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Souterraines

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Cinéma

Espace négatif

««Dieu merci, je suis athée», aimait à dire Bunuel dans l'une de ces boutades malicieuses dont il avait le secret, qui sert de titre à un tableau de Manny Farber en 1981. Peut-être faut-il nous en souvenir à notre tour pour pouvoir suivre ce dernier (aussi original comme peintre que comme critique), ainsi que sa compagne Patricia Patterson (elle a coécrit une partie de ce livre), sur la voie inattendue de la mobilisation aventureuse du cinéma et de ses auteurs, qui l'a mené de la découverte, dans les années cinquante, des «films souterrains» de Hawks, Fuller ou Siegel, alors méprisés par l'ensemble de la critique américaine, à la défense pas toujours évidente là-bas, dans les années soixante-dix, de ceux de Godard, Fassbinder ou Chantal Akerman. Mais peut-être faut-il surtout, plutôt que de rappeler une fois de plus ses combats longtemps solitaires en faveur des séries B et de leur style bas de casse (à l'encontre des prétentions arty d'un certain cinéma hollywoodien et européen), revenir aujourd'hui avec lui à ce qui, ici et là, n'a toujours pas été enseveli sous les oripeaux du Grand Art. En substituant ainsi à la transcendance «éléphant blanc» de l'auteur l'immanence «termite» de la politique, à la fixation sur le nom propre de l'un la ligne de fuite anonyme de l'autre, à l'avenir majoritaire du tout-à-l'auteur le devenir minoritaire des films eux-mêmes, aux filiations internes du cinéma les alliances externes avec le réel, aux héritages critiques de la cinéphilie les contagions cliniques des alliages artistiques, et aux invariants religieusement entretenus de la politique des auteurs les variations chaotiques de ses ritournelles funky, Manny Farber, le critique termite, a su faire flèche de tout bois pour s'en prendre au bois même de l'arbre de la cinéphilie, à ses racines les plus profondes autant qu'à ses branches les plus apparentes. Plus encore qu'un terrier, on l'aura deviné, la galerie termite est un rhizome en creux, en négatif, qui prolifère tel un bienheureux chiendent à l'orée, dans les interstices et sous la surface du bâti cinématographique.» Patrice Rollet.

03/2004

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Esotérisme

Le grand livre des Protections

Nous sommes constamment la proie d'agressions vibratoires de plus ou moins grande intensité, qui constituent autant d'entraves sur la route du bonheur auquel nous avons droit. En effet, si l'envoûtement caractérisé, découlant d'une pratique magique à notre encontre, demeure relativement rare, il n'en est pas de même d'autres sources de perturbation. Auto-envoûtement qui, né d'une perte de confiance en soi, finira par créer une énergie bien réelle, vouée à votre destruction. Envoûtement télépathique, résultant des pensées négatives d'une personne ou d'un groupe de personnes qui, en toute bonne foi, vont vous entraîner dans des cercles infernaux. Pensées agissantes, et la plupart du temps inconscientes, de vos rivaux qui peuvent entraîner des dégâts graves. Ondes nocives, résultant d'une source souterraine, de la proximité de pylônes électriques ou de l'emplacement sur lequel se situe notre lieu de vie. Individu qui, souhaitant bénéficier des biens de ce monde, vous vole sans le savoir votre part de chance. A chacun de ces maux, la Tradition délivre une solution pratique et efficace, sous la forme d'une protection appropriée. Synthétique et oecuménique, l'auteur est parti en quête des recettes vraiment efficaces, celles qui vous mettront à l'abri de ces facteurs de perturbation, vous assurant une vie sereine et équilibrée, où l'Energie Universelle pourra enfin se déverser librement. Quels sont les saints vraiment opératifs, et de quelle manière les prier ; comment entrer en contact avec vos anges protecteurs ; quels sont les pantacles et talismans sur lesquels vous pouvez compter en toute circonstance... Acquérez dès aujourd'hui une totale immunité contre les attaques du Mal, quelle que soit la forme que prenne celui-ci. Clair et concis, Bernard Berger nous dit noir sur blanc pourquoi et comment nous protéger. Il ne délivre ici que des recettes qui marchent. Méthodes de désenvoûtement, techniques opératoires simples à mettre en pratique, nul doute que ce "Grand Livre des protections" ne devienne votre livre de chevet, que vous pourrez à tout moment consulter afin de vous ouvrir à une vie nouvelle, débarrassé à jamais de tout ce qui en limite la prodigieuse expansion.

03/2019

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Littérature érotique et sentim

Les protecteurs Tome 1 : Absolution

Mais ce que je ressentais le plus, c'était la perfection que ces deux hommes m'apportaient. Et je sus à ce moment-là que je ferais n'importe quoi pour la préserver. N'importe quoi. - Cole Après quatre années passées à l'étranger, l'artiste Jonas Davenport revient à la maison pour réaliser son rêve de posséder son propre studio et galerie d'art. Mais, alors qu'il est prêt à mettre son obscur passé derrière lui pour toujours, celui-ci revient le hanter avec une ardeur redoublée. La seule chose qui retient l'ex-policier Mace Calhoun de retourner son propre pistolet contre lui après une perte douloureuse est son rôle dans une organisation souterraine cherchant à obtenir justice pour des innocents en prenant la vie des coupables. Mettre fin à la vie du jeune artiste qui avait commis des crimes indicibles contre les victimes les plus vulnérables aurait dû être la chose la plus facile au monde. Alors, pourquoi ne peut-il appuyer sur la gâchette ? Après des années de combats dans une guerre dévastatrice et sans fin, le Navy Seal Cole Bridgerton rentre à la maison pour se livrer à une tout autre bataille - faire face à la découverte que la jeune soeur qui a fui la maison huit ans plus tôt est perdue à jamais. Il a besoin de réponses et la seule personne pouvant les lui donner est un jeune homme luttant pour se reconstruire. Mais il ne s'attendait pas à ressentir quelque chose de plus fort pour l'artiste torturé. Cole et Mace. L'un vit selon les règles, l'autre fait les siennes. L'un veut rendre justice par la loi tandis que l'autre veut utiliser son arme. Deux hommes, l'un lumière, l'autre obscurité, se retrouveront eux-mêmes et l'un l'autre lorsqu'ils seront obligés de collaborer afin de protéger Jonas d'un mal invisible qui ne reculera devant rien pour faire taire à jamais le jeune artiste. Mais les cicatrices de chaque homme sont profondes, si bien que la force de leur trio pourrait ne pas être suffisante pour les sauver...

05/2017

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Jeux

Escape game - Civilisations disparues

Du Mexique au Cambodge, en passant par la Jordanie, partez à la découverte des plus beaux sites archéologiques du monde, sur les traces de peuples mythiques ! Cette toute première boîte d'escape games National Geographic vous propose trois enquêtes inédites au coeur des vestiges de civilisations aujourd'hui disparues, mais dont les mystérieuses coutumes ne cessent de fasciner. Pyramides dévorées par la jungle ou temples ensevelis dans le sable constituent le fascinant décor d'aventures riches en souterrains labyrinthiques et en passages secrets. Il ne tient qu'à vous de chausser les bottes d'Indiana Jones pour percer les derniers secrets des Aztèques, des Nabatéens ou des Khmers ! - Le Réveil de Tenochtitlan. Avec votre groupe d'amis, vous vous retrouvez enfermés dans la crypte d'une église à Mexico, église construite sur les ruines d'un ancien temple aztèque. Pour retrouver la sortie, il vous faudra venir à bout d'un parcours semé d'embûches, mais aussi vous plonger dans l'incroyable histoire de ce peuple précolombien. - Le Trésor caché de Pétra. Vous et vos collègues archéologues êtes en mission depuis plusieurs mois à Petra, en Jordanie, quand un berger bédouin vous raconte une vieille légende : un trésor serait caché dans la roche, sur la façade du Khazneh, le plus prestigieux monument de la cité. Vous profitez de la nuit qui tombe pour partir discrètement à sa recherche... - Le Temple Montagne d'Angkor Vat. Au Cambodge, le directeur d'Angkor autorise exceptionnellement votre groupe d'historiens à visiter le site à l'aube, avant l'arrivée du public. Quel privilège ! Mais cette faveur prend vite un tour angoissant lorsque vous pénétrez dans la pénombre d'un temple isolé dans la jungle. Peut-être auriez-vous mieux fait de respecter le panneau qui en interdisait l'entrée ? Le coffret contient aussi un livret qui permettra au maître du jeu d'animer la partie, notamment en dévoilant de précieux indices aux participants... Etes-vous prêt à braver les croyances, rompre les sortilèges et résoudre les mille énigmes laissées par ces civilisations légendaires ? A vous de jouer ! Un cadeau idéal pour se rassembler et créer des moments conviviaux en famille ou entre amis.

09/2022

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Hydraulique

Hydraulique pour l'ingénieur généraliste. 2e édition

L'ouvrage s'adresse aux ingénieurs généralistes, agents de maîtrise ou étudiants de licence qui n'ont pas obligatoirement suivi de formation en mécanique des fluides ou en mécanique des milieux continus. Un effort est fait pour faire appel aux notions de physique et de mathématiques les plus simples pour expliquer les concepts de base de l'hydraulique en vue de leurs applications à des situations concrètes. L'ouvrage présente les principaux concepts utiles pour comprendre, décrire et calculer les phénomènes les plus courants rencontrés dans les applications pratiques faisant in­tervenir l'hydraulique. Le premier chapitre est un rappel d'hydrostatique qui débouche sur la notion de travail fourni par une presse hydraulique. Le passage à la puissance d'une centrale hydroélectrique en régime stationnaire met en évidence la notion de pertes de charge qui est au coeur de l'ouvrage. Le chapitre 2 définit la charge hydrau­lique pour les écoulements souterrains, en charge ou à surface libre. La loi de Darcy pour les écoulements dans des milieux poreux est illustrée par quelques exemples. Le chapitre 3 relie les pertes de charge au frottement sur les parois. Le coefficient de frot­tement est présenté à l'aide d'une analyse dimensionnelle. Sa détermination à l'aide du diagramme de Moody est illustrée à l'aide d'exemples concrets. Le chapitre 4 traite de l'hydraulique en charge à l'aide des formules de Colebrook ou de Hazen-Williams. Le chapitre 5 traite de l'hydraulique à surface libre à l'aide de la formule de Manning-Strickler, présentée à partir des régimes rugueux du diagramme de Moody. Les notions de nombre de Froude, de hauteurs critique ou normale, de régime fluvial ou torrentiel et de courbes de remous y sont présentées. Les régimes instationnaires sont abordés au chapitre 6 sous l'angle des petites intumescences pour les écoulements à surface libre et des coups de béliers pour les écoulements en charge. Le dernier chapitre ouvre vers des sujets comme les lois de débits à travers des orifices et des déversoirs ou la détermination du point de fonctionnement d'un réseau hydraulique alimenté par une pompe. Ces notions sont illustrées à l'aide d'une maquette hydraulique conçue pour cet ouvrage.

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Poésie

Taille-Vent

Un clignement, une brisure, une présence. Une tête se forme, une forme surgit du vide, se débat avec son apparition. Se tire de la matière, rassemble son corps, s'époussette. Ouvrir les yeux sur le monde, quel monde ? Des branches, des cordes, des mammifères souterrains. Oiseau de mer ou petite voile dans la brise, Taille-vent se dépose, se décante dans une étrange temporalité, une géographie indéfinie. Sensation à la fois opaque et lactescente d'habiter un monde qui est à peine monde, dans des espaces comme des bocaux vides de temps, des antichambres de la vie, "un ventre mou d'après-midi" . Une conscience, une voix : "cela me manque de ne pas exister" . C'est délicat, fragile, fugace comme une bulle de savon, une vie. "Un truc cligne" , refrain qui rythme et balise le texte, le retient de s'élancer aussi, le ramène en permanence à l'état de sidération initiale face à vivre. Cligner des yeux, comme on réinitialise une sensation. Tout se crée, se passe et s'efface dans un clignement. C'est le monde qui cligne et dans le bref intervalle de noir apparaissent des êtres qui tout de suite se cherchent. C'est la vie même qui cligne à perdre le monde de vue. C'est la naissance qui n'est qu'un clignement de la matière. A peine achevé, déjà raté. Marchant à peine, les pieds déjà coulés dans le béton : c'est que la mort cligne elle aussi. Et cette présence taillée dans le vent a tout juste le temps de se déployer, de prendre conscience d'elle-même, que la pesanteur, la douleur, la violence la rattrapent. Elle traverse le livre et disparaît, ne laissant que quelques traces noires sur les pages. Brefs éclats qui s'échappent et se recroquevillent dans un coin de la page, brèves tentatives d'exister pleinement entre deux clignements, vite absorbées et dissoutes dans le blanc. Taille-vent est la biographie fugace d'un passage dans le monde. Une empreinte sensorielle qui restitue la brièveté appesantie de vivre, à peine sèche, déjà asséchée. Taille-vent est un intervalle, le nôtre, notre seul espace, l'oscillation de vivre en un battement de cils.

09/2022

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Littérature anglo-saxonne

L'homme qui vivait sous terre version intégrale. Suivi de Souvenirs de ma grand-mère

Fred Daniels, un jeune homme noir, se fait arrêter par la police à la fin d'une journée de travail, alors qu'il s'apprêtait à retrouver sa femme qui est sur le point d'accoucher. Un double meurtre a été commis dans le voisinage, et la police a besoin d'un coupable : ce sera Fred Daniels. Mais il parvient à s'échapper presque miraculeusement. Une plaque d'égout qui se soulève lui donne l'idée de s'y glisser. Il découvre alors la ville par en-dessous, grâce à des connexions insoupçonnées entre le système des égouts et les caves et souterrains de la ville. Il parvient ainsi à survivre, à se nourrir, et même à entendre le chant des églises. Puis, il décide de remonter à la lumière... Ecrit dans les années 1940 - juste avant Black Boy qui a rendu Richard Wright célèbre -L'homme qui vivait sous terre n'avait jamais été publié sous la forme souhaitée par son auteur jusqu'il y a peu, aux Etats- Unis. Modifié dans son équilibre et surtout amputé de sa première partie (celle "sur terre"), le texte était certes devenu une nouvelle très connue, mais un livre dont l'intention première de l'auteur semble presque absente, à savoir sa dénonciation d'une société violente et raciste. Le texte ici restauré dans sa longueur initiale fait entendre ce constat de l'injustice subie par la population noire américaine, et ce dans une langue puissante. Le roman, habité à l'extrême par le besoin de traduire le sentiment d'enfermement d'une population condamnée au désespoir, nous plonge dans l'Amérique raciste du milieu du XXe siècle, mais le lecteur d'aujourd'hui ne peut pas s'empêcher d'y trouver des échos douloureux de Black Lives Matter. Richard Wright est né en 1908 à Natchez. Son premier roman, Un enfant du pays (1940) lui confère une renommée immédiate qui fait de lui le premier grand romancier noir américain. A partir de 1946, il vit à Paris où il est accueilli par Jean-Paul Sartre et le groupe des Temps modernes. Il est mort en 1960.

02/2024

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Droit

La notion de fraternité en droit public français. Le passé, le présent et l'avenir de la solidarité

Bien qu'elle se caractérise par une irréductibilité partielle au Droit et par un contenu largement imprécis et changeant, la notion de fraternité n'en a pas mains joué, dans l'histoire politique et juridique française, un rôle de premier plan : troisième terme de la devise républicaine aux côtés de la Liberté et de l'Egalité, elle se situe en effet, depuis plus de deux siècles, au coeur de la plupart des débats d'idées qui ont présidé à l'évolution du droit public positif. Désignée dès 1789 à la fois comme signe distinctif de la société nouvelle et comme principe devant inspirer aussi bien le constituant que le législateur, promue en 1848 au rang de principe fondamental et à part entière du régime en place, elle a été réaffirmée depuis lors à plusieurs reprises : elle figure ainsi expressément, à l'heure actuelle, dans la constitution du 4 octobre 1958 qui s'y réfère dans son Préambule et dans son article 2. Sans doute, le concept même de fraternité a-t-il connu, à partir de la fin du siècle dernier, un certain déclin : puisque aussi bien s'est-il vu progressivement et partiellement remplacé, en tant que principe inspirateur des lois, par un autre concept voisin mais néanmoins différent, le concept de solidarité. Pour autant, ce déclin ne saurait être surestimé : non seulement parce que l'idée de fraternité n'a jamais véritablement cessé - même au plus fort de la vogue "solidariste" - d'agir et de cheminer de manière plus ou moins souterraine ; non seulement encore parce que le concept qui prétendait la supplanter n'est jamais véritablement parvenu, en dernière analyse, à absorber et à épuiser toute sa substance. Mais aussi et surtout parce que ladite idée n'est pas sans opérer, de nos jours, un certain retour en force. Retour en force qui, s'expliquant notamment par les insuffisances manifestes de la solidarité ainsi que par la résurgence de problèmes urgents à résoudre car menant en cause l'acceptation et le respect de l'Autre, achève de la restaurer pleinement dans son rôle d'affirmation première et de principe à la fois inspirateur et explicatif d'une partie du droit public français.

12/1993

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Littérature française

Les couleurs de nos vies

Londres, 1910. Dans un lugubre orphelinat, deux jeunes filles se rencontrent, se lient d'amitié et décident de s'enfuir. De l'Angleterre à l'Afrique du Sud, de l'Argentine à l'Irlande, une quête littéraire les unit désormais : elles sont à la recherche d'un roman griffonné de la main du père de Louise, dont les lignes révéleraient un trésor. Les couleurs de nos vies est une histoire d'aventures et d'amitié, une course poursuite à travers le monde, au début du XXe siècle. Tout commence à Londres, en 1936, lorsque deux dames de la haute société se retrouvent dans le bureau du mystérieux Sir Clarke. Les deux femmes se détestent. La chose est de notoriété publique à Londres, alors pourquoi donc organiser une telle rencontre ? D'autant plus que leur hôte brille par son absence. Quand le majordome excuse le maître de maison et les prie de lire le manuscrit qu'il a déposé pour elles, les dames croient tout d'abord à une mauvaise plaisanterie. Pourtant, et bien malgré elles, elles entreprendront la lecture de ces écrits qui retracent leur vie depuis leur rencontre dans un orphelinat misérable de la ville. A cette époque, Louise rencontre Rose. Elles se lient d'amitié et décident ensemble de fuir l'orphelinat pour rejoindre l'Afrique du Sud. Le motif de cette fugue vaut son pesant d'or puisqu'elles partent à la recherche d'un roman annoté de la main du père de Louise, et dont des indices révéleraient la cachette d'un trésor. Mais pour fuir cet orphelinat, encore faudra-t-il passer au travers des griffes de Flynn, le terrible gardien en chef qui les retient prisonnières, et les a réduites en esclavage pour creuser les souterrains du métro de Londres. Il leur faudra ensuite réussir à embarquer sur un bateau les menant aux confins de la terre, et survivre à son équipage un peu particulier. En Afrique, puis en Argentine, aux Etats-Unis puis enfin en Irlande, les deux jeunes filles s'engageront dans de multiples et périlleuses péripéties, fuyant la tyrannie des hommes, et suivant les indices les menant jusqu'au livre dont les lignes pourraient révéler l'endroit où se cache le trésor.

04/2024

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Science-fiction

Il n'en restera qu'un. Tome 2, Chaos des chemins

"Avant de vous acheminer vers des actes barbares, il faut peut-être revoir l'ensemble de la question : quels doivent être vos objectifs ? Quels moyens peuvent être utilisés ? Et pourquoi ? Si vous voulez faire la révolution juste pour l'exaltation que cela procure, dites-vous bien qu'il y aura des conséquences néfastes non maîtrisables qui feront du mal dans toutes les couches de la société, y compris à vos amis, vos cormis, vos frères et soeurs. Toutes les révolutions apportent à peu près autant de bien que de mal... et pourtant d'habitude elles ne sont pas faites pour renoncer à la liberté et la fraternité mais pour s'en approcher". Dans ce nouveau monde aux contrastes aigus, les lignes ont désormais bougé et les observations sont achevées. Nadia pense avoir enfin trouvé une place au sein des Peuples de l'Alliance et commence à envisager son avenir parmi les "siens" . Mais certains ont d'autres projets pour elle... Ecartée de la cité qu'elle souhaite rejoindre, elle doit composer sa partition entre les "Premiers" et les Manayês. Alors que, confinés dans leurs grottes, les comtés des cités souterraines du Sud se rêvent en grand, le nouveau peuple des Sorabas a commencé à panser ses plaies, poussé par les envahisseurs de l'autre côté des Chaînes. Il s'imagine déjà indépendant et libre, mais quelle liberté peut-il conquérir ? La menace se précise de l'autre côté du monde et les distances se brouillent. Quand certains appréhendent Nadia comme une menace, d'autres préfèrent laisser de côté l'étrangère aux connaissances si convoitées... Mais quels projets ont-ils pour elle ? L'humanité est-elle toujours vouée à sombrer périodiquement dans des mutations incontrôlables ? Ce choc des civilisations est susceptible de tout changer, jusqu'à remettre en question des siècles d'avancées humaines. Entre ces mondes guerriers où la solidarité trépasse illogiquement devant la nécessité et le monde d'origine de Nadia, découvrez la seconde partie de ce voyage sans retour ! Après une formation puis une carrière d'ingénieure aéronautique à l'époque où naissaient les ordinateurs personnels, Christine Rilba se consacre à sa vie de famille ainsi qu'à ses passions : écriture, dessin, travaux créatifs et musique. Au-delà, elle s'interroge quant aux évolutions possibles de notre civilisation "mondialisée" . Impressionnée par l'éclatement si courant de la vie sociale et le poids du paraître, elle s'est notamment intéressée à comprendre ce qui nous mène aujourd'hui à accepter la survenance potentiellement dramatique de "vérités alternatives" . Avec Il n'en restera qu'un, elle livre une dilogie ambitieuse et unique !

07/2019

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Littérature étrangère

Ton visage demain. Tome 2, Danse et rêve

" Si seulement personne ne venait nous dire "S'il te plaît" ou "Dis-moi", ce sont les premiers mots qui précèdent les demandes, presque toutes les demandes : "Dis-moi, est-ce que tu sais ?", "Dis-moi, pourrais-tu me dire ?", "Dis-moi, as-tu ?", "Dis-moi, je voudrais te demander : une recommandation, un renseignement, un avis, un coup de main, de l'argent, une intercession, ou une consolation, une grâce, de me garder ce secret ou de changer pour moi et d'être quelqu'un d'autre, ou de trahir pour moi et de mentir et de te taire et ainsi me sauver."" Par ces mots débute Danse et rêve, le deuxième et avant-dernier volume de la trilogie Ton visage demain, l'une des œuvres maîtresses de Javier Marias. Nous y renouons le fil de l'histoire qui, par une nuit de pluie, avait conduit un mystérieux visiteur jusqu'à l'appartement du protagoniste à Londres. Rappelons que ce dernier, Jaime Deza, est doué du pouvoir de deviner à quoi ressemblera demain le visage des gens qu'on rencontre aujourd'hui. C'est grâce à ce don qu'il a été embauché par l'étrange Mr Tupra, chef d'un inquiétant groupe sans nom, espèce d'excroissance souterraine du MI5 ou du MI6, les Services secrets britanniques. Et voilà que nous les découvrons tous deux au cœur de la nuit londonienne, dans une discothèque à la mode où Mr Tupra essaie de gagner la confiance d'un certain Manoia alors que Jaime s'occupe de surveiller - et d'amuser- la femme de celui-ci. Mais le drame -on le dit - ne tient parfoisqu'à une seconde de distraction. Lorsqu'elle disparaîtra soudain dans les bras du jeune attaché culturel espagnol, De la Garza, Jaime sera bien obligé d'aller la chercher partout, et même là où un espion un peu novice de Sa Majesté ne devrait jamais entrer... Comme dans le premier volume, cette intrigue sert de support à une longue méditation sur la nature humaine, en particulier lorsque l'homme est confronté à la violence et à la peur. Avec sa prose ensorcelante, Javier Marias nous invite aussi à faire ce voyage intérieur mais sans oublier la trame de l'histoire qui nous est racontée. Et c'est encore sur un suspense très habilement ménagé que se clôt cette deuxième partie. Et la troisième s'annonce déjà...

04/2007

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Terreur

L'abomination de Dunwich illustré

L'horreur à Dunwich proprement dite se manifesta entre la fête de la Moisson et l'équinoxe de 1928. Le docteur Armitage fut l'un des témoins de son abominable prologue. A Dunwich, village reculé du Massachusetts, perdu dans les profondeurs d'une campagne inhospitalière aux vallons obscurs envahis de ronces, les anciennes histoires de sorcières sont encore vivaces et d'étranges bruits souterrains résonnent par fois sous les collines surmontées de mystérieux cercles de pierres. Dans une ferme isolée de la région, Lavinia Whateley, albinos simple d'esprit, met au monde un enfant, Wilbur, dont le père est inconnu. Le vieux Whateley, le père de Lavinia, élève Wilbur en suscitant la méfiance des habitants des environs, effrayés par la vitesse de croissance de l'enfant et son faciès repoussant. Depuis toujours, des rumeurs de sorcellerie courent sur le compte du vieux Whateley et, après sa mort, Wilbur, une fois adulte, semble décidé à accroître les connaissances impies qu'il lui a transmises. Dans ce but, il se rend à l'université Miskatonic d'Arkham afin d'y emprunter l'exemplaire du sinistre Necronomicon en leur possession. Le professeur Armitage, comprenant les intentions malveillantes de son visiteur, refuse d'accéder à sa requête. Déterminé à s'emparer de l'ouvrage, Wilbur va tenter d'entrer de nuit, par effraction, dans la bibliothèque, déclenchant une série d'événements tragiques... Combes encaissées rendues impénétrables par une végétation hostile, sabbat s dément s autour de feux la nuit de Walpurgis, engoulevent s prêt s à voler l'âme des mourants, créature invisible dévastant la campagne la nuit... Loin des paysages grandioses et exotiques de L'Appel de Cthulhu ou des Montagnes hallucinées, cette nouvelle de Lovecraft prend place dans la Nouvelle - Angleterre, région chère à l'auteur, où il situera nombre de ses récits. Fasciné depuis toujours par l'univers de H. P. Lovecraft, François Baranger, illustrateur reconnu dans le monde pour ses talents de concept artist pour le cinéma et le jeu vidéo, s'est attelé à la tâche "cyclopéenne" de mettre en images ses principaux récits. Lovecraft est indessinable. Par définition. Chacune de ses nouvelles fourmille d'adverbes et de substantifs qui insistent sur le fait que non, on ne pourra pas représenter ces visions horrifiques. Comment fait François Baranger ? Quelle est sa stratégie ? Je l'ignore, mais elle fonctionne. Joann Sfar

10/2022

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Policiers historiques

Le mystère des origines Tome 1 : Une mort de trop

France, Lyon : Nicolas Hengen est un journaliste lyonnais célèbre et reconnu. De mystérieux commanditaires l’ont engagé à prix d’or pour réaliser des reportages sur un mouvement politique en pleine ascension : le MEFE. Ce tout nouveau parti aux puissants moyens, prône l’instauration d’une Europe Fédérale des Ethnies, et dénonce les dérives mafieuses et l’institutionnalisation de la magouille, de l’affairisme et de la corruption qui dévorent la France et l’Europe. Région lyonnaise, col du Pilon : Nicolas assiste, bien involontairement, au meurtre d’un très étrange prêtre. Flairant le scoop, Hengen tente de découvrir son passé. Mais il est victime, à son tour, d’un attentat au siège de son journal, à Meyzieu. Il en réchappe par miracle. Dans le Beaujolais : Des hommes puissants et influents réunis autour du Député-Maire Édouard Guillot, pour certains au- dessus des lois, s’intéressent tout à coup à lui, lui proposant des ponts d’or en échange de... Mais de quoi au juste ? Qu’est-ce que ce prêtre pouvait bien détenir, ou connaître, de si extraordinaire, qui justifie un tel déploiement de moyens financiers et mobilise autant de gens si importants et terriblement déterminés à le récupérer ? États-Unis siège de la CIA : Quels liens unissent la CIA et le Vatican ? Quel pacte lie étroitement le MEFE, les Templiers, et la si mystérieuse Confrérie de Saint-Gall, société secrète millénaire ? Quel rapport a-t-elle avec Godefroy de Bouillon et les Croisades ? Jésus et le mystère de sa mort ? La dynastie des Habsbourg et Clovis ? Pourquoi des phénomènes inexpliqués apparaissent-ils à ce moment précis ? Est-ce en rapport avec la déliquescence aggravée qui mine la civilisation Occidentale ? Et, surtout, qu’est-ce qui relie la Palestine de Jésus et de l’époque romaine avec Rennes-le-Château ? Lyon, Hôtel Sofitel : Invité par un mystérieux personnage qui semble tout savoir, Nicolas va enfin comprendre qu’il est au cœur d’une lutte souterraine, implacable, dans laquelle tous les coups sont permis. De France, en passant par l’Italie, la Suisse et les USA, Hengen se voit alors entraîné dans une aventure qui va l’emmener jusqu’aux origines mêmes de l’Homme ! Mais n’y aurait-il pas quelque chose de plus terrifiant encore ?

09/2023

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Littérature française (poches)

Dommages de guerre. La ligne Maginot, etc

Après la guerre, il faut reconstruire, panser les cicatrices, tirer des bilans, réfléchir. On a enfin le temps. C'est à cet exercice que se livre Jean-Marie de Busscher à sa manière érudite, libertaire, insolente. 14-18 revisité par ce style unique, quoique daté de ces années 70 si libres, parce que, ne mâchons pas les mots, de Busscher est un styliste. Véritable OVNI littéraire, que ces Dommage de guerre. Accompagnons-le avec un bouquet de roses dans les méandres de la ligne Maginot, écoutons Frédéric de Prusse dicter une lettre à un de ses capitaines, ou suivons Miss Joy dans les souterrains obscurs, cette américaine se pâmant devant une pièce de 75. Et, dirait l'historien, en plus, c'est renseigné ! Et il y a les notes qui font concurrence au corps du texte, le déborde de toutes parts, j'en connais qui les préfère. Tout va bien, façon de parler. Qui est Jean-Marie de Busscher, un marin, un architecte, un acteur, un histrion, pardon un historien, disons un histrion historien libertaire. Laissons parler Andréa de Lorris qui avait préfacé L'Art patriotico tumulaire, un autre de ses délectables opus : " Et puis il y a plus préoccupant encore... D'où parle-t-il cet homme-là ? De quelle université, ministère, association d'historiens, d'anciens combattants ? Quel sérail l'a nourri ? Au nom de quelle idéologie, de quel parti ? De gauche, de droite ? Rappelons les faits. Il existait à la fin des années 70 – 1975 à 1980, grosso modo – une revue mythique de bandes dessinées du nom de Charlie Mensuel, où l'on croisait Valentina de Crepax, les hommes loups de Barbier, on y lisait les recettes de Cucullus, Andy Capp s'accoudait au zinc, Pichard écoutait Wolinski d'une oreille distraite, Willem peaufinait le trait, Jeanne Folly débordait de talent. Anarchistes, dandies, barbus, élégants se mêlaient curieusement et dans cette France pompido-giscardienne, le blizzard soufflait. Jean-Marie de Busscher était ce chroniqueur qui chaque mois traitait de ces statues que la République avait élevées sur nos places villageoises en hommage à nos soldats de 14-18. Est-ce le ton du journal qui a donné ce toupet à notre aède ? Ou ce toupet qui l'a jeté dans ces pages ? Vieille question de l'oeuf et de la poule " Et que les tièdes meurent !

04/2019

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Critique littéraire

L'appropriation. L'interprétation de l'altérité et l'inscription du soi

Premier volume de sémiotique consacré à la notion d'appropriation, ce recueil d'articles relève d'un projet unitaire visant à explorer les tensions entre les parcours d'appropriation des patrimoines linguistiques et textuels, les marques d'appropriation qu'on projette sur l'environnement culturel et la recherche de se rendre "propre" à ce dernier afin de respecter l'identité des objets et les témoignages des sujets. Ainsi, l'appropriation peut nous révéler les contradictions entre introjection de l'héritage culturel et sa mise à distance critique, entre les risques d'abuser et les soucis de respecter l'altérité. De telles contradictions reçoivent à la fois des solutions imparfaites selon les époques et les cultures (des incorporations ou des thésaurisations) et des formats temporels spécifiques visant à décaler ou à accélérer l'assimilation (du caractère progressif de la familiarisation à l'irruption ponctuelle de l'expropriation). L'appropriation trouve an ancrage spécifique dans les sciences du langage : du parcours d'interprétation jusqu'à la traduction, de l'apprentissage des langues à la créativité discursive, des formes polyphoniques de l'énonciation au plagiat. Le lecteur pourra trouver plusieurs réseaux de questions qui traversent de manière souterraine ou explicite tous les articles : (1) l'imbrication entre interprétation et appropriation qui affecte épistémologiquement ou méthodologiquement l'approche des textes et des supports (S. Badir, B. Bachimont, P. Sadoulet) ; (2) les dynamiques culturelles qui traitent nécessairement les valeurs à travers des processus de transpositions sémiotiques (J. Bonaccorsi, O. Le Citent, N. Simon-Péron) ; (3) l'analyse de ce qui est propre à l'appropriation en tant que classe de pratiques et de ce dont l'appropriation hérite à partir d'une conceptualisation du propre (D. Bertrand. J.-F. Bordron, M. Colas-Blaise) ; (4) la dimension collective de l'appropriation qui demande une surveillance critique et un accompagnement vers des formes de réappropriation (M. Deni, F. Provenzano, J.Thiburce) ; (5) La dimension polémologique de l'appropriation, où les tentations d'homologation culturelle trouvent des réponses qui visent soit la reconstruction d'une tradition alternative, soit l'exercice éthique d'une émancipation individuelle (J. Aldama, P.Basso Fossali, N. Issa) ; (6) les formes de réappropriation qui pénètrent les identités des sujets et des objets concernées.. au point de garantir le passage d'un dispositif à l'expérience sensible ou d'un statut culturel à une forme de consommation (A. Beyaert-Geslin, J. Fontanille, A. Moutat).

01/2019

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Littérature française

Tréfonds

Tréfonds commence comme un polar noir. Il se dévoile au fil des pages comme un thriller horrifique très sombre. Lectorat averti. Luca Ferrand, un jeune flic du 36 quai des orfèvres, est suspendu suite à une bavure qui coute la vie à une passante, lors d'un échange de coups de feu avec une équipe de braqueurs en fuite. Luca va perdre son équipier et ami dans cette fusillade. En plus de ce drame, il se sépare de sa femme qui ne supporte plus son absence. Luca sombre dans l'alcool. Il persiste à enquêter pour retrouver la trace des braqueurs. Ses pérégrinations alcoolisées le conduisent une nuit dans le quartier de Pigalle où il va rencontrer une jeune femme. Elle est d'origine slave et lui dit se prénommer Tanya. Elle se jette dans ses bras et le supplie de l'aider car sa vie serait menacée. Luca lui dit qu'il est policier et qu'il peut l'aider si elle veut bien lui en dire plus. Mais au petit matin, Tanya a quitté la chambre où ils ont passé la nuit. Deux jours plus tard, le corps décapité d'une jeune femme est retrouvé dans un container d'une rue de Pigalle. Son signalement correspond à celui de Tanya. Luca parvient à se rendre à l'autopsie pour s'apercevoir que ce n'est pas elle. Cependant le corps porte des tatouages identiques à ceux que portait Tanya. Ces tatouages conduisent Luca sur la piste d'un réseau sataniste. Luca va découvrir que sous les paves de Montmartre se dissimule un secret millénaire, un pacte passé entre l'Eglise et Satan. Une société secrète, vouée au culte du mal absolu évolue dans les entrailles de Paris. Et c'est le début d'une véritable descente aux enfers pour le jeune lieutenant de police... Quatrième de couverture : Hier encore, Luca était flic au 36. A la recherche d'une jeune femme disparue. Son enquête l'a amené ici, dans les entrailles de Paris. Quelque chose se terre dans ces souterrains. Mais Luca n'est plus en mesure d'élucider quoi que ce soit. Aujourd'hui, il n'est plus qu'une âme damnée. Un supplicié prêt à être sacrifié sur l'autel du Mal. Son seul objectif, maintenant : Revoir la lumière du jour. Survivre.

12/2018

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Jeux

Au coeur de l'Égypte. Escape Game

Plongez au coeur de l'Egypte, dans la vallée des Rois et à Abou Simbel, pour percer le secret des pyramides et des pharaons ! Une boîte de jeux collector pour vivre des émotions uniques. Cette nouvelle boîte de jeux GEO vous propose trois escape games inédits dans le désert égyptien, sur les traces de Toutankhamon, Cléopâtre, Ramsès II et Néfertari. Chaque enquête fonctionne à l'aide de 40 cartes présentant différentes énigmes à résoudre pour identifier les passages secrets des temples, déchiffrer les hiéroglyphes, vaincre la malédiction des momies et des dieux... et découvrir de fabuleux trésors ensevelis depuis des siècles ! Etes-vous prêt à suivre le Nil comme guide, pour des aventures riches en surprises et en péripéties ? - La malédiction du pharaon. Vous participez avec plusieurs archéologues à un chantier de fouilles dans la Vallée des Rois. Après plusieurs coups de pelle, vous découvrez sous le sable ce qui semble être l'entrée d'un tombeau. Fascinés par cette trouvaille, vous décidez de pénétrer dans cette cavité qui se prolonge sous terre par une étroite galerie. Vous ignorez alors combien cette exploration s'avérera mouvementée... - Le trésor de Cléopâtre. Egyptologue au Caire, vous cherchez désespérément depuis des mois le tombeau de Cléopâtre, personnage dont la mort reste à jamais nimbée de mystères. C'est le dernier jour de la saison des fouilles, et vous risquez de devoir plier bagage sans avoir trouvé la dernière demeure de la reine d'Egypte. A moins que vous ne réussissiez enfin à déchiffrer ce plan énigmatique qui vous résiste depuis si longtemps... - La colère de la déesse. En vacances avec un groupe d'amis, vous visitez le majestueux temple d'Abou Simbel, quand soudain le sol se dérobe sous vos pieds ! Vous voilà coincés dans une galerie souterraine à moitié inondée, qui vous mène vers l'ancien temple aujourd'hui noyé sous le Nil. Saurez-vous retrouver votre chemin, sans provoquer la colère de la maîtresse des lieux, la déesse Hator ? Le coffret contient également un livret qui permettra au maître du jeu d'animer la partie, notamment en dévoilant de précieux indices aux participants... Etes-vous prêt à relever les nombreux défis qui vous attendent sur les terres des Pharaons ? A vous de jouer ! Un cadeau idéal pour se rassembler et créer des moments conviviaux en famille ou entre amis.

09/2022

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Rêves

Grands emblèmes du merveilleux pour Ernest de Gengenbach

Ce livre pour célébrer le centenaire du Manifeste du Surréalisme, et les vingt ans de La Maison des surréalistes de Cordes-sur-Ciel. QUOI ? LE CONTENU. Pour célébrer le centenaire du Manifeste du Surréalisme, et les vingt ans de La Maison des surréalistes de Cordes-sur-Ciel (Tarn), Paul Sanda a décidé d'écrire vingt-quatre lettres-emblèmes à Ernest de Gengenbach (1903 - 1979), membre du groupe historique, en prenant comme base des réflexions et des pensées tirées de ses ouvrages. Ces dialogues sont articulés avec son propre parcours, et en écho aux échanges nombreux et importants qui ont eu lieu au cours des vingt dernières années dans sa Maison de Cordes. Il s'est agi dans l'esprit initié par Sarane Alexandrian et Alain-Pierre Pillet en 2003, de montrer l'importance des hasards objectifs dans les oeuvres de prolongement surréaliste, et les tentatives répétées de concilier le merveilleux surréaliste et la splendeur spiritualiste en un seul mouvement cessant d'être perçu contradictoirement. C'est ainsi qu'on retrouvera sur cette voie les figures fraternelles qui ont pu s'inscrire au cours de cette aventure unique, comme l'a si bien dit l'ami Patrick Lepetit, dans les "parcours souterrains" du surréalisme... QUI ? L' AUTEUR. Paul Sanda est un poète, écrivain et ésotériste, né en 1961. Ses livres sont influencés par le surréalisme, mais surtout imprégnés de spiritualité. Auteur d'une quarantaine de recueils poétiques, il est cité dans diverses anthologies classiques et a obtenu, en 2014, avec Bruno Geneste, la bourse d'avant-garde Sarane Alexandrian de la SGDL, pour Les surréalistes et la Bretagne. Il est lauréat, en 2016, du prix Xavier Grall pour l'ensemble de son oeuvre. Il est par ailleurs l'auteur d'une vingtaine d'essais : sur différents écrivains, mais aussi sur le Druidisme, l'Orthodoxie, l'Alchimie et le Christianisme Gnostique. Patriarche Orthodoxe dans la lignée occidentale (Haute Eglise Libérale Indépendante Orthodoxe Syriaque ; Cultuelle 1905), il a publié divers opuscules initiatiques sous le nom de Tau Sendivogius. Paul Sanda dirige depuis 1996, à Cordes-sur-Ciel dans le Tarn, les éditions Rafael de Surtis. Le 1er février 2007, il a été élevé Chevalier dans l'Ordre des Palmes Académiques en tant qu'éditeur. En juin 2019, il a été élu Président de la Maison de la Poésie du Pays de Quimperlé, dans le Finistère.

03/2024

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Littérature française

Roissy

Les discussions des voyageurs de toutes nationalités, les panneaux où viennent s'afficher les numéros de vol, les boutiques, les enseignes clignotantes, les annonces lumineuses, les bribes échangées par les personnels navigants ou au sol, les demandes affolées des passagers en transit, égarés dans le vaste aéroport : tel est le quotidien de la narratrice de ce roman, son environnement visuel et sonore, depuis qu'elle a élu domicile à Roissy. Sans cesse en mouvement, toujours tirant derrière elle une petite valise, elle va d'un terminal à l'autre, engage des conversations, s'invente des vies, éternelle voyageuse qui pourtant ne montera jamais dans un de ces avions dont le spectacle l'apaise. Passée maîtresse dans l'art de l'esquive, elle sait comment éviter les questions trop pressantes. Cette femme sans domicile fixe, dont Tiffany Tavernier fait l'héroïne de son nouveau roman, est ce qu'il est convenu d'appeler une « indécelable ». Arrivée à Roissy dans une grande confusion mentale, sans mémoire ni passé, elle a trouvé dans ce non lieu qui les englobe tous un cocon protecteur. Au fil des jours, elle s'y est reconstruit une vie. Les subterfuges qu'elle déploie pour rester propre et bien habillée, les rencontres incongrues, les épisodes cocasses – comme ces sangliers qui ont envahi les pistes –, mais aussi les angoisses d'être repérée par les forces de l'ordre, elle les confie à Vlad, l'homme dont elle partage parfois le matelas dans la galerie souterraine d'où lui ne sort jamais. Instituant habitudes et rituels comme autant de remparts au désarroi qui souvent l'assaille, s'attachant aux lieux et aux êtres – notamment à cet « homme au foulard » présent tous les jours, comme elle, à l'arrivée du vol Rio-Paris –, la femme sans nom fait corps avec l'immense aérogare. Mais, bientôt, ce fragile équilibre est rompu. Quand Vlad tombe très malade, la bulle de sécurité vole en éclats. Avec un art consommé de la narration, Tiffany Tavernier nous entraîne alors sur les chemins d'une belle et difficile reconquête. Bouleversée par la relation qui se noue avec Luc, « l'homme au foulard », celle qui lui dit se prénommer Anne va, petit à petit, apprendre à renoncer à son présent d'aéroport pour accepter qui elle est. Magnifique portrait de femme rendue à elle-même à la faveur des émotions qui la traversent, Roissy est un livre puissant, qui interroge l'infinie capacité de l'être humain à renaître à soi et au monde.

08/2018

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Sciences politiques

Les espions du Vatican. De la Seconde Guerre mondiale à nos jours

Officiellement, le Vatican n'a pas de service d'espionnage... Mais cela ne veut pas dire que personne ne s'y occupe de renseignement ! Le Saint-siège a toujours été la cible de services secrets étrangers. Persuadés que le Vatican dispose d'un réseau de renseignement sans équivalent, ils veulent soit en percer les secrets, soit s'en faire un allié. Pendant la Seconde Guerre mondiale et la guerre froide, Rome a été un véritable nid d'espions de toutes nationalités. Sous couverture de diverses institutions comme la secrétairerie d'Etat, certains monsignori ou simples prêtres se sont impliqués dans des missions allant de la chasse aux " taupes " à la diplomatie secrète, en passant par des enquêtes sur les assassinats de prêtres ou des scandales susceptibles d'éclabousser l'Eglise, mais aussi des missions à haut risque de l'autre côté du rideau de fer. Pour la première fois, ce livre raconte de façon aussi complète que possible 80 années de guerres secrètes et de coups tordus. L'ouverture des archives de nombreux services ayant travaillé contre ou avec le Vatican permet de lever le voile sur des affaires longtemps ignorées. L'infiltration de prêtres russophones en Union soviétique sous Staline, presque tous démasqués par le KGB, les négociations secrètes menées par Jean XXIII avec Khrouchtchev par des intermédiaires peu conventionnels, les relations étroites du cardinal Montini, futur Paul VI, avec la CIA, l'infiltration agressive du Vatican par les différents services du bloc de l'est, les fonds secrets de la banque du Vatican destinés à combattre le communisme en Amérique du Sud, puis à soutenir la lutte de Solidarnosc en Pologne... Ces épisodes et bien d'autres dessinent une autre histoire de la papauté contemporaine. La chute du communisme a marqué la victoire personnelle de Jean-Paul II, sans doute le pape qui s'est le plus impliqué personnellement via une petite cellule de prêtres polonais dans des opérations secrètes à haut risque. Mais elle n'a pas marqué la fin de l'histoire : l'ouvrage aborde également les affrontements souterrains qui ont opposé certains groupes au sein de l'Eglise (comme les Jésuites et l'Opus Dei), avec des méthodes dignes des services secrets et l'implication de la CIA. Il revient enfin sur les affaires financières controversées de l'Eglise dans les années 1970-80 et leurs effets non encore expliqués à ce jour. Historien et spécialiste du renseignement, Yvonnick Denoël a notamment publié chez Nouveau Monde éditions Histoire secrète du XXe siècle, Le Livre noir de la CIA, Les guerres secrètes du Mossad et Mémoires d'espions.

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Policiers

La belle vie

Quand Jack s'est installé à Los Angeles, il rêvait de devenir présentateur télé ou acteur, il voulait mener la grande vie, s'écarter à jamais de la masse laborieuse. Au lieu de ça, il vivote dans un studio miteux de Venice Beach, partage sa vie avec une prostituée à la dérive qui n'est même pas amoureuse de lui. Un jour, après s'être fait enlever un rein contre une grosse somme d'argent, la prostituée disparaît. Son corps mutilé est retrouvé dans un dépotoir du centre de la ville. Pour Jack commence alors une longue descente aux enfers dans le milieu de la prostitution. Totalement dégoûté de lui-même, Jack n'a plus aucun tabou et se met à vendre ses charmes et à pratiquer les pires perversions sexuelles. Un flic véreux et pervers, ancien client de la prostituée se met à le suivre à la trace, persuadé qu'il a quelque chose à se reprocher. Au cours d'une soirée chic où Jack fait la pute pour un jeune acteur homosexuel, il fait la connaissance de Bella, une belle et jeune milliardaire qui n'a pas froid aux yeux. S'ensuit une relation passionnelle et tumultueuse qui repousse sans cesse plus loin les limites de la décence sexuelle. La belle richarde lui ouvre toutes les portes du monde audiovisuel, et les rêves de Jack deviennent réalité. Mais quand Jack découvre que Bella pratique des opérations chirurgicales illégales pour tromper son ennui sexuel et que le flic s'apprête à les faire chanter, le rêve hollywoodien se transforme en un cauchemar sans retour. Dès les premières lignes, nous savons que nous allons traverser des zones de l'âme qu'on évite habituellement. Que nous allons baigner dans une atmosphère épaisse, alliant une observation clinique de la réalité à une poésie macabre. Que rien ne nous sera épargné : misère, déviances, scatophilie, nécrophilie, inceste. Nous sommes immergés dans un roman poisseux, qui suinte de toutes les sécrétions possibles. Matthew Stokoe dépeint une société en perdition, une humanité souillée, où l'individu est aliéné, formaté par le monde de la marchandise. Ce qui porte le livre et nous accroche, c'est bien la personnalité trouble de Jack. De manière souterraine, il nous répugne sans qu'on arrive pour autant à le détester. La force de Stokoe est de maintenir cette ambiguïté, de refuser tout refuge au lecteur. Ce roman profondément marquant laisse pour longtemps un frisson d'intranquillité et une nécessaire nausée.

02/2012

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Pléiades

Les Mots. Et autres écrits autobiographiques

Chez Sartre, l'écriture "personnelle" est longtemps restée souterraine. Héritage social ou familial ? "J'appartiens à une période où la littérature personnelle était peu estimée, du moins par les lecteurs bourgeois et petits-bourgeois dont étaient mon grand-père et les gens qui m'entouraient". Ou volonté, propre à l'écrivain engagé, d'écrire pour son époque plutôt que pour soi ? Les Mots est le seul livre publié du vivant de Sartre qui relève de l'autobiographie, et encore son appartenance au genre a-t-elle été discutée : les catégories sont toujours trop étroites pour les grands textes. En 1964, lors de sa sortie, on y voit évidemment un récit d'enfance (une enfance à laquelle "Poulou" "n'a rien compris", selon la mère de l'intéressé) et un splendide adieu à la littérature, mais on parle aussi d'un essai, d'un pamphlet, d'un livre de moraliste, d'une analyse critique ou philosophique. Une "espèce de roman", ajoutera Sartre, plus tard. Les Mots, à vrai dire, est sui generis. C'est un chef-d'oeuvre, peut-être le chef-d'oeuvre de l'autobiographie au XX ? siècle, et son auteur ne lui donnera jamais de suite. Ce sont des publications posthumes qui viendront révéler l'importance qu'eut pour lui l'écriture autobiographique et la diversité des formes qu'a prises sous sa plume cette veine longtemps réservée aux proches : des carnets de guerre qui sont comme le laboratoire de l'oeuvre à venir, des lettres en forme d'autoportrait, le journal d'un voyage en Italie, des notes prises dans les années 1950 à la relecture des carnets de guerre, les différentes versions et esquisse qui, composées de 1953 à 1963, aboutirent aux Mots de 1964, les textes brefs demeurés épars et ici publiés pour la première fois, sans oublier ces autoportraits partiels, obliques que sont les lumineux "tombeaux" écrits pour les amis, Merleau-Ponty, Paul Nizan. Oblicité : le mot définirait assez bien l'oeuvre autobiographique de Sartre. C'est évident à la lecture des portraits de Nizan et de Merleau-Ponty. Ce n'est pas moins clair dans Les Mots, où l'ironie autorise un jeu complexe entre l'enfant dont il est question et l'adulte qui parle et observe : "Je tiens mon passé à distance respectueuse". Les écrits autobiographiques dont ce volume met au jour la trajectoire secrète ne sont donc pas des écrits pour soi. Se peindre, très bien, mais pour se séparer de soi.

03/2010

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Pléiades

Oeuvres complètes. Volume 1

Marguerite Duras, qui fut une légende vivante, s'incarne pour beaucoup dans un livre particulier : souvent Un barrage contre le Pacifique (1950) ou L'Amant (1984), parfois Le Ravissement de Lol V. Stein (1964), ou encore dans un film et sa mélodie, India Song (1973). Plus rares sont les lecteurs qui se représentent l'oeuvre dans sa continuité souterraine. À travers la diversité des genres - romans, nouvelles, théâtre, scénarios, films -, Duras n'a jamais cessé d'explorer l'écriture elle-même. Car c'est précisément la recherche d'une voix qui lui fût propre qui l'a amenée à composer pour le théâtre (où le langage "a lieu") comme à prendre la caméra : "Je parle de l'écrit même quand j'ai l'air de parler du cinéma. Je ne sais pas parler d'autre chose." Bien sûr, l'expérience de l'écriture dramatique ou cinématographique influence l'écriture romanesque, et certains sujets passent d'un genre ou d'un support à un autre, mais il y a plus : peu à peu se fait jour un style reposant sur la porosité des genres. Sur la couverture d'India Song se lit une triple mention, "texte théâtre film"... Sa voix propre, Duras ne l'a pas trouvée d'emblée, et le mystère de sa découverte est l'un des charmes d'une lecture chronologique de son oeuvre. Ses deux premiers romans respirent l'air "existentialiste" de l'époque. Les trois suivants - Un barrage contre le Pacifique (1950), Le Marin de Gibraltar (1952), Les Petits Chevaux de Tarquinia (1953) - s'inscrivent dans l'"âge du roman américain". Puis, peu à peu, le romanesque narratif s'efface, les personnages s'estompent ou s'affinent - au point de se réduire bientôt, dans la nouvelle "Les Chantiers" (et plus tard dans Détruire dit-elle), à des séries d'états d'âme presque anonymes, voire à un étrange statut de regard regardé. L'évolution, toutefois, n'est pas linéaire : la tendance à la déréalisation du réel et au primat de la parole dialoguée ou soliloquée était marquée dès L'Après-midi de monsieur Andesmas (1962), mais les personnages du Vice-consul (1966) prennent corps dans la chaleur moite d'un décor indien quasi baroque. Les deux premiers volumes des oeuvres complètes, enrichis de nombreux textes et documents rares, retracent l'histoire d'une écriture et, par le biais d'épisodes ou de personnages récurrents (dont certains deviendront de véritables mythes littéraires), mettent en place les "cycles", informels et poreux, qui traverseront toute l'oeuvre : l'Indochine de l'enfance, l'Inde du fantasme.

10/2011

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Pléiades

Oeuvres complètes. Volume 2

Marguerite Duras, qui fut une légende vivante, s'incarne pour beaucoup dans un livre particulier : souvent Un barrage contre le Pacifique (1950) ou L'Amant (1984), parfois Le Ravissement de Lol V. Stein (1964), ou encore dans un film et sa mélodie, India Song (1973). Plus rares sont les lecteurs qui se représentent l'oeuvre dans sa continuité souterraine. À travers la diversité des genres - romans, nouvelles, théâtre, scénarios, films -, Duras n'a jamais cessé d'explorer l'écriture elle-même. Car c'est précisément la recherche d'une voix qui lui fût propre qui l'a amenée à composer pour le théâtre (où le langage "a lieu") comme à prendre la caméra : "Je parle de l'écrit même quand j'ai l'air de parler du cinéma. Je ne sais pas parler d'autre chose." Bien sûr, l'expérience de l'écriture dramatique ou cinématographique influence l'écriture romanesque, et certains sujets passent d'un genre ou d'un support à un autre, mais il y a plus : peu à peu se fait jour un style reposant sur la porosité des genres. Sur la couverture d'India Song se lit une triple mention, "texte théâtre film"... Sa voix propre, Duras ne l'a pas trouvée d'emblée, et le mystère de sa découverte est l'un des charmes d'une lecture chronologique de son oeuvre. Ses deux premiers romans respirent l'air "existentialiste" de l'époque. Les trois suivants - Un barrage contre le Pacifique (1950), Le Marin de Gibraltar (1952), Les Petits Chevaux de Tarquinia (1953) - s'inscrivent dans l'"âge du roman américain". Puis, peu à peu, le romanesque narratif s'efface, les personnages s'estompent ou s'affinent - au point de se réduire bientôt, dans la nouvelle "Les Chantiers" (et plus tard dans Détruire dit-elle), à des séries d'états d'âme presque anonymes, voire à un étrange statut de regard regardé. L'évolution, toutefois, n'est pas linéaire : la tendance à la déréalisation du réel et au primat de la parole dialoguée ou soliloquée était marquée dès L'Après-midi de monsieur Andesmas (1962), mais les personnages du Vice-consul (1966) prennent corps dans la chaleur moite d'un décor indien quasi baroque. Les deux premiers volumes des oeuvres complètes, enrichis de nombreux textes et documents rares, retracent l'histoire d'une écriture et, par le biais d'épisodes ou de personnages récurrents (dont certains deviendront de véritables mythes littéraires), mettent en place les "cycles", informels et poreux, qui traverseront toute l'oeuvre : l'Indochine de l'enfance, l'Inde du fantasme.

10/2011

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Pléiades

Oeuvres complètes

Marguerite Duras, qui fut une légende vivante, s'incarne pour beaucoup dans un livre particulier : souvent Un barrage contre le Pacifique (1950) ou L'Amant (1984), parfois Le Ravissement de Lol V. Stein (1964), ou encore dans un film et sa mélodie, India Song (1973). Plus rares sont les lecteurs qui se représentent l'oeuvre dans sa continuité souterraine. À travers la diversité des genres – romans, nouvelles, théâtre, scénarios, films –, Duras n'a jamais cessé d'explorer l'écriture elle-même. Car c'est précisément la recherche d'une voix qui lui fût propre qui l'a amenée à composer pour le théâtre (où le langage "a lieu") comme à prendre la caméra : "Je parle de l'écrit même quand j'ai l'air de parler du cinéma. Je ne sais pas parler d'autre chose." Bien sûr, l'expérience de l'écriture dramatique ou cinématographique influence l'écriture romanesque, et certains sujets passent d'un genre ou d'un support à un autre, mais il y a plus : peu à peu se fait jour un style reposant sur la porosité des genres. Sur la couverture d'India Song se lit une triple mention, "texte théâtre film"... Sa voix propre, Duras ne l'a pas trouvée d'emblée, et le mystère de sa découverte est l'un des charmes d'une lecture chronologique de son oeuvre. Ses deux premiers romans respirent l'air "existentialiste" de l'époque. Les trois suivants – Un barrage contre le Pacifique (1950), Le Marin de Gibraltar (1952), Les Petits Chevaux de Tarquinia (1953) – s'inscrivent dans l'"âge du roman américain". Puis, peu à peu, le romanesque narratif s'efface, les personnages s'estompent ou s'affinent – au point de se réduire bientôt, dans la nouvelle "Les Chantiers" (et plus tard dans Détruire dit-elle), à des séries d'états d'âme presque anonymes, voire à un étrange statut de regard regardé. L'évolution, toutefois, n'est pas linéaire : la tendance à la déréalisation du réel et au primat de la parole dialoguée ou soliloquée était marquée dès L'Après-midi de monsieur Andesmas (1962), mais les personnages du Vice-consul (1966) prennent corps dans la chaleur moite d'un décor indien quasi baroque. Les deux premiers volumes des oeuvres complètes, enrichis de nombreux textes et documents rares, retracent l'histoire d'une écriture et, par le biais d'épisodes ou de personnages récurrents (dont certains deviendront de véritables mythes littéraires), mettent en place les "cycles", informels et poreux, qui traverseront toute l'oeuvre : l'Indochine de l'enfance, l'Inde du fantasme.

10/2011

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Cinéma

Recherches sur Chris Marker

Chris Marker : le corps de l'ombre, l'œil du monde et la distance de la parole. Clichés pour l'amour des listes : Chris Marker le cinéaste-photographe-vidéaste-écrivain-critique-artiste multimédia. Chris Marker et ses figures : l'homme sans visage, le voyageur, l'engagé, l'épistolier, le philosophe, le créateur, le témoin, l'inventeur, l'artisan technologue. Chris Marker et ses lieux : le Japon, la Sibérie, Cuba, Pékin, Mexico, la Guinée-Bissau, la Corée, Okinawa, Paris, Bruxelles, Berlin, San Francisco, les zoos, les musées, les souterrains, les cinémathèques. Chris Marker et son bestiaire : l'homme aux chats, aux chouettes, aux éléphants, aux girafes, aux ours. Chris Marker, la mémoire, l'utopie, l'ironie, le secret, l'intelligence, la révolution, la culture, le paradoxe, l'histoire, le labyrinthe, le jeu. Chris Marker, la voix off et le commentaire, l'ici et l'ailleurs, le texte et l'image, le passé et le futur, la photo et le cinéma, l'installation vidéo et l'internet, la gravure et le CD-rom. SLON et ISKRA. La Petite Planète et la Zone. Le film d'animation, la science-fiction, le récit de voyage. Giraudoux, Michaux, Medvedkine, Godard, Tarkovski, Resnais, Kurosawa, Vertigo, Ledoux et le reste. Tout le reste, qu'on pourrait nommer, seulement nommer, qui ferait autant de pseudo-catégories, qui jouerait à la liste en un vertige d'inventaire ouvert à tous les glissements (sources de plaisirs, comme on sait). A la manière de Shônagon : " Shônagon avait la manie des listes : liste des "choses élégantes", des "choses désolantes" ou encore des "choses qu'il ne vaut pas la peine de faire". Elle eut un jour l'idée d'écrire la liste des "choses qui font battre le cœur". Ce n'est pas un mauvais critère, je m'en aperçois quand je filme. " Assurément Chris Marker est un être de passage et de métamorphoses, esprit subtil, mobile et diffracté, il est toujours ailleurs que là où l'on croit pouvoir l'approcher. On est toujours loin de lui. Mais en même temps, où qu'on soit, on le rencontre toujours, on le croise, on le retrouve, par la grâce de ce qui est autant une nécessité (naturelle ou intérieure) qu'un hasard (inobjectif). Il est nulle part et partout, insaisissable et toujours présent, comme un ange gardien ou tutélaire. Indispensable Marker, jusque dans son invisibilité. Ce numéro de Théorème rassemble une sélection de travaux de recherches effectués depuis quelques années dans le cadre de l'UFR Cinéma et Audiovisuel de l'Université Paris III.

05/2002

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Policiers

Les condors de Montfaucon . Ou Lili dans le noir

Fine lame. Ogre. Maniaque. Disparitions. Nymphomane méduse. Caniches servis en civets. Snuff-movies. Sectes. Industrie du sexe virtuel. Culte du sang. Reptiles. Trafics d'organes. Mort de la fiction. Cinémas fantômes. Armes lourdes. Drogues de substitution. Combats clandestins de chiens. Mort spectacle. Ados olvidados. Bolides métallisés, vitrés de noir. Squats. Fantômes. Et un méchant, patibulaire, que l'on n'est pas prêt d'oublier... Mais si le mal était pour tout le monde... Virus informatiques. Intérêts immobiliers. Règlements de comptes politiques. Mafias étrangères. Laboratoires occultes. Contrats. Paranoïa. Perditions dans le Grand Néant. Chutes dans la spirale du temps. Ténèbres. Folie organisée ? L'homme est un outil, comme un autre. Il sert à accroître le rendement. Il entend vivre toujours mieux. C'est le décor, en filigrane, sous fond de rap, de techno, de tags, d'agitation, de vacarme, et de mouvement perpétuel, des Condors de Montfaucon, sous-titré Lili dans le noir. Une jeune femme enquête sur la mort de son ami, que l'enquête judiciaire n'a pu ou n'a pas voulu éclaircir. Lili, la rousse, venue de l'Est, est la lumière douce des Condors de Montfaucon. Elle traverse, après Marianne Lamour vingt ans plus tôt, un nouveau paysage où le " commerce de la mort " profite à ceux qui ont intérêt à le faire durer. Après le glacial Maryan Lamour dans le béton, à la construction hélicoïdale, et dichotomique, dessinant un premier portrait de femme au trait précis, Alexandre Mathis, avec Les Condors de Montfaucon, force la noirceur autour de Lili. Si l'amour vit toujours, le rêve est mort, en l'absence du regard de l'autre. L'auteur plonge le lecteur dans un monde cruel et crépusculaire, à travers un récit une nouvelle fois éclaté, brossant une peinture incroyablement actuelle, située sous le signe pictural du roman populaire. Mondes souterrains, parallèles surgissent en plein soleil estival, dans un Paris méconnu, défiguré, peuplé de terrains en friche, devenus de véritables champs de bataille, brûlés par le soleil. Ruines du passé, où la vie disparue est toujours là, pour qui sait ouvrir les yeux. Une exploration détaillée de Paris, sous l'égide des oiseaux, et des reflets de la lumière, où les genres se mélangent, avec les couleurs. Un voyage au cœur de l'humain et de l'étrange, à travers le temps... où la mort omniprésente (programmée ? soigneusement cachée de tous) plane, à l'abri des regards, avec, au bout de la nuit, les spectres des gibets de Montfaucon, apparemment toujours là.

11/2004

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Littérature française

L'HORTUS DELICIARUM le manuscrit retrouvé tome 1 Herrade de Landsberg

Le célèbre manuscrit alsacien du XIIème siècle, rédigé au Mont Sainte-Odile, l'Hortus Deliciarum, contrairement à la déclaration officielle, n'a pas brûlé dans l'incendie du Temple-Neuf à Strasbourg en 1870. Un libraire régional, Lionel de Sandner, prépare un catalogue de livres destinés à une vente aux enchères à Entzheim, dont l'incunable constitue la pièce majeure. Pourquoi une secte, les Herratiques, veut-elle s'emparer de cet ouvrage mystique ? Quel crédit peut-on accorder à une prédiction vieille de près de mille ans ? Les investigations du CERN vont-elles corroborer la menace annoncée par un message issu de la nuit des temps ? Que se passe-t-il au château de Pourtalès ? Qui est réellement Charles de Maîstre, le mentor de Lionel ? Comment Lionel arrivera-t-il à mener à bien sa mission ? Avec l'aide de qui ? De Christine son amie ? De la jeune Iranienne Samira ? De l'abbesse Herrade de Landsberg au sommet de l'Otan de Strasbourg, de la Mère supérieure Hildegarde von Bingen à Tomi Ungerer, du tournage de "Sherlock Holmes II" aux souterrains du château de Pourtalès en passant par les crêtes vosgiennes, la vedette de ce livre est avant tout : l'Alsace.
Sectes, francs-maçons, ésotérisme, érotisme, raisons d'Etat, service de police parallèle, gastronomie, actualité locale, amitié, amour et sensibilité sont les ingrédients de ce roman policier historique régional. Au fil des pages, nous rencontrerons Tomi Ungerer, Germain Muller, le rayon vert de la cathédrale de Strasbourg et assisterons à la naissance du drapeau européen ; la première mise sur le marché du foie gras de Strasbourg aux environs de 1784 ; un repas vigneron typique des années d'après-guerre, mais aussi quelques richesses de la table alsacienne ; le sommet de l'OTAN et ses tracas au quotidien, les élans amoureux d'une adolescente Iranienne, la complicité amicale d'une jeune Espagnole, l'aide d'un ami gitan (l'Alsace n'a-t-elle pas été de tout temps une terre d'accueil ? ) et bien entendu Michèle et Charles, véritables parents adoptifs de mon héros.
Et puis, nous découvrirons des personnages éminents du XIIème siècle, tel Théophilus Presbyter, auteur d'une encyclopédie du savoir technique du Moyen Age dans le domaine de l'art et de l'artisanat, l'archevêque Malachie d'Armagh, proche de Saint Bernard de Clairvaux et une correspondance épistolaire entre Hildegarde von Bingen et Herrade de Landsberg. Enfin, il s'agit de ne pas oublier qu'une prédiction...
mais chut, n'en dévoilons pas de trop !

08/2010

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Musique, danse

Blues, féminisme et société. Le cas Lucille Bogan

Le nom de Lucille Bogan est longtemps resté absent des études consacrées au blues ou à la culture afro-américaine, et la chanteuses reste encore grandement sous-estimée. Cela tient, sans doute, à trois facteurs. D'abord la biographie de Lucille Bogan reste extrêmement lacunaire, son propre fils semble peu au fait de la vie de sa mère ; ensuite, contrairement à ses consoeurs, nous n'avons pas de traces matérielles concernant ses éventuelles prestations publiques, manifestement la chanteuse n'appréciait guère la scène ; enfin la crudité sans équivoque de ses blues a longtemps effarouché l'industrie culturelle : jusqu'à la fin des années 1990, seule une poignée d'initiés avait accès à son oeuvre. Les choses ont changé depuis qu'avec les rappeurs les "explicit lyrics" sont devenus à la mode, à ce titre l'oeuvre de Lucille Bogan constitue un chaînon manquant entre le blues et le rap. En effet, les paroles de ses blues dévoilent une obscénité souterraine à l'oeuvre dans la culture afro-américaine que le rap a désormais placée sur le devant de la scène. Mais, dans leur style formulaire qui puise aux racines de la tradition, et par-delà le côté salace de leurs propos, les blues de Lucille Bogan, toujours finement observés, proposent un témoignage saisissant sur la vie quotidienne des afro-américain(e)s (en particulier à Birmingham, véritable poumon industriel de l'Alabama), sur la grande dépression de 1929, sur les chemins de fer américains ou sur le trafic et la consommation d'alcool à l'heure de la prohibition etc. Mais c'est sans doute sur la condition et sur les aspirations des femmes issues du prolétariat Noir que Lucille Bogan se montre la plus percutante. Ses revendications féministes diffèrent sensiblement des mots d'ordre des très bourgeoises et très moralisantes ligues féministes Noires comme la NACW. Ouvre de Lucille Bogan nous fait découvrir un féminisme sans concession à l'idéologie dominante. Du fait d'une documentation biographique quasi inexistante, seule une étude minutieuse des quelque 67 morceaux enregistrés qui subsistent (Lucille Bogan en a sans doute gravé plus d'une centaine) aura permis de cerner l'art de la chanteuse. Ce n'est donc pas la vie de l'artiste qui éclaire son oeuvre, mais l'oeuvre qui s'élucide par elle-même. Cette démarche semble d'autant plus appropriée que, contrairement aux divas du blues classique, Lucille Bogan est l'auteure de quasiment tous les titres qu'elle a enregistrés, passant, aux dires de son fils, beaucoup de temps à les peaufiner chez elle, à Birmingham, avant chaque séance dans les studios des compagnies du Nord.

09/2018

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Espionnage

Les espions du Vatican. De la Seconde guerre mondiale à nos jours

Officiellement, le Vatican n'a pas de service d'espionnage... Mais cela ne veut pas dire que personne ne s'y occupe de renseignement ! Le Saint-siège a toujours été la cible de services secrets étrangers. Persuadés que le Vatican dispose d'un réseau de renseignement sans équivalent, ils veulent soit en percer les secrets, soit s'en faire un allié. Pendant la Seconde Guerre mondiale et la guerre froide, Rome a été un véritable nid d'espions de toutes nationalités. Sous couverture de diverses institutions comme la secrétairerie d'Etat, certains monsignori ou simples prêtres se sont impliqués dans des missions allant de la chasse aux " taupes " à la diplomatie secrète, en passant par des enquêtes sur les assassinats de prêtres ou des scandales susceptibles d'éclabousser l'Eglise, mais aussi des missions à haut risque de l'autre côté du rideau de fer. Pour la première fois, ce livre raconte de façon aussi complète que possible 80 années de guerres secrètes et de coups tordus. L'ouverture des archives de nombreux services ayant travaillé contre ou avec le Vatican permet de lever le voile sur des affaires longtemps ignorées. L'infiltration de prêtres russophones en Union soviétique sous Staline, presque tous démasqués par le KGB, les négociations secrètes menées par Jean XXIII avec Khrouchtchev par des intermédiaires peu conventionnels, les relations étroites du cardinal Montini, futur Paul VI, avec la CIA, l'infiltration agressive du Vatican par les différents services du bloc de l'est, les fonds secrets de la banque du Vatican destinés à combattre le communisme en Amérique du Sud, puis à soutenir la lutte de Solidarnosc en Pologne... Ces épisodes et bien d'autres dessinent une autre histoire de la papauté contemporaine. La chute du communisme a marqué la victoire personnelle de Jean-Paul II, sans doute le pape qui s'est le plus impliqué personnellement via une petite cellule de prêtres polonais dans des opérations secrètes à haut risque. Mais elle n'a pas marqué la fin de l'histoire : l'ouvrage aborde également les affrontements souterrains qui ont opposé certains groupes au sein de l'Eglise (comme les Jésuites et l'Opus Dei), avec des méthodes dignes des services secrets et l'implication de la CIA. Il revient enfin sur les affaires financières controversées de l'Eglise dans les années 1970-80 et leurs effets non encore expliqués à ce jour. Historien et spécialiste du renseignement, Yvonnick Denoël a notamment publié chez Nouveau Monde éditions Histoire secrète du XXe siècle, Le Livre noir de la CIA, Les guerres secrètes du Mossad et Mémoires d'espions.

04/2023