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Douglas Kennedy

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Philosophie

La liberté politique de se mouvoir. Desexil et création : philosophie du droit de fuite

L'essai philosophique part de la migration, des réfugiés, découvre la liberté politique de se mouvoir, revisite l'exil (domination), le desexil (lutte créatrice) et propose une philosophie du droit de fuite. L'essai philosophique est une démarche sur des embarras, apories, énigmes de mensonges politiques, de la liberté politique (Arendt, Douglass) de la révolution (Luxemburg), des lignes de fuite (Guattari), du droit de fuite (Mezzadra), de la ruse (métis d'Ulysse, Pénélope), de la création (Castoriadis), dans des positions, pratiques multiples de desexil, y compris dans la prise en charge du conflit de la politique avec la philosophie (Rancière, Marx). Le but est de sortir d'un capitalisme expansionniste sans limites, d'une pensée d'Etat, de police, de guerre, de force, d'état d'exception, des catégories territoriales, souverainistes des Etats (nations), et d'imaginer une transpolitique démocratique en réfléchissant à ce que j'appelle le vertige démocratique. Quelles énigmes désignent Luxemburg avec l'effet boomerang de l'impérialisme, Balibar avec la violence extrême et le pari du possible/impossible, la figure globalisée des disparus (Cortazar) ? Quel goût pour l'autonomie, la démocratie, nous apporte Castoriadis à partir de sa découverte de l'imagination radicale pour penser le desexil de l'exil des exilés prolétaires que nous sommes ? La liberté politique de nous mouvoir nous appartient autant que le droit d'imaginer, le droit de fuite, la pratique de la ruse face à la violence banalisée, la création de l'autonomie et de la démocratie, un autre mot pour "Révolution" et pour la pratique politique et philosophique créatrice aujourd'hui.

05/2019

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Histoire de France

Toussaint Louverture

L'épopée de Toussaint Louverture commence par une révolte d'esclaves à Saint-Domingue en 1791 et culmine avec la proclamation du premier Etat noir indépendant de l'histoire en 1804. Après l'abolition de l'esclavage par la Révolution française en 1794, Toussaint devient le principal personnage politique et militaire de la colonie et prend le titre de "gouverneur général à vie" en 1801. Profondément attaché aux valeurs républicaines d'égalité et de fraternité, il lutte farouchement contre toute tentative de réimposer l'esclavage à Saint-Domingue. Doté d'un sens politique exceptionnel et d'une endurance à toute épreuve, Toussaint s'appuie aussi bien sur la population noire et l'armée que sur l'élite blanche et l'Eglise catholique. Jusqu'à sa chute face aux troupes envoyées par Bonaparte, qui saluera les qualités de ce rival hors du commun. Puisant dans de nombreuses archives inédites — et notamment dans la correspondance de Toussaint —, Sudhir Hazareesingh retrace chaque étape de cette vie extraordinaire, des victoires contre les troupes françaises, espagnoles et britanniques à la promulgation d'une Constitution autonome, en passant par des stratégies diplomatiques innovantes. On y découvre un visionnaire intrépide qui s'inspire des idéaux des Lumières et des traditions révolutionnaires et spirituelles de Saint-Domingue. Guerrier, législateur, chef providentiel, martyr : Toussaint est devenu une légende pour des générations entières. Premier "modèle noirs", il a inspiré Victor Schoelcher, le militant antiesclavagiste Frederick Douglass et les plus grandes contestations du colonialisme, dont le mouvement de la négritude porté par Aimé Césaire.

09/2020

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Economie

La nouvelle économie politique. Une idéologie du XXIe siècle

Les apparences sont trompeuses : la mondialisation laisse accroire que l'économie est partout, qu'elle triomphe des Etats et mine leur souveraineté. Or une nouvelle économie politique, développée surtout dans les pays anglo-saxons et que cet ouvrage entend faire connaître en France, soutient résolument l'inverse : l'économie ne peut se comprendre sans le rôle des institutions, c'est-à-dire, selon Douglass North, "les règles du jeu de la société ou, plus formellement, les contraintes conçues par l'homme qui façonnent les interactions humaines". Ces règles, issues de la coutume, de la religion, de la politique ou du droit de chaque culture, déterminent la coordination et les performances économiques des sociétés. La Grèce des années 2010 est surendettée parce qu'elle peine à collecter l'impôt, à fixer le cadastre, à se défaire de pratiques clientélistes qui, depuis cent cinquante ans, ruinent ses finances publiques, parasitent l'Etat de droit, désespèrent l'opinion. Son défaut est institutionnel. La monnaie commune le transmet au reste de l'Europe. Laquelle est confrontée, dans des formes désormais pacifiques, à la régulation institutionnelle de ses États. Dans la mondialisation, c'est désormais sur les institutions que porte la concurrence car celles-ci façonnent la compétitivité des territoires. La plupart des institutions préexistant au développement de l'économie, la nouvelle économie politique des "ordres sociaux" nous rappelle que la manière dont s'évalue le profit dérivable de telle ou telle action dépend avant tout des règles sociales en vigueur et des conditions de leur application.

04/2017

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Littérature étrangère

Richard Yates

Ce roman, même s'il s'intitule Richard Yates, n'a aucun rapport avec l'auteur éponyme. Ce n'est en aucun cas une biographie, le titre fait plutôt appel (même s'il est fait référence à quelques reprises à l'écrivain Richard Yates) à la sensation d'approximation, de « réalité abstraite » qu'on vit lorsqu'on s'aperçoit de la différence entre un contenant et son contenu, ou lorsqu'on compare des éléments aussi paradoxalement éloignés l'un de l'autre que l'Art et la Vie : une situation étrange et pourtant familière, nous laissant dans un doux état de confusion. Deux jeunes gens que l'auteur affuble de noms d'acteurs américains, Haley Joel Osment, 21 ans, habitant New York, et Dakota Fanning, 16 ans, habitant dans le New Jersey, font connaissance sur internet et s'éprennent l'un de l'autre. Après une première rencontre réelle au domicile de l'adolescente, ils enchaînent les allers-retours entre New York et le New Jersey. Le couple mange végan, vole dans les magasins et disserte sur la vie et l'ennui, se sent seul, échoue souvent à se comprendre. Lorsqu'ils ne sont pas ensemble, ils discutent en chat, alimentent leur spleen et une relation entre bonheur fulgurant et déprime suicidaire. Lorsque Joel quitte son appartement de New York pour s'installer dans New Jersey, les personnages se dévoilent, laissant apparaître leurs blessures, leurs pulsions, leurs failles. Et Joel découvre alors les mensonges et manipulations de Dakota. Des jeunes ligotés par leurs liens virtuels, des adultes désarticulés par le réel, un récit entre l'hypnose et l'anesthésie. L'écriture minimale de Tao Lin et son humour à froid nous plongent dans la dépression générationnelle de ceux que l'on nomme les hipsters. Et, au détour d'une conversation en ligne apparemment anodine, les démons surgissent, avec toujours en fond sonore une solitude que l'on embrasse et dont on rit, comme pour l'apprivoiser.« Souvent hilarante, l'écriture de Tao Lin évoque les débuts de Douglas Coupland ou Bret Easton Ellis, mais avec quelque chose de particulier, presque beckettien. (...) Il y a chez lui une attitude, une ambiance, un abandon comiquement désespéré de l'ego littéraire. » The Guardian

01/2012

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Sciences de la terre et de la

Les hommes de la lune et les enfants de la génération Apollo

Il y a 50 ans, dans la nuit du 20 juillet 1969, l'astronaute américain Neil Armstrong est le premier homme à poser le pied sur la Lune. "Un petit pas pour l'Homme ; un bond de géant pour l'humanité" : la première phrase prononcée par Armstrong sur la Lune donne le ton de l'événement. A la télévision, vu par près de 500 millions de téléspectateurs dans le monde, ce premier grand direct de l'Histoire plonge la société de l'époque dans une réalité rêvée par Jules Verne. Avec des fusées qui sont les fruits de la Seconde Guerre mondiale, et le puissant moteur qu'est la compétition entre l'Est et l'Ouest, le pari lancé par le président J. F. Kennedy moins d'une décennie plus tôt est gagné. En trois ans, six missions vont se poser sur la Lune avec succès et douze hommes fouleront le sol poussiéreux du satellite naturel de la Terre : qui étaient-ils ? Comment ont-ils préparé et vécu cette expérience extraordinaire ? Que sont-ils devenus après leur retour sur Terre ? Les Hommes de la Lune. Et les enfants de la génération Apollo raconte dans l'intimité de ses acteurs les principaux épisodes de la saga des vols lunaires. L'origine des fusées ; la sélection des astronautes ; l'entraînement intensif ; l'intimité des familles ; les succès et les échecs. Sans oublier les perdants de cette compétition, les soviétiques qui sont aussi les premiers gagnants de la course à l'espace : avec Spoutnik, la chienne Laïka, Youri Gagarine, le premier " cosmonaute de l'humanité " et Alexeï Leonov, l'homme qui devait... marcher sur la Lune. Pour toute une génération, les missions Apollo sont plus qu'un programme d'exploration spatiale. Dans une société sans ordinateur, sans téléphone portable, sans internet, elles marquent une nuit inoubliable et dessinent les contours flous de l'an 2000, un futur bien lointain. De Ryan Gosling, interprète au cinéma d'Armstrong à Hubert Reeves en passant par Ken Follet : tous se souviennent et témoignent de la marche sur la Lune.

03/2019

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Histoire internationale

Ileana. L'archiduchesse voilée

La longue vie de la princesse Ileana (1909-1991) est indissociable de l'histoire et de l'indépendance roumaines. Très populaire clans son pays qu'elle revit après un demi-siècle d'exil. très connue en Amérique où elle fut une figure de la Guerre Froide, elle restait ignorée jusqu'à ce jour du public français. Arrière-petite-fille de la reine Victoria, fille du seul Hohenzollern vainqueur en 1918, le second roi de Roumanie Ferdinand le Loyal, et de la célèbre reine tarie, elle fut aussi la soeur préférée de Carol II et la tante de l'actuel roi Michel. Belle et généreuse, guide des scoutes roumaines de l'YWCA, cette amie des moines, partagée entre la mer Noire et le château dit de Dracula dans les Carpates, se révéla une fondatrice d'hôpitaux, une bienfaitrice dès affligés et une patriote indomptable. Epouse d'un archiduc de la Maison d'Autriche apparenté aux Bourbons, mère de six enfants, elle subit l'hitlérisme, la Garde de Fer puis l'Armée rouge et le communisme. Fière et ardente, fréquentant l'élite de chaque camp, du Conducator Antonesco au Staline roumain, Gheorghiu-Dej. quel rôle joua-t-elle ? Fut-elle vraiment la tante rouge du dernier roi, entre naïveté et duplicité ? Artiste, écrivain, éditorialiste et conférencière de talent dans son refuge de la Nouvelle Angleterre, cette orthodoxe fervente, protégée par le président Kennedy, voulut répondre aux aspirations spirituelles de ses nouveaux compatriotes américains. Devenue moniale en Bourgogne, au monastère russe de Bussy-en-Othe, elle fonda aux Etats-Unis le premier couvent orthodoxe anglophone. D'un grand rayonnement, elle y mourut abbesse il y a moins de vingt ans sous le nom de Mère Alexandra. Les lecteurs en quête de spiritualité ou nostalgiques de la Grande Roumanie, les historiens de l'Entre-deux-guerres et des démocraties populaires, les marins et les scouts trouveront en elle une figure féminine de référence.

06/2010

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Sciences politiques

Imaginer la paix

L'Académie Universelle des Cultures que préside Elie Wiesel, prix Nobel de la paix, organise chaque année un prestigieux forum international : dans ce cadre, les membres de l'Académie et des experts de toutes disciplines ont réfléchi sur la paix. Comme l'écrit Paul Ricoeur, imaginer la paix, ce n'est ni " la rêver ou l'halluciner, mais la concevoir, la vouloir et l'espérer ". La paix est " un bien positif, un état de bonheur, consistant dans l'absence de crainte, la tranquillité, dans l'acceptation des différences ". Les membres de l'Académie Universelle des Cultures et leurs invités se sont réunis autour de cet idéal insaisissable et inlassablement recherché. De l'Antiquité, évoquée par Jacqueline de Romilly, au Moyen Age, de la Paix de Dieu mais aussi de la " guerre juste " décrite par Jacques Le Goff, de la dissertation historique de Kant sur la paix perpétuelle, abordée en détail par le philosophe Heinz Wismann, aux lumineuses définitions d'Umberto Eco, historiens et philosophes ont tenté de cerner ce désir de l'humanité. Jorge Semprun, rescapé des camps de la mort, a traité de la lutte contre toutes les formes de terreur, tandis que les victimes des violences en Algérie s'exprimaient par l'intermédiaire de Zazi Sadou, porte-parole du Rassemblement algérien des femmes démocrates. Et si la paix n'existait que comme discours ? Bernard Kouchner, Julia Kristeva, Blandine Kriegel, Bronislaw Geremek, Daniel Sibony Roger-Pol Droit, Ariel Dorfman, Jaan Kaplinski, Odon Vallet, François Gros, Lady Helena Kennedy, Mireille Delmas-Marty Franz-Olivier Giesbert, Mohamed Talbi - toutes et tous ont apporté d'une voix forte leur réponse pleine de foi, en évoquant la paix du cœur, en revisitant les mythes fondateurs, en débattant des relations entre les sciences et la paix, en discutant du " droit de la paix ", ou en repensant le monde d'après le 11 septembre, à la recherche d'une paix qui ne soit pas fondée sur l'affrontement, ni sur la loi du plus fort.

11/2003

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Israël

Ma Vie

Voici par Golda Meir (1898-1978) l'émouvant récit de sa vie. Pour la première fois, nous comprenons comment il se fait que cette femme extraordinaire, née en Russie et élevée aux Etats-Unis, est devenue Premier ministre d'Israël et l'un des géants politiques de son temps, sans jamais perdre rien de la chaleur ni de la simplicité qu'on se plaît à lui reconnaître. Dans cette autobiographie, elle évoque les terreurs qui ont assombri son enfance, son adolescence tumultueuse, son mariage et son émigration vers la Palestine dans les années 1920, et la façon dont, sioniste et socialiste convaincue, elle s'est lancée dans la fantastique aventure qui devait aboutir à la création de l'Etat d'Israël. Elle décrit comment elle a mené sa carrière politique comme ministre du Travail (1949-1956), ministre des Affaires étrangères (1956-1966) et enfin Premier ministre d'Israël (1969-1974), tout en continuant à tenir son rôle d'épouse et de mère. Cette autobiographie reflète aussi, bien sûr, l'histoire d'Israël même - et de sa lutte pour survivre - tout cela aboutissant à ce qui fut, pour Golda Meir, la période la plus désespérée : les jours terribles de la guerre du Kippour de 1973. Golda Meir apporte d'innombrables révélations, non seulement sur ceux de ses compatriotes avec qui elle a étroitement collaboré, comme Ben Gourion, Moshe Dayan, mais aussi sur les grands chefs d'Etat qu'elle a connus : Kennedy, Nixon, Kissinger, de Gaulle et Willy Brandt. Proclamant le droit d'Israël à l'existence, elle n'esquive aucun problème : elle évoque aussi bien l'histoire du mandat britannique que les relations avec les pays arabes ou la question palestinienne. Elle parle droit et clair avec l'autorité de quelqu'un qui a assumé les responsabilités majeures. Les mémoires de Golda Meir sont aussi vibrants de sensibilité, de franchise et de chaleur humaine que l'a été toute son existence.

09/2023

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XXe siècle

Le siècle Tome 3 : Aux portes de l'éternité

Dans "La Chute des géants", cinq familles, une américaine, une russe, une allemande, une anglaise et une galloise, se sont croisées, aimées et déchirées au rythme de la Première Guerre mondiale et de la Révolution russe. "L’Hiver du monde" racontait la vie de leurs enfants au moment de l’accession au pouvoir des nazis puis des grands drames de la Seconde Guerre mondiale. "Aux portes de l’éternité" retrace leurs destinées toujours enchevêtrées à l’ère des immenses troubles sociaux, politiques et économiques des années 1960 à 1990 : lutte pour les droits civiques, guerre du Vietnam, construction du mur de Berlin, crise des missiles de Cuba, guerre froide… Rebecca Hoffman, professeur en Allemagne de l’Est, découvre que la Stasi l’espionne depuis des années et prend une décision qui aura de graves conséquences sur la vie de tous les membres de sa famille… George Jakes, enfant d’un couple interracial, renonce à une carrière d’avocat d’affaires pour rejoindre le ministère de la Justice que dirige Robert F. Kennedy, participant ainsi aux principaux événements de la lutte pour les droits civiques, tout en livrant une bataille beaucoup plus personnelle… Cameron Dewar, petit-fils de sénateur, n’hésite pas s’engager dans un travail d’espionnage officiel et officieux, au profit d’une cause qu’il croit juste, pour découvrir que le monde est un lieu infiniment plus dangereux qu’il ne l’avait cru… Dimka Dvorkine, jeune collaborateur de Nikita Khrouchtchev, se trouve pour le meilleur comme pour le pire aux premières loges de la course qui conduit les Etats-Unis et l’Union soviétique au bord de la guerre nucléaire, tandis que sa soeur Tania se taille une place qui la conduira de Moscou à Cuba, puis à Prague et à Varsovie. "Aux portes de l’éternité" clôt magistralement cette ample fresque des Temps modernes, où des personnages attachants affrontent toutes les tragédies du XXe siècle avec une pugnacité sans pareille.

09/2014

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Histoire de la mode

La belle histoire du prêt-à-porter. 1950-2000

En 1935, dans un petit atelier en étage à l'angle des rues où sont construites maintenant les grandes boutiques démarrait une fabrication de prêt-à-porter. Quelques années après la guerre, deux des fils prennent l'affaire en main. A ce moment-là, les restrictions et la pénurie de matières premières se font cruellement ressentir. Ainsi la mode pour hommes consiste à se vêtir des surplus de l'armée américaine du genre battle-dress, flying-dress et autres. Qui précédera le style " Zazou ".Quand Joseph Farnel a intégré le petit atelier de son père, en 1950, pour apprendre le métier de tailleur, ses vues sont tout à fait autres : pas de vêtements tristes et lourds. Ainsi, il ira sillonner la France du textile, se glisser dans les stocks des usines et parviendra, non sans mal, à trouver des étoffes innovantes. Il dépose alors sa première marque " ORLY " l'envol de l'élégance masculine. Le succès est immédiat, les confectionneurs le suivent et, pour la première fois, le nouveau nom "Prêt à Porter" apparaît qui remplace celui de confection. Il va de nouveau sillonner la France mais cette fois pour convaincre les détaillants de l'hexagone et ça marche ! Les premiers salons européen de l'habillement masculin y contribue pour une grande part et principalement pour l'exportation... Quelques années plus tard son frère Henri le rejoint et forment à eux deux une redoutable équipe. Joseph s'occupant du style et des relations commerciales, Henri de la production. En 1965, les frères Farnel rencontrent les frères Renoma et achètent la concession. Joseph dessine une collection complète et monte un groupe réunissant tous les produits vestimentaires pour hommes. Le succès est foudroyant. Le lancement d'une ligne féminine, en 1970, qui attire des femmes célèbres, telles que Sofia Loren, madame Kennedy et beaucoup d'autres, suivi du lancement d'une nouvelle marque pour enfants, "Les enfants Terribles", qui sera suivit par "Les amoureux terribles", marque de sportwear...

06/2022

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Sciences politiques

Un rêve pour la paix. Mémoires

Combattant de la liberté, chercheur en médecine, ambassadeur, le Dr Ghoulem Berrah (1938-2011) fut avant tout un artisan de paix. En 1956, étudiant à Bordeaux, il prend fait et cause pour la révolution algérienne. Arrêté en Espagne, emprisonné quelques mois, il rejoint le maquis au Maroc, où il exerce la médecine dans des zones reculées du pays. A vingt ans, représentant du FLN et de la jeunesse du tiers monde en Chine, il est reçu par Mao Zedong. Mais c'est aux Etats-Unis qu'il achève ses études par un PhD en microbiologie et cancérologie. L'un des plus jeunes professeurs de la faculté de Yale, il deviendra membre permanent de l'Académie des Sciences de New York. En 1962, à New York, a lieu la rencontre qui va changer sa vie : Félix Houphouët-Boigny, président de Côte d'Ivoire, est l'hôte d'honneur de Kennedy. Déçu par l'orientation prise par Ben Bella en Algérie, le Dr Berrah devient le conseiller, l'émissaire et, selon certains, le " fils spirituel " d'Houphouët. Des liens de confiance qui dureront jusqu'à la mort du " Vieux ", en 1993. Près de trente ans de collaboration, au cours desquels il oeuvre au rapprochement d'Abidjan et d'Alger et, plus largement, au dialogue arabo-africain. En 1976, il est à l'origine de la première rencontre secrète entre l'ICIPP (Conseil israélien pour la paix israélo-palestinienne) et l'OLP de Yasser Arafat. Pendant trois décennies, ses missions diplomatiques lui permettent de s'entretenir avec les présidents Siad Barre, Jimmy Carter ou encore le roi Fahd, mais aussi avec les papes Paul VI et Jean-Paul II. Musulman fervent, il s'engage en faveur du dialogue interreligieux et épousera d'ailleurs une catholique pratiquante, originaire d'Afrique subsaharienne. Il se retire aux Etats-Unis où il finira sa vie. C'est ce parcours très riche que retracent ces mémoires, ceux d'un homme qui aura jeté des ponts entre La Mecque, Jérusalem et le Vatican.

10/2018

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Sociologie

Le partage. Forum international Le partage Maison de l'Unesco, 25 et 26 novembre 2003

L'Académie Universelle des Cultures que préside Elie Wiesel, prix Nobel de la Paix, organise chaque année un prestigieux Forum international : dans ce cadre, les membres de l'Académie et des experts de toutes disciplines ont réfléchi en 2003 sur le partage. " Serait-ce une utopie de suggérer la vision morale d'un autre monde qui, en raison des turbulences qui le traversent, reste lié par sa démarche et uni dans son destin, autrement dit, par la nécessité absolue de partager à tous les niveaux ? " s'interroge Elie Wiesel. Les intervenants ont exploré le sens profond ainsi que les dimensions et les applications du partage. Prenons par exemple la société démocratique où " le devoir de partage " constitue la base même de la vie commune, le domaine économique où la part du gâteau prise par chacun conditionne la taille de la part de tous les autres, le domaine culturel où le désir de partager inspire les créateurs, qui font de leur talent, de leur savoir, une offrande qui envahit toute la société. Ils nous ont aussi fait part de leur expérience. Parmi eux, Jacqueline de Romilly a évoqué la complexité du partage entre frères, Alain Minc et Christophe Aguiton : le partage des richesses, Jérôme Bindé : le partage des connaissances et du savoir, Umberto Eco et Franz-Olivier Giesbert : le partage de l'accès à l'information, Bernard Kouchner : l'invention d'un système de santé universel, Junzo Kawada : le partage de la mémoire collective, Jorge Semprun : les mémoires récalcitrantes, Heinz Wismann : deux mémoires : celle de l'Europe de l'Ouest et de l'Europe de l'Est, Michelle Perrot : le partage des sexes, Helena Kennedy : le partage des cultures ; enfin, autour d'une table ronde, Julia Kristeva, le Père Pierre Ceyrac, Furio Colombo, Pierre Zemor et Sœur Emmanuelle ont évoqué le partage comme expérience humaine, expériences religieuses, usages ou traditions pour conclure : être humain signifie partager.

11/2004

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Sciences politiques

Une histoire de la séduction en politique

"Je n'ai qu'une passion, qu'une maîtresse, la France. Je couche avec elle." On ne saurait être plus explicite que Napoléon... Pour faire carrière en politique, il faut aimer séduire. L'opinion est une femme à conquérir, sinon à soumettre, et toutes les ruses sont bonnes pour arriver à ses fins: c'est le grand Pompée offrant au peuple des jeux grandioses; c'est Hitler déployant à la tribune sa rhétorique envoûtante et vénéneuse; c'est le jeune Kennedy affichant un sourire télégénique, Giscard d'Estaing dissimulant sa calvitie, Poutine gonflant ses biceps, Berlusconi multipliant les séjours en clinique d'esthétique... La politique a toujours été un art du paraître et ce phénomène s'est accru avec l'avènement du suffrage universel et de la société du spectacle. Alors que tout un chacun, en effet, prétend à son quart d'heure de célébrité, il est impératif de savoir se distinguer, sortir du lot, attirer la sympathie, bref "se vendre " comme un produit de marque. Ce livre est un voyage au pays des séducteurs. On y découvre les stratégies qu'ils déploient pour satisfaire leurs ambitions; on y croise des héros adulés, de César à Jaurès, des dictateurs hypnotiques, des foules versatiles, des magiciens de la com', des as du marketing, et aussi: des bimbos, des "first ladies", des traîtrises, des mensonges, des "petites phrases"... C'est en quelque sorte une autre histoire de la politique, qui nous enseigne qu'il n'y a pas deux façons de faire de la politique, l'une qui serait la bonne et qui consisterait à s'adresser à la raison des électeurs, à dire ce qui est, à leur faire partager des convictions... et l'autre -la "mauvaise"- qui viserait leurs imaginaires, leurs émotions, leurs pulsions irrationnelles. A l'heure où se profile un scrutin présidentiel, ce livre vient à propos nous éclairer sur le fonctionnement de nos sociétés et sur ce rapport si particulier que les électeurs entretiennent avec celui (ou celle) qu'ils choisissent de porter au pouvoir.

03/2011

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Histoire internationale

Histoire des Apaches. La fantastique épopée du peuple de Géronimo (1520-1981)

Pour la première fois de ce côté-ci de l'Atlantique, voici l'histoire organique d'un groupe indien d'Amérique du Nord, les Apaches, tant décriés, avilis et trahis dans leur vérité sur l'instigation des "médias" américains de la fin du siècle dernier. Or, les Apaches furent avant tout un peuple qui, quatre siècles durant, mena son combat contre les conquérants espagnols (1520-1821), mexicains (1821-1846) puis américains. Une étonnante épopée par laquelle, ni tout à fait coupables, ni tout à fait innocents, ils répondirent aux exactions de leurs adversaires, engagés dans l'exécution de la "solution finale" : De ce temps et de ces luttes sans merci, la légende a retenu les noms des plus célèbres de leurs chefs : Mangus Colorado, Cochise, Victorio, Nana, Geronimo. Ils revivent ici, en situation dans leur groupe respectif, dans un récit qui dépasse la seule chronique événementielle pour, d'une part, décrire un mode de vie, et, d'autre part, analyser les tenants et les aboutissants de la politique indienne des gouvernements successifs de Madrid, de Mexico et de Washington. L'auteur expose notamment les aspects de la politique de "désindianisation" systématiquement mise en rouvre par Washington au préjudice des tribus ruinées jusqu'à l'entrée a la Maison Blanche de Franklin D. Roosevelt (1933) . Il souligne enfin les efforts des présidents Kennedy et Nixon pour une "réindianisation" qui subit aujourd'hui les effets de la politique de Ronald Reagan. Mais on en sont, de nos jours, les Apaches des réserves d'Arizona, par exemple, à San Carlos et à Fort Apache ? Destiné a un large public, l'ouvrage adopte le ton du récit épique qui est mouvement, dynamisme et couleurs. Très ouvertement parfois, la narration se réclame du découpage cinématographique. Le drame devient alors présent et vivant. Au total, un livre 'plein de bruit et de fureur" restituant sa vérité à un peuple qui recherche fièrement les voies d'une "cohabitation" difficile avec la société dominante et sa culture.

05/1992

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Critique littéraire

Correspondance. Tome 2, 1961-1963

"Il était ma liaison avec la jeunesse, avec la vie, les éditeurs, les journaux, les films. Nous étions, un peu, son père." Roger Nimier est mort brutalement le soir du 28 septembre 1962, sur l'autoroute de l'Ouest. Après ce "coup de massue", Paul Morand n'a plus que sa correspondance quotidienne avec Jacques Chardonne pour se consoler. Depuis dix ans, les deux épistoliers illustrent au plus haut "un certain esprit français", avec ses travers comme ses traits de génie. Morand et Chardonne dominent toujours le siècle littéraire comme au balcon d'un théâtre : tandis que sur la scène disparaissent les amis Céline, Pierre Benoît et Cocteau, ressurgissent Proust, Claudel et Drieu la Rochelle. A l'orchestre, Mauriac, Jouhandeau ou Sartre reçoivent des boulettes de papier. Privé de son "fils" Nimier, Morand met alors en scène sa propre jeunesse dans des tableaux éblouissants : les riches heures 1900 ou les temps héroïques de la génération 1925. Ni la mort du hussard, son ancien protégé, ni celle de son fils Gérard ne troublent véritablement Jacques Chardonne. Le cour blindé par le style, il est tout à l'éducation de son nouveau favori, Matthieu Galey, et couve Bernard Frank, François Nourissier et Michel Déon d'un regard de velours cachant le venin. En secret, Chardonne prépare une "Histoire de l'édition" qui doit l'occuper jusqu'à sa mort. De l'Ecosse à Madère, Paul Morand, lui, poursuit ses voyages. Il vagabonde dans l'histoire et la politique, jouant aux prophéties avec Chardonne et trouvant dans le présent la confirmation de ses choix passés. Morand s'indigne de la construction du mur de Berlin, observe "Gaulle" devenu "le Guide" se dépêtrer de la guerre d'Algérie et de l'OAS, ou arbitre le duel entre Khrouchtchev et Kennedy avant la mort de ce dernier, qu'il trouve "balzacienne". Chez Morand et Chardonne, la littérature, c'est beaucoup plus que la littérature.

04/2015

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Poches Littérature internation

L'Ile du Cundeamor

Si vous n'aimez ni la mer, ni la montagne, ni la campagne, ça tombe bien : l'Ile du Cundeamor ne se passe nulle part. Si, malgré la mode de la world-littérature, vous résistez à vous apitoyer consciencieusement sur le sort de ces bons sauvages crevant de faim, de guerre, de dictature ou d'acculturation, ça tombe encore mieux : voilà un Cubain de l'exil pour qui l'exil est matière à poétique plutôt qu'à bons sentiments. [...] Cette île mystérieuse où la tante Ulalume règne sur un panier de crabes-malfrats [...] se situe [...] théoriquement au large de Miami Beach. Outre qu'il utilise à peu près toutes les situations narratives imaginables (jusqu'à se déposséder de son livre, dont on apprendra in extremis quel en est l'auteur !), [Vazquez-Diaz] mélange tous les genres, avec une préférence marquée pour le feuilleton mélo. De temps en temps les personnages se mettent à parler aussi comme des livres, d'histoire ou de médecine [...]. Enfin, Vazquez-Diaz se joue des clichés de la littérature sud-américaine, en rajoute dans l'érotico-moite et la plante grasse. Mais s'il n'est dans l'Île du Cundeamor finalement question que d'amours, de cocufiages, de meurtres et de roses couleur de sang, le tout dans un style à faire pâlir d'envie une pub pour les infusions saveurs du soir, c'est que le cul et la politique sont ici inséparables : " Tout le monde m'a trahie ", résume dès le début Betty Boop, désignant les cibles du livres : " Fidel Castro, Kennedy, mes amants. " (Éric Loret, Purée de Morue, Libération, 13 novembre 1997.) L'écriture de Vazquez-Diaz, précise et désinvolte, solennelle et comique, élaborée et quotidienne, réussit à tirer d'éléments disparates une conclusion diaphane : le rêve de tous les Cubains, qu'ils copient de l'intérieur ou en exil, n'est autre que Cuba elle-même. (Ramon Chao, Le Monde, 10 avril 1998.)

11/2005

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Littérature française

Petit traité du racisme en Amérique

Dans ce livre, le premier qu'il consacre au racisme, Dany Laferrière se concentre sur ce qui est peut-être le plus important racisme du monde occidental, celui qui dévore les Etats-Unis. Les Noirs américains : 43 millions sur 332 millions d'habitants au total - plus que la population entière du Canada. 43 millions qui descendent tous de gens exploités et souvent martyrisés. 43 millions qui subissent encore souvent le racisme. Loin d'organiser une opposition manichéenne entre le noir et le blanc, précisément, Dany Laferrière précise : " On doit comprendre que le mot Noir ne renferme pas tous les Noirs, de même que le mot Blanc ne contient pas tous les Blancs. Ce n'est qu'avec les nuances qu'on peut avancer sur un terrain si miné". Voici donc un livre de réflexion et de tact, un livre littéraire. Mêlant des formes brèves que l'on pourrait rapprocher des haïkus, où il aborde en général les sensations que les Noirs éprouvent, et de brefs essais où il étudie des questions plus générales, Dany Laferrière trace un chemin grave, sans jamais être démonstratif, dans la violence semble-t-il inextinguible du racisme américain. " Mépris " , " Rage " , " Ku Klux Klan " alternent avec des portraits des grands anciens, Noirs ou Blancs, qui ont agi en noir ou en blanc : Charles Lynch, l'inventeur du lynchage, mais aussi Eleanor Roosevelt ; et Frederick Douglass, et Harriet Beecher Stowe, l'auteur de La Case de l'oncle Tom, et Bessie Smith, à qui le livre est dédié, et Angela Davis. Ce Petit traité du racisme en Amérique s'achève sur une note d'espoir, celui que Dany Laferrière confie aux femmes. " Toni, Maya, Billie, Nina, allez les filles, le monde est à vous ! "

01/2023

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Littérature française

Supplément à la vie de Barbara Loden

Plusieurs destins s'entrelacent dans ce nouveau récit de Nathalie Léger. Ils se nouent autour d'un film, Wanda, réalisé en 1970 par Barbara Loden, un film admiré par Marguerite Duras, une œuvre majeure du cinéma d'avant-garde américain. Il s’agit du seul film de Barbara Loden. Elle écrit, réalise et interprète le rôle de Wanda à partir d'un fait divers : l'errance désastreuse d'une jeune femme embarquée dans un hold up, et qui remercie le juge de sa condamnation. Barbara Loden est Wanda, comme on dit au cinéma. Son souvenir accompagne la narratrice dans une recherche qui interroge tout autant l'énigme d'une déambulation solitaire que le pouvoir (ou l'impuissance) de l'écriture romanesque à conduire cette enquête. Il y a d'abord l'errance de cette femme, Wanda, apparemment sans attaches et sans désirs ; il y a ensuite la recherche de Barbara Loden, une actrice rare, une cinéaste inspirée, une femme secrètement blessée, et qui cherche la vérité de son existence à travers un fait divers ; il y a enfin l'enquête de la narratrice. Trois destins entremêlés pour une même recherche sans objet, une même façon d'esquiver ou d'affronter la réalité. Wanda/Barbara : qu'est-ce que l'une cherche à travers l'autre, et qu'est-ce que la narratrice cherche à travers elles ? Barbara Loden est née en 1932, six ans après Marilyn Monroe, la même année qu'Elizabeth Taylor, Delphine Seyrig et Anouk Aimée. Elle a trente-huit ans lorsqu'elle réalise et interprète Wanda en 1970. Elle est la seconde femme d'Elia Kazan. Elle a joué dans Le Fleuve sauvage et dans La Fièvre dans le sang. Elle devait jouer dans The Swimmer avec Burt Lancaster, mais ce fut Janet Landgare qui eut le rôle ; elle devait jouer dans L'Arrangement avec Kirk Douglas, mais ce fut Faye Dunaway qui eut le rôle. Elle est morte jeune, à 48 ans. Wanda est son premier et son dernier film. Quoi d'autre ? Comment la décrire, comment décrire un corps et une présence inconnus ? La narratrice lit des témoignages, regarde des images, décrit le film, tente de s'approprier un visage, de découvrir un corps sous un autre, elle cherche à reconstituer les bribes d'une vie pour la tirer un instant de l'oubli, et revenir sur sa propre amnésie.

01/2012

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Rock

Bob Dylan. Mixing up the Medicine

Une plongée inédite dans les archives de l'icone américaine. Il y a plusieurs années, l'existence d'un trésor contenant quelque 6000 manuscrits originaux de Bob Dylan a été révélée. Leur destination ? Tulsa, dans l'Oklahoma. Ces documents, aussi essentiels qu'intrigants - brouillons de paroles, carnets de notes et autres documents éphémères - constituent l'une des archives culturelles les plus importantes du monde moderne. Avec d'innombrables images fixes et animées et des milliers d'heures d'enregistrements en studio et en live, cette collection inestimable se trouve désormais au Bob Dylan Center à Tulsa, dans l'Oklahoma, à quelques pas de la maison d'archives du premier héros de Dylan, Woody Guthrie. Presque tous les documents conservés au Bob Dylan Center sont uniques, indisponibles jusqu'à présent et, dans de nombreux cas, même inconnus auparavant. Publication officielle du Bob Dylan Center, BOB DYLAN : MIXING UP THE MEDICINE est le premier regard sur les archives de Dylan, un livre qui promet d'être d'un grand intérêt pour les nombreux fans du lauréat du prix Nobel, mais aussi pour un public international. Edité par Mark Davidson et Parker Fishel, BOB DYLAN : MIXING UP THE MEDICINE se concentre sur l'ensemble de la vie professionnelle de Dylan, en particulier du point de vue dynamique de ses processus créatifs continus et changeants - de ses premiers enregistrements à domicile au milieu des années 1950 jusqu'à aujourd'hui, en passant par Rough and Rowdy Ways (2020), son enregistrement studio le plus récent. La pièce maîtresse de BOB DYLAN : MIXING UP THE MEDICINE est une sélection soigneusement élaborée de plus de 600 images, dont des brouillons de paroles, des écrits, des photographies, des dessins et d'autres documents éphémères jamais diffusés, provenant des archives de Dylan. Avec un essai introductif de Sean Wilentz et un épilogue de Douglas Brinkley, le livre présente un éventail surprenant d'écrivains, d'artistes et de musiciens distingués, dont Joy Harjo, Greil Marcus, Michael Ondaatje, Gregory Pardlo, Amanda Petrusich, Tom Piazza, Lee Ranaldo, Alex Ross, Ed Ruscha, Lucy Sante, Greg Tate et bien d'autres encore. Après avoir fait l'expérience directe de la collection à Tulsa, chacun des auteurs a été invité à sélectionner un seul objet qui l'a séduit ou inspiré. Les essais qui en résultent, écrits spécifiquement pour ce volume, jettent un éclairage nouveau non seulement sur le processus créatif de Dylan, mais aussi sur le leur.

10/2023

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Musique, danse

Que la farce soit avec vous. Paroles 1978-2011

"Voilà enfin l'anthologie des textes de Jello Biafra traduits en français. Plus de 300 pages de chansons dans une vingtaine d'albums, les Dead Kennedys, Lard, No Means No, les Melvins ou la Guantanamo School of Medicine. Une somme prodigieuse est offerte ici, regroupant les paroles écrites de 1978 à 2011. Les notes détaillent avec justesse le contexte politique et les références culturelles nécessaires pour appréhender pleinement chaque chanson. Ce livre noir est l'essence américaine d'un esprit punk-rock, au mélange de cynisme, de sarcasme et de révolte. Mais pas seulement : Jello Biafra choisissant dès le départ d'inscrire sa vie dans le "Ici et Maintenant", ses textes culbutent une certaine réalité américaine. Plus de trente ans reflétés dans un miroir poétique, pas si déformant que ça malgré le plaisir de la caricature. C'est que l'écriture de Biafra (proche en cela de Burroughs) sample les publicités, les discours officiels, les slogans télévisés, les séries. C'est l'Amérique attaquée par un Américain qui l'aime plus que tout. Guerre froide, Jimmy Carter, Pol Pot, le Bluetooth, le soldat Ryan, Bob Dole et le Viagra : tous sont méchamment croqués et renvoyés à leurs responsabilités. Mieux encore : 177 illustrations créées spécialement pour chaque texte aèrent le gros volume. La crème des illustrateurs contemporains fait basculer ce recueil vers une sorte de Canard déchaîné punk. Cerise sur le gâteau, une BD de vingt-deux pages signée Jean Bourguignon explose les a priori sur l'écologie, l'art, le public, les relations économiques outre-Atlantique, la cupidité, les multinationales, le bipartisme de façade. Tout est adroitement percuté. Un sans faute" Obsküre Magazine.

05/2012

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Littérature érotique et sentim

Dirty Devil

Il fera tout pour assouvir sa vengeance... et son désir Daria est capitaine des pom-pom girls. Miss Popularité. Celle qui fait la loi à All Saints High, celle qu'on admire et qu'on redoute. Derrière cette façade, nul ne suspecte le secret dévastateur qui la ronge, et c'est très bien comme ça. Seulement, son trône de reine du lycée menace de s'effondrer lorsque Penn revient dans sa vie... Penn est le capitaine de l'équipe de foot du lycée ennemi, celui où vont tous les rebuts de la société. Penn est sexy, rancunier, et prêt à tout pour briser Daria. Même à jouer avec le désir brûlant qui les pousse l'un vers l'autre. Depuis la tragédie provoquée par leur premier baiser, il y a quatre ans, il prépare sa vengeance. Et l'occasion rêvée de l'assouvir se présente lorsqu'il est placé en famille d'accueil... chez Daria. " Ajouter des griffes, des canines et des ongles vifs à votre vision de la romance étudiante, et vous avez All Saints High. Dans ce premier tome, Shen a construit une intrigue si originale qu'on croirait un genre entièrement nouveau. " Kennedy Ryan (Let You Love Me), autrice &H " Une vengeance à mille à l'heure, de la rivalité, de l'angoisse. Ce conte complexe et venimeux a des airs de Sexe Intentions et de Mean Girl, en plus moderne. Dirty Devil est impossible à lâcher, un coup de coeur absolu ! " Kindle Crack Book Reviews " Lecture suprême. Impossible à lâcher. J'en ai le souffle coupé. Quel suspense ! " Angie's Dreamy Reads " L. J. Shen nous offre une fois de plus une histoire puissante et pleine d'émotions, qui m'a laissée totalement accro, et en manque ! " Ratula, Bookgasms Book Blog. A propos de l'autrice L. J. Shen s'est imposée dès son tout premier roman comme une voix incontournable de la romance New Adult - un succès confirmé dès la parution de Vicious qui s'est immédiatement hissé en tête de tous les palmarès de vente. Elle vit en Californie du Nord avec son mari et leur petit garçon.

09/2020

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Criminalité

Griselda Blanco

Lundi 3 septembre 2012, Medellín (Colombie). Deux sicarios en moto. Boum boum : celle que l'on surnomme La Reine de la coca, La Madrina ou encore La Veuve Noire, 69 ans, s'effondre, deux balles dans la tête. Fin de la historia. Ironie : c'est elle qui a inventé ce mode d'assassinat à moto... La fin d'une histoire qui s'est écrite en lettres de sang et en lignes blanches pour Griselda Blanco, considérée comme la pionnière du trafic de cocaïne colombien vers les Etats-Unis, à New York puis à Miami, dans les années 1970-1980. A l'apogée de son règne, des tonnes de poudre sont déversées dans les rues de Miami, jusqu'à 1 500 kilos par mois dit-on, et quelque 80 millions de dollars mensuels. Un règne macabre pour celle que l'on présente comme le mentor du tristement célèbre narco Pablo Escobar, avec plus de 250 meurtres " au palmarès " - dont trois de ses quatre maris - et " un début de carrière " des plus précoces : elle appuie pour la première fois sur la détente à... 11 ans. Aussi flamboyante que sauvage, aussi séductrice qu'impitoyable, Griselda, épaulée par trois de ses fils (dont un certain... Michael Corleone en hommage au film Le Parrain), va faire régner la terreur, n'épargnant ni femmes ni enfants, et déclencher la fameuse " Cocaïne Cowboy War " pour éliminer la concurrence. Mais comme toujours, après l'ascension, la chute. Les gangs rivaux et la DEA à ses trousses, Griselda doit fuir à L. A. , où elle est arrêtée en 1985. Le début de la fin, même si le business continue derrière les barreaux. Avec un improbable projet de kidnapping de John Fitzgerald Kennedy Jr ! Sortie de prison en 2004, âgée de 59 ans, elle est extradée en Colombie, où elle semble couler une " retraite paisible " , jusqu'à ce jour de septembre 2012... Ce livre, fruit d'une enquête très documentée, écrit comme un polar, rythmé, incisif, percutant, retrace l'incroyable et sanglante épopée de Griselda Blanco. Une histoire qui nous plonge aux origines des narcos colombiens. Une histoire qui a inspiré la télévision et Netflix.

09/2023

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Actualité médiatique internati

Pourquoi eux. Ils ont fait notre époque

Caroline Pigozzi retrace avec passion quelques 30 années de reportages, directs et interviews à Paris Match. Des rencontres avec les plus grandes personnalités du XXe et du début du XXIe siècles, de tous les horizons, dont les paroles résonnent bien au-delà de leur univers et de leur époque. Un panorama aussi éclectique que prestigieux de notre histoire contemporaine. " A travers le métier de grand reporter à Paris Match j'ai voulu retracer avec passion et sans narcissisme quelque trente années de reportages, de directs, d'interviewes de personnages qui sont entrés chacun à leur manière dans l'histoire du XXe et des débuts du XXIe siècle. Des femmes, des hommes que j'ai suivis en respectant distance, rigueur et auxquels j'ai inlassablement demandé " POURQUOI ? " en essayant d'aller toujours plus loin... De décrire leur caractère, de comprendre ce qui les anime et fait qu'ils sont devenus ce qu'ils sont ! Des natures fort différentes, souvent attachantes et ayant de l'humour dont les paroles résonnent bien au-delà de leur univers et de leur époque. De l'amiral de Gaulle à Brigitte Bardot, du Pape François à Valéry Giscard d'Estaing, Jacques Chirac, l'archevêque de Paris Michel Aupetit, Soeur Emmanuelle, l'Aga Khan, le roi du Maroc, Elisabeth Badinter, le comte de Paris, Bernadette Chirac, Caroline Kennedy, Yasmin Aga Khan, Geneviève de Gaulle-Anthonioz, Soeur Jacques-Marie la muse de Matisse, la reine Elisabeth, l'impératrice d'Iran Farah Pahlavi, la comtesse de Paris Isabelle de France, le pape Jean-Paul II, le pape Benoît XVI, le patriarche de Moscou Alexis II, le patriarche de Constantinople Bortholomée, le patriarche d'Antioche Bechara Boutros Rahi, David Rockefeller, Brigitte Macron, le cardinal Lustiger, le grand Rabbin de France Haïm Korsia, l'archiduc Otto de Habsbourg, Bernard Arnault, Michel David-Weill, Charles Schulz le père de Snoopy, Mario Luraschi, Silvio Berlusconi, la grande duchesse Marie-Thérèse de Luxembourg, Angela Missoni, le cardinal Zuppi, Father O'Donovan conseiller personnel du président Biden, le dernier Compagnon de la Libération Hubert Germain et un quarteron de ministres du Général évoquant un autre de Gaulle. Pour finir, une surprise gourmande afin d'aiguiser l'appétit... " Caroline Pigozzi

11/2021

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Photographie

Tourisme de la désolation

Le tourisme noir, aussi appelé tourisme de la désolation, est un phénomène qui se développe depuis une dizaine d'années et qui tend à devenir un nouveau marché pour les tour-opérateurs et certains professionnels du voyage. Il ne se confond pas totalement, même s'il s'en rapproche, avec le tourisme dit mémoriel qui vise à établir une réflexion sur l'Histoire et à susciter une forme de recueillement. Le tourisme noir serait en quelque sorte une dérive morbide du tourisme mémoriel. Des agences de voyages spécialisées ont récemment vu le jour et proposent à des vacanciers toujours en quête de nouvelles sensations de visiter des lieux marqués par le désastre et le drame. Tremblements de terre, tsunamis, accidents, catastrophes industrielles, zones sinistrées ou miséreuses constituent autant de "destinations" et de sites potentiels dont la découverte est à même de combler la curiosité ambiguë d'un nombre croissant d'amateurs. Le voyeurisme, l'attrait pour le macabre et l'effroi sont au coeur de ces séjours tarifés même s'ils se parent parfois d'alibis culturels... S'interrogeant sur cette réalité nouvelle, qu'il croise régulièrement au cours de ses propres reportages, et cherchant à en saisir les différents aspects, le photographe Ambroise Tézenas a entrepris un long travail d'enquête dont il a établi le minutieux protocole avec le Pr J. J. Lennon de l'université de Glasgow, spécialiste des problématiques de l'industrie du tourisme. Il sélectionne une dizaine de lieux emblématiques, et s'inscrit auprès des tour-opérateurs afin de vivre à l'identique et comme en immersion l'expérience d'un touriste lambda. Par souci d'exactitude, il veille à ne photographier que ce qui est donné à voir au visiteur. Du circuit de l'assassinat du président Kennedy à Dallas, à la prison militaire de Lettonie où il est possible de vivre pour quelques heures une véritable incarcération, en passant par les parcs à thème du Sud Liban conçus et gérés par le mouvement Hezbollah, Ambroise Tézenas dresse un état des lieux de ces voyages organisés d'un nouveau genre, qu'il résume d'une phrase : "Ici, on vient vérifier un cauchemar."

11/2014

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Football

Derrière la porte verte. Histoires secrètes de l'ASSE (2000-2020)

Dans l'intimité du vestiaire, Patrick Guillou avoue avoir tué le président Kennedy. Alex s'enfuit à la suite d'une attaque au couteau. Bernard Caïazzo, le co-président du club, est menacé par un maître-chanteur se faisant passer pour un agent secret. Roland Romeyer, son alter ego, reçoit des lettres d'un mystérieux corbeau et empêche l'entraîneur Christophe Galtier de monter dans un jet privé, direction l'Angleterre. Christophe Landrin livre enfin la vérité sur la légende urbaine le reliant à Pascal Feindouno. Que cache le coup de tête de Dimitri Payet à Blaise Matuidi en plein match ? Pourquoi Claude Puel est-il arrivé sous escorte policière et quelles sont les véritables raisons du licenciement de Stéphane Ruffier ? Vous le découvrirez en lisant cette enquête fleuve de Bernard Lions. Derrière la porte verte relate toutes les histoires incroyables mais pourtant parfaitement authentiques s'étant produites à l'ASSE lors des deux dernières décennies. Une plongée inédite dans la coulisse de l'AS Saint-Etienne, un club décidément pas comme les autres. Revivez les vingt dernières années de l'AS Saint-Etienne comme si vous étiez dans le vestiaire des joueurs ! L'AS Saint-Etienne compte parmi les clubs préférés des Français. Et si, au XXIe siècle, le club n'a plus le lustre de sa grandeur passée (le club le plus titré en championnat de France) et ne compte qu'une Coupe de la Ligue (2013) et une finale de Coupe de France (2020) à son palmarès, ses tribulations continuent de passionner les supporters. Pour eux, Bernard Lions, qui ne passe pas une semaine sans se rendre dans le Forez, a enquêté sur plus de 70 histoires, connues ou non, qui ont défrayé la chronique de l'ASSE : la mise à l'écart soudaine de Stéphane Ruffier, son gardien vedette ; le transfert record de Wesley Fofana ; les frasques de Pascal Feindouno et sa vraie-fausse paternité de l'enfant de son coéquipier ; la fin de carrière terrible de Loïc Perrin, l'enfant du club exclu en finale de la Coupe de France... Au plus près des sources, Bernard Lions chronique dans le détail les années récentes des Verts, une équipe qui ne laisse jamais indifférent.

03/2021

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Histoire des idées politiques

De la cruauté en politique. De l'Antiquité aux Khmers rouges

" L'Etat se nomme toujours patrie quand il prépare un assassinat " (Friedrich Dürrenmatt) Cruauté et politique : il serait présomptueux de vouloir traiter ce thème dans toute son amplitude historique alors que depuis la plus Haute Antiquité les hommes ont eu une singulière tendance à obéir à l'impératif " Massacrez-vous les uns les autres ! ". Si la cruauté est de toutes les époques, elle est aussi de tous les continents, même si cet ouvrage privilégie l'Europe " de l'Atlantique à l'Oural ", un espace géo-politico-culturel qui nous concerne au premier chef. La cruauté ici retenue le sera dans son sens originel et étymologique, du latin crudelitas qui évoque une chair sanguinolente, indique que le sang coule et induit la mise à mort. Le terme exprime aussi une inclination à faire souffrir, à voir souffrir et à y prendre du plaisir. Toute notre histoire est marquée au sceau du crime politique et déjà, lors de la guerre de Troie, Agamemnon n'hésita pas à offrir aux dieux sa fille Iphigénie en sacrifice humain afin qu'ils favorisent les Grecs. Depuis ce sacrifice initial, les assassinats pour raison politique se sont multipliés, à commencer par ceux des chefs dont la mort visait à modifier radicalement la donne du pouvoir : César, Henri IV, Lincoln, Alexandre II, François-Ferdinand, Trotski ou Kennedy... Ils ont souvent été maquillés en procès religieux et/ou politiques, de Jeanne d'Arc à Nicolas Boukharine en passant par Charles Ier ou Louis XVI. Sans oublier les massacreurs mondialement connus comme Attila, Gengis Khan ou Timour - " l'homme d'acier " en turco-mongol, qui en russe deviendra " Staline " -, Vlad l'Empaleur ou Ivan le Terrible, en attendant que les régimes totalitaires du XXe siècle instaurent une cruauté à grande échelle qui visait des dizaines de millions de personnes et établissait la terreur de masse comme moyen ordinaire de gouvernement. Qui ? Pourquoi ? Comment ? Dans quelles circonstances - guerres de religion, guerres nationales, guerres civiles, guerres totales ? Bourreaux et victimes ? Autant d'interrogations auxquelles les vingt-quatre auteurs de l'ouvrage tentent d'apporter des réponses de contributions englobant deux millénaires.

11/2023

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Littérature comparée

Esclavages et antiesclavagismes : réalités, discours, représentations

Après le triple anniversaire de la naissance de l'abolitionniste américain Frederick Douglass (1818), de l'abolition en France grâce à Schoelcher (1848) et de la Déclaration universelle des droits de l'Homme (1948) dont l'article 5 proclame l'interdiction de l'esclavage et de la traite des esclaves, et à l'heure où la question des "réparations pour l'esclavage" a été ravivée par le mouvement Black Lives Matter, ce volume collectif propose de croiser sur l'esclavage des contributions historiques, des analyses de discours et des études portant sur diverses représentations (littéraires, cinématographiques). Les quinze études réunies ici se conjuguent pour nous rappeler à quel point l'abolition de l'esclavage et l'interdiction de la traite (triangulaire ou intérieure) sont récentes, et montrer comment des oeuvres de fiction rendent sensible le traumatisme de l'esclavage. Elles portent sur des périodes et des aires variées : récits historiographiques de l'Antiquité romaine (sur l'esclavage pour dettes, et sur les conditions de l'affranchissement) ; réalités historiques et argumentations des XVIIIe et XIXe siècles, en France (évocation des esclaves dans l'Histoire générale des voyages de l'abbé Prévost, situation des Noirs venus d'Afrique et des Iles sur le sol français et particulièrement dans le Midi, prises de position parfois ambiguës des journaux révolutionnaires entre 1791 et 1792, stratégies de discours dans les écrits émanant des ports négriers de la Basse Seine), ainsi qu'aux Etats-Unis (avec l'analyse critique d'un Philip Mazzei et la théorie pro-esclavagiste de J. C. Calhoun) ; représentations fictionnelles de l'esclavage et notamment des femmes esclaves, dans le roman marocain, chez Toni Morrison et Maryse Condé, mais aussi dans le cinéma hollywoodien ; prolongements et débats contemporains : séquelles de l'esclavage en Mauritanie, activisme culturel en Argentine pour la visibilisation des Afro-descendants, enfin état des lieux sur l'esclavage dans le monde et ses marques dans les sociétés occidentales, encore accentuées à l'ère de la pandémie.

10/2021

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Histoire des Etats-Unis (1776

Léon Chautard. Un socialiste en Amérique 1812-1890

Prisonnier politique de 1848, Léon Chautard traverse l'Atlantique pour mener son combat révolutionnaire. Cet itinéraire témoigne avec force des influences entre les mouvements sociaux en France et aux Etats-Unis, du combat populaire pour l'abolition de l'esclavage, de la communauté de destins entre les clubs de Montmartre et de ceux de Boston en pleine Guerre de sécession. Le socialiste Léon Chautard est arrêté dans la foulée des journées de juin 1848 et " transporté " de Montmartre à Belle-Ile, puis d'Algérie et au bagne de Cayenne en 1852, dont il réussit à s'évader. Après des pérégrinations au Surinam hollandais et en Guyane anglaise, il trouve refuge aux Etats-Unis en 1857 où, au contact du milieu abolitionniste, il écrit et publie le récit de son évasion. Cette trajectoire singulière témoigne avec force des influences réciproques et des réseaux de solidarité entre les mouvements révolutionnaires en France et aux Etats-Unis. Elle est aussi emblématique du combat républicain et antiraciste pour l'abolition de l'esclavage en métropole et outre-mer, ainsi que de la communauté de destins entre les clubs de Montmartre et les cercles militants de Boston, à la veille de la guerre de Sécession. Au coeur du xixe siècle insurgé, le récit de Léon Chautard pose en outre un jalon dans l'émergence d'une littérature de témoignage à la croisée du roman picaresque et du récit d'esclave, dont Frederick Douglass, Solomon Northup ou Nat Turner sont aujourd'hui les représentants les plus connus. En situation d'exil politique, le narrateur s'inscrit dans la lignée d'une parole populaire à laquelle il s'associe en tant qu'homme blanc, socialiste et européen. Michaël Roy qui a trouvé, traduit et documenté ce texte ouvre la voie pour une histoire de l'abolitionnisme dont les acteurs internationaux furent aussi bien métropolitains et ultramarins, blancs et noirs, bourgeois et ouvriers.

05/2021

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Littérature française

Portrait de l'Amérique en boxeur amoureux

A lire l'histoire de Jack Dempsey (1895-1983) on a l'impression d'être face à une légende et cette légende, c'est l'Amérique. Comment peut-on être aussi violent et aussi timide à la foi, aussi pauvre et brasser autant d'argent, aussi monolithique et aussi complexe, faire rêver tout en distribuant des coups de poing ? La vie de Jack Dempsey est une épopée dans laquelle se succèdent toutes les images qui nous renvoient à l'Amérique. Ethniquement, Jack est toutes les Amériques additionnées : un quart irlandais, un quart écossais, un quart juif et un quart iroquois. Convertis aux enseignements de l'église mormone, ses parents traversent les Etats (à peine) Unis dans un chariot tiré par des boeufs. Jack naît et grandit dans un western. Devenu mineur, sa vie vire à l'épopée prolétarienne. Il devient un héros de Jack London et de Woody Guthrie. Un hobo qui tombe amoureux d'une prostituée de vingt ans plus âgée que lui et menant une vie dissolue dans les bordels. Plus sentimental que raisonnable, Jack devient une idole sportive avec son soutien, le champion du monde des poids lourds, le titre le plus glorieux qu'un boxeur peut espérer conquérir en ce bas monde. On ne comprend pas l'Amérique si on ne comprend pas la place que tient ce sport dans son imaginaire. Puis Jack part à Hollywood, forcément. Lui qui a été au centre de tant d'épopées et de cauchemars se retrouve dans l'ultime fabrique de fantasmes du monde moderne. Rudolph Valentino et Douglas Fairbanks veulent être de ses amis. La fascination de ceux qui font semblant pour ceux qui sont la réalité ? Quand Jack est éjecté du ring par Firpo, George Bellows peint la scène et Jack entre au musée. Mondialement célèbre. Quand Jack anéantit Carpentier, les matchmakers le couvrent de dollars et Jack entre à la banque. On a sans doute plus écrit sur Dempsey que sur n'importe quel boxeur, à l'exception peut-être de Mohamed Ali, mais on ne sait toujours pas à qui on a affaire. Portrait de l'Amérique en boxeur amoureux n'est ni une fiction ni une biographie de Jack Dempsey. C'est un récit haut en couleur qui égrène les épisodes emblématiques de la vie extrêmement romanesque d'un homme qui a construit la légende plus vraie que vraie d'un pays lui-même sujet aux passions et aux outrances les plus excessives que l'on peut imaginer.

03/2023

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Esotérisme

Mon ego et moi. Petits arrangements entre amis

Une des voix les plus originales de la spiritualité contemporaine ! Franck Terreaux est une voix originale dans le monde de la spiritualité contemporaine. Par son parcours déjà, atypique : pourvu d'un CAP de vacher, puis magicien, violoniste, il est aujourd'hui accordeur des plus beaux pianos du monde au Conservatoire National de Musique à Paris ; et aussi par sa volonté farouche d'être indépendant et de rester au plus près de son expérience personnelle. Et quelle est cette expérience ? Celle d'un éveil, d'une ouverture à une présence tranquille, qui, comme il le dit, ne demande rien à personne, éveil qu'il préfère appeler " extinction ". Ici, Franck cherche à nous faire partager sa découverte avec son approche si particulière, pleine d'humour et d'impertinence : il nous propose des exercices, des pratiques pour nous faire prendre conscience que cette présence est déjà là, pour nous faire passer du mode " discursif " au mode " perceptif ". Franck se confronte aussi à de grands maîtres comme Nisargadatta Maharaj et Douglas Harding qu'il apprécie pour éclairer sa propre démarche. Et on retrouve le Franck Terreaux impertinent et direct : il n'y a rien à faire pour s'éveiller puisque c'est déjà là avant même qu'on y pense ! Un régal ! Quelques avis sur son dernier livre Etre sans le dire (Almora, 2019) 5 étoiles sur Amazon " Une merveille comme chacun de ses livres. Je ne connais pas de pédagogie plus simple et plus directe vers la perception de ce qu'on est. Unique. " " Encore un petit bijou de Franck Terreaux. Après L'éveil pour les paresseux et L'art de ne pas faire, Franck nous livre avec Etre sans le dire un livre joyeux, intimiste, plein d'esprit et d'espièglerie pour ouvrir le lecteur à cet Espace que nous sommes par nature mais que par inattention nous avons complètement oublié. " " Avec des mots de tous les jours et des exercices clairs et simples, met à la portée de tous ces vérités évidentes mais jusque-là pas ressenties... Merci " " Une véritable aubaine pour les chercheurs spirituels authentiques. Un petit bijou vous dis-je. Un pur régal. " " C'est tellement riche de tout qu'il est impossible d'en faire le tour. Rien de pesant là-dedans : la pertinence, même ultime, n'attend pas le nombre de pages. . On reconnaîtra sans doute peu ou prou dans le même mouvement Jean Klein, Krishnamurti Jiddu, Krishnamurti U. G. , Nisargadatta Maharaj, Stephen Jourdain, Daniel Morin... Le Panthéon incarné, quoi... : -) "

04/2023