, on y découvre une femme intelligente, déterminée, dotée de charisme et d'un savoir-faire hors pair. Il y eut un avant et un après dans sa vie. Le tournant ? Le 20 janvier 1961 quand elle entra à la Maison Blanche au bras de JFK, avec lequel elle formera le couple le plus glamour d'Amérique. Pourtant, tout n'est pas rose, et le quotidien aux côtés d'un mari volage et à la santé fragile mettra le couple à rude épreuve. Jusqu'au jour où tout précipite à Dallas avec l'assassinat de JFK, et le tailleur rose Chanel ensanglanté de la première dame qui restera à jamais le vêtement le plus légendaire de l'histoire américaine. Dévastée, la reine n'en continuera pas moins d'imprégner le monde de son style impeccable, l'incarnation du look BCBG ponctué de fabuleuses robes haute couture, de rangs de perles, de tailleurs en tweed et de trench. Le tout accompagné d'accessoires qu'elle seule savait porter avec autant de classe. Lunettes oversize, foulards Hermès noués dans les cheveux ou encore des sacs qui apportent l'ultime touche au désormais légendaire " style Jackie ". Une allure et une élégance dont elle ne se départira jamais, y compris sous les traits de Jackie O, quand elle épousera, au grand damne de l'Amérique, Onassis, le magnat grec. Elle devient alors la captivante icône des années 1970, avant de se retirer de la vie publique pour se consacrer à son travail d'éditrice et s'éteindre aux côtés de son dernier compagnon. Un portrait intense et profond, illustré de photographies mythiques, d'une femme dont l'aura mystérieuse n'a cessé de captiver le monde entier.

08/2023

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Religion

Méditation et Action. Causeries au Centre Tibétain Samyê-Ling

Méditation et Action par l'approche du sujet, le ton et une grande liberté doctrinale est un petit traité unique de méditation. Chacun qui le lira en gardera longtemps la saveur, même s'il n'en fait rien et finit par l'oublier... Causeries enregistrées il y a quelques années, elles furent données par un authentique lama tibétain, Chogÿam Trungpa Rinpoche, dont on a déjà publié en français le récit de l'évasion de son pays, sous le titre de Né au Tibet (Buchet-Chastel, 1968). A la différence de la plupart des maîtres spirituels orientaux ou occidentaux, Chogÿam Trungpa nous incite à partir de ce que nous sommes, sans rien soustraire et sans rien ajouter. Il n'est donc pas question, au départ, d'abandonner notre culture propre, ni notre intellectualisme. Tout s'éclairera en cours de route mais l'essentiel est de partir, sans le moindre préjugé. Dégageant de sa tradition _ le bouddhisme tibétain _ ce qui peut convenir à un occidental plongé dans le monde moderne, l'auteur de ces causeries, mises en français par Armel Guerne, nous découvre un véritable trésor : la méditation sans objet (n'est-ce pas là le but même de la contemplation bien comprise ? ). Une fois saisie et mise en pratique on ne peut plus s'en passer car il ne s'agit pas d'un état d'âme utopique mais du vrai regard que nous devrions jeter sur toutes choses, inférieures et extérieures, à l'instant même. Méditation et Action s'adresse à tous ceux qui, à n'importe quel titre, veulent non seulement pénétrer plus avant dans la vie intérieure mais aussi s'insérer dans la vie courante sans se leurrer. L'auteur : Chogÿam Trungpa Rinpoche est né dans le Tibet central où il vécut, moine dans un monastère, jusqu'à son évasion dans l'Inde au moment où le Dalaï-lama fut contraint de fuir sa patrie lors de la conquête chinoise. Après avoir passé quelque temps en Inde, il se fixa en Ecosse où il créa le Centre tibétain Damyê-Ling. Depuis quelques années il réside dans le Vermont, aux Etats-Unis, où il a inauguré un autre centre.

10/2002

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Grandes réalisations

Grand Palais éphémère

Conçu par l'architecte Jean-Michel Wilmotte et installé sur le Champ-de-Mars, le Grand Palais Ephémère est un bâtiment provisoire de 10 000m2 porté par la Réunion des musées nationaux - Grand Palais et Paris 2024, et réalisé par la société GL Events. Il est destiné à accueillir pendant la rénovation du Grand Palais les grands événements d'art, de mode et de sport habituellement organisés dans la Nef, parmi lesquels Paris Photo, le Saut Hermès et les défilés de Chanel, puis, pendant les JO 2024, les compétitions de judo et de lutte. Véritable prouesse architecturale, sa charpente courbe en double voûte confère au bâtiment une typologie à l'échelle du Champ-de-Mars et s'insère parfaitement sur ce site prestigieux dont l'histoire est, tout comme celle du Grand Palais, très liée aux Expositions universelles qui ont animé l'esplanade dès 1867. Ce livre met en perspective le bâtiment avec cet héritage historique ainsi qu'avec celui de l'architecture éphémère. Mais il permet avant tout de découvrir les coulisses de ce bâtiment hors normes. Quelle en est la genèse ? Comment le chantier s'est-il déroulé ? Quel accueil public lui a-t-il été réservé ? L'ouvrage revient sur les éléments forts de l'architecture du Grand Palais Ephémère : sa nef principale ayant une portée ininterrompue de 51 m dans la largeur et de 33 m dans la profondeur, ses 44 arches en bois monumentales assemblées sur place dans un délai de trois mois, ses propriétés acoustiques et ses vertus écologiques. Résolument ancré dans notre époque, il fait écho à des réalisations architecturales éphémères emblématiques, depuis le Crystal Palace de Joseph Praxton (1851) jusqu'aux réalisations de Richard Buckminster Fuller (pavillon des Etats-Unis à l'Exposition universelle de 1967), Renzo Piano (pavillon IBM, 1984), ou Shigeru Ban (pavillon du Japon à l'Exposition universelle de 2000), et s'inscrit dans la nouvelle typologie des bâtiments interdisciplinaires réalisés ces dernières années. Le Grand Palais Ephémère est un projet exemplaire en termes de sobriété et de respect de l'environnement, qui révèle les aspirations culturelles, environnementales et sportives de notre temps.

12/2022

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Histoire de France

Simone Veil et les siens

De Simone Veil, on réduit trop souvent la biographie à quelques dates phares, dont, évidemment, celles du débat sur l'IVG, en 1974. De même de son image et des rares signes électifs qui l'incarnent aux yeux des Français : un chignon fidèle qu'elle n'acceptera de défaire qu'une seule fois en public, un immuable tailleur Chanel, dont ne varie que la couleur, un collier de perles porté sur une lavallière. A la différence sans doute des simplifications biographiques, cette austérité est délibérée. Elle est aussi comme la cuirasse d'une femme parvenue au sommet de l'Etat, soucieuse d'opposer à la curiosité du public et des journalistes une image qui n'offre aucune prise, aucune perspective personnelle. Tout au long de sa vie publique, Simone Veil a soigneusement protégé son intimité familiale et amicale. Antoine, son mari, apparaît parfois au cours de ses campagnes, mais toujours saisi comme une apparition " officielle " . De même de ses enfants, photographiés publiquement, par exemple au ministère de la Santé juste avant les débats sur l'avortement, autour d'une table qui réunit la ministre et son cabinet. Certes, depuis sa retraite politique, avec le succès de ses mémoires, l'entrée à l'Académie française, la multiplication des hommages de toutes natures, se sont multiplié les incursions médiatiques dans la sphère privée de celle qui est restée si longtemps une des personnalités préférées du public. Simone Veil ne s'y est jamais prêtée volontiers et, aujourd'hui, ses deux fils livrent au compte-gouttes les images des albums photos de leur mère. Une émission de télévision ici, un ou deux articles de journaux, un nombre d'images forcément limité. C'est donc pour la première fois qu'ils ont accepté que soient publiées autant de photographies pour la plupart inédites. Cet album fait comprendre quelles étaient les racines de ses engagements, les figures familières, parents, frère et soeurs, enfants et petits-enfants, amis, lieux aimés où elle se ressourçait. Commentés par ceux-là mêmes qui lui furent si chers, ses deux fils, Jean et Pierre François.

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Sociologie

Durkheim fut-il durkheimien ?

« Durkheim fut-il durkheimien ? » La question, que pose Raymond Boudon en conclusion du colloque organisé par l’Académie des Sciences morales et politiques à l’occasion du 150e anniversaire de la naissance de Durkheim, a de quoi surprendre. Il s’en explique ainsi : « Je me suis souvent demandé quels principes régissaient l’interprétation des textes. À première vue, le cas des textes scientifiques paraît plus simple que celui des textes littéraires. Mais, à tout prendre, je n’en suis pas si sûr et je me sens parfois déconcerté par l’assurance avec laquelle les commentateurs donnent à croire que leurs interprétations présentent la pensée de tel auteur telle qu’elle est supposant par là qu’il est aussi facile de décrire une pensée qu’une chaise ou une pipe. » Si Durkheim et Max Weber, les deux fondateurs de la sociologie, n’ont jamais connu une audience comparable à celle de Marx ou Freud, c’est sans doute que leurs pensées étaient moins aisément susceptibles d’être caricaturées, même si elles le furent. Ainsi on peut s’interroger pour savoir si Durkheim se serait reconnu dans les assertions de certains de ses lecteurs qui assignent à sa pensée un strict « causalisme ». Les deux pères de la sociologie moderne offrent des outils bien plus subtils pour l’analyse des sociétés et des relations entre l’individu et la société. Mais comme c’est le cas de beaucoup de pionniers, ils ont exprimé leurs intuitions novatrices d’une façon qui passe parfois pour incertaine aux yeux du lecteur moderne. C’est donc à une (re)lecture attentive de l’œuvre de Durkheim – ou mieux, des œuvres de Durkheim – que Raymond Boudon a invité 12 universitaires français et étrangers afin de tenter de retrouver la vigueur, la justesse et le caractère novateur de sa pensée. Ont participé à ce volume : Jean Baechler (Académie des Sciences morales et politiques), Pierre Birnbaum (Université Paris I Panthéon-Sorbonne), Raymond Boudon (Académie des Sciences morales et politiques), Massimo Borlandi (Université de Turin), François Chazel (Université Paris-Sorbonne, Paris IV), Mohammed Cherkaoui (CNRS, Université Paris-Sorbonne, Paris IV), Hans Joas (Université de Freiburg-im-Brisgau, Université de Chicago), Steven Lukes (New York University), Philippe Raynaud (Paris II Panthéon-Assas, EHESS), Bertrand Saint-Sernin (Académie des Sciences morales et politiques), François Terré (Académie des Sciences morales et politiques).

09/2011

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Décoration

Yves Saint Laurent

" Au 5 avenue Marceau, toutes les formes du silence pouvaient s'écouter : le silence des lignes, le silence crème des toiles, le doux silence des ateliers, le silence heureux des mains, le silence minéral de l'attente, quand il n'était pas là, le silence d'un sourire esquissé dans le miroir, la beauté, comme une histoire d'amour entre lui et les mannequins, son studio de création... Et puis le silence de la peur, du doute - son école. J'ai rencontré Yves Saint Laurent en 1986 à travers son métier, et c'est seulement un an plus tard que nous avons été présentés. Publiée en 1993, cette biographie a été rééditée en 2002 lors de la fermeture de la maison Yves Saint Laurent, puis en 2010. Un jour il m'avait lancé : "Mais vous connaissez bien mieux ma vie que moi... ". Faux, évidemment. Car écrire la vie de cet homme de son vivant, c'est refuser de tomber dans certains pièges. " Je n'ai jamais cherché à éviter ses zones d'ombres, mais à privilégier sa lumière, ce qui l'a rendu si différent. Yves Saint Laurent est à la fois l'astéroïde et le noyau d'une vieille comète, une planète monstre ayant modifié la perception du système solaire de la mode. Du soleil cher à Chanel, et de l'étoile - talisman de Dior, Yves Saint Laurent a fait une boule de feu, il est ce météore qui continue à éclairer la galaxie, bien après sa mort. " L. B. Le 1er juin 2008, Yves Saint Laurent laissait derrière lui bien plus qu'un nom et une maison de couture... A l'occasion du dixième anniversaire de sa mort, Laurence Benaïm nous confie l'édition définitive de sa légendaire biographie : l'ascension d'un jeune garçon né en 1936 à Oran, qui s'écriait à l'âge de treize ans : "Un jour, j'aurai mon nom gravé en lettres de feu sur les Champs-Elysées". L'itinéraire d'un peintre de la vie moderne, oeil à vif, traversant les époques pour en habiller l'ambiguïté dans un parfum de luxe, de vertiges et de décadence. La vie d'un homme libre, provocateur, secret, malheureux, génial, toujours échappé vers d'autres vies... La biographie du dernier des classiques. Le roman de la mode de 1958 aux débuts des années 2000.

05/2018

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Beaux arts

Drawn to Life. Master Drawings from the Age of Rembrandt in the Peck Collection at the Ackland Art Museum

This beautifully illustrated catalogue presents a selection of exceptional seventeenth-century Dutch drawings from the Peck Collection in the Ackland Art Museum at the University of North Carolina at Chapel Hill. Featuring many previously unpublished and rarely exhibited works, the catalogue brings together examples by some of the best-known artists of the era such as Rembrandt, Jacques de Gheyn II, Samuel van Hoogstraten, and Frans van Mieris. The collection was donated to the museum in 2017 by the late Drs. Sheldon and Leena Peck. The transformative gift is comprised of over 130 largely seventeenth- and eighteenth-century Dutch and Flemish drawings, establishing the Ackland as one of a handful of university art museums in the United States where northern European drawings can be studied in depth. Drawn to Life presents around 70 works from this exceptional and diverse group of drawings amassed by the Pecks over four decades. Featuring new research and fresh insights into seventeenth-century drawing practice, the catalogue and accompanying exhibition celebrates the creativity and technical skills of Dutch artists who explored the beauty of the natural world and the multifaceted aspects of humanity. The catalogue features a broad selection of scenes of everyday life, landscapes, biblical and historical scenes, portraits, and preparatory studies, forming a dynamic and representative group of Dutch drawings made by some of the most outstanding artists of the period, including Abraham Bloemaert, Jacob van Ruisdael, Esaias van de Velde, Bartholomeus Breenbergh, Pieter Molijn, Aelbert Cuyp, Adriaen van Ostade, Ferdinand Bol, Nicolaes Maes, Jan Lievens, Gerard ter Borch, Adriaen van de Velde, Nicolaes Berchem, and Cornelis Dusart. Key sheets of remarkable quality by lesserknown artists such as Guillam Dubois, Herman Naiwincx, Willem Romeyn, and Jacob van der Ulft, also comprise a core strength of the collection, and serve as a testament to the visual acuity of the Pecks as collectors. At the heart of the Peck Collection are several sheets by Rembrandt, including the sublime Noli me Tangere ; a beautifully rendered late landscape, Canal and Boats with a Distant View of Amsterdam ; and the superbly charming Studies of Women and Children, which was the last of Rembrandt's seventeen known drawings with an inscription in his own hand to reach a public collection. Meticulously researched and written by Robert Fucci, Ph. D. , Drawn to Life introduces both scholars and drawings enthusiasts to the depth and beauty of the Peck Collection at the Ackland Art Museum.

10/2022

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Religion

Belley

Le diocèse de saint Jean-Marie Vianney, curé d'Ars, patron de tous les curés du monde, est un diocèse à l'histoire particulièrement originale. D'étendue limitée en ses origines, il englobe, depuis le Concordat, de vastes parties lyonnaises et des régions savoyardes. Ses villages ont été, tour à tour, en rapport avec la cité de Blandine et avec le siège de saint François de Sales. Les chartreuses s'y sont multipliées, des congrégations comme celle des Maristes y sont nées, des expériences scolaires comme celle de l'abbé Demia y prennent une valeur annonciatrice. Ce diocèse de Jean-Pierre Camus, énergique évêque du XVIe siècle, retint dans une de ses plus pauvres paroisses, saint Vincent de Paul ; M. Emery, la Sœur Rosalie, saint Pierre Chanel, le premier martyr d'Océanie, sont originaires de ces terres qui voient aujourd'hui affluer des pèlerins du monde entier dans le modeste village d'Ars. La seule synthèse sur l'histoire du diocèse réalisée par le chanoine Alloing en 1938, est devenue introuvable en raison de la modicité de son tirage. Depuis le temps où fut élaboré cet ouvrage, le visage de l'Eglise a beaucoup changé et ce renouvellement n'a pas encore été scientifiquement étudié ; les méthodes de recherches en histoire religieuse ont considérablement évolué. Il convient désormais de retracer l'histoire du peuple chrétien en intégrant la sociologie religieuse, l'influence des facteurs économiques, le poids des mentalités. Le présent livre a été conçu par deux auteurs enracinés clans les pays de l'Ain, dans la région lyonnaise et la terre savoyarde. Ils y ont enseigné et y poursuivent des recherches. Gabrielle Trenard est l'auteur d'un ouvrage apprécié sur le Bugey, Louis Trenard, professeur d'Université, a consacré son doctorat ès-lettres à l'histoire sociale des idées à Lyon, depuis le temps de l'Encyclopédie jusqu'au romantisme. Tous deux collaborent aux revues de cette région. Pour ce travail, ils ont bénéficié de la compétence de spécialistes et, pour la période contemporaine, d'acteurs et de témoins qui ont aimablement. contrôlé la rédaction des divers chapitres. Cette publication constitue, à dessein, l'une des manifestations commémorant, en 1978, le 8e centenaire de la mort d'Anthelme de Chignin, chartreux de Portes, évêque de Belley qui demeure, clans la région où il vécut, un saint très populaire.

01/1978

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Sciences politiques

Nouvelles du ghetto. Combattre le fascisme à Londres (1925-1939)

Fils d'immigrants juifs venus d'Europe de l'Est, Joe Jacobs est né en 1913 dans le quartier juif de White Chapel, au coeur de l'East End de Londres. Il connaît une enfance difficile et miséreuse ? : son père meurt un an après sa naissance et la famille est constamment à court d'argent. A l'âge de 12 ans, Joe perd un oeil et sa soeur aînée décède de la tuberculose dans des conditions sordides. Joe plonge dans l'action politique en 1925 ? : il a 12 ans. Il décrit ce qu'il ressent comme la première dose d'un toxicomane ? : "? J'étais exalté... très certainement quelque chose était entré dans mon système sanguin.? " En 1926, il est "? profondément affecté? " par la grève générale où il voit la police montée attaquer la foule à coups de bâton. C'est au sein du Parti communiste que Joe va gagner ses galons. Il décrit de manière vivante l'immense variété d'activités et d'organisations dans lesquelles le Parti communiste était impliqué. La façon dont il parle de son parti est révélatrice de l'époque. Ainsi, si Joe fait plusieurs fois références à Trotsky et aux oppositionnels, il avoue avoir refusé de les lire à l'époque et avoir accepté l'idée qu'ils étaient des traîtres. Joe nous propose également une chronique de la résistance de la classe ouvrière de Grande-Bretagne au fascisme autochtone, un phénomène fort peu connu en France. Il nous fait ainsi revivre la "? bataille de Cable Street ? ", au cours de laquelle plusieurs dizaines milliers de Londonien·nes se sont mobilisé·es pour empêcher les fascistes de Sir Oswald Mosley de manifester dans les rues du quartier juif. (Un événement évoqué par Ken Follet dans son roman Le Siècle.) Le lien de Joe avec le Parti communiste de Grande-Bretagne allait bientôt être rompu. Un peu plus d'un an après cette mobilisation, Joe allait être exclu. Il réintègrera le parti après la guerre avant d'en être rapidement à nouveau expulsé. Le récit s'arrête avec la mort prématurée de Joe. Janet Simon, la fille de Joe Jacobs, qui a permis la publication de l'édition anglaise, ajoutera deux chapitres à partir des notes, documents et correspondances laissés par son père.

09/2022

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Philosophie

Oeuvres complètes. Tome 8, Encyclopédie 4 (Lettres M-Z), Lettre sur le commerce dela librairie

L'idée de la première édition scientifique et critique des oeuvres complètes de Diderot est née en 1958, lors de l'acquisition par la Bibliothèque nationale du fonds Vandeul. Ce riche ensemble de manuscrits provenant de la fille de Diderot, resté presque inexploité, fut sauvé par Herbert Dieckmann, professeur à l'université de Harvard. Aucun éditeur français n'ayant manifesté d'intérêt pour une entreprise d'une telle envergure, Julien Cain, alors directeur des Bibliothèques de France, fit appel à Pierre Bérès pour créer, en 1964, un Comité national d'édition des oeuvres de Diderot où figuraient André Chastel, Herbert Dieckmann, Jean Fabre, René Pomeau, Jean Pommier, Gaëtan Picon et Jean Seznec. Une équipe internationale fut constituée sous l'impulsion d'Herbert Dieckmann et de Jean Fabre, réunissant plus de soixante spécialistes, chercheurs et universitaires français, américains, italiens, allemands, danois, etc. En 1975 parurent les trois premiers volumes des oeuvres complètes, désignées désormais sous le sigle DPV du nom des membres fondateurs du Comité de publication : Herbert Dieckmann, Jacques Proust et Jean Varloot. Après la publication du tome XX, l'édition connut des années difficiles dues, pour l'essentiel, aux problèmes particulièrement ardus posés par les oeuvres de la dernière période. Leur résolution doit beaucoup à la mise en place d'un nouveau comité réunissant des chercheurs qui ont une responsabilité directe dans les volumes à paraître : Roland Mortier, Bertrand Binoche, Geroges Dulac, Gianluigi Goggi, Sergueï Karp et Didier Kahn. La relance de l'édition se manifeste par la publication, à l'automne 2004, du tome XXIV, prélude à celle des derniers volumes prévus dans toutes les années suivantes. Etablie à partir des manuscrits, des premières éditions et des révisions de l'auteur, l'édition des oeuvres complètes réunit, pour chaque oeuvre, les différentes étapes de la réflexion de Diderot et le meilleur texte. Un important appareil critique de variantes et d'élucidations fournit les données indispensables à l'étude. Le plan général adopté présente l'oeuvre dans son ordre chronologique, au sein duquel sont introduits quelques groupements originaux qui éclairent la continuité des thèmes du philosophe et de l'écrivain : idées, fiction, critique, beaux-arts, encylopédie. Pour faciliter la lecture, l'orthographe a été modernisée. La collection comporte trente-trois volumes, imprimés sur papier vélin en monotype Bembo et reliés en toile sous rhodoïd, avec tranchefile et tête dorée. Le tirage est strictement limité à deux mille exemplaires. Les volumes sont vendus soit sous forme de souscription à la collection complète, soit à l'unité.

01/1976