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Chiara Pasqualetti Johnson

Extraits

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Essais biographiques

Käthe Kollwitz - Regard(s) croisé(s)

Ce volume collectif est issu du premier colloque français consacré à Käthe Kollwitz alors que l'historiographie se développe surtout en Allemagne et aux Etats-Unis. Le principal enjeu en est de sortir du domaine des spécialistes de l'estampe et de faire d'une lacune, le peu de développement de la recherche sur Kollwitz en France, un potentiel heuristique. Le parti-pris était en effet d'ouvrir le propos du colloque à des chercheurs et chercheuses extérieur-e-s au champ de l'estampe allemande, de proposer une lecture croisée de l'oeuvre de Kollwitz, en invitant non seulement des chercheuses et chercheurs en histoire de l'estampe et en histoire de l'art mais aussi en histoire de la photographie, en histoire culturelle ou en études germaniques. Chacun considérant Kollwitz sous l'angle de ses connaissances mais aussi des objets et méthodes propres à sa discipline, leur confrontation permet ainsi de renouveler la recherche sur l'artiste. Trois lignes forces structurent l'ensemble des contributions de ce volume. La première interroge les fonctions de l'image dans l'oeuvre de Kollwitz, à travers l'expressivité des sujets qui, avec récurrence ou au contraire de manière plus marginale, sont chargés d'une signification symbolique, dans le champ artistique ou l'espace social, et jusque dans la pénombre discrète voire secrète de l'atelier, en explorant les potentialités de la gravure, de la photographie ou de la sculpture dont l'artiste a été la praticienne. La deuxième voie d'approche examine la situation de Kollwitz face à l'histoire, en éclairant la confrontation de l'artiste aux combats et violences de son temps, qu'elle vécut dans un enthousiasme parfois inquiet (la révolution allemande) ou qu'elle subit dans la douleur (la mort d'un fils tué à la guerre, dès l'automne 1914, la convertit au pacifisme), cependant qu'à partir de 1933 le nazisme lui retirerait ses droits d'artiste et d'enseignante en la plongeant dans la nuit de l'art décrété dégénéré. La troisième et dernière partie de l'ouvrage réunit des essais interrogeant la portée de l'oeuvre de Kollwitz, en s'intéressant à ses réceptions et ses lectures comme autant d'interprétations qui, parfois, croisent d'autres destins d'artistes, tels George Grosz ou Lea Grundig, et qui varient selon des contextes changeants ? : l'engagement de l'artiste dans l'Allemagne des années 1920, sa postérité dans la RDA d'après 1945 ou les significations de la monumentalité de son oeuvre dans les régimes d'idéologie communiste. Contributions de ? : Aurélie Arena, Claire Aslangul-Rallo, Jérôme Bazin, Annette Becker, Marine Branland, Jean-Numa Ducange, Thierry Dufrêne, Marie Gispert, Christian Joschke, Philippe Kaenel, Morgane Lafagne, Juliette Mermet, Denis Pernot, Emmanuel Pernoud, Chiara Ripamonti, Bertrand Tillier, Catherine Wermester.

08/2022

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Revues de droit

Revue Droit & Littérature N° 6/2022

Sommaire - Droit & Littérature - Numéro 6-2022 Actualités In Memoriam Jean-Denis Bredin par Matthieu De Boisséson - In Memoriam Jean-Denis Bredin par Yann Delbrel - Le Mot du droit : Rural par Jean-François Sagaut - L'adresse littéraire par Jean-Michel Delacomptée - Le Portrait de Marie-Hélène Lafon - Le Questionnaire de Proust par Christophe Jamin Le thème : A travers champs - Entretien avec l'Association des Ecrivains et Artistes Paysans - René Bazin : scènes de la vie de province à la fin du XIXe siècle par Jacques Foyer - Une aventureuse histoire littéraire du droit rural par Hubert Bosse-Platière - Les rapports agriculture-nature dans le champ littéraire par Benoît Grimonprez - Des paysans face au droit : "Qui terre a, guerre a" Les Paysans (Balzac), L'homme-frère et La Malchimie (Gisèle Bienne), Pleine terre (Corinne Royer) par Colette Camelin - Le statut de la coopération agricole à l'époque d'Emile Guillaumin par Christine Lebel - L'agriculture intensive en procès : une colère littéraire contemporaine par Fabien gris - Féminisation, service public et investigation participante : vers un nouveau paradigme de l'enquête dans le Country noir français et étasunien contemporain par Alice Jacquelin - Réenchanter la terre malgré l'Affaire : Fécondité d'Emile Zola par Sophie Delbrel - Harmonie sociale et ruralité poétique chez Charles-Louis Philippe, romancier du Bourbonnais par Gil Charbonnier - Au coeur des contradictions de Tolstoï : la propriété de la terre par Raymond Legeais - Ode ou code ? Poétique du droit naturel "sur la coustume de Jersey" par Emmanuel Araguas - Libres considérations sur la campagne par Didier Guével Variétés - L'opportunisme juridique - Bel-Ami ou le droit au service de Georges Duroy par Thibault de Ravel d'Esclapon - L'Architecture ou le roman de l'anthropologie dogmatique ? par Baptiste Rappin - Proust et la hiérarchie des normes : un système circulaire par Luc Grynbaum - Recherche de la vérité et élaboration du deuil : un parcours entre le droit et la littérature par Anna Sansa. Flatland : la dictature géométrique ou les sciences exactes au service de l'inégalité entre les êtres par Franck Laffaille - Enquête, délibération et réhabilitation dans oedipe Roi et Odipe à Colone par Malcolm Harvey - Les lumières inquiètes de Sciascia par Maria Chiara Vitucci et Silvia Vitucci Un texte Commentaire de la citation tirée de L'après littérature, d'Alain Finkielkraut par Mathilde Havet L'entretien "La littérature n'est pas un pansement sur les plaies d'une société. Elle constate, elle enquête, elle accompagne notre relation au droit et même plus généralement notre condition d'êtres juridiques" , entretien avec Christine Baron Chroniques : Création littéraire et droit - Champs croisés, par Michel Vivant - Les oeuvres littéraires, par Jean-Marie Bruguière - Le Théâtre du Soleil d'Ariane Mnouchkine, un théâtre humaniste utopique sous les auspices de la devise républicaine par Emmanuelle Saulnier-Cassia

06/2022

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Italie, Florence, Toscane

Explorez Florence et la Toscane

Guide Ulysse Florence et la Toscane, l'outil idéal pour planifier un voyage et tirer le maximum de votre séjour : attraits, activités, restaurants, boutiques, bars, hôtels. Le guide Ulysse Explorez Florence et la Toscane est l'outil idéal pour planifier un voyage et tirer le maximum d'un séjour dans cette superbe région du nord de l'Italie. Tout en couleurs et en photos, le guide de voyage Explorez Florence et la Toscane est aussi agréable à consulter qu'ultra-pratique grâce à son format de poche et sa structure facile à comprendre en un clin d'oeil. La première section, intitulée " Le meilleur de Florence et la Toscane ", met en lumière à l'aide de listes thématiques ce que la destination a de mieux à offrir et facilite l'organisation générale de son séjour selon ses envies, tout en ciblant les incontournables. Le chapitre " Découvrir Florence et la Toscane " propose ensuite une série d'itinéraires clés en main pour ne rien manquer des villes et villages de la région : Florence, avec son célèbre Duomo (Santa Maria del Fiore), les oeuvres d'art de sa Piazza della Signoria, ses Palazzo et Ponte Vecchio et ses fabuleux musées tels que la Galleria degli Uffizi (galerie des Offices), la Galleria dell'Accademia et le Palazzo Pitti ; Sienne, avec sa magnifique Piazza del Campo et son splendide Duomo, et ses environs incluant San Gimignano et Volterra ; Le Chianti et ses vignobles légendaires ; Arrezzo, le Val d'Orcia et le Val di Chiana ; Pise et le nord-ouest de la Toscane ; La côte centrale et l'île d'Elbe ; La Maremme et le sud de la Toscane. Pour chaque itinéraire, un plan double-page clair et précis permet de se repérer dans le secteur couvert, avec localisation des attraits, activités, boutiques d'artisans, restaurants, bars, boîtes de nuit et lieux d'hébergement. Impossible de louper quoi que ce soit ! Qui plus est, un système d'étoiles et les coups de coeur d'Ulysse guident le lecteur vers les adresses qui se démarquent. Le chapitre " Florence et la Toscane pratique ", bourré de renseignements utiles pour mieux voyager, complète l'ouvrage. Cartes additionnelles en couvertures : vues générales de la Toscane et de Florence.

03/2022

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Autres

Alter Hors-série : Idées de la phénoménologie

"L'idée de la phénoménologie" : c'est sous ce titre que E. Husserl rendit publics, dans une série de " leçons " prononcées en 1907, les problèmes et les concepts fondamentaux de cette nouvelle manière de faire de la philosophie qu'il entendait promouvoir. Plus d'un siècle plus tard, force est de constater l'extraordinaire diversité des gestes philosophiques auxquels elle aura donné naissance - et la pluralité, voire l'éclatement des " idées " que les représentants actuels de la phénoménologie d'expression française se font de ce qu'ils font effectivement en tant que " phénoménologues ". L'objectif de ce volume fut donc de leur donner la parole afin qu'ils exposent de telles " idées ", en laissant au lecteur le soin de les confronter et d'examiner leur possible unification (ou non) sous un ou des paradigmes communs - avec cette conviction qu'ici se joue, pour l'essentiel, le devenir de la phénoménologie au XXIe siècle.

07/2023

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Art du XXe siècle

Art brut et bande dessinée

La Collection de l'Art brut à Lausanne proposera du 16 septembre 2022 à fin février 2023 une belle exposition sur le thème " art brut et bande dessinée ". Cette exposition, dont le commissariat a été confié à Erwin Dejasse, aura comme volonté de souligner les liens intimes entre écriture et image dans les oeuvres d'Art Brut, en rassemblant divers travaux qui s'apparentent d'une façon ou d'une autre à la bande dessinée. Pour accompagner cette exposition, un catalogue regroupant environ 150 illustrations couleurs par une trentaine d'artistes (dont Henry Darger, Daniel Johnston, Jean Leclercq ou encore Dominique Théate) sera publié grâce à une collaboration inédite entre la Collection de l'Art Brut et les éditions Atrabile. "Tout semble à priori séparer l'Art Brut de la bande dessinée. D'un côté, des réalisations généralement produites à l'abri des regards extérieurs et, de l'autre, une forme de création que l'on associe souvent à ses héros les plus populaires, icônes d'une culture de masse déclinées sur de multiples supports. Pourtant, de nombreux créateurs d'Art Brut se sont emparés de l'imagerie et des codes de la bande dessinée, les ont remodelés sans vergogne pour les intégrer à leurs imaginaires propres. Les liens entre ces deux domaines d'expression sont en réalité riches et multiples ; tous deux partagent bien des traits communs qui les invitent à dialoguer. Alors que l'art du XXe siècle s'est largement émancipé du narratif au profit de recherches formelles ou de démarches conceptuelles, d'innombrables oeuvres d'Art Brut montrent avec éloquence que les images conservent toute leur capacité à produire des récits. D'autre part, bande dessinée et Art Brut, ont aussi la particularité de briser la frontière instituée entre le visible et le lisible - le dessin se lit et le texte se regarde - tout en convoquant une hétérogénéité de signes : onomatopées, bulles, collages ou pictogrammes". (Texte issu d'une présentation de l'exposition par la Collection de l'Art brut de Lausanne)

09/2022

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12 ans et +

Bakemonogatari - Légendes chimériques Tome 2

Vofan, de son vrai nom Dai Yuan Heng, est un artiste et illustrateur taïwanais. Tout d'abord tenté par le métier de mangaka, il se dirige finalement vers celui d'illustrateur dès l'université, où son talent lui vaut d'être repéré par des entreprises qui lui passent de nombreuses commandes. Inspiré par l'univers coloré du réalisateur Makoto Shinkai (Voyage vers Agartha, Your Name., Weathering with You, etc.), Vofan est principalement connu pour ses somptueuses illustrations caractérisées par une abondance de couleurs pastel, une absence de contours et des jeux d'ombre et de lumière très doux. C'est avec ce style unique qu'il décide de devenir chara designer et, dès 2008, marque de sa patte graphique inimitable la saga des Monogatari de Nisioisin. Nishio Ishin, plus connu sous le nom de plume et palindrome "NISIOISIN"", est un auteur de romans et scénariste de mangas japonais né en 1981. En 2002, il remporte à seulement 20 ans le 23' Prix Méphisto grâce à son premier roman : Kubikiri Cycle. Puis, il rédige deux suites à ce roman : la série Zaregoto et celle de Bakemonogatari, premier opus de la série Monoga-tari qui deviendra un tel succès qu'elle sera finalement adaptée en anime. Nisho Ishin est aussi l'auteur de The Memorandum of Kyoko Okitegami, premier titre de la série The Forgetful Detective, ainsi que de nombreux autres ouvrages. En 2006, Nishio Ishin enrichit les univers de mangas mondialement connus tels que xxxHolic (des CLAMP, les reines du manga) ou Death Note (de Tsugumi Oho et Takeshi Obata) par le biais de deux autres romans : Death Note Another Note : The Los Angeles BB Murder Cases et xxxHolic, Another Holic — Landolt-Ring Aerosol. Et, depuis 2008, la série Bakemonogatari a été adaptée en manga par Oh ! Great et a remporté un franc succès, Aujourd'hui inscrit comme une figure majeure du roman japonais, Nishio Ishin se dédie à présent plus que jamais à sa passion pour l'écriture. Son dernier titre en date, Veiledman Hypothesis, publié chez Kôdansha, marque la centième publication de sa carrière.

11/2019

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Littérature érotique et sentim

Il était une fois noël #4

Tempêtes de neige & Seconde chance : Erik Josef est un homme d'affaires de quarante-trois ans, récemment divorcé avec un objectif en tête : finir son dernier projet de l'année pour qu'il puisse passer ses vacances à Tahiti. Mais une rencontre à l'aéroport avec Seth, un jeune homme bavard et une tempête de neige risquent bien de mettre à mal son rêve de vacances sous le soleil. Flocons de neige & Chansons : Dans les semaines qui précèdent Noël, Will Johnson est en déplacement professionnel et loge dans un petit hôtel dans le nord de l'Etat de New York. Rien ne sort de l'ordinaire, jusqu'à ce qu'il se rende compte que sa fenêtre donne sur le patio de l'un de ses chanteurs gays favoris, une étoile montante du monde de la chanson, Rex Garland. Et la routine de Will se trouve d'autant plus perturbée quand il entend le processus créatif de Rex alors qu'il peine à écrire une chanson de Noël originale. Lorsque Will est frappé par l'inspiration, il décide de partager ces paroles avec son idole en lui laissant une note sur la table de son patio. Cela déclenche une réaction en chaîne. Le plus beau des cadeaux : Après cinq ans, Alex Stern et Rafe Hazelton ont ce qui semble être le mariage parfait. Alex commence ces dernières années en tant que résident, et la clinique vétérinaire de Rafe est plus active que jamais. Pour Rafe, la seule chose qui manque est un enfant, mais Alex, inquiet de devenir un homme semblable à son père, n'en est pas aussi sûr. Il ne veut pas faire la moindre erreur. L'arrivée à l'hôpital d'une nouvelle patiente va les conduire sur un nouveau chemin. Un noël sauvage : Le métamorphe Jaguar, Brent, est sur la mission la plus importante de sa vie : retrouver ses frères disparus. Séparés des années auparavant lorsque leur maison familiale a été attaquée par les Corbeaux, Brent n'a jamais oublié ses frères et soeurs perdus et fera tout pour les ramener à la maison. Puis il découvre qu'un homme détient la clé de leur emplacement, un métamorphe nommé Daniel. Ce dernier fuit les Corbeaux depuis qu'ils ont presque éradiqué tous ses semblables. Se cachant en vivant en tant qu'humain, la dernière chose qu'il veut est d'être aspiré dans le monde des métamorphes. Même le plus jeune des enfants sait que les chats et les oiseaux ne se mélangent pas.

12/2020

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Techniques photo

Fisheye N° 13, mai 2023 : Women in Motion Kering. Rosângela Rennó

Rosângela Rennó a déjà exposé aux Rencontres d'Arles, au musée du Jeu de Paume, au Centre Pompidou, et plusieurs fois à la Biennale de Venise pour représenter son pays, le Brésil. Pourtant son nom ne figure pas dans les histoires de la photographie, ou à la marge. Comment expliquer que cette artiste qui est collectionnée depuis plusieurs décennies dans les plus prestigieuses institutions internationales (MoMA de New York, Tate Modern de Londres, musée Musée Reina Sofia à Madrid, Pinacothèque de São Paulo...) demeure dans l'ombre ? C'est bien pour changer cette sous-exposition des femmes photographes que le Prix Women In Motion a été initié par Kering, en partenariat avec les Rencontres d'Arles, il y a cinq ans. Après Susan Meiselas, la photojournaliste américaine, en 2019 ; Sabine Weiss, la photographe humaniste franco- suisse, en 2020 ; Liz Johnson Artur, la chroniqueuse cosmopolite de la communauté noire, en 2021 ; et Babette Mangolte, témoin privilégiée de l'avant-garde chorégraphique des années 1970, en 2022 ; c'est aujourd'hui la Brésilienne Rosângela Rennó, exploratrice de l'archive photographique, qui est mise en lumière dans ce 5e opus des hors-séries Fisheye dédiés aux lauréates du prestigieux Prix Women In Motion. "L'histoire, petite ou grande, est un organisme vivant et a toujours été réécrite aussi avec les images ; à certaines époques avec plus de vigueur qu'à d'autres" , nous confie l'artiste. La relecture de l'histoire -ou plutôt des histoires- que nous racontent les photographies vernaculaires est au coeur de la pratique de la créatrice brésilienne. Sur les ruines de la photographie, le titre de l'exposition présentée cet été à La Mécanique générale dans le cadre des Rencontres d'Arles, laisse entendre toute la dimension politique du travail de l'artiste qui, à travers ses oeuvres singulières, convoque la photographie, le collage, la vidéo, la sculpture, l'installation... et toute une palette d'expérimentations plastiques. Une écriture contemporaine qui rejoint cette volonté de réécrire l'histoire des femmes dans la photographie, comme le précisent Valérie Duport, Directrice de la communication et de l'image de Kering, et Christoph Wiesner, directeur des Rencontres d'Arles, dans ce numéro. "Ce n'est pas en deux ou trois ans que l'on peut faire changer les mentalités" , analyse Valérie Duport. Mais l'initiative du Prix Women In Motion "sensibilise les commissaires d'exposition, et la parité homme-femme au sein des expositions collectives devient quelque chose auquel on prête de plus en plus attention" , ajoute, confiant, Christoph Wiesner.

05/2023

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Musique, danse

Eric Clapton. L'éternelle jeunesse d'un vieux bluesman

"L'histoire d'Eric Clapton est jonchée de situations dramatiques et de coups du sort qui auraient dû laisser l'homme abattu sur le bord du chemin. Seule sa passion dévorante pour le Blues lui aura permis de tenir le coup et de continuer. Cette passion sera son leitmotiv tout au long de sa carrière et Robert Johnson restera le phare qui lui indiquera le cap à maintenir quels que soient les changements et les modes dans le monde de la musique depuis ses débuts en 1963. A travers Eric Clapton, qui a commencé sa carrière en même temps que les Rolling Stones, c'est toute la mythologie du Rock qui est ici évoquée. En route pour un nouveau voyage à travers la carrière discographique de celui que l'on a un temps surnommé God et qui a pourtant su rester tellement humain, touchant par sa fragilité et ses errements. Ce livre est rythmé par la sortie de ses albums dont l'histoire et les petites histoires seront développées dans le détail. Nous évoquerons bien sûr ses diverses collaborations, apparitions et autres sessions durant lesquelles nous allons le retrouver aux côtés d'artistes tels que B.B. King, John Lee Hooker, Chuck Berry, Jerry Lewis, Carl Perkins, Ray Charles, les Rolling Stones, Paul McCartney, George Harrison, Ringo Starr, Bob Dylan, Brian Wilson, John Mayall, Elton John, The Band, Santana, The Allman Brothers Band, Taj Mahal, Buddy Guy, Jack Bruce, Joe Cocker, Rod Stewart, Bill Wyman, Steve Winwood, Sting, Tina Turner, Phil Collins, Kate Bush, Bob Geldof, J.J. Cale, Tony Joe White, Johnny Winter. Sans oublier des musiques de films tels que Retour vers le futur, La couleur de l'argent, la série des Arme Fatale, Homeboy, Wayne's World, Blues Brothers 2000 ! Il s'agit aussi de la suite de mon ouvrage Du jeune dieu... au vieux bluesman, sorti l'année dernière chez le même éditeur, et qui s'arrêtait au début des 80's. Pour beaucoup, depuis, Eric Clapton n'aurait presque plus rien fait si ce n'est quelques albums de Blues qui sonnent un peu tous à l'identique. C'était donc un beau challenge que de vous faire découvrir qu'il n'en était rien et que ce musicien n'a pas hésité à se réinventer et à se lancer dans des directions pour le moins surprenantes. Vous serez surpris tout au long de la découverte de ces 170 albums répartis entre 1986 et aujourd'hui ! "

12/2018

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Bali

Bali et Lombok. 12e édition

Lonely Planet : un guide de référence, à la fois pratique et culturel, pour découvrir les îles de Bali et Lombok Un guide très complet et ultra pratique pour découvrir à son rythme cette destination phare du tourisme mondial. Des chapitres introductifs tout en couleurs, et des sections illustrées de photos pour avoir un aperçu de la beauté naturelle et de l'héritage culturel du pays. Des suggestions d'itinéraires sur 1, 2 ou 3 semaines, et un calendrier des fêtes et festivals. Un grand nombre de propositions d'hébergements et de lieux de restauration, de la paillotte sur la plage à l'hôtel de luxe. Les meilleures expériences d'un voyage à Bali et à Lombok, et une sélection thématique pour organiser un voyage sur mesure : plages, temples, vie nocturne, gastronomie... Un chapitre avec tous les renseignements pratiques pour s'adonner à de nombreuses activités de plein air : le surf, la plongée et le snokerling, la randonnée et le trekking... Une section spéciale pour aider à organiser un voyage avec ses enfants.

10/2022

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Sciences de la terre et de la

Arctica. Volume 3, Nunavut, Nunavik (Arctique central canadien et nord-québécois) Le peuple inuit prend en main son destin

Nunavut, Nunavik Arctique central canadien et nord-québécois Le peuple inuit prend en main son destin Le 24 juillet 1967, le Président Charles de Gaulle, invité à Montréal par le Premier ministre Daniel Johnson, prononce devant une immense foule quatre mots décisifs : " Vive le Québec libre ! " Cette célèbre exclamation, très controversée à Ottawa, marque le début d'une politique étroite de coopération scientifique et politique entre la France et la Province de Québec. Missionné les années suivantes par les deux gouvernements en tant que directeur d'un programme d'étude socio-économique dans le Nouveau-Québec, Jean Malaurie, au titre du ministère des Affaires étrangères français, engage une équipe de quatre spécialistes dans une vaste et ambitieuse enquête de terrain consacrée à l'examen de la condition inuit au sein de la région ; ce, dans la perspective de la création du territoire du Nunavik à laquelle Paris souhaite apporter toute sa coopération. Hasard des mutations politiques et des querelles institutionnelles : les analyses et recommandations du rapport général de cette Commission franco-québécoise, aux conclusions sévères pour les autorités dites favorables aux autochtones, ne furent jamais publiées dans leur intégralité. Elles sont présentées pour la première fois dans cet ouvrage historique, avec notamment la publication de deux rapports inédits (Daniel Nat : autonomie et autogestion des Inuit du Québec, Guy-José Bretonès : pédagogie du développement). A travers une sélection d'articles couvrant les années 1960 à nos jours, depuis Nunavut et les prémices de la Convention de la baie James et du Nord québécois (1975) aux préoccupations très contemporaines de la société Makivik, organisme inuit autonome dirigé actuellement par l'ancien sénateur inuit Charlie Watt, informateur et ami de Jean Malaurie, cet ouvrage permet de mieux connaître et comprendre les minorités arctiques menacées du Canada. Personnalité polaire majeure, Jean Malaurie est avant tout un scientifique, géomorphologue et géocryologue de formation. Il a participé par ses travaux au concept de Gaïa. Il est à l'origine du Centre d'études arctiques (CNRS-EHESS), érigeant en combat précurseur l'interdisciplinarité entre sciences humaines et sciences naturelles. Directeur émérite au CNRS et à l'EHESS, ambassadeur de bonne volonté pour l'Arctique à l'Unesco, directeur-fondateur de l'Académie polaire d'Etat à Saint-Pétersbourg, il est aussi le créateur d'un courant nouveau d'anthropologie réflexive porté par sa mythique collection " Terre Humaine " (Plon). J. G. Bartholomew & Co. , Dominion of Canada (détail : carte de la baie d'Hudson), in : The XXth Century Citizen's Atlas of the World, London, George Newnes Ltd. , 1903, p. 123-124. Masque kaniktuk, culture sugpiak, île Kodiak (Alaska), XIXe siècle. Musée de Boulogne-sur-Mer © Philippe Beurtheret Portrait de Jean Malaurie, Paris, v. 1985. © Jean Malaurie

07/2020

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Musique, danse

American Rock Trip

Encore un livre sur le rock ? Pire : un livre sur les musées du rock, et par capillarité sur les musées du blues, de la soul et de la country music. Les Américains n'ont pas de grottes de Lascaux, ni de Chapelle Sixtine mais au beau milieu du XXe siècle ils ont inventé le rock'n'roll et depuis quelques années ils développent un art bien à eux : accommoder leurs reliques en les exposant sous des vitrines. Aussi peu rock'n'roll soit-il, l'arsenal muséal constitue aujourd'hui l'étape ultime du processus de sacralisation des mythologies populaires. Exit une certaine tradition muséale à l'européenne : au pays du rock'n'roll où Elvis Presley est le King, on confère le statut de trésor national à un pied de micro, une paire de santiags ou une brosse à cheveux. Cette patrimonialisation à tout crin peut s'apparenter à " une réaction névrotique devant le vide des souvenirs " (Umberto Eco) - elle révèle en tout cas la place qu'ont prise ces musiques dans la vie de tout un chacun. American Rock Trip est le résultat d'une véritable enquête de terrain menée par un auteur qui, par ailleurs, travaille lui-même dans le plus grand musée du monde (le Louvre). 12 000 kilomètres parcourus pied au plancher, 6 semaines de voyage pour visiter une cinquantaine de lieux et aller à la découverte de musées, de cabinets de curiosités pop et autres singularités locales : du cabanon où a grandi Muddy Waters aux pierres tombales de Robert Johnson, en passant par la chambre à coucher de Britney Spears, l'enfer de Jerry Lee Lewis, les combinaisons luminescentes de Daft Punk, la machine à raffermir les fesses de Dolly Parton, les dessins de Jimi Hendrix, le singe de Michael Jackson, le bunker du plus grand fan au monde d'ElvisPresley, le " Louvre du rock'n'roll " à Cleveland - and so on... American Rock Trip s'ouvre avec une carte du parcours effectué et la liste des lieux visités avec leurs coordonnées (ce qui fait aussi de l'ouvrage un guide pratique à destination des touristes), puis l'ouvrage se divise en trente-trois courts chapitres qui articulent descriptions des lieux visités, analyses de leur fonctionnement symbolique, impressions de fans, témoignages de stars, citations de spécialistes, regards d'artistes contemporains... avec un casting de personnages hauts en couleur rencontrés en cours de route à Seattle, Los Angeles, Las Vegas, Phoenix, Chicago, Detroit, New York, en Louisiane, au Mississippi, dans le Tennessee et au Texas. Chaque chapitre est illustré, à la manière d'un scrapbook, avec notamment des photographies prises in situ - et la couverture se décline en trois versions, rendant hommage à trois monstres sacrés de la pop américaine. En jetant son dévolu sur ces musées d'un nouveau genre, American Rock Trip restitue l'attachement, universel et irrationnel, qui régit la relation entre musiciens et publics. En bref : le rock tel que vous ne l'avez jamais lu.

02/2012

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Beaux arts

Arts Asiatiques N° 70 (2015)

Arts Asiatiques a repris la tâche qu'avait assurée la Revue des Arts Asiatiques, fondée en 1924 et placée à partir de 1933 sous la direction de Georges Salles. Après une interruption due à la Seconde Guerre mondiale, cette revue reprend, sous l'égide des musées Guimet et Cernuschi, son rôle d'information. En 1959, c'est Jean Filliozat qui, après Georges Salles, prend la direction des Arts Asiatiques. Depuis 1962, l'Ecole française d'Extrême-Orient en assure l'édition, avec le concours du CNRS et de la Direction générale des patrimoines, service des musées de France. En 2010, la revue se dote d'un comité scientifique assurant une importante ouverture internationale. Arts Asiatiques est la revue des principaux centres français d'études et de présentation des arts orientaux et se veut un trait d'union entre le monde de la recherche et celui des musées, en France et à l'étranger. Ses aspects sont multiples : publier les résultats de l'archéologie de terrain, éditer des documents iconographiques ou des textes explicatifs des arts plastiques, restituer le contexte culturel d'une oeuvre d'art ou en décrire la technique ou la matérialité, attirer l'attention sur une trouvaille heureuse, une exposition-phare ou sur les nouvelles acquisitions d'un musée, est toujours, pour Arts Asiatiques, l'occasion d'offrir à tous, spécialistes ou amateurs d'art, l'accès aux sources orientales les plus authentiques. Sommaire / Contents Articles NATALIA POLOS'MAK Nouvelles découvertes de tentures polychromes brodées du début de notre ère dans les tumuli no 20 et no 31 de Noin-Ula (République de Mongolie) FIONA KIDD & ELIZABETH BAKER BRITE Colour in Context : Status Indicators and Elite Dress in Pre-Islamic Central Asia LUKAS NICKEL Bricks in Ancient China and the Question of Early Cross-Asian Interaction ARNAUD BERTRAND La formation de la commanderie impériale de Dunhuang (Gansu) des Han antérieurs : l'apport des sources archéologiques ELLEN JOHNSTON LAING Chinese Pictorial Board Game Prints Activités des musées Musée national des arts asiatiques - Guimet Musée Cernuschi British Museum In Memoriam Jean-François Jarrige (1940-2014) (Henri-Paul Francfort) Notes VALERIE ZALESKI A propos d'un mandala de Dunhuang conservé au musée national des arts asiatiques - Guimet MICHEL PICARD I Gusti Nyoman Lempad : première exposition rétrospective Comptes rendus

11/2015

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Mer

Golden Globe. Une épopée solitaire autour du monde

Le 30 juin 2018, trente marins quitteront Plymouth pour un tour du monde en solitaire et sans escale à bord de voiliers d'un autre temps. Pas de GPS, de pilotes électriques, d'appareils photo numériques, mais des équipements identiques à ceux embarqués en 1968 par Robin Knox Johnston, le seul à boucler l'épreuve après 313 jours de mer. Le Golden Globe Challenge fut une aventure épique et tragique dont ce récit met en lumière les héros invraisemblables. Hommage soit rendu à leur engagement avec la course du 50e anniversaire ! En 1968, ils sont neuf à s'élancer. C'est une première : jamais un tel défi n'a été relevé et personne ne sait alors s'il peut être réalisé. Le journal londonien Sunday Times, sponsor de la course, lui donne le nom de Golden Globe Challenge. Bernard Moitessier, Loïck Fougeron, Chay Blyth, Robin Knox-Jonhston, John Ridgway, Donald Crowhurst, Bill King, Nigel Tetley et Alex Carozzo pointent leur étrave vers l'inconnu, avec en ligne de mire le mythique cap Horn. Plusieurs d'entre eux, à l'image du Britannique Chay Blyth, n'ont pratiquement jamais navigué en solitaire. D'autres ont choisi des bateaux incapables d'affronter les quarantièmes rugissants. Qu'importe ! Part qui veut, à condition de larguer les amarres depuis la côte anglaise entre le 1er juin et le 31 octobre. L'époque est encore au sextant, aux girouettes automatiques et aux postes de radio lourds et encombrants que Bernard Moitessier, le favori, refuse d'embarquer. On est bien loin de la sacro-sainte communication qui régit les courses d'aujourd'hui... Dix mois plus tard, un seul concurrent franchira la ligne d'arrivée à Falmouth. Abandons, naufrage, et même suicide - l'ultime salut de Donald Crowhurst - ont écrit les pages de cette course inimaginable. En tête de la flotte, Bernard Moitessier a décidé d'abandonner pour " sauver son âme " et poursuivre sa Longue Route jusqu'à Tahiti, ajoutant un demi-tour du monde à celui qu'il venait de réaliser... Avec ses protagonistes insensés, ses rebondissements et ses drames, le Golden Globe reste l'une des aventures maritimes les plus marquantes de tous les temps. Un livre traduit de l'anglais (américain) par le navigateur et écrivain Gérard Janichon, avec un avant-propos du journaliste nautique Bernard Rubinstein.

03/2018

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Ecrits sur l'art

Histoires vraies. Edition bilingue français-anglais

Histoires vraies 320 pages Bilingue français-anglais 250 reproductions Format : 22 x 15 cm Broché Textes : Sarah Ihler-Meyer, Frank Lamy, Nicolas Surlapierre Graphisme : Paulin Barthe Editions du MAC VAL ISBN : 978-2-900450-15-4 Office : 7 avril 2023 25 euros L'exposition "Histoires vraies" réunit les oeuvres d'une quarantaine d'artistes de générations diverses. Poursuivant les recherches, autour de la construction du Sujet, développées dans les expositions temporaires depuis 2005, "Histoires vraies" prend la suite de "Lignes de vies (une exposition de légendes)" (2019) qui explorait les passages poreux entre art et autobiographie, entre réel et fictions. "Histoires vraies" prolonge cette déambulation dans des territoires fictionnels en s'attachant, cette fois, moins aux effets d'aller-retour entre l'art et le monde, mais en proposant des approches parallèles de la Réalité. Ce nouveau volet réaffirme l'idée selon laquelle tout est fiction, le réel étant superposition, feuilletage, tissé d'histoires diverses et variées. Les entités artistiques réunies dans "Histoires vraies" ont en commun de recourir à des dispositifs, stratégies et postures fictionnelles qui, néanmoins, s'ancrent dans des tentatives de description du monde, teintées, notamment, de narration spéculative et de regards documentaires. Ca invente, ça raconte, ça imagine. Alter ego, personnages sont légion. Elles et ils effeuillent les couches des apparences pour mettre à jour d'autres narrations, pour faire émerger d'autres récits, pour réfléchir au mieux le réel. Réel qu'il ne s'agit en rien de fuir, bien au contraire. S'y planter pleinement, s'y ancrer tout en le contournant. "Histoires vraies" ... Un titre pour le moins paradoxal. Qu'en est-il de la vérité ? De la véracité ? Doit-on croire ce que les artistes nous racontent ? Le réel existe-t-il en dehors de sa formulation ? (Se) raconter des histoires : ce besoin immémorial de storytelling, pour comprendre, articuler, réfléchir le monde, résonne tout particulièrement à l'heure de la postvérité et autres avatars peuplant les métavers. Les réseaux sont emplis de ce que l'on nomme symptomatiquement "Réels" , "Stories" ... Décidément, tout est histoires. La publication qui accompagne l'exposition a une portée exhaustive. Chacun des artistes se voit consacré un cahier de 8 pages mêlant images et contribution originale de la critique d'art Sarah Ihler-Meyer. Complété par des contributions du directeur du MAC VAL et du commissaire de l'exposition, le catalogue documentera ainsi toutes les oeuvres présentées dans l'exposition, irradiant l'ensemble de la production des artistes. Exposition au MAC VAL : 4 février-17 septembre 2023 Avec les oeuvres de Aletheia, Alexis Foiny, Alice Brygo, Anaïs-Tohé Commaret, Anne Brégeaut, Anne-James Chaton, Aurélie Ferruel et Florentine Guédon, Aurélien Mauplot, collectif 1. 0. 3, Esther Ferrer, Etienne Charry, Farès Hadj-Sadok, Hippolyte Hentgen, Jean-Charles de Quillacq, Jordan Roger, Katia Kameli, Kenny Dunkan, Kent Monkman, Laura Bottereau & Marine Fiquet, Marie Losier, Mary Sibande, Mehryl Levisse, Olivier Nottellet, Pejvak, Regine Kolle, Romain Kronenberg, Sam Moore, Sebastien Loghman, Suzanne Husky, SMITH, Sylvie Ruaulx, Véronique Hubert, Vincent Volkart, Virginie Barré, Yan Tomaszewski, Youri Johnson.

04/2023

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Biologie

Biologie. 6e Edition de luxe

Le Biologie de Raven est reconnu comme une référence incontournable en sciences de la vie et met l'accent sur l'évolution, combinée à une intégration de la biologie cellulaire, moléculaire et de la génomique pour offrir au lecteur un texte à la fois agréable à lire, rigoureux et proposant plus de 4 000 photos, illustrations et tableaux d'une qualité exceptionnelle ; avec cette approche toujours fondée sur l'observation et l'expérimentation. Il part des concepts de base de la biologie dans le but de les relier entre eux pour que les étudiants puissent non seulement apprendre plus facilement mais également développer leur esprit critique.Le lecteur retrouvera diverses rubriques à vocation pédagogique : - Questions de synthèses- Démarche scientifique- Résumés- Questions de compréhension et d'application et de nombreux QCM de révision- Relier les concepts. En ligne : plus de 500 QCM dynamiques

05/2023

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Beaux arts

New-York : 1945-1965. Art, architecture, design, danse, théâtre, musique

Histoire complète et très illustrée de l'émergence de New York comme capitale culturelle du monde après la Seconde Guerre mondiale, racontée avec brio par trois spécialistes réputés dans leurs domaines respectifs : Annie Cohen-Solal (arts plastiques), Paul Goldberger (architecture et design) et Robert Gottlieb (arts du spectacle). Comment New York a émergé après la guerre en tant que capitale du monde dans tous les secteurs de la création arts, architecture, design, musique, théâtre et danse. Les années entre 1945 et 1965 sont une période d'échanges fructueux et intenses entre poètes et critiques, artistes et marchands d'art, musiciens, danseurs et chorégraphes, architectes et designers. Annie Cohen-Solal, a signé de nombreux best-sellers, dont une biographie de Jean-Paul Sartre et une du marchand d'art Leo Castelli qui fait revivre la fermentation artistique de cette époque : les légendaires galeries, les critiques et les collectionneurs influents, et les artistes eux-mêmes, depuis les expressionnistes abstraits Pollock, Rothko et de Kooning jusqu'à Johns, Rauschenberg et Warhol. Paul Goldberger, ancien critique d'architecture pour le New York Times et le New Yorker, nous guide à travers les chefs-d'œuvre modernistes qui renouvellent le paysage new-yorkais : la Lever House de Gordon Bunshaft, le Seagram Building de Mies van der Rohe, le siège des Nations Unies de Le Corbusier et Wallace Harrison, le restaurant Four Seasons de Philip Johnson et son pavillon de l'Etat de New York à l'Exposition universelle de 1964, le Guggenheim Museum de Frank Lloyd Wright, le Terminal TWA d'Eero Saarinen à l'aéroport d'Idlewild, et, naturellement, le Lincoln Center la réponse de New York aux grandes plazzas du monde. Il nous conduit aussi dans les magasins, bureaux et appartements raffinés de l'époque, évoque le mobilier dessiné par les icônes du modernisme, de Charles et Ray Eames à Florence Knoll et George Nelson, et il nous présente les réalisations des grands publicitaires de l'époque, celles que l'on voit dans la série télévisée Mad Men. Il conclut le chapitre en retraçant la bataille philosophique qui s'est jouée entre les urbanistes qui souhaitaient tout raser pour reconstruire à neuf (le camp de Robert Moses) et les partisans de la préservation du patrimoine et de l'authenticité des vieux quartiers (le camp de Jane Jacobs). Robert Gottlieb, ancien rédacteur en chef du New Yorker et membre du conseil d'administration du New York City Ballet, aujourd'hui critique de danse pour New York Observer, nous invite au théâtre, à Broadway et off Broadway, pour nous faire revivre la grande époque de la comédie musicale, du Carousel au Roi et moi, de My Fair Lady à West Side Story, ainsi que les pièces intenses de Williams, Albee et Miller, et les productions très novatrices de Shakespeare in the Park de Joseph Papp. Il nous entraîne dans les clubs de jazz de Harlem et de la 52e Rue pour rencontrer Miles Davis, Charlie Parker, Billie Holiday et Dizzy Gillespie ; sur les scènes de l'univers de la danse, où George Balanchine et le New York City Ballet ont révolutionné le ballet et où Martha Graham, Merce Cunningham, José Limón, Paul Taylor et Alwin Nikolais enthousiasmaient le public avec cette nouveauté américaine qu'a été la danse moderne. Il nous accompagne enfin dans les cabarets et night-clubs légendaires le Blue Angel et le Café Society Downtown, le Latin Quarter et Copacabana où des vedettes aussi diverses que Pearl Bailey, Barbra Streisand, Mike Nichols et Elaine May, Harry Belafonte, Carol Burnett et Woody Allen ont fait leurs débuts. Et quand les expositions d'art, les pièces de théâtre, les revues et les spectacles de danse ont baissé le rideau, Mr Gottlieb nous invite à finir la soirée au Stork Club ou au El Morocco. Richement illustré de centaines de tableaux, dessins, photographies, plans, affiches et autres documents de l'époque, New York Mid-Century est une évocation stimulante d'une période remarquablement féconde dans l'histoire de la ville. Le style et l'esthétique de cette époque connaissent d'ailleurs actuellement un grand renouveau.

10/2014

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Critique littéraire

Études anglaises - N°2/2015. The British Contemporary Novel: 2008-2015

Catherine BERNARD Writing Capital, or, John Lanchester's Debt to Realism John Lanchester's fourth novel Capital (2012) offers a scathing, satirical denun- ciation of the excesses of capitalism, commodity fetishism and globalisation. The choral structure of the novel also allows the text to function as a world-novel, embracing as it does the criss-crossing lives of protagonists, each embodying a facet of a ramifed present. Reworking the basic principles of realistic representation, it appropriates the language of materialism to bring it to work paradoxically against the reifcation of affects and identity. With Capital, the "credit crunch" novel claims a different form of accountability that emerges through the very "stuff" of fiction. Le quatrième roman de John Lanchester, Capital (2012), offre un portrait satirique des excès du capitalisme, du fétichisme de la marchandise et de la globalisation. La structure chorale du roman transforme aussi le texte en roman-monde. Il embrasse les vies interdépendantes de protagonistes qui, chacun, incarnent une facette d'un présent densément ramifé. Retravaillant les principes de base du réalisme, le roman s'approprie le langage du matérialisme pour l'amener à oeuvrer contre la réifcation des affects et de l'identité. Avec Capital, le roman "de la crise" ("credit crunch fiction") revendique une forme de responsabilité qui s'incarne dans la matière même de la fiction. Vanessa GUIGNERY The Way We Live Now : Jonathan Coe's Re-evaluation of Political Satire This paper examines Jonathan Coe's oeuvre to discuss the evolution of his modes of portraying contemporary Britain. While Coe is well known for his satirical state-of- the-nation novels and for his commitment to political fiction, his recent essays reveal his misgivings about the effectiveness of political satire and Condition-of- England novels in the new millennium. This paper will navigate between Coe's fiction and non-fiction to examine the forms political engagement may take in the contemporary British novel. Cet article parcourt l'oeuvre de Jonathan Coe afin d'analyser l'évolution de ses modes de représentation de la Grande-Bretagne contemporaine. Coe est connu pour ses romans satiriques qui offrent un "état de la nation" et pour son attache- ment à la fiction politique, mais ses essais récents révèlent ses doutes quant à l'efficacité de la satire politique et de romans qui décrivent la condition de l'Angleterre à l'heure du nouveau millénaire. Cet article naviguera entre les écrits fictionnels et non-fictionnels de Coe pour envisager les formes que peut prendre l'engagement politique dans le roman britannique contemporain. Jean-Michel GANTEAU Vistas of the Humble : Jon McGregor's Fiction Jon McGregor's novels are characterised by a constant attention to detail and to the ordinary. They address the realities of individual, social and anthropological vul- nerability through narratives whose frail form countermands any attempt at abstraction and totalisation. In this article, I evoke the forms and modalities of vulnerability through the prism of the characters' and narratives' dependence on trauma, of systematic relationality and of attention to singularities. By throwing light on invisibilities and by giving voice to the inarticulate, McGregor writes ethical and political novels and uses the position of the precarious witness to contribute to the creation of some narrative democracy whose purpose, in Guillaume Le Blanc's terms, is to enlarge our sense of the common. Les romans de Jon McGregor se donnent pour tâche une attention permanente aux détails et à l'ordinaire. Ils s'ordonnent ainsi à l'évocation de la vulnérabilité indivi- duelle, sociale et anthropologique à travers des récits dont la forme vulnérable refuse toute totalisation. Les modalités et visages de la vulnérabilité sont ici évoqués à travers les motifs de la dépendance au trauma, de la mise en relation systématique, et de l'attention aux singularités. En mettant en lumière l'invisible et les invisibles, et en redonnant voix aux inaudibles, Jon McGregor fait oeuvre éthique et politique : il se pose en témoin précaire et contribue à l'élaboration d'une démocratie narrative dont le but est, selon les termes de Guillaume Le Blanc, de "créer du commun" . Peter CHILDS Food Chain : Predatory Links in the Novels of David Mitchell Humans are for David Mitchell predatory animals, whatever their civilized com- plexity. His novels contain numerous examples of individuals and groups who would oppress others in the name of logic, desire, morality, technology, survival or sheer force of will. That people prey on animals, resources and other human beings is only one dimension to Mitchell's fictional world but it is consistent and stark, from the cannibals that appear in Cloud Atlas and The Thousand Autumns of Jacob de Zoet through the warring factions in number9dream to the more fantasti- cal parasitic predators of Ghostwritten and The Bone Clocks. In this essay, I review aspects to this theme while analysing Mitchell's fictional world, which increasingly seems to be governed by interlinkages not only within narratives but metaleptically across them. David Mitchell considère les êtres humains comme des prédateurs, quel que soit leur degré de civilisation. Ses romans comportent de nombreux exemples d'individus et de groupes qui oppriment autrui en invoquant pour cela la logique, le désir, la morale, la technologie, l'instinct de survie ou leur volonté de puissance. Le fait que des hommes s'en prennent à des animaux, à des ressources naturelles ou à d'autres êtres humains n'est qu'un des aspects de l'univers fictionnel de Mitchell, mais il s'agit là d'une dimension structurante, à l'origine de la noirceur de l'oeuvre dans son ensemble - des cannibales de Cloud Atlas et The Thousand Autumns of Jacob de Zoet aux prédateurs parasites de type plus fantastique dans Ghostwritten et The Bone Clocks en passant par les factions en guerre dans number9dream. Cet article recense plusieurs composantes de ce motif récurrent dans la fiction de Mitchell, laquelle paraît de plus en plus fortement régie par des liens se tissant non seulement de manière interne aux différents récits, mais aussi de manière externe entre les récits eux-mêmes, sur un mode métaleptique. Marc POREE "What if ?" : The Speculative Turn of Will Self's Fiction "Et si ?" Révélant de lui-même les extravagantes hypothèses de travail dont il aime à procéder, Will Self est friand de spéculation. Une spéculation de type "métaphysique" , rejoignant celle des poètes de la première moitié du dix-septième siècle (cloués au pilori par Johnson avant que d'être réhabilités par T. S. Eliot). Une spéculation, dont le caractère cérébral s'accommode pourtant d'une volonté de faire que le roman s'incorpore et digère ce qui ne relève a priori pas de lui (les sciences, la pensée). Une spéculation, enfin, qui procède à rebours de l'évolution du lectorat et de la technologie, en oeuvrant à renouer avec un mécanisme de "sensibilité unifiée" que Self sait être anachronique, mais qui pose, à nouveaux frais, la question de la nécessaire difficulté en art. "What if ?" Never wary of unveiling the fantastical conceits which he is wont to proceed from, Will Self is (over)fond of speculation. A speculation that is meta- physical in kind, related to that implemented by the poets of the first half of the seventeeenth century (vilified by Johnson before being rehabilitated by T. S. Eliot). A speculation, the cerebral nature of which is found to be more than compatible with the processes of incorporation and digestion, at the hands of the novel, of all that is allegedly foreign to it (the sciences, thought). A speculation, lastly, bent on restoring a mechanism of "unified sensibility" which Self knows to be anachronis- tic, given the average reader's pursuits, but which offers a fresh take on the neces- sary difficulty of art. Camille MANFREDI Tales from the Pigeon-Hole : James Kelman's Migrant Voices This article offers to dwell on James Kelman's concerns with liminality and cultural identity by outlining the dynamics of displacement, dislocation and relocation in his recent novels You Have to be Careful in the Land of the Free (2004), Kieron Smith, Boy (2008) and Mo Said She Was Quirky (2012). While paying attention to Kelman's interest in the potential for subversion of the in-between, the article anal- yses the narrators' strategies of self-preservation and self-transformation with a view to better understand Kelman's own perception of the predicament of the contemporary Scottish writer in the postcolonial and global contexts. Cet article se propose d'éclairer le traitement des motifs de la liminalité et de l'identité culturelle à travers les dynamiques de décentrement, dislocation et délocalisa- tion dans les récents romans de James Kelman, You Have to be Careful in the Land of the Free (2004), Kieron Smith, Boy (2008) et Mo Said She Was Quirky (2012). En gardant à l'esprit l'intérêt de Kelman pour le potentiel subversif de l'entre-deux, cet article analyse les stratégies de préservation et de transformation de soi développées par les narrateurs. Elles permettront d'éclairer la tâche qui, selon Kelman, revient à l'auteur écossais contemporain dans le contexte à la fois du postcolonial et de nos sociétés mondialisées. Christian GUTLEBEN Whither Postmodernism ? Four Tentative Neo-Victorian Answers This paper sets out to examine in what ways recent neo-Victorian fiction illustrates twenty-first-century fiction's quest for new novelistic possibilities. On the basis of David Mitchell's Cloud Atlas (2004), Andrea Levy's The Long Song (2010), Michel Faber's The Crimson Petal and the White (2002) and Rosie Garland's The Palace of Curiosities (2013), it will be argued that neo-Victorianism broadens the scope of postmodernism by conceiving a cosmopoetics in which a referential and an aesthetic globalisation are combined, by imagining alternative forms of fictional historiography, by challenging various forms of orthodoxy and by questioning the limits of the human. Although it suggests evolutions and variations in relation to late twentieth-century historiographic metafiction, the novel of the new millennium nevertheless cannot be said to forsake postmodernism. Cet article se propose d'examiner dans quelle mesure la fiction néo-victorienne récente illustre la tentative de la fiction du vingt-et-unième siècle d'explorer de nouvelles possibilités romanesques. En prenant comme exemples Cloud Atlas de David Mitchell (2004), The Long Song d'Andrea Levy (2010), The Crimson Petal and the White de Michel Faber (2002) et The Palace of Curiosities de Rosie Garland (2013), nous soutiendrons que le néo-victorianisme élargit le spectre du postmodernisme en concevant une cosmopoétique où se mêlent référentialité et esthétique mondialisées, en imaginant d'autres formes d'historiographie fictionnelle, en remettant en cause diverses formes d'orthodoxie et en s'interrogeant sur les limites de l'humain. Bien que le roman du nouveau millénaire suggère des variations et des évolutions par rapport à la métafiction historiographique de la fin du vingtième siècle, on ne peut cependant pas considérer qu'il renonce au postmodernisme.

08/2015